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EBONY&CHARLES-EDOUARD - la vengeance est un plan qui se mange froid ou chaud ?

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MessageSujet: EBONY&CHARLES-EDOUARD - la vengeance est un plan qui se mange froid ou chaud ? EBONY&CHARLES-EDOUARD - la vengeance est un plan qui se mange froid ou chaud ? EmptyDim 9 Oct - 18:04

    Je marchais dans la nuit. Je ne savais plus vraiment quel jour nous étions à vrai dire mais je savais juste qu'il fallait que je marche. Loin, très loin. J'espérais que personne ne me suivrait, que personne ne serait là où je m'arrêterais et que tout deviendrait clair dans ma tête car pour l'instant, je ne semblais plus vraiment maître de moi. Pourtant j'en avais fait des choses à me retourner le cerveau mais là je n'avais rien pris, il n'était pas question de mes impasses sur les bonnes manières. D'ailleurs je me demandais comment els Gammas pouvaient supporter d'avoir une présidente complètement folle et décalée m'enfin, il n'étais pas question de cela pour le moment. Toute ma vie, je m'étais battue pour continuer à avancer, je m'étais battue contre tout. Contre le manque d'amour de ma famille, contre mes deux frères jumeaux qui ne me connaissaient pratiquement pas vut que j'avais préféré partir de la maison avant que je ne devienne plus que la représentation de moi-même. Je m'étais enfuit pour pouvoir vivre indépendemment et ne plus être au crochet de mes parents qui de toute manière ne me regardaient plus vraiment. Comment ça va Ebony ? Des petits mots par ci, par là, des embrassades mesurées devant les actionnaires mais rien de concret. Juste des principes, des normes et des valeurs qu'ils avaient bouffé bien à leur naissance, durant leur éducation et qu'ils ressortaient comme ça sans réfléchir vraiment à quoi que ce soit d'autre. Par exemple à l'amour. Mais biensûr, trois enfants semblaient trop pour eux voyons. Alors j'avais été celle qu'avait été évincée et qu'on aimait rendre invisible malgré ces faux semblants. Je soupira et continua à avancer mécaniquement dans le noir. Bizarrement ce soir, je n'étais pas défoncée. Je n'avais pas fumé, je n'avais pas bu, je n'avais pas la tête qui tournait, les esprits qui se baladaient ailleurs. Non, ce soir, était le premier soir depuis des années et tout allait bien. Du moins physiquement. après avoir trouvé un job et un endroit où dormir pour continuer mes études, j'avais encore et encore refusé la fortune familiale pour me concentrer sur mon existence donc je ne connaissais pas vraiment encore les rimes. Je ne savais rien de là où pourrait me mener cette vie de merde mais je savais que je ne voulais en aucun cas ressembler à toutes ces personnes qui discutaient et jouaient la comédie devant moi, à table à la cantine du collège, du lycée. Je ne supportais en rien la société telle quelle était et je me demandais bien pourquoi les gens acceptaient des choses sans pourtant avoir compris pourquoi c'était ainsi. M'enfin, une marginale peut-ête que je n'étais comme ça, mais en tout cas, je ne supportais pas de faire comme tout le monde. C'était peut-être pour ça que les gens avaient peur de moi. Je jouais avec eux, avec leur vie, leurs sentiments et m'amusaient de tout et de rien, changeait d'envie, faisait tout le contraire de ce que l'on attendait de moi et pourquoi ? Tout simplement pour pimenter ma vie, la rendre différente la rendre ... Tout simplement vivable et ne pas m'ennuyer. Je ne savais comment le reste des étudiants à Berkeley faisais mais je les plaignais sincèrement. Alors oui, j'étais bizarre mais au moins je ne mourrais pas conne ! J'arriva au stade. Je le regarda longuement en ralentissant et décida d'enfreindre une fois de plus els règles. j'escalada la grille de l'entrée et arriva en haut des gradins. Tout était calme pour une fois mais je n'avais pas l'humeur à jouir de ce petit moment spéciale. J'avança, dévala les escaliers quatre à quatre et entra sur le gazon vert. Pour m'y planter en plein milieu. Après avoir décidé de devenir dealeuse, j'avais rencontré l'homme qui allait tout changer pour moi. Un jeu. Je n'avais pas besoin d'argent mais c'était encore quelque chose qui me permettait de pimenter ma vie; Alors nous jouions ensemble et bien sûr, je tomba amoureuse de lui.Plusieurs années s'en suivirent. Appartement commun etc jusqu'à ce que le soir du dernier deal arrive. Nous en avions finit et j'avais même besoin de lui avouer que j'attendais un heureux évènnement. Mais cette nuit il ne revint pas. Tout avait mal tourné et il avait été tué. Cette nuit il n'avait pas voulu que je l'accompagne et il s'était en allé sans moi. J'avais avorté et continuer ma vie mais cette nuit, tout basculait. J'essayais de vivre et j'avais connut CEC, un courreur de jupons mais pourtant, je n'avais pas refusé une nuit à ses côters, je me fichais pas mal des ragôts et je crois que j'aimais encore plus tirer mon coup que lui ! Néenmoins, après tout cela nous sommes devenus amis, très proches. Et là je venais de découvrir qu'il avait quelque chose à voir avec la nuit où Jamie s'était fait tué. Je ne comprenais plus rien mais j'avais besoin d'en avoir le coeur net. CEC avait pris une place très importante pour moi mais je n'osais rien imaginer. Je serra le poing et lui envoya un sms lui intimant de me rejoindre au stade. C'était important, il fallait absolumment que tous mes doutes se dissipent ...
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MessageSujet: Re: EBONY&CHARLES-EDOUARD - la vengeance est un plan qui se mange froid ou chaud ? EBONY&CHARLES-EDOUARD - la vengeance est un plan qui se mange froid ou chaud ? EmptyDim 9 Oct - 21:28

✿✿ Le passé à fait
de nous ce que l'on est, assumons à présent.
❥ ebony & charles-édouard


