the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

Partagez

troubles (adriel w/. eden)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Adriel Eynsford-Baxter
there's no place like berkeley
Adriel Eynsford-Baxter
prénom, pseudo : julia.
date d'inscription : 20/02/2011
nombre de messages : 19702
avatar : francisco lachowski.

troubles (adriel w/. eden) Empty
MessageSujet: troubles (adriel w/. eden) troubles (adriel w/. eden) EmptyJeu 19 Sep - 0:04

Citation :

“.- You're an asshole !
- Yeah, maybe i am. But i'm the only asshole here who gives a shit about you.”
Ce matin, Presley a planté sa cuillère dans la mâchoire d'un infirmier, sous prétexte qu'il a refusé de lui donner une seconde compote. Sa sœur n'allait pas en s'arrangeant et parfois, Adriel en venait à se demander si elle n'allait pas en empirant. Pourtant elle était constamment entourée de spécialiste et choyée du matin au soir comme la patiente de luxe qu'elle était. Dans un hôpital psychiatrique, certes, mais le plus côté du pays. Là où se côtoyait les médecins les plus diplômés, les plus expérimentés, les plus tout. Adriel ne regardait pas à la dépense lorsqu'il s'agissait du bien être de ses sœurs et espérait en contrepartie que la plus jeune des deux sauraient reprendre ses esprits avant la fin du millénaire. Pourtant, après avoir traumatisé tout un campus, tabassé des étudiants et être allée jusqu'au meurtre, Presley semblait se découvrir une passion dévorante pour la violence. Elle griffait les infirmières, insultait ses médecins et Adriel se demanda si, plus d'une fois, elle n'avait pas envisagé de le saigner lui aussi lors de ses nombreuses visites. Sans vouloir se l'avouer, elle lui donnait froid dans le dos. Avec ses pilules de toutes les couleurs, ses regards en biais et sa voix rocailleuse. Qui plus est, elle commençait à doucement lui coûter cher, entre son hôpital croisé palace, ses caprices et ses vendetta contre le personnel qu'il devait éponger à coup de chèques. Heureusement pour eux, Adriel était extrêmement doué dans l'art d'extorquer toujours plus d'argent à sa mère, qui le croyait être en train de refaire sa garde robe au complet. Plus que de lui faire jeter de l'argent par les fenêtres, ce même s'il était riche à se damner, Presley lui prenait un temps fou. Il lui fallait traverser la moitié de la région dès qu'elle piquait une crise afin de la rassurer, puisque mademoiselle avait décidé que chacune de ses flambées de colère ne pouvait être résolue qu'en la présence de son frère aîné. Quasiment un jour sur deux, il y avait le droit et ses aller-retour commençait à doucement entamer sa vie personnelle. Zachariah ? Il ne le voyait qu'une fois ou deux par semaine, avec de la chance. Lily-Rose ne le voyait passer qu'en coup de vent, de même pour Camélia. Eden, quant à elle, avait la '' chance '' de pouvoir l'avoir pour elle le reste du temps, mais commençait à manifester un agacement particulier pour ses absences à répétition. Il partait toujours en catastrophe et se contentait d'un sms bidon et sommaire, rien de fantastique, pour la prévenir qu'il ne pourrait pas dîner avec elle. Sa vie actuelle se résumait à Presley. Presley matin, midi et soir. Et malgré l'affection certaine qu'il portait à sa jeune sœur, Adriel commençait à doucement voir sa propre vie s'effriter. Aujourd'hui le prouvait plus que d'ordinaire. Après l'épisode de la cuillère, pour lequel il avait probablement grillé un feu rouge ou deux, fait vibrer tous les radars sur la route et enfreint le code de la route assez pour aller en prison sans passer par la case procès, c'est sans demander son reste qu'il quitta l'hôpital et se laissa le temps de souffler dans la voiture. Cette fois, pris de cours, elle n'avait pas prévenu Eden et mieux, avait laissé son téléphone dans la voiture. Une trentaine d'appels en absence, autant de nouveaux messages dont une dizaine sur la boite vocale. Merveilleux. Au volant, il laissa la voix d'Eden en haut parleur s'inquiéter pour lui, puis s'énerver crescendo au gré des messages, rythmer son trajet en voiture. Conscient que son trépas n'allait pas tarder, tout comme la batterie de son téléphone rendit l'âme avant qu'il n'arrive à Berkeley, Adriel se contenta de traîner des pieds vers la maison epsilon. Comme un condamné à mort. Nonchalant, mais sans égarer sa superbe, Adriel pénétra dans le pavillon armé de son regard le plus hautain et s'inquiéta de ne pas y trouver Eden. Eden qui devait être là puisqu'elle n'était pas chez lui, ni chez elle. Eden qui aurait du être là puisque après avoir passé une journée aussi emmerdante que la sienne, il n'aurait pas dis non pour un câlin, voir plus. Pas du tout enclin à jouer à cache-cache, il essaya de retracer en silence ce que devait être une journée dans la vie de Eden Hastings-Matveïv, lorsqu'il