the great escape
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(caleb & babi ) - If you’re pretending from the start like this

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MessageSujet: (caleb & babi ) - If you’re pretending from the start like this (caleb & babi ) - If you’re pretending from the start like this EmptyDim 4 Aoû - 20:53

PREMIER JOUR ; la rencontre
Il a les yeux revolver, il a le regard qui tue. Il a tiré le premier, c'est foutu.


Elle décide de remercier l’Adriel comme il se doit pour ce magnifique tour de l’université, alors elle prend ses aises, la Babi. Elle monte sur la pointe des pieds et s’offre le luxe de l’embrasser tendrement sur la joue, à quelques centimètres seulement du coin de ses lèvres. Elle n’a pas froid aux yeux et puis, elle a fait semblant de s’intéresser à ses dires durant toute la durée du parcours s’il savait à quel point elle s’en fiche de Berkeley et de tous les endroits qu’il lui recommande sauf si ça signifiait qu’elle avait une chance qu’il rentre avec elle. Autrement dit, chez les lambdas où ils auront tous le plaisir de baptiser sa nouvelle chambre. Babi elle valide sa pensée alors que le Eynsford-Baxter, quant à lui, préfère la laisser sur le pas de la grande porte menant chez les Lambdas. Seigneur, elle avait remarqué qu’il n’était pas marrant, mais à ce point ? Tant pis. Une prochaine fois, qu’elle se dit. Elle entre dans l’immense bâtisse, son éternel air de fille sûre d’elle collé sur son magnifique visage de poupée brune, alors qu’intérieurement elle est anxieuse comme jamais. Elle cache son mal être, parce qu’elle est comme ça la Babi, elle préfère ne montrer aucun sentiment, rester impassible au possible. Elle inspecte les lieux quand elle remarque que tous les regards sont braqués sur elle, elle s’apprête à se présenter mais certains murmures la coupent dans son élan. « C’est elle je te dis. » « C’est une Pelizza Da Volpedo, ça se sent. » « Oh mon dieu, c’est la cousine de Gusto. » « Tu crois qu’elle est comme Camélia ? » Ses grands yeux bruns rencontrent le ciel quand elle entend la dernière remarque, elle n’avait même pas le temps de faire ses preuves qu’elle était déjà stéréotypée. Elle déteste ça. Etre associée à un monstre sans cœur tout ça parce qu’elle est une Pelizza Da Volpedo. Tant mieux, pensa-t-elle, elle n’aura même pas le besoin de revêtir son masque de connasse tyrannique puisque apparemment ils avaient déjà tous un avis tranché sur sa petite personne. L’envie de déjà en tuer quelques-uns est omniprésente mais elle se ravise, elle n’a pas de temps à perdre avec des personnes qui ne prennent même pas le temps de la connaitre avant de la juger. Peasants. De sa démarche de reine des glaces, elle se dirige vers la jeune demoiselle aux commentaires qu’elle trouve déplacés et elle décide de lui faire l’honneur de répondre à sa question. «.Si tu veux tout savoir, je suis pire qu’elle.» qu’elle lance, comme ça, sur un ton à la fois franc et glacial. Oh la divine petite manipulatrice, elle ment à la perfection préférant les laisser croire qu’elle est une connasse finie plutôt qu’une adorable Pelizza Da Volpedo. Elle décide de poser la base, un silence de mort s’installe dans la pièce et aussitôt l’atmosphère change radicalement. Le seul bruit qu’ils peuvent, désormais, entendre c’est le ricanement de Babi qui a décidé de regagner sa chambre. Assez de charité pour aujourd’hui. Puis, elle s’en veut. Elle a fait une mauvaise impression et elle s’en veut d’en avoir rajouté une couche mais ce n’est pas de sa faute, c’est celle des autres. C’est toujours de la faute des autres avec Babi. Elle n’est pas une mauvaise fille, ce sont eux – les autres- qui la poussent à se comporter de la sorte. C’est lui, qui l’a rendu aussi méfiante, aussi frigide. C’est de sa faute à lui. Lui seul en est le responsable. Elle secoue sa tête pour éviter de songer à lui, elle préfère se concentrer sur le présent plutôt que sur son passé. Elle sait que quelque chose l’attend ici à Berkeley, c’est juste qu’elle ne sait pas quoi. Ou qui. Curieuse, elle ouvre en grand la porte de sa chambre et constate immédiatement que des tonnes de valises sont posées dans ce qui lui semble être leur salon. Leur, à elle et à lui , son futur colocataire. Elle devine aisément qu’elle est seule dans ce petit appartement et que ledit Caleb n’est pas encore arrivé à destination. Tant mieux, pense-t-elle, elle aura tout le loisir de choisir sa chambre. Premier arrivé, premier servi.  Contre toute attente, elle aime bien son nouveau chez elle, elle n’a rien à redire si ce n’est qu’elle repeindrait bien sa chambre en rose et qu’il manque quelques photos d’elle par-ci, par là. Mais elle compte bien remédier à ces quelques petits problèmes par après. Et puis, elle constate que cet appartement – qui est sûrement le plus luxueux de tous - compte uniquement deux chambres, à la place de quatre, qui sont reliées par un énorme dressing. C’est sûrement un traitement de faveur parce qu’elle est la ‘cousine de’ et lui, il devait très certainement être proche d’une grosse tête de cette université. Good, cela voulait dire qu’il était sûrement de la même classe sociale qu’elle. Et déjà un bon point pour le Caleb. Pitié, qu’il soit canon. Complètement obnubilée par la perspective de rendre ce dressing plus ‘babi’, elle n’avait en aucun cas remarqué que la porte de sa chambre n’était, en réalité, qu’un simple drap de couleur. Et apparemment, Caleb serait logé à la même enseigne. Pourquoi diable n’avaient-ils pas droit à de ‘réelles portes’ ? Elle soupire bruyamment, prodigieusement agacée par la situation. Elle trouverait la réponse à ses questions plus tard, ce fameux dressing comptait plus que de simples portes, surtout qu’il n’y en avait qu’un pour deux. Ha la belle blague. Depuis plus d’une demi-heure maintenant, la playlist de son iphone résonne dans l’immensité de l’appartement tandis qu’elle s’active à ranger délicatement ses vêtements, la Babi. Clothes above all. Elle range, elle range et plus elle est entrainée par la musique, plus elle prend de la place dans le dressing. Too bad pour le Caleb. L’air des pointer sisters retentit et d’un coup elle se prend au jeu, comme elle en a l’habitude avec Camélia et, elle se transforme en réelle diva de la chanson. «.I'm so excited, and I just can't hide it. » qu’elle commence à chantonner, utilisant l’un de ses cintres comme un micro. «.I'm about to lose control and I think I like it. » Elle continue de chanter, plus fort encore, comme si elle était possédée par la musique. Contrairement à certaines personnes, elle a le rythme dans la peau, c’est juste qu’il lui manque quelques cours de chant pour arriver au stade de Laura Pausini. Elle s’arrête net de chanter quand elle entend du bruit derrière elle et, se retourne brusquement afin de voir d’où provient ce brouhaha. Et celui-ci s’appelle, en réalité, Caleb. Elle ne sait pas si elle doit se sentir honteuse car well, elle a fait sa babi de base et il n’était pas disposé à la voir comme ça, ou soulagée parce qu’il n’est pas un malfrat qui est entré par effraction dans leur appartement. Seigneur, elle aurait pu faire une crise cardiaque. Elle pose ses mains sur ses hanches et s’applique à le dévisager de bas en haut s’arrêtant sur chaque partie de son corps, validant ou non chaque détail. Ses chaussures ? Elles sont signées d’un grand créateur. Good. Et en plus, Babi elle les aime bien. Very good. Et elle continue ainsi son inspection jusqu’au moment où ses yeux se posent dans ceux de Caleb. Bleus, encore plus bleus que l’océan … elle crève d’envie de le complimenter sur son regard mais fierté avant tout, elle préfère se taire constatant qu’il a déjà vu assez de son vrai visage à son arrivée. «.Tu dois être Caleb. Je m’appelle Babi, enchantée.» elle brise la glace en décidant de faire les présentations, elle a l’air normale la Babi comme si elle s’en fichait qu’il soit là alors qu’intérieurement elle est toute excitée à l’idée de faire, enfin, connaissance avec son colocataire. «.Comme tu peux le constater, on n’a pas de porte. J’espère pour toi que tu ne ronfles pas sinon je devrais venir te tuer durant ton sommeil.» Elle prend une mine sérieuse, comme si elle pensait réellement ses dires avant d’étouffer un léger petit rire. Caleb, tu apprendras vite que le sarcasme est le meilleur ami de mademoiselle Pelizza Da Volpedo. Elle s’arrête automatiquement de rire quand elle voit qu’il ne semble pas du tout amusé par la situation, ni même réceptif. Alors elle décide de continuer dans sa lancée en toute bonne Babi qui se respecte. «.Oh ! Tu constateras aussi que j’ai pris toute la place dans le dressing.» Elle se déplace légèrement vers la droite, laissant à Caleb une vue entière sur ‘leur’ dressing qui est surtout devenu celui de Babi. «.J’espère que ça ne te dérange pas.» qu’elle dit sur un ton à la limite de l’hypocrisie. Que ça le dérange ou pas, c’est du pareil au même, c’est le même prix. «.Je me suis dit que tu me laisserais le dressing, tu auras assez de place avec la commode qui se trouve dans ta chambre.» elle affirme ses paroles en hochant la tête de bas en haut réalisant à quel point elle a raison sur tout la ligne. Il doit posséder le quart de ses vêtements, il lui doit bien ça en tant que colocataire non ? «.Ou au pire, tu peux laisser tes affaires dans ta valise. C’est ce qu’un vrai gentleman ferait !» Elle hausse les épaules, satisfaite de lui trouver une autre solution pour ses affaires. Ah ce qu’elle est bonne cette Babi…
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Catahleen Hammersmith
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Catahleen Hammersmith
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MessageSujet: Re: (caleb & babi ) - If you’re pretending from the start like this (caleb & babi ) - If you’re pretending from the start like this EmptyJeu 15 Aoû - 16:35

