the great escape
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it’s been a while, but i still feel the same ~ pv.

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Adriel Eynsford-Baxter
there's no place like berkeley
Adriel Eynsford-Baxter
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MessageSujet: it’s been a while, but i still feel the same ~ pv. it’s been a while, but i still feel the same ~ pv. EmptyMar 10 Juin - 2:21

"You’re a pain in my ass.”
“I was a pain in the ass long before I met you.
Don’t take it personally.
"
... LAUREN DANE relentless ...


Nate resta un moment plongé dans un silence contemplatif. Assis sur la place qui lui était réservé, il observait son cadet, Adrian, marchander un changement de place avec Mademoiselle Phillips, enseignante dans le domaine des histoires anciennes réquisitionnée par l'Université afin d'accompagner ces jeunes étudiants incultes pour la plupart dans un bouillon de culture à la grecque.  Lui avait laissé tomber depuis bien dix minutes, puisque mademoiselle Philips ne voulait clairement rien entendre. Pourtant Adrian persistait, semblant croire que son charme naturel d'alcoolique qui s'assume pourrait y changer quoi que ce soit. Et lorsque son petit frère rendit les armes à son tour, Nate le gratifia d'un sourire angélique et lourd de sens : le sourire '' Told you so ''. Ils avaient pourtant tout rempli dans les temps et de façon très minutieuse, et avec expressément demandé à être ensemble lors du voyage, comprenant le trajet en avion ainsi que le partage de la chambre. Nathaniel, assez sociable pour se fondre dans la masse, mais pas assez pour partager ses appartements avec n'importe qui. Toutefois, Mademoiselle Philips qui s'était occupée de l'attribution des places en avait décidé autrement et Adrian se retrouvait à l'avant de l'avion, là où Nate resterait inexorablement à l'arrière. La vérité, c'est qu'en remplissant les papiers, Adrian n'avait pas jugé utile de cocher la case '' première classe '', comme son frère l'avait fait et se retrouvait alors à partager son vol avec le reste des étudiants, là où Nate pourrait se réjouir de son confort en première. Aucun des deux ne se rendirent compte de la bévue, évidemment. Se levant d'un bond, Nate s'élança dans la direction de son frère et plongea sa main dans la poche intérieur de sa veste, pour en extirper le gros lot la seconde d'après : une flasque. Pleine qui plus est. « .Je t'ai à l’œil, mon petit pote. Ne pense pas que parce que je suis à l'autre bout de l'avion, tu vas pouvoir te la jouer open bar. » déclara-t-il de l'habituel ton du grand frère protecteur et faussement menaçant, tout en fourrant élégamment la flasque dans la poche intérieur de sa propre veste. De toute façon, il n'y a pas d'open bar en classe éco. Ne quittant pas son frère du regard, il attendit que celui-ci soit définitivement installé pour à son tour prendre place et profiter du fait que son voisin de siège n'était pas encore là pour observer l'effervescence qu'abritait l'aéroport par le hublot. « .Et voilà, place 75, côté couloir, à côté de notre nouvelle célébrité monsieur Llewelyn-Davies ici présent, place 76 côté hublot. Bon vol, vous deux. » expliqua-t-mademoiselle Philips, visiblement à quelqu'un qui cherchait sa place. Si l'appellation '' célébrité '' le fait tilter, il n'en fit rien lorsque son regard curieux coula sur son voisin, et en l’occurrence, sa voisine. Jules Hastings-Fields se matérialisa aux côtés de la jeune professeur, qui perdit de son panache en comparaison à une Jules qui s'amusa à le toiser. Bon vol, vous deux ? BON VOL, VOUS DEUX ?  « .Attendez deux minutes. Vous avez échangé mon frère de place pour la mettre ELLE ici ? C'est une plaisanterie ? Non non, changez-moi ça, il est pas question que... » questionna-t-il, on ne peut plus agacé par la situation. S'il n'était pas dans ses habitudes d'exiger quoi que ce soit, pour le coup il n'arriva pas à s'imaginer un seul instant partager des heures et des heures de vol à côté de Jules. Sans qu'elle ne réveille un instinct meurtrier jusque là insoupçonné, du reste. Il avait insisté sur le '' elle '', sans s'en rendre compte, sans trop le vouloir et d'une impolitesse qui lui était rare. Jules avait un effet négatif sur lui. Cela n'avait pas toujours été le cas, mais à présent, l’ascenseur émotionnel semblait descendre et descendre et se perdre dans des profondeurs abyssales. Carrément.« .C'est votre voisine de siège, c'est tout. Estimez-vous heureux, vous auriez pu tomber sur bien pire. » le coupa-t-elle, tout aussi sèchement que lorsque Adrian avait tenté un arrangement à l'amiable.  