the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

Partagez

Certains infinis sont plus vastes que d'autres. - Masting

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Wren Rosenbach
there's no place like berkeley
Wren Rosenbach
prénom, pseudo : Fanny (nanouche)
date d'inscription : 28/12/2011
nombre de messages : 14120
avatar : Max Irons

Certains infinis sont plus vastes que d'autres. - Masting Empty
MessageSujet: Certains infinis sont plus vastes que d'autres. - Masting Certains infinis sont plus vastes que d'autres. - Masting EmptyMer 21 Aoû - 1:24

 
JUNE MARTIN AND CALEB HASTING FIELDS : MASTING
Tu sais, Phil Wrayson m'a appris un mot, un jour : weltschmerz.;C'est le sentiment d'abattement qu'on ressent quand le monde extérieur ne correspnd pas au monde tel qu'on voudrait qu'il soit. Moi, je vis dans un océan permanent de weltschmerz, tu vois ? Et toi aussi. Et tout les gens qui nous entourent. Parce que tout le monde pense qu'on devrait pouvoir se laisser tomber, encore et encore, sans jamais s'arrêter, sentir l'ivresse de la chute et le souffle de l'air sur son visage, ce vent si fort qui vous sculte un sourire dément sur les lèvres. Et ça devrait être possible. On devrait pouvoir s'élancer dans le vide toute sa vie sans jamais, jamais s'arrêter. Will & Will - John Green


    Le soleil se lève et June s'étire lentement, avant d'esquisser un sourire à la vue du jeune homme allongé à ses côtés, profondément endormi. En temps normal, les réveils accompagnés ne se passent pas aussi bien, et elle se tire bien avant que les hommes aient le temps de se réveiller. Discrétion oblige, June a toujours eu en horreur les garçons qui s'imaginent un beau roman d'amour après une seule nuit passée en sa compagnie. Pourtant aujourd'hui, les  choses sont différentes. June ne se réveille plus au côté de n'importe qui, et a le sourire jusqu'aux oreilles lorsque ses prunelles s'ouvrent en même temps que l'aube. Finis les one night, finis le défilé des mecs dans son lit, et bonjour la monogamie. Cela lui fait peur, vraiment très peur parce que la dernière fois qu'elle a essayé d'ouvrir son cœur à un garçon, le père de Savannah, il l'a piétiné, martelé, et a détruit tous ses espoirs de bonheur à néant. Son altesse royale n'a eu que faire des bonnes manières anglaises, et s'est empressé d'aller vérifier que l'herbe n'était pas plus verte ailleurs, qui plus est en la personne d'une des rares amies de June, de quoi démolir toute la confiance dont l'epsilon était capable. Mais voilà les choses changent, les gens évoluent, les rencontres avec, et la découverte d'un jeune delta du nom de Seth a tout fait basculé pour June. De simple sexfriends, ils avaient fini par mettre la vitesse supérieure, et s'étaient décidés à se mettre ensemble. Voilà donc pourquoi la monogamie est de nouveau dans la vie de la jeune femme, et surtout, pourquoi elle se réveille avec tant de plaisir ce matin. Elle pose sa tête sur le torse du jeune homme, attendant doucement qu'il se réveille. Elle sait qu'il leur reste à peine une heure ensemble, puisque dans une heure et demi, elle a rendez vous avec Caleb, et même pour l'une des meilleures parties de jambe en l'air qui existe, elle ne manquerait ce moment pour rien au monde. Son Seth s'éveille enfin et l'observe avec un regard qui l'a fait fondre directement. Pour ces yeux, elle serait capable de beaucoup de choses, et même si cela l'agace au plus haut point de penser ainsi, elle s'étonne à devenir guimauve à ses côtés. Elle dépose un léger baiser à la commissure de ses lèvres et murmure un bonjour. Ils entendent bien profiter de l'heure qui leur reste ensemble, mais c'était sans compter Savannah, la fille de June, débarquant en trombe dans la chambre. Du haut de ses deux ans et demi passés, la petite fille est une vraie tornade, faisant tout voler sur son passage. Au final, elle a plus pris du tempérament de feu de sa mère, que du calme olympien de son père. Qu'importe, June est plus que satisfaite que sa fille lui ressemble, même si elle doit bien l'avouer, ce matin, elle aurait préféré que sa fille reste au lit. Pourtant elle grimpe sur le lit, et se hisse entre sa mère et Seth, comme si c'était la chose la plus normale, la plus censée du monde. June secoue la tête pendant que Seth sourit et attire la petite Lionne à ses côtés. « Allez, profitons du câlin collectif avant que maman ne s'en aille. » Il a raison le delta. June veut profiter de cet instant au maximum parce qu'elle sait qu'à la rentrée, les choses vont changer et risquent d'être plus compliquées, la faute au père de Savannah qui a refait surface quelques semaines auparavant, déterminés à récupérer la garde alternée de sa fille, de quoi faire enrager la BitchyJune. L'heure s'écoule lentement, agréablement pour les trois personnes dans ce lit, qui rigole aux éclats, comme s'il n'y avait qu'eux au monde, qu'ils vivaient dans une bulle. Pourtant au bout d'un moment, June explosa cette bulle de bonheur, et ramena tout le monde à la réalité. « Savannah, je vais voir Tonton Caleb, toi tu restes avec Seth, ça te va?? » La petite fille acquiesça de la tête, un grand sourire sur le visage, et quémanda alors un dessin animé à ce qui était désormais son beau père, qui s'empressa de lui lancer le roi Lion. « Encore merci de garder Savannah Joynner ! » Ce dernier s'empresse d'embrasser June avant de la pousser vers la sortie, au moment même où elle attrape ses clés de voiture et son sac à main. Elle n'a pas long chemin à faire pour revenir à son appartement où l'attends vraisemblablement Caleb sur le pas de la porte. La ponctualité est loin d'être son point fort, et il est certain que son meilleur ami ne s'en étonnera pas. Et quelques minutes plus tard, elle arrive devant sa porte, où l'attends évidemment le nouvel arrivant à Berkeley. « Hastiiiing, j'espère que tu ne m'attends pas depuis longtemps !» Elle le prends brièvement dans ses bras, avant d'ouvrir sa porte d'entrée et de poser en vrac son sac. Elle file rapidement dans la cuisine, tout en criant à Caleb de s'installer et de faire comme chez lui. Il peut se targuer d'être l'un des seuls à rentrer chez June et surtout à s'entendre proposer de faire comme chez lui. Caleb est bien l'un des rares en qui June a une confiance aveugle, et ce dernier le lui rends bien évidemment. Elle s'active en cuisine pour ramener des croissants et des chocolatines de la boulangerie française de San Francisco, et deux tasses de café fumantes, le tout posé sur un plateau, qu'elle porte fièrement dans le salon où l'attends Caleb. « J'espère que tu apprécieras l'effort, June maitresse de maison, cela n'arrive pas tous les jours ! » Ricane-t-elle. Elle dépose le tout devant eux, et s'assoie sur le canapé au côté de son meilleur ami, qui s'est enfin décidé à la rejoindre à Berkeley, réduisant ainsi considérablement la distance entre leur deux universités d'origine. Plein de choses traversent l'esprit de June en cet instant, mais ce qui la frappe le plus, est qu'elle a beaucoup de choses à raconter à Caleb, que depuis leur dernière conversation, énormément de choses ont évolué chez elle, dans sa vie, et elle n'a qu'une envie, c'est tout lui raconter ! Mais avant, elle veut savoir ce qu'il en est pour Caleb. Après tout, cela doit être assez compliqué de débarquer dans une nouvelle ville, avec peu de connaissances. « Alors raconte moi ton installation à San Francisco! Tu as rencontré ton colocataire chez les lambda ou pas encore? »
Revenir en haut Aller en bas
Catahleen Hammersmith
there's no place like berkeley
Catahleen Hammersmith
prénom, pseudo : Stéph'
date d'inscription : 27/07/2013
nombre de messages : 5350
disponibilité rp : nathaniel ;
avatar : shay mitchell

Certains infinis sont plus vastes que d'autres. - Masting Empty
MessageSujet: Re: Certains infinis sont plus vastes que d'autres. - Masting Certains infinis sont plus vastes que d'autres. - Masting EmptyVen 23 Aoû - 23:22

