Quarante huit heures. Voilà depuis combien de temps sa garde été entamée. Elle n’avait eu que des micros sieste pour tenir le coup. Sa première grande garde était officiellement terminée. Nous sommes en début d’après midi et Alexie ne perd pas une minutes pour aller au vestiaire se doucher et mettre quelques chose d’un peu plus confortable. Pour le coup un jean converse aurait été parfait, malheureusement elle n’avait pas ça dans son sac, elle n’avait qu’une tunique qu’elle pourrait accompagner seulement d’un leggins. Là tout de suite elle se déteste. Elle ne veut pas glisser ses pieds dans ses bottines alors qu’il fait beau dehors. Encore beaucoup trop habitué au climat Anglais elle ne choisi pas encore bien ses tenues en fonction du temps. Quand elle mit enfin le nez dehors, elle put sentir le soleil caresser sa peau et elle ne pu s’empêcher d’esquisser un jolie sourire à cette sensation qu’elle n’avait pas l’habitude de ressentir chez elle à Nott. En attendant de pouvoir bénéficier d’un logement universitaire, elle se voit contrainte de loger dans un hôtel. Bon elle aurait pu tomber sur pire, un hôtel à la limite du palace elle ne va pas s’en plaindre mais bon. Plutôt habituer au chose simple elle ne se sent pas des plus à l’aise. En traversant la rue elle se dirigea vers le parc. Ce chemin est un raccourci, puis finalement en entrant dans se parc et à la vu du beau temps, elle ne peut s’empêcher de s’installer quelques instant sur le banc pour souffler un bon coup. Elle venait de passer quarante huit heures forte en émotion. Elle est fatiguée et elle n’a qu’une envie, rester sur ce banc pour rattraper toutes ses heures de sommeil. Assise tranquillement, elle observe. Elle observe la population autour d’elle, certains sont allongés à terre en couple en train de ce bécoter ou bien d’autre plus courageux sont en train de faire un match de foot clandestin. Alexie est à San Francisco depuis seulement quelques semaines et pour le moment elle n’avait rencontré personnes mises à part ses autres acolytes internes. Reed et Nate restaient pour le moment son seul repaire ici. Sa sœur Davy également mais elle n’avait pas encore pris le temps de venir là voir. Le temps ? Non c’est surtout la peur qui l’en empêche mais c’est une autre histoire. Toujours installé à observer les personnes du parc derrière ses lunettes de soleil, elle s’arrête quelques secondes sur une silhouette qui au loin lui paraît familière. Elle retire ses ray ban et plissa les yeux pour être sur de ce qu’elle voit. Pas de doute possible oui, c’est bien Caleb. Qu’est-ce qu’elle fait ? Elle passe par plusieurs émotion là, elle a envie de partir en courant avant qu’il ne puisse la voir mais dans son contraire elle a envie de l’affronter. Elle n’oublie pas ce qu’il s’est passé il y a de ça quelques années. Son histoire avec Caleb est un peu particulière mais elle n’en reste pas moins intense.  Alexie a passé des vacances chez Caleb, elle n’en n’avait pas spécialement envie mais pas trop le choix. Finalement elle ne regrettait pas une seconde quand elle aperçu Caleb, autant dire un énorme coup de cœur. Un coup de cœur d’adolescente, ce qui veux dire qu’elle n’avait que lui en tête durant ces vacances, voilà pourquoi elle avait pour but de se rapprocher de Caleb. Ce ne fut pas une chose facile bien au contraire. Elle découvre un jeune homme plus que mystérieux, qui ne laisse rien paraître. Mais finalement après deux semaines de vacances l’impensable se produisit un soir sur la plage. Alexie voulait passer un peu de temps seul et finalement elle fut rejointe par ledit jeune