De toute évidence, il comprit rapidement où elle voulait en venir : Il aurait pu tomber sur une fille laide et pour qui l'excursion en Grèce n'était qu'une occasion d'aller se faire dorer la pilule sur un autre sable que celui de la Californie. Jules était cultivée, et brillante, et lui était mieux placé que quiconque pour savoir qu'elle profiterait de cette excursion pour enrichir sa culture déjà foisonnante. Tout comme lui. Être assis à côté d'une moche inculte, ou bien à côté de la vipère ? À méditer. « .Ah bon ? Qui par exemple ? Satan ? Hitler ? . » Ben Laden, Voldemort, et la liste est encore longue. Voilà tout ce qu'elle lui inspire. Il exagérait, bien sûr qu'il exagérait. Ça ne pouvait pas être aussi terrible qu'il l'imaginait. Ils s'entendaient si bien par le passé, et leurs centres d'intérêt, à ce qu'il pouvait constater à présent, n'avaient pas évolués dans des directions opposés.  Sans lui accorder quelconque réponse, déjà trop occupée à placer les autres étudiants rapidement, Mademoiselle Philips s'en alla, non sans inviter Jules à s'installer.   « .C'est un complot, ma parole. » souffla-t-elle, croisant les bras autour de sa poitrine et préférant la vue extérieur plutôt que celle que lui offrait Jules en train de tranquillement s'installer. Un complot, une malédiction, au choix. Renfrogné, il décida qu'aujourd'hui la bave de cette grenouille là n'atteindrait pas la blanche colombe qu'il incarnait – poétique, par-dessus le marché – et qu'il n'accorderait aucune attention à ses remarques. Parce qu'il savait qu'il y en aurait, tant d'heures de voyages, elle ne pourrait évidemment pas se taire. Les filles, ça parlent sans arrêt. Enfin, non sans laisser une dernière remarque de son propre cru, évidemment. « .Sur tous les projets, il fallait que tu choisisses celui-là. » siffla-t-il, presque mauvais. Évidemment qu'il fallait qu'elle choisisse celui-ci, tout comme lui l'avait fait. Là résidait tout le panache de leur relation – du moins ce qu'il en restait : leurs similitudes, leurs points communs. Ils faisaient les mêmes choix – à quelques détails prêt, et se plaisaient tous deux à gonfler leurs cultures générales au gré de voyages tels que celui-ci. Ils auraient pu être emballés à l'idée de décortiquer la Grèce et ses monuments ensemble, y partager de rares moments de délectation et apprécier le pays comme on apprécie un bon vin : ensemble. Mais non. La rancune plus tenace qu'il ne l'aurait cru, Nate refusa obstinément de reposer ne serait-ce qu'un regard sur elle et se contenta de scruter l'extérieur de l'appareil avec plus ou moins d'avidité. Le voyage commence bien.


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MessageSujet: Re: it’s been a while, but i still feel the same ~ pv. it’s been a while, but i still feel the same ~ pv. EmptyMar 10 Juin - 13:43


that's what we do ! we fight ! you tell me when i'm being an arrogant son of a bitch and i tell you when you're being a pain in the ass ! which you are, 99% of the time ! and i'm not afraid to hurt your feelings.
ft. jules hastings-fields & nate llewelyn-davies ♥ ♥

Valises en mains, elle avait payé un supplément pour pouvoir emmener plus de poids que l'autorisait son billet. Première classe. Elle voulait les sièges les plus confortables, le meilleur des services. Le vol allait durer des heures et elle préférait être bien préparée. Accompagnée de Cassandre dans le taxi, elles se voyaient déjà poser les pieds sur le sol de la Grèce, visiter les plus beaux monuments et passer leurs soirées à flâner dans les rues. Elle avait entendu un tas de choses mais s'était quand même munit d'un tas de guides et de prospectus qui traçait un chemin bien précis pour pouvoir tout visiter. Leurs rires raisonnaient dans la voiture et l'excitation se faisait ressentir. « J'espère que l'on ne se retrouvera pas avec tous les pecnots de Berkeley. » Elle voulait profiter de ces vacances pour se cultiver d'avantage et apprendre un tas de chose sur l'histoire de ce lieu mais elle ne négligeait pas les petits plaisirs, comme celui de pouvoir partager sa chambre avec sa meilleure amie ou encore de faire quelques rencontres qui ne feront qu'améliorer le voyage. Elles enregistrent leurs bagages et quelques heures plus tard elles sont prêtes à embarquer. Billets en main, elle les confit à une femme et finit par les récupérer. ON ne l'a que très rarement vu aussi peu apprêtée. Jogging, sweat, elle s'était mise à l'aise pour le vol. Elle détonnait dans l'avion à côté des hommes d'affaires et des femmes qui ont toutes sortit leurs plus beaux colliers de perles. Don't care. Elle rejoint Madame Phillips à qui elle s'empresse de demander