A travers un geste maladroit, Caleb attrape son téléphone portable pour éteindre la sonnerie entêtante. Il n'est que huit heures et le voilà déjà, les yeux ouverts, paré à commencer la journée. Et pour cause. Il doit retrouver sa meilleure amie, June, dans peu de temps pour passer une bonne partie de la journée en sa compagnie. Depuis qu'il a débarqué sur le sol californien, il n'a pas encore eu le temps de la voir et même s'il n'en a jamais parlé à qui que ce soit, sa bitchyJune lui a manqué bien des fois durant sa première année universitaire à Harvard. Avec aisance, il sort de son lit pour se diriger silencieusement vers la salle de bain. Une fois parvenu dans le couloir adjacent à la chambre de sa colocataire, il tend l'oreille pour vérifier qu'elle n'est pas réveillée. Pour son plus grand bonheur, aucun son ne filtre, signe que Babi est encore dans les bras de Morphée. De quoi lui éviter un énième interrogatoire qui se serait terminé ( comme toujours ) par une bataille et des haussements de ton qui l'aurait plus ennuyé qu'autre chose. Une heure plus tard, il est prêt. Il se contemple une dernière fois dans le miroir de la salle de bain. Les mèches de ses cheveux sont en ordre et plus important encore, les cicatrices de ses poignets sont invisibles pour quiconque. Rassuré, il quitte le logement qu'il partage avec l'italienne pour aller prendre un taxi. Il tend l'adresse que June lui a écrit sur un morceau de papier au chauffeur. Puis il se laisse tomber contre le siège à l'arrière du véhicule. La circulation est assez dense mais ce détail ne l'affecte pas outre mesure. Il sait pertinemment que son amie n'est pas une pro question ponctualité. Et il la connaît assez bien pour savoir qu'elle dort rarement chez elle. Autrement dit, il est bon pour l'attendre. Il y a neuf chances sur dix pour que ce soit le cas. Son intuition se révèle être exacte quand il sonne une première fois et que  seul le silence lui répond. Soupir. Il fallait s'y attendre. Heureusement pour lui qu'il a de quoi s'occuper pour tuer le temps. Son iPod dans les oreilles, il fit circuler son pouce sur l'écran tactile à la recherche d'une chanson à écouter. Alors qu'il vient d'en trouver une à son goût, la voix de June lui parvient à travers la mélodie qui émane des écouteurs. Caleb éteint le tout pour lui rendre affectueusement son câlin. Et pour en profiter pour se moquer. « Assez longtemps pour avoir eu l'envie de faire demi-tour. Mais à force, je suis habitué à ton défaut de ponctualité. » Avec eux, c'est toujours du tact au tact. Une pointe d'ironie qui perce souvent leurs paroles mais qui ne frôle jamais la méchanceté gratuite. Leur amitié est bien trop précieuse pour qu'ils la gâchent de cette manière. Il la suit et s'oriente doucement pour aller jusqu'au salon tandis que June s'envole, dieu seul sait où. Fais comme chez toi. Alors il s'installe sur le canapé tout en contemplant le lieux où elle vit. L'epsilon revient les bras chargés de victuailles. Il est vrai que ce n'est pas tous les jours que la brune prépare avec autant d'attention le petit-déjeuner. Caleb est presque persuadé de faire parti des privilégiés suprêmes de ce monde. Pour bien lui démontrer qu'il est particulièrement touché, il sort son iPhone et la prend en photo alors qu'elle dépose le plateau sur la table basse. Tout en lui offrant un magnifique sourire moqueur. « Dès que je rentre, je l'imprime, je la colle au mur et fais une croix sur mon calendrier. » Hastings-Fields est d'humeur facétieuse aujourd'hui et cela se voit. Puis il reprend, un peu plus sérieusement. « Où est ma princesse ? » La princesse en question est la fille de June, Savannah. En temps normal, Caleb c'est le garçon qui a du mal à entretenir une relation normale avec un être humain ordinaire. Sauf qu'avec la petite, il s'est toujours merveilleusement bien entendu. Il adore la prendre sur ses genoux pour lui raconter des histoires et la chatouiller pour entendre son rire d'enfant au creux de son oreille. Forcément, il la cherche. Il prend un croissant, en coupe un morceau avant de le fourrer dans sa bouche. La nourriture française, toujours un délice. Il savoure pleinement sa viennoiserie et manque de s'étouffer quand June le fait brutalement revenir à la réalité en lui parlant de sa colocataire. Il rumine, le croissant coincé au fond de sa gorge. Toute trace de bonne humeur l'ayant quitté. Il grommelle vaguement et sa réponse ressemble à une succession de « gneuh » « hmmpffff » et autres sons étranges. Il finit par avaler la friandise avant de répondre de mauvaise grâce. « Ma colocataire. » Il a bien appuyé sur le « ma » histoire qu'elle comprenne directement. Ouais il n'a pas de chance. Au lieu d'avoir un mec bourré h24 qui le laisserait vivre sa vie, il a une fille avec lui.  « Babi Pelizza Da Volpedo. » Qu'il ajoute sans grand entrain. Connaissant la curiosité de sa meilleure amie, elle va le traquer jusqu'à ce qu'il lâche les moindres détails. Autant tout dire dès maintenant. « C'est une chieuse, une hystérique ! Je l'ai trouvé au milieu du dressing en train de chanter I'm so excited et de danser. Une véritable tarée ! » Finit-il par conclure avant de grimacer. Involontairement, il vient de la traiter de tarée. Comme le font ceux qui sont au courant de sa maladie et qui le jugent. Il hausse les épaules comme pour dire « tu vois où je veux en venir ». Au fond, il sait qu'elle n'est pas tarée. Juste bizarre. Il verse du café dans une tasse avant de la tendre à June, puis il se sert à son tour. « Sinon, on parle de toi ? » Souvent mal à l'aise quand il doit parler de lui, Caleb se sent tout de suite plus confiant quand il s'agit d'évocation la vie des autres.
Revenir en haut Aller en bas
Wren Rosenbach
there's no place like berkeley
Wren Rosenbach
prénom, pseudo : Fanny (nanouche)
date d'inscription : 28/12/2011
nombre de messages : 14120
avatar : Max Irons

Certains infinis sont plus vastes que d'autres. - Masting Empty
MessageSujet: Re: Certains infinis sont plus vastes que d'autres. - Masting Certains infinis sont plus vastes que d'autres. - Masting EmptySam 31 Aoû - 22:47

 
JUNE MARTIN AND CALEB HASTING FIELDS : MASTING
Tu sais, Phil Wrayson m'a appris un mot, un jour : weltschmerz.;C'est le sentiment d'abattement qu'on ressent quand le monde extérieur ne correspnd pas au monde tel qu'on voudrait qu'il soit. Moi, je vis dans un océan permanent de weltschmerz, tu vois ? Et toi aussi. Et tout les gens qui nous entourent. Parce que tout le monde pense qu'on devrait pouvoir se laisser tomber, encore et encore, sans jamais s'arrêter, sentir l'ivresse de la chute et le souffle de l'air sur son visage, ce vent si fort qui vous sculte un sourire dément sur les lèvres. Et ça devrait être possible. On devrait pouvoir s'élancer dans le vide toute sa vie sans jamais, jamais s'arrêter. Will & Will - John Green