He's the dark, you're the light ; boyce avenue Ses pieds foulent pour la première fois, le sol de l'université. Distraitement, il suit sans grande conviction Eden et Jules. Leur cousine a décidé de leur faire visiter le campus en long, en large et en travers pour que les deux Hastings-Fields ne se perdent pas lors de la grande rentrée. Ce détail est pourtant bien le cadet des soucis de Caleb. Il lève le nez pour apercevoir le grand bâtiment où il va devoir séjourner jusqu'à temps qu'une confrérie veuille bien l'accueillir. Il sait que dans moins d'une dizaine de minutes, il va devoir quitter les deux femmes de sa famille pour s'aventurer dans une chambre inconnue avec une inconnue. C'est bien là le problème majeure. Il va cohabiter avec une fille sortie de nul part pour lui. Caleb, il a des tonnes de secrets à cacher. Et le fait qu'elle puisse un jour les découvrir le rend monstrueusement malade par avance. Toutefois, il ne pipe pas un mot devant Eden qui s'est déjà cassée la tête pour qu'il puisse avoir ( tout comme Jules ) une chambre plus spacieuse que les autres et avec moins de colocataires. Il se tait et tente de réduire considérablement la boule qui s'est formé dans son ventre. Les voilà devant le grand dortoir consacré aux Lambdas. Eden, toute souriante, leur demande si la visite a plu. Machinalement, le jeune homme hoche la tête en signe d’acquiescement. Pour être honnête, il n'a rien remarqué et n'a rien suivi. Puis il s'en fout de savoir où se trouve tel ou tel truc. Lui, tout ce qu'il souhaite à cet instant, c'est une colocataire pas chiante pour deux sous, qu'elle lui fiche une paix royale et qu'elle vive sa vie loin de lui. Ainsi, ils éviteront l'un comme l'autre de futurs dommages. Ils quittent Eden et rentrent dans la maison qui habite désormais tout le groupe Lambda. Puis c'est à nouveau la séparation. Caleb n'est même pas au même étage que sa sœur jumelle. Jules claque un dernier baiser sur son joue et presse doucement sa main comme pour lui transmettre un peu de force avant de s'éloigner en direction de sa chambre pour découvrir son/sa ou ses colocataires. La mort dans l'âme, le jeune homme prend ses sacs avec lui et parcourt les derniers mètres qui le sépare de son appartement. Le voilà arrivé. Il s'arrête devant la porte et croit percevoir un fond sonore assez bruyant. Non, sûrement le fruit de son imagination. Il secoue sa tête de droite à gauche, soupire et finit par baisser le clenche de la porte pour pénétrer sans grande hâte chez lui. Ou plutôt chez eux. A ne pas oublier. Il va devoir cohabiter. Dès qu'il est à l'intérieur, il se rend immédiatement compte que le bruit qu'il a entendu, existe bel et bien. Il s'agit d'une chanson et d'une voix féminine qui tente ( vainement ) d'être dans le tempo. Attiré par ce raffut, Caleb se dirige avec scepticisme vers l'origine de ce son. Et il tombe sur une fille qui chante à en perdre la voix. Il ne lui manque que les pas de danse et elle est bonne pour se retrouver dans une télé-réalité à la con. Face à ce spectacle, le garçon reste silencieux. Il ne lui serait pas compliqué de se moquer d'elle. Toutefois, il n'est pas d'humeur à la faire. Il vient de comprendre qu'il va devoir supporter une fille bizarre, trop excentrique pour lui, qui se prend pour la Castafiore. Une fille à problèmes. Elle ne semble pas l'avoir remarqué car elle pousse des notes de plus en plus aiguës. Comme si elle pouvait se le permettre. Pour lui signaler sa présence ( et accessoirement la faire taire ? ), il pose avec fracas ses sac au sol. L'effet est immédiat. Elle se retourne pour lui faire face et comme par enchantement il n'y a pas de musique en deux secondes. Mais cela ne suffit pas à rendre à Caleb sa bonne humeur. Elle n'a pas l'air gênée de s'être faite surprendre. Pire, elle le reluque. De quoi le mettre mal à l'aise. Caleb sait qu'il n'est pas le mec le plus grand, ni même le mieux fichu au monde. Il n'est pas forcément à l'aise avec son corps et notamment à cause des marques qui y résident. En pensant à elles, il fourre bien vite ses mains dans ses poches histoire de cacher ses poignets qu'il sait pourtant couverts par des bracelets et sa montre. Il attend que sa colocataire finisse son inspection et qu'elle se présente. Bon, elle connaît déjà son prénom donc il n'a pas besoin de se présenter à son tour. Gain de temps. Elle a l'air presque sympathique. Un peu excessive sur les bords mais sympa. Néanmoins, il sait que pour que tout aille au mieux, il ne doit pas tenter de créer un lien quelconque avec elle. Et c'est tant mieux. Il hoche la tête à ses dires et réponds du bout des lèvres. « De même. » Aucun signe visible d'emballement. Pourtant, il admet qu'il apprécie le fait qu'elle fasse autant d'efforts pour être courtoise. Mais ce n'est pas un bon jour pour lui. C'est tout. Son regard bleuté s'agrippe aux espèces de rideaux qui leur font foi de porte pour une durée indéterminée. Niveau intimité, il a déjà vu mieux. Ses sourcils se froncent de mécontentement face à ce léger problème. Et aussi par rapport à la remarque de sa colocataire. « Les boules Quiès existent, tu n'auras qu'à t'en procurer. » Dis-je, le visage impassible. Elle n'est pas en mesure de savoir s'il se moque allègrement d'elle ou bien s'il est d'un sérieux affligeant. Il ne ronfle pas mais le simple fait qu'elle ait émis cette hypothèse, lui donne envie de lui boucler sa trop grande bouche. Sans trop s'attarder sur elle, il s'avance dans le dressing pour voir qu'il ne lui reste que très ( trop ) peu de place. Un nouveau mauvais point pour elle. Décidément, elle les accumule. Et à une rapidité étonnante. Caleb fait demi-tour. Au lieu de retourner dans sa chambre à lui, il pousse le rideau de la chambre de Babi pour se rendre dans la sienne. Et revenir bien vite dans le dressing. « Toi aussi tu as une commode dans ta chambre. » Enonce-t-il tout simplement. Pas d'offense, c'est juste un constat. Il attrape l'un de ses sacs pour le déposer à côté de l'une des multiples valises de la jeune femme. Puis il prend une pile de vêtements appartenant à la jeune femme pour les mettre dans sa valise ouverte. Avant de sortir tranquillement ses propres affaires pour les déposer. « Tes parents ne t'ont jamais appris qu'il fallait partager dans la vie ? » un vague sarcasme traverse le son de sa voix. Laisser ses habits dans sa valise. Elle est drôle cette fille. Comme s'il allait passer le reste de l'année à fouiller dans ses sacs de voyage pour trouver quoi se mettre. N'importe quoi. Il se baisse pour reprendre une nouvelle pile de vêtements. « Je ne suis pas un gentleman. Ce genre de personnages ne vie que dans les contes de fées Barbie. » Merde, il s'est trompé. De Babi, il est passé à Barbie. Et le pire c'est que ce n'est même pas volontaire de sa part. Elle l'a agacé un peu trop et il n'a pas pu contrôler sa langue. Il devrait s'excuser platement pour cet affront mais il décide de ne pas le faire. Si elle était un peu moins irritante, il n'aurait pas agi de la sorte. Premier sac vide, il le balance au bas du dressing et s'attaque au deuxième. A l'intérieur, il y a sa trousse de toilette et une seconde qui regorge tous les médicaments qu'il doit prendre chaque jour, plus quelques calmants supplémentaires. Par précaution, il a mis un cadenas pour que personne ne puisse regarder. Il tente de cacher le cadenas en mettant sa dessus et se dépêche de chercher des yeux la salle de bain. Au fond du dressing. Bien évidemment. Au milieu de leurs chambres. En se relevant, il aperçoit que le regard de Babi ne l'a pas quitté. « Quoi ? » Alarmé à l'idée qu'elle ait vu qu'il a des secrets sombres à cacher, il se détourne pour tout aller ranger. « Arrête de m'observer ainsi. » Il est dos à elle et pourtant, il arrive à savoir que le regard perçant de cette fille ne l'a pas quitté. Stop staring at me. Got it Babi ?
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MessageSujet: Re: (caleb & babi ) - If you’re pretending from the start like this (caleb & babi ) - If you’re pretending from the start like this EmptyDim 1 Sep - 19:21

