the great escape
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Flânons... Libre, libre et archi libre, avis aux amateurs :)

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MessageSujet: Flânons... Libre, libre et archi libre, avis aux amateurs :) Flânons... Libre, libre et archi libre, avis aux amateurs :) EmptyLun 17 Mai - 14:22

Constantine était assise sur un banc, profitant du soleil qui réchauffait doucement sa joue couleur pêche. Elle fermait les yeux, ne pensait à plus rien, elle aurait pu s'endormir. On dit que le soleil à un effet miraculeux sur le moral. C'était le cas pour Constantine, qui se sentait revivre, comme ravivée par le soleil en personne. Sur ses lèvres se dessinait un sourire de bien-être et de soulagement sans même qu'elle s'en rende compte. Elle était bien, enfin, depuis le début de cette journée infernale.

En effet, depuis que la jeune femme avait été acceptée à Berkley, elle avait profité de ses derniers jours à Paris. Elle avait fait la fête sans relâche, et pour tout vous dire, elle avait utilisé un anti cernes en trois jours. Le jour elle ne dormait pas, elle se promenait dans ses coins préférés à Paris. Pour avoir un souvenir tout frais en tête. Constantine était une personne sensible, et quitter tout ca pour aller faire ses études aux Etats Unis, cela lui paraissait un peu brut. Alors elle avait tout fait pour profiter à fond. Elle se disait que les heures de vol qui la séparait des Etats Unis lui suffiraient à récupéré le sommeil qui lui manquerait. Elle se promena dans le quartier latin, visitait encore une fois le Louvre et Beaubourg avant de s'en aller. Elle se consolait en se disant qu'elle pourrait peut être faire des allers-retours à New York pour traîner au MET et s'évader à sa façon. Ses amis allaient lui manquer, sa famille aussi, toutes ces habitudes qu'on ne réalise pas avant de s'apercevoir qu'on va les perdre.

Et puis elle avait pris l'avion, sans pleurer, ce n'était pas son genre d'exposer au monde ce qu'elle ressentait. Elle n'avait pas lâché une larme, même pas quand son petit frère, Gabriel, avait éclaté en pleurs quand il avait compris qu'elle partait pour ne revenir que pour Noël. Dans la voiture qui emmenait Constantine à l'aéroport, il lui avait demandé si elle serait là pour son anniversaire. Ses 11 ans. La gorge de Constantine s'était serrée si fort qu'il lui avait été impossible de prononcer un mot. Même pas un petit mot comme "non". C.Loaïla était une femme forte, elle ne voulait pas faire souffrir ceux qu’elle aimait. Et son petit frère ou devrais-je dire Son Petit Frère, était ce qu’elle avait de plus précieux sur terre. Elle avait toujours voulu être le genre de fille qui ne s’attachait pas, qui ne faisait aucun sentiment, rien. Malheureusement, dans la vraie vie, Constantine s’en donnait l’apparence mais c’était tout le contraire.

Une fois arrivée à Berkley, elle s’était perdue dans le campus, mais fierté oblige, elle n’avait demandé son chemin à personne. Les gens avaient l’air sympa, mais elle n’avait pas la tête à les détailler, bien qu’elle sente les regards sur elle quand elle marchait. Son style vestimentaire était spécial, disons que dans ce domaine, Constantine n’avait pas peur d’innover. Elle aimait les pièces uniques et décalées, les fringues qui n’allaient qu’à elle et qu’elle ne trouverait sur le dos de personne. Sa valise qui pesait trois tonnes lui brisait le dos, elle s’efforçait pourtant de le traîner comme elle pouvait, tout en essayer de garder un œil sur le peu d’informations qui indiquait la route à prendre pour se rendre dans la maison de la confrérie Sigma. Et puis elle avait fini par trouver, elle avait même pu ranger ses affaires dans le calme car les autres étaient surement partis retrouver leurs amis car il faisait un temps splendide. « Le calme » chez Constantine, cela voulait dire sans personne pour vous déranger, et ne pas forcément entendre une mouche voler. Ne vous étonnez donc pas si vers 15h45 vous êtes passé près de la maison Sigma et que vous avez entendu un vague air de musique classique. Pour mieux vous renseigner, c’était un air de Vivaldi, à fond sur la chaine hi-fi de la chambre. Emportée, elle était dans son univers. Il fallait bien décompresser… à sa manière.

