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CHARIELLE Et si c'était vrai...

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MessageSujet: CHARIELLE Et si c'était vrai... CHARIELLE Et si c'était vrai... EmptyMar 6 Mai - 15:22


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Et si c'était vrai...

  Avec Arielle Brasters-Rivers


 
L’été commence à arriver les journées se font plus longues, la chaleur commence à s’installer doucement dans l’atmosphère. Cela ne donne pas vraiment envie d’aller bosser ou travailler dans ce beau temps. Je trouvais que les jours étaient plus longs , je m’ennuyais j’avais besoin de rencontrer la personne. Qui ? Une personne avec qui je pourrais agir sans conséquences, laisser parler ma spontanéité  , m’amuser en quelques sortes. Bien sûr j’avais mes meilleures amies mais je suis une affamée des nouvelles amitiés, rencontres. Je suis comme ça je préfère être entourée que de me retrouver toute seule un jour à l’autre. D’autant plus que je savais qu’un jour j’allais perdre Astor et cette idée me briser le cœur, mais je l’avais choisi je voulais partager ma vie avec cette jeune femme. C’est douloureux de s’entendre si bien avec une personne l’a considérer comme sa sœur , sont tout et puis la laisser partir. Heureusement que j’ai rencontrée Livia ma colocataire, nous sommes si différentes mais ce sûrement cela qui nous rapproches tellement.

Ces derniers jours j’avais une vie assez mouvementée , j’enchainais les hommes comme on enchainerai des poignées de chips. Cela faisait longtemps que je n’avais pu jouir de ma capacité à séduire en Inde j’avais consacrée mon temps aux études et aux rencontres professionnelles, je voulais à tout prix valider ma licence pour entrer à Berkeley. Chose faîte , finalement même si la matière que j’avais choisis s’avérer complexe et complète je m’épanouissais puis j’avais Tyler un élève en M2 qui me donnait des cours pour m’améliorer. Me dîtes pas que vous n’avez pas de meilleures notes avec un prof sexy ? On est d’accord.

J’avais fais des bonnes comme des mauvaises rencontres , mais je voulais encore plus. J’avais besoin de me faire une place. J’avais besoin de cette reconnaissance , de me sentir exister, j’avais passer des années dans l’ombre à boire , fumer , baiser. Je voulais être plus qu’un corps , je voulais être une personne. Et j’avais fais beaucoup d’efforts pour cela , je m’étais ouverte aux autres et j’avais appris à ne pas tout gâcher dès la première fois.

Mais aujourd’hui j’allais rejoindre Arielle à la fête foraine. Arielle était une jeune femme des plus séduisantes qui soit. Nous appartenions à la même confrérie jusqu’à qu’elle rejoigne les Bêtas, du coup nous nous sommes croisés plusieurs fois et nous nous entendions à merveille. Elle était la joie de vivre incarnée , elle était belle , rigolote, sympathique. Et tout de suite on avait accrochés, elle avait ce charme et cette séduction née. Dès que ses lèvres sanguines s’ouvraient elle pouvait envoutée n’importe qui. Dont moi , dès ses premières paroles , ses premiers rires elle m’avait conquis. Du coup je lui ai proposée de faire une sortie entre filles un peu originale : la fête foraine. Elle avait l’air d’être encore un peu enfant de l’âme tout comme moi.

J’avais mis un jean et des baskets pour être confortable car je nous avais réservé des pass VIP pour pouvoir faire toutes les attractions. J’avais hâte de passer une soirée un peu irréelle , dans un monde magique. Ou rien ne pouvait nous arriver j’avais hâte de la voir. J’étais posée alors sur un des préfabriquée de l’entrée en attendant la jolie jeune femme. Je m’allumais alors une cigarette pour passer le temps j’étais un peu en avance car je ne voulais pas me faire attendre.

Quelques minutes plus tard je voyais la jeune femme s’avançait vers moi , même sa façon de marché était séductrice. Je pourrais presque croire qu’elle m’attire, ce n’est pas quelque chose de nouveau pour moi , mais ici je n’ai jamais ressentie pour une fille, les hommes oui je ne les compte plus. Mais Arielle est tellement tout à la fois, une contradiction à elle toute seule.
Je lui souris largement avant de lui dire :

Arielle, je suis contente de te voir !

Je ne savais pas si je pouvais la prendre dans mes bras , lui faire la bise . Je ne la connaissais pas non plus beaucoup.


