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we used to be something undefinable + isay

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MessageSujet: we used to be something undefinable + isay we used to be something undefinable + isay EmptyMer 7 Mai - 20:33

Les effluves salée de la mer, le rayon chaud du soleil sur la peau claire de la jeune femme, la chaleur ambiante et l'air lourd de l'humidité de ce climat de bord de mer. Sans être sa chère terre natale, San Francisco lui rappelait sans cesse qu'elle n'avait pas fait le plus mauvais choix en repartant une seconde fois de chez elle. Cette ville des Etats-Unis semblait être celle qui lui ressemblait le plus en quelque sorte. Vivante, agréable, énergique, dynamique, elle était pleine de charme et de secrets qu'il fallait savoir chercher et découvrir au fil du temps. Ce n'était pas une ville habituelle, toute en relief et couleurs. Elle faisait penser à une peinture accrochée dans l'immense villa des parents de la nouvelle beta. Une peinture pleine de couleur et de formes, de reliefs et de scintillements mystérieux. Le sourire au lèvre et les jambes au soleil, la jeune Arielle se prélassait au bord de la plage, un livre dans une main et une cigarette convertible dans l'autre. Elle jouait un jeu dangereux avec sa santé, sachant que son père était en ce moment en rémission d'un cancer des poumons et qu'elle avait elle-même une sensibilité accrue par rapport à cela. Mais la semaine avait été stressante, pesante, énorme pour qu'elle ne puisse pas jouir parfaitement de son seul moment de calme et de paix au bord de cette mer bleu azur et sur ce sable blanc et fin. Elle était seule, en pleine semaine. Parfaitement calme grâce au petite pilules qu'elle avait pris quelque temps plus tôt après ce dernier examen en psychologie qu'elle redoutait depuis des semaines. Arielle était studieuse, assidues et très intelligente. Elle suivait ses cours consciencieusement et avec rigueur. Sa tête dans les nuages pendant les cours n'était qu'un leur, elle écoutait attentivement chaque mot des professeurs et si il lui arrivait de s'endormir en classe à cause d'une nuit trop agitée, elle ne manquait pas de demander aux professeurs ou ses camarades de lui donner quelques heures de leur temps afin de rattraper son retard. La brune aurait pu faire une parfaite alpha, tout en réussite glorieuse et brillante, mais elle était différente. Si elle aimait autant étudier, c'était pour prouver à ses parents et à sa famille qu'elle n'était pas qu'une hyperactive maladroite et gaffeuse, elle était aussi intelligente que chaque personne dans la famille Braster-Rivers. Elle n'était pas non plus qu'une mannequin reconnu qui craignait de voir réapparaître des photos d'elle prise en Suède alors qu'elle était à peine majeur. Elle était plus que ça, elle valait plus que ça. Elle était plus qu'une poupée brune rebelle et inconsciente la plupart du temps. Elle était Arielle Zephyra Elle Braster-Rivers, seule et unique fille du couple Braster-Rivers, mannequin reconnue et bénévole dans de nombreuses associations caritatives mondiale, étudiante brillante et adoratrice des enfants. Elle leva les yeux de son livre, regardant la mer bleue qui s'étendait devant elle comme une invitation à y plonger et à nager, à prendre sa planche de surf et jouer avec les vagues magnifiques qui se dressait devant elle. Le filtre de sa cigarette chaud annonçait la fin de cette bouffée de mort qui entrait dans ses poumons. Écrasant le mégot contre l'arbre sur lequel elle était adossée, elle ressortit son paquet de Lucky Strikes, près à en dégommer une autre. Impossible pour elle de lire sans avoir sa nicotine prête à influer un peu de dégât dans son corps. Posant le livre par terre, elle pinça le filtre entre ses lèvres roses et chercha son briquet dans la poche de sa veste. Un clic et elle s'attendit à voir une flamme allumer la tige blanche. Encore un et rien. . Saleté de briquet, j'aurais du prendre le zipo . Elle se leva, prête à demander à une personne aux alentours de lui allumer sa cigarette blanche. Le temps de tourner la tête et elle fit face à une flamme devant sa bouche prête à enflamme la tige de tabac. Elle inspira profondément, influant de l'air enfumée dans ses poumons. Les yeux fermés, elle profitait de ce nouvel extase, cette petite sensation de planer avant de lever la tête et de tomber sur un visage qu'elle n'aurait jamais cru revoir et surtout pas à San Francisco. Isay. Le beau suédois qui avait fait de quelques mois en suède pour un défilé et des pubs diverses et variés à ses dix huit ans. Il était beau, ravageur et presque irréel pour être vrai. Cette époque était encore fraîche dans son esprit et il avait fait de ce voyage dans le nord, cette contrée froide et reculée de l'Europe, une aventure pleine de joie et d'innocence. Entente parfaite, couple presque inespéré, il était un peu le rêve de chaque fille. Gentleman, beau, séduisant, joueur, et son côté rebelle et bad boy ferait fondre une none dans un couvent en Angleterre. Arielle avait craqué pour lui et ses photos qu'il gardait précieusement lui faisait toujours un peu peur. Mais le fait de ne pas le voir l'avait rassuré jusqu'à aujourd'hui. En chair et en os, le russo-suédois la dévisageait comme il avait eu l'habitude de le faire. . Isay, qu'est-ce que tu fais là ? . Ce n'était jamais sans arrière pensée qu'il se déplaçait. Manipulateur dans l'âme, Arielle avait su à quoi s'en tenir quand elle l'avait rencontrée. Il était gentleman, oh oui. Mais aussi calculateur qu'un dictateur russe. Il avait le sens des priorités et la seule et unique du jeune homme était son propre bonheur et sa propre satisfaction. Il n'était pas ami avec quelqu'un juste pour rien. Il attendait quelque chose en retour. Et d'une certaine manière, Arielle comprenait cela. Il avait été son aventure de Suède, cet homme mystérieux et énigmatique que l'on rêve de rencontrer lors d'un voyage. Elle avait été la sublime étrangère, fraîche et au moeurs légères malgré son jeune âge de l'époque. Ils avaient chacun pris quelque chose à l'autre. . Merci pour la cigarette, enfin le feu . Les sourcils froncés du jeune homme et les épaules crispés mirent la puce à l'oreille de la petite beta. Il était contrarié. Après avoir passé autant de temps avec lui, et en étudiant la psychologie, Arielle avait commencé à avoir quelques notions en analyse du comportement humain. Isay n'était définitivement pas d'une humeur des plus joviales. . Tu as l'air vraiment contrarié. Tu veux qu'on se promène ? . Ramassant son sac et le mettant à son épaule, Arielle tira une bouffée sur sa cigarette. Quelle joie de pouvoir sentir ses sens se mettre en position de sommeil, ne serait-ce que pour quelques instants volés.


" What a magnificent blooming we have this year ! But look, this one is late. Nevertheless, when it will bloom, it will be for me the most magnificent of all ! "
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Cameron Eynsford
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MessageSujet: Re: we used to be something undefinable + isay we used to be something undefinable + isay EmptyVen 9 Mai - 9:35

« Ce n’était qu’une partie d’échec dans laquelle elle n’était qu’un vulgaire pion que tu devais renverser pour aller prendre la reine. »