Quand elle eu fini son rangement, elle décida de sortir, pour s’aérer, et puis parce que la musique lui avait un peu mis la tête au carré (« à force d’écouter si fort, tu deviendras sourde ! » lui disais souvent sa mère… elle n’avait peut être pas tord finalement !). En sillonnant le campus, elle s’attarda sur ce banc au soleil. Elle ne pensait plus à rien. Ah si, tiens, une petite envie de fumer une cigarette. Elle la dégusta, ses lèvres pulpeuses aspirant la fumée avec délectation et soulagement, ses paupières closes et son air apaisé. Il se passait surement des choses autour d’elle, mais à ce moment précis, elle n’y pensait plus…
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MessageSujet: Re: Flânons... Libre, libre et archi libre, avis aux amateurs :) Flânons... Libre, libre et archi libre, avis aux amateurs :) EmptyLun 17 Mai - 21:03


    La journée de Vladimir semblait éternelle, enchainement d'épreuves interminable. Il y a un mois, un homme, drogué, bourré, l'avait agressé au couteau. Certe, le jeune surveillant s'en était sorti après une douloureuse bataille, mais un cicatrice à son front marquait à tout jamais cet évenement. Quoi de plus horrible, que l'on puisse lire vos souffrances sur votre face? Vlad se protégeait des commentaires obligeants en arborant un air détaché, mystérieux. Hélas les points de sutures paraissaient aux yeux du monde une invitation à le questionner, l'accabler de gentillesse. Depuis sa naissance, les personnes d'apparence douce s'étaient avérés les pires traitres. Il admirait l'honneté des vrais méchants. Eux se montraient et assumaient. Les GAMMA, malgré leurs façon de faire désagréable, avait cet avantage de porter leur haine sur leur front. Ainsi, lorsque l'un d'eux, un élement trop anodin pour avoir un nom, porta son poing à la figure du KAPPA, celui-ci ne montra aucune lassitude. Aucune haine. Rien. Il envoya le perturbateur dans le bureau du principal, prit sur lui de recoudre ses points de sutures, comme Sam lui avait appris, et recommenca son travail.
    Le sourire de Vladimir, cet objet précieux capable de séduire et détruire, ne daignait poindre désormais, sans la présence d'une femme. Son esprit entier s'absorbait à se souvenir de Coleen, à chaque seconde. La belle, son obsession, le manipulait comme on manipule un mannequin de coton, enfonçant des aiguilles, doses de souffrances, doses de plaisir, dans son corps mou. Dernière fourberie en date? Coleen, en plein Spring Break, s'était unie par les liens sacrés du mariage à Drew McFendders. Il se repassait, disque rayé, l'aveau de la demoiselle, cherchant de détail qui clochait. La phrase était revenue. Elle lui avait dit qu'elle " passait ses journées à dormir et manger ". Vladimir fouillait dans ses connaissances pour trouver le sens de ses mots. Puis, lorsque son inconscient réagissait, pour le protéger d'une révélation douloureuse, le surveillant sortait. L'air californien sentait la clope et l'autobronzant, mais c'était mieux que ce qui trainait dans sa boite cranienne. Croyez-moi.
    Toujours est il que dehors, Vladimir tournait en rond. Il regrettait l'époque de la caravane, quand il habitait dans ce truc miteux, au beau milieu d'un terrain vague... ce lieu ou les règles n'avaient plus lieu d'être. Le surveillant n'était pas un homme de ville, ses reflexions s'envolaient vers des zones infinies, loin. Le vrai Vladimir habitait une plaine, une prairire, pas un miteux studio de San Francisco.
    La fatigue pesait soudain sur ses épaules. Recoudre des points de sutures n'était pas tout, il devait supporter le contrecoup du coup. Perdu, il s'écroula sur le premier banc venu, avant de remarquer une odeur de cigarette. Trop tard. Posé, calme, il ferma les yeux, tentant d'oublier sa vie. Tranquillement.
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MessageSujet: Re: Flânons... Libre, libre et archi libre, avis aux amateurs :) Flânons... Libre, libre et archi libre, avis aux amateurs :) EmptyMer 19 Mai - 16:09

