an irresistible temptation which dominates us - elvy

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an irresistible temptation which dominates us

Regarde-toi, tapis dans l'ombre, le souffle court et le regard avide. Regarde-nous, sans issus, dominé par cette hantise qui ne cesse de nous détruire. Cette garce a fini par nous rapprocher malgré tout. Pourquoi tu ne me regardes pas ? Toujours ce même regard hautain, cet air supérieur qui te rend plus belle que jamais. Juste pour une dernière fois, regarde-moi dans les yeux et dis-moi que nous ne sommes rien l'un pour l'autre ! Que nous ne sommes même pas attirés l'un par l'autre et je te laisserai partir.

Le samedi soir était le jour idéal pour passer la nuit sous les feux des projecteurs. Pas seulement, sous les feux des flashs de photographe, mais surtout sous les feux des jeux de lumières des boîtes de nuit de San Francisco. A son habitude, Julian ne traînait pas dans ce genre d’endroits, il n’avait jamais aimé ce monde de la nuit. La chaleur ardente, l’humidité des corps dansants et cette fumée qui ne cesse de vous embrumer le regard, n’étaient pas faits pour lui. En réalité, c’était les principaux arguments qu’il balançait, mais il était très rare que le jeune homme refuse une telle soirée. C’était un monde de la nuit hors norme, tout était permis ! Personne ne pouvait juger, les jeunes étaient sur le même pied d’égalité. Tous venaient pour la même chose : tester leur limite et passer une bonne soirée. Dans le cas du jeune italien, c’était avant tout pour rencontrer de jeunes proies. Il ne cessait jamais de faire son numéro de charme pour attraper les plus vulnérables. Il s’attaquait aussi aux plus réticentes, mais elles tombaient toujours dans le panneau. Si bien, que le jeune homme prenait un réel plaisir à jouer sans cesse le même rôle, celui du play-boy galant et charmeur. Le jeu l’avait pourtant rattrapé, il s’était souvent confronté à des femmes caractérielles, qui avaient usé de leurs forces sur son visage pour lui rappeler que les femmes n’étaient pas des jouets. Une réalité que le jeune garçon avait du mal à encaisser. C’était Martin de Thomas, le séducteur de ses dames, il avait marqué l’histoire de Berkeley dans sa jeunesse. Beaucoup de filles étaient passées dans son lit, et il avait finalement eu des sentiments pour une jeune femme. Mais depuis son accident à Rome, Martin ne pouvait plus prétendre être ce jeune homme. Il était contraint de se faire passer pour ce Julian Hellingston, un jeune homme de bonne famille sans histoire. Seulement Julian ne respectait pas le contrat, il ne pouvait pas chasser sa nature. Il aimait le corps des femmes, mais aimait surtout leur faire payer ce qu’elles avaient osé lui faire subir. Il vouait une haine envers les femmes qui ne prendrait jamais fin. Il faisait le tour de son jeu sans cesse, presque lassé de toujours faire et refaire la même conclusion. C’était pourtant la seule chose qui lui permettait de se sentir vivant, mais surtout d’être à nouveau Martin de Thomas. C’était une joie sans fin.
Ce soir était différent, le jeune homme avait décidé de se rendre dans le célèbre club de la ville. Des amis avaient pensé lui changer ses idées car ces derniers étaient perturbés de ne pas l’avoir vu ces derniers temps. Le jeune homme en avait profité pour repartir à New York pour voir sa tendre famille qu’il détestait plus que tout, histoire de rappeler à son père que même si sur les papiers le jeune homme était décédé, il se devait de lui verser sa petite somme à 6 chiffres tous les mois. C’était une obligation que son paternel devait faire s’il voulait plus voir son fils adoptif dans les pattes ! La relation que le jeune homme entretenait avec ses parents était très curieuse, ils ne pouvaient se supporter mutuellement, sauf que le jeune homme en souffrait. Or, il n’en avait jamais parlé à ses parents, c’était une honte de penser cela pour eux. Le jeune homme avait une place et il devait y rester. Sortant de son coupé sport, le jeune homme écrasé d’un revers la cigarette qu’il venait de déposer sur le sol. Cherchant ses amis, d’un coup de regard, il reçut aussitôt un message sur son cellulaire. La tribu était déjà rentrée, se plaignant du froid qu’il régnait dehors. Le jeune homme souffla, tout en haussant les épaules, ce qu’ils pouvaient être agaçants ! Avançant d’un pas décidé, il rentra au sein du club, sans vraiment faire la queue, il restait tout de même un habitué de la ville, et surtout de ce club. Le jeune homme retira sa veste en cuir, suffocant sous la chaleur oppressante qui se faisait ressentir. La soirée avait déjà bien commencé, le noir dominait la salle, seules les multiples lumières éclairaient la piste de danse. Sur cette dernière, une centaine de jeunes gens laissaient leur corps parler au son de la mélodie qui ne cessait de marquer le rythme. L’italien trouva rapidement ses amis, ces derniers étaient toujours du même côté de la salle. Assis tous en rond, autour d’une petite table où était généralement déposés des verres de tous les mélanges, et une bouteille choisie au bon vouloir de tous. Il les salua rapidement, et laissa son manteau près d’eux, prétextant qu’il devait partir se chercher un verre. Faisant demi-tour, il se dirigea vers le bar. La vie n’était plus la même, il avait perdu ses réels amis car ces derniers le pensaient mort. Il se retrouvait à traîner avec des copies de ses anciens amis, il retrouvait en chacun un trait de leur personnalité, mais ils ne pourront jamais les remplacer. S’accoudant sur le comptoir, il demanda à la jolie serveuse de lui servir un scotch pur sans glace. Cette dernière s’exécuta. En détournant le regard de sa future proie, il remarqua non loin de là, une jeune blonde qu’il avait l’habitude de côtoyer à l’université. Il ne lui parlait que pour se montrer désagréable avec elle. Ils se détestaient mutuellement, c’était prouvé, cela régnait dans leurs gènes respectives. Et pourtant, le jeune homme ne pouvait détacher son regard d’elle, comme s’il était hypnotisé par cette dernière. Elle avait le don de lui faire ressentir des milliers de sentiments. Un mélange d’agacement, de cruauté, mais surtout une envie irrésistible de craquer. Ce dernier se mordilla la lèvre inférieure, se faisant rappeler à l’ordre par la serveuse qui lui demanda l’argent de sa boisson. Il s’exécuta difficilement, et s’empara de son verre qu’il descendit en une traite. Il avait décidé d’affronter la lionne aux cheveux de blés qui regardait la piste d’un air songeur. « Austin qui regarde la piste de danse, est-ce parce qu’elle n’a pas de cavalier ? C’est rare de te voir aussi passive ! » lui dit-il en se mettant devant cette dernière, le regard moqueur et ce sourire ironique qu’il ne cessait de lui faire. C’était devenu une habitude entre eux. Il ne pouvait pas la sentir, et pourtant, il était incroyablement attiré par cette dernière. Cette attirance était irréfléchie et inexpliquée. « Ah moins que tu m’attendais ma chère ! » Cette fois-ci, il l’aborda avec ce petit sourire charmeur qu’il lui réservait, rarement devant les autres.