La vie n’est pas faite que de blanc et de rose, la vie n’est pas pavée de roses qui ne faneront jamais. Il faut arrêter de croire que la vie est tout simplement toute rose, que les gens sont mignons et gentils. La vie, c’est un test, on apprend à se connaître et on voit les limites de nos choix, de notre corps, de tout. On fait souvent des erreurs, parfois on est assez bon pour s’en rendre compte et donc rectifier le tir, mais parfois, il est trop tard et l’on reste dans cette erreur jusqu’à en faire une autre, fatale. C’est ça la vie, la conséquence de nos choix et la finalité de nos actes. J’ai fait des actes dont je ne suis pas fier, mais je n’avais pas le choix, j’ai été égoïste et totalement idiot, totalement manipulable, et pour la première fois je me suis senti plus qu’inférieur. J’ai compris ce qu’il fallait que je fasse pour vivre, survivre surtout, et devenir plus fort mentalement, physiquement. Il faut devenir grand, j’ai eu une soudaine montée de maturité sur les trois derniers mois. Maintenant j’ai compris qui j’étais réellement et ce que je devais faire pour que ma conscience soit plus libre, soit saine. Alors maintenant il faut que je fasse ce que j’ai dis, que je réussisse l’objectif qui me laissera tranquille une fois atteint, celui de libéra mon âme des tourments que je lui ai affligé. Je ne suis pas un saint, je ne l’ai jamais été, mais j’essaye à présent de m’en rapprocher, je ne veux pas que l’on me considère comme un être sans cœur, j’ai un cœur mais peu de personnes le perçoivent, il est vrai qu’avant de partir, j’étais réellement sans cœur, ou plutôt avec un cœur brisé pour les seuls femmes qui s’en sont approchés assez pour le contempler et se venger au nom de toutes les femmes. Une pensée ironique qui m’arrache un sourire alors que je suis dans ma chambre, l’ordinateur portable sur les genoux, je suis sur Facebook. Je ne cherche pas grand-chose, je m’ennuie dans mon chez moi et non chez les Gammas. J’essaie de trouver des propositions pouvant aider les gens dans le besoin, après avoir fait le ménage dans la baraque, j’ai quelques places de libre, dont deux chambres, pourquoi pas des colocataires ? L’idée est tante mais je ne sais pas pour l’instant, avec la réputation que j’ai, il vaudrait mieux que je m’abstienne de faire ce genre de propositions pour l’instant. Alors j’attends, je m’ennuie et finit par perdre mon regard dans ma chambre dont la seule lumière est l’ordinateur portable qui vient de se mettre en veille. Peut-être est-il temps pour moi de dormir, même s’il n’est que 23h00 et qu’il est donc trop tôt pour un jour comme celui-ci. L’ennui est l’ami du sommeil, et surtout dans une chambre dans lequel aucune lumière ne fut, ça en devient de plus en plus tentant, et doucement je me mets à somnoler. Bien sûr je ne réussis pas, pour cause mon téléphone sonna pour me réveiller brusquement, j’ai des ami(e)s, un message plus particulièrement. Je pose mon ordinateur portable sur mon bureau puis regarde mon lit, il est ou ce foutu téléphone maintenant ? Blackberry, si mignon mais si petit. J’allai allumer la lumière et je le vis finalement sous le lit, il s’y était glissé le petit malin. Je le ramassai rapidement pour assouvir ma soif de curiosité. Un rendez-vous, avec Ebony, la présidente actuelle des Gammas. Je n’avais pas croisé grand monde depuis mon retour, alors qu’elle avait su que j’étais revenu, elle devait surement m’en vouloir, il est vrai que j’ai fais le con en n’allant pas les voir de moi-même, en supposant qu’ils auraient voulu me voir. Rapidement je pris ma veste en cuir marron, j’avais sur moi un t-shirt noir, ainsi qu’un jean de la même couleur. J’enfilais le tout et fini par aller prendre les clés de ma moto, moto que je ne vendrais pas. Jamais même. Je mis mon casque et je filais rapidement sur la route en direction du lieu dit, le stade non loin de l’université. Il n’est pas tôt, il est à présent tard, le stade est fermé et elle a surement du grimper. J’ai eu raison, tout en me garant je vois les grilles fermés, je vais sans doute déchirer mon jean, du moins on verra. Personne ne me voit, j’en profite alors pour grimper la grille et pénétrer dans l’édifice. Rapidement je cherche des yeux la belle brune, tout en mesurant mes pas au cas où d’un garde ou je ne sais quoi ce dont je redoutais, à croire que partir en Corse et revenir ici, j’en avais gardé des souvenirs. Le sentiment de sécurité me revint doucement, ici j’étais chez moi à présent, et donc, je n’avais rien à craindre, du moins pour l’instant. Je trouvais enfin la brune, plus haut dans les gradins, je la rejoignis silencieusement, elle lunatique mais si belle. Nous sommes proches Ebony & moi, j’ai su caresser les courbes que son corps offrait, mais finalement ça s’est révélé être une amie des plus délicieuses, une amie qui me ressemblait beaucoup, mais qui à présent semble perdue, désespérée ? « ‘Bony.. je suis là. – Ne le lui laissant pas le temps de me sauter à la gorge, je le fis et lui sourit, un câlin, je me sentais enfin réellement chez moi, sentir quelqu’un qui m’appréciait à ma juste valeur, ça me donnait chaud au cœur – Qu’y a-t-il tu as l’air toute chamboulée ?! Quelqu’un t’as fait du mal ? » Une question puis une autre, je ne pense pas que si quelqu’un voudrait lui faire du mal, elle se serait débrouillée pour avoir les bons gammas sous la main pour se défendre. Je n’avais qu’à être patient, dur en réalité, mais je n’ai guère le choix.


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MessageSujet: Re: EBONY&CHARLES-EDOUARD - la vengeance est un plan qui se mange froid ou chaud ? EBONY&CHARLES-EDOUARD - la vengeance est un plan qui se mange froid ou chaud ? EmptyLun 10 Oct - 22:58