D'un geste vif, Isay extirpe une cigarette du paquet de malboro qu'il vient fraichement de se procurer. De son autre main jusqu'alors libre, il attrape son briquet qui choyait au fond de sa poche. Une flamme orangée, virant au dorée embrase le bout de sa cigarette. Il tire alors une bouffée, puis deux, puis trois. Un soupir de soulagement et de satisfaction s'échappe de sa bouche entrouverte. La nicotine a toujours eu le don d'amenuir son état d'anxiété ou d'agacement. Et dans ce cas-là, on ne peut même pas parler d'agacement pour définir l'état dans lequel se trouve le lambda. Isay ne cesse de se remémorer son entrevue avec Valentina, son ex petite amie, qu'il a vu quelques instants auparavant. Des injures et des mesquineries ont été balancées à toutes les sauces durant leur conversation. Comme il fallait s'en douter, ils ne se sont pas fait de grandes accolades. Bien au contraire. Mais Isay en était conscient, lorsqu'il est allé provoquer leur retrouvailles après des mois et des mois de séparations. Leur relation avait toujours été conflictuelle et passionnelle et leurs retrouvailles ne pouvaient en être autrement. Surtout après que Valentina ait lâchement abandonné un Isay blessé dans son égo et sa fierté d'homme. Et un Isay contrarié ce n'est pas beau à voir. Le russe est quelqu'un de rancunier, voir de très rancunier même. Et il s'est toujours juré de se faire justice soi-même et qu'un jour Valentina paierait son offense. Que ce jour mette du temps à se pointer, il s'en fichait lui. II avait toujours été du genre patient, surtout en matière de vengeance. Comme la citation l'indique, tout vient à point à qui sait attendre. Isay marchait et marche toujours à cette phrase. Il sait que la roue tourne toujours, que si aujourd'hui on le meurtrie, demain il n'en restera que plus fort et orgueilleux et que la cause de ses maux finira par être atrophiée d'une manière ou d'un autre. Adossé contre un mur, ses aviator fixées sur le nez, Isay fume sa clope, observant les étudiants qui déambulent sous ses yeux. Tous des idiots, qu'il pense très fort le Isay. Il  toujours des préjugés sur tout et tout le monde. Il part du principe que personne ne l'intéresse et qu'il n'aime pas les gens. Surtout les étudiants. Il les trouve futile et puéril avec leurs problèmes d'acné juvénile, d'examens en cartons et de pseudo amourettes. Qu'est-ce que ça le gonfle lui, les bals de fin d'année, les élections de rois et reines, il trouve ça ringard au possible. Le pire, c'est qu'il est au courant qu'à Berkeley, cette tradition stupide perdure d'année en année. Ben ça sera sans lui les gars.  Des voluptés de fumée s'échappe de ses lèvres entrouvertes. La clope, c'est sa drogue à lui. Il en fume à longueur de journée, le paquet y passe toujours. Alors ouais, il les entend d'ici les arguments anti-clopes, ça peut provoquer un cancer des poumons et tuer, ça coûte cher, ouais ouais ouais il les entend d'ici les merdeuses qui prône la cigarette électronique. Mais lui il les emmerde, clairement. Parce que de un, il s'en branle que ça puisse lui foutre un cancer, puisqu'il se croit invincible, comme capitaine Crochet, et de deux, des thunes il en a, et des millions alors c'est pas son besoin de nicotine journalier qui va le ruiner. Isay tourne la tête vers sa droite et c'est alors qu'il s'aperçoit qu'une jeune fille se lève, probablement assise auparavant et adossée contre l'arbre adjacent au sien. Totalement obnubilé par ses songes, il ne s'était pas rendu compte qu'une personne s'était laissée choir à quelques mètres de lui. Il s'apprête à détourner son regard pour se barrer de ce parc lorsque le visage de la jeune femme l'interpelle. Il la connait elle. Il l'a connait même très bien puisqu'il l'a sauté en Suède. Il tente de se souvenir de son prénom mais il faut dire qu'Isay a toujours eu une mémoire de poisson rouge. Et puis ça lui revient comme ça, Arielle qu'elle s'appelle, ça l'avait toujours fait marrer ce prénom, comme la petite sirène. Hé ouais, Isay a beau jouer le bad boy pur et dure, il connait ses classiques tililiiiiii. Même qu'il se souvient du coup tordu qu'elle lui avait fait la brune, à lui faire croire qu'elle était majeure alors qu'en fait il s'était tapée une mineure. Et si il s'était juré de l'éjecter de sa vie à jamais, parce qu'il ne voulait surtout pas d'emmerdes avec les flics, aujourd'hui il y avait prescription se dit-il. En comptant bien, c'est sur qu'elle est majeure aujourd'hui la petite et elle est toujours aussi bien gaulée se dit-il. Il l'a voit galérer à trouver un feu pour allumer sa clope, alors en parfait gentleman, qu'il n'est pas en réalité, il se pointe devant son joli minois et lui enflamme sa cigarette. Leurs regards se croisent et il se taraude à savoir si c'est une bonne idée ou non qu'il est accouru comme un preux chevalier servant. Il ne veut surtout pas que la petite se fasse de faux espoirs. Surtout que pour l'heure, Isay n'a aucune envie de faire ou de jouer le gentil. Son entrevue avec Valentina lui reste encore en travers de la gorge. Arielle va t-elle le reconnaître ou pas ? Ah ben oui, puisqu'elle l'apostrophe. « Je suis venu m'installer ici, tout simplement. Il paraît qu'ici les cours sont fantastiques ! » répond-il. Qu'il est sarcastique le Isay, encore et toujours. C'est pas vraiment lé vérité, qu'il est venu s'installer ici, simplement. Tout le monde le sait et le connait, le jeune homme ne fait rien sans arrière pensée. Tout est toujours parfaitement calculé et planifié chez lui. S'en est limite maladif et flippant. « De rien, my pleasure » arque-il, d'un haussement d'épaules nonchalant. Il ne la regarde pas vraiment, tourne la tête à droite et à gauche et aimerait bien juste rentrer chez lui et pester tout ce qu'il peut sur Valentina. Ou alors se trouver un bar sympa et se soûler avant de se trouver une conne à dépuceler. Mais non au lieu de ça, Arielle lui propose d'aller marcher. Elle sait le décrypter, malheureusement pour lui. Il est vrai qu'il a du mal à cacher sa colère et son exaspération. « Ok on va marcher, mais je te préviens, je n'ai aucune envie d'en parler, si tu veux jouer à la psy aujourd'hui, ça ne sera pas avec moi » grogne-t-il, après quelques instants de réflexion. Il n'est pas du genre à déballer ses problèmes et ses angoisses, encore moins à une fille qu'il retrouve seulement maintenant après des mois sans nouvelles. Et surtout, il méprise ces filles qui s’attelle à faire de la psychologie de bas étage avec leurs théories à deux francs cinquante sur le bonheur et sur l'enfance d'où naquit toutes les angoisses qui nous habitent lorsque nous sommes adultes. « Et toi qu'est-ce que tu fais là ? », qu'il demande, tandis qu'il commence à marcher à ses côtés, ses mains enfouies au fond de ses poches, après avoir écraser son mégot de cigarette du bout de sa chaussure.  
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MessageSujet: Re: we used to be something undefinable + isay we used to be something undefinable + isay EmptySam 10 Mai - 0:05