 

 
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MessageSujet: Re: CHARIELLE Et si c'était vrai... CHARIELLE Et si c'était vrai... EmptyJeu 8 Mai - 14:44

L'air frais et chaud de la côte ouest des états-unis était plein de promesse et de relents sucrés. En pleine élaboration de son dessert favoris, Arielle laissait son côté cuisinière prendre le dessus même si elle était aussi douée dans une cuisine qu'un orang-outan dans un laboratoire pharmaceutique. Elle maniait le fouet avec dextérité, remerciant son entraîneur de tennis de l'avoir forcé à faire des tractions et des développés couchés pour renforcer la musculature fine de ses bras. La pâte du dessert chocolaté prenait forme montant lentement grâce aux blancs d'oeufs battus en neige. Une fine mousse au chocolat était attendue à la fin de ce périple culinaire, avec un espoir sans doute vain d'un délice en bouche et d'une réussite incertaine. Arielle était une terrible cuisinière, faisant toujours plus de dégâts que d'exploits. Elle était maladroite, deux pieds gauches pour un visage angélique. Bordélique et inévitablement excentrique, elle attirait l'attention par ses frasques et ses revers de grandeur décadente. Elle avait sa propre vision de la vie, une vie où la joie et la bonne humeur ne pouvait être effacé par les quelques erreurs d'un passé sombre et joué déjà une fois de trop. Elle ne pouvait pas supporter qu'on lui rappele qu'elle avait faite des erreurs inévitable selon son mode de vie si libéral, mais n'arrêtait pas pour autant, usant de prudence et vivant au jour le jour. Son sourire éclatant sur ses lèvres rouges, ses yeux plissés par le rire, le teint rose de plaisir et les cheveux en queue de cheval, elle goûta avec une pointe d'appréhension le dessert enfin fini. Il était bon, léger car pauvre en sucre malgré sa gourmandise, et un peu farineux mais cela ne la surprenait guère vu ses talents en cuisine. Elle était tout de même fière de son dessert et le mis au frigo de l'appartement qu'elle partageait avec son delta d'ami. Espérant de tout coeur ne pas avoir la surprise d'un bol vide à son retour, elle mit tout de même une étiquette avec une inscription d'interdiction de toucher, de voir, de sentir ou de goûter pour le jeune homme. Elle allait être en retard et même si le chocolat était sa gourmandise, elle devait se préparer pour aller à la fête foraine. Charlotte, une amie rencontrée sur le campus lui avait proposé de passer l'après midi en sa compagnie. Brune, assez grande - du moins plus que la petite sirne - et gentille, Charlie avait ce petit grain de folie qui emballait le coeur de la beta. Aimant les hommes avec tout son corps et son coeur, elle partageait tout de même cet amour pour les deux genre. Bisexuelle assumée, Arielle n'avait aucune honte à avouer que l'invitation de Charlie l'avait beaucoup surprise mais aussi excitée. Les femmes étaient et sont toujours, une des plus belles créations. Gracieuse même dans leur maladresse, charmante et dirigeante d'un monde dans l'ombre, elle n'était pas reconnu à leur juste valeur et pourtant elles avaient un pouvoir bien présent. Pas le temps de prendre une douche, la jeune femme se débarbouilla dans la salle de bain quand elle entendit Rayan arriver. C'est en sous-vêtement et les cheveux lâchés avec une brosse à la main qu'elle vint l'acceuillir et lui sauter dessus. Ils étaient complices, gamins et peu pudiques. Arielle l'embrassa sur la joue, et repartit dans sa chambre à une vitesse éclair. Jean bleu et body noir, petites converses et la veste en jean, et la voilà prête son téléphone à la main et son porte-feuille dans son sac à partir à Nob Hill. . Touche pas ma mousse Rayan, à ce soir . Bonheur pour l'hyperactive, un taxi s'arrêta juste devant elle. Direction son rendez vous mystérieux avec la jeune femme. Dix minutes plus tard, elle vit les premières attractions illuminés et si colorés qui la renvoyait en enfance. L'âme d'enfant de l'australienne ne la quittait jamais. Elle vivait et respirait la liberté, n'ayant aucunes envie d'être bridée dans son attitude et son caractère. Donnant dix dollars au chauffeur, elle sortit en trombe du taxi et courut vers la lambda qui l'attendait. . Arielle, je suis contente de te voir ! . Charlotte ne semblait pas savoir comment agir, mais Arielle ne fit pas de concession. Son caractère enjouée et spontanée fit les choses à sa place. Elle prit la jeune femme dans ses bras et l'embrassa sur la joue. Peu d'américain et même d'australien faisaient la bise. Mais les séjours en France dans la carrière de mannequin de la jeune australienne lui avaient donné des habitudes et elle adorait comment les français étaient tactiles les uns avec les autres. Cela lui ressemblait tellement qu'elle avait fini par adopter ses attitudes si européenne. Levant les yeux vers les immenses manèges, respirant l'air sucrée des barbapapas des stands qui entourait le parc, Arielle sourit de plaisir à l'attente de tous ce qu'elle allait explorer aujourd'hui. . Alors, on commence par quoi ? . Elle prit la main de la française et se mit en quête de l'attraction la plus dangereuse de la fête foraine.


" Ou c'est de la folie, ou c'est du génie. Ce qui est étonnant, c'est que souvent ces deux qualités vont ensemble. "
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MessageSujet: Re: CHARIELLE Et si c'était vrai... CHARIELLE Et si c'était vrai... EmptyVen 9 Mai - 15:03


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Et si c'était vrai...

