the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-20%
Le deal à ne pas rater :
-20% Récupérateur à eau mural 300 litres (Anthracite)
79 € 99 €
Voir le deal

Partagez

« Let's play a love game » ▬ nick&victoire

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

« Let's play a love game » ▬ nick&victoire Empty
MessageSujet: « Let's play a love game » ▬ nick&victoire « Let's play a love game » ▬ nick&victoire EmptyJeu 22 Déc - 2:54

    nick a. reynolds and victoire k. cermolaccetwo friends, one fake love Let's not forget that the little emotions are the great captains of our lives and we obey them without realizing it. If you don't manage your emotions, then your emotions will manage you. Actually, Feelings are like waves, we can't stop them from coming but we can choose which one to surf


J'étais allongée dans mon lit de confrérie depuis plus ou moins une heure et au lieu de réviser mes futurs partiels, je regardais mon plafond. Non, je n'avais pas dessiné le dessin d'un cœur humain au plafond, j'avais juste envie de décompresser, de profiter un peu de la vie, ce que je faisais depuis quelque temps et il fallait avouer que j'y prenais goût et pas qu'un peu. Doucement mais sûrement, j'avais appris à profiter de la vie -à juste dose bien entendu- et même si je n'étais toujours pas le genre de jeune femme à sortir tous les deux jours, je prenais plaisir à me retrouver dans un bar de temps à autre. Bien entendu, c'était bien moins cela lorsque je devais me débarrasser des casses bonbons qui me tournaient autour alors que je me fichais d'eux comme de l'an quarante. J'avais envie de les gifler mais ce n'était pas comme cela que ça marchait. Dans ses cas, je tentais de me diriger vers les toilettes et de n'en sortir qu'au bout d'un certain laps de temps, histoire qu'on m'ait oublié et pas qu'un peu. Profiter de la vie était plaisant mais quand je voyais ce qui se passait dehors, j'étais bien moins enthousiaste à cette idée. L'idée de me faire draguer, chambrer ou ne serait-ce que toucher par un inconnu me rendait peureuse et exécrable en même temps. Je pouvais devenir une belle connasse quand je le voulais et il fallait peu de chose pour m'énerver quand je n'étais pas partante pour le rapprochement. Effectivement, en temps normal, je prenais la mouche dès que Maya entrait dans la salle de bain alors que je m'y trouvais parce que ce n'était pas moi qui lui avait demandé d'entrer pour de l'aide ou autre. J'étais tout ce qu'il y avait de pudique sur terre quand je m'y mettais mais je pouvais aussi très bien être à la limite de exhibitionnisme et c'est ce qui faisait que j'étais plus ou moins en couple avec Nick. Lui et moi étions plutôt les anges gardiens/démons de l'autre et pourtant depuis quelque temps, nous jouions au couple parfait. Amour, gloire et beauté. Ce n'était pas vraiment cela mais j'aimais bien ce mensonge que je faisais croire à tout le monde, je m'y plaisais et même si je ne connaissais pas les volontés et ressentis de mon cher ami à la crête, je faisais avec. Je me plaisais dans ce ''couple'' et je n'avais plus qu'à espérer mener mon plan à bien : je n'avais plus qu'à espérer qu'Estevan comprenne que je faisais ça pour le faire réagir, pour lui faire comprendre que je n'étais pas qu'une petite vierge effarouchée qui ne comptait rien faire de sa vie sentimentale et sexuelle. C'était déjà assez dure pour moi de me dire qu'à vingt et un ans, je suis toujours vierge et veuve, si le seul homme qui m'intéresse ne daigne pas se bouger les fesses, j'étais dans la merde et pas qu'un peu. Bon, Nick ne me laissait pas indifférente mais je savais très bien que tout cela était un jeu même si, il fallait l'avouer, quelque chose de sérieux ne m'aurait pas déplu. Ce cher iota me rappelait quelque peu James, mon défunt mari. Un peu impulsif sur les bords, sportifs et craquant. C'était douloureux de les comparer mais je devais m'y faire : ils se ressemblaient plus ou moins. Attrapant mon portable, je regarda l'heure et j'en conclus que ce cher Nick devait être au terrain de foot de la faculté. Je m'ennuyais et j'avais bien envie de passer du bon temps avec mon ami et pourquoi pas