    Au moins il n'aura pas eu à attendre des heures et des heures Caleb, contrairement à d'autres personnes qui pouvaient attendre le déluge avant que June ne daigne se déplacer les voir. Non Caleb, il a toutes les faveurs de la demoiselle, et il peut en être fier c'est certain. June ne s'excuse jamais et surtout, ne s'intéresse jamais à l'avis des autres et se contrefout de savoir si elle a heurté leur sentiment ou quoi que ce soit. Alors lorsque la demoiselle s'enquiert de savoir si son ami a attendu longtemps ou non sur le pas de la porte, elle crée un miracle, le miracle Junien ! De toute façon, comme le relève si bien Caleb, l'epsilon n'est pas une adepte de la ponctualité, ce n'est un secret pour personne et surtout pas pour lui, qui en a suffisamment fait les frais depuis qu'ils se connaissent. Et puis lorsque l'on laisse rentrer quelqu'un dans sa vie, c'est avec un tout, ses qualités comme ses défauts, et on se doit d'accepter tout le package, sinon, on ne devient qu'un énième faux-cul sur cette planète. Dans leur cas, Caleb et June ont autant l'un que l'autre appris à respecter les défauts que chacun avaient, et ce, sans conditions, et c'est surement là, la clé de leur amitié. « Et surtout, comme tu m'aimes trop, si tu avais fait demi-tour, tu m'aurais raté et donc, ta journée aurait été foutu !» Ricane June, un brin prétentieuse, comme elle sait si bien l'être. En même temps, elle ne dit pas qu'un mensonge, puisque dans son cas, si elle n'avait pas vu Caleb comme prévu, sa journée aurait été foutue, et tout ceux qui auraient eu le malheur de croiser son chemin en aurait pris pour leur grade. Elle lui propose donc de s'installer pendant qu'elle revient les bras chargés de victuaille, digne d'une soubrette d'hôtel 4 étoiles, puisqu'après tout, son Caleb le vaut bien. Et le jeune homme semble apprécier le geste, même s'il n'en perds pas moins le nord, puisqu'il dégaine immédiatement son iPhone afin d'immortaliser le moment. Pour l'occasion, June lui offre même l'une des grimaces dont elle a le secret, et le laisse la prendre en photo avec bonne humeur. « Et crois moi, tu vas pouvoir la conserver précieusement cette photo, parce que ce n'est pas demain la veille que tu en auras une de ce même genre ! » Elle blague June mais au fond, elle n'en pense pas moins. Elle a fait l'effort pour Caleb et pour se faire pardonner son retard, mais ce n'est pas tous les jours qu'elle offrira de bonne grâce ce genre de cliché. Rapidement, son meilleur ami cherche du regard Savannah sans bien évidemment la trouver et il s'enquiert de savoir où elle se trouve. C'est donc là, la partie difficile des choses. Comment expliquer au jeune homme où se trouve la petite fille sans pour autant dévoiler la relation qui l'unit à Seth? Non pas qu'elle ne souhaite pas lui apprendre la nouvelle, bien au contraire, mais en toute honnêteté, elle préfèrerait lui expliquer en douceur plutôt que de jeter le pavé dans la mare. « Hum, elle n'est pas là, elle est chez un ami qui la garde pour que l'on ait un moment de tranquillité ! On ira la chercher tous les deux après si tu veux. » Un sourire s'empare du visage de l'epsilon quand elle imagine la scène, son meilleur ami au côté de son petit ami, et sa fille au milieu du tableau presque parfait. Et puis surtout, elle se réjouit de voir que les trois hommes de sa vie - Seth Caleb & Naël - soient tous les trois attachés à sa fille alors qu'ils sont tous anti-enfants. C'est dans ces moments là qu'elle voit la solidité de leur relation et cela la touche, énormément. Et puis elle balaye cette pensée parce que c'est le genre de choses qui serait capable de lui provoquer une montée d'émotion, et elle n'aime pas ça, pas du tout même. Elle préfère s'intéresser au colocataire que Caleb a chez les lambda, et il attends avec impatience de savoir qui est cette personne. Autant dire qu'elle n'est pas déçue de la nouvelle, pour ne pas dire qu'elle en est scotchée. Babi Pelizza Da Volpedo. Sa copine d'enfance avec qui elle avait pour habitude de s'entendre si bien… Pourtant soyons honnête, les relations entre les deux sont loin d'être au beau fixe ces derniers temps. June a très mal pris que Babi se moque de Naël, tout comme elle n'a pas apprécié que Naël se serve de la jeune italienne. L'un dans l'autre, elle leur en a voulu tous les deux. Mais comme elle ne peut décemment pas en vouloir longtemps au sigma, c'est sur Babi que sa colère se porte le plus, et savoir qu'elle en fait voir de toutes les couleurs à Caleb l'agace fortement. A croire qu'elle a pris un abonnement pour faire chier les hommes de sa vie la Babi. « Pour connaître un peu le phénomène, je crois que tu n'es pas au bout de tes peines mon pauvre Caleb. Un jour si tu veux, je viendrais chez toi, juste histoire de voir la tête qu'elle fera. Je suis sur que tu pourras prendre un excellent cliché de la Babi et qu'elle en sera verte de rage. » Elle ricane en apparence mais au fond, cela l'agace fortement cette nouvelle. Babi, elle va foutre un tas de stress à Caleb, et c'est loin d'être ce que le jeune homme a besoin. Si elle fait péter les plombs au lambda, elle risque de le regretter amèrement, tant par la réaction de Caleb, que par celle de June qui viendra défendre son ami. Le jeune lambda tends une tasse de café à l'hôtesse de maison avant de se servir, pendant que June se délecte de ce breuvage divin qui la requinque en un instant. La fatigue s'évapore en un clin d'œil et elle se sent fin prête à attaquer la journée et à faire les quatre cent coups avec Caleb si celui-ci se sent d'attaque. Ce dernier d'ailleurs, l'interroge sur sa vie, et la française voit bien qu'il n'est pas à l'aise à parler de lui. Sans chercher à insister sur ce qui le dérange, elle embraye alors sur la chose qu'elle a hâte de lui révéler depuis quelques jours, et qui lui démange depuis qu'il est entré dans son appart. Elle a bien failli lui hurler la nouvelle quand il lui a demandé où se trouvait Savannah mais heureusement pour elle, June s'est contenue. Elle attendait que le bon moment se présente, chose faite enfin. « Et bien désormais, June et petit copain dans la même phrase ça rime. Enfin, pas poétiquement parlant bien sur mais du moins, ça va ensemble, ça s'accorde. » Son niveau de nullité pour apprendre la nouvelle à son ami atteint des sommets mais en même temps, elle ne sait pas comment lui révéler la nouvelle autrement. Le regard interloqué de son meilleur ami l'incite à développer un peu plus la nouvelle. Pas étonnant lorsque l'on sait que la dernière relation de la jeune femme s'est soldée par un échec monumental, et un aller retour pour le tribunal. Elle avait pourtant juré ne plus se laisser avoir par les hommes et ne plus se lancer dans une relation… Mais il n'y a que les idiots qui ne changent pas d'avis. « C'est lui qui garde Savannah en ce moment, ils s'entendent à merveille ! Il s'appelle Seth Joynner-Hill, un delta, peut-être que tu connais. » Elle n'a révélé ce secret qu'à une personne pour le moment, à savoir Naël. Comme chez les jumeaux, lorsque quelque chose se passe, l'un et l'autre le devinent, et après le petit passage au parc, Naël s'est empressé d'appeler June. Alors il était logique pour la demoiselle que Caleb apprenne la nouvelle ensuite. « Et j'en reviens à toi, mais y aurait-il une demoiselle qui t'intéresserait par hasard? » Curiosité quand tu nous tiens. En temps normal, la jeune femme se contre fout de savoir si telle chose se passe dans la vie d'untel, mais lorsqu'il s'agit de Caleb, son intérêt est à son summum.
Revenir en haut Aller en bas
Catahleen Hammersmith
there's no place like berkeley
Catahleen Hammersmith
prénom, pseudo : Stéph'
date d'inscription : 27/07/2013
nombre de messages : 5350
disponibilité rp : nathaniel ;
avatar : shay mitchell

Certains infinis sont plus vastes que d'autres. - Masting Empty
MessageSujet: Re: Certains infinis sont plus vastes que d'autres. - Masting Certains infinis sont plus vastes que d'autres. - Masting EmptyJeu 5 Sep - 19:19


