the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur ...
Voir le deal
600 €

Partagez

All my life I've only been pretending [Eirik]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

All my life I've only been pretending [Eirik] Empty
MessageSujet: All my life I've only been pretending [Eirik] All my life I've only been pretending [Eirik] EmptyMar 6 Déc - 22:58

All my life I've only been pretending [Eirik] Tumblr_lv5416Zkpq1r1xlzno1_500


I love him, but every day I'm learning

All my life I've only been pretending

Without me, his world will go on turning

A world that's full of happiness that I have never known

Viktoria.

Troisième email, pas de réponse. Le message est clair. Tu fais chier tu sais? Tu disais toujours qu’il fallait se battre pour notre amour. Et tu es la première qui part en pleurant et en agissant comme la pire des hypocrites. Moi au moins, j’ai eu le courage de t’écrire, demande une explication à ton départ, te suppliant à genoux de revenir, allant jusqu’à m’étirer les trippes dans mon derniers emails pour te rappeler tout les beaux moments que nous avions passés ensembles. Tous les efforts que j’avais faits pour toi. Tous les cadeaux dont je t’avais couvert. Tu sais très bien que tu es la première avec qui j’ai accepté de me ranger pour une longue période. De voir que tout ça n’a donner à rien et qu’au final tu as fini par choisir ton frère ça me pu au nez. S’il t’aimait comme il le disait, il ne serait pas partit la première année de tes études et t’aurait attendu. Dans cette histoire, le premier salaud, c’est lui. Et tu n’as pas le droit de dire le contraire, je t’ai trop souvent retrouvée en pleure devant ton ordinateur après avec Skyper avec lui au lieu d’être dans mes bras. Tu m’as fait chier chaque fois que tu faisais ça tu sais? Car ca me saoulerait qu’il t’enlève a moi et que nous ne puissions pas consumer la passion qui nous habitait.

Mais non, de plus en plus souvent tu t’absentais pour aller lui parler, et tu m’oubliais. Pas étonnant que je t’ai trompé avec Stéphanie et les autres filles. Ne vient pas crier sur tout les toits, je sais que tu sais. Oui je t’ai trompé Viktoria. Et ce depuis le second jour de notre union. Et tu sais pourquoi? Car pendant que tu étudiais et que tu ne voulais pas sortir en boite avec moi, Malika est venue me voir et m’a apporter chez elle. Le striptease qu’elle m’a fait m’a fait bander comme jamais tu ne me l’avais fais dans toute notre relation. Et elle s’est jeté sur moi comme une chate en chaleur. Je suis un mec. Une fille nue qui te veut, tu ne dis pas non. Et puis ça me rappelait des souvenirs de la veille, quand toi aussi tu te l’es joué pétasse pour m’avoir dans ton lit. Tu t’en rappelle? Car moi oui. Crois moi tu étais chaude comme pas d’autre. Une vrai femme facile. Et après tout ça, tu te la joue victime. Une putain de victime. Oui, j’ai fait des trucs que tu n’aurais jamais imaginés. Et avec toute tes amies. Et même des inconnues. Souvent dans les toilettes quand tu était dans la même soirée que moi. Mais si ça s’est produit toute cette merde, c’est car tu n’es qu’une salope de première. Une pute qui couche avec un gars le premier soir et qui s’ennuyait tellement de son foutu frère qu’elle était prête à se faire aimer par le premier gars. J’ai eu de la chance. C’est tout. Car si je suis resté avec toi si longtemps, c’est parce que tu baises vraiment bien.

Tu sais quoi? Va chier. Toi et ton frère. Toi tu n’es qu’une putain de salope qui ne mérite même pas qu’un autre homme l’aime. Personne ne va t’aimer Viktoria, et tu sais pourquoi? Tu es un putain de boulet quand tu es en couple. Tu étouffe, tu es jalouse et tu veux sans cesse qu’on te dise qu’on t’aime. C’est quoi cette connerie encore?? Un homme ne dit pas tout les jours à sa copine qu’il l’aime, il ne fait ça que pour coucher avec. Tu en es la preuve parfaite… Tu es plus souvent laide que belle, et même lorsque tu tente de te mettre belle j’ai toujours trouvé tes amies plus attirante. Tu n’as rien pour toi. Et si un jour tu trouve mieux que moi, c’est un coup de chance. Et ce mec n’aurait que pitié de toi.

T’es rien Viktoria, aux yeux de ta famille tu n’as jamais rien été et tu continueras ainsi le reste de ta vie. Alors pourquoi tu ne nous fait pas un plaisir et va te pendre. Comme ça tu vas arrêter de nous emmerder et moi je n’aurais plus qu’à oublier la fille la plus pathétique que j’ai eu a rencontrer. Ensuite, je vais aller vider l’argent des poches de ton frère pour sa tentative à sauver un honneur que tu n’as aucunement. Je l’attends ce petit con. Ahah

Va au diable Viktoria,
Même lui ne voudra pas de toi.
On se revoit au tribunal si tu n’as pas compris que tu es mieux morte qu’en vie sale pute.
Mikael.


Inédite devant cet email que j’avais pris trois jours avant de l’ouvrir, j’avais l’impression que mon sang était tu poisons et il me glaçait le sang à faire cesser de battre mon cœur. Je relui une fois, puis deux le mail. Je fini par me lever, figée, incapable de ressentir aucune émotion. Je sortis de ma chambre. Personne à l’appartement encore. J’allai dans une armoire prendre un couteau. J’avais mal. très mal. Trop mal. Et j’étais épuisé. Je n’en pouvais plus. J’appelai Pacey. Aucune réponse. Mon cerveau demeurait figé dans une souffrance trop vide. J’allai dans ma chambre, ne regardant même pas mon portable et je me dirigeai par la suite dans mon placard à linge. Assise au fond de la petite pièce, je jouais avec le couteau en tremblant. Mal. Tellement mal. Je voulais m’arracher le cœur. Putain, je voulais mourir. Mon portable. Eirik. Dernière chance avant de savoir si Mikael avait raison, de savoir si quelqu’un m’aimerait. Clic. Une réponse, mes yeux se remplirent de larme de souffrance. «Eirik, vient. Je t’en supplie. Ca fait mal. Trop mal. J’ai envie de crevée. Je…viens… Je t’en supplie. » I]l me promit d’arriver le plus rapidement qu’il pouvait. Je regardai dans la pénombre de mon garde robe la lame que je tenais dans les mains. Et dans un hurlement déchirant je le jetai au bout de mes bras. Il se planta dans le mur devant moi. Et moi, je continuai à hurleur de souffrance, pleurant avec mes dernières forces. Je voulais mourir. Putain, je voulais mourir.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

All my life I've only been pretending [Eirik] Empty
MessageSujet: Re: All my life I've only been pretending [Eirik] All my life I've only been pretending [Eirik] EmptyMer 7 Déc - 20:47