fut interrompu par une groupe de Beta qui n'attendirent pas d'avoir capté son entière attention pour lui demander s'il était à nouveau célibataire. « .Non parce que tu comprends...on a vu Eden s'amuser en bas de l'allée des grecs, alors on se demandait si tu étais de nouveau libre, tu vois. » qu'elle s'est mise à glousser trop proche et trop entreprenante. Seulement Adriel n'a rien capté de ses minauderies, tant l'idée qu'Eden puisse être en train de faire n'importe quoi, avec n'importe qui le dérange amèrement. Eden en train de s'amuser, donc à une fête puisque le mercredi soir était synonyme de soirée étudiante à Berkeley. Aux dernières nouvelles, probablement une soirée organisée par les Omégas et qui se répandait à toute l'université. « .Non. » trancha-t-il, les dents serrées. Non, il n'est pas libre et ne compte pas l'être prochainement. Mais peut-être que ça va changer, selon sa compagnie et de combien sa robe couvre ses cuisses. Exténué par une journée déjà difficile à supporter et à bout de nerfs, c'est un Adriel au regard sombre qui se mit en quête de son insolente petite amie. Quelle garce. Magnifique garce, à qui il portait une affection aussi curieuse qu'abondante. Mais une garce quand même. Il fallait toujours qu'il s'entiche de filles qui lui rendaient la vie infernale et qui se sentaient obligée de le punir pour tout et rien. Quelle idée d'aduler les femmes comme il le faisait aussi. Jaloux de nature, c'est le port altier et saturé d'agacement qu'il dévala l'allée des grecs pour tomber nez à nez avec Eden, un verre à la main et Scott en train d'ouvertement la draguer au milieu de la foule. Scott qui laissait à Adriel un souvenir amer de son passage chez les Oméga. Scott qui s'amusait à corser les boissons à coup de pilules et qui du coup, devait être en train de danser intérieurement en pensant qu'Eden serait plus encline à coopérer une fois son verre vidé de son contenu. « .Casse toi. » trancha-t-il, s'interposant au milieu et prenant grand soin d'accoster tour à tour Scott et Eden d'une œillade irritée. Scott qui, toujours impressionné par l'aplomb particulier qu'Adriel mettait dans ses mots, s'en alla sans demander son reste et laissa l'opportunité au prince d'accorder exclusivement son attention à sa ravissante – mais pas moins énervante – petite amie. « .Il a mis un truc dans ton verre, alors si tu as envie de te faire violer vas y. » grogna-t-il, désignant son verre d'un regard. Il connaissait la magouille et en avait fait les frais par le passé. Sans qu'elle puisse répondre quoi que ce soit, il s’empara de son verre  et força le contenu à gicler sur la chemise de Scott qui, parfaitement conscient de sa connerie, n'osa pas grogner. « .Je t'avais dis de ne pas aller à ce genre de fête sans moi. » Ce genre de fête ou toute autre manifestation, d'ailleurs. D'un naturel affreusement possessif, puisque sans être un grand romantique il n'en restait pas moins un homme plein de valeurs dont faisait partie la fidélité, il comptait évidemment sur elle pour avoir un minimum de respect et pour ne pas fricoter avec le premier venu. Scott en plus. Certes, il n'était dernièrement pas aussi présent qu'il l'aurait voulu et comptait bien faire amende honorable lorsque l'occasion se présenterait, mais au point qu'elle puisse se rendre à ce genre de soirée en solitaire ? Don't think so. « .On s'en va. » décréta-t-il, prenant soin d'emprisonner sans nuque dans l'étreinte tiède de ses doigts et de la guider vers la sortie. Maintenant qu'il avait enfin mis une main sur elle, l'objectif était de se dépêtrer de l'ambiance '' fin de soirée chez les omégas '' et de rentrer chez lui, afin qu'il puisse ne pas du tout parler de sa journée et profiter de sa présence pour penser à autre chose et se détendre. Se détendre dans ses bras, par exemple. Pour commencer.  Il pouvait évidemment comprendre qu'elle puisse se sentir délaissée, même s'il n'avait pas forcément le choix. Mais cela ne justifiait absolument pas sa présence à ce genre de soirée. Qui plus est, il était intimement convaincu qu'au fond, elle faisait seulement ça pour lui empoisonner l'existence un coup et captiver sa jalousie. Et c'est réussi. « .Je sais que ça va être difficile à comprendre, mais j'ai eu une urgence et j'ai oublié mon téléphone dans la voiture. » s'empressa-t-il de se justifier une fois à l'extérieur. Seulement conscient que non, elle n'allait pas comprendre et que ça ne suffirait pas, c'est donc tout naturellement qu'il se stoppa dans sa course et la força à le contempler. Pourtant au courant qu'un tas de regards (et de gloussements, merci les bêtas) se dardaient sur eux, il s'obstina à se planter devant elle et à ignorer tout le reste, les bras croisés, le regard sévère, en l'attente d'une réaction.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