 Avec Arielle Brasters-Rivers





Arielle s’avançait vers moi et me prit dans ses bras, j’étais un peu surprise mais rassurée en même temps. Ça me faisait du bien d’avoir ce contact plus humains avec cette jeune femme. Ici j’ai l’impression de violer les gens quand je leur fais la bise. Puis faut se l’avouer être dans les bras de la jeune Arielle était fort agréable, qui lui aurait refusé une accolade ? Je lui souris en lui faisant la bise à mon tour. La jeune femme avait l’air d’être contente d’être ici je ne sais pas si c’est moi ou les manèges qui l’intéressait le plus. A vrai dire le lieu était original, pour une première sortie entre filles mais je voulais m’amuser ce soir. Et je savais qu’avec Arielle je n’allais pas m’ennuyais et qu’on allait faire de vraies attraction et pas la pêche aux canard pour les froussards.

Alors que nous marchons toutes les deux guidées par l’excitation de trouver un manège dangereux, je le vis. Le manège qu’il nous fallait c’était une haute tour toute illuminé dans laquelle un ascenseur montait et descendait à toute vitesse je jaugeait ma copine du jour du regard :

Lui, ça te tente ?

Elle n’eut même pas le temps de me  répondre que je l’entrainait avec moi pour faire la queue pour le manège il y avait du monde du coup, nous pouvions un peu discuter en attendant. Je lui sourit avant de poser lui une question qui semblait banale mais qui comptait un peu pour moi :

J’espère que tu ne trouves pas trop cet endroit tordu pour un premier après-midi ensemble ?

Mes joues rosirent, j’étais gênée par le fait que je la trouvais géniale et que j’étais un tantinet attirée par elle. Je commençais à penser que j’étais une machine à hormones que tout m’attirait tout le temps. Je la regardais avec gentillesse en attendant sa réponse je regardais les gens autour de moi, les machines à barbe à papa , les pop corn. J’avais tellement envie d’une barbe à papa je ferrais n’importe quoi pour ça. Alors que nous avancions peu à peu dans la file je lui chuchotais à l’oreille

Bon on crie pour faire peur aux autres , hein tu as vu comment ils tremblent derrière ?

Lui avais-je dit en lui montrant des regards deux minets qui d’un coup avaient fermer leur grande gueule plus on approchait du manège. Les personnes devant nous venaient de passer et un homme nous coupa la fille nous devions attendre le prochain tour. J’adorais les manèges c’était une de mes passion j’en était folle. J’aimais tellement cette sensation , de peur , d’excitation, de relâchement. C’était beau tout simplement. Nous entendions les gens crier pousser des hurlements de peur que j’en ai eu des frissons j’avais qu’une hâte montait dans ce manège. Quelques secondes à peine les personnes sortaient du manège. Je pris Arielle par la main et nous courront comme des enfants prendre nos places nous étions mise l’une à côté de l’autre. Nous nous installions le harnais fixé le manège allait commencer. J’inspirais un grand moment avant de sourire à Arielle.

Le manège commençais à vibrer , la musique commençait, j’étais en pleine euphorie qu’instinctivement je pris la main d’Arielle qu’elle avait mise sur les poignées de l’harnais. J’étais toute excitée pour que le manège commence je lui dis alors assez fort :


Prête la miss ?



 

 
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MessageSujet: Re: CHARIELLE Et si c'était vrai... CHARIELLE Et si c'était vrai... EmptyDim 11 Mai - 22:04

