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yesterday love was such an easy game to play (adriel ; eden)

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MessageSujet: yesterday love was such an easy game to play (adriel ; eden) yesterday love was such an easy game to play (adriel ; eden) EmptyMer 1 Jan - 18:57

20 Décembre 2013. Ah, l'esprit de Noel! A quelques jours de l'événement tant attendu par la grande majorité des habitants de la planète, l'ambiance festive était au rendez-vous, la ville richement ornée de lumière toutes éblouissantes les unes que les autres et chaque personne profitait du peu de temps qu'il lui restait avant de quitter 2013 pour de bon afin de faire leurs dernières - ou seules - bonnes actions de l'année en aidant les plus démunis. En somme, un vent de générosité et de plénitude caressait tendrement le coeur de chacun des étudiants de l'université. Chacun, à l'exception de ceux de Babi et Eden, plus occupées à critiquer les hanches d'une Alpha passant juste à côté d'elles et à planifier leur prochaine séance shopping. En effet, si Eden n'aimait pas une chose, c'était bien Noel. Car c'est quelques jours avant cette fête qu'elle maudissait désormais du plus profond de son être que ses parents avaient cruellement perdu la vie et que sa soeur jumelle lui avait été injustement arraché par une organisation mafieuse. Alors la paix dans le monde et la solidarité elle s'en foutait comme de sa première dent de lait. Comme à son habitude, Babi en bonne mégalo ne s'empêcha pas de sortir un petit miroir de poche afin de vérifier si son maquillage et ses cheveux étaient toujours aussi parfaits que la dernière fois qu'elle avait vérifié - autrement dit, cinq minutes plus tôt -  « Prête le moi! » s'exclama la russe en riant devant l'air suffisant affiché par sa meilleure amie. Un léger coup d'oeil dans le miroir suffit à Eden pour se rendre compte que quelque chose clochait. La mine déconfite qu'elle tira eu pour effet de décrocher un cri strident de Babi qui s'imagina probablement qu'Eden venait de desseller l'arrivée d'une poussée de boutons sur son visage de porcelaine.  « Mais non, j'ai juste vu une fille qui ressemble trait pour trait à quelqu'un que je n'ai pas spécialement envie de revoir. » annonça-t-elle tout en continuant d'observer secrètement le sosie de sa pire ennemie.  « Seigneur, déjà qu'une c'était assez moche à voir, il a fallu qu'elle ai un sosie. » déclara-t-elle, méprisante. « Mon dieu et regarde moi cette robe, on dirait une petite saucisse. » ajouta-t-elle, peu objective au simple souvenir de Manon. Eden se força à sourire à Babi, histoire de la rassurer une bonne fois pour toute sur ses possibles problèmes de peau. Malheureusement, face au drame qui se présageait, même un furoncle aurait été plus enviable que ça. Ça, c'était Manon Petrov-Versier, LA Petrov-Versier, qu'elle croyait morte et enterrée depuis belle lurette. Elle scruta avec minutie la jeune femme, avançant d'un pas décidée dans sa direction. La ressemblance avec la française était frappante. La brune n'était plus qu'a quelques mètres d'elle qu'en Eden réalisa que non, dieu merci l'univers ne possédait pas deux thons de son espèce, Manon était bien heureusement un modèle unique. Modèle unique qui ne savait décidément toujours pas que la taille 32 ne lui allait plus depuis plus de dix ans. Petit boudin. « Oh bordel.. » pesta-t-elle en se retournant. « Tiens Manon, quelle bonne surprise! » lâcha-t-elle avec ironie en soupirant et en levant les yeux au ciel avant de voir la bonne surprise en question