troubles (adriel w/. eden) Empty
MessageSujet: Re: troubles (adriel w/. eden) troubles (adriel w/. eden) EmptyDim 6 Oct - 19:38


« - Qu’est ce qui se passe chez vous à la fin ?
- Il se passe que je vous emmerde, monsieur ! Vous, votre affreux boudin de femme et votre sale chat ! »

--------------------
Comment elle s’était retrouvée au beau milieu d’une soirée étudiante en compagnie de ces paysans alcooliques d’Oméga, elle aimerait bien le savoir. Elle avait une vague idée, et aussi parfaite soit-t-elle, son petit caractère bien trempé y était surement pour beaucoup.  L’alcool commençait sérieusement à lui monter au cerveau malgré les réprimandes de Jules, trainée de force par Eden dans cette zone de débauche. Alors qu’elle était là, son délicat postérieur posé juste à côté de celui d’un étudiant de quatrième année ne tarissant pas d’éloges sur ses improbables exploits sexuels, espérant peut-être avoir l’insolente chance de gouter au fruit défendu que représentait Eden,  cette dernière fusilla du regard une gueuse venant de rendre son repas du soir juste sous son nez. La tornade russe se leva sur le champ, bien décidée à noyer son désespoir dans davantage d’alcool qu’elle commanda au barmaid de fortune désigné pour la soirée.  « C’est quoi ton petit nom poupée ?» demanda l’insolent. « Trop précieux pour être prononcé dans une bouche telle que la tienne. Si tu veux bien te presser. » répliqua-t-elle. « Ça m’existe. » Pour le coup, elle s’attendait à tout sauf à cela. Elle grimaça, prête à rendre elle aussi son diner. « Jules ? Juuuuuules ? » héla-t-elle, désespérée par sa sobriété navrante. Elle devait boire, boire pour oublier cette journée merdique. Elle s’empara furtivement des bouteilles posées devant elle et se prenant l’âme d’une talentueuse barmaid, commença à mélanger de ces mains gracieuses et habiles les nectars entre eux. Voilà qui ferait l’affaire. Se posant à côté de sa cousine, elle commença à se remémorer cette folle journée. Elle se revit, se lever d’excellente humeur, folle de joie à l’idée de passer la journée avec Adriel comme ils l’avaient prévu depuis de nombreux jours. Elle se revit prendre un bon bain moussant, se préparer avec minutie, enfiler sa plus belle robe et attendre l’Epsilon à l’heure préalablement établie. Elle se revit attendre, deux minutes, puis cinq avant de clapoter avec agilité et nervosité sur le clavier de son téléphone à la recherche d’un quelconque signe de vie, avant de lui passer un premier coup de fil en bonne impatiente qu’elle était. Puis un deuxième. Puis une dizaine jusqu'à être à deux doigts d’appeler la police et de signaler la disparition de sa moitié, s’apprêtant déjà à ne pouvoir le revoir que moyennant une alléchante rançon. Une vingtaine d’appels plus tard, elle avait du se rendre à l’évidence, son petit-ami l’avait tout simplement oublié. Sacrilège. Il fallait faire preuve d’une insolence débordante pour oublier son Altesse Hastings-Matveïv et cette dernière décida de ne pas attendre la bouche en cœur le retour de son prince pas si charmant que ça ce jour-là et après s’être assurée que ces potentielles maitresses se trouvaient au moins à 100 km de là, elle s’était décidée à céder à la requête d’un paysan implorant sa présence à sa stupide soirée. Voilà comment elle s’était retrouvée là, bientôt bourrée et côtoyant le bas peuple. Bravo Eden, tu viens de toucher le fond.  Les apparences sont bien trompeuses et la jeune femme qui sortait pourtant avec le mâle le plus convoité du campus se sentait terriblement seule. Il n’y avait pourtant rien à faire, elle avait beau danser, chanter, crier, boire, boire et encore boire, seul Adriel obsédé ses pensées, comme toujours. Le verre de nouveau vide, elle se sépara de son estimée cousine et avant de se rendre compte qu’elle avait décollé, se retrouva au milieu de la pièce, trainé de force par un Oméga. « Salut, moi c’est Scott. Et toi ?» questionna-t-il. « Ben non, pas moi.  » lança-t-elle avant de glousser. L’alcool commençait à faire son petit effet. Il faisait tellement bien effet qu’elle commençait à avoir des hallucinations car elle crut voir débarquer le sosie parfait d’Adriel dans la pièce, congédiant au passage le dénommé Scott après avoir délesté la jeune femme de son précieux breuvage qu’il renversa sur l’Oméga.  « Touché, couléeeeeee ! Mon copain c’est le plus fort !   » hurla-t-elle, les bras en l’air avant de lui sauter au cou. Non, non, non Eden. Un peu de bonne volonté, tu dois lui en vouloir, ordonna sa petite conscience.  « Ouais et moi je t’avais dis rendez-vous à 13h. Comme quoi. » répliqua-t-elle, pas franchement ravie d'avoir poireauté une bonne partie de l'après-midi. Pas ravie du tout car elle n'avait jamais fait cela et qu'elle n'aurait fait cela pour personne d'autre. Pas ravie car elle se rendait progressivement à l'évidence, elle était attachée à lui bien plus qu'elle n'osait se l'avouer. « Et puis, quand on ne me donne pas l'attention que je mérite, je vais la chercher autre part. » Et oui, quand on sort avec une princesse il faut savoir en prendre soin. « J’y serais bien allée avec toi vois-tu mais encore aurait-t-il fallut que tu prennes la peine de me répondre. » reprocha-t-elle.  Mais je t’adore et tu es le plus beau de tout les garçons de l’univers, avait-t-elle simplement envie de crier.  « Et je n’ai pas non plus pour habitudes de me faire poser des lapins. » ajouta-t-elle, essayant d’afficher sa tête de boudeuse invétérée. Opération difficile quand il s’agissait d’Adriel.Elle ne voulait pas lui faire de peine, dieu sait à quel point elle tenait à lui mais elle se sentait délaissée. Elle s’était sentie délaissée quand, de peur de blesser Lily-Rose il n’avait pas fait le moindre effort pour défendre sa dulcinée. Elle se sentait délaissée depuis que les masques étaient tombés et que sa sœur s’avérait être la fameuse meurtrière. Elle en avait marre d'être toujours relégué au second plan. Après Lily-Rose, avec Presley. Après Presley passe encore, mais pour Lily-Rose le mystère restait entier. Elle se sentait s’éloigner de lui à une vitesse folle et elle ne pouvait le supporter. Elle ne supportait plus ses silences trop pesant le soir quand il rentrait de l’hôpital, ce mal-être et cette culpabilité qu’il tentait de dissimuler. Elle avait besoin de mots, de cris, de larmes, d’un semblant de quelque chose mais plus de ce mutisme insupportable et destructeur.  Elle voulait lui dire tout ça, lâcher ce qu’elle avait sur le cœur mais le simple contact de ses doigts si chaud et si protecteur contre sa nuque la calma instantanément.  « Je ne suis pas venue toute seule, Jules est avec moi. » annonça-t-elle à la manière d’une enfant qui regrettait déjà une bêtise.  « Juuuuuuuules ! Juuuuuuuuules ! » appela à nouveau Eden.  « Juuuuules viens voir comme il est sexy quand il s’énerve mon copain !  » ajouta-t-elle en riant. Décidemment, elle avait surement très mal dosé son cocktail infernal car ce n’était plus du sang qui coulait dans ses veines mais de l’alcool. « C’est celaaaaa ! Peut-être qu’avec les autres ça marchait le coup du portable oublié, mais avec moi il va falloir trouver autre chose jeune homme. » darda-t-elle. Ses prunelles se posèrent sur celles profondément inquiètes et déçues d’Adriel. Il n’en fallut pas plus pour la faire redescendre aussitôt. Il n’y avait pas meilleur remède contre une bonne cuite que le regard assassin de votre bien aimé. Comme elle avait honte. Elle avait tellement honte de se comporter de cette façon, de n’avoir pas trouvé meilleur moyen pour lui dire qu’elle avait besoin de plus et qu’elle se sentait terriblement seule et délaissée. Elle avait honte de se comporter comme une enfant de sept ans alors que son petit-ami traversait une des périodes les plus difficiles de sa vie. À force de le voir si fermé et hostile à toutes conversations concernant sa sœur, Eden avait simplement décidé de faire comme si cela ne s’était jamais produit, elle s’était elle-même mise à l’écart de sa vie, elle l’avait abandonné.  « Excuse-moi, Adriel. » demanda-t-elle timidement, le regard baissé, osant à peine aventurer une main timide dans la sienne. Excuse moi d'être une jalouse maladive qui a simplement trop peur de te perdre.
Revenir en haut Aller en bas
Adriel Eynsford-Baxter
there's no place like berkeley
Adriel Eynsford-Baxter
prénom, pseudo : julia.
date d'inscription : 20/02/2011
nombre de messages : 19702
avatar : francisco lachowski.