Retrouver June, c'est recevoir une bouffée d'oxygène et se sentir bien. Dans la vie du Hastings-Fields, elle est l'un des trois piliers qui lui permettent correctement. Il ricane doucement quand elle fait sa prétentieuse de base. Il n'y a pas beaucoup d'avantages d'être à Berkeley pour étudier. Cependant June fait partie de ces petits points positifs qui lui donnent envie de s'intégrer de manière convenable afin de ne pas passer pour l'associable de service. Elle semble d'humeur joyeuse car en la prenant en photo, elle lui offre une mimique digne d'une June Martin des grands jours. Il est fier d'avoir immortalisé ce moment dans son iPhone car maintenant, il aura un moyen de l'emmerder quand elle le taquinera un peu trop. Il va la garder précieusement car il sait qu'elle n'est pas prête de lui donner une grimace aussi mémorable avant des lustres. Pour ne pas l'embêter davantage sur ce terrain, il se met à chercher Savannah. Il adore littéralement cette petite car lorsqu'elle lui sourit et qu'elle lui dit qu'elle l'aime, il la croit. Parce qu'une enfant ne ment jamais. Les enfants sont bien trop purs et innocents pour commettre de tels méfaits. Désappointé par l'absence de la petite fille, il approuve avec vigueur la proposition de son amie. « Oui, j'aimerais beaucoup aller la chercher et passer du temps avec elle. Ça fait longtemps que Savannah et tonton Caleb n'ont pas regardé de Disney ensemble. » Ce premier vrai sujet de conversation le ravit. Celui qui suit beaucoup moins. Sa colocataire. Son hystérique de colocataire qui lui pompe toute son énergie. Et à juger par la mine de June, il n'est pas tombé sur un cadeau. Remarque, depuis qu'il avait eu affaire à Babi, dès le jour de leur emménagement, il avais su que sa tranquillité n'était plus qu'un lointain souvenir. Et les paroles de sa meilleure amie sont toutes sauf réconfortantes pour le pauvre Caleb qui se prend la tête entre les mains. Jusqu'à présent, il essaye de relativiser et surtout de se contrôler en la présence de Babi mais c'est difficile sachant qu'elle le met sous pression dès qu'elle en a l'occasion. « Merci de me rassurer à son sujet. Elle est vraiment … Spéciale. » Il a buté sur le dernier mot parce que celui qui lui est venu à l'esprit est déstabilisante. Babi c'est la fille dont il ne comprend pas les réactions et dont il n'arrive pas à prévoir les gestes. Et il exècre ne pas avoir le contrôle. Ses sourcils se froncent quelque peu. « Pourquoi verte de rage, vous vous connaissez ? » C'est la nouvelle de la journée pour ne pas dire du mois voire de l'année. Sa meilleure amie semble savoir qui est sa colocataire et par rapport au son de sa voix, il n'y a pas d'amitié visible entre les deux jeunes femmes. Ce que Caleb peut admettre vu leurs différences de caractère. Il garde le silence quand elle lui apprend qu'elle est désormais en couple. Qu'elle ne pense plus qu'à elle mais qu'une autre personne détient une part de son cœur. Il a du mal à croire que sa meilleure amie ait radicalement changé de point de vue sur la gente masculine. Elle qui s'était promis de ne pas retomber dans les filets d'un mec. Apparemment c'est raté. Caleb ne comprend pas ce revirement de situation et son regard en dit long. Alors elle s'explique. Parce que le problème avec Caleb c'est qu'il déteste ne pas comprendre. « Oh Savannah est avec lui … C'est bien. » Finit-il par ajouter après une hésitation quasiment imperceptible. Le monde du Caleb n'est plus aussi bien réglé qu'il le souhaiterait et c'est bien là le drame qui le ronge. Délicatement il repose sa tasse de café sur la coupelle pour ne pas tâcher la table. Il la déplace de quelques centimètres pour qu'elle soit asymétrique au plateau. Puis, il fait de même avec le sucrier. Et le plat contenant les viennoiseries. Au final, tout est au carré, parfaitement rangé. Il est dans un état de stress extrême et sa maladie fait ressortir son toc de la maniaquerie. « Tu vas me quitter pour être avec lui. » Ce n'est même pas une interrogation qu'il lui pose, Caleb fait juste un constat qui lui met les nerfs en pelote. Dans sa tête, l'équation est fait. June en couple, plus de place pour lui dans sa vie. Son visage est baissée vers la table basse. Il n'ose pas affronter son regard parce qu'il ne se juge pas assez fort pour surmonter l'épreuve de ses prunelles le fixant quand elle lui affirmera que oui, il n'y a plus d'amitié possible entre eux. Ses paupières se ferment et il souffle. Pas un petit souffle qui lui servirait à expulser l'air de ses poumons. Non, c'est un souffle qui l’exhorte à rester maître de ses émotions et à ne pas paniquer. Il est presque content d'avoir pris correctement son traitement ce matin. Parce que sans ses médicaments, il n'aurait pas pu se contenir aussi bien. Au moment où il ouvre les yeux, on peut distinguer que son regard bleuté, n'est plus aussi clair que précédemment. « Je comprends que tu m'abandonnes. C'est un garçon normal lui. Moins compliqué. Oui je comprends. » Murmure-t-il plus pour lui que pour June. Ses mains passent et repassent sur son pantalon. Comme s'il voulait effacer des plis disgracieux imaginaires. Caleb comprend. Et dès l'instant où il assimile le pourquoi du comment d'une action, il parvient à la gérer. Il comprend que June ne veuille plus s'enquiquiner d'un boulet comme lui dans sa vie. Parce qu'il sait que lui, il n'est pas comme son Seth. Pas aussi bien, ni aussi ordinaire. Il est habitué à être mis sur le banc de touche. Cela est devenu son quotidien. « Je suis désolé, j'aurai voulu être comme lui, pas un cinglé. Je suis désolé June … Vraiment désolé. » Selon lui, si elle l'abandonne c'est uniquement de sa faute. C'est toujours de la sienne. C'est lui le monstre dans l'histoire. C'est lui qui n'est pas capable de garder les gens qu'il aime autour de lui parce qu'il est malade. C'est lui  le handicapé de la vie. Pas les autres. Il ne l'a toujours pas regardé et il s'est très légèrement décalé pour ne pas avoir à la toucher. Sa question le ramène brutalement sur la terre ferme. Avec vivacité, il hoche la tête de gauche à droite en signe de négation. Pas de fille en vue, pas de fille dans sa vie parce qu'à la fin, il se retrouve toujours tout seul. « Je ne veux pas m'attacher et je ne veux pas qu'on s'attache à moi. Puis ... » L'heure de vérité a sonné. L'heure pour Caleb de lui avouer la découverte qu'il a fait il y a de ça trois jours. « Georgia est à Berkeley. Je crois que j'ai bien compris grâce à elle que je mourrai seul. » C'est presque les mots là que son ex a sorti avant de le quitter promptement. Personne ne peut donner d'amour à un taré parce que les fous sont repoussants. A force, Caleb a fini par la croire. Et ses poignets sont la preuve que les mots prononcés par une personne qu'on aime, peuvent détruire un homme à tout jamais. Ses pupilles se laissent tomber sur les bracelets en cuir qui serrent ses cicatrices invisibles pour les autres. Il vient de repenser à Georgia et ses boursouflures le démangent. Parce qu'il a peur que l'attention de sa meilleure ami se fixe sur ses poignets, il décide de prendre sur lui. « Tu es heureuse ? Je veux que tu sois heureuse. » Et ce, même si lui se retrouve sans rien.
Revenir en haut Aller en bas
Wren Rosenbach
there's no place like berkeley
Wren Rosenbach
prénom, pseudo : Fanny (nanouche)
date d'inscription : 28/12/2011
nombre de messages : 14120
avatar : Max Irons

Certains infinis sont plus vastes que d'autres. - Masting Empty
MessageSujet: Re: Certains infinis sont plus vastes que d'autres. - Masting Certains infinis sont plus vastes que d'autres. - Masting EmptyMer 11 Sep - 22:26

 
JUNE MARTIN AND CALEB HASTING FIELDS : MASTING
Tu sais, Phil Wrayson m'a appris un mot, un jour : weltschmerz.;C'est le sentiment d'abattement qu'on ressent quand le monde extérieur ne correspnd pas au monde tel qu'on voudrait qu'il soit. Moi, je vis dans un océan permanent de weltschmerz, tu vois ? Et toi aussi. Et tout les gens qui nous entourent. Parce que tout le monde pense qu'on devrait pouvoir se laisser tomber, encore et encore, sans jamais s'arrêter, sentir l'ivresse de la chute et le souffle de l'air sur son visage, ce vent si fort qui vous sculte un sourire dément sur les lèvres. Et ça devrait être possible. On devrait pouvoir s'élancer dans le vide toute sa vie sans jamais, jamais s'arrêter. Will & Will - John Green