    Je regardais tout autour de moi et la nuit ne semblait pas réelle pourtant. Là, en plein milieu du terrain, j'avais l'impression de pouvoir encore entendre la clameur des supporters s'élever dans l'air et le gazon sous mes pieds, se courber sous les courses des joueurs concentrés sur leur objectif. Je respira longuement, observant les gradins, mes pieds, puis revenait toujours aux gradins. De là, en plein milieu du terrain j'avais l'impression d'être toute petite. J'entendis des pas alors, s'approcher de moi mais je ne me retourna pas de suite. C'était sûrement CEC qui arrivait comme ça pouvait être un homme de la sécurité qui avait remarqué l'intruse. Dans les deux cas, je n'avais aucun courage pour accueillir l'arrivant et je me sentais complètement perdue et en colère. Deux sentiments exécrables qui ne faisaient jamais partis de moi et à ce moment là, j'avais plutôt envie de tout oublier et de passer à autre chose. Néenmoins, j'avais besoin de réponse, j'avais besoin qu'on me prouve que pour une fois j'avais tord mais d'un côté, je voulais avoir raison. Pour pouvoir rejeter la faute sur quelqu'un ou peut-être pour pouvoir faire mon deuil une bonne fois pour toute ... Je n'en savais rien mais j'avais besoin de réponse, de savoir ce qu'il s'était réellement passée et j'en avais marre d'être dans le flou. De toujours me dire, il est mort. Point. Par qui, de quoi ? Comment tout s'était déroulé ? Je n'avais aucune information. La police non-plus mais tout s'était réduit à un deal qui avait mal tourné. Pff... C'était bien pour ça que je ne pouvais supporter la police. Ils leur suffisaient de la moindre chose pour qu'ils reportent la faute sur celle-ci et qu'ils bouclent leurs affaires. Tout ça dans le but de rentrer plus tôt, de revoir la tête de leur enfant ou de baiser le plus vite possible avec la voisine. En tout cas, ils m'avaient tous pris pour la copine défoncée du junkie et m'avais dégagé sans aucun scrupule. Il ne nous connaissaient pas. Ils ne savaient rien de nous et de plus, il était bien rare qu'à ce moment, nous fumions. Mais après tout, il existe des cons partout. Et j'avais bien remarqué que la communauté qu'ils avaient formé s'était réfugié bizarrement dans les commissariats les plus proches ... Je retins un rictus déplaisant et me retourna enfin pour faire face à l'homme qui pourrait m'éclairer sur tout ce qui me venait en tête. Il s'approcha sans mégard, m'embrassa tout en me tenant dans ses bras et sur le coup je ne sus comment réagir. Je ne lui rendis pas son étreinte, je restais tendue, nerveuse et je savais bien qu'il devait ressentir ma gène puisqu'il se décala très vite comme s'il avait reçut un choc électrique. Pour ma part, maintenant que je me tenais devant lui, j'avais bien l'impression d'être entrée dans un cauchemard. CEC était le genre d'homme qu'on aime avoir dans son lit mais surtout comme ami car c'était effectivement très dur de l'avoir comme réel ami. Amant, nous pouvions toute le faire mais ce qui nous différenciait était l'amitié qu'on se portait tous les deux. En faîtes je n'avais que de rares amis mais CEC en faisait partit. J'étais le genre de fille qui surprenait beaucoup trop, qui faisait peur, semblait complètement farfelue et folle et surtout le genre de fille qu'on approchait pas pour ne pas se perdre et ne plus comprendre vraiment qui on était. Je faisais perdre les moyens et les convictions des gens mais ce soir, c'était moi qui me faisait prendre à mon propre jeu et cela me déplaisait particulièrement. CEC avait su voir en moi autre chose et surtout, j'avais arrêté de jouer avec lui comme je jouais avec les gens et la vie quand j'avais compris qu'il en valait la peine malgré ce que les rumeurs racontaient. Je me fichais d'être une de plus comme les ragots le disaient. Pour moi, il était différent et ce que je pensais était la seule chose qui comptait. Maintenant je ne savais que penser et après l'avoir regardé longtemps et m'être écarté de lui pour pouvoir respirer et prendre mon inspiration, je saigna l'air de mes mots comme une lame sur du papier :

    Il y a un an jour pour jour, l'homme que j'aimais s'est fait descendre dans une rue. C'était une nuit comme celle-ci, pas plus différente que toutes les autres et pourtant elle a marqué ma vie à jamais.
    Je le regardais maintenant droit dans les yeux. Je n'avais plus peur de ce que j'allais pouvoir lui dire car malgré mon discour qui me donnait envie de pleurer comme à chaque fois que j'y repensais, la colère était si forte que je ne bougeais pas d'un pouce et garder ce regard planté dans celui de l'homme en face de moi :

    C'est marrant comme la vie peut prendre des tournents différents tu ne trouves pas ? Un jour on est heureux et puis l'autre, il devient le premier jour où tout changea pour vous ...
    Je m'arrêta encore et reprit au bout de quelques secondes :

    En faîtes Charles, je te raconte tout ça parce que bizarrement je crois que tu sais exactement de quoi je veux parler .. Il s'appelait Jamie.
    S'il avait un rapport avec l'histoire il avait dû forcémment se voir lié aux articles parut sur ce fameux meurtre et c'était le genre de chose qu'on retenait même les détails les plus insignifiants, comme un prénom par exemple ...
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MessageSujet: Re: EBONY&CHARLES-EDOUARD - la vengeance est un plan qui se mange froid ou chaud ? EBONY&CHARLES-EDOUARD - la vengeance est un plan qui se mange froid ou chaud ? EmptyMar 11 Oct - 23:09

✿✿ Chaque choix à ses propres conséquences
assumons-les ensemble.
❥ ebony & charles-édouard


