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Par un froid après-midi [libre]

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MessageSujet: Par un froid après-midi [libre] Par un froid après-midi [libre] EmptyMer 25 Fév - 16:57

Pas besoin de se balader sous la pluie, sans parapluie, pour être triste. Pas besoin d’un soleil radieux, lumineux, pour être joyeux. Pas besoin d’un ciel tout noir pour être le soir. Il est seize heures et déjà de gros nuages assombrissent le ciel, faisant craindre à Atahualpa un orage violent. Le damoiseau, bien au chaud, perdu entre les gens qui entrent et sortent du café, regarde d’un air pensif le ciel se dissimuler petit à petit derrière de gros nuages moutonneux. A quand le tonnerre, les éclairs ? Le café est plein à craquer, et tout seul dans son coin les pieds sur la chaise face à lui, il empêche quiconque de s’asseoir face à lui. Non pas qu’il soit méchant. Mais il en a l’air. Son sweater noir, manches remontées, laissent voir ses tatouages alors que ses grosses chaussures noires ne vous inspirent que coup de pieds aux fesses. Et son air boudeur, charmeur, enfantin, son regard franc, sombre, lourd de douceur. Un cure-dent entre les dents, une tasse de Green chaud devant lui. Mais qu’est-ce donc que cela ? On dirait du chocolat, mais cela n’en a pas le goût. C’est que, dans sa tasse, a été rajouté un trait de Chartreuse. Il n’y a ici que des étudiants, le plus souvent majeurs, ce qui permet à Atahualpa de boire quand il le désire, un peu d’alcool. Personne ne vérifie rien. Mais modéré et aimant ce qui est onctueux et sucré, rarement vous le verrez avaler un verre entier de vodka.

Il soupire, se perds en des pensées idiotes. Que fait-il vraiment là ? Son blouson d’aviateur ne parvient pas à le réchauffer. Autour de lui les gens passent et repassent, sans faire attention à lui. A quoi bon prendre soin de soi si personne n’y fait attention ? Il est vrai qu’il est tombé dans un monde policé, où tous sont beaux et bobos. Et là, l’adolescent se disait qu’il aurait mieux fait de venir habillé en jaune flashy. Peut-être l’aurait-on un peu plus regardé. Il est horrible que de vouloir toujours se faire remarquer, sortir du lot pour ne pas tomber dans l’oubli. Tout à coup lourd de fatigue, vidé de son énergie, ses yeux se ferment. Il ne cherche pas même à lutter contre Morphée, porté par les murmures de la vie autour de lui. Sa tête tombe sur sa poitrine, ses muscles se relâchent. Devant lui, le faux chocolat refroidit. Atahualpa ne dors pas vraiment, somnole plutôt, engourdi de ne rien faire en ce samedi après-midi. Il commence à pleuvoir, il l’entend, la pluie qui coule à grosse goutte, frappant les carreaux de l’établissement. L’air se rafraîchit. Le damoiseau avait déjà froid. Le voilà congelé, et ses ongles bleuis en sont la marque extérieure. Pourtant, le ventre de l’Albatros est bien chauffé. Mais voyez-vous, il ne suffit pas d’un radiateur. Il lui faudrait des mots.
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MessageSujet: Re: Par un froid après-midi [libre] Par un froid après-midi [libre] EmptyJeu 26 Fév - 23:05

Ce n'était pas que la jeune femme se sentait seule, ni qu'elle avait besoin de parler. C'est juste qu'elle se sentait enfermée, prisonnière d'un monde où des barrières se dressaient devant elle. Ce n'était pas que la demoiselle était inintéressante, juste qu'elle n'avait pas vraiment d'amis. Pourquoi était-elle condamnée à la solitude? Lauren n'en savait rien. Peut-être que sur son front était marqué une phrase du genre "Ne m'adressez pas la parole, ça ne vaut pas le coup!". Et pourtant la jeune femme se sentait terriblement seule, elle avait besoin d'amis, de personnes qui la comprennent vraiment. Mais sa timidité l'empêchait d'aller vers les gens, elle aurait voulu la combattre mais c'était bien plus facile à dire qu'à faire. Elle décida cependant de sortir de la maison des Alpha, elle allait se balader. Mais où aller? C'était sa deuxième année, et Lauren se rendait compte qu'elle ne connaissait vraiment rien de la zone universitaire. C'était incroyable. Ici, tout le monde ne pensait qu'à faire la fête, oubliant ceux qui ne se mêlaient pas à la masse. Lauren était de ces gens là, ceux qui préfèrent rester dans leurs chambres à bouquiner, ou à surfer sur internet... Non, elle n'était pas une no-life, elle était simplement très timide. Lauren avait des rêves quand elle était enfant, sa tête en était pleine. Mais le divorce de ses parents et le départ de son frère avaient tout chamboulé en elle; la petite fille sociable et rieuse avait disparu pour laisser place à une adolescente mélancolique et solitaire. Comment en était-elle arrivée là?