où se trouve son siège. Après tout, elle est aussi là pour ça. « Première classe, siège 75. Vous pouvez m'aider? » C'est avec un grand sourire qu'elle l'emmena jusqu'à son emplacement. Elle s'est très vite rendu compte qu'elle n'allait pas être à côté de sa meilleure amie. Elles étaient même à l'opposé. Tout ce que Jules souhaitait était de ne pas se retrouver avec un petit vieux puant un peu trop bavard. Elle pourrait tout accepter, sauf ça. Rectification. Tout sauf ça, et être à côté de Nathaniel. Elle roule des yeux quand elle réalise qu'elle aurait du souhaiter autre chose qu'une nouvelle voiture pour son anniversaire. Elle aurait du donné dans le: "ne plus jamais avoir à faire à lui." Bien sûr, à l'époque, elle ne se doutait pas qu'elle allait devoir lui faire face de nouveau. Elle le regarde se débattre avec le professeur et elle ne peut s'empêcher de rire devant sa réaction. Visiblement, il était bien plus gêné qu'elle, enfin il le montrait davantage. Rangeant sa dernière petite valise au dessus de leurs têtes, elle lève les yeux au ciel et s'installe à ses côtés. « Ca va, arrête de te plaindre. On dirait un enfant. » Dit-elle alors qu'elle est la première à agir comme une enfant. La différence, c'est qu'à présent, elle allait se contenter de respirer le même air que lui et rien de plus. Il était clairement inimaginable qu'ils puissent avoir une conversation saine, comme si depuis leur dernier échange avait créé un mur entre eux. Le plus amusant était de constater que malgré le fait qu'une année les sépare de ce qu'ils étaient dans le passé, aucun ne semblait avoir changer. Ce n'était pas un hasard s'il se retrouvait dans le même vol pour la même destination. Ils avaient partagé un tas de choses et les points communs étaient nombreux. C'est aussi pour ça qu'ils s'était tout de suite bien entendu. La littérature étant la première fois qui les réunissait, le besoin de toujours en apprendre plus semblait de nouveau les mener sur le même chemin. Elle osait à peine espérer voir les choses s'arranger, tandis qu'à une certaine époque, l'avenir leur appartenait, sur la même longueur d'onde, lié par une affection qu'elle n'avait que très peu connu. Depuis leur dernière conversation, elle s'était de nombreuses fois demandé ce qui se serait passé si elle n'était jamais partie, si elle s'était engagé, malgré la peur, malgré son besoin de tout contrôler. Mais le simple fait de tout remettre en question semblait bien trop pathétique à ses yeux. A quoi bon vivre dans le passé? Elle attache sa ceinture, et prend ses aises. Habituée aux avions, les deux derniers qu'elle avait prit était celui qui la ramené à Los Angeles et celui qui l'avait mené jusqu'à Berkeley. « Et sur toutes les universités du monde entier, il a fallut que tu choisisses Berkeley. Comme quoi, le monde est mal foutu. » C'est vrai qu'elle n'a jamais eu l'occasion de lui demandé pourquoi San Francisco? Pourquoi cette école et pas une autre? Non pas qu'il y ait une chance qu'il l'ait choisit parce qu'il savait qu'elle y était. Par simple curiosité. Pourquoi avait-il quitté l'Angleterre pour l'Amérique. Lui qui semblait si attaché à ses terres avait finit par tout quitter pour aller à l'autre bout du monde. Sa famille ne lui manquait-elle pas? Si Jules tenait le choc, loin de Los Angeles et ses quartiers qu'elle connait par coeur, c'est parce qu'elle quittait tout pour mieux reconstruire aux côtés de son frère. Elle regarde à son tour par le hublot et l'avion ne décolle toujours pas. « On va être bloqué ensemble pendant des heures. Tu comptes m'adresser un mot ou tu vas continuer à jouer la carte de l'indifférence? » Elle attend une réponse. Construite. Pas seulement quelques mots sans intérêts sur lesquels elle serait incapable de rebondir. « Nathaniel. S'il-te-plait. » Elle faisait preuve d'une grande patience avec lui et c'était bien l'un des rares à qui elle faisait cette faveur. A vrai, c'était le seul depuis un bon moment. Il ne semblait pas prendre conscience qu'elle prenait sur elle pour lui parler. A présent que tout sentiment s'était éteint ou, semblait-il, avait disparu, elle souhaitait honnêtement et simplement pouvoir regagner son amitié. « Tu sais quoi? Oublie. C'est pas comme si on s'était réellement connu un jour. »
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Adriel Eynsford-Baxter
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MessageSujet: Re: it’s been a while, but i still feel the same ~ pv. it’s been a while, but i still feel the same ~ pv. EmptySam 14 Juin - 18:41

".When I fight with you, I'm really fighting for us.
If I didn't care, I wouldn't bother.
"
... . ...