homme. Alexie avait déjà le tableau en tête … une conversation qui finirai par un monologue de la part d’Alexie tant le Caleb ne parle pas. Mais finalement le jeune homme entreprit d’embrasser la petite blonde et bien entendu cela avait éveillé encore beaucoup de sentiments envers le jeune homme. Elle qui pensait être bien partie avec ce baiser, ce retrouva bien conne quand Caleb repartit aussi vite qu’il est venu. Et à la suite de ce baiser jusqu’au départ d’Alexie c’est silence radio. Autant dire qu’elle ne comprend pas. En venant à San Francisco elle ne s’attendait pas a ce qu’il soit ici. Du moins elle n’y avait pas pensé, ses sentiments étaient partagé là tout de suite. Merde, il l’a vu, il l’a regarde. Est-ce qu’il l’a reconnaît ? Apparemment oui puisqu’il se dirige vers elle. D’accord deux solutions possible, est-ce qu’elle s’enfuit comme lui l’avait fait il y’a quelques années ou bien est-ce qu’elle l’affronte et elle profite de cet instant pour comprendre ce qui c’est passé durant leur vacance ? Alexie se lève, elle le regarde elle se retourne pour essayer de partir, oh et puis non elle change d’avis et fais chemin inverse pour se remettre en place. Bon d’accord, ils ne se sont même pas encore parler qu’elle agit déjà comme une adolescente en pleine crise. « Arrête de faire l’enfant Alexie » Ce n’est pourtant pas son genre en plus. Merci Caleb grâce à toi je retombe dans un comportement complétement puéril. Plus que trente seconde avant impact, avant que Caleb se retrouve face à elle. 3 … 2 … 1 « Oh, Caleb. Ca alors je ne t’avais pas reconnue. » Allez hop premier mensonge pas du tout crédible. Bravo ça commence bien, et ça ne lui ressemble pas du tout d’agir ainsi. « Est-ce que je suis crédible, parce que même moi en prononçant ces mots je me suis trouvé ridicule. » Elle plissa les yeux pour mieux le voir, le soleil commencer à l’aveugler. En tout cas il n’avait pas changé, enfin pas trop. Plus musclé et définitivement mieux foutu. Pourquoi fallait-il qu’il soit mieux foutu ? Ca ne va pas l’aider ça c’est sur. Elle fit un mince sourire gêné à son intention. Il va falloir qu’elle se reprenne parce que même elle ne se reconnaît plus là.

« C’est vrai tu es resté tel que tu m’as laissé. » Oh il faut bien le préciser. Toi, Caleb qui est partit sans lui adresser un mot. Comme si durant ces derniers jours de vacance Alexie avait été juste … transparente. Elle s’adressait à un mur à l’époque. Etait-il différent maintenant ? Elle l’espérait grandement, et pas que pour elle mais aussi pour lui sinon il aurait beaucoup de mal dans ses relations. Ou bien peut-être que ce Caleb là le mystérieux et insaisissable n’était réservé que pour Alexie ? Peut-être qu’il ne l’appréciait pas comme elle avait pu l’apprécier elle. Ce qui ne serait pas étonnant mais quand même. Certains signes ne trompent pas. Mais surtout la question à un milliard dollars : Pourquoi l’avait-il embrassé si c’est pour ensuite faire le mort ? C’est une explication qu’elle demanderait en temps et en heure. « Mais tu as pris en muscle ce qui est plutôt pas mal, j’aime bien. » Comme s’il en avait à faire de ton avis sur son physique. Certes, mais elle a pour habitude de dire ce qu’elle pense, ça sort comme un dégueuli de mots qu’elle ne peut pas contrôler et au moment où elle aimerait se stopper le mal est déjà fait. « Peut-être un an ou un an et demi. » Faux, deux ans exactement, son été 2012 elle s’en souvenait comme si c’était hier. Comme quoi il semblerait qu’il l’avait beaucoup marqué pour qu’elle s’en souvienne aussi bien que ça. Elle avait passé d’agréable moment à ses