La vie est faite de différentes façons, on ne se rend pas compte de sa diversité tant que l’on n’a pas su montrer que l’on n’était pas si centré sur soi et sur ce qui nous entoure nous-mêmes, dès que l’on a compris que notre vie n’est pas seulement centrer sur ça mais qu’elle dépend des autres. On peut dire que c’est incompréhensible, voir, inimaginable et sa réalisation improbable, mais c’est justement ça qui est vrai : le hasard n’est pas à prévoir, ni à comprendre et encore moins à imaginer. Quand l’on imagine des choses pouvant arriver par hasard, on pense généralement à des choses agréables qui nous apportent le bonheur. En vérité nous ne pensons jamais à la mort car ce n’est pas un sujet joyeux, mais dépendant des croyances, on peut le prendre bien, ou pas, mais là n’est pas là question. Je n’ai pas pensé que l’on aurait été lié de cette manière avec Ebony, mais aussi triste que ce soit, je me sens mal, pour lui, pour elle, et surtout moi. J’ai honte de moi, et vous me comprendrez bien assez tôt. Alors que je fus arrivé près d’elle, j’ai rapidement compris qu’elle n’était pas elle-même, et pourtant ses iris sont normaux, le blanc de ses yeux n’est pas rouge. Quel souci pourrait-elle avoir ? Ou bien est-ce simplement ma personne qui lui ai manqué ? Je restai perplexe sur la dernière question que je me suis faite et passa dessus, je n’ai manqué à personne alors autant ne pas me faire d’illusion. Mon regard ne la lâcha pas, je la suivis, scrutant sa gestuelle, les mouvements qu’elle fit, le ton de la voix qu’elle usa. Elle ne va pas bien psychologiquement, et donc je me dois d’être là pour la réconforter. Un dernier regard croisé avec le sien et je compris qu’elle est au bord de la crise de nerfs, il faut que je la détende, mais comment ? Les mots s’échappent brièvement de sa bouche, ne formant pas encore une véritable phrase avec un véritable sens que je peux comprendre. Alors j’attends, et finalement, elle se livre à moi, et quelle délivrance. Je ne m’attends pas à ça, elle et moi sommes liés via une personne que nous avons eu en commun, un ami pour moi, et à ce que je comprends, l’amour d’il y a un an pour elle. Elle continue son histoire, son récit, une histoire vraie qui me tord le cœur, je connais cette histoire, mais d’une bouche différente de la sienne, une bouche moins belle, plus masculine et avec une voix moins envoutante que celle d’Ebony. C’était celle de Jamie, son défunt amoureux, mon défunt ami. Je l’ai connu ici, lorsque je me promenais à la recherche de tout et n’importe quoi à faire. C’était il y a un an .. « Je n’étais qu’un étudiant de France lâché dans le plus capitaliste des pays et je rêvais comme tous de briller, de me faire un nom. Je réussis de manière différente, moi qui voulais dominer les foules en prévoyant des régimes draconiens tout en étant illusionner par les régimes de mon propre pays de base. Un soir, je l’ai rencontré. Jamie. Un dealer comme un autre, mais il était plus sympa que les autres. J’étais avec quelques Gammas qui lui achetait régulièrement de la drogue, et nous avons pu sympathiser au fil des rencontres, parfois j’étais avec lui lors d’échanges pour montrer que le nombre fait la force, mais qu’un Gun aussi sait se montrer nombreux. Il me parlait de sa petite-amie, et moi du peu d’attachement que j’apportais à ce genre de relation, me le voir heureux me donnait des envies d’être comme lui. Puis un soir, tout changea, c’était censé être un échange comme un autre, sauf que ce fut le dernier. » Le souffle me manqua lorsqu’elle eut fini. Elle me fixa, et moi, je me dois de lui répondre, de lui apporter des réponses, et je sais qu’elle en a besoin, plus besoin que moi j’ai eu besoin. Je m’assis alors, et doucement l’attira à moi, non pas pour l’embrasser mais pour lui parler calmement, car nous voir debout me rendis encore plus nerveux « La vie est une salope ‘Bony, il faut que tu le saches, alors il ne faut vraiment pas que tu crois qu’elle est gentille. Regarde mes parents, ma mère a été tué et mon père.. aussi. – Évitant de dire que ce fut de mes propres mains – La vie change d’un jour à l’autre comme tu dis, on ne s’y attend jamais, elle n’envoie pas de cartes toute mignonne sur laquelle on peut lire ‘Dans X jours votre mère ou père ou amour mourra.’ Non, je crois qu’elle aime l’effet de surprise. – Humour noir, mais j’en ai besoin – Écoute, j’ai connu Jamie aussi. Et le soir où il s’est fait tué.. j’y étais, et je suis désolé que ce soit toi la jolie brune dont il me parlait. » Désolé pourquoi ? Parce qu’elle a souffert seul alors qu’il m’avait fait juré de la protéger, et moi qu’avais-je fait ? J’ai couché avec. CONNARD ! Creve salopard de Corse ! Tu n’es qu’un connard. Je me levas alors, ne pouvant plus rester assis, je me hais. « Tu vois ce que j’ai fais ? Je n’ai fait que des conneries dans ma vie, je n’ai fait que ce que je pensais être bon pour moi au lieu d’être altruiste et sympa, au lieu de m’ouvrir, mais ce n’est pas ma faute.. à cause de ce putain de père de merde que j’ai eu ! Nous avons couché ensemble Ebony.. ça n’était pas déplaisant mais maintenant que je sais qui tu es réellement par rapport à Jamie et moi.. je ne suis qu’un chien, un connard, une merde. » Une vérité que je m’avoue enfin, du moins, avec une certaine humilité ( heureusement ) je me crachais dessus pour mieux me relever qui sait, ou peut-être pas. Je resta donc ainsi, debout devant elle, les nerfs éveillés, je suis en colère contre moi, je me hais, et ça ne changera sans doute jamais cette haine envers moi.


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MessageSujet: Re: EBONY&CHARLES-EDOUARD - la vengeance est un plan qui se mange froid ou chaud ? EBONY&CHARLES-EDOUARD - la vengeance est un plan qui se mange froid ou chaud ? EmptyMar 11 Oct - 23:36

    Je ne voyais plus que l'éclat étincelant des yeux de CEC. Je n'entendais plus que sa voix et son souffle dans la nuit silencieuse. Je ne voyais plus que son visage et les expressions qu'il essayait de me communiquer. J'entendais ses paroles sans vraiment les entendre. En faîtes, j'avais plutôt l'impression d'être sourde, aphone et d'avoir tous les malheurs du monde sur mes épaules. Je ne respirais plus, je ne voyais ni n'entendais et je ne savais plus quand je pourrais retrouver l'usage de la parole. Autant me plier en quatre, me foutre dans une bène à ordure. j'étais bien bonne pour la casse. Bonne pour qu'on me marche dessus, qu'on me détruise et qu'on me réutilise si cela je ne devenais pas une chose informe incapable de réfléchir de nouveau. Un pantin au milieu de la nuit, je ne devenais plus qu'une ombre, un fantôme, une esquisse de moi-même et le temps ne s'écoulait plus à ce moment. Le monde ne tournait plus et mon coeur avait céssé de battre. Cette seconde dura des heures pour moi. Pourtant il se s'agissa que d'une seconde. C'était celle où après avoir commencé son discours il avait enfin prononcé le prénom de Jamie et là tout pris un sens. Mais lequel ? Car je ne comprenais plus rien à son envie de me faire comprendre certaines choses, je n'arrivais plus à associer les temps, les synthèses et les virgules. Je devenais une débile devant une prof de maths et complètement inutile. Puis ses phrases prirent un sens et s'empilèrent, se succédèrent. Ses mots s'associrent enfin dans mon esprit et la nuit ne fut plus si sombre que ça dans ma tête. Mon coeur par contre lui, ne savait de quel rythme battre. Il ne m'avait pas donné les détails de la fameuse nuit où j'avais vu l'amour de ma vie s'éteindre mais il ne s'était pas en-aller et n'avait pas fuit les responsabilités; CEC m'avait dit clairement être là cette nuit où tout s'était écroulé dans ma vie. Comment réagir à présent ? J'essayais de dicerner quoi que ce soit qui aurait pu m'aider à réagir mais quoi qu'il aurait pu dire cela serait revenut au même, j'aurais de toute manière eu du mal à encaisser les choses. Après tout, j'avais su qu'il avait un lien avec cette fameuse nuit. J'avais eu besoin de réponse et j'en avais eu. Pas celles auxquelles je m'attendais mais j'en avais eu et ne savais à présent comment me comporter. Il avait été ami avec Jamie au moment sûrement où lui et moi, vivions encore ensemble, où j'étais tombée enceinte sans qu'il le sache ... Ils avaient été amis et je ne l'avais jamais su. J'étais en colère contre Charles. Ce fut le premier sentiment qui se fit ressentir. C'était humain, il n'y était pour rien dans toute cette histoire, je le comprenais à présent. Nous avions couché ensemble mais il ne savait pas qui j'étais à ce moment-là et qu'est-ce que représentait réellement cette action. Maintenant, nous étions là, à nous dévisager, à nous reconnaître, à nous comprendre et à apprendre à mettre un nouveau visage sur celui que nous avions déjà fixé sur la personne en face de soit. Tout prenait un sens mais moi je refusais de comprendre. Pour moi, le premier sentiment qui me vint restait la colère. Il avait été là ce soir là, il l'avait dit lui même. J'avais envie de hurler. De colère mais aussi de soulagement. Alors Jamie n'était pas seule à mourrir dans une ruelle ? Pourtant je ne réagis pas en remerciant mais en accusant.