troubles (adriel w/. eden) Empty
MessageSujet: Re: troubles (adriel w/. eden) troubles (adriel w/. eden) EmptyLun 21 Oct - 20:03

Aux premiers mots échappés de sa bouche, Adriel n'eut aucun mal à deviner qu'elle avait légèrement forcé sur la boisson et que par conséquent, l'enfer permanent dans lequel il était plongé n'allait pas tarder à s'accentuer un peu plus grâce à elle. S'il s'était imaginé, parfaitement naïvement, que sa vie ne pouvait être plus compliquée qu'elle ne l'était déjà, Eden sembla encline à lui prouver le contraire et plutôt deux fois qu'une. Elle cherchait donc l'attention d'un autre dans une soirée oméga ? Très bien. Cette petite déclaration mesquine était à présent notée dans un coin de sa tête et sa mémoire saurait se satisfaire de cette révélation lorsqu'il pourrait la lui ressortir au détour d'une conversation. Sait-on jamais, un jour qu'elle se permette de faire la jalouse, il pourrait aisément lui dire '' chacun son tour'' . Pendant qu'il s'occupait de ses sœurs et saturait de tous les problèmes qu'elles pouvaient apporter avec elles, mademoiselle s'amusait à boire et à chercher l'affection de quelqu'un d'autre pendant ce temps. Parfait. Plus qu'offensé, il en devint carrément amer et sentit son self control s'effriter lentement au profit d'une jalousie maladive. Sa jalousie, bien qu'elle ne se manifeste rarement, lui était un fardeau tellement pénible à porter qu'il eut un mal aberrant à camoufler. Mais comme rien n'était impossible avec lui, c'est à l'extérieur et après avoir fait l'ouragan au sein de la maison oméga qu'il se décida de se planter dans l'herbe, face à une Eden éméchée. Il aurait pu en rire dans d'autres circonstances, toutefois maintenant il eut envie de tout, sauf de rire. Vexé bien plus qu'il ne voulait l'admettre par le petit vendetta d'Eden, il se contenta de s'armer de silence contemplatif plutôt que de lui balancer quelque chose qu'il regretterait inévitablement le lendemain. Enfermé volontairement dans un carcan de manières quasi princières, il préféra conserver l'impassibilité constante qui le caractérisait et la balancer au visage de sa petite amie devenue méconnaissable, plutôt que de lui offrir une colère monumentale. Observer la scène avec distance lui sembla être le meilleur moyen de ne pas lui asséner deux trois vérités qui lui feraient un bien fou à entendre, mais entameraient considérablement leur couple et une fois qu'elle eut – enfin – achevé son vaudeville pathétique, il poussa un soupir exaspéré. Adriel se fit sentencieux, le port altier et le regard saturé d'arrogance, toisant sans aucune retenue une Eden qui trompait la nuit de hurlements. Le prénom de sa cousine, semble-t-il. Le fait qu'elle décide de ne pas croire en son excuse (qui n'en était pas une) lui sembla parasité à côté de son comportement, dans sa globalité. S'il avait eu l'occasion d'émettre un jugement sur la version éméchée de sa petite amie, nul doute qu'il l'aurait qualifiée de grotesque, emmerdante et pathétique. Adriel se démarquait par sa préférence pour les femmes distinguées, dotées d'une certaine classe et de prestance. Niveau raffinement, Eden se remettait à présent clairement en question et loin de ''croire'' qu'il n'aimait pas cette version d'elle, il s'octroya