cotés. Des moments inoubliable réduit à néant par son comportement incompréhensible qu’il avait eu à la fin de l’été. Elle baissa légèrement la tête quand il lui avoua perdre ses mots. Elle aurait aimé que son sourire de niaise qui se dessine actuellement sur son visage soit transparent, aussi transparente qu’elle avait été pour lui. Malheureusement ce ne fut pas le cas elle ne pouvait pas le contrôler ses traits s’étirent pour laisser paraître un sourire mielleux sur son visage. Même après deux ans il arrivait encore à la faire fondre, il est drôlement fort ce Caleb, en espérant qu’il ne remarque rien ça lui éviterai de passer pour une conne. Surtout que là maintenant elle n’a pas envie d’être la gentille Alexie comme elle a l’habitude d’être, non là tout de suite ce qu’elle veut ce sont des explications. « Passer des vacances ? Non, je suis ici depuis deux mois déjà. Je travaille à l’hôpital et j’entre à l’université de Berkeley à la rentrer pour entamer ma troisième année d’étude. » Raconte lui toute ta vie aussi pendant que tu es alors qu’il ne t’as posé qu’une seule et petite question. C’est du Alexie tout cracher ça. Elle se met à être bavarde quand elle est dans une situation qu’elle appellerait « terriblement gênante ». Et si maintenant nous passions aux choses sérieuses ? Autrement dit ne pas parler de la pluie et du beau temps. Mais de savoir pourquoi avait-il agit comme ça, voir si c’est de la faute d’Alexie. Elle a besoin de le savoir, parce qu’elle ne pourra pas agir comme si de rien n’était avec lui si jamais elle a fait quelques choses de mal. Du peu qu’elle connaît Caleb, il va falloir qu’elle la joue fine, il ne faut pas qu’elle lui rentre dedans. Déjà ce n’est pas son genre … quoi que. Mais avec ça elle risquerait à ce qu’il se bloque et qu’il se ferme comme une huitre et ce n’est pas le but. « Je suis venu avec Reed et Nate. Tu sais Reed, elle était avec moi pendant nos vacances. » Dit-elle sur un ton plutôt neutre et réservé. Elle ne savait pas trop comment aborder ce sujet. Elle replaça une mèche de ses cheveux derrière ses oreilles avant de reprendre d’un ton discret et timide. « Est-ce qu’il c’est passé quelques choses pendant ses vacances qui ne t’as pas plus chez moi ? » C’est bon, elle a lancé la machine maintenant il ne restait plus qu’a espérer que le Caleb ne se referme pas et limite même qu’il ne parte pas en courant pour éviter le sujet. Bon sang, à l’instant même où elle prononça ses mots elle les regrettaient mais pourtant maintenant qu’elle s’est lancé dedans elle ne peut plus s’arrêter. Comme une droguée en attente de sa dose quotidienne elle attend une réponse de la part du iota. « Parce que vraiment à certains moments je nous sentais vraiment proche et à la minute d’après je sentais comme le mur de Berlin entre nous et c’est une chose qu’encore aujourd’hui je n’arrive pas à comprendre. » Allait Caleb, délivre là de ce mal être. Elle qui déteste ne pas comprendre quelques choses, elle qui croit tout connaître et tout savoir. Elle se sent comme une enfant dans la cour d’école qui ne comprend pas pourquoi sa copine ne veut pas partager son gouter. Sur ses mots, elle qui jusqu'à présent éviter le regard de Caleb, plongea ses yeux vert dans celui du jeune homme. Elle avait pris une dose de courage énorme avant de balancer la sauce au iota, elle espérait qu’il en ferait autant de son coté pour la soulager ou bien au contraire lui dire qu’il n’apprécie pas sa compagnie pour qu’ils puissent chacun de leur coté passer à autre chose. Et si c’est déjà fais pour Caleb, ce n’est pas le cas pour la futur alpha.