    Dis moi que ce n'est pas vrai ...
    Je recula de quelques pas. j'avais perdu tout d'à coup tout ce que les gens avaient toujours vu en moi. La confiance en soit, la manipulation, le jeu, le sarcasme, les vices et l'air malicieux qui me faisait passer pour la fille qui jamais ne souffrirait, qui jamais ne ressentait quoi que ce soit appart des semblants d'émotions qu'elle effleurait sur son visage pour essayer de montrer qu'elle était à peu près comme tous les autres. De nouveaux, je fis quelques pas en arrière et leva un doigt accusateur sur CEC :

    Tu étais là ce soir là et tu n'as rien fait ? C'est toi qui l'a tué avoue-le ! Tu te rends compte, tu l'as abandonné, tu l'as laissé, tu aurais pu toi-même prendre l'arme qui l'a bléssé que ce serait revenut au même !
    Je semblais hystérique. Je n'avais pas à crier mais les sons s'échappaient tout seule de ma bouche. Je semblait brisée à l'intérieur. Ce n'était pourtant que le premier impact, le premier jet, mais pour l'instant j'avais mal, très mal et je sentais mes yeux s'embuer de larmes ce qui n'arrangea rien à ma détresse. J'eus envie de hurler encore plus de fureur car je n'aimais sembler égarée et triste mais à ce moment là je n'avais qu'une envie, me jeter sur CEC, de lui mettre toute la faute sur le dos alors qu'il n'y était pour rien ...

    Tu étais là... Tu aurais pu l'éviter ...
    Là une larme glissa sur ma joue et je la rattrapa au vol en la brisant de ma main. Ma voix avait totalement diminué lorsque j'avais prononcé cette phrase. Elle avait été plus comme une plainte qu'autre chose et toute la colère retombait. Je paniquais, j'étais perdue et il était la cause de mon malheur sans réellement l'être ...
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MessageSujet: Re: EBONY&CHARLES-EDOUARD - la vengeance est un plan qui se mange froid ou chaud ? EBONY&CHARLES-EDOUARD - la vengeance est un plan qui se mange froid ou chaud ? EmptyMer 12 Oct - 0:52

✿✿ De l'amitié à l'érotisme
on passe à la colère d'une furie.
❥ ebony & charles-édouard


L’impact des mots que j’utilise semble la rendre encore plus folle, encore plus mal et je m’en veux, malheureusement je ne sais pas du tout quoi faire, quoi dire à part la vérité, mais chacun de nous ne connaît pas la vérité de l’autre, alors comment se reconnaître après tout ça ? La vie est dure, d’un jour à l’autre elle peut changer, peut-être qu’aujourd’hui c’est la fin de l’amitié entre elle et moi. Ou peut-être pas. Je perçois le ton de sa voix qui peu à peu change, vire doucement dans les aigus, elle est de plus en plus sur les nerfs, elle veut craquer, elle va craquer. Je le vois, je le sens, je le ressens au plus profond de moi, elle a mal et j’ai mal aussi, je n’aime pas voir les gens que j’aime dans un état qui me désole. Ebony est une bonne amie à moi, une amante, alors que maintenant nous savons tout deux que nous avions une personne en commun dans notre entourage, notre défunt Jamie, plus le sien que le mien bien sûr. Elle recule par rapport à moi, elle a peur de moi, de ce que la vérité sortant de ma bouche représente à ses yeux, je pense qu’elle doit se dire que je l’ai trahi, que j’ai profité d’elle, alors que cette soirée, si j’avais été au courant, si j’aurais pu faire quelque chose je l’aurais fait. Mais les accusations sont déjà crachés par Ebony et je ne dis rien, je suis sourd à ça, du moins j’essaye, ça fait mal, mais au fond elle a raison. Le manque d’action effectué durant ma vie pour d’autres actes que celui-là je le paie maintenant sous la forme d’une jolie brune aux allures dépressives, au cœur brisé et à l’esprit détruit. Alors j’attends, je lui laisse le temps de vider son sac et moi je remplis le mien de tous les mots durs qui se cassent sur mon dos, j’ai l’habitude maintenant, après ma réputation c’est d’autre chose. J’attends juste qu’elle vide son sac pour éclaircir la situation, mais peu à peu la colère m’envahit, comme elle, tout simplement parce qu’elle insinue que je n’ai rien fait. Elle n’a pas le droit de dire ça, mais il va falloir lui expliquer la soirée avant, alors j’attends encore et toujours que sa voix s’éteigne en un sanglot. Elle a fini, et c’est à moi de parler, mais que dire réellement ? La colère est en moi et il faut que je me calme aussi, ça ne sert à rien que nous soyons tout deux énervés. J’expire, j’inspire, et je recommence, plusieurs fois. Mon cerveau est aérer et j’ai plus de place pour pensée, alors je la regarde simplement, moi, les bras balans contre mon corps, j’ouvre enfin la bouche, il est temps pour elle de tout comprendre, de connaître la véritable histoire, celle vu par moi-même « Pourquoi te dire que ce n’est pas vrai ? J’y étais, oui et alors ?! – La colère fut de retour – Ebony, ne dis pas de bêtises, à cette époque j’étais peut-être un connard qui pensait qu’à baiser mais je n’irais pas jusqu’à laisser quelqu’un crever sans que je n’intervienne, ne sois pas si bête. – Je lui laissai quelques minutes de répit pour qu’elle prenne conscience de ce que j’ai dis et d’y réfléchir – J’y étais, et si j’avais pu faire quelque chose, tu sais très bien que je l’aurais fait, Jamie serait avec nous si j’avais pu faire quelque chose Ebony !! » Finis-je avec colère avant de la regarder avec un regard noir, puis me calmer, elle ne mérite pas ça et je dois reprendre mon calme et ne pas céder à la colère, au hors contrôle. Je lui laissa donc le temps de comprendre, de se calmer aussi, il faut que je lui parle tranquillement, que je réussisse à lui dire calmement, bien sûr que je le peux, je veux croire que j’arriverais à changer en bon et à le montrer aux autres. Je prends alors une profonde inspiration, regarde le ciel et finit par soupirer « Pff… écoute, je vais te raconter ce qui s’est passé ce soir-là, tu pourras ensuite faire ton choix sur notre amitié ou pas, ou je ne sais ce que tu vas penser de tout ça après ce soir. – C’est une question rhétorique, je n’attends donc pas son feu vert pour parler – Ce soir-là on était Jamie et moi près d’une boîte de nuit de San Francisco.. on devait effectuer une commande assez importante en cash contre un peu de crack et d’héroïne.. comme d’habitude j’escortais Jamie pour pas qu’il ne soit seul.. Malheureusement nous étions que deux contrairement à d’habitude et nous sommes tombés dans un piège. Au début tout se passait bien, et au final ils voulaient dépouiller de son fric et de la marchandise Jamie. C’était des gamins, des adolescents et un parmi eux étaient armés, Jamie aussi mais il n’a pas eu peur, il a vraiment cru que le jeune n’allait pas tirer. Moi aussi, les jeunes aussi, même celui qui était armé n’y a pas cru mais il avait appuyé sur la détente. Jamie s’est pris une balle et moi le ricochet de la deuxième. Quand je me suis relevé nous étions, lui et moi à l’hôpital, et les dernières paroles que j’ai eu de lui c’était de retrouver sa brune et de la protéger. Et comme tu le sais maintenant, je n’ai pas tenu ma promesse, j’ai même fait le contraire. Je ne suis qu’un connard. Et je dois te laisser je pense. » Je restai cependant là, à la regarder, à attendre une réponse, avant d’amorcer un pas lent vers la sortie, en espérant un appel de la jolie brune tout de même. Un mince espoir, elle m’en veut déjà, j’ai perdu une amie, une grande amie que je ne retrouverais sans doute jamais. Je ralentis le pas et me retourna vers elle d’un coup, je ne pouvais pas la laisser seul, mais je ne bougeai cependant pas, je l’attendis.