On dirait un enfant, qu'elle dit, la vieille dame emprisonnée dans un corps d'enfant. Nate préféra ne pas relever et se contenta de lui envoyer sa désinvolture à la figure en regardant partout ailleurs que sur elle. Accorder un mot de plus à la méchante belle sœur de Cendrillon ne lui apporterait rien de bien enrichissant et il saurait se satisfaire, voir carrément se régaler, de son silence si celle-ci voulait bien la boucler pour le reste du trajet. Parce que oui, il venait de se résoudre à partager le même air qu'elle pour le paquet d'heures à venir.  Mais pas (encore) à la gratifier d'une conversation, qui pourrait pourtant s'avérer fort enrichissante, quelque soit le sujet. Tant de temps qu'ils perdaient à se bouder, une infamie. Mais justifiée, puisque rancunier, Nate ne comptait pas lâcher la bride avant longtemps – voir jamais, surtout lorsque ses sentiments étaient mis en jeu. Elle marqua néanmoins un point, et un bon, lorsqu'elle lui souligna le fait que lui aussi, sur toutes les Universités du monde ( et dieu seul sait qu'il y en avaient qui n'attendaient que de pouvoir l'accueillir avec une haie d'honneur ) il s'était décidé pour Berkeley. Lui-même s'était maudit durant des jours, après leur dernier intermède en date, d'avoir défié l'autorité suprême de ses parents en optant pour une Université de la Ivy League. Il concédait depuis bien volontiers à ses parents, et ce de la façon la plus silencieuse imaginable, que leur choix était celui de la sagesse et que oui, il aurait dû envoyer son dossier à Harvard, Yale, ou Brown plutôt qu'à Berkeley. L'excellence de ses notes ainsi que son seul nom de famille aurait suffit à lui procurer un billet d'entrée direct dans n'importe quel fac. Et Berkeley, même s'il n'avait pas encore eut l'occasion d'y étudier, lui semblait être un sac d'emmerdes bien conséquent vu de loin. Alors vu de prêt... « .Certes. Je savais que j'aurai du aller à Brown. Mais non, je me suis dis '' allons-y Nate, prenons l'Université de moins bonne réputation, elle sera probablement peuplée de moins d'héritiers superficiels ''. Tu parles. » déclara-t-il, plus théâtral qu'il ne l'aurait voulu. Lui était héritier, certes, mais loin d'être superficiel, ce qui faisait toute la différence. Notamment avec sa voisine. À Berkeley, une confrérie avait été spécialement créée pour les riches et superficiels, ce qu'il avait trouvé remarquable lors de son arrivée et pas forcément dans le bon sens du terme. Et même s'il prendrait part à cette aventure Berkeley en fréquentant les epsilon, sur ordre de ses parents et parce qu'il avait toutes les qualités (excepté celles tacites, comme l'arrogance et la méchanceté gratuite par exemple) nécessaires à l'intégration ( et que fréquenter les epsilons ne pourraient qu'être bon sur le papier lors de sa reprise de flambeau dans le monde de l'édition ), Nate n'en perdait pas moins le nord : Les epsilons se résumaient à être une confrérie peuplée de merdeux fils à papa de tous horizons. Comme si avoir de l'argent était une spécificité assez particulière pour être soulignée par une confrérie à elle seule, au même niveau que l'intelligence, la sportivité, la maîtrise d'un art. Absolument grotesque à ses yeux, mais qu'importe. Poussant un énième soupir et fixant avec une avidité certaine l'extérieur, désespéré de voir que le sol ne bougeait pas sous ses pieds et que des passagers embarquaient encore, Nate se laissa amadouer par les mots de Jules. Jouer la carte de l'indifférence ? Il fait ça si mal, Nate. Il sait bien bouder, à la rigueur, mais laisse l'indifférence aux autres. Il prenait tout trop à cœur pour même envisager l'indifférence, plus particulièrement au sujet de Jules. Et en plus, elle y va à coup de s'il te plaît ? Il se mordit les lèvres, regrettant déjà d'être aussi lamentablement faible. « .Oui, bon... » débuta-t-il une fois tourné vers elle, avant qu'elle ne le coupe. Oublier ça ? Oh… so close. « .Dommage, j'étais à deux doigts de te dire '' Bonjour Jules, comment vas-tu ? Heureuse de te rendre en Grèce ? '', mais l'envie n'y est plus. » Et le pire, c'est que c'est vrai. S'il avait un doute quant au fait qu'elle puisse se montrer plus énervante qu'elle ne l'était déjà, il ne douta désormais plus : bien sûr qu'elle pouvait l'être. Le temps d'une