Cela aurait pu être une journée qui aurait été géniale. Le jeune homme devait passer sa soirée avec sa petite amie et avec quelques autres amis. Cela leur ferait du bien de sortir après ce qui c'était passé quelques jours auparavant au restaurant avec Viktoria. Le jeune homme en voulait à sa jumelle pour ce qui c'était passé. Le matin, le garçon avait parlé un grand moment avec Payson de leurs futures vacances de Noël, et ils étaient plus ou moins tombés d'accord sur le fait qu'ils passeraient quelques jours seuls à seuls à Narvik chez les famille du norvégien, puis à Paris chez la famille de sa petite amie. Ces "formalités" de présentation semblaient un peu précipitées certes, mais changer d'air leur ferait du bien à tous les deux, et ils seraient tranquille, sans personne pour les déranger. Se retrouver un peu rien que tous les deux était une chose qu'il attendait avec impatience. Les dernières semaines avec l'arrivée de Viktoria avaient été assez difficile, sa sœur allait mal et il fallait qu'il soit assez présent auprès d'elle, ce qui signifiait qu'il passait moins de temps avec sa petite amie... et encore quand il était avec sa dernière il fallait que l'autre Pedersen lui envoie des SMS divers. Eirik aimait sa sœur plus que tout, mais là, il trouvait qu'elle abusait un peu quand même, il faisait tout son possible pour qu'elle mieux, pour qu'ils se voient, pour partager son temps libre entre elle et Payson, mais cela ne semblait jamais convenir à sa jumelle.... Alors que cette été Viktoria ne s'était pas gênée pour le laisser en plan pour rester avec Mikaël. Pour l'instant Eirik, avait essayé d'être gentil sur le sujet, de ne pas mettre les points sur les "i", il ne voulait pas lui faire comprendre à quel point elle l'avait blessé et qu'elle continuait d'ailleurs. Elle allait mal, et il ne voulait pas dégrader la situation. Et puis, la situation s'était encore dégradée il y a peu, lorsque sa jumelle lui avait annoncé qu'elle avait embrassé -et craqué- sur Pacey un des professeurs. Oh bah génial. Il ne manquait plus que ça... Il avait bien tenté de lui faire comprendre qu'elle était désespérée, qu'il ne fallait pas s'engage comme cela dans une nouvelle relation -surtout avec un professeur-, mais encore une fois elle n'en avait fait qu'à sa tête. Déjà qu'ils étaient plus ou moins en froid, cela n'avait guère arrangé la chose. Il avait l'impression de ne plus reconnaître sa jumelle, sa moitié. C'était étrange et la situation lui pesait, mais que pouvait-il y faire à part s'éloigner de la belle brune ?! Pas grand chose.

Après avoir travaillé un grand moment dans l'après midi pendant que Payson, Viktoria et d'autres Sampis décoraient la "salle commune", le jeune alla chercher sa petite amie qui se trouvait à présent dans sa chambre. Il frappa à la porte attendit quelques secondes avant d'ouvrir la porte. Whoaw. Comme d'habitude il resta bouche bée devant la belle blonde, elle était magnifique, surtout habillée de la sorte. Après s'être embrassés, avoir échangé quelques banalités, le couple partit pour leur soirée. Cela devait faire à peine une petite heure -voire même trente minutes- qu'ils étaient arrivés qu'Eirik sentit son portable vibrer dans sa poche. Voyant que c'était Viktoria qui l'appelait il hésita à répondre, il voulait passer une bonne soirée avec Payson, sans penser aux autres problèmes... Oui mais voilà, il aimait sa sœur -malgré tout-, il savait qu'elle allait mal et il ne voulait pas qu'elle croit qu'il l'abandonnait lui aussi, tout comme il il avait peur qu'elle fasse une connerie s'il ne décrochait pas. Oui Vik, qu'est-ce qu'il y a ? A la réponse de sa jumelle, son visage s'était décomposé peu à peu. Elle avait l'air d'être dans un état lamentable. Réellement lamentable... Même si elle ne lui avait pas dit clairement, il avait bien compris que s'il ne venait pas elle risquait de faire une connerie irrémédiable. J'arrive le plus vite possible. Je pense être là d'ici une trentaine de minutes, mais je t'en supplie Vik ne fais pas une connerie, quelque chose que tu pourrais regretter après. J'arrive. Ne bouge pas. Il raccrocha, se passa une main sur le visage avant de regarder Payson qui n'avait franchement pas l'air très joyeuse de ce qu'elle venait d'entendre. Génial, il ne manquait plus qu'elle lui en veuille, enfin bon, pour l'instant la question n'était pas là. Il lui déposa un tendre bisou sur les lèvres, avant de murmurer d'une presque inaudible tellement il était stressé et mal Je suis désolé, j'dois y aller... elle … va faire;.. connerie.. sinon. Il lui déposa un nouveau baiser avant de s'en aller le plus rapidement possible. Il prit le premier taxi qui le déposa devant l'université. Il monta quatre à quatre les marches de la confrérie qui l'emmenèrent directement au troisième étage ou se trouvait sa chambre de confrérie -qu'il partageait avec sa soeur-. Il ouvrit la porte, en priant pour qu'il en soit rien arrivé à Viktoria. Il ne put s'empêcher de pousser un petit soupir de soulagement en voyant qu'elle était toujours en vie et visiblement en bonne santé, sans blessures physique. Il se dirigea vers elle et la serra fort, très fort dans ses bras avant d'enfouir sa tête dans le cou de sa soeur. Et voilà, il sentait qu'il allait craquer. Réellement craquer. Je t'en supplie Vik, ne me refais jamais une peur comme celle-là... Qu'est-ce que je deviendrais sans toi moi ?! Hein ?! Qu'est-ce que je ferais sans ma moitié ?! Il la regrettait à présent dans les yeux, tout en lui caressant doucement et tendrement les cheveux. Il lui déposa ensuite plusieurs baisers sur la joue. Je t'aime tellement Vik... Qu'est-ce qui s'est passé pour que tu te retrouves dans cet état? Si c'était Pacey, le professeur allait en entendre parler, ça c'était certain.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

All my life I've only been pretending [Eirik] Empty
MessageSujet: Re: All my life I've only been pretending [Eirik] All my life I've only been pretending [Eirik] EmptyMer 7 Déc - 23:38

C’était une douleur indéfinissable. Milles couteaux traversaient chaque pores de ma peau alors que je voulais vomir toute mes entrailles, m’arracher mes yeux. Mourir. Mourir ferait moins mal. Je m’étais cassée un bras plus jeune et à côté de ce que je vivais en ce moment ce n’était rien. Même mes larmes avaient une douleur d’acide sur mes joues. J’avais beau hurler, j’étais vidée de l’intérieur. Sans énergie, sans pensée. J’étais vraiment en train de péter un câble. À vrai dire, le contact entre moi et la réalité s’amenuisait dangereusement pour toucher un point de non retour. Une fois mon appel téléphonique fait je n’avais plus aucune conscience de ce qui se passait. Tout semblait flou, le temps s’était arrêter et seul cette douleur vive et forte m’empoignait le cœur pour me faire trembler d’impuissance. «. S’il t’aimait comme il le disait, il ne serait pas partit la première année de tes études et t’aurait attendu.» Eirik. Il me disait qu’il arrivait. Mais je ne le croyais pas. Il était avec Payson. Et elle n’aurait qu’à battre des cils et remonté sa jupe pour qu’il ne m’oublie. Je n’avais plus de place dans sa vie. J’avais toujours l’impression qu’il détestait passer du temps avec moi depuis mon arrivé. Il voulait être avec Payson, je le savais. Si de me voir au début semblait une bonne idée, il s’était rendue compte que je ne lui servais plus a rien. Et s’il ne se tenait qu’avec moi c’était par pitié. A quoi bon vivre dans un monde sans mon jumeau. Pacey et lui étaient les deux seules choses qui me raccrochait encore à cette pathétique vie et mon amoureux ne m’avait pas répondu dans le moment le plus crucial de ma vie. Peut-être avait-il vu mon numéro et il avait fermé son cellulaire. Ou il me trompait avec cette Brooke qu’il m’avait parlé. «.Et si un jour tu trouve mieux que moi, c’est un coup de chance. Et ce mec n’aurait que pitié de toi..» Tremblante je pleurais comme une madelaine, la lettre de Mikael jouant en boucle dans ma tête. Il avait raison. Il avait tellement raison. Et si Pacey ne m’aimait pas et voulait simplement en finir avec sa virginité. Avait-il été aussi beau parleur que Mikael? Comment le savoir. J’avais cru que ce dernier m’aimait pour me faire dire au visage que c’était un mirage. Comment savoir si ce n’étais pas le cas avec Pacey. «Oui je t’ai trompé Viktoria. Et ce depuis le second jour de notre union.» Et si mon nouvel amant l’avait déjà fait. Il l’avait déjà fait. C’était sur. Je ne valais pas la peine. «Tu es plus souvent laide que belle, et même lorsque tu tente de te mettre belle j’ai toujours trouvé tes amies plus attirante.» ll avait raison. Tellement raison. J’étais horrible comme fille. J’avais toujours voulu être belle sans réellement y parvenir. Personne ne m’aimait, j’étais horrible et ma vie n’était qu’une illusion, à quoi bon vivre.