    Savoir que Caleb est prêt à passer chez Seth pour récupérer Savannah, ça lui fait toujours un petit plaisir, un petit bond dans le cœur. C’est rare les hommes qui aiment les enfants, mais Caleb, il est juste parfait avec la petite puce, une entente quasiment parfaite qui fait toujours sourire June et qui lui donne envie de les serrer forts dans ses bras, ce qu’elle se retient bien évidemment de faire. Mais aujourd’hui, la situation est un peu particulière parce que voir Caleb & Seth dans la même pièce serait particulièrement étrange pour elle, voir même stressant. June elle a deux moitiés, ou deux tiers, au choix, et l’un d’entre eux est Caleb, alors au fond, si Caleb n’approuve pas Seth, ce serait catastrophique pour elle. Frustrant, agaçant et pourtant elle se verrait surement contrainte de suivre l’avis de Caleb parce que c’est son tiers. « Si tu veux, on va la chercher et on passe l’après midi ensemble pour que vous regardiez votre Disney d’accord ? » Elle sourit en pensant à cette scène. Mais c’est de courte durée, puisqu’il mentionne Babi, sa nouvelle colocataire. Imaginer Babi et Caleb colocataires, ça l’a fait autant rire que ça l’agace. Babi, malgré l’amitié qu’elle lui porte, a été capable de faire souffrir son Naël et ça l’a fait juste sortir hors de ses gonds. Mais savoir qu’elle est capable de reproduire le même scénario avec Caleb, ça l’insupporte au plus haut point. D’autant que Caleb et Naël, c’est loin d’être le même gabarit et le même esprit. Autant Naël sera capable de se contenir, autant Caleb, cela risque d’être un peu plus compliqué. Babi ne doit certainement pas avoir conscience de l’étendue de la colère de Caleb et si elle cherche à le pousser à bout, nul doute qu’elle y parviendra facilement, tout comme elle réussira à s’attirer le courroux de l’epsilon par la même occasion. Spéciale qu’il dit Caleb ? Oh s’il savait à quel point ce petit bout de femme italienne est étrange… Un complexe à elle toute seule réellement. « Disons que nous ne sommes pas en très bons termes… Elle n’a pas été des plus réglos avec Naël tout comme lui d’ailleurs, mais j’ai pris en toute logique le parti de Naël et du coup… C’est assez froid entre elle et moi pour la faire simple. » Rentrer dans des détails n’apporterait rien de bon au jeune homme et ne lui en apprendrait pas plus puisque de toute façon, les détails ne concernent que Naël et Babi. Et vint ensuite le moment qu’elle redoutait, ce moment où elle allait devoir annoncer la nouvelle à Caleb, avec la plus grande sincérité possible. Le souci dans toute cette histoire, c’est qu’elle en est la première étonnée, se mettre en couple n’est pas dans ses habitudes. Pour dire, depuis Matthias son premier amour, elle n’a réussi à se mettre qu’avec Levy – et ô fin pitoyable – et Arthur – worst end ever - . Autant dire qu’elle ne croyait pas du tout en une possible histoire d’amour. Mais il avait fallu que Seth pointe le bout de son nez pour tout chambouler. June explique donc brièvement la relation qui l’unit à Seth, en précisant que Savannah est chez lui en ce moment précis, et pas de doute sur le fait que cela dérange Caleb. C’est d’ailleurs la première chose qu’il relève, la présence de la petite chez le delta. June voit peu à peu le regard de Caleb se noircisse, tout comme elle le voit se renfermer et se lancer dans un rangement méthodique et maniaque des objets se trouvant sur le plateau. Comme avec les somnambules, June ne cherche pas le déranger et le laisse faire, attendant doucement la suite de ses paroles, qui vont certainement arriver. Elle appréhende réellement ce qu’il va lui dire au vu de son état de stress immense. Mais elle n’ose pas l’interrompre, de peur de déclencher une crise. Elle connait Caleb bien plus que la plupart des gens, mais n’a jamais provoqué elle-même une de ces colères, et espère bien que ça n’arrive jamais. Autant être honnête, elle ne sait absolument pas comment elle pourra gérer tout cela. Mais les mots qui s’échappent de la bouche de Caleb glacent le sang de l’epsilon, la paralyse. Beaucoup de choses auraient pu se passer, mais certainement pas ça, et autant dire que June se sent mal instantanément. Elle aime Caleb plus que tout, plus que n’importe qui, et l’entendre dire qu’elle va l’abandonner pour être avec Seth la fait souffrir à un point fou. Comment pourrait-elle abandonner l’une des seules personnes capables de l’accepter telle qu’elle est, et de lui faire confiance malgré son côté bitch ? Et comment pourrait-elle laisser de côté ce garçon, la gentillesse incarnée à ses yeux ? Non c’est tout bonnement impossible. Mais les mots manquent à la demoiselle, si bien qu’elle le laisse continuer parler, sans réussir à l’interrompre. Elle a envie de pleurer, mais vraiment, alors qu’elle ne pleure jamais, ou très rarement. Mais là, les larmes se mettent à couler lentement le long de ses joues, la tristesse s’emparant d’elle comme jamais. Elle n’a pas pitié de Caleb, loin de là. Elle a mal de le voir comme ça, de voir qu’il s’imagine qu’elle va l’abandonner comme ça du jour au lendemain, de surcroit pour un garçon. S’il y a bien quelque chose qu’elle a toujours décrété, c’est qu’elle ne laisserait jamais un garçon se mettre entre elle et ses amis, encore moins ses meilleurs amis. Elle prends alors les mains de Caleb et le force à la regarder dans les yeux, même si elle le sait, c’est peine perdue. Pour que Caleb entende raison aujourd’hui, il va lui falloir s’armer d’un courage drastique. « Ecoutes moi bien ! Il est hors de question que je t’abandonne pour qui que ce soit tu m’entends ? On s’en fout de savoir si c’est quelqu’un de normal ou de pas cinglé, parce que tu n’es pas fou tu m’entends ? Tu n’es pas un taré comme tu peux le penser, tu es aussi normal que moi, que Savannah, que Jules. C’est juste que la vie est une belle salope et qu’elle a décidé de te mettre quelques bâtons dans les roues, c’est tout. » Au fur et à mesure qu’elle parle, les larmes continuent de couler le long de ses joues et d’un geste rageur, elle essaie de les essuyer, tout en se mordant les lèvres pour se calmer. Rarement quelque chose l’a mise dans cet état mais la détresse de Caleb lui fait atrocement mal, et la fait culpabiliser parce qu’elle sait que c’est de sa faute. Peut-être qu’elle aurait du prendre Savannah avec elle, peut-être qu’il n’aurait pas pensé être remplacé. Et voilà qu’il délivre enfin la raison de cette peur et de son mal-être : Georgia, la seule et l’unique, celle qui a brisé son cœur lorsqu’elle a découvert sa maladie. C’est peut-être bien la fille que June hait le plus, bien plus qu’Eden ou Aislynn avec qui elle se dispute pour des broutilles. Georgia a réussi à briser son Caleb, et c’est juste intolérable pour la française. « Tu ne veux pas t’attacher à cause de ce qu’elle t’a fait subir mais les gens vont forcément s’attacher à toi parce que tu es le garçon le plus adorable qui soit, et n’importe quelle fille serait heureuse de t’avoir. Quant à l’autre, oublie ce qu’elle t’a dit. Ses conneries sont plus grosses que son gros cul et elle n’est même pas capable de s’en rendre compte. Il vaudrait mieux pour elle que ni ta sœur, ta cousine ou moi ne la croisions, parce qu’en dépit de nos différences, je suis certaine qu’elles se feraient autant un plaisir que moi de massacrer cette Georgia. » Est-ce qu’elle est heureuse ? En ce moment pas vraiment. Comment pourrait-elle être heureuse alors que Caleb est dans un tel état… Elle finit par le prendre dans ses bras, avec force, même si ce n’est pas la chose la plus conseillée. « Je serai heureuse uniquement si tu es dans ma vie Caleb, et si tu veux réellement mon bonheur, alors tu as tout intérêt à t’ancrer dans la tête que je ne te laisserai pas. » Elle lui souffle à l’oreille ces quelques mots en espérant qu’il comprenne que June ne va nulle part, et qu’elle est bien décidée à le garder près d’elle. Se mordant les lèvres, elle relâche sa pression sur Caleb avant de prononcer des mots qu’elle pourrait regretter. « Tu préfererais que je ne sois pas avec Seth ? Tu as besoin que je me sépare de lui pour être sur que je ne te quitterai jamais ? » Elle espère sincèrement qu’il ne dira pas oui parce qu’elle tient à Seth énormément, et ses sentiments sont déjà bien ancrés. Mais si Caleb venait à lui demander de rompre avec Seth, elle le ferait. Perdre Seth lui serait douloureux et la rendrait triste, mais perdre Caleb serait tout simplement insurmontable pour elle, et si un choix doit se présenter à elle, le résultat est d’hors et déjà décidé. « Quant à Georgia, tu n’as qu’un mot à me dire et je vais lui faire bouffer le pavillon Hildebrand ! »
Revenir en haut Aller en bas
Catahleen Hammersmith
there's no place like berkeley
Catahleen Hammersmith
prénom, pseudo : Stéph'
date d'inscription : 27/07/2013
nombre de messages : 5350
disponibilité rp : nathaniel ;
avatar : shay mitchell

Certains infinis sont plus vastes que d'autres. - Masting Empty
MessageSujet: Re: Certains infinis sont plus vastes que d'autres. - Masting Certains infinis sont plus vastes que d'autres. - Masting EmptyDim 22 Sep - 9:20