Elle n’avait jamais eu la chance, ou plutôt la malchance, d’avoir un colocataire la Babi. Jamais on ne lui avait imposé le fait de partager son espace vital avec quelqu’un. Encore moins avec une personne dont elle ne connait rien. Seul et unique indice : il s’appelle Caleb. Elle n’arrive déjà pas à passer une semaine sans dispute lorsqu’elle part visiter d’autres pays en compagnie de son Eden et là, les semaines s’annonçaient être des mois. De longs mois, et rien que pour ça, elle priait pour s’entendre avec son colocataire. Évidemment, pour plaire à mademoiselle Pelizza Da Volpedo, il faut entrer dans ses standards. Autrement dit, il suffit de posséder tous les –indénombrables -  critères qui figurent sur sa looongue liste qu’elle connait par cœur. Au top de celle-ci : être bien habillé sinon elle ne daignera jamais vous adresser la parole. Heureusement pour lui, Caleb venait de marquer le premier point. Elle se sent déjà soulagée de ne pas partager sa chambre avec un cas social qui ne sait même pas accorder les couleurs de ses vêtements. Oh mon dieu, elle serait morte sur place la Babi. Physiquement parlant, elle valide le Caleb sans l’ombre d’une hésitation. Manque plus qu’il soit comme elle l’espère intérieurement et le tour est joué. Puis, d’un coup, elle se laisse guider par son imagination et part en plein délire. Et si, il était le gars qui remplissait tous ses critères même plus encore ? Et si, le destin avait fait exprès de le mettre sur sa route ? Et si, cette rencontre désignait réellement quelque chose ? Et si, c’était son idéal ? Celui qu’elle s’est imaginé des millions de fois dans sa tête ? Et puis, il se met à parler, le Caleb, et il la tire de sa rêvasserie. Sa voix ? Elle la trouve normale voire banale. Ca lui indique directement qu’il n’est pas un pompier qui fume trois paquets de cigarettes par jour, ni même qu’il soit gay. Façon, il ne pouvait pas être. Abomination suprême ainsi qu’un gâchis total – presqu’à la hauteur de Matt Bomer. Presque- Ce qu’elle remarque, aussi, c’est le ton qu’il prend pour lui dire que lui aussi, il est enchanté de faire sa connaissance. Well, mon petit Caleb, essaye d’y mettre plus d’enthousiasme parce qu’on ne dirait pas. Ou alors, peut-être qu’il est simplement comme elle ? Il tente d’être civilisé, quelque peu je m’en foutiste sur les bords alors qu’au fond, il est surexcité ? Non ça c’est toi Babi, et tout le monde n’est pas comme ça. Elle lui laisse le temps d’admirer ce qui va lui servir de porte et elle fait sa Babi en lui lançant une petite remarque. Rien de bien méchant, juste de la taquinerie. Si ils doivent cohabiter pendant de longs mois autant qu’il s’habitue tout de suite à son humour. Quoi qu’elle serait réellement capable de le tuer si monsieur joue de la trompette du nez pendant la nuit. Et là, epic fail pour la Babi nationale. Elle ne sait pas s’il est rentré dans son jeu ou si, au contraire, il a mal pris ses dires. Elle le regarde incrédule lorsqu’il se met à parler de boules Quiès. What the fuck. C’est quoi son problème à lui ? «.Merci mais non merci. Je n’ai pas envie de déformer mes oreilles.» Elle lui sort la pire excuse du monde sur un ton des plus naturels à la limite de la nonchalance. Elle n’adhère pas vraiment à la façon dont il lui répond et si elle s’écoutait, elle irait s’acheter un paquet de boules quiès et elle le viderait entièrement sur la tête de ce maudit Caleb. Tiens, c’est une bonne idée d’ailleurs. Pourquoi fait-il demi-tour ? Pourquoi diable s’aventure-t-il dans sa chambre, à elle ? Elle arque un sourcil, ne comprenant pas où il veut en venir. Et là, il lui sort l’histoire de la commode. Elle a envie de lui sortir un gros ‘ Oui et ?’. Qu’est-ce que ça peut lui faire franchement qu’elle possède une commode dans sa chambre ? Elle veut le dressing, elle. L’entièreté du dressing. Et puis, elle réalise ce qu’il vient tout juste de faire. Il se prend pour qui celui-là au juste ? «.Ne t’avise plus jamais d’entrer dans ma chambre sans ma permission.» Elle le menace sur un ton à la fois sec et autoritaire. Et d’un coup, il venait de perdre tous les points qu’il avait gagnés auparavant. Tant pis pour les chaussures de créateur et les magnifiques yeux bleus. Chacun sa propre intimité, son jardin secret, il n’avait aucunement le droit d’y pénétrer à son aise, c’était un manque de respect total. La prochaine fois que tu ramènes une de tes conquêtes mon petit Caleb, sache que Babi se souviendra de ce jour et qu’elle se fera le plaisir d’entrer dans ta chambre sans prendre la peine de se manifester. Elle imagine la scène avec en fond sonore un énorme bruit diabolique. Et le voilà qui lui parle de part.. pata.. partaquoi ? Partager ? Babi elle ne connait pas ça et elle assume complètement son statut de petite fille à papa très – trop – égoïste. Elle soupire bruyamment et s’offre même le luxe de lever les yeux vers le ciel comme s’il venait de dire la pire abomination du monde. «.Est-ce que j'ai une tête à partager, Caleb ?.» Sérieusement Caleb, elle a une tête à partager ? Quelle absurdité ! Penser ça, revenait au même que dire que Kim Kardashian n’ait pas réussi grâce à sa sex tape. Impensable. Et puis, c’est le blackout complet. Elle est présente de corps mais pas d’esprit, la Babi. Elle se contente de le regarder sans émettre le moindre son tellement est offusquée et surtout, énervée. Le silence accompagné de son regard perçant, c’est tout ce dont Caleb a droit pour l’instant. Il s’octroie le droit de parcourir sa chambre, de la surnommer barbie et maintenant …... il ose enlever ses vêtements afin de les mettre dans un sac. Toucher les habits de Babi c’est comme toucher à sa vie ou même à ses cheveux. On n’y touche pas. On y reste loin et surtout on ne les dépose pas dans un maudit sac. Elle va le tuer, c’est certain. Elle se rappelle la fois où l’une de ses amies a voulu essayer l’une de ses luxueuses robes sans son consentement, elle était rentrée dans une colère folle. Augusto, himself, avait du la retenir. Elle l’observe toujours, sans ne jamais sourciller, sans que son visage ne trahisse une émotion particulière alors que c’est l’apocalypse dans sa tête. Les minutes passent et toujours zéro réaction de sa part. «.Mais qu’est-ce que ……… » qu’elle commence à dire lorsqu’elle le voit prendre la direction de la-leur-salle de bain et que son regard s’interroge sur cette espèce de petite valisette fermée par un cadenas. Que contenait-elle ? Et si c’était un fou ? Un vrai, un taré. Un psychodereck version psychobabi. Et si, il était là pour la tuer ? Ou pour lui infliger de multiples souffrances comme dans SAW ? Puis, elle s’en fiche si c’est un fou, ce connard a touché à ses précieux. Elle se réveille d’un coup, comme si elle était revenue à la raison – enfin ça c’est un bien grand mot - . Son regard s’est assombri et ses grands yeux normalement bruns sont devenus noirs. Elle n’attend même pas qu’il soit revenu et elle s’empresse de jeter par terre ( et sans aucune délicatesse s’entend ) toutes les affaires que Caleb a disposé dans leur – SON- dressing. Si monsieur pense qu’il peut prendre ses aises et que Babi acquiesce sans ne rien dire, il se met le doigt dans l’œil. Une fois que tous les biens de Caleb se retrouvent sur le sol, mademoiselle la frustrée se rend dans leur toilette ( pièce séparée de la salle de bain ) afin d’y déceler son arme secrète. Ce qu’elle s’apprêtait à faire n’allait sûrement pas plaire à Caleb, mais tant pis c’est lui qui l’avait cherché non ? C’est sans une once d’hésitation qu’elle ouvre la bouteille d’eau de Javel et qu’elle commence à la secouer partout sur les affaires de celui qu’elle qualifie, dorénavant, de grossier personnage. Reviens donc admirer ta surprise mon petit Caleb. Toujours aussi énervée, elle décide de composer le numéro de son italienne préférée. «.Camélia, il faut absolument que tu me sortes de là.» Qui d’autre qu’elle pour la sortir des griffes de ce satané monsieur sans humour ? «.C’est le pire jour de ma vie ! Mon colocataire est un calvaire ambulant.» Babi ou toujours l’art d’exagérer en grande drama queen qu’elle est. «.C’est un psychopathe ! Il possède une valisette fermée par un cadenas !.»  sérieusement, pourquoi Caleb ? pourquoi ?! «.C’est un cinglé ! Je le sens. Je veux pas rester une minute de plus en sa compagnie !.»  Il va sûrement te faire la peau quand il va s’apercevoir de la pagaille que tu as mis dans ses affaires et encore plus s’il s’avère être un vrai cinglé. «.Trouve-moi une autre chambre !.»  qu’elle demande à la limite de l’exigence. Et d’un coup, elle se retourne afin de se retrouver face à face avec Caleb. Amusez-vous bien mes petits.
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Catahleen Hammersmith
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Catahleen Hammersmith
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MessageSujet: Re: (caleb & babi ) - If you’re pretending from the start like this (caleb & babi ) - If you’re pretending from the start like this EmptyDim 8 Sep - 23:21

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Vous connaissez ce moment où vous êtes en colère, énervé ou que vous en voulez à quelqu'un et que vous agissez sous l'impulsivité. Puis après il y a le pire moment qui arrive, celui ou votre colère est passée et ou vous vous êtes calmez et là vous vous mettez à regretter et vous vous sentez con parce que ben ouais si vous aviez écoutez les conseils des gens vous n'en seriez pas là à vous dire que vous avez merdé. Mais vous êtes trop fier pour l'admettre.  Mais le pire dans tout ça c'est que on aura beau avoir compris la leçon la prochaine fois on recommencera exactement les mêmes conneries parce que finalement qu'on ai compris ou pas on est beaucoup trop con pour ne pas merder une nouvelle fois. On retient les leçons mais on ne peut pas s'empêcher de déconner à chaque fois parce qu'on est comme ça. Parce que quand on est en colère ou blessé on ne réfléchit pas. Parce qu'on est beaucoup trop con et fier. - H ; Dégradation

adam tyler - torn
Une fureur sourde s'est emparée de lui. L'agacement de ses réflexions et le stress d'un environnement inconnu le mettent dans un état épouvantable. Ni Jules, ni Eden ne sont là pour le tranquilliser et l'apaiser avec leurs mots à elles comme elles savent si bien le faire. Caleb, il est seul face au monde. Enfin, seul face à une colocataire qui ne souhaite rien partager et qui penser pouvoir le traiter comme une sous marque. Ce qu'il n'est pas. Pauvre conne va. C'est sans ménagement qu'il a mis ses affaires par terre auprès de sa valise à elle. Et il se dirige sans tarder vers la salle de bain. Pour déposer à l'abri des regards indiscrets sa petite mallette fermée d'un cadenas. Il l'entend pestiférer et rugir de l'autre côté mais il s'en contrefiche carrément. Ses nerfs sont à fleur de peau et il se maîtrise déjà de ne pas l'encastrer dans le mur pour lui faire un ravalement de façade. La mâchoire serrée, il inspire et expire comme le font les femmes enceintes. Il paraît que cela détend. Bullshit. Sa voix de crécelle atteint des notes qu'il pensait humainement impossible. En tendant l'oreille, il comprend qu'elle est en train de parler avec une tiers personne. Ce qui le fait paniquer. Si jamais, une autre personne de son genre se trouve dans le dressing, il n'y survivra pas. Il se regarde dans le miroir en soufflant une dernière fois. Quand il ré-apparaît dans l'autre pièce, il s'aperçoit horrifié qu'une bouteille de javel est au sol et que ses vêtements en sont imbibés. Et le pire, c'est qu'elle semble fière de sa machination. T'es vraiment qu'une pauvre conne. Sans un mot, il se jette sur la bouteille et déverse le reste du contenu sur les vêtements haut de gamme de la jeune femme. « Égalité. » Murmure-t-il. Mais ça ne suffit pas. Forcément que non. Sa rage prend le dessus et il ne put plus se contenir. Ses doigts se mettent à chercher avidement son briquet qui se trouve dans la poche arrière de son pantalon. Il attrape l'un de ses t-shirt et une flamme jaillit de son briquet et vient lécher le vêtement … Qu'il jette dans la seconde sur les affaires de Babi. La valise de la jeune femme prend feu et les flammes dansent devant leurs yeux. Ils pourraient en mourir mais ça Caleb ne le voit pas. Tout ce qu'il comprend c'est que Babi l'a emmerdé et qu'il s'est défendu. Maintenant, elle n'a plus qu'à courir dans tous les sens pour pour éteindre le mini incendie de leur appartement. Qu'elle trouve un extincteur, qu'elle appelle les pompiers … Bref qu'elle se débrouille comme une grande fille. Lui, il considère que ce n'est plus son problème. Il la laisser gérer son merdier flamboyant. Il s'apprête à partir dans sa chambre quand il s'arrête. « Ne dis plus jamais que je suis cinglé. » Sur ce mots articulés avec sécheresse, il l'abandonne à son triste sort. La colocataire risque d'être joyeuse.

« Va te faire foutre. - Caleb »

Dixième jour ; Elle n'est pas comme toutes les autres … Elle est spéciale.