Alors que je rampai pour atteindre le couteau que j’avais lancer plus loin Eirik débarqua finalement. Chamboulant ainsi tout mon plan. Il me serra contre lui, disant ses mots d’une voix tremblante. «Je t'en supplie Vik, ne me refais jamais une peur comme celle-là... Qu'est-ce que je deviendrais sans toi moi ?! Hein ?! Qu'est-ce que je ferais sans ma moitié ?!» Ses mots, que des mensonges. Il avait une moitié, et il ne voulait pas me le dire en pleine face. «. Je t'aime tellement Vik... Qu'est-ce qui s'est passé pour que tu te retrouves dans cet état?» J’étais déconnecté de la réalité. Eirik mentait. Il ne m’aimait pas. Il était ici car il savait la crise que j’allais faire sinon. Personne ne m’aimait. Tout le monde me mentait. Mourir. C’était là la vrai solution. Rien de plus, rien de moins. Arrêter de faire suer tout le monde et partir. Il auraient du chagrin une journée, peut être deux. Et après ils se rendraient compte que leur vie était meilleure sans moi et les seul souvenir qu’on aurait de moi sur terre ne serait qu’un bout de pierre qu’on daignerait mettre là où mon corps se décomposerait. Il était déjà en train de le faire de mon vivant, alors j’accélérais le tous avec ma mort et ce serait moins douloureux que de vivre ainsi le reste de ma vie.

Je tentai de me défaire de l’étreinte de mon frère. Partie dans un monde qui n’était pas celui réel, je ne compris pas sa peur, sa tristesse. Je ne comprenais pas ses paroles qui pourtant étaient dit du cœur. Je n’avais qu’un but, un ultime but et il m’en empêchait de m’y approcher. Sa poigne était trop forte. Je me débattais sans rien faire. Ce fut une claque sonore sur sa joue, entre deux sanglots, qui le fit libérer. Pris d’une panique sans non je me dirigeai vers finalement mon objectif final. Posant la lame sur mon poignet je relevai la tête, histoire de regarder une dernière fois mon frère avant de partir. Puis je le vis, la main sur la joue, totalement éberlué. J’échappai le couteau en tremblant avant de m’affaler a terre pour éclater en pleure sur le sol. «Tue moi Eirik. J’t’en supplie. Je suis plus capable….»
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

All my life I've only been pretending [Eirik] Empty
MessageSujet: Re: All my life I've only been pretending [Eirik] All my life I've only been pretending [Eirik] EmptyJeu 8 Déc - 21:31

Il ne savait plus quoi faire ou quoi dire pour aider sa jumelle, même quand il parlait sincèrement il voyait bien au regard de sa sœur qu'elle ne le croyait pas. Cela le blessait, il se demanda même pendant quelques instants pourquoi est-ce qu'il était revenu si c'était pour qu'elle le juge ainsi. De menteur, de lâche, de quelqu'un sur qui on ne pouvait pas compter. Oui, il ne connaissait que trop bien ce regard, et quand Viktoria le regardait comme cela son sang se glaçait littéralement. Qu'est-ce qu'il avait pour mériter cela ?! Elle l'avait appeler, il était venu aussi vite que possible, il ne pouvait guère faire mieux... ah si... ne plus voir Payson qu'il était débile. Le fond du problème c'était certainement sa petite amie, mais il ne comptait pas la quitter pour autant. C'est vrai, les deux jeunes femmes faisaient parties de sa vie, et il était hors de question qu'il en choisisse pour l'autre, et si Payson semblait se faire à cette idée, Viktoria quant à elle n'avait toujours pas l'air de se faire à cette idée de partager son jumeau avec la belle blonde. Malgré le fait que ses paroles aient été mal reçu, il espérait quand même une réponse. Une seconde, puis deux, puis trois passèrent, toujours aucun son ne sortait de la bouche de la jeune Pedersen, au contraire, elle se débattait pour sortir de l'étreinte de son frère. Et soudain. BAM. Sous le coup de la surprise, Eirik lâcha sa jumelle qui venait tout bonnement de lui coller une claque assez magistrale qui avait résonné dans toute la chambre. Par réflexe, par surprise, il posa sa main sur sa joue brûlante et la regarda, avant de blêmir en voyant qu'elle avait un couteau dans la main. Ok. C'était trop, cette fois-ci c'était réellement la goutte qui faisait déborder le vase, lui qui n'était pas du genre à pleurer, il ne réussit pas à se contenir, certes ce n'étais pas de gros sanglots mais des larmes commencèrent quand même à couler sur ses joues: par dépit, par peur de la perdre là sous ses yeux sans rien pouvoir y faire, parce qu'il faut bien qu'à un moment ou à un autre les nerfs lâchent d'une façon ou d'une autre. Le temps semblait s'être arrêté, les secondes qui passaient au ralentit... Alors qu'il essayait de trouver des mots rassurants pour Viktoria pour tenter de la faire changer d'envie, qu'elle n'utilise pas cette foutue arme, la jeune femme la lâcha finalement avant de repiquer une crise... et soudain, elle le supplia de la tuer. La tuer, lui ?! Elle était complètement malade, ce n'était pas possible autrement. Le désarroi de sa jumelle était tel qu'il ne savait réellement comment faire. TAIS-TOI VIK !!!! Jamais je ne ferais jamais tu m'entends ?! Mais t'es complètement malade !!!! Il se tut quelques secondes avant de reprendre Qu'est-ce que je deviendrai sans toi hein ?! Rien et tu le sais très bien. On ne peut pas vivre l'un sans l'autre... Il se tut ne sachant pas quoi rajouter et par désespoir il tenta un dernier recours. Une solution qui risquait fort de marcher, mais si ce n'était pas le cas, cela dégénèrerait totalement. Il espérait assez bien connaître sa sœur pour avoir raison. Il se leva pour s'approcher d'elle et lui tendit le couteau qu'elle avait lâché, tout en prenant de son autre main, une petite paire de ciseaux que la jeune femme avait négligemment laissé trainé. Tu sais quoi ?! Tu t'ouvres les veines je fais pareil, et tu sais très bien que j'en suis capable. Oh non il n'avait pas envie de mourir, loin de là mais seule une "attaque" de la sorte pouvait la faire réagir. Il attendit quelques secondes avant de rajouter doucement Maintenant regarde-moi dans les yeux, et jure-moi, promets-moi que tu ne feras aucune conneries. Les promesses entre eux c'était sacré, et Viktoria était bien obligée de le faire si elle ne voulait pas que lui aussi fasse le con. A ce jeu-là, il était généralement beaucoup plus fort, peut-être parce qu'il connaissait beaucoup mieux la jeune femme qu'elle ne le connaissait. Peut-être parce qu'il était plus inventif ou plus tordu... Mais au final, on s'en fiche complètement du moment que l'on trouve une solution. Eirik ne voulait pas la perdre, sous aucun prétexte, et même si c'était dit, montré d'une façon étrange, vu qu'elle ne le croyait pas avec des mots, avec ce geste là il espérait avoir beaucoup plus d'impact sur sa jumelle. Il ferait tout, n'importe quoi pour la protéger. Vik, je t'en prie... Il essuya d'un revers de main les larmes qui coulaient sur son visage, il détestait, haïssaient au plus point que sa sœur le voit dans cet état-là... mais en même temps c'était elle qui avait tout provoqué. Je t'aime Vik'. murmura t-il comme dernier argument.