Le soleil chaud et rassurant de Californie ne suffisait pas à calmer les ardeurs brûlantes de la jeune étudiante. Cigarette en main et cheveux aux vents, elle était une sirène pour la moindre personne du sexe opposé qui la voyait dans ce cadre paradisiaque californien. Sa peau était chaude à cause du soleil persistant et des puissants rayons qu'il envoyait et se reflétaient dans le sable blanc. La jeune fille n'avait rien qui puisse être ordinaire, tant dans sa posture que dans son histoire ou encore sa manière d'être. Australienne au coeur tendre, elle affichait cet air grave mais si attendrissant. Devant cet homme qu'elle avait trompé d'une manière importante mais si peu grave pour elle. Sa conscience n'avait aucun remord par rapport à leur aventure, par rapport à ces nuits passés à ses côtés, par rapport à tout ce qui les avait unis. Isay n'était pas un homme avec qui elle pouvait rêver de passer ses jours mais ses nuits pouvaient être accompagnés de sa présence violente et séductrice. Arielle plongea dans ses souvenirs, dans ses réminiscences de cette époque révolue et qui pourtant la rattrapait inévitablement. La Suède, son climat froid et mordant, mais une population très éclectique et diverse. La rencontre entre les deux bruns avait été brûlante de passion mais aussi de mensonges pour la jeune fille. Mannequin à seize ans, elle n'avait pourtant pas l'allure d'une adolescente qui commence à peine son apprentissage de la vie. Des maladies, des erreurs, des joies et des peines, elle avait connu bon nombre de choses, bons nombres d'épreuves mais en gardait toujours un sourire intact et une énergie phénoménale. Isay n'avait pas fait fit de sa carrière naissante ni de l'âge de la petite de l'époque. Une nuit, une seule après avoir bu trop grâce à sa fausse carte d'identité et des petites pilules qui l'avait rendu plus mature qu'à l'accoutumé. Elle pourrait tout mettre sur le dos du russe, mais il ne faut pas se voiler la face, elle avait voulu cette nuit là avec autant de force que d'impatience. Jeu de séduction et de tromperie. Toujours est-il que le réveil avait été brutal. Revenant sur Terre grâce à la voix de l'homme en face d'elle, Arielle tira une bouffée de sa cigarette fraîchement allumé par le nouvel arrivant. . Je suis venu m'installer ici, tout simplement. Il paraît qu'ici les cours sont fantastiques ! . Sarcasme et cynisme étaient les plus grands défauts d'Isay selon Arielle. Elle n'avait pas non plus sa langue dans sa poche et semblait faire preuve de presque la même chose, néanmoins, son cynisme était nuancé par des petits rires et son sarcasme ne s'adressait qu'à ses ennemis. Elle se demandait quelle était la vraie raison de la venue du jeune photographe ici tout de même. Amour ? Sans doute pas. Isay était bien connu pour ne penser qu'à lui même et à ne s'attacher à personne. Il avait un coeur de pierre pour la jeune fille, tout en artifices et en apparences. Il était charmant bien sûr, mais son esprit ne cherchait pas le bonheur de ses pairs si sa propre satisfaction n'était pas comblée avant tout. Selfish. That's the perfect word for him. Arielle n'en avait cûre pourtant, elle agissait de même ici. Durant l'été, elle faisait passé tout le monde avant elle, ses enfants d'Afrique et d'Asie ayant besoin d'une aide particulière et d'amour si difficile à trouver quand on meurt de faim, de déshydratation ou de maladie, ses mères qui essayaient de toute leur force de protéger leur enfant et qui finissaient par se vendre afin de pouvoir les contenter comme il se devait. Arielle avait cette âme généreuse mais égoïste à la fois. Elle aimait qu'on prenne soin d'elle, qu'on la chouchoute et qu'on l'écoute. Malgré le fait que son âme et son esprit restaient hermétiquement fermé et ne se dévoilaient que très rarement. . Ok on va marcher, mais je te préviens, je n'ai aucune envie d'en parler, si tu veux jouer à la psy aujourd'hui, ça ne sera pas avec moi. . La phrase du jeune homme la fit rire. Elle était en psychologie certes, mais ne lui avait jamais dit cela. Et ce n'était certainement pas la dernière chose qu'elle lui ait dite la dernière fois qu'elle l'a vue. . Comment tu sais que je suis en psychologie ? . Elle rit en regardant son air froid et distant. Isay n'était pas un modèle de joie à toute épreuve. Il était séducteur, charmeur mais souriant ne faisait pas vraiment partie de son vocabulaire ni de son caractère. Le seul sourire qu'il pouvait vous lancer ce serait pour vous faire enlever votre petite culotte et de sauter sur lui sans ménagement. Son sac sur l'épaule, ils commencèrent leur balade au bord de la plage. Pas de " bonjour, comment ça va après tout ce temps ? " Ou de " hey, tu t'es fait choper pour avoir coucher avec une mineure ? " Ce n'était pas dans leur habitude, dans leur manière de fonctionner. Ils savaient comment ils s'étaient quittés en Suède et revenir dessus ne ferait que du mal à chacun. . Et toi qu'est-ce que tu fais là ? . Il avait déjà été difficile d'avouer tout à Adrian, Arielle n'était certainement pas prête à tout révéler encore à Isay. Le souvenir de cette discussion était encore frais dans sa tête et son coeur ne s'était pas remis des milliards de remise en question par lesquelles elle était passé juste après. Isay n'allait pas la juger pour ce qu'il ne savait pas. . Je suis en psychologie infantile, quatrième année. Je suis revenue cette année, ayant fait mes trois premières années en australie et pris une année sabatique. J'ai intégré les beta il n'y a pas longtemps d'ailleurs. . Résumé court et succinct qui n'en disait pas trop mais juste assez pour qu'il voit ma condition actuelle. Isay était silencieux. Arielle tira une autre latte sur sa cigarette. Le goût acre du tabac dans sa bouche lui donna soif mais la sensation de la fumée courant à travers sa gorge afin d'atteindre ses poumons et ressortir entre ses lèvres rouges et fines était exquise. Il ne fallait pas juger un livre à sa couverture et peu importe ce qu'on disait sur ces petits tubes de cancer, elle n'allait pas arrêter de fumer pour autant. Son père avait beau avoir eu une rechute dans son cancer des poumons il y a un mois, elle n'allait pas arrêter la seule chose qui lui permettait de pallier le fait de ne pas prendre ses pilules. . Je n'ai eu aucunes nouvelles de toi depuis la Suède, à croire que je t'ai traumatisé. Coucher avec une mineur n'est passible de prison que si l'un des deux partenaires ouvre sa bouche. . Cynisme et sarcasme. Isay avait beau ne pas être son ennemie, la partie peste d'Arielle se révélait en sa présence. Et il fallait bien que l'un des deux fasse la conversation sinon, le russe serait près à faire trois fois la longueur de la plage sans prononcer le moindre son. Arielle s'arrêta deux secondes et s'appuya contre lui afin d'enlever ses chaussures et sentir la morsure du sable sur sa voûte plantaire et les grains de corail mort entre ses ortails. . Ne me regarde pas comme ça, je n'aime pas être en chaussure quand je peux sentir le sol. .



" Une passion chasse l'autre, et celle du jeu est la première de toutes : l'amour et l'ambition s'émoussent en viellissant, le jeu reverdit quand tout le reste se passe. "
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MessageSujet: Re: we used to be something undefinable + isay we used to be something undefinable + isay EmptyLun 12 Mai - 18:17

- Tu me dis pas au revoir ?

- Non, je te baiserai lundi mais je te dis plus au revoir.