La capuche de son sweat-shirt visée sur sa tête, Caleb avance doucement, le visage baissé vers le carrelage des murs du bâtiment destiné aux lambdas. Il traîne avec lui un objet qui attire l'attention de tous les étudiants présents dans le hall et dans les différents couloirs qui le mène jusqu'au mini appartement qu'il partage avec Babi. Conscient d'être le point de mire de tout le monde, il rabat un peu plus ( si c'est possible ) le bout de sa capuche en essayant vainement de passer inaperçu. Il souffle en apercevant qu'il est bientôt arriver à destination. Il déteste qu'on l'observe avec de grands yeux ronds. Il a l'impression que les gens le jugent et voient à travers lui sa maladie qui lui bouffe toute son énergie. C'est de la parano, pure et simple. Sauf qu'à cause de son trouble de la personnalité, il ne s'en rend pas compte. Jules est la seule à le remettre dans le droit. Mais aujourd'hui, elle n'est pas avec lui. Il va devoir faire face tout seul à la fille un brin hystérique qui lui sert de colocataire. Rien qu'à cette pensée, ses entrailles se tordent douloureusement et le jeune homme se mord violemment la lèvre inférieure en espérant secrètement qu'elle sera absente de leur chambre. Ce serait plus facile si elle se trouvait être en cours ou partie en mission shopping avec l'une de ses amies. Oui, tout serait plus facile ainsi. Assez fermement, il descend la poignée de la porte et s'arrête en refermant cette dernière. Pas le moindre bruit ne transpirait des murs. Babi a pour habitude de l'asphyxier avec sa musique. Il est agréablement surpris. Ou alors, il s'agit d'une preuve de l'absence de la jeune femme. Plus probable. « Babi ? » Hèle-t-il sans pour autant hurler à tout va. Pas de réponse. Caleb s'avance et jette machinalement un coup d'oeil vers sa chambre. Ce n'est pas qu'il n'a pas confiance en elle mais sait-on jamais. Elle serait capable de fouiller dans ses affaires personnelles ou de foutre sa chambre dans un état pitoyable juste pour l'enquiquiner un peu plus. Encore une fois, il a tout faux. Sa chambre est dans le même que lorsqu'il est parti faire sa course en début de matinée. L'objet, toujours pendu à son bras, il décide de le laisser dans le dressing pour s'en aller toquer légèrement à la porte de la chambre. Là encore, il tombe sur un silence inquiétant. Il ouvre la porte, passe la tête, tout en fermant les yeux. « Babi ? » Pas de hurlement féminin qui l'envoie au diable en lui disant de quitter la pièce au plus vite. Il ouvre un œil pour constater que cette pièce aussi est vide de toute âme. Il poursuit son chemin pour s'arrêter devant la chambre de la jeune femme. Impossible de signaler sa présence car les agents d'entretien de l'université ne sont toujours pas venus mettre de portes à leurs chambres respectives. Et c'est sans doute un détail anodin pour une personne ordinaire, néanmoins, c'est une catastrophe pour Caleb qui veut que les choses autour de lui soient carrées. Il serre son poing droit pour s’exhorter au calme et finalement, son poing s'écrase contre le mur. Sans y être invité, il tire le rideau et pénètre dans la chambre de Babi. Ses prunelles bleutées s'éparpillent dans ce lieu typiquement féminin. Il regarde tout d'abord au niveau du bureau mais ne la découvre pas. Elle n'est pas du côté de son armoire non plus. Non, elle se trouve allongée sur son lit en train de lire un magazine ou de travailler ses cours. Il ne le sait pas très bien. A vrai dire, cela ne le regarde pas. Il se racle la gorge pour lui faire comprendre qu'il aimerait bien qu'elle daigne lui accorder deux minutes de son précieux. Et quand il rencontre les iris chocolats de la jeune femme, il ne sait plus très bien quoi faire ni comment agir. « Bouge pas. » Dit-il avant de faire demi tour. Bouge pas … Et tu penses qu'elle va aller où abruti. Parfois, il ne réfléchit pas avant de parler mais vraiment pas. Il a envie de se foutre une baffe pour avoir sorti une phrase aussi stupide. Bouge pas. Si avec ça, elle ne saisit pas qu'il est incapable de communiquer correctement avec le monde extérieur … Il revient dans la chambre en traînant derrière lui une énorme valise Louis Vuitton. « Je crois que tu vas en avoir besoin. » Vu la manière dont il a détruite la précédente, il est clair que Babi a besoin de renouveau pour mettre sa garde robe dans l'optique où elle s'en irait un jour. Il met la valise devant lui et défait la fermeture éclair pour lui permettre de voir l'intérieur. Il a pris grand soin de la lui personnaliser. Ainsi, Babi aura une valise unique. Elle qui se défend d'être unique dans son genre aura un gadget que personne au monde ne pourra avoir. « Je sais que tu aimes bien le rose alors j'ai demandé à ce que l'intérieur soit de cette couleur … Oh, et j'ai fait graver tes initiales aussi. » Il lui montre la sangle où l'on peut distinctement voir un bpdv en lettres dorées. Quand sa maladie ne lui plombe pas son existence, Caleb se révèle être l'homme le plus prévenant possible. Il s'est appliqué à être attentionné pour tenter de faire plaisir à Babi à travers ce cadeau. Malgré le fait qu'ils se disputent souvent, il l'a aussi observé souvent sans qu'elle ne s'en rende compte. Tous les petits détails qu'il a pu emmagasiner sur elle, sont à présent dans son cerveau. Il pose délicatement la valise au bord du lit et se recule. Puis, ses doigts viennent gratter l'arrière de son crâne. Mouvement impulsif qui démontre notamment sa gêne qu'il essaye d'intérioriser au maximum. « Si jamais elle ne te plaît pas … Je peux échanger. » Le problème est qu'en cas d'échange, il ne saura pas quoi prendre d'autre car il pense être tombé en plein dans le mille avec cette valise. Selon lui, elle correspond parfaitement à sa colocataire et il ne l'imagine pas avec une autre marque que Louis Vuitton. « Babi je ... » Il s’interrompt en plein milieu de sa phrase et se mord à nouveau la lèvre inférieure. Puis il se contente de hocher la tête en guise de salut. « Je te laisse. » Elle n'a pas véritablement réagi. Au lieu d'entamer une énième guerre dont il est lasse aujourd'hui, il tire le rideau pour « refermer » la chambre de la jeune femme et il part s'engouffrer dans la sienne. Il tire un peu sur sa couette pour la lisser, rabat un pli imaginaire et sort ses manuels d'histoire qu'il pose symétriquement sur son bureau. Ordinateur allumé, il tape les mots clés pour établir un plan pour sa dissertation. Toutefois, ses pensées volent vers la personne qui se trouve à quelques mètres de lui. Elle n'a pas réagi. Bordel, c'est quoi le problème ?!

« Babi je … Je suis désolé d'être un connard. Pardonne-moi. - Caleb »
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MessageSujet: Re: (caleb & babi ) - If you’re pretending from the start like this (caleb & babi ) - If you’re pretending from the start like this EmptyDim 29 Sep - 21:31

I was your cure, and you were my desease.
I was saving you, but you were killing me.

Assise confortablement sur son lit king size, un stylo dans la bouche et toujours cette éternelle maudite page blanche. Disserter sur un sociologue dont elle n’a que faire est d’un ennui mortel alors elle préfère compter le nombre de vernis Dior qu’elle a en sa possession. Elle s’énerve parce qu’elle se trompe plusieurs fois dans ses calculs. Pas parce qu’elle ne sait pas compter la Babi, mais plutôt parce que son portable n’arrête pas de sonner. Attaquons l’exercice pour défaire les Huns, m’ont-ils donné leur fils, je n’en vois pas un... Cette musique, cette chanson de Mulan elle devine automatiquement qui c’est. En même temps, elle avait passé les trente dernières minutes à bombarder monsieur Miles Di Calderone de messages. ‘Bouge ton joli fessier Miles’. ‘Tu ne crois quand même pas que je vais encore faire ce travail toute seule ?’ ‘Tu me le payeras.’ ‘Je te déteste, va en enfer mais avant rends-moi mon foulard.’ ‘Mileeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeees !’ ‘Je te jure que je vais te tuer.’  Elle le menace, elle l’engueule, elle a même envie de rajouter un ‘t’es vraiment qu’un connard’ mais elle est bien trop polie et bien élevée pour le faire. Elle soupire bruyamment à la lecture de son message, apparemment monsieur avait un empêchement… Un peu comme toutes les fois où ils avaient un travail ou dossier à rendre. Ma pauvre petite Babi, tu es bonne à te creuser la cervelle toute seule pendant que Miles se tape chose ou machin, ou même les deux. Enfoiré. Finalement, elle prend son mal en patience et désireuse de réussir brillamment ses études, elle se perd dans sa dissertation. Elle fait un plan, une liste de choses à y  inscrire et surtout, un tableau à deux entrées : les pour et les contre. Ca y est, elle a passée la deuxième vitesse et sans même s’en rendre compte, elle arrive vite à la cinquième. Imperturbable et concentrée, son envie de meurtre lui est définitivement passée, Babi elle aura une bonne note grâce à elle et, seulement à elle. Et Miles aussi, pour la même occasion mais elle décide de passer au dessus. Pour aujourd’hui. Son – leur – appartement est plongé dans un silence de mort, Babi elle déteste quand il y a du bruit quand elle travaille et pire encore, quand il y a de la musique. Le seul bruit présent est celui de son stylo craquant sur sa feuille. Inspirée, elle s’apprête à commencer la conclusion de son travail, encore quelques lignes et je vais pouvoir massacrer Miles pense-t-elle. Elle esquisse un sourire quant à sa pensée sauf que celui-ci se rétracte aussitôt. Damn it, elle entend du bruit qui provient de quelque part dans leur appartement. Elle sait qui c’est, qui d’autre oserait s’aventurer ici ? Caleb. Et ce cher Caleb s’octroie même le droit de l’appeler et ce, plusieurs fois. Babi, elle préfère rester silencieuse, elle ne lui a plus adressé la parole depuis l’épisode de la «  valise » alors s’il croit qu’elle va lui répondre, il se met le doigt dans l’œil. Qu’il cherche le malheureux, Babi ce n’est pas un petit chien qui va apparaitre dès que son prénom est prononcé. Et là, elle le déteste encore plus parce qu’elle n’arrivera plus à se concentrer. Si elle a une mauvaise note, ce sera de la faute de Caleb. Comme toujours. De toute façon, le monde pourrait arrêter de tourner du jour au lendemain que ce serait de la faute de Caleb. Elle l’entend se rapprocher doucement de sa chambre mais elle ne daigne toujours pas lui donner signe de vie, Babi elle restera mauvaise jusqu’au bout. Afin de lui montrer qu’il ne l’intéresse pas le moins du monde, elle fait semblant de se remettre à travailler sur sa dissertation. C’est ça, elle s’en fiche que Bourdieu soit le meilleur sociologue français, il venait d’attiser sa curiosité, le Caleb. Pourquoi diable s’amusait-il à la chercher dans tout l’appartement ? Pour lui brûler une autre de ses valises peut-être ? Elle soupire lourdement, agacée d’avance par la suite des aventures Caleb/Babi. Ne t’énerve pas Babi, joue juste l’indifférente. Il entre dans sa chambre, évidemment sans se donner la peine de frapper quelque part ou de se manifester. A la place de lui lancer pour la énième fois son éternel « arrête de rentrer dans ma chambre sans ma permission », elle décide de l’ignorer totalement. Qui est là ? Personne, c'est le vent. Et en prime, il lui donne l’ordre de ne pas bouger. Il se fout d’elle, ce n’est pas possible autrement. Rien que pour l’emmerder, elle irait bien faire un petit tour juste histoire de le contredire. Elle est à deux doigts de se lever quand il revient dans sa chambre accompagné d'une immense valise Louis Vuitton. What the fuck. Il la tire délicatement jusqu'au pied de son lit et il lui fait comprendre que c’est pour elle. Il lui a acheté une valise Louis Vuitton. Caleb a acheté une valise à Babi. Stupéfaite, elle se pose des milliers de questions et ne sait plus sur quel pied danser avec lui. Tandis qu’elle s’interroge et apprécie son geste, son visage reste de marbre. S’il savait à quel point elle adore les cadeaux et encore plus quand ceux-ci sont des surprises. Si elle s’attendait à ça. Elle arque un sourcil quand il décide d’ouvrir sa valise, il la prend pour une inculte ou quoi ? Les valises Louis Vuitton, elle en a eu des milliers elle en connait l’intérieur par cœur. Mais surprise, encore. Un intérieur re décoré de sa couleur préférée, le rose. Si elle était émotive la Babi, elle se serait certainement mise à pleurer. Et là, c’est la consécration ultime quand il lui montre que ses initiales sont gravées sur la sangle.  Elle n’a qu’une seule envie, celle de lui sauter dessus et lui demander de l’épouser. Mais, elle ne réagit pas et ne lui donne aucun signe de reconnaissance. Elle a envie de l’assommer quand il parle d’aller échanger sa valise, elle l’échangerait pour rien au monde. Et même s’il venait –encore- à la lui brûler, elle garderait les cendres juste en souvenir. Elle le regarde s’en aller sans dire un mot, elle n’essaye même pas de le rattraper bien trop sous le choc des événements. Elle réalise petit à petit et se lève automatiquement afin de rejoindre la chambre de son colocataire. Elle ne prend pas la peine de frapper non plus ( après tout c’était leur truc d’entrer comme des voleurs ) , et elle s’adosse contre le mur de Caleb, les bras croisés contre sa poitrine «. Tu pensais vraiment pouvoir m’acheter avec une valise Louis Vuitton, Hastings-Fields ?.» Elle lève enfin ses yeux vers lui et lui lance un regard faussement mauvais. Elle a décidé de jouer le rôle de la chieuse suprême, de la fille pas du tout contente et attendrie par son geste. «.MAIS TU AS ABSOLUMENT RAISON.» qu’elle se met à crier d’un coup sans qu’il ne s’y attende. Le masque de la sorcière tombe et elle se met à agiter ses bras et ses mains telle une hystérique. Elle est contente la Babi et ça se voit. Dans son élan, elle commence à courir vers Caleb et dans sa folie suprême elle lui saute littéralement dessus. Ils manquent même de faire tomber l'ordinateur portable de Caleb mais elle s’en fout complètement, tant qu’elle exprime sa joie. «.Merci, merci, merciiiiiiiiiiiiiii !.» elle frappe dans ses mains telle une otarie et elle offre à Caleb son premier sourire sincère. Quel honneur. «.Maintenant tu peux aussi m’offrir de quoi remplir cette valise. Tu sais, un sac, des chaussures, des robes … .» Elle hausse les épaules et regarde ailleurs, un peu comme une petite fille demandant une deuxième confiserie à ses parents. «.C’est de l’humour Caleb. C’est très bien comme ça.» Elle préfère préciser l’air de rien parce que Caleb et l’humour, ça ne fait généralement pas bon ménage. C’est très bien comme ça, Babi est comblée rien qu’avec sa grosse valise. «.Viens avec moi !.» Sans l’ombre d’une hésitation, elle lui prend la main et l’amène dans leur spacieuse cuisine. C’est bizarre de prendre la main de Caleb, mais bizarre dans le bon sens. D’habitude, la seule partie de son corps qu’elle a envie d’effleurer c’est son cou afin de pouvoir l’étrangler correctement. Elle allume leur télévision au passage et tombe sur une chaine musicale, pile ce qu’elle désirait. «.Ne t’inquiète pas, je ne vais pas chanter ! Sauf si tu me le demandes ……» qu’elle lance sur un air taquin se remémorant leur première rencontre. Elle espère secrètement qu’il lui demande un show privé mais connaissant le spécimen Caleb, elle pouvait toujours rêver pour pousser la chansonnette ce soir. Elle se positionne ensuite, derrière le plan de travail et sort tout un tas d’ingrédients : du sucre, du lait, de la farine, du beurre, …… «.Tu veux savoir quel est mon meilleur souvenir d’enfance ?.» elle l’interroge sans attendre une réponse quelconque de sa part. «.Le dimanche, c’était le seul jour où on mangeait tous les trois en famille, mon daddy, maman et moi. Et après notre repas, je passais mon temps dans la cuisine avec daddy. Il m’apprenait à faire des gaufres !.» elle lui conte son récit avec une nostalgie certaine et elle redevient, le temps d’un instant, l’insouciante petite Babi. Elle s’affaire à disposer toute un tas d’ustensiles sur le plan sans pour autant oser croiser le regard de Caleb. Et s’il trouvait son histoire nulle ? Et s’il la trouvait ridicule à raconter sa vie ou pire encore s’il s’en fichait totalement ?  Elle préfère chasser ces idées de sa tête et elle continue dans sa lancée. «.J’espère que t’aimes les gaufres Caleb.»  Mignonne et peu sûre d’elle – pour une fois -, elle esquisse un sourire et elle espère réellement qu’il adore les gaufres, qu’il en est même le plus grand fan. «.Surtout, ne me dis pas que t’y es allergique !.» Parce que je te forcerai quand même à les manger et tu gâcherais notre moment. Le premier moment où Babi et Caleb ne sont pas prêts à s’entretuer pour un simple oui ou un simple non. Elle attache ses cheveux en un chignon décoiffé et commence à suivre cette recette qu’elle connait par cœur. «.Et toi, c’est lequel ton plus beau souvenir ?.» Elle pose enfin ses prunelles dans celle sde Caleb, lui montrant qu’elle a réellement envie de connaitre la réponse à sa question. Ils avaient du temps à perdre, alors au lieu de s’engueuler ils pourraient l’utiliser afin de mieux se connaitre mutuellement. Spotted, Babi Pelizza Da Volpedo qui enlève le masque pour les beaux yeux du Caleb Hastings-Fields … 
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Catahleen Hammersmith
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MessageSujet: Re: (caleb & babi ) - If you’re pretending from the start like this (caleb & babi ) - If you’re pretending from the start like this EmptyJeu 3 Oct - 17:34