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

All my life I've only been pretending [Eirik] Empty
MessageSujet: Re: All my life I've only been pretending [Eirik] All my life I've only been pretending [Eirik] EmptyVen 9 Déc - 4:48




It's riddiculus how much I need you right now.


«TAIS-TOI VIK !!!! Jamais je ne ferais jamais tu m'entends ?! Mais t'es complètement malade !!!!» Le cris de mon frère me fis éclater encore plus en sanglot. Incapable de le regarder, j’étais affalée sur le sol, avec le plus gros mal de vivre qu’il ne m’avait jamais pris. Ce fut lorsque j’entendis un sanglot étouffée que je réussis à trouver un peu d’énergie pour me hisser sur mes bras et m’asseoir sur les sols. J’étais près d’une attaque de panique. Et lorsque je vis mon frère pleurer comme une madeleine, mon cœur se brisa. Je n’avais vu que très rarement Eirik pleuré et chaque fois je me sentais prise au cœur. Mon frère était tout pour moi, mon maitre, mon ami, mon mentor, mon héros. S’il avait mal j’avais mal. Et de savoir que c’était moi qui provoquait ces larmes sur ses joues me fit encore plus vouloir mourir. J’étais horrible. J’entrainais avec moi quelqu’un qui avait la chance d’être heureux. J’étais si égocentrique. J’ouvris la bouche mais il me lacha une phrase qui me poignarda l’âme. «Qu'est-ce que je deviendrai sans toi hein ?! Rien et tu le sais très bien. On ne peut pas vivre l'un sans l'autre...» Cette image restera a tout jamais dans ma tête. Mon frère, la joue rouge, les yeux brouillé de larmes, le visage humides qui me faisait voir qu’au final j’avais tord de croire que mon départ n’aurait aucun impact sur la terre. La douleur dans les yeux de mon jumeau était si épouvantable à regarder qu’une nouvelle vague de sanglot s’empara de moi. Et alors que la réalité me rattrapait et que je pensais à Pacey, mon frère fit une action qui me poussa à figer. Plaçant mon couteau dans mes mains, il pris une paire de ciseau dans les siennes et fis la même action que je venais de faire. «Tu sais quoi ?! Tu t'ouvres les veines je fais pareil, et tu sais très bien que j'en suis capable.» L’idée qu’Eirik soit mort me fis tellement paniquer que je pleurais de plus belle les yeux fixer sur ses veines. J’avais peur, j’étais dégouter, j’avais mal, je voulais mourir. Mais si cela faisait en sorte que lui aussi disparaisse… «Maintenant regarde-moi dans les yeux, et jure-moi, promets-moi que tu ne feras aucune conneries» Je levai des yeux emplis de douleur et de peur, muette comme une tombe. Si j’ouvrais la bouche, les sanglots repartaient de plus belle. Et dans ma main, la lame tremblait toujours. «Vik, je t'en prie...» Jamais je n’avais été si connecté avec mon frère que maintenant. Nos âmes se scrutaient en quête d’une réponse commune. Mon dieu Eirik, pourquoi nous nous étions séparé. Regarde où ça nous mène.

«Je t'aime Vik'.» J’éclatai une nouvelle fois en sanglot, échappant le couteau dans un bruit sonore. «Moi aussi je t’aime Eirik.» pleurais-je avait d’aller le rejoindre. Tremblante, je retirai les ciseaux pour les envoyer plus loin dans la pièce. Je regardais dans les yeux mon frère, revenant à la réalité complètement. La douleur était là. Encore vive et présente. Mais en moi dominait la peur de voir Eirik partir. Je me jetai dans ses bras en pleurant. «Je suis désolée. Je suis désolée. Je suis désolée!» Répétais-je entre deux larmes. Je m’agrippais à sa chemise comme si ma vie en dépendait, tremblant comme une feuille. «Pars pas, je t’en supplie Eirik. Je t’aime tellement…. Tellement. » J’enfouis ma tête dans son cou. «JE T’INTERDIS DE PARTIR. » C’était la peur qui parlait en ce moment. «Pas loin de moi… j’ai jamais été capable de supporter la distance. Jamais… jamais…»L’image d’un monde sans mon jumeau se dessinait dans mon esprit et de là, je me sentis défaillir une seconde fois. Je m’effondrais dans ses bras. Les mots de Mikael m’heurtèrent dans la tête autant que l’image d’Eirik voulant s’en lever la vie. «Mais je t’en supplie fait arrêter ma tête. Ça fait mal…ca fait tellement mal… Et…et…et…»

Je me tu un moment. J’étais incapable de respirer, je n’arrivais pas à former une phrase normal dans mon esprit et j’avais si peur que mon frère ne s’évapore que je mordais sa chemise pour m’assurer qu’il était encore là. Mes ongles dans sa peau, je prenais de grands respires pour faire stopper mes larmes et reprendre mes esprits. Tout semblait flou autours de moi. Tout ce qui comptait, c’était mon frère. Et personne d’autre. Je voulais mourir. Mais je ne pouvais pas. Une condition fatidique jouait en ma défaveur. Maintenant, tout ce que je devais faire c’était expliquer tout à Eirik. Mais comment. La simple pensée de ce pourquoi j’étais encore légèrement déconnectée de la réalité me faisait paniquer et vouloir vomis. Essuyant mes larmes j’embrassai la joue de mon frère. Jamais il ne m’avait vu si vulnérable et détruite qu’en ce moment. Et pourtant dieu sait qu’il m’avait vu mainte fois pleurer. J’essayais de parler, lui expliquer, je devais. Je voulais mourir, je voulais vomir, je voulais pleurer. «Je….» Incapable. Trop difficile. «Regarde l’ordinateur, je t’en supplie. » Je pointai mon portable tremblante. J’y repensai, je recommençai à pleurer. C’était si dur, si douloureux. Je voulais simplement comprendre pourquoi j’avais encore un but dans cette vie si Mikael avait raison ainsi.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

All my life I've only been pretending [Eirik] Empty
MessageSujet: Re: All my life I've only been pretending [Eirik] All my life I've only been pretending [Eirik] EmptyDim 11 Déc - 18:16