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MessageSujet: Re: EBONY&CHARLES-EDOUARD - la vengeance est un plan qui se mange froid ou chaud ? EBONY&CHARLES-EDOUARD - la vengeance est un plan qui se mange froid ou chaud ? EmptyMer 12 Oct - 16:34

    Il semblait frustré, énervé, il avait perdu les couleurs de son visage. Il s'était dépouillé de tout sourire, il avait été dépouillé de la joie que j'aimais lire dans ses yeux à chaque fois que nous nous voyions. Pour moi, CEC avait toujours été différent. Différent de ce que les gens pouvaient lire en lui, une personne différente, que je n'arrivais à associer aux ragots qui tournaient autour de son image, différent de cet homme sans conscience qui enchaînait les filles, différent de tout ce que les gens pouvaient imaginer même ses amis. Car je voyais au-delà, je voyais différemment. J'étais différente comme lui, c'était peut-être pour ça que l'on s'entendait aussi bien. nous n'étions pas perçut de la bonne manière. Malgré que nos agissement soit hors propos, complètement déconnecté de la norme, nous étions au fond deux personnes qu'on ne comprenait pas et qui ne voudrait sûrement ne jamais être connut. Nous étions comme ça, complètement dépendant des autres mais complètement indépendant de nous-même. Pour la première fois, alors qu'il s'exprimait devant moi, je le remarquais. Je m'associais souvent avec les personnes qu'on aurait eu du mal à me voir avec. Je pouvais bien être une de plus sur sa liste que je savais parfaitement que c'était totalement différente car nous avions joué tous les deux, nous avions éprouvé tous les deux. cela n'avait pas été qu'à un sens lorsque CEC s'amusait avec les filles et moi exactement pareille de mon côté; En faîtes, nous nous ressemblons beaucoup, je l'avais toujours vu ainsi et c'était durant tout le discour qu'il me fut, ce fut durant cette situation pénible qu'il m'exprima que je compris que nous étions encore plus liés que je n'aurais pu l'imaginer. Comment croire à présent qu'il n'existait pas une sorte de destin ? Quelque chose qui rapprochait les gens, les mêlaient ? Ce n'était pas pour rien que le proverbe "comme la terre est petite" avait été inventé. Nous étions l'exemple même qui représentait parfaitement cette citation ... Je m'étais calmée à présent malgré que je me sentais tremblée. Je ne savais que faire, comme réagir, que dire mais je le laissais parler. Et ces mots étaient comme une eau qui me purifiait de l'intérieure. Non pas que je n'ai jamais été croyante mais ses mots me guérissaient, m'apaisais. C'était dur à entendre mais elle me soulageait. Me dire que Jamie n'avait pas été seul, que j'avais quelqu'un à qui me raccrocher, que Jamie avait confiance à l'homme en face de moi que je considérais comme l'une des personnes les plus importantes dans ma vie ... Cela bizarrement, me rapprochait encore plus de mon amour perdu. Et cette discussion, je le savais, allait pouvoir me faire avancer. Beaucoup de choses s'était passé depuis ma rentrée à Berkeley, et beaucoup en rapport avec la mort de Jamie. J'avais vécu des mois et des mois dans le déni et il avait fallut d'abord que je retrouve Jayan pour que je commence à faire mon deuil, à comprendre qu'il fallait le faire, que j'aurais dû le faire mais que je m'étais complètement fermée. Et maintenant cette histoire avec Charles. Et je savais à présent que c'était ici et maintenant que tout allait se terminer une bonne fois pour toute. Je commençais à comprendre que rien n'arrivait par hasard et que soudain, d'autres sentiments prenaient place en moi. Maintenant, je n'avais plus peur de penser à Jamie, ce qui me montra que j'étais en voix de guérison. J'avais eu besoin de cette discussion pendant plus d'un an. Je l'avais enfin. C 'était l'étape finale pour qu'enfin je sois débarrassé du fantôme de l'homme que j'avais longuement aimé. Mais pour l'instant, tout était encore trop neuf pour que j'arrive à parler correctement, sans faiblesse dans ma voix ...