Puis, elle sentit une présence, enfin quoi, un « truc » suspect qui l’approchait. Les yeux clos, elle les entrouvrit pour voir, plus loin, un jeune homme brun, mélancolique. Il avait l’air d’être rongé de l’intérieur, vous savez, ce genre de types qui se posaient trop de questions.
Constantine avait l’habitude de fuir ces mecs, surement à cause d’expériences peu probantes. Elle qui aimait vivre sa vie au jour le jour, ces hommes étaient l’antithèse de sa façon de voir les choses. Constantine avait une règle number one, celle d’exposer le moins possible ses sentiments (sauf dans des situations d’urgence où elle s’était autorisée à laisser paraître sur son visage aux traits doux la tristesse ou la compassion). Constantine n’aimait pas qu’on lise en elle comme un livre ouvert, et d’ailleurs les confidences la mettait mal à l’aise.
Le jeune homme continuait d’avancer dans sa direction, et C.Loaïla pu remarquer ses jolis yeux sous cette épaisse crinière brune. Il se rapprocha encore un peu et c’est comme ca qu’elle pu voir que ses jolis yeux étaient simplement vides, comme si il ne pensait à rien, ne voyait rien, ne sentait rien. Constantine aimait imaginer ce qu’il se passait dans la tête des gens qu’elle observait. Petite, elle s’inventait des histoires, imaginait moultes péripéties. Maintenant, elle s’efforçait de voir juste, d’être précise. En général, elle ne se trompait pas, comme un instinct… C’était surement la peinture qui lui donnait toute cette sensibilité, qui contredisait un peu une partie d’elle-même, celle de son cortex foireux qui essayait de tout garder pour lui. Constantine avait toujours été curieuse, avide d’informations, de découvertes, elle était sensible aux détails qui rendait quelqu’un intéressant, ou beau…
Il s’assit près d’elle, sans même la remarquer. Frustrant, très frustrant. A Paris, elle avait été habituée à être sollicitée par les hommes, ils aimaient son côté décalé, un peu déconnecté de la réalité. Elle les fascinait avec ses peintures, et accessoirement, par sa beauté si particulière. Mais Constantine avait déjà pu s’apercevoir qu’ici, les mecs ne la regardaient pas beaucoup : les critères de beauté devaient surement changer en traversant l’Atlantique. Elle s’en moquait un peu, mais bon, il fallait l’avouer : sentir les regards sur vous n’est jamais (ou presque) déplaisant. Pas très grave, pensa-t-elle, mon charme à la française feront le reste plus tard.
Constantine tenta de se faire la plus discrète du monde pour l’observer du coin de l’œil : c’était amusant, il avait pris la même posture qu’elle il y avait dix minutes de cela… Elle l’observa tranquillement, puis, pas timide pour un sou, elle l’accosta le plus naturellement du monde, comme si c’était son ami depuis longtemps :

- Ca va ? Je l’avoue, je t’observe depuis que tu es dans mon champ de vision et je ne peux m’empêcher de penser que tu n’as pas l’air au top de ta forme.

Après avoir prononcé ces mots, elle réalisa. Quelle idiote tu fais ! Tu ne le connais pas, tu le regarde depuis dix minutes, tu lui invente une vie, un mal-être et puis tu lui demande des explications : mais qu’est ce qui te prends ? As-tu oublié tes règles de savoir vivre ? Ta mère t’as jamais dit de pas parler aux inconnus ? Pas de panique, maintenant il fallait se rattraper, où il allait te prendre pour une timbrée, ma pauvre fille.

- Heu… Je suis un peu brusque, je n’ai aucun tact, je n’aime pas ça. Les gens qui tournent autour du pot, ça m’énerve. Alors oui, tu vas peut être surpris de trouver ici une personne qui dit ce qu’elle pense du premier coup : en général, c’est radical : ca plaît, ou pas.