Il avait voulu à tout prix éviter une scène pathétique dans ce genre-là et pourtant ils étaient en plein dedans et visiblement loin, très très loin de pouvoir s'en éloigner. L'un comme l'autre semblait dans un état de nerf incommensurable, ce qui ne pouvait guère aider à établir un vraie dialogue, à aider à améliorer la situation. Eirik était quelqu'un d'habituellement calme, très calme qui ne s'énervait rarement, qui n'haussait presque jamais le ton venait de tout bonnement hurler sur sa jumelle. Lui-même avait du mal à y croire, alors Vik, n'en parlons pas. La pauvre, quoique... la pauvre c'était vite dit, c'était quand même à cause d'elle qu'il était dans cet état-là. Et voilà, il avait tout gagné ! Il avait réussi à la faire pleurer encore plus. Bravo Eirik. Bien joué. Et le must du must, fut surement quand il se mit à pleurer. Allez! Il ne manquait plus que ça, qu'un deuxième pleureur dans la famille. Bonjour l'état psychologique des jumeaux... Mais là ça en était trop, réellement trop pour lui, pour ses nerfs. Il n'avait pas vraiment réfléchi à cela en se mettant à chialer mais cela lui faisait un bon point. Viktoria détestait quand il pleurait, ce qui faisait qu'elle serait plus apte à l'écouter... Il se mit à parler, à continuer à dire ce qu'il avait sur le cœur, peut-être qu'à un moment cela entrerait dans la tronche de sa sœur qu'il disait la vérité, qu'il ne lui mentait pas, que sans elle il n'était plus rien. Visiblement, cette fois-ci ses paroles avaient eu un peu plus d'impact que la fois précédente étant donné qu'elle s'était remis à pleurer un peu plus... mais le problème c'est qu'Eirik était parti dans son "délire", il voulait être certain que même après ce soir-là, elle ne fasse plus de crise comme celle-là, et pour cela il employa les manières, la menaçant carrément de mettre fin à ses jours si elle faisait la même chose. Stupide. Puéril. Pathétique... Et encore tant de choses, mais il s'en fichait complètement, c'était une des seules solutions qu'il avait trouvé pour faire revenir Viktoria à la raison, solution aussi radicale soit-elle. Il continua de sortir deux trois phrases, deux trois banalités, puis attendit une réponse de sa moitié, mais rien ne vint. Comme un ultimatum, il lui dit qu'il l'aimait. La jeune femme lâcha alors le couteau sur le sol dans un petit bruit. Il lui fit un vague sourire plus ou moins rassuré quand il entendit les quelques mots d'amours que lui déblatéra sa jumelle tout en le rejoignant, le prenant dans ses bras. Le ciseaux lui fut enlevé des mains. Voilà, c'était fini. Il avait gagné. Tant mieux.
Eirik serra doucement sa soeur contre lui déposa un baiser sur le front pendant qu'elle s'excusait encore et encore. Qu'est-ce qu'il pouvait répondre à cela ?! Rien. Il était fatigué par tous ces efforts prodigués pour la maintenir en vie qu'il n'avait plus d'arguments ou d'idées à répondre à cela, alors il se contenta de la serrer fort contre lui. Simple, efficace, cela montrait également qu'il ne lui en voulait pas, du moins en apparence.... Le problème qui vint ensuite -car oui, rien n'était malheureusement encore réglé- c'est qu'il y était allé peut-être un peu fort. Voilà que maintenant Viktoria tremblait comme pas possible en le suppliant de ne pas partir. Partir où ?! Voir Payson, ou se supprimer ?! Il n'en savait rien, et se voyait mal poser la question, en buzkill on aurait pu faire rarement mieux. Heureusement d'ailleurs qu'il n'avait pas reprit la parole, car sa soeur, dit d'elle-même qu'elle ne supportait la distance. Un point d'éclairci, un ! Je suis là Vik... Près de toi. Allez calme toi s'il te plait. Il se tut quelques secondes avant de répondre Je n'aime pas non plus cette distance, je suis bien quand t'es près de moi. A les voir comme cela, on aurait presque pu croire deux amants, mais non, c'était une juste un amour fraternel fusionnel. Oui, il détestait la distance entre eux, mais il est vrai que quelques fois, il faudrait bien qu'ils se quittent, comme par exemple pour les vacances de Noël. Eirik repartait en Europe -Narvik puis Paris- avec Payson. Pour le bien être de Viktoria, il était préférable que la jeune femme reste à San Francisco et ne revienne pas dans sa Norvège natale, sinon, il était clair qu'elle se ferait tuer par les parents. Chut Vik, tu sais que quoiqu'il arrive je t'aimerai toujours. Que quoiqu'il arrive je serai toujours ta moitié, ton jumeau, et rien ni personne ne peut nous enlever ça. Oh merde. Il virait dans la pathétique. Lui qui détestait ça et bien là, c'était mal parti. Enfin, dans une telle situation, c'était certainement assez normal que des phrases de ce genre-là sortent. Viktoria ne tarda pas à reprendre la parole, il eut un peu de mal à saisir ce qu'elle voulait lui dire. Faire arrêter sa tête ?! Comment est-ce qu'il pouvait s'y prendre ? Mis à part l'assommer, il ne voyait pas trop d'autres solutions, hors, il était hors de question qu'il fasse une telle chose à sa sœur. Et quoi Vik ?! répondit-il en "oubliant" sciemment de répondre à ce qu'elle avait dit juste avant. La jeune femme ne lui répondit pas de suite, et Eirik attendit sagement, sans la presser qu'elle sorte de sa "torpeur". Vik, tu peux desserrer une miette ton étreinte s'il te plait... dit il finalement au bout d'un moment. parce que tes ongles me lacèrent limite le dos. Ok, il exagérait, mais bon, la position n'était franchement pas agréable. Il lui déposa un tendre baiser sur le front, puis sur la joue. Finalement la jeune femme lui souffla de regarder son ordinateur. Il se leva et alla prendre l'engin avant de retourner se mettre à coté de sa frangine. Il la connaissait assez bien pour savoir où regarder exactement. Il ouvrit donc le dossier des mails, et tenta de rester impassible en voyant le nom de l'autre abruti. Il eut une soudaine envie de meurtre. Rapidement, il parcouru le mail qu'elle venait de recevoir, et les précédents. Ok. Il allait payer cher. Très cher même. Il était devenu assez nerveux et cela se voyait car il tremblait légèrement d'énervement. Il envoya tous les mails à imprimer. Récupéra le tout et souffla doucement à sa sœur Il payera au centuple Vik, je ferai tout pour ça. Je peux donner ça à l'avocat qui s'occupe de l'affaire ?! oui, parce que cela pourrait nettement les aider. Eirik alla ensuite prendre sa soeur dans ses bras et lui fit un gros câlin N'écoute pas ce que cet abruti raconte, tu sais bien que t'es mon bien le plus précieux, hein ?!