tenter d'impressionner quelques uns de ses camarades de football. Je savais très bien qu'aucun d'entre eux ne croyait à tout cela et qu'ils devaient plus charrier mon ''petit ami'' sur le fait qu'il soit avec la sainte ni touche croyante et pratiquante que j'étais. Il ne fallait pas se voiler la face, nous n'allions absolument pas ensemble. Il était fêtard, profiteur, apprécié alors que je n'étais qu'un rat de bibliothèque coincée, qui ne sortait que très peu et qui passait plus pour Casper qu'autre chose. Je voulais changer cette image que tout le monde avait de moi et je savais bien que cela passait par ma garde robe. À bat les pantalons dans lesquels je pouvais rentrer trois fois, les hauts toujours avec un col qui cachait toutes mes cicatrices. Bon, on en voyait que deux mais c'était trop pour moi. Cette foutue mucoviscidose semblait être partie pour de bon mais ce n'était pas trop fois sûre. Le médecin trouvait étrange que, depuis peu, je tousse un peu plus qu'avant. Les sorties devaient y être pour quelque chose et je n'avais plus qu'à espérer que le mucus ne revienne pas se loger dans mes poumons, les poumons de mon mari pardon. Appuyant sur le nom de Nick, je lui envoya un SMS « Je m'ennuie, ça te gène si je viens au stade pour voir mon magnifique petit ami entrain de se dépenser ? J'espère juste ne pas croiser les cheer parce que sinon je pense que j'aurai deux trois petites choses à leur dire. Bon, j'attends pas de réponses en fait, je m'habille et j'arrive » J'avais peur qu'il me dise que ce n'était pas le moment, qu'il était en pleine drague avec une autre jeune femme et que je passe pour le dindon de la farce. Nous n'avions pas signé de pacte d'exclusivité et même s'il savait que, de mon côté, il ne me trouverait pas au bras d'un autre jeune homme que lui ou Estevan, je n'en savais rien de son côté. Après tout, s'il me prenait pour une conne devant tout le monde, ce serait peut être la chose à faire pour que je puisse aller pleurer -fictivement- dans les bras de mon cher Delta. J'étais vraiment horrible quand j'y pensais mais ce rôle me plaisait bien, en quelque sorte. Je n'avais plus qu'à espérer que mes parents ne débarquent pas pour les vacances de noël et qu'ils ne me demandent pas de leur présenter le jeune sportif dont je leur avais parlé en bien. Pour eux, ce n'était qu'un ami qui pourrait me faire passer le cap de James et ils étaient persuadés que si quelque chose se passait entre nous, les sentiments seraient là et réels. J'avais honte, horriblement honte. Sortant de mon lit, je chercha une tenue dans mon armoire mais c'était le vide ancestrale. Rien de potable et qui pouvait faire rager une cheerleader de près ou de loin. Ouvrant le placard de Zoey, une de mes colocataires, j'enfilai une de ses robe devant laquelle je bavais depuis quelque temps. Manche longue, col plutôt haut mais assez courte en bas. On pouvait donc voir mes longues jambes que je n'avais pas trop honte de montrer, bien moins que mon décolleté à vrai dire. Sous vêtements et collant plus tard, je passa la robe et me regarda dans le miroir. Je ressemblais à une femme et non pas à la petite fille que je voulais toujours être. Laissant mes cheveux légèrement ondulés comme ils étaient, je me maquilla légèrement. Tout cela ne me ressemblait pas vraiment mais je n'avais pas envie de passer pour la petite sainte ni touche, comme les cheer de la faculté aimaient bien m'appeler. Le jour où Sarabi m'avait ignoré pour son petit groupe d'amie m'avait littéralement arraché le cœur et je comptais bien me venger dès aujourd'hui, Nick à mes côtés bien entendu. J'étais quelqu'un de réglo en temps normal mais quand on m'ennuyait, je pouvais être méchante. Pendant toute mon enfance en Corse et à Paris, j'avais toujours été la petite fille mise de côté et je ne comptais pas continuer sur ce chemin, je n'étais pas folle non plus. Sortant de ma chambre alpha, je me dirigea vers le terrain de foot de l'université, une légère veste sur moi, de jolie botte plate parce que je ne maitrisais pas encore les talons et puis, vu qu'il avait plus il y a quelques jours de cela, la terre serait flasque et à la limite de la gadoue.