Laissant ses questions interminables dans un coin de sa tête, la jeune femme attrapa une veste noire et une écharpe de la même couleur. Puis elle sortit dans le vent de Février. Ses cheveux blonds volaient sous la brise glaciale et ses mains semblaient devenir violettes; mais Lauren continuait d'avancer, sans se préoccuper du froid. Elle marchait, sans but réel, laissant ses pensées vagabonder, et laissant son esprit se vider des questions qui la torturait. Finalement elle arriva devant l'Albatross, un café universitaire toujours bondé. La jeune étudiante hésita quelques instants sur le pas de la porte, mais se décida à entrer. Comme elle l'avait prévu le bar était bondé, de nombreux étudiants riaient en groupe. D'un seul coup sa mélancolie réapparut de voir tant de gens qui étaient si bien ensemble. Lauren balaya la salle principale du regard et un jeune homme attira son attention, il semblait aussi seul qu'elle et il semblait également endormi. Cela fit sourire Lauren. Ne le lachant pas des yeux, elle fila jusqu'au bar pour se commander un cappuccino. Sa tasse en main, elle se laissa porter vers la table du jeune homme... Mais en y réfléchissant qu'allait-elle lui dire? Finalement ce n'était peut être pas une bonne idée. Non ce n'était pas une bonne idée. Oui, mais sa conscience lui disait d'oublier sa timidité. L'allure de marginal du jeune homme lui plaisait, il avait l'air perdu dans un tableau qui ne lui ressemblait pas au milieu de tous ces gens qui riaient... ...comme Lauren en fait. La jeune femme prit son courage à deux mains et se lança d'une voix timide en désignant la chaise vide, en face du jeune homme, de la main qui ne tenait pas sa tasse:

- Salut. Désolée de te déranger, mais est-ce que cette place est libre? Le café est bondé.
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MessageSujet: Re: Par un froid après-midi [libre] Par un froid après-midi [libre] EmptyLun 2 Mar - 12:18

Une voix se détache parmi toute les autres. Claire, simple. On lui parle, à lui, l’homme transparent qui, hagard, ouvre à demi ses beaux yeux. Et contemple comme s’il s’agissait d’une espèce rare celle qui a osé le sortir de sa béate somnolence. Une tasse à la main, elle semble peu assurée et les gens autour d’elle se fichent de la bousculer, au risque qu’elle renverse son café à l’odeur si forte par terre. Atahualpa resta un instant sans comprendre, contemplant cet oiseau merveilleux qui désirait, semblait-il, se poser sur la même branche que lui. Sûrement que s’il était un paradisier, le jeune homme aurait gonflé son plastron et déployer ses ailes pour la séduire. Mais en tant qu’humain, il n’avait que son visage expressif pour lui sourire, dévoilant à moitié ses dents jaunies prématurément par le tabac. Se rendant compte que ses pieds étaient toujours sur la seule chaise libre de la jungle sauvage et surpeuplée qu’était l’Albatros, Atahualpa se redresse, ôtant ses grands pieds pour que la demoiselle puisse s’asseoir en toute tranquillité. Tentant de se réveiller complètement, souriant et bafouillant en même temps, il s’adressa à l’inconnue.

« Oui, bien sûr, évidemment pardon… »

Dit très vite, les mots semblant ne faire qu’un, ses mots n’avaient plus grand sens. Il rit alors, peu à l’aise, enfonçant son cou dans ses épaules, faisant remonter le col en fourrure de son manteau, camouflant ses joues légèrement rosies par la timidité qui survient toujours lors d’une nouvelle rencontre. Une beauté. Des blondes, il y en avait des centaines dans l’université, mais elles étaient toutes différentes. Leurs regards, leurs gestes, leur façon d’être. Peut-être que le jeune mexicain aurait du faire photographe tant il aimait saisir la beauté des femmes en un seul regard. Un seul clic. Sa timidité la rendait plus abordable que bien des jeunes femmes et lui donnait du charme, à cette doucette. Atahualpa avait toujours préféré la discrétion. Il est vrai que cela peut paraître bizarre, lui qui aime tant se faire remarquer. Mais on aime chez les autres ce qu’on a pas. Parfois, on aime tellement cela que l’amour se transforme en jalousie. L’étudiant gardait ses yeux, tout petits, bouffis de sommeil, fixée sur l’inconnue sans pouvoir s’en détacher, se plaisant à enregistrer tout ce qu’elle faisait. Peut-être trouverait-elle cela désagréable, mais la façon qu’il avait de la regarder, avec une tendresse presque maternelle, passionnée et douce, était à coupler le souffle. Il était normal qu’elle trouve cela indiscret. Il la déshabillait du regard, la dépouillait pour voir ce qui se cachait derrière. On avait apprit au mexicain à toujours chercher derrière les apparences. Tout à coup il ouvrit grand les yeux. Ce n’était pas poli. Ce n’était pas n’importe quel animal qu’il observait. Une femme humaine. Lors de ses voyages, il avait toujours aimé épier les animaux, pour voir comment il se comportait, ce qui clochait chez eux. Oui, ce qui clochait. Atahualpa n’aimait pas spécialement les animaux. Il mit sa tête dans sa main, en soupirant, et tourna sa cuillère dans son chocolat.