Isay n'est pas d'humeur à se la jouer gentil garçon serviable et souriant. Quand Isay n'est pas content il le fait savoir. Il grogne, peste, injure pendant des heures. Il ne sait pas faire semblant et il a beaucoup de mal à cacher ses émotions, bien que ça l'emmerde profondément qu'on puisse lire en lui comme un livre ouvert. Mais il est ainsi Isay, entier, toujours dans tout ce qu'il fait. Il ne peut pas s'empêcher d'être sarcastique quand une réflexion émise à son égard ne lui sciait pas. Lui il aime se foutre de tout et surtout de tout le monde. Il ne prend jamais rien au sérieux parce qu'il a pas envie de s'enquiquiner la vie avec des choses futiles. La vie est une chose précieuse qu'il faut chérir, c'est un diamant rare à ne jamais polir, il en est conscient Isay. Alors pourquoi se compliquer l'existence avec des obligations de choix ou des gens insignifiants. Non lui est encore trop jeune pour se tracasser l'esprit. Il profite de tout, à fond. Et surtout il se tape pleins de nanas parce qu'il est beau, qu'il possède un charme indéniable et qu'il sait y faire surtout pour les charmer et les embobiner. Il ne lui faut pas une heure pour qu'elles lui mangent toutes dans la main et après elles gémissent qu'elles ne comprennent pas pourquoi il est un salopard à les foutre dehors, parce qu'elles, elles veulent plus forcément, elles projettent déjà les noces avec les bambins qui courent de partout dans la future maison familiale. Que nenni, Isay n'aime pas les projets, encore moins ceux qui parlent d'avenir. Et puis il est trop jeune pour s'enchaîner à une seule femme. Il les aime trop pour n'en choisir qu'une seule. Vrai dom juan des temps modernes. Isay ne s'était pas douté tomber sur un ancienne conquête aujourd'hui. Encore moins se confronter à Arielle, qui ne lui avait pas divulgué son réel âge lorsqu'ils avaient passé une nuit ensemble. Et le mensonge, le jeune homme ne supporte pas cela. Isay manipule et joue avec les gens mais sans jamais une once de mensonge. La franchise demeure parmi une de ses – quelques – qualités. Qualité par toujours maitrisée. Lorsqu'il balance le fond de ses pensées, le jeune russe ne fait jamais dans la demi mesure, au risque de heurter la personne visée. Mais cela ne l'importe guère, il ne s'attarde jamais sur les conséquences que peuvent avoir ses paroles. Il n'a pas pour l'habitude de faire dans le social. « Je n'en avais aucune idée. Mais t'es le genre de nana qui aime bien s'occuper des problèmes, en se persuadant que tu pourrais changer un gars comme moi ». Comme si c'était possible, de changer un gars comme lui. Douce utopie que le jeune homme se plaisait à briser. « Alors autant te prévenir tout de suite princesse, je ne suis pas un pauvre être en perdition qui cherche à être sauvé » déclare-t-il, un brin de mécontentement dans la voix. Arielle, il l'a cernée sa petite sirène. Il suppose qu'elle aimerait bien voir en lui un preux chevalier servant, alors autant ne pas la décevoir et lui stopper son fantasme insaisissable. Il n'est pas des plus aimables lorsqu'il s'adresse à elle mais il ne peut pas s'en empêcher, il est de mauvaise humeur et il faut que quelqu'un en paie le prix. Et malheureusement pour elle, elle s'est trouvée sur son chemin. Pauvre petite Arielle. Il l'a regarde, elle n'a pas vraiment changé depuis qu'il la rencontrée en Suède. Peut-être un brin plus grande et dotée d'un peu plus de poitrine. Ben ouais, il n'y a que ça qui l'intéresse le Isay, il ne faut pas se leurrer. Le lambda rigole intérieurement, quelques fois il se désespère d'être comme ainsi. Néanmoins ce sentiment disparaît assez vite. Il se trouve toujours parfait Isay, trop de modestie l'étouffant, peu de défauts l'habitant. Les deux anciens amants s''étaient lancés dans une balade jusqu'au bord de la plage. Isay reste silencieux, faire la conversation il n'aime pas ça. Et puis il ne sait pas quoi lui dire à Arielle. Il avait été très clair lors de leur dernière entrevue, il ne souhaitait plus la revoir. Ils avaient passé de bons moments ensemble, certes, mais le jeune homme ne cherchait pas à se poser à l'époque, ni aujourd'hui d'ailleurs. Et surtout le coup tordu que lui avait imposé la jeune femme l'avait pas mal refroidi. Rancunier le Isay. C'était peu de le dire. « Arrête tout de suite Arielle. Je t'avais prévenu. Et non tu ne m'as pas traumatisé, je déteste juste le mensonge, surtout sur ce genre de sujet ». Il crache ces mots sur un ton sec, à la limite du cassant. Il n'aime pas ce qu'elle essaye de faire, le faire culpabiliser, rendre son mensonge insignifiant. Sauf que c'était loin de l'être pour lui. Isay avait déjà eu des débâcles avec les autorités et son dernier souhait était que cela recommence. Surtout qu'à l'époque il n'était pas sur que la mineure ne le traine pas jusque devant les flics, après tout il n'en savait pas grand chose sur elle. Et si elle espérait que leur courte histoire – si l'on pouvait nommer cela une histoire – avait eu une quelconque importance pour Isay au point qu'il l'appelle après son départ, elle ne s'imaginait alors vraiment pas à qui elle avait affaire. « Et je te l'avais dis que nos chemins se séparaient définitivement après cet épisode. Je ne suis pas le genre de gars à revenir sur ses propos et encore moins le genre à m'attacher à une nana de passage, voir à une nana tout court, donc non, je n'ai pas cherché à avoir de tes nouvelles » conclut-il. Des mots cinglants qu'il déferle sans se soucier qu'il puisse ne pas satisfaire la jeune femme. Il n'est pas connu pour être doux et gentil alors tant pis qu'il se dit, elle fera la gueule cinq minutes pis ça passera. C'est une femme après tout, tililiiiiii. Les deux jeunes gens arrivent à la plage. Isay commence à s'avancer dans le sable lorsqu'Arielle se stoppe et le freine dans son élan par la même occasion. Elle s'agrippe à lui pour retirer ses chaussures. Le russe la regarde, en mode c'est quoi ton délire meuf ? Un soupir teinté d'agacement et de lassitude s'échappe de ses lèvres avant qu'un léger sourire en coin se dessine à la commissure de ses lèvres. Qu'elle est marrante la sirène quand même, avec sa voix enfantine et son visage de poupée. « Je te regarde comme je veux déjà teh ! » balance-t-il, d'une voix malicieuse. Il est d'humeur taquine tout à coup, presque joueuse et si la Arielle n'est pas sage, peut-être bien qu'elle finira à l'eau. C'est ça qui est drôle.
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MessageSujet: Re: we used to be something undefinable + isay we used to be something undefinable + isay EmptyLun 19 Mai - 23:20

