Je devais prendre l’avion à Ottawa pour me diriger vers San Francisco. J’avais alors un avion à quinze heures de l’après-midi. Mon sac, mon pc, des dossiers pour les cours que je donnerais. Et bien entendu mes petites affaires de plages. Je passais d’un froid de canard à un chaud diabolique. Enfin, tout en essayant bien entendu de prendre mes petites affaires. Ma grand-mère venait frapper à ma porte. Elle Me faisait signe par la fenêtre et descendant donc lui ouvrir la porte. Je la faisant rentrer. Ma Grand-Mère était tout ce qu’il me restait avec ma fille et mon ex. Mais bon, encore fallait-il qu’il accepte que je voie ma fille. Mais bon, s’il ne le voulait pas, je rentrerais au Canada pour finir ce que j’avais commencé avec ma tribut.  Voyant ma Grand-Mère, je lui demandais : « Tout va bien se passer pendant mon absence ? Ne t’inquiètes pas, la vieille chamane va s’occuper de toi. » Lui mettant ma main sur son épaule, je l’amenais dans le salon. Lui donnant sa tasse de thé, je descendais alors mes affaires contenant mes valises. Enfin, une simple valise et un sac que j’aurais avec moi.

Les mettant dans le couloir, je retournais voir ma grand-mère qui était toujours assise. Je me dirigeais vers elle. « Mamie, tout va bien. Je serais là par skype et tu sais t’en servir. Puis, je dois aller voir ma fille et Daniel. S’il ne veut pas de moi et bien je rentrerais ne t’inquiètes pas.  » Lui souriant tendrement, je lui disais : «Ecoutes Mamie, je t’appellerais tous les jours, et puis, s’il y a un souci à la tribu on fera une réunion express à la grande salle. » Je la voyais triste et tout en sachant que je reviendrais avec ou sans la bonne nouvelle. Je lui disais : « Puis s’il faut, et bien, je reviendrais plutôt. » Je souriais et je me disais qu’il faudrait bien que j’aille à l’aéroport.
Je fus amenée par la femme d’un ami fidèle et tout en me déposant là-bas, je savais que je pouvais compter sur elle. Son mari et bras droit était tout pour moi et il m’avait vraiment aidé depuis toute cette pagaille. Je la laissais donc là et tout en prenant l’avion, je ne me rendais pas compte de suite que les trois heures de décalage horaire m’apporteraient comme fatigue.

Dans l’avion, je m’étais changée dans les toilettes de façon à ne pas avoir trop chaud arrivée dans cette nouvelle ville. Je sortais alors de l’engin volant, et je prenais donc ma valise et tout en me dirigeant vers les taxis, j’avais déjà un souci ! Une personne voulait me prendre mon taxi ! Je regardais la personne et je lui disais : « Il me semble que j’étais arrivée avant vous. Donc, il serait bien que vous attendiez votre tour.  » Attendant donc patiemment que la personne réagisse, je voyais le chauffeur de taxi qui attendait et qui disait : «  C’est vrai Madame était arrivée avant vous. » Je n'allais pas m'énerver, j'allais juste rester calme. La fatigue n'était pas vraiment un bien pour moi, mais bon, je ne comptais pas non plus me laisser marcher sur les pieds !