Les attractions brillantes de couleur et d'adrénaline. Les personnes enjouées et complètement obnubilées par les fragrances de sucre des stands de barbapapas et de pommes d'amours, enivrant les sens comme une simple et unique gorgée d’Ambroise, la boisson des dieux. Arielle avait tous ses sens en éveil, sa peau frissonnait de plaisir et sa tête vibrait sous les sensations de délices sucrés et attendue. Elle voyait tout. Elle voyait les enfants qui couraient d'attractions en attractions, voulant tout essayer et prévoyant déjà de revenir le lendemain avec plus d'argent, elle voyait les parents paniqués car perdant leur cher chérubin dans la foule dense et compacte flânant dans les rues aménagées, elle voyait l'air radieux de Charlotte qui avait l'air d'apprécié plus qu'il n'était possible sa compagnie éclairante. Elle entendait les bruits des attractions, les rouages des grandes roues gigantesques et des pieds des personnes pianotant sur le goudron, les cris joyeux des enfants courant dans les allées et des mères les réprimandant leur demandant de se calmer d'une voix désespérée. Elle sentait les effluves sucrés des sucreries qui l'entourait, des personnes l'entourant, des senteurs âpres de sueurs qu'exaltait ses compagnons de la journée. Arielle était au anges, entourée de toutes ses personnes qui faisaient la vie et la richesse de cette fête foraine. Elle n'y était allé qu'une fois dans son enfance, avec ses grands frères qui ne cessaient de se demander à quel moment la petite fille de onze ans allait commencer à avoir peur. Mais elle n'avait pas eu peur, elle avait adoré chacune des attractions et même si la fête foraine à Sydney n'avait rien à voir avec celle de San Francisco, le principe restait le même. S'amuser, se défouler, vaincre ses peurs les plus profondes et apprendre à profiter de l'instant magique que l'on vivait peur importe l'enfer dans lequel on était en dehors de cette enceinte de ferraille fragile et menaçant de s'envoler au moindre coup de vent. . Lui, ça te tente ? . Souriant de toutes ses forces, Arielle se fit entraîner dans le sillage de Charlotte. La vivacité et la joie de vivre de la française étaient si agréable et envoûtante. . Tu rigoles, on y vaaa ... . Arielle, qui n'avait pas ressentie d'attirance depuis un bon moment pour une femme, se revit ressentir ses émotions intenses et éphémères. Ce n'était pas une part d'elle qu'elle cachait. Elle assumait fièrement sa bisexualité, allant parfois jusqu'à trop l'afficher parfois, mais avec Charlotte, elle avait envie de refaire ses expériences, de ressentir encore une fois ce plaisir avec une femme. Une femme qui comprendrait comment lui faire plaisir, qui comprendrait ses états d'âmes et ses envies profondes. .J’espère que tu ne trouves pas trop cet endroit tordu pour un premier après-midi ensemble ?. Arielle prit la main de la jeune fille en la voyant rosir. C'était mignon. So cute. Arielle avait bien compris depuis le début que Charlotte n'était pas genre à fréquenter l'autre bord. Elle aimait les hommes uniquement. Appréciant plus qu'un peu leur compagnie. Pourtant, avec Arielle, elle avait l'attitude d'une jeune fille en fleur à son premier rendez vous. Et pour une fois, c'était à Arielle de rassurer son partenaire. . Ne t'inquiète pas. J'adore les attractions et les fêtes foraines alors c'est un très bon choix. . Elle lui fit un petit bisou sur la joue. Arielle jouait sans doute avec les hormones de la jeune fille mais elle avait pris une décision en prenant la main de la lambda. Elle allait lui faire découvrir le plaisir avec les femmes. Baiser volés, embrassades passionnées, rendez vous secret. Arielle n'avait plus fait ça depuis un bon moment, mais elle allait reprendre son jeu et peut-être entraîner Charlotte avec elle. .Bon on crie pour faire peur aux autres , hein tu as vu comment ils tremblent derrière ?. Arielle mit son bras autours des épaules de sa compagne et posa sa tête contre elle. Les lèvres roses de la beta effleurèrent sa joue et elle parla à son oreille à voix basse, presque langoureusement. . Avec plaisir, mais pas trop sinon ils vont savoir que c'est nous qui crions, ok ? . La vie était ainsi et Arielle prenait un malin plaisir à jouer avec ses sens. L'ouïe était celui qui était le moins exploité dans la séduction selon elle. On pouvait charmer avec son physique, avec sa conversation. Mais la voix était une arme des plus destructrices et subtiles. Tout en finesse et séduction. Elle voyait l'effet qu'elle avait sur Charlotte. La voir si démunie et perdre ses moyens face à un frôlement de lèvres et une voix douce et caressante était vraiment intéressant. L'attraction choisie n'étant pas des plus gentilles, Arielle acquiesça avec grand plaisir dans le choix de sa jeune amie. L’ascenseur dans lequel elles pénétrèrent était des plus lugubres, tout noir avec des bandes rouges écarlates sur les murs. Arielle n'avait pas grand chose en dehors de son portable et d'un petit sac avec son portefeuille et ses papiers. Elle attacha son sac à son bras droit et s'attacha au siège avec précaution. Elle ne voulait certainement pas risqué d'être envoyé au plafond quand le manège allait commencer. La main sur l'accoudoir, elle regarda Charlotte se débattre avec son harnais et rit un peu en voyant un agent l'aider. Elle sentit alors la main de son amie dans la sienne quand le manège vrombit sous elle. . Prête la miss ? . Arielle n'eut pas le temps de répondre, mais cria en sentant l’ascenseur descendre d'un coup et en voyant le paysage se flouter sous la vitesse. Il fit cela deux fois, trois fois, quatre fois. Monter, redescendre, monter, redescendre. Encore et encore. Heureusement qu'Arielle n'avait pas manger sa mousse, sinon, l’ascenseur n'aurait plus eu la même couleur. Pourtant, c'est le sourire au lèvre qu'elle sortit de l'attraction en sautillant comme une enfant. . C'était trop bien ! C'est quoi le prochain. Tu m'as invité, c'est toi qui choisis ! .


" Part of growing up is realizing you learn to love so many people. It’s about forming those relationships and finding what will last forever. "
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MessageSujet: Re: CHARIELLE Et si c'était vrai... CHARIELLE Et si c'était vrai... EmptyLun 12 Mai - 21:23


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Et si c'était vrai...