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Samedi, le meilleur jour de la semaine pour moi. Déjà tout simplement parce que c'est le week end, mais également je sais que le soir je vais à 100% sortir faire la fête. J'avais au début proposé à ma cousine de sortir mais elle avait déjà prévu quelque chose. Je décida donc de proposer à Tamera de venir. Tamera mon amie d'enfance retrouvée. On s'entendait à merveille et quand j'ai appris qu'elle s'installait en même temps que moi à San Francisco, je fus plus que ravie. D'ailleurs elle accepta aussitôt ma demande pour faire la fiesta.
Et si nous voulions vraiment faire la fête comme il se doit, nous irons au Lexington Club, la boîte de nuit la plus IN de la ville. L'endroit où certaines célébrités venaient s'amuser et être prit en photo, photo qui finit dans la presse à scandale habituellement. L'endroit où les étudiants richissimes venaient claquer leur argent dans les packs bouteilles accompagnés de jolies filles pas du tout intéressées. Ce petit monde n'est qu'utopie mais faut avouer de temps en temps ça fait plaisir. Nous décidâmes de prendre un taxi, comme nous savions que nous allons pas mal boire ce soir, autant être prudente, pas de drama pour ce soir enfin j'espère.
On arrive donc vers les minuit quand le monde commence à arriver, super intelligent comme tactique, mais rester planté une heure dans la boite avec de la musique bidon quand il y a personne c'est nul.