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Elle regarda le sportif et elle ne peut cacher son étonnement quand il lui rappelle que cela faisait bien deux ans et non pas un an et demi. Bien sur elle le savait, mais elle ne pensait pas qu’il accorderait de l’importance à ce genre de chose. Elle passa outre les deux remarques et ce concentra surtout sur le fait que lui aussi soit à Berkeley. Il valait mieux pour eux deux que l’atmosphère se détende rapidement parce qu’ils seront amené a ce voir régulièrement. Du moins au fond d’elle Alexie l’espérer. L’idée de voir Caleb pratiquement tout les jours la rendait contente mais en même temps apeuré, en soit deux sentiments vraiment contradictoire. La relation qu’entretenaient maintenant les deux était totalement différente de celle qui avait auparavant, ce qui est vraiment dommage. Ils étaient très complices. A l’époque elle aurait adoré être avec lui à Berkeley. Mais maintenant qu’ils ne sont plus vraiment proches, ce n’est pas la même chose. Alexie est bien décidé à dépassé ce malaise pour qu’ils puissent profiter d’être ensemble dans la même université. Cela ne pourra le faire que du bien de se voir souvent … ou pas. « Humm, il me tarde de te rendre fou mon petit. » Elle ajouta un petit rire qui malgré tout sort du fond du cœur. Alexie est chiante et elle aime bien emmerder son monde, gentiment. Enfin pas toujours mais Caleb profitera de sa chiantitude positive. Elle passe sa main dans ses cheveux et au passage elle regarde les collègues de Caleb en espérant qu’ils ne viennent pas le chercher. Elle ne voulait pas le confronter et puis finalement elle n’a plus envie de le quitter maintenant. C’est tout Alexie ça, lunatique à souhait. Mais elle fit un pas de recule quand Caleb lui demande ce qu’elle fait là. Alexie presque susceptible pourrait le prendre mal. D’ailleurs elle ne fit rien mais c’est à peu prés ce qu’elle était en train de faire. A croire que ça pourrait le déranger qu’elle soit là. Caleb toujours l’art et la manière de parler aux femmes. « Pourquoi ça te dérange que je sois là ? » Ok, bon elle n’a pas réussi à s’en empêcher, toujours droite dans ses bottes, quand quelques chose la froisse elle ne peut décidément pas le cacher. Bon d’accord, elle ne s’attendait pas à ce qui lui saute dans les bras en lui déroulant le tapis rouge, m’enfin quand même. Mais ce n’est pas grave, elle aime prétendre qu’elle connait assez bien Caleb pour savoir qu’il ne devait pas le penser comme ça. C’est juste que sa franchise est parfois un peu mal exprimée. « Reed et Nate ont décidé de venir ici et ils m’ont proposé de les suivre et comme maintenant j’ai les moyens de me payer mes études et bien je reprends là où je me suis arrêté. » Oui, elle n’allait certainement pas lui dire pourquoi elle a arrêtait ses études pendant un an. Elle n’allait pas lui dire que pendant un an elle s’est amusée à faire la potiche d’Angleterre en tant que Miss England pour gagner de l’argent. En récolter assez pour pouvoir payer ses dernières études de médecine. Elle ne peut pas dire qu’elle en a honte … mais elle n’est pas des plus à l’aise avec tout ça. Elle a toujours cette impression, l’impression de s’être vendu comme une prostituée pour gagner de l’argent. Sauf qu’être Miss est bien plus prestigieux qu’être une pute. Bref, elle se concentra de nouveau sur Caleb et finalement elle aurait préférer rester dans ses songes. « C’est pas toi, c’est moi. Ce n’est pas ta faute,  c’est de la mienne. » Evidemment c’est tellement facile de tenir ce genre de propos plutôt que de dire le vrai problème. Alexie leva les yeux au ciel désespéré que même lui réagisse comme n’importe qu’elle autre homme. Elle qui le pensait courageux et franc. Dans sa tête Caleb venait de bouger de catégorie, de « Pas comme les autres » il passe directement à « Tous les même ». Elle croisa les bras de nouveau pour ne pas montrer son agacement, mais bien entendu elle ne peut pas le cacher. « C’est tellement simple de dire ça, je pensais que tu étais courageux et que tu pourrais tout me dire, mais j’ai l’impression de m’être trompé. » Et elle baissa la tête. Elle n’était même plus agacée en faite, elle en était devenue triste. Quand Alexie est triste, ce n’est pas joli à voir. Son sourire s’estompa aussitôt pour laisser place a une mine fade et froide. Elle qui d’habitude est si joyeuse, ça change. Elle ne le comprend pas, tout est tellement plein de contradiction. Puisqu’elle est quelqu’un de bien alors pourquoi ? Est-ce qu’il avait déjà une copine ? Ou bien était-il amoureux de quelqu’un d’autre ? Dans ses souvenirs il n’y avait personne. « Alors pourquoi ? Est-ce tu étais quelqu’un d’autre ? Même peut-être que tu es encore avec.» Elle est quand même bien curieuse cette Alexie. Peut-être qu’il n’avait rien ressentie en l’embrassant, ceci expliquerai cela. « Enfin je sais pas, tu n’as rien ressentie quand ont s’est embrassé ? » Oh allez quoi, dis lui la vérité même si ça doit la blessé. Oh et puis mieux encore, Alexie s’approcha rapidement de lui, mais à la fois très lentement digne d’un ralentit des plus grands films pour l’embrasser. Cette fois c’est elle qui l’embrasse, juste pour être bien sur. Alexie déposa doucement ses lèvres sur les siennes et elle lui donna un baiser comme Julia Robert dans Pretty Woman. Un baiser sincère, un baiser qu’elle ne donnerait pas à n’importe qui. Elle a pour habitude de ne jamais embrasser s’il n’y a pas d’attachement derrière. Elle prend un risque si jamais il l’a repousse, elle allait encore plus mal le vivre que la première fois mais tant pis. « Alors tu ne ressens vraiment rien ? » Toute vérité n’est pas bonne à dire Alexie, à tes risques et périls.