-1125mots-
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

All my life I've only been pretending [Eirik] Empty
MessageSujet: Re: All my life I've only been pretending [Eirik] All my life I've only been pretending [Eirik] EmptyDim 11 Déc - 20:31

J’étais allongée dans l’herbe, totalement défoncée, à mes côté Eirik qui tenait une énième bouteille d’alcool. Je lui volai pour en attraper une gorgée, ignorant ses plaintes, et je lui remis par la suite. C’était le silence. Nous revenions d’une fête organisée pour célébrer la fin d’une pièce de théâtre que nous avions joué durant trois semaines. Arrivée à la maison je n’avais pas envie de retourner dans le domicile familial et ennuyer ma famille par ma simple existence. J’étais bien, j’étais saoule et je planais. Je m’étais donc couchée et Eirik, après une brève entrée dans la maison, était revenue avec ce qui nous restait de réserve secrète que nous avions dans nos chambres respective. «Tu sais quoi Eirik.» Murmurais-je en regardant le ciel et les étoiles. «Comme… euh…» Je rigolais. Okay, j’étais plus stoned que je ne le croyais. «T’sais à la maison, c’est que Sully. Toujours et encore lui. Et parfois ah oui, c’est vrai, les jumeaux existent.» C’était toujours comment je m’étais sentie. Muette sur ce sujet, c’était la première fois que je disais à mon jumeau haut et fort que je ne me sentais pas réellement aimée par nos parents. Bien sûr, je n’avais pas besoin de lui dire pour qu’il le sache, mais en ce moment, je ressentais le besoin le plus viscérale de me libéré de ce poids silencieux sur mon cœur. «Comme…» Je pris la bière qu’il me tendit et j’en buvais une gorgée. «Parfois j’ai l’impression que Sully a tout pris de l’intelligence dans le bagage génétique de nos parents. Et que quand on est arrivé, toi tu as pris le restant et bah moi, j’ai les miettes qui me servent à ne pas être une handicapée mais c’est tout. » C’était incohérent, même lorsque je parlais je n’étais pas sur de me comprendre. Mais éclatée, je continuais à parler tout de même. Parler parler parler. «Genre… J’ai l’impression que c’était mon seul moyen pour exister pour papa et maman c’est de parler. En entendant ma voix, ils font ‘’oh c’est vrai, on a une fille’’. Je veux dire….» Je pris une longue pose, contemplant le ciel. Et Eirik ne disait rien. Il savait que lorsque j’étais dans de tel délire, il ne pouvait rien faire sauf m’écouter. J’ignorais s’il se rappellerait de tout ça au lendemain, et en ce moment, c’était le moindre de mes soucis. La pensée s’était effacée pour devenir la simple fonction d’Être. «Sully a l’intelligence et le génie et… Toi t’as tellement plus de talent en théâtre que moi. Tu es si bon Eirik, moi… bah je ne suis juste rien. Mais tu sais quoi, ça ne me dérange pas. J’ai compris que je n’étais pas fait pour être star mais toujours un acteur de soutiens dans la vie des gens. Et ça me dérangerait. L’intelligence j’en ai pas, on va laisser ça à Sully. Et le théâtre… ça me dérange pas que ce soit toi qui l’est tu comprends… » Je regardai mon frère, il était si beau. Putain s’il n’était pas mon jumeau, je l’aurais marié. Je pris ma main et je la mis sur la sienne, nouant mes doigts au sien. Après une longue gorgée, je lui sourit. «T’es mon héro Eirik, et tu le sera toujours…»

Et il l’était encore. Cette conversation était vielle comme le monde mais je me souvenais encore très clairement d’avoir dit cette dernière phrase à mon frère. Car au plus profond de moi, c’était le cas. Alors que tout le monde adulait Sullivan, moi je regardais à mes cotés pour m’inspiré. Eirik était tout simplement parfait. Même dans ses imperfections je ne pouvais m’empêcher de l’admirer. Et moi, j’étais la plus horrible des sœurs, enfin, surtout en ce moment. Comment pouvait-il me dire qu’il était là pour moi et qu’il m’aimait encore après tout ce que je lui avais fait endurer durant l’année? «Vik, tu peux desserrer une miette ton étreinte s'il te plait, parce que tes ongles me lacèrent limite le dos..» Troublée et gênée je défis mon étreinte entièrement. Rougissant sous l’amas de larmes qui couvraient mes joues. «Désoler…» Soufflais-je en pleurant toujours. J’imaginais bien l’image d’une Payson qui voyait le dos de son amoureux couvert de marque d’ongles qui n’étaient pas les siens. Et je ne voulais pas être un sujet de disputes pour eux, j’avais déjà trop causé de trouble à leur couple pour en ajouter.

Finalement j’arrivai à avouer ce qui me détruisait à petit feu depuis mon arrivé à San Francisco. Ce secret que j’avais voulu caché à tous, même aux yeux de mon frère; les nombreux et vils emails que mon Ex m’envoyait. Je ne savais pas réellement pourquoi je voulais cacher un tel désarroi à mon frère. Sans doute pour en pas lui montrer à quel point il avait raison et à quel point j’étais faible par la faute de Mikael. Depuis le début, Eirik m’avait prévenu pour lui et ces emails ne devenaient qu’une preuve de plus. Lui caché était une manière bien maladroite pour moi de protégé mon frère; je ne voulais pas que mon frère se voit encore pris dans une situation qui l’emmènerait à retourner le tabasser. Déjà avec un procès sur le dos, en ne donnerait que raison à l’homme qui avait fait de moi cette loque humaine. Je voulais être forte pour Eirik et vivre mes vrais malheurs seul. Je l’Avais trop blessé dans cette histoire pour que je l’entrainer avec moi dans cette spirale de mal-être que chaque souvenir de Mikael me provoquait. Et au final, j’avais échoué lamentablement puisqu’il venait de me sauver de faire la pire connerie de ma vie pour un mec qui n’en valait pas la peine.

Alors qu’il se leva pour aller voir le dit ordinateur, je me trainai misérablement dans mon lit pour m’y mettre en position fœtale, une peluche de panda –offert par mon jumeau lors de son départ- sur le cœur. Je fermai les yeux en pleurant en silence, incapable de le regarder et d’y voire la réaction qu’il aurait. Je savais qu’il allait me dire qu’il me l’avait bien dit. Assis à mes côtés, il lisait en silence et moi, je tremblais comme une feuille, les mots refaisant surface en mon être. J’eu mal, terriblement mal. «Il payera au centuple Vik, je ferai tout pour ça. Je peux donner ça à l'avocat qui s'occupe de l'affaire ?!» J’ouvris les yeux pour le voir outré et en colère. Moi qui croyait que j’allais me faire engueuler, le voilà à me proposer de ce servir de cette agression psychologique contre l’agresseur directement. Muette, j’hochai la tête. Lâchant ma peluche qui tomba à mes côté je me laissai bercé par Eirik, enfouissant ma tête dans son coup. «N'écoute pas ce que cet abruti raconte, tu sais bien que t'es mon bien le plus précieux, hein ?!» Je me mordis la lèvres, hésitante. «Oui» finis-je par souffler. Je devais y croire. Punaise…J’avais envie d’exploser. D’amour, de tristesse, de mal-être, de réconfort. Je ne savais plus quoi vivre. J’étais à bout, simplement… à bout. «Tu avais tellement raison, il est un putain de connard. Et à cause de lui, tu as vu ou nous en sommes...» J’essayais de calmer mes sanglots pour avoir une première vraie discussion avec mon frère depuis mon arrivée ici. «On se déchire, on ne se comprend plus… C’est devenu si étrange. » Je me défis de l’étriente de mon frêre, m’assoyeant en indien sur le lit, le panda de retour contre mon cœur. « Et… je sais que c’est tout de ma faute. Si…Si je t’avais écouter, je ne serais pas rester avec lui et…et… et je sais que ça t’a fait mal. Genre, j’suis pas stupide, je sais que tu m’en veux. » Je baissai les yeux, incapable de faire un mea-culpa sans le regarder. Sinon, j’allais pleurer. «Et bon, j’ai encore foirée avec Payson je… jsuis désolée Eirik. Si tu savais comment. La veille j’avais reçu le premier email de Mikael, j’étais dans un état pitoyable…. J…je sais que ça n’excuse en rien le fait que j’ai été horrible avec ta copine et toi Et..je sais pas comment me faire pardonner. Si elle ne veut plus jamais me parler je comprendrais. C’était…pas bien mon agissement. C'était un mal être et une putain de jalousie....». Je trouvai le courage pour enfin le regarder. Enfin, je m’étais vidée le cœur. Maintenant, ne restait que la question qui m’angoissait le plus depuis mon arrivée en Amérique. «J’ai simplement peur de te perdre. Si je ne suis pas la seule fille dans ta vie, à quoi je sers moi?»
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