seconde, il s'était imaginé faire un effort, au moins pour le trajet, et passer au-dessus de sa rancœur. Après tout, elle ne voulait pas de lui et lui se devait de l'accepter. Il le faudrait tôt ou tard. À croire que même s'il se la jouait beau garçon qui se ment à lui même, il n'acceptait pas qu'on puisse lui dire non. Bref, autre débat dans lequel il pourrait se donner au cours d'une entrevue avec lui-même. « .C'est un genre de don que tu cultives, l'art de gâcher les choses ou ... ? Parce qu'à ce stade-là, arriver à enfoncer encore plus le truc, c'est remarquable. Félicitations. » enchaîna-t-il, mimant une certaine curiosité – ironique. « .Donc...c'est ça l'étape suivante dans le grand schéma de la prétendue indifférence ? Le déni ? C'est cool, pas de problème, fais-toi plaisir. » acheva-t-il, tout en se redressant, se permettant même le luxe de placer un coussin derrière sa nuque. Passage en mode sieste. C'est limite s'il s’assommerait pas avec un bon paquet de somnifères, histoire de n'être éveillé que lors de l'arrivée. Un regard vers le hublot lui indiqua qu'enfin, le dernier passager était monté à bord et le capitaine de bord en profita pour se présenter au micro et souhaiter un bon voyage à ses passagers. Il aperçut mademoiselle Philips se précipiter vers eux, un magazine en main, quitter à pousser les dernières personnes encore debout. « .Héhoh, Hastings, Llewelyn, mais c'est vous ! Là ! Dans mon magazine !. » Plait-il ? Prise dans son hystérie, mademoiselle Philips ne trouva pas mieux à faire que de planter le magazine people – quelle honte, quelle infamie – sous le nez des deux concernés. Nate eut donc tous le loisir d'y lire le gros titre de la page 17. « Les histoires qui ne se terminent jamais. », un article relatant toutes les histoires d'amours plus ou moins passionnelles, ou les concernés passaient leur temps à se séparer et à se remettre ensemble. La passion, la vraie, disait le sous-titre. Et en bas de page, une série de photo de Jules, et lui. L'une datant des années passées, puis une autre de la récente soirée caritative. « Ils remettent le couvert » précisa l'article, accompagné de quelques lignes que Nate préféra ne pas lire sous peine d'un arrêt cardiaque. « .Merveilleux, nous sommes à nouveau célèbre. » et ma fausse copine va être ra-vie. Saint-Nate, aujourd'hui. Mademoiselle Philips effectua un piaffé exemplaire, au bord de l'hystérie – bordel, elle connaissait quelqu'un qui se trouvait dans son torchon, le dream – avant de s'en aller glousser plus loin auprès d'Adrian. « . Et nous avons une fan, le bonheur. » espèce de malade.

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MessageSujet: Re: it’s been a while, but i still feel the same ~ pv. it’s been a while, but i still feel the same ~ pv. EmptyDim 29 Juin - 15:38


the thing with him…it’s like the sun shines on you, and it’s glorious. when you have his attention, you feel like you’re the only person in the world, that’s why everybody loves him so much. and then he forgets you and it’s very, very cold.
ft. jules hastings-fields & nate llewelyn-davies ♥ ♥

Ce n'était pas le fait qu'ils soient l'un à côté de l'autre le problème. Elle aurait pu se retrouver à côté de n'importe qui, bien pire que Nate. Quelques mois en arrière, elle aurait été plus qu'heureuse de se trouver à cette place et ne l'aurait échangé pour rien au monde avec quelque d'autre. Le truc avec le temps, c'est qu'il passe, très vite et fait parfois plus de dégâts qu'on ne l'imagine. Ils s'accordent sur un point: elle est la principale fautive dans cette histoire. Pourtant, elle était persuadée que si la distance avait été inexistante, le temps aurait pu jouer en sa faveur. Mais voilà, à des kilomètres l'un de l'autre, il lui était difficile d'imaginer que tout ça puisse s'arranger. Aucune discussion possible et Jules n'étant pas de ceux qui adorent discuter via téléphone ou ordinateur, favorisant l'échange en face à face, sa résolution de l'année 2014 avait été de ne pas le joindre. D'une quelconque façon. Peut-être qu'elle aurait du après tout. Le destin avait pourtant décidé de se moquer d'eux, poussant un peu  plus les limites qu'ils s'étaient fixés. Enfin, les barrières, c'est lui qui les avait imposé, ne laissant, à Jules, aucune chance de s'expliquer. Encore