charger sur elle, tel un troupeau de rhinocéros en colère. Eden était déjà par terre avant qu'elle ne se rende compte de quoi que ce soit. La Petrov-Versier, qui n'avait probablement pas eu son quatre heure s'acharnait sur elle telle une folle furieuse tout juste échappée d'un hôpital psychiatrique. Elle hurlait à s'égosiller les poumons, une scène à vous couper le souffle semblant tout droit tirée de "L'Exorciste". Son esprit retrouvé, Eden contre-attaqua en se relevant, se servant de son poids pourtant plume face à l'imposante Manon qui prônait devant elle pour la faire basculer à son tour. Alors qu'elle était à quatre pattes sur elle une petite goutte de sang perla sur la robe de Manon. Eden, prise de panique s'empressa de se couvrir le nez avec les mains. « Oh mon dieu, oh mon dieu! » cria-t-elle. « TU M'AS PÉTÉ LE NEZ POUFIASSE!! » hurla-t-elle en se re-jetant sur elle dans un élan de rage. Trop tard, la Petrov-Versier l'avait déjà fais basculer sur le côté et se retrouvait désormais en position dominante se servant de ses griffes acérées pour s'attaquer au céleste visage de la russe. Grossière erreur, cette dernière lui envoya un coup de pied bien mérité et s'agrippa de toutes ses forces à la crinière de cette sorcière qui hurla d'autant plus fort. Un attroupement s'était formé autour des deux tigresses et les pronostics allaient bon train. Chacune ayant pris les cheveux de l'autre en otage et griffant chaque partie visible de la peau de l'autre, aucune ne semblait désormais prête à rendre les armes. C'est le moment que choisirent Adriel et Gusto - les preux chevaliers de ces dames - pour mettre fin au carnage annoncé. Gusto fut le premier à sortir Manon de l'arène, suivi de près par Adriel. Même dans les airs, les jeunes femmes continuaient de se débattre à coup de violents coups de pied. « C'EST QUOI TON PROBLÈME? » demanda la russe en hurlant. Pour simple réponse, Manon, en parfaite schizophrène se calma instantanément et se sépara de l'étreinte de Gusto pour s'approcher à nouveau d'une Eden au regard noir devenue complètement statique. « La prochaine fois je te tue sale pute. » menaça Manon dans sa grande poésie habituelle.


21 Décembre 2013. Pas franchement ravie de ses retrouvailles avec la folle dingue et accessoirement ex de son actuel petit-ami, c'est une Eden pas des plus commode qui ouvrit les paupières et s'étira difficilement avant de sortir de son lit tout en pestant contre la terre entière. Si de nature elle n'était pas de celle qui aide la veuve et l'orphelin, elle était d'une humeur tellement massacrante qu'elle aurait pu emplâtrer le premier SDF qui, plein d'espoir sur la bonté de l'espèce humaine en ces temps de fêtes, oserait lui demander ne serait-ce qu'un centime. Noël ou pas Noël  ce n'était pas aujourd'hui qu'elle allait devenir une âme charitable. La russe ne cessaient de ressasser son altercation avec Manon. Elle n'avait plus que ça à l'esprit, elle n'avait plus que ça à la bouche. Oui, quand Eden était en colère, elle le faisait savoir. Elle l'avait fait savoir à Adriel pendant toute la journée, elle l'avait fait savoir à Babi qu'elle avait immédiatement bombarder de sms l'avertissant du grand drame qui venait de se dérouler, elle l'avait fait savoir à Jack quand elle l'avait croisé près du réfectoire, elle l'avait fait savoir à Elmas venue lui rendre visite durant la soirée et elle l'avait fait savoir à l'installateur du câble qui s'était rendu chez elle par erreur. En somme, tout San Fransisco avait été mis au courant des retrouvailles mouvementées entre l'Epsilon