All my life I've only been pretending [Eirik] Empty
MessageSujet: Re: All my life I've only been pretending [Eirik] All my life I've only been pretending [Eirik] EmptyLun 12 Déc - 18:54

Enfin, elle desserra son étreinte, le garçon put enfin mieux respirer Ce n'est pas grave lui souffla t-il. Enfin si c'était un peu grave, il fallait juste espérer que Payson le croirait quand il raconterait cela. Enfin bref, pour le moment il était plus important de songer à sécher les larmes de sa sœur que de penser à une éventuelle crise de sa petite amie. Enfin Viktoria lui avoua ce qui n'allait pas. Le jeune homme s''était donc tout naturellement dirigé vers l'ordinateur et avait très vite compris l'objet des nombreuses crises de sa jumelle. Il bouillonnait de rage, et encore le mot était faible. Il avait envie de buter cet abruti de Mikaël, de lui faire la peau, qu'il souffre pour tout le mal qu'il était en train de faire à Viktoria. Eirik lui dit alors qu'il payerait cher pour cela, et il avait déjà son idée sur la question. Personne n'avait le droit de parler sa jumelle de la sorte. Personne. Il ne laisserait personne lui faire du mal ou l'humilier et encore moins un garçon pour qui elle avait le béguin. Néanmoins pour mettre son plan à exécution, il voulait l'approbation de sa jumelle, parce ce qu'il y avait écrit dans ces e-mails était quand même assez privé. La jeune femme hocha de la tête, acceptant ainsi la proposition de son jumeau. Parfait. Mikaël allait bouffer la poussière et perdre à son propre jeu. Parfait souffla t-il doucement. Lorsque sa sœur reprit la parole, il leva les yeux vers elle et l'écouta sans rien dire. Il ne put qu'acquiescer doucement lors qu'elle lui dit qu'il avait eu raison sur toute la ligne, qu'il avait vu clair dans le jeu de l'ex petit ami de Viktoria. Malheureusement, maintenant c'était un peu tard pour s'en rendre compte, le mail était fait et des deux côtés. Mikaël avait brisé Viktoria, et cette dernière avait blessé énormément son jumeau en soutenant corps et âme son amant. Est-ce qu'il pourrait lui pardonner tout ces affronts ?! Très certainement, il l'aimait trop pour lui en vouloir éternellement, mais tout ne changeait rien à ce qu'il avait enduré durant l'été, et après. Ce sentiment de frustration, d'incompréhension, de vulnérabilité. Tous ses sentiments qu'il avait gardé au fond de lui pour ne pas faire du mal à la jeune femme. Foutaises. Elle ne le traitait pas du tout avec le même égard, et cela se voyait notamment dans la relation qu'elle entretenait avec Payson. Après quelques secondes de silence, la sampi reprit la parole, tandis qu'Eirik continuait encore et toujours de l'écouter. Oui c'était devenu étrange, mais on ne peut pas dire qu'ils se déchiraient. Oui, il en voulait un peu de ce qui c'était passé quelque temps auparavant au restaurant avec Payson, oui, il avait pris un peu d'écart pour cela, mais où est-ce qu'elle avait vu qu'ils se déchiraient ?! Il avait beau chercher, il ne voyait pas la réponse... Il aurait bien reprit la parole, mais il savait que la jeune femme allait encore parler et il craignait que la moindre de ses phrases, coupe Viktoria dans son élan. Et voilà, elle arriva au cœur du sujet, au cœur du problème. Malgré tous les efforts qu'il avait fait, sa jumelle avait remarqué qu'il lui en voulait... Et le mea-culpa continua, sauf qu'il tourna d'une façon qui plaisait que très moyennement au jeune homme. Il avait l'impression qu'elle essayait de se justifier pour ses agissements, mais pour lui, même si elle n'avait pas bien, elle n'avait quand même pas à se comporter de la sorte avec Payson. Elle avait franchement été odieuse avec elle. Elle aurait pu les faire rompre avec ses conneries, mais elle ne semblait même pas s'en rendre compte. Et puis, elle lui demanda comment se faire pardonner. Qu'est-ce qu'il pouvait bien réponde à cela ? Rien. Il était fatigué. Extrêmement fatigué de cette situation. Croyant qu'elle avait fini, il s'apprêta à lui répondre, mais Viktoria reprit finalement la parole, et sa question lui coupa totalement le chiquet. Ohhh... C'était si mignon ce qu'elle de dire qu'il en fut tout attendri. Il la serra dans ses bras, lui déposa un baiser sur la joue avant de lui souffler à l'oreille Pourquoi est-ce que tu me perdrais Vik ?! Tu sais que quoiqu'il arrive tu es et resteras toujours ma jumelle. Celle avec qui j'ai toujours tout partagé dans ma vie... Ce n'est pas parce que je suis en couple, que je n'ai plus de temps pour toi, pu que je t'aime moins... C'est faux tout ça. T'es ma jumelle, ma moitié il n'y a rien à dire d'autres parce cela résumé tout.
Le jeune homme se tut ne sachant par quoi rajouter d'autres. De toute façon tout parole était certainement vaine vu l'état de la belle brune. Il lui caressa doucement les cheveux. Allonge-toi, tu devrais dormir, cela te ferais du bien tu sais Vik... Oui, comme ça elle pourrait se calmer et demain serait un autre jour... Une fois que sa sœur fut donc allongée sur le lit, lui se positionna de la même façon à ses côtés. Au bout de quelques secondes, il reprit la parole Pour Payson, tu devrais attendre d'aller un peu mieux, et après tu pourrais aller lui parler... Mais que quand tu iras mieux. En effet, le jeune homme avait peur que si sa sœur allait la voir disons demain, elle repique une crise et que cela dégrade encore plus la situation entre les deux jeunes femmes et ça, c'était difficilement envisageable pour lui.