J'approchais le terrain de sport lorsque j'entendis quelques rires non loin de là. Levant la tête, je reconnus le groupe de Iotas qui c'était littéralement moqué de moi il y a quelques temps de cela. J'étais mal, très mal intérieurement et j'avais envie de leur sauter à la gorge, de leur casser une jambe ou le nez, histoire qu'elles perdent une coéquipière et ne puissent pas se présenter à leur concours à la noix. Montant dans les gradins, je posa mes fesses à un endroit et j'entendais bien qu'on parlait derrière moi. Mon cauchemar n'était donc pas fini, pas pour le moment. Au bout d'un moment, en ayant marre de tout ce que j'entendais, je lança « Non je ne suis pas là pour mater une dizaine d'homme, je n'ai pas que ça à foutre de ma journée comparée à vous. » J'entendis un bruit dans les marches et me retournant en souriant. C'était Nick et j'étais heureuse de le voir, il ne pouvait même pas s'imaginer comment. Me retournant vers les trois quatre bêtas qui étaient là, je lança « Je suis venue pour n'en voir qu'un, le plus beau » Me tournant, je montra Nick de la tête et ces mégères étaient en train de rire à moitié. Comme si une alpha pouvait intéresser un Iota. Lorsqu'il arriva à mon niveau je me leva et dis « Hey... J'espère que je ne te gène pas. » M'approchant de lui, je glissa mes mains dans son cou, jouant -comme j'adorais le faire- avec le bout de sa crête que je trouvais légèrement trop longue et déposa mes lèvres sur celles de Nick. Tout n'était pas qu'un spectacle à vrai dire. Nous étions ensemble pour le fun mais j'étais entrain de regretter de jouer comme cela avec lui. Mon petit cœur n'allait pas supporter bien longtemps de me balader avec un tel homme. J'étais une femme comme une autre à vrai dire. Un peu faible mais tout de même. Me détachant de lui, je lui fis un léger sourire et je pouvais voir que pas mal de ses coéquipiers et des cheers en bas étaient sur le cul. À cette allure là, toute la faculté allait croire que nous étions un couple, un vrai couple avec de vrais sentiments.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« Let's play a love game » ▬ nick&victoire Empty
MessageSujet: Re: « Let's play a love game » ▬ nick&victoire « Let's play a love game » ▬ nick&victoire EmptyVen 23 Déc - 19:02

Je ne réalisais pas encore que les fêtes de fin d'années étaient si proches. Sérieusement, j'ai l'impression d'avoir fêté la nouvelle année il n'y a encore que quelques semaines. Pourtant non, plus que quelques jours et nous allions passer en 2012. Année de notre mort à tous, parait-il. Foutaise ! J'étais encore paisiblement endormi quand un bruit strident vint à m'arracher des bras de Morphée. Applaudissons tous bien fort notre meilleur ami à tous, j'ai dénommé monsieur le réveil ! Que je l'aimais celui-là, à me réveiller à huit heure du matin. Je sortais timidement un bras de la couette, afin d'éteindre l'engin de malheur et stopper l'alarme par la même occasion. Le silence. Enfin un peu de calme. Je restais encore quelques minutes à somnoler au fond du lit douillet, mais l'heure tournait et je n'avais pas intérêt à me rendormir si je voulais faire tout ce que j'espérais aujourd'hui. Je posais les pieds sur le sol froid et j'avançais vers la salle de bain. Rien qu'à voir ma gueule du matin, j'avais envie de retourner me coucher. J'allumais l'eau chaude de la douche et j'entrais, poussant un léger soupire une fois que l'eau bouillante coulait sur mon torse. La douche terminée, j'enroulais une serviette autour de ma taille et je me redirigeais vers la chambre. Aujourd'hui on allait pas se prendre la tête, je sortais un débardeur blanc ainsi qu'un jeans Levi'S de l'armoire que je déposais sur le lit. Quelques minutes plus tard, entièrement habillé je me retrouvais face au miroir, un pot de gel dans une main. Comme chaque matin, je me préparais à créer ma marque de fabrique, ma signature. La crête. J'étais le seul à Berkeley à porter cette crête et j'en étais très fier. Grace à celle-ci, même un amnésique pourrait se souvenir de moi. Évidemment, le premier que je vois essayer de la reproduire ou même d'y penser, je lui coupe là tête ! Comme ça au moins on pourra pas dire que je n'ai prévenu personne... Ne faites pas les yeux ronds, tout le monde sait qui je suis à Berkeley. LE GRAND MÉCHANT LOUP. Mais non c'est pas vrai, je suis gentil... quand je veux. J'avouais être le parfait cliché du footballer qui attire les filles comme un clochard attire les mouches, beau gosse, riche à souhait et méprisant les autres élèves de l'université. Contrairement au moment du réveil, je me sentais à présent frais et bien habillé. Heureusement que le sac de sport était prêt, l'heure avait tourné si vite que je devais me dépêcher si je ne voulais pas arriver en retard à l'entrainement de foot. Je savais d'avance que durant les prochaines heures, j'allais suer comme jamais.