en vogue et l'ex Iota oubliée. Les réseaux sociaux s'étaient emparés de la nouvelle, lançant à toutes les sauces des sondages d'une stupidité affligeante afin de savoir quelle belle sortirait victorieuse de ce combat acharné pour conquérir le coeur de Charming ou je ne sais quel trône de Berkeley. Ne nous emballons pas. En effet, aussitôt que son imposant postérieur eut terminé de se pavaner fièrement sur tout le campus - certain n'ont honte de rien - la Manon s'en été allée vers d'autres horizons, bien décidée à pourrir d'autres existences par sa simple présence horripilante. C'est donc une Eden remontée et aussi aimable qu'une porte de prison qui avait claqué la porte de son appartement avant de  trainer des pieds jusqu'aux escaliers de son immeuble californien où son téléphone vibra. C'était Babi, la grande adepte des réseaux sociaux qui la prévenait que la page de soutien créée hier midi à son effigie comptait exactement cinq mille trois cent dix huit supporters de plus que celle créée par ses détracteurs en soutien à Manon. Son message était accompagné d'au moins un milliard de point d'exclamation et de tout autant de smileys. Bien que plutôt indifférente face à la nouvelle de Babi, un léger sourire ne pu s'empêcher de se dessiner sur le visage de la jeune femme devant l'enthousiasme à tout épreuve dont faisait preuve sa meilleure amie. Eden clapotait de ses doigts fraichement manucurée sur son clavier téléphonique pour lui répondre quand elle dévala les escaliers d'une traite, se retrouvant ainsi les quatre fers en l'air en bas de ces derniers. Il n'y avait pas à dire, c'était vraiment une semaine de merde. « Merde. » pesta-t-elle. Avant même qu'elle n'ai eu le temps de déballer le milliard de grossièreté lui passant par la tête un petit homme de deux têtes plus petit qu'elle d'éboula en criant et s'agitant dans tout les sens comme s'il venait de voir un mort. « Ma pauvre dame, c'est affreux!! Je vais appeler les pompiers tout de suite.  » cria-t-il. Ce dernier n'allait pas tarder à s'en prendre une s'il ne baissait pas tout de suite d'un ton. Avant même qu'elle ne puisse rétorquer quoi que ce soit, l'homme s'empressa de joindre les pompiers pour les appeler à l'aide. Au moins si elle finissait par l'emplatrer contre le mur lui aussi, les pompiers n'auront pas été appelé pour rien. Eden supportait l'extraversion mais à petite dose et uniquement de la part de Babi et s'il continuait à s'égosilliez ainsi cela risquait fort d'arriver. 'Ma pauvre dame" pensa-t-elle en levant les yeux au ciel.  « Ne bougez pas, ne bougez pas, vous avez peut-être quelque chose de cassé!   » ajouta-t-il en braillant comme s'il s'adressait à "une pauvre dame" de 80 ans. L'homme joignit le geste à la parole et la cloua au sol, le regard meurtri par l'inquiétude. Seigneur, il fallait que je tombe sur un cas, se lamenta-t-elle intérieurement.  « Lachez-moi. » ordonna-t-elle sèchement en se débattant.  « Hors de question, je ne vous laisserez pas mourir!   » la défia-t-il. « Bon écoute passe partout, si tu ne veux pas que ce soit toi que les pompiers emmènent parce que je t'aurai cassé le nez et les dents je te conseil de me lâcher. » darda-t-elle, impétueuse. Elle s'apprêtait à joindre le geste à la parole quand elle constata qu'une trainée de peinture blanche l'avait suivi dans sa chute vertigineuse. « Oh mon dieu!! » hurla-t-elle à son tour. « C'est quoi ça ? » ajouta-t-elle, paniquée avant de se relever dare-dare, profitant de l'air dubitatif de l'inconnu.  « C'est quoi ça ? » répéta-t-elle en plantant ses prunelles inquiètes dans les siennes. « Comment ça c'est quoi ça ? C'est de la peinture ma p'tite dame!  » répondit-t-il perplexe. Eden frôla l'évanouissement et s'empressa de faire des tours sur elle-même afin d'estimer l'étendu des dégâts. Elle pouvait dire à dieu à sa dernière petite robe haute couture lui ayant couté un rein.  « Oh non, non, non, non, non!  » se lamenta-t-elle.  « C'est un cauchemar!! » ajouta-t-elle sur le même ton. « Mais non c'est juste de la peinture, il suffit de la racheter!  » répondit le petit homme qui, avant de s'en rendre compte c'était fait plaquer contre le mur par la russe bien décidée dissiper le doute ayant pu s'installer dans son esprit sur la gravité de la situation. « La racheter ? Vous êtes aveugles ou juste très con? Vous avez vu cette robe? Sa précision? Sa matière? Touchez la matière. » ordonna-t-elle. L'homme, pétrifié ne bougea pas le moindre orteil. « Touchez la!! » s'égosilla-t-elle. « Vous voyez ? C'est une Yves Saint Laurent et NON, NON, NON je ne peux pas la racheter puisque c'est un modèle unique et parce qu'il est mort! Il est mooooooort! » hurla-t-elle, au bord de la crise de nerf tant bouleversée par cette immense perte que par la stupidité de cet homme à l'air médusé. « Comment pouvez vous ignorer cela? Tout le monde sait ça! » déplora-t-elle. Du moins, tous les habitants de cet immeuble. En effet, les prix exorbitants des appartements ne permettaient qu'aux familles les plus aisées de les acquérir. De plus, le système de sécurité était tel qu'aucune personne extérieure à l'immeuble ne pouvait y pénétrer.  « Je suis juste l'homme de ménage moi! » se défendit-il.  Seigneur, elle venait de passer un quart d'heure à faire la causette avec un employé. Elle relâcha enfin son emprise et tenta de regagner son calme. C'est le moment que les pompiers choisir pour faire leur apparition, la fleur au bout du fusil, près à jouer les héros.  « Messieurs, merci de vous être déplacé mais tout va bien.  » déclara-t-elle. « Non, non, non! Ça ne va pas du tout! Je pense que la petite dame c'est cogné la tête! Elle m'a agressé en criant des choses incompréhensives à propos d'un mort qui s'appelait Saint-Vincent. » rétorqua le nain. « SAINT-LAURENT!! » reprit-elle à deux doigts de définitivement mettre ses plans diaboliques de meurtre à exécution. « Mademoiselle, nous allons vous emmenez avec nous, c'est juste histoire de quelques heures. » informa l'un des pompiers. Pour une fois, les cris, les protestations et les menaces de son Altesse Eden ne purent rien y faire, et c'est de force qu'elle atterrit à l'hôpital, où plus d'une heure plus tard son petit-ami déboula à son tour à l'hôpital, appelé par un des infirmiers ne supportant plus les cris stridents de sa dulcinée.  « T'en a mis du temps! » râla-t-elle en l'apercevant franchir le seuil de sa chambre.  « Bon désolée mon amour, moi aussi je suis ravie de te voir, tu as une mine rayonnante! Merci d'être venu, je suis sure que tu as fais aussi vite que tu as pu et que ton retard et sans doute dû à la circulation ou à l'incompétence de ton chauffeur, tu peux signer ça et on s'en va?  » débita-t-elle d'une traite avant même qu'il n'ai pu en placer une tout en déposant un baiser furtif sur sa joue et en lui refourguant les papiers de sorties dans les mains. Elle savait bien évidement que ce ne serait probablement pas aussi simple et qu'elle devrait surement lui rendre quelques comptes, notamment à propos de la fameuse "agression" qui justifiait son arrivée à l'hôpital et dont Adriel avait été informé par l'infirmier, bien trop bavard.