« Si tu n'as rien de prévu, j'accepte avec plaisir. » Passer une journée entière avec deux des femmes que Caleb chérit le plus au monde … Il ne pourrait pas rêver mieux. Il est paré pour regarder une pile innombrable de dessins animés, rien que pour voir la charmante bouille de Savannah s'éclairer. Il se réjouit de leur futur programme mais son excitation retombe au plus bas quand il est fait référence à Babi. De quoi le faire redescendre sur terre en deux secondes, montre en main. Ça grogne, ça grimace pour au final découvrir que sa meilleure amie ne la porte pas nécessairement dans son cœur. Encore un point commun pour June et Caleb. Parce que lui aussi a du mal à suivre le tempérament volcanique de l'italienne. Il se contente d’acquiescer légèrement à son explication. Il ne connaît pas ce Naël, il ne connaît rien à leur histoire commune et il n'a pas envie de questionner June sur les détails de la vie de sa colocataire. Pour une fois qu'il est loin d'elle, il ne va pas s'en plaindre. Et surtout, il ne va pas faire en sorte de parler d'elle à chaque instant sinon sa mauvaise humeur va pointer le bout de son nez. Cette dernière voit le jour dès que June lui annonce qu'elle en couple. Premier choc de la journée pour le pauvre Lambda qui s'attendait à tout sauf à une telle nouvelle. Il a beau faire des efforts pour rester maître de ses émotions,  sa maladie grignote peu à peu ses belles résolutions et il se met à agir de manière peu commune. Tandis qu'il range avec méthode les quelques ustensiles, il n'ose pas croiser le regard de l'epsilon. Par peur d'y découvrir un il ne sait quoi qui l'anéantirait. Il commence à parler peu fortement. Mais bien distinctement pour qu'elle le comprenne. Lui exposer qu'il accepte son choix alors qu'en réalité, il se brise de seconde en seconde est une bonne technique pour que June ne se sente pas coupable de l'abandonner. Normalement, ça marche à tous les coups. A force, Caleb est un habitué de cette tactique qu'il utilise à bon escient. Cependant, il n'a pas prévu la réaction de June. Forcé de délaisser son rangement – ménage, le voilà qui doit faire face aux perles salées de sa meilleure amie. Et son cœur se fend un peu plus encore. Il laisse échapper un éclat de rire grinçant. « Non, je ne suis pas taré. J'ai le trouble de la personnalité Bordeline. C'est tellement plus joli d'utiliser ce terme n'est-ce pas ? Mais au fond, toi et moi savons ce que cela signifie. » Il l'écoute encore et encore puis finit par baisser ses yeux vers le sol. Il ne supporte pas de la voir pleurer. « Je déteste te faire souffrir. » Susurre-t-il penaud. Il n'aime pas la voir aussi malheureuse. Surtout à cause de lui. Il sait que si les larmes de June roulent abondamment sur ses joues et laissent de traînées salées le long de son visage, c'est à cause de lui. Sa faute. Encore et toujours la même rengaine. Incapable de procurer une sensation de bien être. Même pas à sa meilleure amie. Il s'en veut d'être aussi nullissime en matière de sociabilité. Comme un enfant pris en faute, Caleb baisse honteusement son faciès pour ensuite relever ses prunelles bleutées vers June. D'un geste de la main héistant, il finit par essuyer totalement les dernières traces de larmes. Il ne fait qu'effleurer sa peau comme s'il avait peur de la faire fuir. Il grimace à l'évocation de tous ces compliments qu'il ne mérite pas. June a le don de toujours voir le verre à moitié plein. Caleb lui le voit à moitié vide. C'est sûrement grâce à leur différence de tempérament qu'ils arrivent à s'entendre aussi bien. « Arrête s'il te plaît. Les gens ne s'attachent pas à moi, ils me traitent comme une bête bizarre dans le meilleur des cas. Ou comme un sombre taré échappé dont on ne sait dans le pire. » Parfois, il a le droit à un mixte des deux. Il hausse les épaules, maintenant à recevoir ce genre de commentaires de la part d'autrui. Il ne relève pas le sujet Georgia car il a tout, sauf envie de parler d'elle. Sa dernière altercation avec son ancienne petite amie est encore trop fraîche dans sa mémoire pour qu'il ait envie de déblatérer sur son compte plus longtemps. Il est largement plus réceptif à la vie de June. Parce qu'il la trouve tout bonnement plus intéressante que la sienne. Il se retrouve prisonnier de ses bras et face à cette tendresse inopportune, Caleb a une seconde de flottement durant laquelle il ne réagit pas. Avant d'enrouler tout naturellement ses bras autour du corps svelte de la brune. Ses paroles lui font l'effet d'un baume à son cœur endolori. Et ce, même s'il a du mal à la croire sur parole. Néanmoins, il hoche la tête en ajoutant une faible risette aux dires de June. « Non, non, ne le quitte pas. » Murmure-t-il. Dans un premier temps, il fut tenté de répondre oui. Ainsi, June resterait avec lui et il n'entendrait plus parler de ce Seth qu'il ne connaît pas et qu'il n'a pas réellement pour projet d'apprendre à faire sa connaissance. Toutefois, parmi sa montagne de défaut, on ne peut pas lui reprocher d'être égoïste. Parce qu'il ne l'est pas du tout. Si sa meilleure amie est amoureuse, il fera avec. Il apprendra à gérer. « Je veux juste avoir des moments avec toi et Savannah … Sans lui. » C'est tout ce qu'il demande. Voir June et sa fille mais sans Seth dans les parages. Autrement, Caleb ne sera pas à l'aise. Et son caractère ( trop ) souvent excessif risque de prendre le dessus. Pour le bon fonctionnement de leur relation amoureuse et pour la continuité de leur amitié … Chacun chez soi. Et tout ira pour le mieux. Le sujet sur Georgia revient rapidement et le jeune homme émet un rire qui finit par s'étrangler au fond de sa gorge. « Tu n'as pas besoin de te soucier de faire bouffer quoi que ce soit à Georgia. » Déclare-t-il avec  alors que l'ombre d'un sourire traverse son visage. Sourire bien vite effacé par une mine plus sérieuse et plus sombre quand il songe avec qui Georgia cohabite dans le pavillon qui abrite tous les lambda de l'université. Il relève doucement sa tête pour faire face aux prunelles de June encore larmoyantes. « Jules est sa colocataire … Crois-moi, c'est une guerre sans merci entre les deux. » Et il n'a pas besoin que sa meilleure amie vienne mettre son grain de sel dedans. Il a déjà du mal à canaliser sa jumelle alors Jules et June … Non, ce serait beaucoup trop pour lui. Le mieux est de faire comme si elle n'existait pas. Oublier le passé et se consacrer sur le présent qui est riche en émotions. En guise de remerciement face à la sympathie de June à son égard ( voire de remerciement pour tout ce qu'elle fait lui et pour toute l'affection qu'elle lui porte ), Caleb dépose tendrement sa main sur celle de l'epsilon et entrelace brièvement ses doigts à ceux de la jeune femme. Elle est l'un de ses points de repères les plus importants. Et il n'est définitivement pas prêt à la laisser partir. Avec personne.
Revenir en haut Aller en bas
Wren Rosenbach
there's no place like berkeley
Wren Rosenbach
prénom, pseudo : Fanny (nanouche)
date d'inscription : 28/12/2011
nombre de messages : 14120
avatar : Max Irons

Certains infinis sont plus vastes que d'autres. - Masting Empty
MessageSujet: Re: Certains infinis sont plus vastes que d'autres. - Masting Certains infinis sont plus vastes que d'autres. - Masting EmptyDim 29 Sep - 23:48

 
JUNE MARTIN AND CALEB HASTING FIELDS : MASTING
Tu sais, Phil Wrayson m'a appris un mot, un jour : weltschmerz.;C'est le sentiment d'abattement qu'on ressent quand le monde extérieur ne correspnd pas au monde tel qu'on voudrait qu'il soit. Moi, je vis dans un océan permanent de weltschmerz, tu vois ? Et toi aussi. Et tout les gens qui nous entourent. Parce que tout le monde pense qu'on devrait pouvoir se laisser tomber, encore et encore, sans jamais s'arrêter, sentir l'ivresse de la chute et le souffle de l'air sur son visage, ce vent si fort qui vous sculte un sourire dément sur les lèvres. Et ça devrait être possible. On devrait pouvoir s'élancer dans le vide toute sa vie sans jamais, jamais s'arrêter. Will & Will - John Green


    Caleb, c'est son chouchou, son bébé, celui qu'elle aime protéger contre vents et marées, peut importe ce que cela peut lui coûter. Protéger Caleb, l'aimer plus que tout, c'est la mission qu'elle entends bien réussir. Pourtant, s'intéresser aux autres est loin d'être dans ses habitudes, ni même dans ce qu'elle aime faire. Même avec Lily ou Eileen, ou même sa meilleure amie Leyna, June n'est pas si protectrice. Bien évidemment, elle les défends lorsque l'occasion se présente parce que c'est le rôle d'une amie, mais Caleb, il est comme Savannah, il a besoin d'être choyé, attentionné, cajolé, et l'epsilon s'est mise en tête que c'était son rôle de le faire. D'ailleurs, elle s'est toujours dit que c'était pour cette raison que Caleb et sa fille s'entendaient si bien, pour son plus grand plaisir d'ailleurs. Et c'est pour quoi, entendre Caleb se ravir à l'idée de retrouver Savannah un peu plus tard dans l'après midi lui fait un plaisir infini. Finalement, leur conversation dévie peu à peu sur Babi et le tempérament de folie de l'italienne. June lui explique brièvement pourquoi elles ne s'entendent pas, et Caleb comprends bien que lui et June ont à nouveau ça en commun. Bien vite, la starlette annonce à son meilleur ami que son coeur a été volé par quelqu'un d'autre, un certain Seth, le seul et l'unique Joynner-Hill. Persuadée de lui apprendre une bonne nouvelle June est à mille lieux de penser que son meilleur ami va changer de visage, virer au vert et entrer peu à peu dans une crise dont il est le seul maître. Ranger un par un chaque élément se trouvant sur la table, les aligner dans l'ordre le plus strict, rester concentrer sur son travail, voilà comment Caleb procède. En temps normal, cela n'a jamais effrayé June parce qu'elle sait qu'il est comme ça, il est incapable de se contrôler d'une autre manière. Mais aujourd'hui, elle pense différemment parce qu'elle se rends compte qu'elle est à l'origine de sa crise, ce qui n'était jamais arrivé par le passé. Elle s'en veut à tel point, que des larmes se mettent à perler aux coins de ses yeux, avant de descendre doucement le long de ses joues. Sa tristesse est infinie, tout comme sa culpabilité. Elle qui s'était promise de tout faire pour protéger Caleb de toute douleur possible se voit être la cause de sa détresse. Jamais elle n'a pensé cela possible, et pourtant, il faut un début à tout. Et puis il emploie alors les mots qui fâchent, ceux que June déteste entendre, surtout quand c'est pour parler de lui. Cinglé, taré, débile, autant de mots qui le dénigrent à tord. Elle commence à s'énerver l'epsilon et le fait comprendre férocement à son meilleur ami en prenant ses mains entre les siennes. Cherchant à lui faire entendre raison, elle s'attends à ce qu'il repousse ses mains mais il n'en fait rien et l'écoute attentivement. « Ce terme comme tu dis, prouve que c'est une maladie, voilà tout. Et si je souffre là tout de suite, c'est parce que tu me penses incapable de faire la différence entre mon amitié pour toi et mon amour pour lui. Et les gens peut-être qu'ils te traitent comme ça. Mais je ne suis pas les gens, je ne suis pas n'importe qui. Et les gens, on les emmerde d'accord?» Il mentionne ensuite Georgia celle par qui tout a foiré, celle qui a causé sa plus grosse tristesse, mais préfère ne pas relever les paroles de June, peut-être pour éviter une crise supplémentaire. Et puis vint alors une idée qui est loin de plaire à June, mais elle se dit que c'est peut-être celle qui évitera tous ces problèmes et les crises à Caleb. Se séparer de Seth. Si cela peut rassurer son meilleur ami sur leur amitié alors elle est prête à le faire, pour lui. A contre cœur, elle lui propose cette idée et le fera si tel est son désir. Mais à sa grande surprise, Caleb l'intime de ne pas le faire, de ne pas s'en séparer, tant qu'elle lui promets des moments qu'à tous les deux, et tous les trois avec Savannah. « Je te promets que nous aurons des moments rien qu'à nous, à commencer par cet après midi ! » Elle pose délicatement ses mains autour de sa tête, sans exercer trop de pression, avant de déposer un baiser sur l'une de ses joues. Se retirant rapidement, elle reprends quelques distances, sachant que Caleb n'est pas très contact physique.  Avec un sourire au coin des lèvres, elle propose au lambda de mener une vendetta contre la dite Georgia, la garce par excellence, le diable personnifié. Souriant à son tour, il la rassure en lui annonçant que Jules, sa jumelle est la colocataire de Georgia et par conséquent, la guerre a déjà lieu entre elles. En temps normal, elle aurait grogné à l'énonciation du prénom de Jules, sa rivale à bien des égards, mais dans ce cas précis, elle a envie de féliciter la Hasting-Fields, voir même la rejoindre et s'allier à elle. « Tiens, elle me parait bien plus agréable ta jumelle d'un coup ! » Attrapant son téléphone, elle fait défiler d'un geste habitué la liste de ses contacts avant de faire apparaître celui qu'elle désire contacter: Seth. Je passe chercher Savannah dans une heure, je ne pourrais pas m'attarder, je serai avec Caleb, enfin je t'expliquerai tout en détail. A plus tard le plus beau ♥. Et elle appuie sur envoyé, attendant une réponse rapide. « On va chercher Savanah dans une heure et on l'emmène à la fête foraine ça te dit? Un après midi juste entre nous mon loulou ! » Elle espère qu'il sera partant, tout en se disant que la fête foraine et une foule de gens autour de Caleb, ce n'est peut-être pas le meilleur plan. Mais enfin, Caleb sera capable de lui dire clairement si le lieu le dérange.
    Une heure plus tard. « Allez ma puce, dis au revoir à Seth, on s'en va. » La petite princesse acquiesce avant de filer dans les bras de Seth et de déposer un petit bisou de petite fille sur la joue de son beau papa. Au tour de June de déposer un baiser à la commissure des lèvres de Seth, leur petit rituel, leur truc bien à eux. Et puis elle s'en va, la main de sa fille dans la sienne, et se dirigeant vers sa voiture, une sublime mini cooper, où attends un Caleb légèrement anxieux. « Tonton Caleeeeeeb » Le cri de joie de la petite fille en voyant son oncle est suffisant pour offrir un sourire aux deux meilleurs amis. « Alors, on passe l'après midi où? » Ils peuvent bien sur se rendre à la fête foraine comme June l'avait proposé, tout comme ils peuvent rentrer à l'appartement Martin, et se blottir dans les couvertures, devant une flopée de dessins animés et de Disney. Dans les deux cas, l'epsilon est sur de passer un après midi des plus agréables.
Revenir en haut Aller en bas
Catahleen Hammersmith
there's no place like berkeley
Catahleen Hammersmith
prénom, pseudo : Stéph'
date d'inscription : 27/07/2013
nombre de messages : 5350
disponibilité rp : nathaniel ;
avatar : shay mitchell