Le soleil cuisant de la californie était revigorant. Presque comme une seconde peau, il drapait la pâleur de la peau clair d'Arielle d'une légère nuance brune. Pour une fois, sans attraper un coup de soleil qui la ferait ressembler à une écrevisse sortant d'une eau bouillante salée, elle avait un léger bronzage charmant et suave. Elle était contente d'être sortie, d'avoir été à la rencontre de ce soleil plaisant et agréable. Son univers tournait, il prenait des virages étranges et sans savoir qu'elles étaient les grandes surprises qui allait envoyer voler toutes ses certitudes, elle suivait un chemin qui allait la rendre folle, plus qu'elle ne l'était déjà. Il fallait que la sirène aille voir d'autres mers, d'autres courants et coraux bien plus colorés. Elle attendait avec impatience les vacances d'étés. Elle allait profiter de sa semaine à coachella avant de partir en Afrique pour son voyage humanitaire et continuer ses aventures. Elle allait passer dans les extrêmes mais rester fidèle à elle-même. Mentir. Elle excellait dans cet art et Isay lui en voulait énormément pour ce mensonge qui avait faillit mettre dans sa vie un vent de panique noué d'une envie de partir dans un pays où le détournement de mineur n'était pas passible de prison. C'est horrible de mentir sur son âge, son identité, son origine, sa vie entière. Mais à seize ans, en entrant à peine dans une vie active, sortant d'une enfance douce et heureuse, on pouvait se demander pourquoi Arielle avait fait une telle chose, pourquoi avait-elle mentis sur un chiffre. Elle voulait être plus ? Avoir plus ? Se faire passer pour une mannequin de dix-huit ans, causer des soucis à un jeune adulte qui ne demandait rien si ce n'est de l'amour charnel, elle aurait pu ne pas faire tout ça, mais elle l'avait fait. Elle avait mentis et elle continuait encore en disant que ça ne l'avait pas affecté ce mande de nouvelle durant toutes ses années. Arielle est sensible, fleur bleue, seulement son orgueil et son envie d'indépendance font qu'elle occulte tout cela, qu'elle masque cette envie d'être aimé de toutes les manières possibles et imaginable. Le vent sur la peau la réveillait d'une douce utopie qu'elle avait voulu durant un long moment. Se faire passer pour quelqu'un d'autre, autre qu'une jeune fille hyperactive qui n'avait de cesse que de mettre sa  vie en danger et celle des autres aussi dans le même temps. . Je n'en avais aucune idée. Mais t'es le genre de nana qui aime bien s'occuper des problèmes, en se persuadant que tu pourrais changer un gars comme moi. Alors autant te prévenir tout de suite princesse, je ne suis pas un pauvre être en perdition qui cherche à être sauvé. . Comme si il était possible de changer Isay. Il était l'être le plus inchangeable que la jeune fille connaissait. Constant et inchangé, il avait ce statut stable et rassurant malgré les nombreux excès dont il était capable et toujours d'ailleurs. . Tu n'as pas besoin d'être sauvé. Tu m'entraînerais avec toi dans ton tourbillon. . Ce n'était pas une remarque méchante ou visé, c'était sincère et véritable. Isay se rendit bien compte que la jeune fille n'était pas en train de le faire tourner en bourrique. Ils avaient une histoire ensemble, un passif bien compact et massif qui n'avait rien d'anodin et qui était tout à fait singulier et redoutable pour l'un comme pour l'autre. Si il arrivait un jour qu'Isay dévoile les photos prises durant la dernière nuit qu'Arielle et lui avait passé ensemble, la carrière de la jeune fille passerait de mannequin sur des podiums à mannequins de revues pornographiques en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Elle était soucieuse de son image et surtout depuis qu'elle avait compris qu'il n'y avait que ça qui importait pour ses parents l'année dernière. Autrefois, elle aurait rit de ses images prises alors qu'elle était jeune et avec l'insouciance de cet âge. A présent, elle voyait tout le mal que cela pourrait causer à sa famille, ses amis, sa carrière, son avenir et quelle tâche horrible et graisseuse que ça laisserait sur son passé déjà si peu clair. Elle essaya de lancer le sujet, de cet épisode suédois qui l'avait marqué plus qu'elle ne voudrait l'admettre mais Isay était autant connu pour sa loyauté que pour sa haine du mensonge et si il avait été poli malgré sa mauvaise humeur apparente, Arielle voyait bien au ton de sa voix qu'en se lançant dans cette pente glissante à pleine vitesse, elle allait finir par se blesser. . Arrête tout de suite Arielle. Je t'avais prévenu. Et non tu ne m'as pas traumatisé, je déteste juste le mensonge, surtout sur ce genre de sujet. . Son ton glacial avait eu raison de la détermination faiblarde de la belle brune. Il n'y avait rien de pire qu'un Isay énervé. Elle avait vu les ravages qu'il pouvait faire et ne voulait pas que cela puisse arriver. Elle aimait le Isay moqueur et blagueur, celui qu'elle avait eu le temps d'apercevoir avant qu'il ne découvre le pot-aux-roses. Celui qui était aussi joueur qu'elle aussi. Leurs jeux étaient épiques, nationaux et dignes de figurer dans le livre des records. C'était encore des adolescents quand ils se sont connus, même si il avait dix-huit ans et qu'il ne voulait pas le reconnaître. Mais ce Isay qu'elle avait devant elle était celui qu'elle détestait. Froid, distant, cassant, il était aussi glacial que le pays d'où il venait. . Et je te l'avais dis que nos chemins se séparaient définitivement après cet épisode. Je ne suis pas le genre de gars à revenir sur ses propos et encore moins le genre à m'attacher à une nana de passage, voir à une nana tout court, donc non, je n'ai pas cherché à avoir de tes nouvelles. . En se baladant au bord de la mer, elle avait naïvement cru que son humeur de chien serait partie avec le vent qui leur fouettait le visage. Mais il fallait croire que c'était un rêve, un beau rêve bien idiot qui n'était pas digne de l'australienne. Elle regarda le jeune homme, essayant de faire passer toute la désolation factice qui régnait en elle. Si il y avait bien une chose qu'Arielle n'aimait pas faire, c'était de dire qu'elle était désolé. Elle n'aimait pas avouer ses fautes, elle assumait tout en général, sauf cet épisode. Elle savait qu'elle aurait pu faire autrement, qu'elle aurait pu avoir cette petite histoire avec Isay sans mentir, sans cacher son âge et ainsi le mettre dans une position délicate. Mais pour autant, elle ne voulait pas s'excuser car ils avaient bien continué même après qu'il ait découvert son véritable âge. . Tu as beau dire que tu ne t'es pas attaché, il n'empêche que tu te souviens de moi, donc j'ai du te marquer un minimum. Sept putains d'années et tu te rappelles de mon prénom de sirène. Franchement, ouvre les yeux et arrête de vouloir être aussi dure que de la glace suédoise. . Elle ne mâchait pas ses mots, c'était le cas de le dire. Arielle n'allait pas passer pour la petite fille effarouchée honteuse d'avoir dit un petit mensonge qui finalement n'avait eu aucunes incidences dramatiques sur leurs vies. Elle n'avait pas honte, elle avait été entière avec lui, avec ses défauts et sa fâcheuse habitude à couper l'herbe sous le pied de ceux qui avait un intérêt pour elle. Comme quand elle avait annoncé à Rayan qu'ils allaient habiter ensemble. Comme quand elle avait décidé de prendre Catalina avec Silver pour leur soirée au Lexington. Elle ne laissait le choix à personne, y compris quand elle se suspendit à son cher ami pour enlever ses chaussures et sentir le sable entre ses orteils. . Je te regarde comme je veux déjà teh ! . Le sourire en coin du jeune homme était inespéré et rafraîchissant. Elle savait bien qu'il n'allait pas lui faire la tête pendant encore sept autres années. De plus, comment en vouloir à une personne comme Arielle ? Elle avait tout pour elle. Le charme, l'intelligence, la spontanéité, le sourire d'ange, bref, son corps et son esprit entier inspirait la confiance et l'envie de la connaître. Mais elle était aussi manipulatrice parfois ou du moins, essayant d'obtenir quelque chose en tournant la situation à son avantage. . Mais oui, et mon cul c'est du poulet. . Première étape, amadouer la proie. La petite sirène tournait autours de sa proie comme une crème anglaise sur un fondant au chocolat. . Je sais que tu es énervé à propos de quelque chose et puisque tu es à San Francisco, donc tu es à la fac et vu ton air bouguon, tu as eu une mauvaise rencontre. Hors, je veux me venger et j'ai besoin d'un beau jeune homme pour faire ça. Toi, vu ton caractère, tu veux aussi pouvoir avoir une petite revanche non ?! . Deuxième étape, maniée la proie au corps. Ah, Arielle était aux anges avec les pieds dans le sable et le sourire au lèvre. Elle voyait l'air intriguée du jeune homme et orta le coup de grâce. . Tu veux bien m'accompagner au bal de fin d'année alors afin qu'on puisse tous les deux avoir ce qu'on veut à bout du compte ?! . Et bam, dernière étape : les yeux de chats adorables et le sourire d'une enfant qu'on a envie de cajoler, ou d'une fille qu'on a envie de sauter. A chacun son point de vue.

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MessageSujet: Re: we used to be something undefinable + isay we used to be something undefinable + isay EmptyDim 25 Mai - 15:47