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Sa feuille de brouillon à côté de son ordinateur reste désespérément blanche. D'habitude Caleb a l'inspiration facile. De plus, le sujet de son travail à rendre est des plus simplistes. Toutes ses pensées volent vers sa colocataire qui n'a pas réagi face à la valise qui lui a amené dans sa chambre. Caleb s'était attendu à une réaction enthousiaste de sa part. Apparemment, il a foiré sur toute la ligne. Babi n'est pas le genre à pardonner. De nervosité, il fait taper son stylo contre son bureau et le bruit qui résonne ne parvient pas à le calmer. Soudain, le jeune homme entend un bruit provenir de la chambre face à la sienne. Il la regarde débouler dans sa chambre en s'attendant au pire. La connaissant, elle est capable de lui balancer la valise en plein tête et de lui ricaner au nez en lui disant que son cadeau d'excuse est pathétique. Oui, ce serait bien le genre de Babi d'agir de la sorte. Interrogateur, Caleb relève la tête et dépose tranquillement son crayon sur son bureau. Les yeux de Babi reflète tout sauf le bonheur. Ce qui le laisse quelque peu perplexe. D'accord, il n'est pas doué pour les relations humaines mais de là à avoir l'impression qu'elle est sur le point de lui sauter à la gorge … Où a-t-il commis la faute ? Il a beau se poser la question en long, en large et en travers, Caleb ne trouve pas la réponse adéquate. L'interrogation de sa colocataire laisse planer un silence profond. Mal à l'aise, Caleb se gratte la nuque en espérant trouver l'inspiration divine qui lui permettra de lui donner la bonne réponse. « Je veux pas t'acheter, c'est pour m'excuser. » A défaut de lui avoir dit ce qu'elle souhaite entendre, il vient de lui relater la pure vérité. Vaincu par la complexité de l'italienne, il finit par hausser les épaules, ne sachant pas quoi ajouter d'autre. Il s'est mis en quatre pour lui faire plaisir et si cela ne suffit pas … Tant pis pour elle. Caleb ne peut pas faire mieux. Il est prêt à retourner à sa dissertation car il est persuadé qu'elle va partir en faisant sa grande diva. Sauf qu'il se trompe complètement. Sans qu'il ne puisse s'enfuir en courant, il est témoin d'être Babi proche de la folie, qui gesticule dans tous les sens et qui termine sa course en lui faisant un énorme câlin. Les yeux exorbités, Caleb ouvre sa bouche de surprise. Pour une réaction extrême, c'est une réaction extrême. Il laisse Babi l’étreindre tandis que lui reste les bras ballants. Les démonstrations d'affection ne sont pas sa tasse de thé. Il a réellement du mal à montrer ses émotions et malheureusement pour sa colocataire, il n'arrive pas à se montrer aussi sympathique qu'elle. Ce n'est pas forcément l'envie qui manque, c'est juste un blocage de sa part. Il se recule légèrement. « De rien, si tu es contente, ça me va. » Il reste stoïque quand elle lui parle de remplir sa valise. Il a fait un effort pour elle mais pas deux. Qu'elle n'abuse pas non plus. Heureusement, elle ajoute rapidement qu'il s'agit d'un accès d'humour de sa part. Merci d'avoir précisé Babi. Parce que lui n'a pas saisi le second degré de sa phrase précédente. Pour comprendre complètement sa colocataire italienne, il lui faudrait un manuel spécial Pelizza Da Volpedo. Quand elle lui attrape la main, Caleb a du mal à ne pas l'enlever immédiatement. Ses prunelles se posent sur les mains liées et il finit par la laisser le conduite jusque dans leur cuisine. C'est la première fois qu'il est aussi proche de Babi et bizarrement, il n'en est pas mécontent. Peut-être un peu gauche d'avoir sa main au creux de la sienne mais pas dégoûté d'être avec elle. Ils se détachent mutuellement et Caleb ne peut s'empêcher de dire hâtivement. « Non ne chante pas ! » niveau tact, c'est à revoir. Il lui offre une grimace d'excuse pour ne pas la vexer. Néanmoins, écouter Babi chanter … Plus jamais. Babi se transforme alors en cuisinière. Du jamais vu. Ils ne vivent ensemble que depuis quelques jours seulement mais Caleb ne l'a jamais vu ne serait-ce que sortir une assiette ou faire un brin de vaisselle. Elle sort divers ustensiles et ne les dispose pas alignés, ce qu'il remarque immédiatement. C'est à peine s'il l'entend lui raconter son souvenir d'enfance. Les iris bleues de Caleb dévisagent Babi qui ne semble pas vouloir croiser son regard. Il trouve cela étrange. D'habitude, elle adore planter son regard dans celui du jeune homme pour essayer de l'impressionner. Ce petit manège ne marche que rarement ceci dit. « Je ne cuisinais pas avec ma mère. Jamais. » Réplique-t-il à son tour. Il ne sait pas trop s'il se devait de réagir ou bien qu'elle continue de lui conter ses souvenirs passés. Pour qu'elle ne croie pas qu'il se fiche totalement de sa vie, il a cru bon de se dévoiler un peu. Mais sans entrer dans les détails. De toute manière, il n'a pas envie de rentrer dans les détails. Lui avouer que ses parents n'aimaient pas le voir aussi proches des couteaux de cuisine, de peur qu'il se fasse du peur ou qu'il fasse du mal à quelqu'un n'est pas forcément un récit de sa vie que l'on a pour but de confier un jour. Il passe de l'autre côté du plan de table pour aider Babi à la préparation des gaufres.Il la rassure par une simple phrase. « J'aime les gaufres, merci Babi. » Son interrogation suivante lui fait baisser la tête vers le sol. Caleb n'est pas vraiment un garçon avec des souvenirs mirobolants à foison. La plupart de ses souvenirs sont des désastres ambulants. Il se voit mal tout déballer à sa colocataire. Il a appris qu'elle est étudiante en sociologie. Ce qui se rapproche dangereusement de la psychologie. Et il ne souhaite pas qu'elle le considère comme un cas médical à étudier. Sans un mot, il quitte la pièce pour retourner dans sa chambre. Il fouille dans ses affaires personnelles et revient deux minutes plus tard avec une photo dans la main. Une photo de Jules et lui lors de leur dixième anniversaire. Les jumeaux Hastings-Fields en train de souffler les bougies de leurs gâteaux. La dernière photo innocente avant le début de son enfer. Il la montre à Babi. « Ma jumelle et moi lors de notre dixième anniversaire. Nos parents avaient organisés une fête gigantesque avec toute notre famille. » Le ton qu'il emploie n'est pas aussi nostalgique que celui de la jeune femme et pourtant, Caleb donnerait tout pour revenir à chaque époque de sa vie. Il croit néanmoins bon d'ajouter. « Toi et tes gaufres feront parties de mes bons souvenirs. » Il ose enfin baisser la garde et lui adresse un sourire légèrement timide mais totalement sincère. Aujourd'hui, il se sent comme tous les garçons de son âge. Normal et heureux. Aujourd'hui avec Babi, il se sent juste bien.