22 Décembre 2013. Loin de s'être remise de ses émotions c'est une Eden pas franchement guillerette qui s'étira avant de s'extirper de son lit, impatiente de découvrir quelle merde allait lui tomber dessus aujourd'hui après les deux jours cauchemardesque qui venaient de s'écouler. Pour couronner le tout, Adriel avait très poliment décliné son invitation à la rejoindre chez elle hier soir, prétextant qu'il avait quelque chose de prévu. Je t'en foutrais moi, avait-elle pensé, mauvaise, persuadée que rien n'était plus important au monde que sa petite personne et la joie des moments passés en sa céleste compagnie. Alors qu'elle sortait tout juste de la douche, l'écran de son téléphone s'alluma, l'informant ainsi qu'elle avait reçu un message pendant qu'elle se prelassait longuement sous une eau brulante. Curieuse, elle s'empara de l'appareil un petit sourire espiègle sur le visage, persuadée d'y découvrir un message de son cher et tendre, se confondant en excuse et dévoré par les remords. « Il faut qu'on parle, je suis en chemin. » Lu-t-elle simplement en fronçant les sourcils. En merveilleuse petite amie qu'elle était, ces quelques mots ne l'alarmèrent pas. Au mieux il allait débouler chez elle, un bouquet de fleur et un collier hors de prix à la main pour tenter de lui faire oublier ces deux derniers jours, au pire il allait lui passer un savon sur un énième truc qu'elle aurait pu dire à Babi et qu'elle n'était pas censé répéter. Oui Adriel, quand tu dis "à personne" c'est personne je sais, mais Babi ça compte pas se voyait-elle déjà rétorquer. Elle continua donc de se préparer sans s'inquiéter plus que ça. Elle finissait d'achever sa coiffure quand son petit-ami sonna à la porte qu'elle ouvrit aussitôt, désireuse de savoir pour quel bijou il avait opté afin de supplier son pardon. Elle arqua un sourcil en découvrant que ni fleur, ni énorme paquet n'encombraient les mains expertes de son petit-ami. Déçue, elle plongea des prunelles dubitatives dans celles d'un Adriel qu'elle avait connu plus bavard avant de se rendre compte avec effroi que quelque chose n'allait pas. Son coeur se stoppa net et les secondes qui suivirent lui sembla durer une éternité.  « Tu veux entrer? » demanda-t-elle, perplexe. Non, non, ton paillasson est tellement confortable, penses-tu. Elle referma la porte derrière lui et lui emboita le pas. Soudain une tonne de chose lui traversèrent l'esprit. Des idées toutes plus horribles, abominables et inimaginables les unes que les autres. Sa soeur était morte, il s'engageait dans l'armée, il avait un cancer, il avait le sida, il était gay. Elle commença à dresser intérieurement la liste des révélations qu'il pourrait bien lui faire, de la plus pénible à la plus enviable. Le pire restant quand même l'homosexualité auquel elle ne pourrait pas remédier. Quoi que, le sida et les histoires de mort non plus.  « Quelque chose ne va pas? » demanda-t-elle, inquiète. Elle était incapable de dire si son coeur s'était remis à battre, si ne s'entendait même plus respirer, le temps était comme suspendu depuis qu'elle avait ouvert cette fichu porte sur un Adriel décomposé.  « Adriel, tu peux tout me dire tu sais. » ajouta-t-elle d'une voix douce en lui prenant doucement la main, ne pouvant détacher ne serait-ce qu'une seule seconde ses prunelles inquiètes des siennes. Oui, il pouvait tout lui dire, mais tout ne serait pas facile pas entendre.