Avec Arielle Brasters-Rivers





L’endroit était idyllique pour des filles comme Arielle et moi, nous étions deux filles qui aimons la vie à pleine dents. Je ne l’avais pas choisis par hasard je savais où taper, et j’avais bien fait. Les odeurs et les visuels me donner des frissons de joie, j’avais l’impression de ravoir dix ans et de profiter de chaque instant comme si c’était le dernier. Arielle était une femme sublime, ses yeux pouvait m’hypnotiser en un instant, j’avais appris qu’elle était mannequin il y a de ça quelques années cela ne m’étonnais guère. Cela faisait un moment que je n’avais pas ressentit d’attirance pour une femme, c’était commun à mes habitudes mais à Berkeley aucune n’avait relever le niveaux et j’avais passer tout le temps avec des hommes et jouir des plaisirs charnels. Je savais qu’Arielle était elle aussi des deux bords, mais je me voyais mal l’embrasser sans prévenir qui sait, peut-être elle ne ressentais pas cette sensation avec moi.

Pourtant des gestes étaient sans équivoques quand elle passa son bras sur mes épaules, des frissons parcouru mon corps comme si c’était la première fois qu’on touchait mes épaules. C’était une sensation exquises. Mais ce qui l’était encore plus c’est quand je sentais ses lèvres contre ma joue me murmurait qu’on ne devait pas trop hurler. Elle aurait pu me dire n’importe quoi que j’aurais acquiesais, elle était si envoutante, renversante enfaite. Si elle savait ce que je voulais lui faire elle ne se retiendrait pas elle non plus. Je suis une machine à hormones et elle ne faisait que les éveillés un peu plus chaque seconde entre sa voix,ses gestes, ses lèvres. Je ne pouvais pas me séparer de regarder et de désirer en secret ses lèvres rosées.

Le manège me sortit de mes pensées comme si cela aurait suffit à restreindre mon attraction envers elle. On montait, redescendait, montait sans arrêts heureusement que je ne lui avait pas proposer de manger un truc tout de suite sinon j’aurais tout rendu. Nous sortions de manèges à la fois tremblantes et excitée par ce que nous venons de faire. Elle me demanda de choisir le nouveau manèges je regardais dans les alentours il y avait des montagnes russes un peu plus loin je lui sourit en tendant ma main :

Tu me suis ?

Et nous courrons comme si, le temps était contre nous, comme si en allant plus vite nous allons pas avoir de queue, comme si c’était inévitable. Au contact de sa main si douce mon sang ne fit qu’un tour. Je ne pouvais pas me retenir plus longtemps, elle m’attirait trop pour que j’agisse normalement, elle était un fantasme à elle toute seule. Plus nous courrions ensemble, plus le désir monter en moi, comme si cette course était celle que je faisais pour stopper mes attirances envers elle. Je voyais sur le côté une petite allée peu fréquentées avec des préfabriqués sûrement de nouveaux manèges ou ceux qui ne sont pas encore ouvert. J’hésitais un moment puis je la regardais un instant. Ces secondes me semblait une éternité mon souffle se saccader d’avantage entre la course et mon désir j’étais encore tremblante. Je n’y réfléchis pas deux fois je plaqua Arielle contre un de ses préfabriquée avant de me coller tout contre ce corps qui me charmer depuis un moment. Une main passa dans sa chevelure brune tandis que je prenais le risque de capturer ses lèvres celles qui me faisaient de l’œil depuis un certains bout de tain un instant tandis que ma main se crisper contre son épaule. Puis je me reculais de son étreinte, encore brûlante de désir pour elle.J'avais osé. Et si elle me rejetait, peut-être elle ne ressentais rien d'autre que de la complicité entre nous.

Peut-être par peur, mais soudainement je l’entrainais avec moi contre notre folle course aux manèges. Tout en riant. C’était fou, c’était fort, c’était de l’extase à l’état brut. Je la regardais tout de même avant de lui dire :

Les montagnes russes ça te tente , ou je te surestime ?

Lui avais-je dis en la taquinant.


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MessageSujet: Re: CHARIELLE Et si c'était vrai... CHARIELLE Et si c'était vrai... EmptyMer 21 Mai - 21:27