-920 mots-
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

All my life I've only been pretending [Eirik] Empty
MessageSujet: Re: All my life I've only been pretending [Eirik] All my life I've only been pretending [Eirik] EmptyMar 13 Déc - 6:14

Voilà. Je croyais m’être vidée le cœur à en avoir envie de vomir. Si Eirik ne m’avait pas pris dans ses bras j’aurais courru au toilette. J’étais épuisée mentalement… et encore là le mot était faible. Si un suicide mental existait, je crois que mon cerveau serait le parfais candidat pour en faire un. Je voulais que tout arrête. Comme lorsque l’on dort et que plus aucune situation ne nous affecte, qu’on ne pense plus et qu’on est. Tout simplement. J’avais toujours été horriblement mal dans ma peau, mais en ce moment c’était pire que jamais. Je voulais simplement arracher ma colone vertébrale pour faire taire cette douleur à la poitrine et ce combat interne que je vivais à chaque secondes. Tout était à la fois flou et si clair. J’avais encore l’impression de ne pas être totalement revenue sur terre et qu’une partie de mon être, pour se protéger de tant de souffrance, c’était réfugier dans cet état de non-sens que le email m’avait plonger. Certes, ce n’étais plus dramatique que les dernières minutes, mais je me savais incapable de regarder la vérité en face. Pas en ce moment. Ce qui comptait c’était ce qu’Eirik répondait. Le regardant dans les yeux en tremblant comme une feuille, je luttais pour qu’une nouvelle crise de larme ne me revienne. C’est l’orgueil qui m’empêchait d’éclater à nouveau. Car je ne savais pas pourquoi j’avais envie de pleurer en ce moment. C’était juste…un tout. Un trop plein qui me faisait craquer au point de perdre la carte. Et ma seule lumière était encore venue à ma rescousse. Vraiment, je ne méritais pas un frère comme lui. «Pourquoi est-ce que tu me perdrais Vik ?! Tu sais que quoiqu'il arrive tu es et resteras toujours ma jumelle. Celle avec qui j'ai toujours tout partagé dans ma vie... Ce n'est pas parce que je suis en couple, que je n'ai plus de temps pour toi, pu que je t'aime moins... C'est faux tout ça. T'es ma jumelle, ma moitié il n'y a rien à dire d'autres parce cela résumé tout.» Les larmes commencèrent à tomber doucement alors qu’un silence s’installa entre nous. Je voulais lui hurler tout l’amour que je lui portais mais tout ce que j’arrivais c’était de pleurer une fois de plus devant lui. J’étais en colère contre moi. Jamais Eirik ne m’avait aussi perdue et vulnérable de ma vie et je n’aurais jamais voulu qu’il me voit ainsi. Je voulais qu’il me croie forte et brave. Mais non. J’étais là dans ma chambre alors que mon frère m’obligeait à m’allonger sur le lit, incapable de parler sous le coup de l’émotion.

«Allonge-toi, tu devrais dormir, cela te ferais du bien tu sais Vik...»
Je le fis docilement en le regardant apeurée. J’avais peur qu’il parte. Mais il devait le faire. Il m’avait dit qu’il passait la soirée avec elle dans un club. Encore une fois j’avais interrompu un moment entre eux. Payson devait me détester si Eirik m’avait promis ne pas le faire. Je m’en voulais entièrement. Je pilai donc sur toutes mes peurs et mon envie de le supplier de rester alors que je souffrais comme pas d’autres. Je me sentais étourdie. J’essuyais nerveusement les larmes qui n’avaient pas sécher sur mon visage. Je ne pleurais plus maintenant. J’avais un poids de moins sur le cœur. Maintenant qu’Eirik savait le harcèlement que Mikael me fournissait depuis un mois, je n’avais plus l’impression que la moindre chose me ferait craquer. Je ne tremblerais plus en regardant mes emails, terrifié par l’idée d’un autre message destructeur de celui qui avait gâché ma vie. Je me préparai donc mentalement à ne pas faire de crise lorsqu’il m’annoncerait son départ lorsqu’il vint s’allonger à mes côtés. Je le regardais un moment dans les yeux, comprenant qu’il resterait avec moi ce soir. Du moins jusqu’à ce que je dorme. Putain. Pourquoi avais-je douté de l’amour de mon jumeau. J’étais si horrible. J’allai me blottir contre lui en fermant les yeux. Son odeur me calmait et me rassurait. Dans les bras d’Eirik, c’était là que je me sentais réellement à la maison. Le lieu n’avait pas d’importance. Sa présence en avait une plus importante.

Je synchronisait ma respiration au rythme de son cœur. Ainsi, j’arrivai a me calmer rapidement. Et alors que mes doigts s’agrippèrent à ses vêtements, je l’écoutai parler. «Pour Payson, tu devrais attendre d'aller un peu mieux, et après tu pourrais aller lui parler... Mais que quand tu iras mieux.» J’hochai la tête positivement. Après un bref moment, je pris tout le courage qu’il me restait pour regarder mon frère dans les yeux. «Je te promet que je vais faire des efforts. Des vrais. Je te le promet.» Je fis une crois sur mon cœur, comme lorsque nous étions petit. Je lui fis un petit sourire gêner. Horriblement honteuse de mon attitude, et je retournai caller ma tête contre lui. «Si elle te rend heureux, c’est tout ce qui compte réellement pour moi. » Au fond… c’était vrai non? Au-delà de la jalousie et de cette putain de peur d’être abandonné par tout les hommes qui m’aimait, je voulais le bonheur de ma moitié. «Même si sans le vouloir j’ai presque fait tout gâcher… » Je regardai une seconde fois dans les yeux mon frère. «Je sais que ça ne changera rien, mais je m’excuse encore une fois Eirik. Je mérite pas d’avoir un frère comme toi. T’es... tu reste toujours mon héro tu sais. Je ne veut plus jamais te décevoir comme ca...jamais..... » Je lui fis un sourire triste, ne sachant plus ou donner de la tête. J'avais un pincement au coeur. Je voulais tellement me racheté auprès de lui.

«Et…» Tant qu’à réellement parler franchement, avoir une vrai discussion avec mon frère, je crois qu’un dernier abcès devait être crevé. Et un gros. «Je veux que tu sache que je prend mon temps avec Pacey. J’ai rien fait avec lui encore. Et je vais attendre. Je veux être certaine de ses sentiments avant tout… Je… Je sais ce que tu en pense. Que je suis désespéré. Mais genre… » Jamais je ne gagnerais ce point. Plus je parlais, plus je savais que ma relation avec Pacey serait toujours mal vu auprès de mon jumeau. Et franchement ça me crevait le cœur. Je ne pouvais pas réellement lui en vouloir. Après Mikael… «Le premier soir. On a parler de tout ça. Il connait toute l’histoire. Mikael et tout. Et… et lui aussi a aussi des raisons qui nous ont poussé a aller trop rapidement dans notre relation. C’est pourquoi on..on veut prendre notre temps de se connaitre et tout… » Je fis un silence, fermant les yeux, incapable de regarder quel regard mon frère me faisait. « Je sais que tu n’es pas d’accord et que quoi que je dise tu vas être contre. Mais…je voulais simplement te dire que… Que j’ai appris de mes erreurs. Et que je n’ai pas couché avec lui. Voilà…» Nerveuse, j’attendais les dégâts de la bombe atomique que je venais de lâcher; le sujet Pacey était délicat pour nous deux.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

All my life I've only been pretending [Eirik] Empty
MessageSujet: Re: All my life I've only been pretending [Eirik] All my life I've only been pretending [Eirik] Empty

Revenir en haut Aller en bas

All my life I've only been pretending [Eirik]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Sujets similaires

-
» « Let's get the party started » – EIRIK&HOLLY
» (caleb & babi ) - If you’re pretending from the start like this
» They say life's what happens when you're busy making other plans. But sometimes in New York, life is what happens when you're waiting for a table.
» My life Numerical life turns around those what I love and that I detest
» Toi ici.... (Eirik)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-