Tamera et moi avions réservées une table, ce qui nous permettait de rentrer avant la foule qui attendait devant les vigiles. Quelle sensation de rentrer comme ça, tout le monde nous détestait, et nous enviais. Oui on était assez connu (ou plus intelligent) pour rentrer avant vous, jalousez-nous ! Une fois rentré des cocktails nous étaient offert grâce à la réservation de la table.
En à peine cinq minutes une bande de mecs s'installaient avec nous, tranquille, mais heureusement pour eux ils étaient beaux riches certainement des étudiants. Peut être de Berkeley qui sait. Je passa un certain moment avec eux, mais je m'aperçus qu'ils n'avaient rien dans le citron. Tu parles cinq-dix minutes avec et puis après tu abandonnes. Tamera par contre elle, s'entendait plutôt bien avec eux, je profita de ce moment pour m'éclipser.
Je me dirigea vers le bar pour commander un cosmo, la boisson de diva je l'avoue mais on sen fou c'est trop bon.
En sirotant ma boisson, je regardais le nombre de personne qu'il y avait dans la boite, c'est remplie et la chaleur commençait à se faire sentir. J'étais plongée dans mes pensées quand une voix masculine que je connaissais (malheureusement) trop bien me dit : « Austin qui regarde la piste de danse, est-ce parce qu’elle n’a pas de cavalier ? C’est rare de te voir aussi passive ! » Super il manquait plus que lui avec son sourire. Je le regarda avec un regard de reproche sans lui répondre en prenant ma paille pour me la mettre dans la bouche tout en continuant de le regarder.

Ce garçon était insupportable mais fallait avouer qu'il était vraiment beau. « Ah moins que tu m’attendais ma chère ! » continua t-il. Cette fois-ci je me mis a rigoler doucement et je lui répondis : "Pfff j'ai pas besoin de toi mon petit"
La table où était Tamera et les mecs n'était pas très loin, je choppa le mec qui me parlait pas si longtemps que ça et je l'embrassa en pleine bouche. Il fut agréablement surprit. Je me retourna vers Julian en lui faisant un sourire mais qui sonnait faux.

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Regarde-toi, tapis dans l'ombre, le souffle court et le regard avide. Regarde-nous, sans issus, dominé par cette hantise qui ne cesse de nous détruire. Cette garce a fini par nous rapprocher malgré tout. Pourquoi tu ne me regardes pas ? Toujours ce même regard hautain, cet air supérieur qui te rend plus belle que jamais. Juste pour une dernière fois, regarde-moi dans les yeux et dis-moi que nous ne sommes rien l'un pour l'autre ! Que nous ne sommes même pas attirés l'un par l'autre et je te laisserai partir.