dix-huitième jour ; Dans le taxi qui le ramène à l’université, Caleb pose sa tête contre le dossier en soupirant. Il es presque vingt-deux heures et il n'est toujours pas sous sa couette. La séance de groupe a duré plus longtemps que prévu et son psychologue a absolument faire un point avec Caleb. Le trouvant trop distrait et pas assez impliqué, il s'est fait un plaisir de lui rappeler les règles de base. Maintenant, le jeune homme agacé. En plus d'être prodigieusement fatigué mentalement. Entre Babi qui un jour ne lui adresse pas la parole et qui lui saute dessus le lendemain, le retour de Pippa dans sa vie qui le maudit plus de fois dans la journée qu'il n'y a de minutes et son traitement de choc qui l'empêche de dormir un quota d'heures normal, il est au bord du gouffre. Par chance, le chauffeur de taxi n'essaye pas de lui faire la conversation, ce dont il est reconnaissant. La ritournelle qui passe en radio le berce et ses yeux s'ouvrent lorsqu'on lui annonce qu'il est arrivé à destination. Il paye la course et marche sans se presser jusqu'au bâtiment lambda vide à cette heure. Une soirée doit probablement être organisée quelque part et tous les étudiants de ce groupe sont partis festoyés. Son meilleur ami Levy en tête de file. Il se dit que Babi est sûrement partie là-bas avec ses amies. Il va donc pouvoir se faufiler tranquillement dans leur appartement et se mettre au lit sans éveiller le moindre soupçon. En pénétrant dans leur chez eux, il n'allume pas la lumière et se dirige à l'aveuglette. Il connaît par cœur les lieux et il n'y a aucune raison pour qu'il se vautre par terre. En fait si. Il y en a une. Babi qui a laissé traîner il ne sait quoi au milieu du dressing. Sans le vouloir, Caleb fait un boucan d'enfer et se rattrape de justesse pour ne tomber lamentablement au sol. Son exaspération grandit d'un cran et au moment où la lumière du couloir s'allume, il comprend que le prochain quart d'heure va être difficile à supporter. C'est une Babi, les cheveux en désordre comparé à la perfection capillaire qu'elle se force à entretenir tous les jours qui apparaît dans son champ de vision. Sans maquillage et au naturel, il se surprend à la trouver ravissante. Avant de se sermonner violemment. Elle n'est pas ravissante, elle est chiante. Il pousse du pied le truc de sa colocataire et grogne de mauvaise foi. « Je ne te demande pas d'être maniaque, juste un peu moins bordélique. » On est loin du « je suis désolé de t'avoir réveillé alors que je sais pertinemment que ton lit est ton meilleur ami ». Non là, tout de suite, il n'a pas envie de s'excuser parce que c'est de sa faute à elle. S'il a fait du bruit c'est parce que madame ne range pas correctement ses affaires. Un coup d'oeil à sa montre lui apprend qu'il est près de vingt-deux heures trente. Il serre un peu plus son journal de bord dans sa main et passe à côté de Babi pour aller le ranger dans sa chambre, dans son endroit secret. En revenant dans le dressing, il la voit. Elle n'a pas bougé de place, ce qui le fait soupirer. « Retourne te coucher, il est tard. » Et le voilà qui part dans la salle de bain sans plus de soucier d'elle. Il est fatigué et rêve de sept heures consécutives de sommeil. Il attrape sa trousse de toilette spécial bordeline comme il se plaît à la surnommer afin de prendre ses médicaments. Caleb dans sa grande naïveté n'a pas cru bon de fermer à clé la porte de la salle de bain. Pour lui, Babi a déjà du tourner les talons pour repartir dans les bras de Morphée. Il ne viendrait pas à l'esprit de rejoindre Caleb dans la salle de bain pour voir ce qu'il trafique ? Non voyons, Babi n'est pas ainsi. Naïveté Hastings-Fieds, naïveté.

A chaque fois qu'elle essaye de me rendre meilleur, je foire tout. La faire me détester est tellement plus facile. - Caleb
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MessageSujet: Re: (caleb & babi ) - If you’re pretending from the start like this (caleb & babi ) - If you’re pretending from the start like this EmptyDim 20 Oct - 21:05

I was your cure, and you were my desease.
I was saving you, but you were killing me.

Plongée dans les bras de Morphée depuis une bonne heure déjà, elle se met à rêver d’une chose totalement grotesque et absurde. Les murs des bâtiments de Berkeley n’étaient pas construits en briques mais plutôt en chocolat. La quasi-totalité des étudiants se battaient tous afin de posséder la plus grande quantité de chocolat possible. Évidemment, c’était Babi qui avait gagné la manche et haut la main. Elle se trouvait sur la première place du podium, une coupe en chocolat dans les mains. Sur un très long ralenti, ses douces lèvres rosées s’approchaient tendrement de son délice chocolaté et alors qu’elle s’apprêtait à enfin goûter à son péché préféré….. bibadaboum. Elle sursaute et en l’espace d’une seconde elle revient à la réalité. Son cœur bat la chamade, elle dormait aussi profondément que princesse Aurore mais visiblement moins longtemps qu’elle puisqu’un malotru avait osé la tirer de sa rêvasserie. Quelqu’un était dans son appartement. Oh mon dieu, et si c’était un voleur ?  Un psychobabi ? Ou pire encore, un violeur qui avait attendu qu’elle se retrouve seule pour mieux pouvoir en profiter. Elle se cache sous ses couvertures, ô grande super héroïne qu’elle est. Elle était bien trop jeune et surtout, trop belle pour mourir maintenant. Et si l’imposteur osait lui voler sa collection de foulard Hermès ? Cette idée la rend complètement folle, personne n’a l’autorisation de toucher à ses précieux. Personne. Prise dans sa folie habituelle, elle se sent l’âme d’une justicière prête à combattre le crime. Sa seule arme ? Sa lampe de chevet  qu’elle venait de débrancher. Elle longe le plus discrètement possible les murs de sa chambre avant d’arriver tel un ninja dans son immense dressing. Oui, elle a décrété que c’était le sien à elle, pas celui de Caleb. Désireuse de prendre l’invité surprise au dépourvu elle allume soudainement la lumière, prête à se battre fièrement avec sa lampe pour l’amour de ses foulards. Elle se met à hurler lorsqu’elle aperçoit une silhouette à quelques pas d’elle et dans son moment d’absence, elle lance sa lampe – qui vaut des milliers de dollars quand même – sur la dite personne. C’est ça Babi, tu l’as sûrement tué avec ta petite lampe de chevet rose digne d’une barbie… Et là, elle réalise qu’en fait le psychovoleur n’est d’autre que Caleb. Caleb son colocataire.    «.J’ai eu la peur de ma vie !! Ne fais plus JAMAIS ça !.» Toujours plongée dans l’adrénaline mais à moitié soulagée, elle se permet de souffler. C’est bon, tu es saine et sauve Babi. Quoi que avec le Caleb …. D’ailleurs monsieur s’offre le luxe de lui lancer une réflexion ce qui a tendance à agacer prodigieusement madame la baronne. Couillon, elle a cru vivre ses derniers instants et toi tu lui parles du fait qu’elle soit bordélique ?  «.Tu sais Caleb il y a un monsieur très intelligent qui a inventé la lumière !.» qu’elle lance avec nonchalance, un sourire mesquin trahissant à quel point elle se foutait royalement de sa gueule, là maintenant. «.Et un autre qui a inventé l’interrupteur ! » Ou c’est peut-être le même, en fait. Elle surenchérit parce que c’est Babi et qu’elle a tendance à pousser le vice jusqu’au bout. Bonjour je m’appelle Caleb et je suis un homme des cavernes qui ne connait ni la lumière, ni l’interrupteur. «.Alors je te suggère fortement d’appuyer sur ce maudit bouton la prochaine fois au lieu de rentrer comme un voleur ! Tu te crois où ?.»  Elle préfère jouer la forte, la folle hystérique alors qu’il y a à peine deux minutes, elle se cachait sous ses couvertures. Mais ça, jamais elle ne le lui dira.  Et puis, elle ne lui suggère pas, elle le lui ordonne. Fâchée, elle croise les bras contre sa poitrine et elle attend impatiemment qu’il lui réponde quelque chose de ne pas aimable. Quitte à être réveillée, elle désirait au moins se disputer correctement avec lui. Mais monsieur et ses airs d’empereur ont préféré s’éclipser. Il se fout de sa gueule, il la laisse plantée là comme une plante verte dans le dressing. Elle va lui taper une crise, une crise phénoménale même si elle est en robe de nuit ( en satin rose pâle ) et qu’elle ne porte même pas de maquillage. Connard, même quand elle n’est pas apprêtée, il doit l’énerver. Et là, il revient comme si de rien n’était et il lui conseille d’aller dormir. Pardon ? J’ai pas bien saisi le truc Caleb ?    «.Et il ose me donner des ordres en plus de ça ! Seigneur, réveillez-moi. Tout ceci n’est qu’un cauchemar.» Elle tente de rester calme, elle prend une profonde inspiration alors qu’elle répète plusieurs fois cette phrase à haute voix. Si elle s’écoutait, elle l’enterait vivant et donnerait ses restes à Nemo. Elle prend sur elle, elle ne désire pas voir sa valise Louis Vuitton brulée pour la seconde fois. Surtout que celle-ci, c’était sa préférée et de loin. Elle songe à prendre des cours de yoga ou mieux encore, des cours afin de mieux canaliser sa colère. Tiens, elle en paierait bien à Caleb. D’ailleurs il est où celui-là ? «.Est-ce que j’ai dit que cette conversation était terminée ?.» ô grande chef Babi qui se proclame reine du monde entier et dont, Caleb devait obéir à ses moindres caprices.  «.Caleeeeeeeeeeeeeeeeeeb !!!!!.» elle crie, elle sait qu’elle le rend fou quand elle se met à monter dans les aigus alors elle le fait exprès. Elle va continuer, encore et encore jusqu’à ce qu’il daigne lui répondre. Elle n’a pas envie de chercher après lui, son bon sens veut que ce soit lui qui vienne à elle. Dans son impatience, elle scrute chaque recoin de leur appartement et elle décèle dans la salle bain un léger rayon de lumière. Trouvé. Elle entre sans lui demander la permission – plus de ça entre eux -  et elle prend ses airs d’italienne en furie prête à le tuer.  «.La prochaine fois que tu me fermes la porte au nez je te …. » elle se stoppe immédiatement dans sa lancée. Une grande première dans toute l’histoire de sa vie, Babi Pelizza Da Volpedo stoppée alors qu’elle s’apprêtait à menacer quelqu’un. Sincèrement, elle aurait préféré le retrouver assit sur les toilettes plutôt que de tomber sur « ça ». Ca ou plutôt cette immense et énorme trousse regroupant des dizaines de pots plus blancs les uns que les autres. Elle n’a pas la force de les compter, elle reste stoïque, ses grands yeux écarquillés rivés sur cette valisette. «.Qu’est-ce que …..»  Elle commence faiblement sans pour autant finir sa phrase. Elle ne comprend pas, prunelles font des allés/retours sur tous les médicaments et sur Caleb. Elle n’a pas bougé d’un millimètre, peu rassurée d’affronter la vérité. «.Tu es malade ?.» Sa voix est loin d’être pleine d’assurance –contrairement à d’habitude , sa première conclusion ne lui plait pas du tout. Et comme Babi préfère quand tout va dans son sens, elle trouve des excuses préférant exclure cette idée. «.Oh mon dieu non, tu te drogues c’est ça ?.» Ca y est, elle est redevenue elle-même, Babi et ses folies, Babi et ses idées absurdes. «.Cela expliquerait tes changements d’humeur constants.» qu’elle constate à haute voix sans prendre la peine de ménager Caleb. Elle dépose délicatement sa tête de poupée brune dans ses mains et elle se perd dans sa parano.«.Non non non non non !  t’es dans un trafic de drogue ! C’est pour ça que tu rentres souvent tard… » Elle part dans son délire, elle parle à une vitesse qui n’est même pas humaine. Elle devient de plus en plus blanche en même temps qu’elle sombre dans ses idées saugrenues.  «.Oh non ca y est, ca y est j’ai compris ! Tu travailles avec la mafia russe ….» Caleb = cousin d’Eden. Eden faisant partie de l’une des familles les plus riches de Russie. Oh non, non. Elle se décompose littéralement et sur le coup, elle a presque envie de pleurer. Mais elle est trop fière pour le faire devant Caleb.  «.Et maintenant ils vont venir me tuer parce que j’ai découvert toute l’histoire.» Elle se remet à crier et à faire de grands gestes comme si l’heure de sa mort venait d’être annoncée. Babi, drama queen en puissance. «. J’appelle la police !.» Angoissée, au bord du gouffre, ses prunelles se concentrent sur celles de Caleb. Elle ne sait pas si elle doit être désolée pour lui ou si, justement, elle l’empêche de faire une immense connerie. Ma peau avant ton espèce de traffic Hastings-Fields. Elle cherche désespérément son Iphone et se rend compte qu’elle l’a oublié dans sa chambre. Depuis quand Babi oublie-t-elle son meilleur ami ? Depuis qu’elle connait Caleb, évidemment.   «.Je crois que je fais une crise d’angoisse !.» Trop d’informations à assimiler en l’espace de quelques minutes. Elle crève de chaud, elle a du mal à respirer correctement, elle tremble tellement elle s’est propulsée dans un film hollywoodien. Babi elle va faire une crise d’angoisse à cause de ce maudit Caleb, juste parce que monsieur n’a pas pris la peine d’appuyer sur un interrupteur. Enfoiré, mafieux, psychopathe, trafiquant de drogue. Elle t’emmerde magistralement, la Babi.  
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Catahleen Hammersmith
there's no place like berkeley
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MessageSujet: Re: (caleb & babi ) - If you’re pretending from the start like this (caleb & babi ) - If you’re pretending from the start like this EmptySam 26 Oct - 19:38