Aimer quelqu'un, l'apprécié à sa juste valeur, prendre part dans sa vie et y avoir une place importante et cruciale était un rôle très difficile à supporter. Comme une mère aime son enfant inconditionnellement quelque soit la manière dont elle montrer son amour, être un homme qui aime sa femme avec toutes les erreurs qu'il puisse faire entre deux, ou une femme en aimant une autre sans savoir lui montrer correctement. L'homosexualité n'est pas une honte, au contraire, cette différence est un don, quelque chose qui fait qu'une personne se démarque à sa manière, un peu comme un artiste qui ose un nu contemporain. Arielle avait appris il y a bien longtemps que sa manière d'être, sa sexualité, son attitude, n'était pas une tare dont il fallait avoir honte. Elle était elle-même et essayait au maximum d'être elle tous les jours. Avec Charlotte dans cette fête foraine, Arielle redevenait la fille qu'elle était en Australie, aussi inscouciante qu'horriblement charmeuse et dangereuse. Depuis son retour à San Francisco, elle était tout aussi hystérique qu'avant mais avec une pointe d'un je ne sais quoi qui faisait qu'elle avait le sourire factice et les gestes trop lent malgré leur rapidité. Elle était libre avec Charlotte, libre de faire ce qu'elle voulait, de courir et de planer au dessus de ce nuage de jalousie qui la rongeait depuis que Rayan lui avait annoncé qu'il allait au bal avec Valentina. Elle avait fait la fille qui s'en fichait, qui n'allait pas faire une crise de jalousie, qui allait la prendre cool et ne pas faire de scandale mais elle était tellement rongée par la jalousie et l'envie qu'elle aurait pu tourner aussi verte que Zelena dans Once Upon a Time. Elle avait envie de prendre les cheveux de la belle blonde suédoise et de les passer dans un mixeur pour en retirer tout le jus de pouvoir et de beauté que contenait ce magnifique corps. Sadique et morbide comme pensées, mais Arielle avait envie de prendre une revanche. Elle avait toujours été la fille qui passait en deuxième, qu'on voulait oublier, qu'on ne prenait pas comme petite amie à long terme car trop instable. Il fallait qu'elle change ça, qu'elle montre qu'elle n'était pas une coquille vide, qu'elle n'était pas une petite fille, qu'elle avait grandit, qu'elle comprenait la complexité d'une vie aussi dure que féroce, mais aussi belle et vivifiante. En sortant du manège infernale, elle suivit Charlotte, prit sa main et se laissa entraîner dans cette course folle contre le temps qui les rattrapait. Elles s'entendaient parfaitement bien, elles étaient assez complémentaires mais en même temps différentes dans leur manière d'être. Arielle était spontanée, elle faisait les choses quand l'envie se faisait voir, elle ne réfléchissait pas dans ses actions, agir avant de réfléchir et cela lui causait bien des problèmes. . Je te suivrais partout. . Charlotte était tout en prudence, pas énormément, mais elle réfléchissait aux conséquences de ses actes au moins un minimum par rapport à Arielle. La beta voyait bien que lorsqu'elle avait entamée sa technique d'approche, que son amie était en retenue, qu'elle ne montrait pas ce qu'elle voulait, sans aucun doute de peur de faire fuir sa compagne du moment. Pourtant, Arielle n'attendait rien de plus que cela, qu'elle se lâche, qu'elle montre ses envies et ne refrène pas cette envie ardente qui prenait place entre elle. Arielle avait besoin de se sentir aimé, désirer. Elle n'avait pas eu d'aventure depuis ce fameux jour à la salle de musculation de l'université, le contact doux de lèvres contre les siennes lui manquaient, elle voulait se sentir vivre, comme lorsqu'elle était dans cet ascenseur et qu'elle voyait le monde s'enivrer autours d'elle avec cette vitesse épatante et effrayante. Une vitesse qu'elle retrouvait dans cette course effrénée avec la jeune femme. Une vitesse qu'elle voyait se dérouler devant elle quand elle se retrouva plaquée contre un semblant de mur. Un souffle étonné et excité par les événements qui allaient suivre sortit de ses lèvres fines. Quand elle sentit les lèvres glacées par le vent de Charlie sur les siennes, elle se dit enfin. Elle l'avait taquiné depuis son arrivée, voulant voir au plus profond d'elle combien de temps elle allait tenir devant cette envie frénétique qui était là, entre ses deux femmes au destin si incertain. Ses lèvres hypnotiques, Arielle avait enfin ce qu'elle voulait, elle s'était sentie désirée, aimable, complètement à la merci de ce petit bout de femme si intrépide. Quand elle se recula, Arielle ouvrit les yeux, ses grands yeux verts profonds et complètement brillants d'envie et de désirs. Elle prit le visage de son amie et reposa ses lèvres sur les siennes, les mouvements vinrent naturellement, elle avait envie de cette femme, et si elle n'était pas dans un lieu public, sans doute lui aurait-elle montrée toute l'étendue de son envie pour elle. Heureusement pour elle, Charlotte la mena encore vers un autre manège. Les joues rouges, la peau brûlante, les gestes saccadés, elle était perturbée, c'était certains. Pourtant, elle était encore là. Arielle était rayonnante de joie et après ses jours à se dire que son amitié avec Rayan allait s'éteindre, elle se dit que cette relation naissante avec Charlotte allait la pousser à se battre encore et encore pour récupérer son ami. . Les montagnes russes ça te tente , ou je te surestime ? . Arielle ria devant la tête de Charlie. La petite sirène était peureuse, c'était sur et certains, mais l'adrénaline qui coulait dans ses veines avec cette course effrénée et ce baiser désiré lui enlevait toute peur et toute appréhension. . Ne me sous-estime pas. J'ai le corps en feu, je pourrais faire n'importe quoi. . La main sur sa hanche, elle conduisit Charlotte dans la file d'attente. Un nouveau jeu de séduction ? Non. Elle se mit devant elle et l'embrassa encore et encore, à en perdre haleine. Elle en avait besoin. se sentir aimer, encore une fois, juste encore une fois.  