Elle serrait les dents : ca passe ou ca casse. Quelque chose lui disait qu’il allait vite la rembarrer et la renvoyer d’où elle venait. Il semblait bien trop renfermé sur lui-même pour être amusé de cette fille qui le saoulait déjà de paroles.
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MessageSujet: Re: Flânons... Libre, libre et archi libre, avis aux amateurs :) Flânons... Libre, libre et archi libre, avis aux amateurs :) EmptyMer 19 Mai - 19:32


    Vladimir avait su, il y a longtemps de cela, maitriser ce qui passait sur son visage. A cette époque, même quand une scène de violence le prenait aux tripes, le jeune homme restait impassible. C'est ainsi que Vlad avait réussi à entrainer Coleen, dans les pires endroits : en affirmant, sourire au lèvres, qu'elle ne courrait aucun danger. Hélas, depuis deux ans, la donne avait changé. Le flot de ses pensées, si intense, l'empechait de se concentrer sur son image. Alors, fatalement, sa mélancolie était visible, à des kilomètres à la ronde. Depuis son aggression, cela avait perdu son importance, puisque la douleur était inscrite, elle aussi, dans cette cicatrice ; les secrets n'avaient pas lieu d'être. Le surveillant, yeux fermés, se demande ce qui lui était passé par la tête. Recoudre ses points de suture... Il n'était pas médecin. En vérité, il n'avait aucun diplome, rien qui ne lui permit de se soigner. Pourtant, ses compétences dans le domaine médicales n'étaient pas mince. Lors de ses voyages, Vladimir avait appris comment guérir une entorse, fabrique une atelle, gérer les situations d'urgence sanitaire... Oui. Aucune connaissance reconnue par un papier officiel, mais ça n'empechait pas une vraie débrouillardise.
    Doucement, Vlad recommenca a cligner des paupières, pour enfin s'apercevoir de la présence de "quelqu'un". "Elle" avait de beaux cheveux bruns et de grandes dents, voilà ce qu'il constata d'abord, avec son oeil de réalisateur, apte à capter les lignes d'expressions d'un visage mais pas son essence. "Elle" ne ressemblait pas à une américaine. Pas même une américaine décalée. Un sourire vint poindre sur la face terne de Vladimir. C'était ce qu'il aimait le plus à l'université de Berkeley, Californie, s'était l'accueil chaleureux qu'elle reservait aux étrangers. Lui-même anglais se trouvait à son aise, ici. Pas là, non ici, entre deux parcs ou l'on le laissait se consummer de fatigue, de haine, de vengeance inassouvie. D'une main distraite, Vladimir retira une lourde mèche de cheveux, celle qui cachait sa cicatrice. "Elle" n'avait pas à lui parler comme à un homme heureux, et il lui faisait sentir. Sa voix brisa soudain le faux silence entre eux. Elle possédait un accent. Européen. Et savait décoder les mots muets passant sur son visage. Il la regarda, intensement.
    - Ca va aller. Je viens de recoudre mes points de sutures, c'est tout.
    Quelle jolie désinvolture! Vladimir lui avait montré, du doigt, les points de suture en question. La plaie était légèrement rouge, plus éclatante que d'ordinaire. Il mordilla sa lèvre, regrettant de l'avoir dit. Qui, sur cette terre, serrait assez bête pour se soigner seul alors qu'une infirmière dévouée attendait quelque part? Surement un type amoureux, le genre à n'en avoir rien à foutre de l'infirmière. "Elle" se répandit tout à coup en explications, agaçant, oh, à peine, Vladimir.
    - J'ai connu plus radical. Genre language du couteau. Et je n'ai jamais su tourner autour du pot.
    Faux! Il en était capable. Capable de retarder à l'infinie l'instant ou il se présenterait.
    - Je suis Vladimir. Surveillant entrée nord et couloirs reliés.

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MessageSujet: Re: Flânons... Libre, libre et archi libre, avis aux amateurs :) Flânons... Libre, libre et archi libre, avis aux amateurs :) EmptyLun 24 Mai - 19:26

Les paroles de Vladimir l’avaient fait frissonner. Mais de quelle planète venait-il ? Quel genre d’hurluberlu avait en 2010 le courage de se recoudre TOUT SEUL ? Et de l’avouer à la première inconnue en plus ? Dans le genre flippant, Constantine était servie. Sympathique, la première rencontre à Berkeley.