faudrait-il qu'elle le veuille. Elle qui ne s'était pas imaginé le recroiser, encore moins ici, se sentait incapable de lui donner une raison, LA raison de sa fuite. C'est pas comme si ça allait changer quelque chose de toute manière hein, pense-t-elle. « C'est drôle que tu dises ça. J'ai entendu dire qu'un des Llewelyn allait intégrer les Epsilons. Connaissant Adrian, ça m'étonnerait que ce soit lui. » En aucun cas elle ne se serait réjouit d'intégrer cette confrérie. Être une petite riche parmi tant d'autre, comme c'est triste. Elle préférait se démarquer par son esprit sportif, déjouant le stéréotype de la joueuse de tennis sans esprit, qui manque cruellement d'intelligence. Car bien qu'elle n'ait que 21 ans, toujours un peu immature, on ne pouvait lui enlever le fait qu'elle était très cultivée. Perdu entre ce qu'elle souhaite -pouvoir regagner son amitié- et sa trop grande fierté qui la pousse à agir de manière détestable, elle tente une approche puis recule. Elle qui ne revient jamais sur ses mots, la voilà complètement perturbée. il avait un effet dégradant sur sa santé mentale. A une époque, il lui faisait tourner la tête, et même après son départ d'Angleterre, elle n'avait pu se résoudre à l'oublier totalement. Passant des journées à se plaindre auprès de Garrett d tout et n'importe quoi, mais surtout pas de Nate. Mais ses discours agités à propos des gens qui ne savent pas se garer, des mauvais serveurs, de la couleur de la robe qu'elle a acheté qui ne lui convient pas, cachait un réel manque, celui d'une personne avec qui elle avait partagé bien plus que de simples souvenirs durant une année. Et quand elle avait enfin retrouver son équilibre, jonglant avec le tennis, les cours et sa famille, il était réapparut pour semer le doute dans son esprit, encore une fois. Elle lève les yeux au ciel. Agacée. Frustrée d'être la marionnette dans l'histoire. Il est là, à côté d'elle, daignant à peine lui adresser un regard, puis feint un semblant d'intérêt lorsqu'elle lui dit de laisser tomber. Elle finit par se tourner vers lui, et hausse les sourcils. « Tu te fous de moi? C'est toi qui parle de déni et d'indifférence? T'es incapable de me regarder dans les yeux. Comme si ça allait te tuer de me regarder. Rien qu'une seule fois. » Elle n'espérait pas qu'il pose ce même regard qu'en Angleterre sur elle, elle était bien loin de cette idée utopique, mais avait-il au moins la simple envie de poser ses yeux sur elle une fois encore? Si elle avait tout foutu en l'air, il n'avait pas fait en sorte que tout s'arrange. Il s'était basé sur ses mots sans comprendre le vrai fond de toute cette histoire. Il avait abandonné, baissé les bras. C'était lui qui jouait la carte de l'indifférence aujourd'hui. Consciente qu'elle l'avait blessé, elle restait convaincue qu'elle n'était pas la seule fautive, qu'il n'avait fait aucun effort pour essayer de la retenir. Elle ne sait pas si cela aurait pu changer quelque chose. Peut-être qu'elle serait quand même partie. Mais peut-être qu'il aurait pu la convaincre, la persuader que ça aurait pu marcher. Elle le regarde s'installer au fond de son siège et elle finit par laisser tomber. Elle soupire, sans discrétion, histoire qu'il entende à quel point elle est excédée par sa manière d'agir et se redresse avant de jeter un regard aux gens qui les entourent. A peine a-t-elle le temps de fermer les yeux, espérant réussir à dormir pour éviter une quelconque nouvelle dispute avec Nate, que Madame Philips se jette sur eux, un magazine dans les mains. Jules s'empresse de le prendre pour regarder les photos. « Je me trouve jolie sur les photos. » Elle dit ça avec ironie même si elle le pense vraiment. Après tout, elle était aussi connue pour ne pas être la maitresse de la modestie. Elle « La page relève un point quand même très important: apparemment on un de ces couples parfaits. Le mot passion est écrit en gros sous nos photos. C'est vrai que ton regard est très profond. Tu me dévores des yeux. » Un sourire sarcastique se dessine sur ses lèvres et elle jette le magazine sur le genoux de Nate avant de se remettre droit sur son siège et ferme les yeux. Ce qu'elle vient de dire est faux, oui peut-être pas après tout, mais elle a surtout dit ça pour le faire réagir et voir sa réaction.