même le droit d'en être sûr. Les femmes ivres, il les avait en horreur et ne s'en cachait pas. Toujours résolument calme, et ce malgré les beuglements incessant de sa compagne, Adriel se donna le temps de quelques secondes de réflexions, assorties à quelques soupires las et à un regard inévitablement froid, avant de répondre correctement. « .Je fais quoi là ? Je te traite de pauvre fille et je te largue devant tous le monde ou … ? . » demanda-t-il d'un ton badin, dardant sur elle un regard écœuré. Les menaces, il n'y a que ça de vrai. « .Parce que si c'est ça que tu veux, dis-le tout de suite et je rentre chez moi. » enchaîna-t-il, ferme, les bras croisés. Habité d'un sérieux alarmant, il lui laissa croire qu'elle avait le choix. Qu'ils pouvaient arrêter les frais et se séparer maintenant, aussi bêtement. Néanmoins, il fut clair dans son esprit que la rupture n'était pas envisageable. Pas comme ça, pour des choses aussi bêtes. Seulement il détestait qu'on puisse se jouer de lui et le fait qu'elle soit allée chercher de l'attention là où il n'était pas disponible autant qu'il le voudrait, et pas de son gré qui plus est, lui sembla inacceptable. Était-il un si mauvais compagnon que ça ? Au point qu'on puisse le troquer pour la compagnie lamentable d'un oméga tel que Scott ? Peut-être bien. Adriel, c'est surtout l'apparence et les manières un peu princières qui font de lui un idéal. Pour le reste, il demeurait aussi novice qu'un autre, n'ayant été impliqué et complètement dévoué que dans une de ses relations à ce jour. « .Non, non. » trancha-t-il, plus cruel qu'il ne le voulait. Non, il ne l'excusait pas. Elle n'acceptait son motif pour aujourd'hui ? Égalité. Il abusait et en était parfaitement conscient. Peut-être se laissait-il prendre au jeu des enfantillages aussi. « .T'es à une soirée oméga, Eden, pas à un brunch pour héritier. Y a de tout qui circule là-dedans, donc tout peut arriver. » Évidemment, il ne pouvait que se souvenir de la soirée Oméga/Iota, où il était arrivé drogué contre son gré et où, sans surprise, il avait œuvré dans la boite de nuit comme une véritable tornade. Cette soirée-là et bien d'autres. Son passage éclair lui avait appris une chose ou deux sur la jeunesse bas étage d'aujourd'hui, ainsi sur l'Amérique et ses déboires. Et même s'il gardait un bon souvenir de son passage dans la confrérie des fêtards, il n'en oubliait cependant pas qui il était réellement et se savait fait du même acabit qu'Eden. Excepté qu'il était un mec et savait gérer les avances, l'alcool et tout le reste. Elle était ivre à moitié et ne semblait se rendre compte de rien. Ou bien était-ce lui qui était assez doué pour renverser la situation à son avantage ? Il devait y avoir de ça, aussi. « .Tu m'aurais dis quoi demain matin, si tu t'étais tapé quelqu'un d'autre bourrée sous prétexte que je donne trop de temps à ma petite sœur malade ?. » demanda-t-il, peut-être trop sérieux, visant à provoquer l’électrochoc et la débarrasser de l'état d'euphorie provoqué par la fête trop arrosée. Il savait où appuyer pour provoquer, à défaut de vouloir faire mal puisque ça n'était (et ne serait jamais ) son but. Néanmoins, la voilà, la jalousie manifeste. L'énervement qu'il essayait tant bien que mal de dissimuler.  « .Me dis pas que c'est pas possible. J'ai été oméga, je sais comment ça se termine dans ce foutoir. » renchérit-il, ne lui laissant pas l'occasion de dire que non, elle n'aurait jamais osé. Une fois ivre, il était impossible de penser à ce genre de choses et aux conséquences. D'autant plus qu'elle le cherchait, comme elle le disait. « .Tu peux me punir autant que tu veux pour tout ce que tu veux d'autre. Mais pas de cette façon et pas pour ça. C'est à mes sœurs que je donne mon temps moi, pas à des totales inconnues. » Parce que ses sœur justifiaient apparemment tout. Ce n'était pas le cas et le fait qu'il puisse les utiliser afin de justifier ses absences commença à doucement le gonfler. Ses sœurs comptaient plus que tout à ses yeux, à quelques exceptions prêt et même si elles lui prenaient TROP de temps dernièrement, Adriel ne pouvait rien leur refuser, plus encore sachant qu'elles étaient toutes les deux malades. Qu'Eden ne puisse pas comprendre ça et se permette de jouer les pestes incompréhensives entama très nettement sa patience. Et ne parlons pas du fait qu'elle soit ivre. Jackpot. Silencieux, il laissa son regard vagabonder sur le sol et s'octroya le droit de souffler un bon coup, glissant ses mains dans les poches de son pantalon. « .Je sais que c'est pas simple. » ajouta-t-il après une courte minute de silence, cette fois-ci plus posé, résolu à ne pas s'énerver sur elle plus longtemps. Vivre auprès  de lui n'était pas simple et lui-même en était conscient. L'attention permanente dont il faisait l'objet, les rumeurs amères, les regards avides.  Il s'en était accommodé avec le temps, mais comprenait évidemment que cela puisse être un fardeau pour d'autres. Mieux encore son jemenfoutisme flagrant, son aptitude à faire croire à tous et mieux encore à ses proches que rien ne le touchait, qu'il n'avait d'affection pour nulle autre que pour lui-même. Et de façon ultime, ses dernières absences. Ses sœurs, qui avaient une emprise particulière sur lui et pour qu'il y sacrifiait énormément, plus encore dernièrement. Notamment sa relation avec Eden. « .Je ne te demande pas d'accepter, juste d'essayer de comprendre. Au moins un peu. Ça ne va pas durer bien longtemps encore. » Il mentait. Évidemment qu'il mentait. Presley n'allait pas en s'arrangeant, Jack et son cancer non plus. Mais faute de vérité reluisante, il préféra encore dire un petit mensonge qui rendrait leur quotidien plus coloré qu'il ne l'est dernièrement plutôt que d'enfoncer un peu plus leur situation de couple.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

troubles (adriel w/. eden) Empty
MessageSujet: Re: troubles (adriel w/. eden) troubles (adriel w/. eden) EmptyLun 16 Déc - 2:26

corbeille
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

troubles (adriel w/. eden) Empty
MessageSujet: Re: troubles (adriel w/. eden) troubles (adriel w/. eden) Empty

Revenir en haut Aller en bas

troubles (adriel w/. eden)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» (adriel.eden) ⊹ whatever it was, I'm over it now.
» yesterday love was such an easy game to play (adriel ; eden)
» Troubles... again [Pv Aaron]
» En eaux troubles { LUCAS
» 'cause; we're together here, just for now • ADRIEL&ELZ

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-