There are no rules


Si Isay se doutait qu'il passerait sa première journée en compagnie de deux de ces anciennes conquêtes ? Loin de là. A part concernant Valentina, puisque que c'était lui qui avait délibérément provoqué la rencontre. Rencontre qui fut à la hauteur de ses espérances, voire plus. Les injures de Valentina, ses tentatives désespérées de le déstabiliser, de le faire criser, de le pousser toujours un peu plus vers l'explosion n'avaient eu raison du jeune homme. De sarcasmes en railleries, Isay balayait chaque parole de la blonde d'un sourire narquois. Ce que c'était drôle de la voir s'énerver ainsi. Alors tomber sur Valentina était une chose, croiser Arielle en était une autre. On pouvait dire que ses débuts à Berkeley n'avait rien de reposant ni d'apaisant. L'unique chose qui tentait à réconforter Isay aujourd'hui n'était autre chose que le soleil rayonnant qui trônait au milieu du ciel. Le russo-suédois apprécie la chaleur des rayons qui lui traverse l'épithélium. De nature palichonne, du à sa vie dans un pays du nord, le jeune homme espère ainsi pouvoir profiter d'un teint plus basané, teint qui à tendance à plaire aux filles, il faut bien voir les choses en face. Bien qu'Isay n'ait besoin de quoique ce soit de plus sur son physique pour attirer dans ses filets n'importe quelle demoiselle qui croiserait sa route. « Tu n'arriverais pas à me suivre » déclare Isay, le ton à moitié rieur, moqueur. La naïveté présente chez la jeune femme l'avait toujours fais succomber. Ce devait être ce qu'il préférait chez elle. Son aptitude à croire en le meilleur, à déceler la clarté dans la partie la plus sombre d'une personne. Isay devait bien reconnaître que quelques fois, il enviait cette qualité. Dans ces rares moments de pseudo mise en question, il s'imaginait n'être plus ce bourreau des cœurs aiguisé de sarcasme et de mesquineries. Puis il chassait bien vite toutes ces idées saugrenues. Isay n'avait pas été élevé dans l'idée que tout était beau et rose, qu'il fallait être gentil et bienveillant pour réussir, bien au contraire. On l'avait habitué à se battre pour obtenir tout ce qu'il enviait, à ne jamais montrer ses faiblesses, à posséder une surdose de confiance en soi qui lui permettrait de tout réussir. Il tient cela de son père, ce caractère si particulier. Et il en est plus que fier. « Je me rappelle de toi parce que primo, justement ton prénom c'est un prénom de merde qui mériterait d'être changé et deuxio, parce que t'étais qu'une gamine menteuse, et visiblement tu l'es toujours, et qui a bien de la chance que je n'ai pas cherché à me venger, parce que toi et moi, on sait tous les deux que j'en ai les moyens ». Il ne supporte pas le ton condescendant  qu'à pris Arielle. Alors il a bien la ferme intention de la faire redescendre sur terre. Le ton de sa voix ne laisse pas de doute quant à l'exaspération qu'Isay ressent à ce moment-là. Comme si cette fille osait prétendre à le connaître, ne serait-ce qu'un minimum. Ca ne fait qu'une heure qu'il est en sa compagnie et elle pense qu'elle lit en lui comme un livre ouvert. Quelle bonne blague. Sa cruauté n'a d'égale lorsque le jeune homme estime qu'une personne a besoin d'être remise à sa place. Il peut être une véritable ordure lorsqu'on le chauffe un peu trop. Et Arielle a fait la seule chose à ne pas faire : dire à Isay comment être. Personne ne dicte la conduite du lambda, à moins de vouloir s'attirer les foudres du jeune homme. N'est-ce pas. « Et je ne veux pas être dure comme tu l'insinues si bien, je le suis ! Je suis comme ça Arielle, je n'ai aucuns sentiments pour personne, je m'en branle de tout et de tout le monde et si tu veux savoir, jusqu'à aujourd'hui je n'avais jamais repensé à toi. T'étais qu'un vulgaire coup parmi tant d'autres » cingle-t-il, ses iris plantés dans ceux de la bêta. Tu as voulu entrainer Isay sur ce terrain là ? Dommage pour toi ma belle, tu ne vas pas en sortir indemne. Conscient que ces mots peuvent être crus et qu'ils risquent d'ébranler la jeune femme mais à vrai dire il s'en fout. Elle a voulu jouer à ce petit jeu-là, parfait, ils y jouent. Mais tous les deux savent qui va avoir le dernier mot, et ce n'est pas la petite sirène bien trop gentille. Elle va surement le haïr pour cela. Bof, qu'il se dit, elle fera la gueule cinq minutes pis ça lui passera. Elle reste une fille après tout. Les filles, ça crie, ça hurle, ça pleure, ça s'insurge qu'elles vous détestent, et puis deux minutes plus tard, ça vient chouiner qu'on leur manque et qu'elles nous aiment. Il a un peu l'habitude le Isay. « Attends, faut que je vérifie » qu'il dit, après un silence imposé. Une frappe sur le cul plus tard, histoire d'allier les mots à la parole, il rigole en lorgnant la tête d'Arielle. Isay ose toujours tout. Et pis ça va c'est qu'une petite tape d'une main un peu trop baladeuse. Mais faut bien tester la came afin d'en pouvoir juger. « Tu n'as aucune idée de ce que je veux. T'es trop petite pour comprendre tout ça ». Il la charrie, pratiquement certain qu'elle va commencer à aboyer après sa remarque. Il l'attend au tournant la Arielle, la fille qui se prétend grande gueule et tout le tralala. Il va pouvoir en juger par lui-même, se rendre compte si elle a vraiment changé et grandi ou non, durant ces dernières années. Ses pieds jouent avec le sable fin et doux qui parsème toute la plage. Il aime les plages et le bruit du remous des vagues. Ca a le don de le détendre, lorsqu'il ferme les yeux afin de profiter pleinement de son moment. « Et pour le bal, c'est même pas en rêve. Mais bien essayer, je l'avoue » déclare-t-il, après avoir éclaté de rire quant à la requête de la brune. Sérieusement, elle espérait qu'il dise oui ? Qu'elle s'accroche alors, parce qu'il ne comptait pas y mettre un seul orteil à ce stupide bal. Rien que le mot bal lui déclenchait une hilarité incontrôlée. Elle le faisait bien rire quand même la Arielle, elle et sa naïveté. Et puis le coup s’immiscer un arrière goût de vengeance dans son palais, du génie, il fallait bien le dire. Bien essayé.
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MessageSujet: Re: we used to be something undefinable + isay we used to be something undefinable + isay EmptyVen 30 Mai - 16:01

La plus grande déception de la jeune fille était de ne pas avoir pu dire ce qu'elle pensait depuis toujours. Elle s'était toujours efforcé d'être la fille apprécié de tout le monde, de faire rire, d'être aimé et d'aimer en retour. Durant toute sa petite enfance, elle avait été une victime, juste une petite fille qui n'était pas comme les autres et qui ne savait pas comment se faire accepté. Alors, elle faisait rire, c'était la seule façon qu'elle avait trouvé pour ne pas être rejetée et lâchée en pâturage aux affreuses de la cours de récrée. Arielle n'était pas fragile, mais elle était d'une sensibilité à fleur de peau à cet âge là. Elle voulait tant être aimé, qu'elle avait laissé de côté sa dignité alors qu'elle avait à peine onze ans. Alors en voyant à quel point Isay ne voulait pas être coopératif avec elle, elle se dit qu'il était hors de question qu'elle redevienne la petite australienne de onze ans qui ne s'acceptait pas et ne se faisait pas respecter. Il fallait qu'elle redevienne cette adolescente puérile et mesquine qu'elle avait été. . Je me rappelle de toi parce que primo, justement ton prénom c'est un prénom de merde qui mériterait d'être changé et deuxio, parce que t'étais qu'une gamine menteuse, et visiblement tu l'es toujours, et qui a bien de la chance que je n'ai pas cherché à me venger, parce que toi et moi, on sait tous les deux que j'en ai les moyens. . Elle en avait marre de s'excuser après lui. Ok, elle avait fait une erreur, elle avait joué avec son âge et il était tombé dans le panneau comme d'autres mais son obsession à le lui rappeler commençait à agacer la petite brune. Elle était une menteuse ? Ok, pas de soucis. Elle assumait complètement. Si il fallait qu'elle mente pour obtenir ce qu'elle voulait, elle le ferait avec plaisir. Il n'y avait aucune honte à mentir de tant à autres pour avoir ce que l'on voulait. Elle avait voulu Isay à un moment, elle l'avait eu. Et si il n'avait pas été aussi bête de la croire, elle n'aurait pas à subir ses foudres comme ça depuis qu'elle l'avait revu sur cette maudite plage. . Tu peux pas arrêter avec mon prénom. On ne choisit pas sa famille mais on ne choisit pas comment elle nous prénomme non plus et si tu n'es pas content, appelle moi Ella, c'est mon troisième prénom et le plus court. Ensuite, je t'ai mentis, ok. Mais tu as ta part aussi. Tu n'avais qu'à ne pas tomber dans le panneau alors arrête de rejeter la faute sur moi uniquement. . Elle détestait qu'on la remette à sa place. Ce n'était pas dans son habitude d'être sermonné et si Isay s'y mettait, elle n'était pas sortie de l'auberge. Le jeune homme avait une fâcheuse habitude de remettre son petit monde à sa place. Il était exécrable mais ça faisait partie d'un charme qu'on ne pouvait pas ignorer du jeune russo-suédois. Malgré tout, Arielle n'était pas dans une humeur des plus brillantes avec ses interventions. Elle prit alors une énième cigarette de son paquet presque vide et alluma le bout avec son briquet qui avait miraculeusement fonctionner. . Et je ne veux pas être dure comme tu l'insinues si bien, je le suis ! Je suis comme ça Arielle, je n'ai aucuns sentiments pour personne, je m'en branle de tout et de tout le monde et si tu veux savoir, jusqu'à aujourd'hui je n'avais jamais repensé à toi. T'étais qu'un vulgaire coup parmi tant d'autres. . Dire qu'elle était blessé était un euphémisme. Il était cruel dans ses propos. . J'étais naïve. J'ai cru bêtement que ces maudites photos n'ai signifié quelque choses. . Il n'avait jamais fait preuve de tendresse ou d'affection véritable envers la jeune étudiante mais elle pensait qu'il avait au moins un peu de sentiment amical envers elle. Elle ne s'était jamais vu comme un coup parmi tant d'autres pour lui. Elle avait pensé, naïvement et stupidement apparemment, qu'il y avait eu quelque chose de spécial entre eux, que ces photos qu'ils avaient prises étaient un moyen d'immortaliser le moment, de le rendre unique. Elle avait eut tort et il avait joué avec elle comme une de ses poupées barbies qui ne savent rien faire d'autres que glousser et se croire supérieure. La colère était bien là, mais elle ne voulait pas gâcher le moment déjà mal commencer. Elle reprit un sourire faux et malhonnête et entama une marche sur la plage avec lui. La cigarette au bec, elle la finit en quelques minutes. Ayant retiré ses chaussures, elle sentait les grains de sables lui mordre les pieds. La conversation prit alors un tournant inattendu. Des rires se firent entendre. Du moins, des extraits de rire. La petite effrontée qu'elle était osa alors l'absurde. Le manipuler. Hors, tout le monde en dehors des idiots et des fous savent que manipuler Isay relevait d'un miracle divin qu'elle n'allait pas exécuter en ce jour. Elle échoua lamentablement. Et sa tape sur ses petites fesses ne la choqua pas plus que ça. Il était spontané et complètement non-prude le Lindgren. . Tu n'as aucune idée de ce que je veux. T'es trop petite pour comprendre tout ça. . Elle le tapa un peu sur le bras. Elle n'était pas si petite que ça. Enfin. Un peu quand même. Mais les talons servaient à ça. Palier le manque que mère Nature avait si gentiment oublié. . Je ne suis pas si petite que ça. . Elle termina son argumentation en lui demandant, avec un ton de supplication, de l'accompagner à ce stupide bal. Rayan lui avait annoncé quelques jours plus tôt qu'il allait aller au bal avec Valentina, la doyenne des betas/deltas. Dire que la nouvelle membre de la confrérie était sur les nerfs à cause de ça était un euphémisme. Arielle VOULAIT aller à ce stupide bal avec Rayan. Il était son ami, son colocataire, la personne avec qui elle pouvait dormir quand elle avait peur et se disputer sans que ça n'est la moindre incidence sur leur complicité. Ils se ressemblaient et elle avait pensé naïvement encore une fois qu'ils iraient au bal ensemble. A l'annonce de son "ami", elle avait été dans une colère impossible à contrôler et les avaient inscrit pour le concours de roi et reine du bal. Elle n'avait aucune idées de la suite des évènements, mais il fallait absolument qu'elle aille au bal. Mais en voyant Isay éclater de rire - chose bien rare, et complètement déconcertante - Arielle se dit qu'elle n'en avait pas fini de voir des vertes et des pas mures avec lui. . Et pour le bal, c'est même pas en rêve. Mais bien essayer, je l'avoue. . Elle bouda. Littéralement. Allant à la rencontre de l'eau, elle croisa les bras sur son torse comme une petite fille capricieuse qui n'a pas ce qu'elle veut mais le veut absolument. . Raaaah, t'es pas gentil. . Une vraie gamine capricieuse. Arielle avait rarement droit à un non comme réponse à une de ses demandes. Alors, ce non ferme et catégorique la déconcertait et l'énervait en même temps. Elle releva son jean sur ses mollets, mis ses sandales dans son grand sac et joua dans l'eau. Elle aimait l'eau, la mer, tout ce qui était libre de se mouvoir comme il le souhaitait. Si elle n'avait pas été habillé et sans maillot de bain, elle aurait piqué une tête dans cette mer azur et pleines de promesses. Elle aurait pu, en sous vêtement, même avec Isay. Il l'avait vu nue plus d'une fois, ce ne serait pas une seule fois en sous vêtement qu'il aurait décliné. Elle regarda son compagnon avec malice, pesant le pour et le contre. Que risquait-elle de plus ? Il avait déjà certaines photos d'elle très préjudiciable pour elle et lui aussi. Alors une tête en fin d'après-midi dans une mer avec une plage vide de monde ne serait pas mauvaises. . Ça te dirait de piquer une tête ? . Elle n'avait pas d'arrière pensées à ce moment là. Ce qui était encore plus dangereux que quand elle en avait. Sans doute que les effets de sa petite pilule se dissipaient.