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Elle sent cette distance, une distance qu’elle ne comprend pas et qu’elle n’aime pas du tout. Pourquoi est-ce qu’elle s’entête à vouloir le forcer, s’il ne veut pas et bien soit elle devait l’accepter. Oui c’est bien facile de le penser, mais elle n’est pas encore prête à accepter. Elle veut abandonner mais en même temps elle ne veut pas. Comme à son habitude, tant d’incohérence dans sa tête. Elle aussi n’est pas normale, elle devrait songer à consulter. En ce moment même elle était envahie par une tonnes de sentiments, mais celui qu’elle ressentait le plus est la nostalgie. A y repenser, si elle devait retourner en arrière elle aurait peut-être changé deux ou trois choses en son comportement avec Caleb. Peut-être qu’elle aurait du être moins entreprenante, quoi que, au moins elle avait été elle-même et c’est tout ce qui compte après tout. Elle n’allait pas changer de comportement pour quelqu’un.  « Je ne sais pas, je sais juste que j’ai parfois du mal à te comprendre alors je préfère de le demander directement au lieu de me ronger les sangs après. » C’est qu’elle peut devenir parano avec toutes ses questions parfois. Elle est seule, elle se pose un milliard de question et elle se fait un film entier dans sa tête. Un sourire se dessina quand il la complimentait, elle se sentait comme une gamine à qui on donne un bon point. Elle se déteste quand elle est comme ça. Elle aimerait lui dire encore qu’elle le trouve bien dessiner et que son coté sportif fait sortir en lui quelques chose de très attirant, mais elle préféra se taire. Alexie adore le foot, elle pourrait passer des heures à regarder un match, mais si en plus elle admire Caleb, elle ne pourrait plus s’en détacher. Elle posa son regard sur lui et elle se lança dans un compliment caché. « Je serais ravi si un jour tu me proposes de venir t’encourager pendant un match. » Dit-elle en essayant de cacher son envie de le voir. Elle resta plutôt neutre, mais essaya d’être assez joyeuse pour lui montrer qu’elle s’intéresse à lui. Puis elle prit une mine plus rigole pour reprendre à nouveau. « Je suis sur que je peux assurer en tant que pompom girl, après je suis bonne chanteuse, je peux aussi m’essayer à la danse. » Notre Beyoncé en puissance pense qu’elle peut être douée en danse ? Et bien elle peut y croire, mais clairement elle n’a aucun talent pour ses deux activités. Pauvre Alexie, elle qui a rêvé d’être une star plus jeune ce ne sera pas dans les métiers artistique. Quoi qu’elle pouvait ce vanter avoir été élu miss Angleterre, ce n’est pas rien quand même. Mais non elle préféré ne pas s’en vanter, elle n’en n’est pas si fière que ça, d’ailleurs peu de personne le savent. Sauf ceux vivant en Angleterre et bien entendu à Berkeley il ne faudra pas bien longtemps pour que ça se répande comme une trainé de poudre. « Je ne voulais pas dire ça pour te blesser, c’est juste que j’ai tellement de question et tu ne me donnes aucune réponse concrète du coup je me fais mes propres réponse. » Et ce n’est clairement pas la meilleure des solutions. Malheureusement, elle n’y peut rien elle est comme ça. Néanmoins, elle ne saurait pas l’expliquer mais elle se sentait un peu plus légère quand elle apprit qu’encore aujourd’hui il est seul. Non pas qu’elle lui souhaite de rester seul non il ne faut pas le voir comme ça, mais plutôt au fait qu’elle encore une chance d’espérer quelques choses ou du moins de tenter. Embraser Caleb lui faisait remontait toutes les émotions qui était enfoui jusqu'à présent en elle. Elle pensait peut-être qu’elle ne ressortirait pas mais en faite elle ressortait plus qu’elle ne le pensait. Saleté d’émotion, elle les déteste. Lui resté presque impassible. Oh, ce