Certains infinis sont plus vastes que d'autres. - Masting Empty
MessageSujet: Re: Certains infinis sont plus vastes que d'autres. - Masting Certains infinis sont plus vastes que d'autres. - Masting EmptyJeu 3 Oct - 17:26


Et voilà que sa meilleure amie prend son rôle de maman poule très à cœur avec lui. Peut-être même un peu trop. Elle le sermonne doucement mais sûrement. Un brin fermement pour lui faire voir la réalité en face. Sauf qu'avec Caleb, ce ne sont pas deux ou trois belles paroles qui parviendront à lui mettre du plomb dans la cervelle. Avec lui, c'est un travail de fond quotidien. Cependant, il ne se sent pas la force de rentrer dans une bataille avec June. Il a déjà tout fait pour que sa crise soit la plus minime possible et après avoir puisé dans son énergie, il se sent un peu plus faible qu'au début de leur petit-déjeuner. Il reste muet et se borne à l'écouter. Il lui offre un pâle sourire à ses dires de façon à ce qu'elle ne s'inquiète pas plus que d'habitude et reprend sa tasse pour boire une nouvelle gorgée de café. Avant de se retrouver emprisonner, la tête entre les mains de June. Situation on ne peut plus inconfortable pour lui qui a du mal à supporter qu'on le touche. Néanmoins, il n'esquisse pas un seul mouvement de recul. Là encore, les séances avec son psychologue ont porté leurs fruits. Il ne se sent plus en détresse ni agressé dès que sa peau est palpée. Il ne réagit pas vraiment à la remarque peu flatteuse de June à l'égard de sa jumelle. Il est au courant qu'entre les deux jeunes femmes, il n'y a pas d'amitié possible et qu'elles ne sont pas en bons termes mais il ne cherche pas à interférer dedans. Il laisse couler et se dit qu'elles sont bien assez grandes pour régler leurs problèmes toutes seules. Si vrai problème il y a. « Tu vois qu'elle a un bon fond. » se contente-t-il de lui répondre avec un mince sourire à son encontre. Pour lui, sa jumelle se rapproche de la perfection tout comme sa meilleure amie et il est bien incapable de prendre le parti de l'une ou de l'autre. Il reste silencieux tandis qu'elle tape à toute vitesse sur son téléphone. Elle lui apprend finalement que dans une heure, il pourra revoir la petite Savannah. Rien qu'à cette pensée, un sourire fleurit sur son visage et il consent volontiers à la proposition de la brune. « C'est parfait, je n'en demandais pas tant. » June se gare sur l'un des nombreux parkings de l'université californienne et s'en va chez son petit ami afin que Caleb puisse profiter un peu de Savannah. Il n'a pas souhaité l'accompagner car il ne se sent pas prêt à faire la connaissance du copain de sa meilleur ami. Après la crise qu'il a eu, il y a de cela moins d'une heure, Caleb juge plus prudent de rester éloigné de ce fameux Seth histoire qu'il n'y ait pas de complications dès leur première rencontre. Ce que June a parfaitement compris. Il est même intimement persuadé que l'epsilon est soulagée de ne pas avoir à faire les présentations aujourd'hui. Ce que Caleb comprend aisément. Les minutes passent et il finit par sortir de la mini cooper pour prendre l'air. Nerveux ? Il l'est sans aucun doute. Qui sait, peut-être que Seth a pris toute la place dans le cœur de Savannah et qu'elle va préférer rester avec lui au lieu de venir partager quelques heures avec Caleb. Avec les enfants, il faut s'attendre au meilleur comme au pire. Perdu dans ses pensées, peu réjouissantes, il ne voit pas débarquer la petite avec sa maman. C'est lorsqu'il entend la voix de la fillette l'interpeller qu'il redresse brusquement la tête et qu'un sourire hors du commun éclaire son visage. Il se baisse pour être à la hauteur de la petite fille et tend les bras pour qu'elle vienne se nicher dans le creux de ceux-ci. Ce qu'elle fait bien volontairement et toutes les peurs de Caleb s'envolent comme par enchantement. Il dépose avec tendresse un baiser sur sa tempe avant de lui répondre. « Bonjour princesse, je suis content de te revoir. » La question de June clôt ce moment privilégié entre Savannah et son « tonton ». Le jeune homme réfléchit un instant. Ils ont tous l'après-midi devant eux, ce qui signifie des tas d'activités potentielles à effectuer. Il suffit juste de faire un tri et de choisir les meilleures. Son visage se tourne vers la princesse qui est toujours entre ses bras et il lui fait une proposition difficilement refusable. « On va faire des manèges, manger une  glace et on retourne chez maman pour regarder Cendrillon ? » La fête foraine, manger et terminer la journée par un Walt Disney. Programme alléchant par en croire les prunelles de la fille de June qui se mettent à pétiller d'excitation. Un sourire on ne peut plus sincère fend sa jolie frimousse et elle accepte bien vite en hochant la tête de manière positive. « Oui, oui, oui ! » Elle n'a même pas tourné les yeux pour vérifier si sa mère est d'accord ou non. Pour Savannah, c'est dans la poche. Elle se met à gigoter pour s'extraire de l'étreinte de Caleb qui la relâche doucement et avec ses petites jambes, elle file vers l'arrière de la voiture de June. Son enthousiasme fait plaisir à voir et Caleb ne peut s'empêcher de rire. Il ouvre la portière pour qu'elle puisse grimper et l'attache correctement dans son siège pour enfant. June, elle, reprend bien évidemment la place du conducteur. Au lieu de se glisser à ses côtés, il préfère s'installer à l'arrière avec Savannah qui bat des mains pour montrer sa joie. Il faut dire que lui aussi est on ne peut plus ravie d'être avec elle. Durant le trajet, il bavarde tranquillement avec sa meilleure amie avant de lancer sur un ton mystérieux. « Tonton Caleb a un cadeau pour Savannah. » La bouche de la petite fille s'ouvre pour former un O de surprise et le jeune homme extrait de la poche de sa veste un sachet qu'il dépose entre les mains de sa princesse. Elle arrive avec un peu de mal à l'ouvrir et découvre à l'intérieur l'un des bracelets en cuir de Caleb. Mais version miniature. Il sait qu'elle a toujours adoré ses bracelets, et ce même si elle ne sait pas pourquoi il ne s'en défait jamais. Pour lui faire plaisir, Caleb en a reproduit un à l'identique de manière à ce qu'il s'adapte à son poignet tout fin. Il le lui attache et la petite se penche pour lui faire un énorme bisou sur la joue. « Il est beau le cadeau. Regarde maman ! » Qu'elle s'écrie ravie de lever son poignet pour le montrer à sa mère. Ils arrivent à la fête foraine et les rires des enfants présents résonnent dans l'air ambiant. Caleb se tourne vers la mère et la fille. « Alors, on commence par quoi ? » Cela doit faire une dizaine d'années qu'il n'a pas mis les pieds dans une fête pareille et avec autant de manèges. Alors il se laisse guider.
Revenir en haut Aller en bas
Wren Rosenbach
there's no place like berkeley
Wren Rosenbach
prénom, pseudo : Fanny (nanouche)
date d'inscription : 28/12/2011
nombre de messages : 14120
avatar : Max Irons