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MessageSujet: Re: we used to be something undefinable + isay we used to be something undefinable + isay EmptySam 31 Mai - 22:39

Je n'ai jamais eu envie de retenir personne


Ca y est Isay est agacé alors Isay en devient méchant. Enfin ce n'est pas vraiment qu'il soit cruel, c'est surtout que le jeune homme a toujours eu l'habitude d'exposer le fond de sa pensée, que ça plaise ou non. Et bizarrement, généralement cela n'avait pas le don de plaire. De remarques acerbes en vérités cinglantes, ses mots sont rarement mâchés. Il les balance ainsi, sans toujours réfléchir, laissant son agacement prendre le dessus. Ces paroles peuvent être crues, voire cruelles. Est-ce qu'il s'en veut ou éprouve une once de remords ? Pas des moindres. Isay ne s'excuse jamais de cracher ce qu'il appelle sa vérité. Et si ça blesse son interlocuteur, tant pis, il a cas être plus solide mentalement et psychiquement qu'il se dit le russo-suédois. La vérité fait toujours mal à entendre, d'autant plus lorsqu'elle est réelle. Sans cœur et sans pitié. On ne lui a pas appris à être tendre. Son père s'est efforcé de lui enseigner d'être toujours craint, que ce soit par ses actes ou par ses paroles. Et nous savons bien que souvent, les mots font bien plus de dégâts que certaines actions. Mais Isay n'en a que faire. Il ne cherche pas à être gentil, avec personne. Il lâche ses quatre vérités à qui le mérite et les conséquences, il les ignore d'un haussement d'épaules. « Mais je m'en tape de ton prénom Arielle, tu pourrais t'appeler Jacqueline ou Lucie que ça serait la même pour moi. Je t'ai dis ça pour te faire redescendre de ton piédestal c'est tout ». Arielle ne comprend pas où le lambda veut en venir. Ou alors elle fait exprès de se la jouer grosse blonde. Comme si son prénom tenait une quelconque importance pour lui. Il s'en tapait royalement le coquillard au cas où elle ne l'aurait toujours pas compris. Il souhaitait seulement qu'elle s'enlève le fantasme d'un Isay se remémorant leurs nuits endiablées jour après jour depuis leur séparation quelques années auparavant. Le ton condescendant pris par la jeune femme n'avait pas plu à Isay qui se devait de remettre cette petite à sa place. Surtout qu'il ne supportait pas les gens pensant occuper une place privilégiée dans sa vie. Personne n'en avait jamais eu l'occasion et ça n'allait pas commencer aujourd'hui. La seule qui pourrait prétendre à un tel titre résidait en la mère du jeune homme, la seule et unique femme de sa vie. Toutes les autres, complètement inintéressantes pour oser prétendre à pouvoir faire partie de la vie du russo-suédois. La bonne blague. « Je n'avais qu'à pas tomber dans le panneau, ben voyons ! Si tu ne t'étais pas maquillée ni habillée comme une pute, effectivement j'aurai sans doute pu remarquer que tu m'entubais. Tu m'excuseras de ne pas demander la carte d'identité de tous mes plans culs » siffle-t-il. Il est agacé le Isay, au bord de l'énervement. Si Arielle compte le pousser à bout, qu'elle continue ainsi, elle y est presque. Mais ensuite, elle ne viendra pas chouiner qu'Isay n'est pas gentil, qu'il est méchant, bouh bouh bouh. Qui sème le vent, récolte la tempête. Et une tempête nommée Isay demeure bien plus dangereuse que n'importe quel tsunami ou avalanche. La mauvaise foi dont faisait preuve la bêta irrite le jeune homme, réveillant en lui ses pires défauts. A savoir sarcasme, méchanceté et cruauté. Il utilise des mots forts pour faire réagir son interlocutrice et parce qu'il est très très agacé, sachant pertinemment que ces derniers vont heurter la sensibilité de la jeune femme. Tant pis, il est pas là pour faire dans la dentelle. Elle l'a cherché, elle le trouve, point barre. « Je confirme, tu étais et es naïve » dit-il, sur un ton plus adouci mais qui n'en reste pas moins ferme. Bon sur ce point-là, Isay n'est pas des plus honnêtes. Limite il vient d'inventer un petit mytho. Parce que ces photos de la sirène, il les a toujours conservées dans sa boite à photographies, bien dissimulée au fond de son placard, avec son appareil photo et tout son attirail de photographe amateur. Arielle est et restera son tout premier modèle, se contentant avant de ne photographier que des paysages ou des natures mortes. Après leurs ébats, la jeune femme avait trouvé l'appareil photo d'Isay et il avait fini par céder et lui dévoiler son talent caché pour la photographie. Parce que le lambda, il se débrouille pas mal du tout dans ce domaine. Et les clichés faits de sa sirène étaient loin d'être ratés. Mais il n'a jamais voulu en parler à personne. Il s'agissait de son jardin secret à lui et il comptait bien à ce qu'il reste secret, ce jardin. « Tu seras toujours plus petite que moi c'est un fait gamine ! » dit-il, accentuant le mot gamine, comme pour la titiller encore plus. Il lui rend sa petite tape sur le bras, parce qu'il sait qu'elle va vouloir répliquer et il en rigole déjà. La tension présente quelques instants plus tôt se dissipe peu à peu. Elle s'évapore complètement lorsqu'Isay éclate de rire en guise de réponse quant à la requête de sa camarade. L'accompagner au bal des étudiants de Berkeley, et puis quoi encore ? Elle voulait pas qu'il se fasse passer pour son petit ami non plus ? La décision était déjà prise, il n'ira pas, ni avec Arielle, ni avec personne d'autre. Des conneries tout ça, qu'il se dit. Qu'est-ce qu'il irait s'emmerder au milieu de vauriens et de pecnos pareils ? « Je n'ai pas signé pour être gentil ma belle ». True story. Isay signe seulement pour être lui-même, ce qui n'inclus pas de gentillesse dans le contrat. Ce que vous appelez de la gentillesse, le russo-suédois nomme cela de la faiblesse. Et si il y a bien un adjectif qui ne le qualifie pas, c'est bien celui-là. Il ne laisse rien ni personne l'atteindre. Pour le faire flancher, il faut s'y mettre à plusieurs. Quoique non, il ne flanche jamais non plus. C'est un véritable roc le Isay. Un cœur de pierre que rien ne touche. On se demanderait même s'il en possède vraiment un, de cœur. « Pourquoi pas... Mais que si c'est toi qui y va en première » lâche-t-il, avant de pousser Arielle dans l'eau. Oups mince, elle va être toute mouillée. Il n'a pas fais exprès le Isay, il le jure. Le jeune homme s'éloigne de l'eau, sachant qu'une sirène en furie va sans doute le poursuivre d'ici peu. Il se marre déjà, prêt à taper un sprint. « Alors elle est bonne ? » demande-t-il, hilare. Grogne pas Arielle, ça te rend pas belle.
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MessageSujet: Re: we used to be something undefinable + isay we used to be something undefinable + isay EmptyMer 11 Juin - 21:15

