La colocation avec Sixtine se passait à merveille, on s'entendait très bien, on était sur la même longueur d'onde. On aimait toutes les deux déconnes, faire la fête jusqu'à pas d'heure, zéro responsabilité. La vie d'étudiante c'était le pied. On se fait payer nos verres des qu'on sort, Sixtine dit qu'on est un duo de choc, de vrais bombasses. Au début j'avais des doutes non sur notre beauté magnifique, mais sur la mentalité américaine radine. Mais finalement on ne dépensait pratiquement à chaque soirée et ça c'est la classe. Non sans rire, déjà qu'on s'entendait très bien petite, là c'est une révélation. On sera toujours là l'une pour l'autre. D'ailleurs un détails m'avait intrigué, un jour avec Sixtine on décida d'aller à la plage pour faire bronzer nos corps de déesses. Non loin de nous je fis remarquer à Six que quelqu'un l'observer avec insistance. Apparemment elle le connaissait vu qu'elle alla le voir directement dans l'eau. Cependant des qu'elle fut de nouveau avec moi, elle me mentit en me disant que c'était un mec qui voulait tout simplement son numéro, de près elle avait trouvé moche donc c'était mort. Même si ça fait que quelques semaines qu'on vit ensemble je vis dans les yeux de Sixtine qu'elle était déstabilisée, elle ne voulait pas me le dire.
L'ayant moi de même observer, il me faisait penser à quelqu'un, j'étais sur de l'avoir croiser à Berkeley plusieurs fois, ce visage me parait familier. Je repensais à ça quand j'étais assise à l'Albatross et que je vis de nouveau ce garçon dans le bar. Depuis que je suis bipolaire, j'ai une tendance à surprotéger les gens que j'aime, limite à tout savoir de leur vie et faire tout ce qui est en mon pouvoir pour se débarrasser des mauvaises personnes. Et puis étant curieuse de nature, je me décida à me lever en prenant mon Cappuccino/ma veste et de changer de table pour rejoindre le mystérieux jeune homme assit à une table tout seul avec son ordinateur
Je ne pris même pas la peine de lui demander de m’asseoir avec lui je lui dis cash : "Salut, je sais qu'on se connait pas mais je t'ai aperçu plusieurs fois ici et une fois à la plage, tu as parlé à ma cousine Sixtine. Elle prêtant qu'elle ne te connait pas mais je suis sure du contraire, j'ai raison ?"
Le jeune homme fût surprit de mon arrivée, mais écouta chaque mot que je dis avec attention.
Au moment où j'ai dit le nom de Sixtine son regard avait changé. J'attendais une réponse, il ne disait rien mais ses yeux le trahissaient. C'est pour ça que je continua : "J'en étais sûre" en m'installant complètement. Je mis ma veste sur le dossier de la chaise et prit une gorgée de ma boisson.
Je regardais le jeune homme devant moi toujours aussi muer. "Par contre elle m'avait pas précisé que tu étais mué"