quelques heures plus tard. Les yeux rivés sur l'entrée majestueuse de l'hôtel, la première chose à laquelle elle pense c'est qu'elle aurait peut-être du s'habiller de manière plus convenable et oublier le confort qu'elle recherchait pour l'avion. Avec son jogging et son sweat, elle fait tâche dans le hall. On prend la peine de prendre ses valises lui indiquant la réception. Elle avait fait en sorte de se dépêcher pour échapper à Nate. Une seconde de plus ensemble, et ils allaient dépasser les bornes. Quelques heures heures de plus ensemble et c'était la fin de toute entente possible. Mais dans le chaos, elle avait oublié de rejoindre Cassandre, la perdant dans la foule à l'aéroport. Hors de question de prendre le mini van avec les autres, elle s'était dirigée vers le coin "taxi" et l'avait prit seule, afin de se retrouver au calme, croisant les doigts pour avec une chambre qui donne sur un bel endroit. Elle est épuisée. Elle n'a pas réussit à dormir. Elle a fait semblant une bonne partie du voyage et avait passer les autres heures à lire un livre qu'elle avait à peine commencé avant de partir. Et dans un moment de faiblesse, elle avait récupérer discrètement le magazine que Madame Philips leur avait laissé et avait lu l'article qui parlait d'elle et Nate. Un ramassis et conneries basé sur des suppositions mais une chose l'avait marqué: "Si le jeune héritier Nathaniel Llewelyn-Davies et l'étoile montante du Tennis féminin Juliett Hastings-Fields se sont montrez timides face aux photographes, nous les avons trouvez très beaux ce soit, ensemble." Ensemble. "Nous". Tout ça, c'est du passé. Allant directement demander le numéro de sa chambre, une jeune femme apprêtée se mit à chercher son nom dans les registres. « Mademoiselle Hastings-Fields. Chambre numéro 38. » C'est avec un grand sourire qu'elle lui tend les clés qu'elle a saisit plus tôt. La première chose à laquelle elle pense quand elle les récupère c'est qu'elle veut prendre une douche. Elle se sent sale. Elle n'imagine pas à quel point elle va se sentir encore plus mal quand la réceptionniste va lui annoncer son partenaire de chambre pour les prochaines semaines. « Et comme convenu avec votre professeur, vous partagerez votre chambre avec Monsieur Llewelyn-Davies. » « Pardon? » Elle répète. Jules cherche l'erreur, elle est prête à aller de l'autre côté du comptoir pour vérifier si elle ne se fout pas d'elle mais lisant l'incompréhension sur la visage de la jeune femme, elle imagine qu'il n'y a aucune erreur et que Madame Philips a bien faire en mettant Nate dans sa chambre. Histoire de se remémorer le "bon vieux temps". Elle ne tarde pas à soupirer de désespoir. Elle est en bord de l'hystérie. « Excusez-moi mais est-il possible de changer de chambre? Je sais pas, vous avez pas d'autres? Je payerais plus cher si besoin. Dites-moi que vous en avez une. » « Je suis désolée Mademoiselle Hastings-Fields. L'hôtel est complet. » Génial.
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Adriel Eynsford-Baxter
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MessageSujet: Re: it’s been a while, but i still feel the same ~ pv. it’s been a while, but i still feel the same ~ pv. EmptyMar 1 Juil - 19:44

« .Llewelyn-Davies. » précisa-t-il, omettant d'ajouter un '' sombre idiote '' à la maxime, qui aurait été toutefois nettement mérité. Nate demeurait on ne peut plus pointilleux sur son patronyme, et s'il transigeait volontiers sur '' Nathaniel '', qu'il jugeait trop long et trop pompeux, ce n'était de toute évidence pas le cas pour son nom de famille. Et cette idiote ne pouvait que le savoir, puisqu'elle le connaissait si bien, ce qui ne l'empêchait pas de faire l'erreur à chaque fois. « .Et c'est moi qui vais intégrer la confrérie Epsilon, puisque c'est la fraternité des ambitieux, non des superficiels. A croire que tu ne sais rien de ta propre Université. » marmonna-t-il, fier de connaître sur sujet. Le postulat à une confrérie était apparemment une tâche compliquée, mais un passage obligé pour les étudiants de son rang, en Amérique. De fait, il avait étudié chacune d'entre elles avec minutie, pour que deux n'arrivent en tête de ses suffrages et que ses parents ne tranchent pour lui. Epsilon, la confrérie des ambitieux et, de façon plus ou moins caché et officieuse, celle des héritiers. Nate y ferait son entrée comme étant l'héritier de l'empire Llewelyn-Davies. Il était celui qui reprendrait le flambeau, ce pourquoi ses parents mettaient un point d'honneur à ce qu'il soit un Epsilon. Contrairement à Max, Adrian et Grace qui pouvaient prétendre à d'autres fraternités. Et si cela te pose un problème qu'il intègre la supposée élite de l'Université, l'espèce de mégère peut toujours aller se faire voir. « .Je ne veux pas que ton hypocrisie me saute au visage et me rende aveugle. » se moqua-t-il sans retenue, afin de contrer le discours frustré de l'emmerdeuse de service. Et Sur ce, bon vol. Qu'ils fassent un joli couple pour des médias qui n'en valaient pas la peine ( tabloïd, la bassesse, la honte de la littérature si ça en est) lui passa bien au-dessus de la tête. Quant aux commentaires de mademoiselle Hastings-Fields, autant en rire. Ce qu'il fit un lâchant un ricanement caustique. La dévorer des yeux. Naïve. « .Je vais te laisser le croire, comme je suis gentil. » ce qui n'est pas le cas de tous le monde, mais c'est là l'un de ces débats sans fin qu'il n'a plus envie de mener. Nate ne dévore pas des yeux, au nom de la bienséance. Si une femme lui plaît, il se délecte généralement de ses courbes de loin, de quelques regards furtifs. Donc, s'il lui était arrivé de la '' dévorer du regard '' au cours de la soirée comme elle se plaisait à le penser – à tort, la raison qui l'avait poussé à le faire était qu'il était probablement en quête du meilleur endroit pour planter sa fourchette et l'assassiner de la façon la plus rapide, la plus silencieuse possible. Sans faire attention au magazine qu'elle venait de lui jeter sur les genoux dans une tentative, qu'il jugea exaspérante, de se faire remarquer, Nate se contenta de sortir son ordinateur portable et d'écrire durant tout leur périple dans les airs. Musique dans les oreilles histoires de se couper entièrement de Jules, ainsi que du reste de l'avion, tout naturellement.