« J’ai fait un court séjour en Indonésie. Il y a de très jolis oiseaux là-bas. Avec de longues plumes dorées, comme vos cheveux. »

Il rit, gêné. Rare qu’un animal lui apparaisse beau. Souvent, il les trouvait grotesques, ignoble. Même les chats et les chevaux, si souvent prisés pour leur douceur. Il s’excusa encore une fois, toujours les yeux baissés sur sa tasse.
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MessageSujet: Re: Par un froid après-midi [libre] Par un froid après-midi [libre] EmptyJeu 12 Mar - 13:02

Le jeune homme à qui elle venait de s'adresser ouvrit les yeux. Sans y prendre garde Lauren fut presque hypnotisé par la profondeur de son regard, elle se reprit rapidement mais il restait en elle un sentiment de malaise et de timidité. La jeune femme luttait pour ne pas qu'on lui renverse la tasse de café qu'elle tenait à la main; en effet le bar était bondé et la seule place qu'il restait était occupée par les pieds du mystérieux jeune homme en face d'elle. Le sourire qu'il lui décocha la déstabilisa encore plus, Lauren n'avait pas l'habitude que des garçons la regarde sans réelle perversité. En revanche celui là semblait appartenir au même monde qu'elle, ses dents révélaient qu'il fumait, quant à Lauren son écharpe avait un curieux mélange de tabac et de Chanel. Reprenant ses esprits la jeune femme lui adressa un sourire timide, répondant ainsi à son geste. Puis, il sembla réaliser que ses pieds étaient toujours sur la chaise sur laquelle Lauren voulait poser ses fesses, dans un mouvement rapide il les enlève pour qu'elle puisse s'asseoir tout en s'excusant de ne pas avoir réagit tout de suite, ça faisait bien cinq minutes qu'ils étaient là à se dévisager l'un l'autre... Peut-être le fait qu'il bafouille un peu aida Lauren à lui répondre même si ce fut d'une voix timide comme à son habitude. Rome ne s'était pas construite en un jour. Elle s'assit face au jeune homme.

- Ce n'est pas grave. Merci.

Lauren avait eu du mal à comprendre la phrase du jeune homme car il avait prononcé ses mots à une vitesse incroyable et il semblait géné. La jeune femme n'aurait jamais cru qu'elle puisse rencontrer quelqun qui semblait comme elle. C'était quelque chose qui ne s'était pas produit depuis de nombreuses années, elle avait toujours avancé solitaire. Comme la louve Imala de La Moïra. Les références littéraires étaient toujours présentes dans l'esprit de Lauren parce qu'elle adorait lire depuis son enfance, c'était un parfait moyen d'évasion, elle aimait s'envoler vers des contrées nouvelles et c'est pour cela qu'elle lisait beaucoup de fantastique. De ses mains toujours glacées, Lauren s'empara de son cappucino et en but une gorgée, le liquide sucré, doux et chaud lui faisait un bien fou. Elle sentait la chaleur se répandre dans tout son corps et la sensation de chaud était bienvenue après le froid de dehors. Tandis qu'elle buvait Lauren sentit bientôt le regard du jeune homme sur elle, il semblait l'examinait sous toutes ses coutures. Elle avait presque l'impression d'être nue dans la salle car il la déshabillait peu à peu du regard, d'abord ce fut son manteau et son écharpe après les boutons de son jeans se détachèrent tout seuls, oui nue dans une salle bondée sous les yeux d'un inconnu...Son insistance aurait du sans doute déranger Lauren, mais chose incroyable ce ne fut pas le cas. Lauren vint plantée ses yeux bleus turquoises dans ceux du jeune homme et lui décocha un sourire magnifique, qui l'étonna elle-même. Le jeune homme venait de s'apercevoir que ce qu'il faisait n'était pas très poli. Et la phrase qu'il prononça après coup destabilisa la jeune femme, jamais on ne lui avait fait d'aussi beau compliment, les garçons étaient tellement pervers d'habitude. Non pas qu'elle n'ait pas un côté perverti elle aussi mais quand même...

- Merci c'est très gentil à toi..vous... ?

En y réfléchissant elle ne s'était même pas présentée, et elle ne savait pas si elle pouvait le tutoyer. La jeune femme prit les devants une fois que le jeune homme se soit encore excusé alors qu'il n'y avait rien de mal dans ce qu'il venait de dire. Lauren but une gorgée de cappucino qui lui donna du courage (lol) et se lança:

- Au fait, je m'appelle Lauren Torrens, et toi? On peut se tutoyer non?
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