Qu'il s'en tape le Lindgren, Arielle n'allait pas lui donner la satisfaction de lui faire voir à quel point il devenait méchant. Elle faisait ce qu'elle faisait toujours, sourire et enfouir. Son sourire d'ange sur le visage, ses beaux yeux contemplant la plage qui s'étendait devant elle, elle souriait à la vie qui s'offrait à elle. Finir cette conversation valait mieux. Aucuns des deux ne pourraient faire flancher l'autre sur ce point. Isay n'aimait pas le fait qu'on lui ait mentis, et Arielle n'en avait cure de passer pour la méchante. Le rôle de la méchante lui allait à merveille, ce côté brute de décoffrage qui n'appartenait qu'à elle, cette langue de vipère, ce franc parlé et ses gestes amples et pleins de confiance qui donnait cette impression qu'elle était indestructible, invincible. Alors que la petite sirène était tout autre. Pleines de doutes et d'insécurité, toujours à la recherche d'une affection longtemps perdu et difficilement retrouvée à présent. Il fallait qu'elle mette son masque, qu'elle donne l'impression que ses remarques ne l'atteignaient pas, qu'elle était sourde et qu'elle ne montrerait pas l'hystérique complètement déchaîné qui sommeillait à cet instant en elle. Les pilules faisaient encore leurs effets, contenant tant bien que mal son côté trop impulsif, trop spontanée, trop elle. Elle se sentait un peu étrangère à elle même quand elle était dans cet état. Trop calme, trop soumise, trop inférieure à elle même. Cela lui donnait une étrange impression de plénitude et d'angoisse en même temps. Une sensation difficilement supportable en premier lieu mais qui faisait tellement de bien quand on avait pris l'habitude. Arielle se demandait à chaque fois pourquoi elle ne prenait pas ses cachets tous les jours, comme il lui était recommandé de le faire. Mais elle se souvint alors de la douleur qui venait le soir, les maux de têtes, les douleurs au ventre et l'incapacité à dormir. Des effets secondaires, plus ou moins intenses selon les personnes, mais qui était tout de même beaucoup trop handicapants pour elle qui vivait une bonne partie de sa vie la nuit. Alors, en occultant les paroles d'Isay, Arielle essaya de ne pas penser à la douleur qu'elle allait subir cette nuit. Si Rayan n'était plus en colère, elle irait dans son lit, cherchant un peu de réconfort dans ses bras. Sinon, quatre somnifères feront l'affaire. Qu'elle était naïve comme il disait. Elle n'avait aucunes idées de ce que les autres pensaient réellement d'elle et faisait tout pour ne pas le savoir, vivant dans sa bulle dorée et pleines de paillettes de couleurs. Et bizarrement, elle réussit à y sortir le temps de voir le sourire sincère d'Isay sur son visage et à ne pas y ré-entrer de suite. Elle voulait savourer le moment où il serait détendu, moins irrité et plus agréable. Car il ne fallait pas se leurrer, Isay est et restera un connard difficilement supportable. Et la maigre tentative de la petite brune qui se résulta par un échec n'eut pas le goût amer d'une défaite complète, plus celui d'une partie remise. Les effets des médicaments se dissipaient, Arielle le sentait et l'entendait au timbre de sa voix qui devenait plus aiguë et moins plate. La mer qui les bordait avait des allures de château de jeu pour eux. Arielle qui n'avait pas prit de maillots mais qui rêvait d'un bain sortit la pire absurdité qu'elle n'aurait jamais du dire depuis qu'elle avait rencontré au détour d'un arbre le beau russe. La proposition de l'australienne avait des allures d'invitation à jeter à l'eau pour le russe et sans s'en rendre compte, l'étudiante se retrouva à l'eau, toute habillée avec un Isay hilare qui la regardait du bord de la plage. Il avait quand même eut la brillante idée de récupérer son sac avant de la lancer dans cette eau à vingt degré. Furieuse et hilare, elle sortit de l'eau et lui courra après, les cheveux dans le visage, le vent la refroidissant presque instantanément. Elle courait vite la Arielle, même avec des vêtements complètement trempée et les cheveux dans les yeux. Mais Isay courait encore plus vite. Les rires remplissaient l'air. C'était agréable, complètement spontané. . Isaaaaaaay, viens ici tout de suite. Tu vas me le payer sale buveur de vodka ! . Pour Arielle, Russie = Vodka. Fait établi et accepté, complètement voté à l'assemblée générale des buveurs.  . Si j'arrive à t'attraper, tu acceptes de venir au bal avec moi. . Les pas de la jeune fille sur le sable entraînait des trous de plus en plus profond car elle s'arrêtait souvent pour prendre son souffle. Mais elle avait aussi remarqué que lorsqu'elle s'arrêtait, Isay se rapprochait un peu avant de repartir quand il voyait qu'elle reprenait la course. Elle n'était pas bête la petite, elle l'avait bien noté et resta au même endroit pendant plusieurs minutes, feignant de pester contre le photographe et de reprendre son souffle. Isay se rapprocha peu à peu, toujours aussi hilare de la voir se débattre contre lui, pensant être le maître à bord, l'homme aux biscottos et le vainqueur de cette bataille. MAIS, Arielle sauta sur lui alors qu'il était à quelques centimètres d'elle. Toujours trempée de la tête aux pieds, avec du sable sur les mains car elle voulait le faire tomber dans l'eau mais avait raté son coup, encore une fois. Mais elle avait gagné, il était allongé sur le sable et Arielle l'avait fait tombé. La belle brune jubilait, elle avait gagné. Encore fallait-il savoir si le jeune homme avait entendu le bruit immonde qu'elle avait fait en lui lançant cette proposition bien trop directive sans doute pour lui. Isay n'aimait pas les ordres mais les défis semblaient être dans ses cordes. Il était compétiteur ? Oui, sans aucun doute. Prouver qu'il était le mal alpha lui ressemblait tellement. Prouver qu'il était le plus fort, qu'il était celui qui contrôlait, celui qui serait le maître du monde et personne d'autres. Seulement, Arielle était pareille. Elle aimait la compétition, elle aimait montrer aux autres qu'elle n'était pas juste une pretty face et qu'il y avait quelque chose dans ce corps fin et trop mince pour certains, qu'elle était une élève brillante et une fêtarde accomplis. . On joue à quoi maintenant ? . Ça y est, la Arielle hyperactive était de retour. Cette course effréné au cavalier avait éliminé toutes les substances calmantes de son organisme déjà bien compétant. Alors Isay, trouve quelque chose avant qu'elle ne te fasse faire la tournée des bars.
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