" Tell her for the first time in my life I'm deciding my own fate. "
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MessageSujet: Re: CHARIELLE Et si c'était vrai... CHARIELLE Et si c'était vrai... EmptyJeu 22 Mai - 13:23


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Et si c'était vrai...

Avec Arielle Brasters-Rivers




A vrai dire l’endroit pouvait sembler étrange pour un premier rendez-vous tout simplement car c’était un lieu bien trop public pour pouvoir se lâcher complètement. J’avais hésité à lui proposer un bar ou une boite de nuit. Mais je connaissais un peu Arielle et je savais qu’elle était comme une surexcitée et que oui un parc d’attraction ça pouvait calmer les tensions. Je n’étais pas une pro de l’amour. Ma seule vraie histoire avait fini en désastre en effet mon copain avait préféré ma mère à moi ce qui était un réel coup dur pour moi. Je crois que depuis 4 ans je me remets en question perpétuellement sur comment j’avais pu agir pour qu’il se détache de moi ainsi. Depuis cette histoire qui datait de mes 18 ans je n’avais pas eu la passion, la force et la confiance de me réengager avec quelqu’un par peur de me faire encore avoir, ou parce que j’avais peur de tout gâcher comme d’habitude. J’avais fait de nombreuses rencontres je m’étais attaché, mais au final je n’étais qu’un corps sans cœur. Je n’arrivais plus à dire mes sentiments, ni à les montrer. Je n’arrivais même plus à pleurer tant j’avais pleuré auparavant. Non j’ai mentit j’ai pleuré quand j’ai revu Léonie, car c’était un choc bien trop gros pour que je le garde enfouis en moi tel le coffre de Davy Jones, non. Je n’étais plus la même jeune femme, avant je pouvais faire des câlins à tire-larigot, dire des je t’aime comme bon me semblait. Mais aujourd’hui je n’en avais tout simplement plus les compétences je ne voulais plus être la jeune Charlie vulnérable. Mais malgré toutes ses contradictions j’avais réussis à contre cœur à m’attacher à Aiden, le seul homme auquel il ne fallait pas s’accrocher. C’était un combat que je menais contre moi-même à chaque fois que je l’apercevais  je devais me retenir de ne pas le prendre dans mes bras, d’être près de lui. D’autant plus maintenant, que j’étais seule. Le désavantage du célibat c’est qu’on est entouré pas mal de soir mais le jour où vraiment on a besoin d’affection on est seule face à son miroir. Alors que mon cœur était brisé, je le mettais à dure épreuve tous les jours et je crois qu’aujourd’hui il bat juste pour faire passer le sang dans mon corps. Ma rencontre avec Arielle avait un peu changé tout ça, je me sentais vivante, aimée, désirée avec elle. Elle était celle qui me redonnait espoir et foi en moi. Je ne savais pas ce qu’on le faisait elle et moi étions perturbés par des hommes mais je pense qu’ensemble on arrivait à oublier nos peines et on se consolait d’une certaine manière. Une relation avec une femme c’est totalement différent, on sait ce qui nous fait mal, on sait ce qu’on ne doit pas faire et justement ce qu’on savait faire. C’est pour ça que je l’avais embrassé. J’avais peur qu’elle me rejette car après tout je n’étais pas sure à 100% de ses attentions. Mais la jeune femme m’avait embrassé de plus belle et avec plus de fougue et de non appréhension que moi. Je ne pouvais pas décrire ce moment quand je sentais sa main sur mon visages, ses fines lèvres contre les miennes, la chaleur que son corps émanait était tout simplement spectaculaire. Après se baiser nous avions encore couru pour faire les montagnes russes. Pendant notre courses des frissons me parcouraient encore plus, je me sentais légère, libre c’était peut-être ça la liberté ? Je riais face à la remarque d’Arielle sur le corps en feu. Moi aussi j’avais chaud surtout en sa présence. J’aurai donné n’importe quoi pour re goûté au doux parfum de ses lèvres. Je sentais la main d’Arielle sur ma hanche, mon ventre se crispait d’avantage, ce seul contact me mettait en émoi. Comment pouvait-elle avoir ce pouvoir sur moi. Puis sans prévenir elle se mise devant moi et m’embrassait. C’était encore plus fort que la première fois, je passais ma main sur sa nuque, je caressais de mes fins doigts sur les courbes de son visage. Mon cœur palpitait, je ne remarquais pas les regards sur nous. J’avais l’impression que rien n’était autour de nous. Ma respiration se saccadait, mais je ne voulais pas arrêter d’être dans son emprise, j’en voulais encore plus. Je mettais mon autre main sur le bas de son dos pour la rapprocher encore plus de moi, tout en souriant sans m’en rendre compte. Après ce marathon de baiser nous regardions comme si c’était la première fois que nous voyions. Je ne savais pas ce que je ressentais pour elle, mais c’était fort je savais à ce moment même que j’avais besoin d’elle dans ma vie. Je la regardais avec toujours plus de désir et d’envie. La queue était longue du coup nous pouvions discuter, car je savais que si je retombais à nouveau sur ses lèvres j’aurai eu qu’une envie c’est de l’amener chez moi. J’inspirais un grand coup comme pour reprendre mon souffle avant de lui dire de manière taquine :

Finalement les montagnes russes c’est plus avec toi qu’avec le manège lui-même ; non ?