Certains infinis sont plus vastes que d'autres. - Masting Empty
MessageSujet: Re: Certains infinis sont plus vastes que d'autres. - Masting Certains infinis sont plus vastes que d'autres. - Masting EmptySam 26 Oct - 22:35

 
JUNE MARTIN AND CALEB HASTING FIELDS : MASTING
Tu sais, Phil Wrayson m'a appris un mot, un jour : weltschmerz.;C'est le sentiment d'abattement qu'on ressent quand le monde extérieur ne correspnd pas au monde tel qu'on voudrait qu'il soit. Moi, je vis dans un océan permanent de weltschmerz, tu vois ? Et toi aussi. Et tout les gens qui nous entourent. Parce que tout le monde pense qu'on devrait pouvoir se laisser tomber, encore et encore, sans jamais s'arrêter, sentir l'ivresse de la chute et le souffle de l'air sur son visage, ce vent si fort qui vous sculte un sourire dément sur les lèvres. Et ça devrait être possible. On devrait pouvoir s'élancer dans le vide toute sa vie sans jamais, jamais s'arrêter. Will & Will - John Green


    Il y a des choses dans la vie parfois incontrôlable, que l’on pense pouvoir contenir, mais il faut bien se rendre à l’évidence que bien souvent, tout est hors de contrôle, le destin nous empêche de faire ce que l’on veut. En ça, June est persuadée qu’elle a défié son destin, ce qui était prédit pour elle en décidant de se mettre en couple avec Seth. Tout portait à penser que ces deux là ne pourraient finir ensemble : des déceptions amoureuses, une forte envie de sexe mais pas plus, une haine féroce à l’encontre des couples, non, rien ne prédisait qu’ils finiraient ensemble. Et pourtant, voilà qu’aujourd’hui June se tient face à son meilleur ami et lui apprend la nouvelle. Là encore elle comprend qu’elle a défié toutes les lois de la nature en se mettant avec Seth puisque même Caleb supporte mal, très mal la nouvelle. Il lui faut s’armer de beaucoup de patience pour qu’il comprenne que June est heureuse avec le delta. Elle aurait été presque prête à abandonner ce bonheur pour le bien-être de Caleb parce qu’il est son chouchou, sa moitié, et qu’importe ce qu’on peut dire de lui dire, elle ferait beaucoup pour son bonheur, y compris supporter son abominable jumelle qui se fait un plaisir de la malmener dès qu’elle en a l’occasion. Heureusement, Caleb a la présence d’esprit en tout temps, de ne pas s’en mêler et de les laisser s’occuper de leurs petites embrouilles de pacotilles toutes seules. Maintenant que Caleb est tranquillisé, June prévient Seth de leur venue imminente pour récupérer Savannah pour un après midi qu’elle espère être des plus agréables pour tous. Et puis, si la petite fille peut redonner le sourire au lambda, alors June se fait une joie de ramener son trésor à leur côté. Caleb prend les rennes, et l’installant directement dans son siège auto, prenant bien soin de la sécuriser. Plutôt que de remonter à l’avant au côté de sa meilleure amie, il reste à l’arrière, bien sagement, proche de la petite fille, ravie de voir son tonton à ses côtés. Le jeune homme sort alors un paquet de ses poches, un petit sac en kraft, qu’il tend à Savannah. Cette dernière le regarde intriguée par ce paquet, et en sort alors deux petits bracelets. Un sourire nait sur le visage enfantin de la petite française, et elle s’agit heureuse de ce cadeau. Dans son rétroviseur, June reconnaît les bracelets que Caleb porte à ses propres poignets, et qui ont toujours intrigué la petite petite fille – autant que la mère d’ailleurs - . Le lambda en a fait faire exprès pour sa petite nièce, et autant dire que celle-ci nage en plein bonheur. June les regarde d’un air attendri pendant quelques instants avant de leur demander où ils désirent se rendre. Elle sait que peu importe où ils se rendront, le plaisir sera au rendez vous. Caleb propose alors d’aller à la fête foraine, avant de rentrer pour se mettre un bon disney sous la couette. « C’est parti pour la fête foraine » Acquiesce June, toute souriante au vu de ce programme. L’appréhension la gagne cependant quelque peu. Elle connait Caleb comme sa poche, et sait que la foule n’est pas ce que ce dernier préfère. Elle se demande donc si ce dernier va supporter la foire, mais comme il a proposé d’y aller, elle se dit que les choses devraient bien se passer. Concentrée sur la route, l’epsilon n’écoute que peu les secrets que se confient Caleb et Savannah, bien qu’elle sourit en les observant dans le rétroviseur. Allez savoir comment, la petite fille a le pouvoir d’apporter le sourire aux gens dès qu’ils sont là, même les plus difficiles à déridés comme Caleb. Ils sont enfin arrivés à finalement à la foire, prêt à s'amuser comme des fous. Mais Caleb d'emblée semble perdu et ne pas savoir par quoi commencer. « T'inquiètes Caleb, je gère la situation ! On va commencer en douceur avec la queue de Mickey, qu'est-ce que t'en penses? Savannah pourra s'amuser et tu pourras t'accommoder plus facilement de l'ambiance de la foire ! » Elle sourit en lui expliquant cela. Elle ne veut que son bien être, et pense que si elle l'amène d'emblée dans le train fantôme ou un truc de ce genre, il ne devrait pas forcement apprécier. Dans le même temps, Savannah s'extasie sur son nouveau cadeau, à son poignet, qu'elle relève fièrement en direction de sa maman. Celle-ci semble vraiment heureuse d’avoir le même bracelet que son tonton adoptif. « De toute façon, c’est moi qui vais attraper la queue de Mickey parce que j’ai le bracelet aux supers pouvoirs de tonton Caleb ! » Qu’elle annonce fièrement, un grand sourire sur les lèvres, avant de filer s’installer dans un dumbo. Un bracelet aux pouvoirs magiques… Il n’y a décidément qu’elle pour inventer ça. « Tu as fait une heureuse Caleb tu sais ! Elle est fascinée par tes bracelets, alors elle t’embêtera moins avec ! Maintenant elle va se concentrer sur les siens, c’est sur. » Qu’elle rigole. Ca aurait été Naël, elle serait déjà surement dans les bras du jeune homme, comme à leur habitude, à s’extasier devant les prouesses de la petite fille. Mais avec Caleb, la relation est toute autre, a une autre dimension. June sait ce qu’elle doit éviter de faire, elle connaît les difficultés qu’éprouve le jeune homme face au toucher, à trop de proximité, et elle l’a toujours accepté, tenant la distance dont elle est le plus capable. Mais ce qu’elle n’a pas avec Naël, elle l’a avec Caleb, qui lui offre toujours un certain recul sur les choses, une vision différente et qui lui permet de prendre les meilleures décisions qui soient. En somme, les deux hommes sont la complémentarité de June, sans eux deux, elle serait perdue, elle en a parfaitement conscience. « Tu sais Caleb, je ne te l’ai jamais dit, mais depuis qu’on s’est rencontrés, je ne fais plus de conneries, enfin comme si tu étais une conscience pour moi, un Jiminy cricket » Qu’elle lui avoue, quelque peu honteuse. Ce n’est pas quelque chose qu’elle aime reconnaître parce que c’est admettre qu’elle a fait des erreurs, beaucoup d’erreurs par le passé. Elle ne compte plus le nombre de fois où elle a figuré en une des magasines avec Payson lorsqu’elles se sont rencontrées et ont fait les quatre cents coups … Admettre nos erreurs, nos tords, c’est parfois la chose la plus difficile à faire, mais au fond, c’est bien la plus libératrice qui soit.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Certains infinis sont plus vastes que d'autres. - Masting Empty
MessageSujet: Re: Certains infinis sont plus vastes que d'autres. - Masting Certains infinis sont plus vastes que d'autres. - Masting Empty

Revenir en haut Aller en bas

Certains infinis sont plus vastes que d'autres. - Masting

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Sujets similaires

-
» Certains se sont brûlés les ailes et essayent d’effacer leurs souvenirs pour repartir à zéro, alors que d’autres voudraient voir certains instants durer éternellement.
» pendant que certains sont en vacance ♣
» les amis c'est comme des pierres certains sont plus précieux que d'autres ✖ jonah&leïla (flashforward)
» Rares sont les balades - Belles sont les rencontres
» Les WW sont de retour... mais qui sont ils?

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-