L'entraînement s'était déroulé sans encombre, j'avais donné tout ce que je pouvais et le coach semblait être assez fier. Voilà ce que j'attendais. La perfection. Je me dirigeais vers le banc, puis je me saisissais de ma serviette douce et blanche comme la neige. J'essuyais les gouttes de sueurs qui perlaient le haut de front et je la laissais retomber sur le banc. Je m'asseyais enfin. Mes jambes étaient lourdes, j'avais l'impression d'avoir marché durant des jours. J'attrapais mon sac posé non loin du banc, fouillant dans les poches extérieures pour enfin trouver mon téléphone que je saisissais rapidement. Un nouveau message signé Victoire. Oh Vicky, comme je l'appelais. Bah oui, Victoire avec l'accent anglais ça passait assez mal, c'est pourquoi je la surnommais ainsi. Passons. Avant qu'elle n'arrive, il me restait seulement le temps d'aller prendre une douche afin d'anéantir cette salle odeur qui me collait depuis que j'eus transpiré sur le terrain. La douche fut rapide, je ne voulais sûrement pas prendre le risque de faire attendre Victoire à l'extérieur. Nous étions avant tout amis et elle savait pertinemment comment me convaincre. D'abord ce fut de petits services comme effrayer un gars trop insistant envers la demoiselle ou des choses comme ça. Mais sa dernière requête fut des plus étonnantes. Nous faire passer pour un couple, un vrai. J'avoue d'abord avoir cru à un canular, mais non. Victoire était des plus sérieuses dans ses propos. La raison ? Secouer le pauvre Estevan La Tour Dubois qui malgré toutes les attentions que lui portaient la jeune Alpha, lui ne réagissait point. Je sortais du gymnase, sac de sport sur l'épaule, mains dans les poches. Je m'approchais des gradins après avoir aperçu la jolie blonde, qui se disait être ma petite amie, au loin. J'arpentais les marches pour enfin approcher de Victoire, accompagnée par une bande de quelques bêtas se trouvant juste derrière elle. « Je suis venue pour n'en voir qu'un, le plus beau » Je souriais avant de m'approcher et de l'embrasser. Ses douces lèvres... Non, je n'avais pas le droit de penser à ça. Après tout, notre couple n'était qu'une façade et d'ici quelques temps il sera réduit en miette une fois que le delta dont Vicky était sous le charme, allait enfin se réveiller. « Hey... J'espère que je ne te gène pas. » Je souriais suite à sa remarque. Comment pouvait-elle me déranger ? J'attrapais ses hanches pour la ramener contre moi. Je pouvais à présent sentir son cœur battre dans sa poitrine alors que celle-ci était collé contre mon torse. « Évidemment que non. » Je la lâchais pour qu'elle puisse respirer de nouveau. Je remarquais alors que la troupe de garce assise sur un escalier au-dessus nous fixait avec de gros yeux ronds. Je suppose qu'elles étaient étonnées de me voir aussi proche de l'Alpha. Qui aurait cru qu'un jour Nick Reynolds puisse enfin se caser avec une fille sérieuse ? Personne ! C'est pourquoi la moitié de Berkeley se doutait que notre pseudo-couple était un gros mensonge. Et ils avaient bien raison, ce couple n'était qu'une imposture et qui pourtant, je devais l'avouer, commencer à me plaire. « Vous n'avez rien d'autre à faire ? » Dans les dents, vipères. J'espérais que ce geste plaise à Victoire, elle qui détestait au plus au point. Elles dénièrent enfin à lever leurs petits culs de pimbêche et aller trainer ailleurs. Je regardais Victoire, encore très proche de moi. « Tu vas bien ? » Je la regardais, sans bouger ni broncher.
Revenir en haut Aller en bas

« Let's play a love game » ▬ nick&victoire

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» yesterday love was such an easy game to play (adriel ; eden)
» Life is a game, do you want to play with me ?
» «I wanna play; are you in the game? » [PV Elena]
» You wanna play a little game ? - Eliott & Weyna
» what a silly game we play •• nicola&jorden

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-