Lui avais-je dis dans un clin d’œil.


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CHARIELLE Et si c'était vrai... Empty
MessageSujet: Re: CHARIELLE Et si c'était vrai... CHARIELLE Et si c'était vrai... EmptyLun 9 Juin - 23:30

Et si c'était vrai les histoires de conte de fées, des marraines qui nous bénissent dans notre berceau et nous dote de caractéristiques particulières et fabuleuse. Et si l'on pouvait choisir notre destin, trouver notre âme soeur et être si heureux qu'on avait envie de mourir pour rester dans ce état pour le reste de notre vie dans l'au delà. Et si l'on avait la chance de ressentir un bonheur éternel, nous lasserions-nous de cela et chercherons-nous des soucis afin d'avoir des rebondissements dans notre vie si parfaite ?! Arielle se sentait tellement bien en ce moment là, la fraicheur de la nuit tombante faisant chuter la chaleur qui bouillonnait en elle, tel un feu ardent dans son coeur qui la rendait encore plus vivante qu'un bébé qui naissait du ventre de sa mère, hurlant à plein poumons, ses petits poings brassant l'air de sa force presque inexistante. La compagnie de Charlotte la sortait de l'amertume dans laquelle elle vivait depuis que Rayan lui avait annoncé sa venu au bal avec sa peste de doyenne. Elle avait été tellement énervé qu'elle n'avait plus aucuns souvenirs des discussions qui ont suivis. Sans doute avait-elle jouer l'idiote, pensant qu'il blaguait et n'avait pas dit ces absurdités. Mais il n'y avait aucunes certitudes et elle ne voulait pas y penser alors qu'elle s'amusait si bien avec la brune. Ses lèvres attirantes ne quittèrent les siennes que très peu de temps. La file d'attente devait être choquer de voir deux jeunes filles s'embrasser ainsi, sans aucunes honte ni gène. Il n'y en avait pas à en avoir. Le plaisir était là, et de ce qu'Arielle pouvait voir la petite Charlotte, c'était le plaisir avant tout, les sentiments après. La sirène était bien contente de l'avoir rencontré dans un couloir de l'université. Sa spontanéité rafraîchissante était tellement agréable et réconfortante. Il n'y avait pas de honte à avoir avec elle. Elles étaient deux jeunes filles voulant s'amuser, rien de plus. Les montagnes russes qu'Arielle mettait en place chamboula la lambda. . Sans doute oui. Mais habitue toi, je ne te lâche pas. . Arielle et Charlotte entrèrent dans le sas pour monter dans le petit wagon du manège. Le coeur de la beta battait la chamade. Elle ne voulait pas avouer qu'elle n'en avait jamais fait et vu la situation avec sa compagne, il n'était pas question qu'elle l'avoue. Elle était fière la mermaid, toujours à garder pour elle des choses et à ne dire que le minimum. Ce trait de caractère serait sans doute ce qui causerait sa perte car à trop garder des choses à l'intérieur, elle risque de faire une dépression fulgurante et incompréhensible pour ses proches. C'est pour cette raison qu'elle se forçait à se battre, à ne pas se laisser assassiner par ses idées noires, à vivre une vie qu'elle remplirait de sourire et de joie et non de tristesse. Elle s'attachèrent, montèrent peu à peu pour laisser les autres entrer dans le manège. Et elles arrivèrent au sommet de la pente, étant dans le premier wagon. Les montagnes russes étaient fabuleuses, complètement insensés et dangereuses. Parfaitement dans le thème de la journée avec Charlotte. . Wouhoooooou, le meilleur du meilleur. Finir la soirée chez tooooooi, serait la cerise sur le gâteau. . Le cris d'Arielle avait sans doute du se perdre dans le vide, mais elle s'en fichait, elle appréciait le moment, complètement enivré par l'adrénaline. Le manège était long mais tellement bien. C'est les jambes en coton qu'elle descendit du petit wagon. Sa main dans celle de Charlotte, elle lui avait sans doute tellement serré les doigts qu'elle ne devait plus sentir ses extrémités la pauvre. Elle lui fit un petit bisou sur la bouche, comme pour la remercier de cette journée parfaite.
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MessageSujet: Re: CHARIELLE Et si c'était vrai... CHARIELLE Et si c'était vrai... EmptyJeu 12 Juin - 15:16

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