Elle n’avait pas vraiment vu ça comme ca. Elle avait imaginé des sourires chaleureux, des « tu veux que je te fasse un tour de visite général ? », ou encore des gens qui l’emmèneraient boire un verre ou du moins lui conseilleraient l’endroit branché pour faire la fête. Au lieu de ça, elle se retrouvait avec un surveillant au regard sombre, qui parlait de choses morbides qui risquaient de ne pas plaire à Constantine. Ce n’est pas que le délire couteau-sang bizarre de son voisin de banc était déplaisant, non, il aurait pu faire une excellente trame de film d’horreur, mais elle, le glauque, ce n’était pas son truc. Elle ne sentait pas vraiment à l’aise, ne sachant que dire, que faire. Lui conseiller d’aller voir un médecin ? Elle n’y connaissait rien en blessure de guerre. A première vue, Vladimir n’avait pas l’air d’être quelqu’un de simple. Elle sentait bien qu’il était un peu spécial, du genre à se braquer à la moindre parole déplacée. Elle décida donc de ne pas le brusquer, elle avait peur de sa réaction.

Malgré ça, elle fit un effort –Allez motive toi ma vieille, tu ne rencontreras jamais personne si tu le plante là avec ses soucis. Ecoute le parler, il a peut être un truc sympa à raconter ? Ou alors, s’il continue sur sa lancée, en l’écoutant, t’auras fait ta petite BA du jour. Ouais t’as raison, se dit Constantine à elle-même, je vais essayer de l’aider –

Etant donné qu’elle avait pris le parti de ne pas lui donner de conseils, elle se dit qu’elle l’écouterait, et qu’il pourrait « vider son sac ». Enfin, là, il était plutôt question d’une grosse valise, le genre de bagage qu’on prend quand on part en vacances pour deux mois, pour cavaler dans toute l’Europe.

En regardant sa plaie, elle eu un haut le cœur peu discret. – Beurk, se dit-elle en essayant de se concentrer sur autre chose. Genre l’expression de son visage qu’elle ne voulait ni choquée ni apeurée. Elle se détendit peu à peu, et esquissa un sourire lorsqu’il se présenta.

- Enchantée. Je suis Constantine Loaïla Jones, je viens d’arriver ici, pour faire des études d’arts appliqués, je viens tout droit de Paris…

Elle aurait voulu donner plus de détails, comme les souvenirs frais et douloureux de son départ, les yeux remplis de larmes de son frère, à l’aéroport, mais elle se retint à temps, ne voulant pas trop se dévoiler, même si elle aurait bien eu besoin d’une épaule pour se décharger de toute cette peine qu’elle trainait depuis qu’elle était montée dans ce vol pour les Etats Unis.

Prise d’un élan qu’elle n’aura su qualifier, Constantine lui lança d’une voix qu’elle aurait voulue plus détachée et moins douce :

- J’ai surtout l’impression que tes plaies sont intérieures. Je ne suis pas de bon conseil, mais je peux être une oreille si tu veux. Je me réduirais à cette fonction si tu en as envie.

Elle plongea ses yeux dans les siens, pour lui dire « fais-moi confiance ». Mais elle le sentait buté, désarçonné face à la rapidité et l’impulsivité de Constantine, comme si ca lui faisait tout drôle qu’on lui parle franchement, comme si ce n’était pas normal et qu’il fallait le ménager. Elle guetta sa réaction, ralluma une cigarette. D’un côté, elle était toute ouïe. De l’autre, prête à se faire rembarrer, sur le qui-vive, un peu anxieuse.

HJ : Désolée, je ne comprends pas pourquoi quand je copie colle de word ca me donne ca...
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MessageSujet: Re: Flânons... Libre, libre et archi libre, avis aux amateurs :) Flânons... Libre, libre et archi libre, avis aux amateurs :) EmptyMer 4 Aoû - 18:13

Corbeille.
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MessageSujet: Re: Flânons... Libre, libre et archi libre, avis aux amateurs :) Flânons... Libre, libre et archi libre, avis aux amateurs :) Empty

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