31 décembre 2013. Les prunelles ardentes plantées dans celles, statiques, de l'impudente petite garce venant de lui annoncer qu'elle était à l'origine d'un affreux chantage ayant conduit à l'implosion du couple qu'elle formait avec Adriel, la tornade russe tenta tant bien que mal de maitriser une nouvelle fois ses nerfs, mis à rude épreuve récemment. Plus que jamais, elle aurait souhaité se trouver dans un thriller américain, et, en bonne starlette entouré de gros bras, n'avoir qu'à lancer un ultime "Occupez-vous d'elle" pour que deux colosses se ruent sur la petite conne en question afin d'exterminer une nouvelle plaie de la planète. Malheureusement, la réalité étant toute différente, elle n'avait plus que ses petits doigts manucurées pour s'occuper du sale boulot. « J'en ai pas fini avec toi. » déclara-t-elle froidement, dédaigneuse à souhait avant de tourner les talons, ne souhaitant pas l'honorer une seule seconde de plus de sa céleste présence. Des idées plus machiavéliques les unes que les autres fusèrent à travers son esprit, tant pis, elle irait définitivement bruler dans les flammes de l'Enfer mais elle s'en moquait pas mal car elle emporterait avec elle cette odieuse maitre chanteuse ainsi que la Petrov-Versier, de quoi occuper l'éternité brulante qui s'offrait à elle. Pour le moment, l'heure n'était pas encore à la vengeance mais plutôt aux règlements de compte avec le principal intéressé : Adriel. Car, même si elle voulait plus que tout récupérer son homme, sa fierté bafouée par l'humiliation d'une rupture quelques jours après celle causée par Manon, elle voulait avant tout lui faire payer le fait de lui avoir fait passer les pires fêtes de fin d'année de sa vie.  C'est donc avec une idée bien précise en tête qu'un sourire espiègle éclairant diaboliquement son visage angélique quand elle s'empara de son téléphone portable afin de joindre au plus vite Babi dans l'espoir de l'aider à mettre au point sa vengeance. Rien de bien méchant, elle ne voulait en aucun cas l'abimer, à quoi servait-il s'il devenait éclopé ou moche? Comme à son habitude, cette dernière répondit présente et c'est ainsi qu'une heure plus tard, Eden se retrouva sans le couloir du hall de son immeuble à scruter les allées et venues des habitants. Son plan était simple : elle avait grassement payé le personnel et la sécurité de son immeuble afin qu'il bloque l'un des ascenseurs en service. Babi, quand à elle, avait passé un coup de téléphone à l'Epsilon, l'informant qu'Eden était coincée dans un ascenseur et qu'elle faisait une nouvelle crise de claustrophobie. Quoi de plus romantique que de rappeler à ce cher Charming la première fois qu'il l'avait secouru dans l'ascenseur de Berkeley? Eden n'en doutait pas un seul instant, il allait venir. Seulement, pas réputée pour sa patience légendaire, elle passa un coup de téléphone à Babi pour la quatrième fois. « Tu es sure qu'il a bien compris?  » demanda-t-elle pour la énième fois. « Tu es sure qu'il est en chemin? » ajouta-t-elle. « Babi, s'il ne vient pas, tu m'aideras à changer d'identité et à disparaitre à tout jamais? » questionna-t-elle. Et accessoirement à l'éliminer de la planète à tout jamais également. Non mais oh, un petit effort Adriel même le plombier aurait été plus rapide à venir à mon secoure alors même que je lui avais pratiquement fait avaler son tournevis, pensa-t-elle. Alors qu'elle s'apprêtait à composer le numéro de Babi une nouvelle fois pour débattre sur le prénom qu'elle choisirait pour sa nouvelle identité secrète Adriel déboula dans le hall de l'immeuble, presque plus hystérique qu'elle le jour où elle était tombée dans les escaliers, de quoi faire trembler tous le personnel qui lutta farouchement pour ne pas dévoiler le stratagème de leur jeune protégée. Tapie dans l'ombre, Eden observa la scène quelques minutes, un sourire triomphant sur le visage. Et, alors qu'il demanda une énième fois où elle se trouvait, la jeune femme décida qu'il était grand temps de faire son entrée triomphante. « Derrière toi. » répondit-elle avec toute la froideur dont elle fut capable. Pas question de fondre devant son regard de velours, pas cette fois. Il allait recevoir le savon qu'il méritait pour toutes les larmes qu'elle avait versé et la frayeur qu'elle avait eu. Elle était quand même en procès avec une célèbre marque de cosmétique censé être totalement waterproof. Mon oeil, faites vous larguer quelques jours avant Noël après avoir ruiner votre dernière Yves Saint-Laurent et vous verrez si votre merde à 100 balles et toujours waterproof, escrocs. Adriel, interloqué, se retourna. Finalement, l'année n'allait peut-être pas finir aussi mal qu'elle ne le pensait.
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