    Merci ...
    Ces paroles restaient imprévus dans cette discussion et restaient imprévues après ma tirade d'il y a quelques minutes. Une tirade des plus mouvementées et des plus colériques. Néenmoins, il m'avait touché dans son récit et je comprenais parfaitement qu'il n'y était pour rien dans la mort de Jamie. Maintenant, je n'avais qu'envie de le remercier car je me disais qu'enfin, Jamie n'était pas mort seul, qu'il avait eu CEC à ses côtés, que grâce à son ami, présent avec lui juste avant sa mort, il avait quand même réussit à parler de moi, que cela avait sûrement dû rassurer Jamie de savoir qu'il pourrait compter sur quelqu'un.

    Je croyais ... Je croyais qu'il était mort seul. Qu'il avait souffert, qu'il avait attendu des heures dans la nuit, allongé sur le bitume en attendant que la mort vienne le prendre. J'avais cru qu'il s'inquiéterais de tout, de mon sort, qu'il avait dû se demander beaucoup de choses avant de mourrir ... Qu'il soit mort comme je l'avais connu, seule et plein de questions ...
    Je divaguais légèrement j'avais dû mal à contenir les émotions qui me venaient tour à tour mais je commençais à me contrôler, à reprendre contenance et je voyais enfin clair dans tous les doutes qui m'avaient assaillis durant l'année. Je m'approcha de nouveau de CEC, me rapprocha beaucoup plus et après une légère hésitation, me glissa doucement dans ses bras :

    Je suis désolée. J'aurais dû comprendre que tout ce qui pouvait lui arriver de mieux était qu'il soit justement avec toi ce soir là ... Je me fiche du reste, de ce qu'il y a entre nous, je ne te blâmerais jamais pour ça ...
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MessageSujet: Re: EBONY&CHARLES-EDOUARD - la vengeance est un plan qui se mange froid ou chaud ? EBONY&CHARLES-EDOUARD - la vengeance est un plan qui se mange froid ou chaud ? EmptyMer 12 Oct - 22:47

✿✿ C'est dans le pardon
que les joies se font.
❥ ebony & charles-édouard


Nous sommes tout deux en colère, et nous sommes déchirés par une même souffrance, une même perte, alors que maintenant, nous nous sommes réunis sans que nous sachions que nous étions plus intensément liés. La finalité arriva rapidement, bien trop rapidement et elle prit les conseils que je lui eu donné bien plus rapidement que je ne le pensais. Je restai la planter cependant, et après lui avoir donné la vérité, de ma part et non d’une part autre, car pour savoir que ce fut moi qui était avec Jamie ce soir-là elle a eu recevoir des renseignements de rares personnes, mais je m’en fiche, le plus important c’est qu’elle sache la vérité, qu’elle se sente libre et vivante, qu’elle puisse recommencer sa vie d’une autre façon. Perdre quelqu’un et faire son deuil est souvent dure, difficile et prend du temps. On se renferme toujours, on se perd quelque fois, et je la comprends très bien, quand j’ai perdu ma mère, ça a été un coup dur, un vrai réveil, mais un réveil qui m’a rendu comme mon père sans que je ne le veuille, il a réussi à me manipuler à cette époque, maintenant qu’il repose en Enfer, je suis tranquille. Du moins, tranquille est un bien grand mot. Maintenant il faut que je vis ainsi, avec une peur contrôlée au fond du ventre, des réflexes nouveaux contre eux, cette mafia qui me poursuit, et surtout avec une motivation certaine pour vivre ma vie. Je ne m’arrêterais pour personne, je vais vivre ma vie et la vivre à fond, tout en étant le plus heureux et surtout en essayant d’avoir le plus de véritables ami(e)s à mes côtés, comme Ebony, si elle veut rester mon amie bien sûr après cela. Je l’espère. Mon regard est posé sur elle, je ne dis pas grand-chose, elle parle par contre et les mots qui sortent de sa bouche ne sont là que pour me réjouir ! Elle n’est pas si bête que je l’ai dis plutôt, ce fut sous la colère bien sûr, alors je ne le pense pas du tout. Mon regard s’apprivoise doucement, il redevient doux et elle réussi à me calmer, à me rendre tranquille. Elle me remercia, et ce merci avait comme un goût de pardon. Je me rapprochai doucement d’elle alors qu’elle fit de même tout en continuant à parler et à se confier à moi. « ‘Bony, il n’est pas mort seul. J’étais là, et je le serais toujours pour toi maintenant, sois-en sûr. Je m’en veux un peu de l’avoir trahi d’une certaine façon, je ne sais pas pour toi, mais je lui avais promis. » Promis de la protéger envers et contre tout sans pour autant la retrouver, puis d’après mes recherches elle avait décampé, mais où ? Je n’avais pas su, et maintenant, je le sais. La vérité est découverte, nous le savons elle et moi. Il n’y a plus de questions à se poser, ou du moins encore quelques unes. Alors elle vint vers moi, se collant à moi, et je glissai mes bras dans son dos, la gardant contre moi tout en plongeant ma tête dans le creux de son épaule, sentant ces cheveux et inspirant le bonheur de retrouver bel et bien une amie qui vaut plus que de l’or. Les ami(e)s c’est important, ça va et vient, mais quand on en a il faut savoir les garder, quand on les perd, c’est qu’il faut changer. Elle ne se blâme pas, ni elle, ni moi, mais moi je me blâme, je m’en veux et pourtant je n’y peux rien, ainsi va la vie, n’est-ce pas ? « Tu sais, il m’a fait promettre de protéger sa brune, mais je l’ai cherché alors que je l’avais déjà trouvé, et finalement, on ne se trouve que maintenant. Je suis à blâmer, mais je n’ai pas pu prendre soin de toi comme je le voulais, mais je pense que j’ai réussi à faire ce qu’il demandait. – Puis laissant un blanc – Pleures, n’hésites pas, je sais que tu en as envie, lâche toi, tu en as bien le droit. » On a bien le droit d’être triste, de se laisser aller à un bon souvenir qui ne se renouvèlera jamais, les gens qu’on perd ne resteront que dans nos cœurs et nos mémoires, à jamais eux. « C’est normal que la situation t’est semblé ambiguë, j’aurais sans douté été stressé aussi, vouloir la vérité et sauter aux premières occasions, ce qui m’a valu faire des mauvais choix bien souvent à cause de cela, alors maintenant j’évite. Et j’analyse, alors pleure ma belle, tu seras toujours aussi craquante même avec des larmes sur ton visage. » Une note de vérité pour lui rendre le sourire, en espérant que ça marche.