La nuit battait son plein, son manteau recourait la célèbre ville. C’est à cet instant même que le jeune homme eut la brillante idée de rejoindre ses amis dans une boîte du centre. Les boîtes de nuit n’étaient pas vraiment une chose qu’il affectionnait particulièrement. Comme tout homme, il aimait voir de magnifiques jeunes femmes, vêtues de belles tenues danser les unes contre les autres. Cette ambiance caliente représentait une grande opportunité pour tous les séducteurs. Julian, en étant un, il ne dérogeait pas à la règle. Cette ambiance, si chaude, si tropicale, le ramenait au statut primaire de l’homme. Ses sens étaient décuplés. Son odorat ne cessait de fondre vis-à-vis de tous ces parfums sucrés qui voulaient dans les airs. Sa vue lui permettait d’admirer le magnifique paysage qui se présentait devant lui. Ensuite, ses mains se promenaient sur les courbes généreuses de sa partenaire de danse. Le toucher de sa tenue si douce, et de sa peau si claire ne cessait de lui provoquer des frissons. En somme, cela pouvait être une bonne soirée riche en émotions, et en rencontres. Or ce qu’il détestait par-dessus tout, c’était cette musique infernale qui ne cessait de passer en boucle. Les décibels de cette foutue musique ne pouvaient être acceptables pour toute ouïe normalement constituée. Le jeune homme était obligé de rehausser sa voix, et d’augmenter le volume pour que la jeune femme ne se trompe pas d’alcool. C’était tout simplement insoutenable. Ce bruit ne cessait de l’agacer, il soupira à de nombreuses reprises, tout en tentant de garder son calme. Ce n’était pas le moment de s’emporter, ses amis n’étaient pas loin ! S’il voulait être tranquille, il devait agir normalement. C’est ce qu’il entreprit de faire. Ce problème de volume l’avait toujours énervé, mais il s’en était toujours remis. En effet, il avait toujours la même idée en tête : trouver la fille parfaite. Celle qui est magnifique, celle qui semble complètement perdue et facilement manipulable. C’était ce qui lui permettait de résister. Il n’était jamais venu ici pour une autre chose. C’était sa façon de se venger des femmes, et de les mépriser. Ces dernières avaient toujours été considérées comme le diable en personne. Il comprenait pourquoi. Le peu de femmes qu’il avait aimé, lui avaient rendu son cœur en miette. Il ne s’était jamais remis de ses blessures. Elles restaient si profondes, qu’elles avaient ancré son âme d’une encre indélébile. Jamais ces blessures n’allaient s’effacer. Elles allaient perdurer dans son esprit. Elles avaient pris refuge ici, pour ne jamais plus s’en défaire. Le bel Italien restait prisonnier de son propre passé. Jamais il n’avait trouvé une seule issue pour s’en échapper. La seule chose qui lui faisait tenir le coup, c’était de se dire qu’il allait lui aussi briser ces femmes les unes après les autres, sans jamais ressentir le moindre scrupule. Son cœur était devenu aussi froid que de la glace. Il n’y avait plus aucune chance pour le garçon, il avait tellement mijoté cette revanche qu’elle le gouvernait sans cesse. Prenant quelques fois, le dessus sur lui, et le détruisant petit à petit. Plus rien n’était humain au fond de lui, il demeurait un être avide de toute émotion. Un être perdu.
Pour son plus grand plaisir, le jeune homme se retrouva aux côtés de la fameuse Elvy. Une magnifique jeune femme en fleur. Une féministe en avant-garde qui se pavanait sur ses hauts talons de créateur. Pour son plus grand plaisir, le jeune homme aimait par-dessus tout se confronter à la jeune diva, la provoquer ou la froisser. C’était malheureusement devenu un jeu entre eux que Julian affectionnait en particulier. Elle avait le don de l’agacer avec ses airs de diva, elle pouvait l’énerver en quelques secondes. Seulement le jeune homme ne pouvait s’empêcher de craquer pour elle, du moins pour son corps de déesse. Curieusement, cette alchimie se traduisait par une constante attirance qui commençait à le rendre fou de rage ! Elle osa l’affronter de ses yeux gris perles, elle le fusilla automatiquement du regard tout en jouant avec sa paille. Ce petit geste commença à faire réagir le jeune garçon. La diva était de retour, tout comme le diable qui sommeillait dans ses veines. Pour le faire taire et disparaître, elle tenta toutes les approches. Elle prit un pauvre innocent qui bavait sur elle depuis le début. C’est avec provocation, qu’elle l’embrassa devant le jeune homme. Ce dernier resta admiratif devant le spectacle qui se déroulait devant ses yeux. Tel une bête voulant appâter sa proie, il se rapprocha de la jeune femme avec grâce. Rassemblant ses mains, il se mit à applaudir la jolie scène qu’elle venait d’exécuter à la perfection. « Ce fut une brillante prestation Austin, je donnerai presque un 10 ! Bien que ton jeu de comédienne laisse un peu à désirer… Je te donnerai des cours à l’occasion ! »Ses bras tombèrent, le long de son corps, épousant les formes de ce dernier. Le jeune homme regarda du coin de l’œil, la présente victime. D’un sourire moqueur, il décida de s’adresser à ce parfait étranger : « Il n’y a pas à dire mon pote, tu t’es fait avoir par la petite blonde ! » Histoire d’éliminer la concurrence, il haussa les épaules devant le pauvre homme. Se retournant vers la jeune femme, il s’approcha dangereusement d’elle. Son regard bleu ciel pénétra le sien d’un air insistant. Se penchant dans son cou, il lui susurra : « Nous savons tous les deux que tu as besoin de moi. Nous savons que tu ne peux t’empêcher de ressentir cette attraction entre nous. Ne le nie pas jeune fille, ce serait te mentir à toi-même. »Se décalant doucement d’elle, il sortit son plus beau regard ironique et lui lança un sourire charmeur, tout en observant sa réaction.

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