n’est pas bon signe, mais en même temps elle l’avait prise par surprise. Mais au moins, il ne l’avait pas repoussé et ça venant de Caleb ça voulait dire beaucoup de chose. Elle n’attendait pas a ce qu’il prolonge le baiser ou bien qu’il l’a fasse chavirer comme une princesse, non. Mais le fait qu’il ne la repousse pas valait beaucoup que ça. Il y avait bien quelques choses, une chose enfoui, loin et qu’il ne veut peut-être pas avouer mais le fait est là, il se passe un truc. « Tu ne m’as pas repoussé et je pense que ça veux dire beaucoup venant de toi je me trompe ? » Alexie pourquoi tu ne te tais ? Tu lui lances une perche pour qu’il te remballe encore une fois. Décidément elle doit aimer avoir mal. Sa deuxième phrase eu presque l’effet d’une bombe pour elle, Alexie le sent, oh oui. Elle se sent partir, elle a envie de péter un plomb parce qu’elle déteste ce genre de phrase bateau que le garçon sorte à toutes les sauces pour éviter de devoir dire les choses clairement. « C’est tellement facile de dire ça encore une fois. » Elle a envie de tourner les talons et de le planter pour qu’il puisse gentiment repartir à son match de foot et qu’il oublie avoir rencontré Alexie pendant qu’elle se rongerait les sangs. Mais non, elle n’allait pas faire la lâche, ce n’est définitivement pas son genre. « Parce que tu sais ce qui est bien pour moi peut-être ? Si ça se trouve je ne suis pas bien moi non plus, peut-être que je suis parano, peut-être que j’ai des tocs, peut-être même que je suis folle et que j’ai déjà été en prison. Alors je serais toujours trop  bien ? Non je ne pense pas. » Bon d’accord, là Alexie elle pète complètement un plomb. Mais elle est agacé de ne pas pouvoir avancer avec Caleb. Elle sentait une chaleur l’envahir, au début c’était de l’émotion là c’est de l’agacement, elle se sent même peiné qu’il agisse ainsi. Cette fois c’est sur, elle n’a plus rien à espérer.

Spoiler:

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Difficile à suivre ? Ah bon tu crois ? Si ce n’était que ça, il est même difficile à comprendre et quand Alexie ne comprend pas, elle n’est pas contente. Elle a pour habitude de tout comprendre et de vouloir tout comprendre elle lâche rarement l’affaire. C’est bien pour ça qu’elle a toujours excellé dans ses études et même maintenant à l’hôpital, ce vœu de toujours être la meilleure. Caleb ne laisse rien transparaitre. Il n’est pas décidé à lui faire comprendre quoi que ce soit ou alors il le fait de façon très maladroite et ça l’a rend malade. Elle ne baisse pas son regard, non seulement parce qu’elle ne veut rien lâcher mais aussi parce que son regard l’envoute ça au moins ça n’avait pas changé.  « Et pourtant j’essaye, tu es bien l’une des seules choses que je n’arrive pas à comprendre. Ce qui fait de toi quelqu’un d’exceptionnelle pour moi. » Mais pas forcément dans le bon sens. Alexie n’as pas pour habitude de fréquenter des gens simple. Mais Caleb lui dépasse l’entendement, lui il est le pire de tous et pourtant elle continue, elle s’accroche encore et encore. Mais Alexie elle se connaît -encore heureux- elle sait qu’un jour ou l’autre elle perdra espoir et laissera tomber son but, elle ne va pas lui courir après pendant dix ans. Elle ne supportera pas de se faire refouler à chaque fois qu’elle essayera de faire un pas de plus vers lui. Elle essaye de lui tendre la main à chaque fois mais il ne la saisie pas, jamais. Elle se sent blessée à chaque fois, elle n’y loupe pas. Déjà pendant leurs vacance et maintenant dans ce parc. « Pour ton prochain match, si tu gagnes je serais ta récompense. Un diner, juste un diner et rien d’autre ça te va ? » On n’a jamais vu ça, c’est la fille qui s’offre en premier. Enfin s’offrir est un bien grand