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MessageSujet: Re: EBONY&CHARLES-EDOUARD - la vengeance est un plan qui se mange froid ou chaud ? EBONY&CHARLES-EDOUARD - la vengeance est un plan qui se mange froid ou chaud ? EmptyMer 12 Oct - 23:31

    On ne mourrait qu'une fois. on ne montait qu'une seule fois au ciel et il n'y avait qu'un seul adieu. Durant toute ma vie, maintenant que je voyais tout plus clair, j'avais l'impression que j'avais surmonté les échecs un par un. Je m'étais accrochée et m'étais battue, ne m'en sortant pas toujours indemne mais j'avais continué à grimper, à avancer pour éviter de reculer et de sombrer. Pourtant j'avais bien l'impression de ressembler à une épave. Je n'étais que des débris et je semblais avoir connu la mort plusieurs fois. Pourtant je n'avais dit aurevoir aux gens non, je n'étais pas montée au ciel. J'étais restée là, invisible sur terre, à me former une vie à taton, à chercher tous les moyens impossibles et imaginables pour pimenter ma vie, pour lui rendre ses couleurs, lui dessiner des courbes, un soleil, de la pluie, de l'envie. J'avais peur de m'ennuyer. J'avais vécu tellement de tristesse et de traumatisme que j'avais su tout ingurgiter sans recracher. J'avais dénier tout et avait caché mes sentiments. Ce n'était pas mon genre de m'étaler sur ce que je pensais et ressentais. Je préférais jouer avec la vie pour que je garde mes couleurs, pour ne pas que je me perde et m'estompe et que le vent m'emmène avec lui d'une bourrasque trop agitée. Maintenant que je revoyais toutes ces imagines dans ma tête, je comprenais que tout allait recommencer ici. Que tout prenait un sens enfin dans cet endroit, dans les bras de l'homme qui représentait une part de mon futur, une part de mon passsé et d'une vie que je n'avais pas connu, celle quand Jamie ne se trouvait pas à mes côters. Je ne savais pas comment mentionner ce qui se tramait en moi. Tristesse, soulagement, colère ? Je n'en savais strictement rien. Je savais juste que plus les minutes avançaient dans ses bras et plus il me parlait, plus je sentais un poid énorme s'enlever de mon corps. Un poid qui était là depuis que j'étais partis de chez moi, refusant de me faire dicter ma conduite sous prétexte que nous vivions dans une société de pauvres riches. Et c'était ce même poid qui s'était alourdit encore lorsqu'après avoir rencontré Jayan, je l'avais abandonné pour me jeter dans les bras de Jamie. Et c'était bel et moi à sa mort que j'avais tout perdu. Ma famille, Jayan, Jamie... Toutes les personnes qui comptaient pour moi mais à qui j'avais bien l'impression de ne l'avoir jamais dit. C'était étrange. Je ne l'avais pas vu ainsi à l'époque; Je l'avais vu comme un acharnement du sort sur ma tête et j'avais continué à avancer péniblement en cachant tout, en me recroquevillant sur moi-même et en montrant un caractère pénible et innacceptable tout simplement pour remplacer le fait qu'un deuil ça devait se faire. Je n'avais pas été prête et pendant toute une année je mettais mentit sur tout. Je n'avais mal de rien, je ne ressentais rien, j'avais un coeur de pierre. Ne pas y penser, ne jamais oublier mais se forger grâce à ça. Mais avant de faire tout cela, d'avancer après la souffrance il fallait passer par le deuil. J'avais zappé cette phase et avait cru pouvoir l'éviter. En retrouvant Jayan j'avais compris que c'était inévitable et c'était enfin dans les bras de CEC, ce soir d'automne que je le faisais enfin. Je me sentais différente, soulagée, j'avais de la peine aussi car je ne voulais pas lui dire aurevoir, adieu à jamais, l'homme qui avait été l'homme de ma vie pendant plusieurs années. L'homme que j'aurais suivit n'importe où. Mais là où il était je ne pouvais le suivre. Alors je restais avec CEC, le seul qui pouvait à présent comprendre ma détresse. Jamie avait été un être exeptionnel. J'avais de la chance de l'avoir rencontré. Je soupira, soufla, évacua dans tous ces sentiments qui s'échappaient enfin de moi. Je me sentais saine, je savais que je devais enfin dire aurevoir. Je le disais enfin. Je versa quelques larmes d'épuisement contre Charles. Des larmes qui représentaient toute une vie à s'endurcir, à se créer une image, à tout conserver à l'intérieur. Des larmes de soulagement, des larmes qui signifiaient tout à ce moment précis ... Je ris à sa dernière remarque et me recula quelque peu pour observer son visage marquée par le soulagement sûrement, de ne pas m'avoir perdut.

    Tu es vraiment quelqu'un de bien CEC; Tout ceux qui diront le contraire sont des crétins, crois moi ...
    Et il devait bien sûr me croire, je ne disais pas ça à tout le monde. En faîtes je ne devais jamais le dire comme quoi la situation semblait vraiment unique en son genre ce soir-là. Je lui fis un sourire et déposa un baiser sur ses lèvres. Un baiser doux et affectif. Un baiser sans ambiguïté mais qui lui montrait mon affection à présent. L'affection que j'avais pour lui en tant qu'ami et amante; En tant que personne qui avait réussit à s'en sortir grâce à lui. Je le regarda de nouveau et eu un sourire. Un sourire communicatif pour lui exprimer toute ma gratitude, qui me disait qu'enfin, je me sentais soulager d'un poid énorme mais que j'avais dû y mettre du temps pour pouvoir enfin laisser la mémoire de Jamie s'en aller. Maintenant, il fallait que je lui parle d'autre chose. Toujours dans le même rapport mais cette nuit je voulais me débarasser de tous les fantômes du passé, tout oublier, il le fallait ...

    Il y a autre chose ...
    Je releva les yeux vers lui et attendis quelque seconde sachant pertinemment qu'il fallait que je me calme avant de reprendre au quel cas j'étais sûr de voir réapparaître des larmes.

    La nuit où Jamie m'a dit de ne pas l'accompagner, cette nuit où il m'a dit qu'il allait donner la dernière cam qu'il lui restait, je mettais promis de lui annoncer quelque chose à son retour.
    J'eus un sourire triste mais je voulais que Charles soit au courant.

    J'ai été enceinte de lui et j'avais l'intention de le garder, je savais que ça aurait été le plus beau jour de sa vie; Mais quand il nous a quitté, j'ai décidé que je ne pourrais supporter d'élever son enfant sans lui ...
    Voilà, tout était dit. Je respira un bon coup et m'essuya les coins des yeux encore humides. Je ne voulais psa pleurer, je n'en avais plus la force, je n'avais plus la force de rien. C'était ici enfin, que tout allait enfin se terminer une bonne fois pour toute ...
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