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Il la maudit. Pas à voix haute certes car elle dort très certainement mais il à travers le mur, il lui envoie toutes les mauvaises ondes possibles. Sa colocataire lui met les nerfs à vifs et ce, même quand elle ne fait rien pour. Il a juste fallu qu'il trébuche sur l'un de ses effets personnels pour que Caleb ait une envie folle de la jeter par la fenêtre la plus proche. Ses paupières se referment tout doucement sur ses prunelles et il fait en sorte de préserver le semblant de calme qu'il l'habite encore. Il y est presque parvenu quand ses tympans sont percées par un cri horrible. Le cri d'une Babi affolée. Dans un geste désespéré, Caleb met ses mains contre ses oreilles dans l'espoir vain que son hurlement ne passe pas cette barrière. Peine perdue. Sa voix de crécelle le transperce de toutes parts. La lumière jaillit comme un pantin gisant hors de sa boîte. Ses yeux habitués à la pénombre clignent durant une fraction de seconde et il a juste le temps d'apercevoir une lampe venir dans sa direction, qu'il se dégage prestement sur le côté pour ne pas se la recevoir. L'objet vient s'écraser au sol sur une pile de vêtements appartenant à la jeune femme. Pour une fois, sa nature bordélique lui a été d'un grand secours car cela lui a permis de sauver sa précieuse lampe qui coûte un prix exorbitant. Ses iris bleutés passent de l'outil de « défense » au visage de Babi. Elle a failli l'assommer. De son plein gré. Et avec une lampe en prime. Elle aurait même pu le tuer. Le comble survient quand elle se permet de le critiquer. Comme si, tout était de sa faute à LUI. La cerise sur le gâteau. Il sort de ses gonds et se met à crier aussi fort qu'elle. L'avantage est qu'avec son statut de méchant de service, c'est lui qui fait le plus peur entre les deux. « La peur de ta vie ? Tu étais sur le point de me tuer avec ta putain de lampe espèce d'hystérique écervelée ! » Il enrage tellement qu'il en devient clairement grossier. Cependant, Babi n'est pas du genre à être impressionnée. Dommage. Elle préfère largement jouer avec les limites de la patience de son colocataire. Elle se fout de lui en lui expliquant comment se servir de la lumière pour se déplacer dans le noir. Ses yeux se plissent en deux fentes et il s'approche d'elle très lentement. Le temps qu'elle assimile qu'il va la tuer de ses propres mains. Ô joie intense que serait cette action. Babi continue de piailler comme une poule dans sa basse cour. Le jeune homme vient caler ses mains de part et d'autre du mur de manière à coincer Babi sans pour autant la toucher. Pas de contact physique, Caleb ne le supporte pas. « Et moi, je te suggère fortement de fermer ta grande bouche avant que je m'en charge moi-même. Compris l'italienne ? » Elle traite les autres étudiants de berkeley comme les pauvres idiots du village si cela l'enchante mais qu'elle ne joue pas à ce jeu stupide avec lui sinon elle le regrettera. Et sur ces mots, il la quitte pour se diriger vers la salle de bain. Il pense que le message est bien passé. Qu'elle va se coucher de nouveau comme il le lui a conseillé. Au pire, ils poursuivront leur dispute demain matin si elle le veut. Mais pas ce soir car il se sent las de toute cette comédie. Il entend Babi fulminer et pousser un rugissement qui retentit dans tout leur appartement lambda. Il se croit en sécurité dans la salle de bain, c'est pourquoi il sorte la trousse qui contient tous ses médicaments. Il ne les a pas pris de la journée et il se rend compte à quel point il a besoin de son traitement pour supporter les frasques de sa colocataire. Le premier flacon  contient ses anxiolytiques et il est sur le point de l'ouvrir que la porte de la salle s'éclate contre le mur. Et Babi dans toute sa superbe entre telle une diva. Les yeux de Caleb s'écarquillent de terreur et il ne parvient pas à cacher tous ses médicaments. Trop tard. Elle a tout vu. Et lui est dans une merde monumentale. Son interrogation lui fait retenir son souffle. Elle ne peut pas avoir découvert son secret. Non elle ne peut pas. Elle n'a pas le droit. Ce n'est pas comme ça que cela doit se passer. C'est son monde qui s'écroule. « Je … Tu … Qu'est-ce que … Non ! » Il bafouille parce qu'il se sent pris au piège. Toute l'assurance qu'il ressentait s'est évaporée. Il perd sa contenance et cherche un échappatoire. Un moyen qui lui permettrait de s'en sortir. Un mensonge qu'elle parviendrait à croire. Il se triture les méninges et au final, c'est Babi qui lui sert cette fameuse menterie sur un plateau d'argent. Elle le prend pour un drogué. Dans un sens, elle n'a pas forcément tord car vu tout ce qu'il doit ingurgiter chaque jour,  c'est un peu comme s'il se droguait quotidiennement. Il préfère encore qu'elle le prenne pour un camé que pour un malade en fin de vie. C'est plus facile à gérer. « C'est ça je me drogue. » Enonce-t-il à voix haute et parfaitement claire. « Et tu sais pourquoi ? Parce qu'en étant stone, ça m'enlève toute envie de meurtre à ton égard. » Autrement dit ; en pleine possession de mes moyens, j'ai le rêve fou de te balancer la tête la première contre le mur histoire de me détendre avec une journée apocalyptique. Il ne sait même pas si elle l'entend car elle continue à délirer dans son coin en parlant de trafic. C'est bon, il a quelques boîtes de médicaments mais il ne se promène pas avec une valise pleine à craquer non plus. C'est tout Babi ça, de se faire un film sortant tout droit d'Hollywood. Scénario invraisemblable sorti directement de sa tête de poupée sans cervelle. Ses sourcils se froncent sous l'effet de l'incompréhension quand elle lui parle de la mafia russe. Il est américain … A cent pour cent. Qu'elle le rattache à des gangs mal famés de San Francisco passe encore mais la mafia russe … Elle pète un câble. Et pas un petit. Pendant un instant, il est sur le point de lui demander si elle ne veut pas l'un de ses comprimés parce qu'elle semble vraiment en avoir besoin. « Ma parole, tu délires … T'es pas toute seule dans ta tête. » Il est altéré par la connerie de sa colocataire. C'est une fausse brune, il en est sûr. Elle cache ses racines blondes, il en est persuadé. « Non ils ne vont pas venir te tuer … Mais je peux le faire à leur place. » Lâche-t-il avec un rictus on ne peut plus sadique accroché aux lèvres. Il veut le faire flipper de manière à ce qu'elle oublie complètement les médicaments qu'elle a vu. Il veut qu'elle tremble de tous ses pauvres membres et qu'elle le supplie en pleurant de l'épargner car elle ne dira rien à personne. Boucler la bouche de Babi est un allé simple vers le paradis pour lui. Et pour protéger son secret, il est prêt à tout. Au meilleur comme au pire. Son sang ne fait qu'un tour quand elle clame haut et fort qu'elle va appeler la police. Sauf qu'elle n'a pas son cellulaire avec elle. Jour ( ou plutôt nuit ) de chance pour Caleb. Il se force à ne pas lui rire au nez. Il pose ses épaules sur les épaules de la jeune femme pour la retourner sans douceur et la pousser sans ménagement hors de la salle de bain. « C'est ça, fais ta crise d'angoisse et va mourir dans ton coin. Loin de moi et surtout sans bruit ! » Sur ces entre-faits, il lui claque la porte au nez en veillant cette fois-ci à bien fermer à clé. Il ne lui faut que quelques secondes pour avaler son traitement mais il sent que ses nerfs ne sont toujours pas soulagés. Il est comme en insécurité dans son propre appartement. Il a besoin de voir sa jumelle pour lui parler et passer la nuit chez elle. Parce qu'il sait par avance que si jamais il reste, il va faire une connerie envers Babi. Comme il a pu le faire avec Pippa. Et il ne souhaite pas revivre une deuxième erreur similaire. Il sort et découvre que sa colocataire est dans les parages. « Bah alors, t'es encore vivante toi ? » Il se fout clairement de sa gueule. Il passe devant elle, les poings serrés par la rage et une seconde plus tard, la porte d'entrée claque. Caleb a fui. Quand tout devient dangereux, c'est ainsi qu'il agi. Babi est dangereuse pour lui. Définitivement.