mot, Alexie n’est pas ce genre de fille. Quand elle propose à Caleb un diner c’est sans arrière pensé, au contraire elle est plus du genre à discuter. Connaissant Caleb, il va très vite se mettre à stresser s’il gagne et qu’il doit diner en compagnie de la blonde. Ca vaudrait dire qu’il faut parler, avec des mots … et pour Caleb ça peut être compliqué, il faut surtout pas trop en dire avec lui. « Pourquoi pas, le jeu en vaut la chandelle. Peut-être que tu pourrais me présenter tes amis footballeur, j’aime bien les sportifs et je suis définitivement seule en ce moment. » Tu parles, comme si les autres pouvaient bien l’intéresser. Elle vient pour Caleb uniquement, mais elle s’amuserait bien à voir s’il pourrait être jaloux de la voir fricotter avec quelqu’un d’autre.  Elle se serait bien aventurer à dire qu’elle viendrait à condition que ce soit Caleb qui viendrait tenir ses pompoms avec elle, mais elle préféra ne rien dire. Elle ne veut pas embarrasser encore plus le iota sinon il se fermerait définitivement. « Je te fais confiance, mais j’ai tellement l’impression d’être parfois en osmose avec toi et puis finalement quand ça devient trop tu mets une barrière entre nous tellement grande. » Ce qui n’est pas faux, pendant leur vacance, ils étaient très proches. Il l’a finalement embrassé et à la suite de ça plus rien. Un froid immense digne des plus grands glaciers. Aujourd’hui encore, elle a l’impression qu’il est froid dés qu’elle essaye de faire un pas vers lui. Il se ferme comme une huitre et il ne veut plus s’ouvrir. Elle l’embrasse, elle apprécie le moment et elle aimerait le recommencer encore. Mais elle sent bien que de l’autre coté il n’y a pas le même ressentit. Elle n’est pas idiote, elle sent l’huitre se fermer un peu plus et la barrière se mettre devant elle encore une fois. « Arrête de faire l’huitre Caleb arrête je t’en supplie » Qu’elle commence a crier sans pour autant se faire remarquer des autres. Elle n’avait pas prévu de lui sortir le mot huitre mais son impulsivité l’a fait à sa place. Alexie pose son sac sur le banc et croise les bras, elle les croise si fort qu’elle peut sentir ses ongles s’enfoncer dans ses bras. Il va réussir, il réussit même, à la rendre folle furieuse. « Tu dramatises j’en suis sur, à t’écouter j’ai a faire à un criminelle. Tu as tué quelqu’un c’est ça ? Parce que mise à part cette excuse rien d’autre ne pourrait me faire peur. » Oui, clairement elle ne s’aventurai pas à sortir avec un tueur, elle n’est pas folle. Quoi que, là connaissant si elle est amoureuse elle serait capable de non seulement sortir avec un tueur mais même à être complice s’il le fallait. Quand elle aime la blonde ce n’est pas à moitié bien au contraire, elle se donne corps et âme mais ça Caleb n’a pas l’air de s’en rendre compte. « Et si j’ai envie de dire que je suis folle et que j’ai des tocs, j’ai le droit non ? Même sur ça tu as envie de me stopper ? » Calme toi Alexie. Elle commence à s’énerver vraiment, non pas parce qu’elle n’a pas ce qu’elle veut –enfin si un petit peu quand même- mais surtout parce qu’elle tient à lui et qu’elle a l’impression qu’elle va devoir vite s’en détacher parce que lui n’est pas intéressé. En même temps il n’a pas peut-être pas tord, ils se sont retrouvé depuis seulement dix minutes qu’Alexie commence déjà.  Elle y peut rien à l’époque elle avait eu un réel coup de cœur pour Caleb. « Oui tu as raison. Repartons de zéro je pense que ça ne pourra pas faire plus de mal. » Dit-elle avec un simple sourire simplet, elle passe pour une idiote. Alexie toujours trop, trop gentille, trop de sentiment, trop tout. « Alors dis moi quelles sont tes ambitions pour la suite ? Footballeur pro ? » Questionna la blonde histoire de parler d’autre chose.