Ce fut un vol pauvre en inspiration. Seulement quelques pages rédigées, quelques brouillons qui n'avaient aucun sens et surtout, aucune valeur. Le fait que Jules soit à ses côtés étaient une raison suffisante pour le déconcentrer, le déposséder totalement de même la plus infime fibre d'inspiration et l'écriture n'a donc pas été naturelle, mais plus forcée – ce qui ne rendait évidemment jamais rien de très bon. Il passa le trajet vers l'hôtel à regarder par la fenêtre d'un taxi qu'il partageait évidemment avec ses deux frères et sa sœur, qui avaient animé le tout en débattant sur lequel d'entre eux était susceptible d'avoir le moins de chance durant ce périple. Nate misait sur Adrian, qui avait un don particulier pour se retrouver dans des situations abracadabrantesques. Persuadé que son coup de malchance venait d'être joué, puisqu'il venait de partager son vol avec Jules, Nate se présenta à l'accueil de l'hôtel confiant. Une hôtesse se chargea de lui donner les clefs de la chambre 38 et de l'inviter à la rejoindre rapidement, puisqu'il pourrait y connaître son/sa colocataire. Adrian, ou Max, en toute logique. Grace, de même. Puis il jeta avant toute initiative un coup d’œil à sa voisine, qui s'avéra être ENCORE Jules. Chambre 38 ? AVEC QUI ? Il manqua de suffoquer. « .Pardon ? . » s'étrangla-t-il, s’immisçant dans la conversation entre la seconde hôtesse et Jules. « .Lequel ?. » quémanda-t-il en quête de précisions. Parce que Messieurs Llewelyn-Davies sont trois dans ce bâtiment et l'espace d'un instant, Nate se demanda s'il préférait que ce soit lui le colocataire de Jules, ou bien l'un de ses frères… Question piège. « .Max… enfin Maxwell, Ou Adrian peut-être ? Ne me dites pas Nat... » débuta-t-il, avant d'être coupé. « .Non, non. Nathaniel. Nathaniel Llewellyn-Davies. » qu'elle précise, la réceptionniste qu'il eut envie d'étrangler là, comme ça. Ni Max, qui se retrouvait avec leur petite sœur, ni Adrian qui partait crécher avec dieu seul sait qui. Nathaniel. Son propre prénom résonna dans sa caboche comme un opéra. Et pas un bon opéra. Dans une tentative vaine de relativiser, Nate préféra poussa un long et douloureux soupir, et se frotta les paupières du bout des doigts. « .Je vais craquer. » déclara-t-il, la mine basse et déjà éreinté au possible par ce voyage qu'il jugea stupide. Il n'avait pas encore mis un pied dans l'un des monuments, ni même dans une rue, ni rien. Rien n'était fait et pourtant, il jugea l'idée de participer à un tel projet d'idiote. Et dieu seul sait si à présent, il regrettait de ne pas avoir confié le choix de la destination de vacances à l'un de ses semblables Llewelyn-Davies. Voilà ce qu'il t'en coûte d'être l’aîné, Nate, s'intima-t-il, s'accablant au passage de tous les regrets possible, à commencer par celui d'avoir adressé la parole à Jules en premier lieu. Damn. « .Mais vous êtes ensemble… Non ?. » Mademoiselle Phillips, toujours le mot pour plaisanter. « .Non, on est pas ensemble, bon sang. » grogna-t-il, lançant un regard noir à la prof qui s'empressa de lui répondre d'un ton courroucé. « .Pas la peine de vous énerver, Nathaniel. L'hôtel est complet et vos affaires sont déjà dans votre chambre. » Nathaniel ? NATHANIEL ? C'est sa mère qui l'appelle comme ça de ce ton ingrat et seulement sa mère. À fleur de peau, Nate se rend rapidement compte qu'un rien l'énerve, seulement il s'en moque complètement et s'enfonce dans cette aigreur à laquelle il n'est pas accoutumé. Renfrogné, mais assez lucide pour ne pas s'empêtrer dans une dispute sans fin, il préféra alors monter dans sa chambre, qui n'était évidemment pas définitive, et ce sans attendre Jules, qui restait tout de même sur ses talons. Chambre 38, nous y voilà. Il glissa la carte magnétique dans la fente (wouw), et pénétra (doublewouw) dans la chambre. Lit double. « .Non, c'est mort. » qu'il décrète. Pour Jules, pour lui, pour le reste du monde. C'est mort.
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