Elle n'avait pas le droit de voir mes médicaments. Elle n'avait pas le droit putain. Je la déteste. - Caleb
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MessageSujet: Re: (caleb & babi ) - If you’re pretending from the start like this (caleb & babi ) - If you’re pretending from the start like this EmptyVen 1 Nov - 20:59

And i've been waiting for this time to come around but baby running after you is like chasing the clouds..
Quel grossier personnage ce Caleb ! Elle était là, plantée tel un piquet dans leur immense dressing car monsieur venait de la virer de leur salle de bain. Personne ne vire Babi Pelizza Da Volpedo, personne. Choquée sans pour autant être apeurée elle ressasse les événements de cette nuit et … «.Oh seigneur….» qu’elle souffle péniblement, essayant de reprendre un rythme respiratoire normal. Non babi ne donne pas satisfaction à ce Caleb de malheur, ne meurs pas dans ton coin. Elle ne sait, d’ailleurs pas, ce qui la choque le plus dans ses propos. Le fait qu’il ait osé jurer devant elle, Babi n’a pas pour habitude d’utiliser un tel langage même lorsqu’elle est énervée. Ou bien encore qu’il se donne le droit de l’insulter d’hystérique écervelée, elle va lui sortir son cahier de notes, on verra lequel des deux est le plus écervelé. Ou mieux encore, ce fameux moment où il l’envoie au diable lui clamant haut et fort d’aller mourir. Connard, elle serait capable de venir te hanter durant toutes tes nuits. Mais ce qui la pousse vraiment à réfléchir et à prendre la poudre d’escampette c’est le fait que monsieur se drogue. Elle ne sait pas comment le prendre et encore moins comment le vivre. Caleb, elle l’a toujours trouvé bizarre, mystérieux mais elle s’imaginait qu’il se donnait un style, comme ça parce que les minettes en manque raffolent des gars mystérieux. Puis de la colère, elle passe à la déception. Elle ne comprend pas ce qui se passe dans sa tête mais elle est déçue. Pourquoi est-ce qu’il ne lui a pas menti ? Elle aurait nettement préféré qu’il fasse partie de la mafia. Babi elle a toujours eu un faible pour les mafieux, sûrement les origines italiennes qui ressortent. Mais, elle porte en horreur les personnes qui fument alors celles qui se droguent.... Ce genre de personnes n’ont pas le droit de côtoyer princesse Babi. Non pas qu’elle éprouve une certaine estime pour Caleb mais quand même …. Non clairement, Babi elle ne veut pas qu’il se drogue. Ca ruinerait tout. Et son inconscient lui dit que monsieur le drogué de service vaut mieux que ça. Tiens en parlant de lui … Il débarque, il sort de sa salle de bain tel un prince et il se permet même de lui sortir une réflexion. «.Wouahh mais c’est qu’il est perspicace ce Caleb !.» qu’elle lance d’une voix remplie de sarcasme, bien vu l’aveugle. Bien vu, bouffon. Déçue, elle redevient aussitôt irritée par sa simple présence, il a un don celui-là, celui de lui pourrir l’existence dès qu’il ouvre la bouche. Ses prunelles le défie, prête à gagner la bataille de celle ou celui qui baissera le regard le premier. Ses yeux sont noirs et démontrent à merveille à quel point elle le déteste, là maintenant tout de suite. Plus encore que les autres fois. «.Si tu veux tout savoir, je m’en suis remise.» de sa crise d’angoisse s’entend. «. Et maintenant j’attends avec impatience....» Elle laisse planer le suspense …  «.Le jour de ton overdose !.» Mesquine, elle est fière de sa répartie et encore plus lorsqu’elle entend la porte d’entrée se claquer. Well done Babi, tu as encore poussé le Caleb à bout. Ahh que c’est beau l’amour.

Trente-troisième jour.
La nuit tombe petit à petit et notre grand ami Mushu rejoint son humble appartement. Babi elle avait tout pour être contente : un déguisement rouge vif en latex qui avait fait l’unanimité, sa danse en compagnie de Miles sur la chanson « comme un homme » de Mulan et enfin, elle avait apprécié cette première épreuve des olympiades, ce retour en enfance. La soirée se déroulait merveilleusement bien jusqu’à ce fameux échange avec un simple étranger. Ou plutôt, une menace. Évidemment, il avait attendu le moment où elle se retrouverait seule pour venir l’aborder. Parce que venir la menacer alors qu’elle se trouve en compagnie de Miles c’est nettement moins plausible et beaucoup plus compliqué. Elle le ne connait pas, elle n’a jamais posé son regard sur lui et pourtant, lui il la connait. Il sait qui elle est, d’où elle vient et surtout, son nom de famille résonne comme des dollars dans ses yeux. Pelizza Da Volpedo. Dans un premier temps, elle fait sa Babi et le dévisage comme un simple paysan qui ose croiser sa route. Elle fait sa fière, sa forte alors qu’elle n’est pas du tout à son aise dans l’obscurité et encore moins avec un inconnu. Puis, elle lui demande si c’est de l’argent dont il a besoin et là, leur échange prend une toute autre tournure. Il a l’air offusqué par les dernières paroles de Babi et dans un élan incontrôlé d’énervement il lui prend son poignet et le serre. Il émet un ricanement diabolique lorsqu’elle essaye de se dégager de lui mais en vain. Elle est bien trop petite et fine par rapport à lui. Il lui conseille vivement de se calmer, d’arrêter ses cris aigus car il a quelque chose à lui montrer. Mais elle s’en fout alors elle continue de pester contre lui telle une possédée. Et d’un coup elle s’arrête net lorsqu’elle entend le prénom d’Augusto. Mais qu’est-ce que …… Et là, il lui montre une vidéo d’elle ( et parfois de Camélia ) où elle joue à fond son rôle de Mushu, dansant et chantant à pleine voix. Elle fait sa Babi puissance mille et sur le coup, elle n’avait honte de rien, au contraire. Mais maintenant …. Il lui propose le plus mesquinement possible de montrer cette vidéo au doyen des epsilon, il serait sûrement fier de sa cousine. Puis, il la montrerait à l’université entière afin de ruiner la réputation des Pelizza da Volpedo. Apparemment, Augusto ferait de sa vie un enfer ( tu m’étonnes ) alors monsieur déciderait se prendre sa revanche. Elle le regarde stupéfaite, la bouche en forme de « o » , personne n’avait jamais osé la menacer de la sorte. Elle le déteste pour ça, parce qu’il lui fait mal et parce qu’il prenait cette excuse pour faire tomber sa famille. Elle a littéralement envie de pleurer et de courir se cacher quelque part. Il la serre encore plus fort, elle est certaine d’avoir les traces de sa main autour de son  poignet et c’en est trop. Une boule se forme au creux de sa gorge, elle retient ses larmes et l’adrénaline mélangée à la peur prend le dessus. Elle lui envoie un énorme coup de pied là où ça fait mal et sans une once d’hésitation elle prend la fuite.  C’est en tremblant comme une feuille qu’elle arrive enfin à leur appartement et inconsciemment elle espère que Caleb sera là. «.Caleb ?.» elle n’a même plus la force de crier et le son de sa voix reste bloqué dans sa gorge. Les lumières sont éteintes, il ne doit pas encore être revenu des olympiades. Elle se retrouve seule avec elle-même et le souvenir de sa discussion avec oh, elle ne connait même pas son prénom. Elle s’adosse contre la porte d’entrée se laissant  tout  doucement glisser vers le sol et pour relâcher toute la pression elle se met à pleurer. A pleurer parce qu’elle a eu peur et que la future réaction démesurée d’Augusto lui fait peur aussi. Elle a déjà vu cette scène un milliard de fois dans des films, la Babi, mais jamais ô grand jamais elle ne penserait que ça lui arriverait à elle un jour. Désespérée sur les bords, elle rumine sur son propre sort et sans comprendre le pourquoi, elle appelle Caleb. Elle ne l’a jamais appelé, elle n’en a jamais trouvé l’intérêt. Mais là, elle n’avait pas envie d’être seule, elle avait besoin qu’il soit là, à ses côtés. Même s’il avait envie de lui balancer les pires méchancetés du monde, elle désirait sa présence. Elle n’a pas le temps de se demander si elle a perdu la tête qu’elle se trouve en tête à tête avec la messagerie de l’Hastings-Fields. «.Elle est nulle ta messagerie, Caleb….» qu’elle commence en râlant sans pour autant avoir les mêmes éclats dans la voix lorsqu’elle lui lance une remarque. «. Je .. tu….» Elle perd ses mots parce qu’elle se sent idiote de l’appeler. «.Est-ce que tu peux rentrer s’il te plait ?.» elle lui demande poliment sans pour autant l’exiger. D’habitude elle lui ordonne de faire ci ou bien ça de sa voix la plus stridente et agaçante possible mais pas ce soir. Ce soir, le son de sa voix est marqué par les événements qui ont précédé et Babi a perdu de son hystérie. «.Non, tu sais quoi ? Oublie ce que je viens de dire. Amuse-toi bien avec ton équipe.» Elle raccroche aussitôt et met son portable en mode off parce qu’elle se sent terriblement honteuse. Pourquoi l’appelait-elle ? Et comme si il allait se déranger pour elle. Peut-être aurait-elle du préciser que cette fois, elle ne le frapperait pas avec une lampe. (…) Quelques minutes/heures plus tard, elle est couchée sur le plus grand des sofa, recouverte par sa légère couverture rose. Elle avait troqué son –désormais- célèbre costume de mushu contre un  long sweat blanc qui lui cache tout juste le bas des fesses. Perdue dans ses pensées, l’interview des Jonas Brothers annonçant leur rupture ne la passionne même pas. Elle entend du bruit dans le corridor, ce qui la pousse à essuyer ses larmes même si son maquillage laisse encore des traces.  «.Oh….» Elle pousse un hoquet de surprise lorsqu’elle se rend compte que le bruit provient de Caleb et qu’il est maintenant dans leur appartement. «.Tu es quand même venu …..» qu’elle lance dans un murmure à peine audible comme pour réaliser le fait qu’il soit bien là. Elle se redresse et reste interdite quand elle s’aperçoit de l’allure de Caleb. Il a l’air fatigué voire même amoché par cette soirée mais elle s’en contre fiche parce que tout ce qui compte a ses yeux, c’est qu’il soit auprès d’elle.
 
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