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stupid idiot, i was your friend and you're a dick ( roman )

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MessageSujet: stupid idiot, i was your friend and you're a dick ( roman ) stupid idiot, i was your friend and you're a dick ( roman ) EmptyMer 11 Déc - 18:35

“ Rien n'est plus beau qu'un sourire sur tes lèvres. Rien n'est plus laid que ta face dans un miroir. ”


i know you, we were here the last time i saw you. Le soleil de Californie en plein mois d'hivers était troublant. Habitué au froid et au vent qui balayait le continent européen, Théodora se trouvait complètement dépaysé par la chaleur qui régnait ici. Dans une semaine, elle fêterait le jour anniversaire de la mort de Harry. Quelle ironie ! Fêter le jour de la mort de quelqu'un et oser appelé ce jour un anniversaire. Normalement, les anniversaires étaient destinés à la vie, au fait que chaque année, à la même date, une personne vieillissait et prenait un an de plus sur cette Terre. Fêter une mort ne rimait à rien pour la jeune femme. Elle n'avait jamais fêter la mort de ses parents et ne pensait certainement pas fêter celle de son mari. C'était ignoble et inconvenant, surtout connaissant le jeune homme. Les pensées se troublaient trop dans son esprit, il fallait qu'elle bouge afin de ne pas finir comme ces pauvres filles esseulées qui ne sortaient plus de chez elle car elles avaient trop peur de voir le monde extérieur. Non, Théodora était de celle qui se forçait à sourire, à enfouir la douleur en elle, à ne pas se laisser une minute de répit et à continuer à vivre, à sortir, à respecter à la règle toutes les promesses qu'elle avait faite avant la mort de l'être aimé. Non, non et encore non. Installé à San Francisco depuis le début des vacances d'été, Théo avait repris une vie d'étudiante normale, avec plus d'activité sportive et culturelle que la moyenne mais une vie estudiantine tout de même. La littérature française était son nouveau domaine. Elle qui avait toujours dévoré chaque livres de chaque bibliothèques et librairie de Paris était dans son élément désormais. Harry avait l'habitude de lui dire qu'elle avait un don incontesté pour les histoires tordues et compliquées, celle où on ne trouve aucune échappatoire véritablement plausible et qui tienne la route mais qui finalement se termine bien car il y avait toujours un minuscule détail qu'on ne voyait pas du premier coup d'oeil. Alors pour respecter sa promesse, elle étudiait avec détermination. Elle croyait en son talent et Harry, qui avait vécu dans une famille très cultivé et ne parlait jamais pour faire du vent, savait de quoi il parlait. Finissant son rapport sur l'oeuvre de Molière, Les Femmes Savantes, elle se mit en tenue de gym pour sa séance quotidienne. Elle tenait à sa séance de sport par jour. Aujourd'hui, on était mercredi, c'était gymnatisque rythmique. L'avantage d'être aussi tonique et perfectionniste que Théodora était que l'on pouvait effectuer beaucoup de figures avec un entraînement adapté. Elle était ici depuis cinq mois et tenait à garder la forme. Peut-être demanderait-elle de faire partie de l'équipe des cheerleaders mais ce n'était pas dans sa culture de faire partie d'une équipe. Elle était plutôt solitaire en règle générale. Le chemin jusqu'au gymnase était calme. Elle avait entendu parler de l'histoire de cette folle furieuse qui avait envoyé à l'hôpital bon nombre de personne et tué quelques uns sans parler de ceux qu'elle avait enlevé. Mais depuis la fin de l'affaire, le quartier universitaire était très calme à part quand les omégas décidaient de faire une soirée en pleine semaine. Etant encore chez les Lambdas, Théodora fréquentait des personnes très différents et changeait de partenaires de chambres assez souvent, mais elle s'adaptait bien pour le moment. Différents des français qu'elle avait l'habitude de cotoyer mais sympathique. Enfin, jusqu'à ce quell croise le jour de son départ de la résidence, le jeune homme qui l'avait de nombreuses fois photographié en Afrique. Roman. L'homme aux deux visages comme elle aimait l'appeller. Il était un amour avec elle en Afrique, attentif, soigné, gentil, bref, un prince charmant. Arrivé à Berkeley, depuis qu'elle l'avait revu, il ne cessait d'être un con arrogant et imbu de lui même. Il était méchant parfois mais toujours trop charmeur avec les jeunes filles qui passaient devant ces yeux de pervers égoiste. Ne sachant pas sur quel pied danser avec lui, elle l'évitait un peu mais il était vrai que Dieu ne voulait pas entendre ses prières depuis sa naissance. Voilà le diable en personne devant les yeux noisettes de la jeune fille innocente. Tu te fous de ma gueule ou quoi ? Innocente et pas pour le moins vulgaire dans ses paroles à certains moments. Posant ses affaires sur un banc du gymnase, elle se dirigea vers Roman qui était au panier de basket en train de faire des paniers qui ne passaient jamais à travers le cerceau. Décidant d'arrêter le massacre maintenant, elle prit le ballon des mains de l'epsilon et marqua un magnifique panier. Tu es trop nul pour jouer au basket. C'est la seule chose qui n'a pas changé depuis l'Afrique en fait. Théodora déteste les personnes à deux poids deux mesures. La franchise est son crédo. Aucunes franchises, aucune chance de faire connaissance. Même pas la peine, elle vous rembarre direct. Roman était dans cette catégorie à présent. Il n'avait pas droit à beaucoup de la part de la brunette. Et son caractère très particulier n'allait pas aider le Da Russo à avoir la moindre chance sous tous les niveaux. Alors, je ne suis plus ton amie à présent que tu es revenu sur le continent américain ? Fureur, énervement, envie irrépréssible de frapper dans quelque chose ou quelqu'un, Théo ressentait tout cela. Se dirigeant vers le banc où elle avait déposé son sac, elle sortit sa bouteille d'eau et mit des chaussettes afin de ne pas glisser quand elle commencerait à danser. Pas question de ne pas suivre son plan d'origine à cause d'un con arrogant.
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MessageSujet: Re: stupid idiot, i was your friend and you're a dick ( roman ) stupid idiot, i was your friend and you're a dick ( roman ) EmptyDim 15 Déc - 19:17


H. Roman&Théodora



    Je me faisais littéralement chier. Ce cour était d'un ennuie mortel et j'avais presque du mal à suivre ce que disait le prof en face de moi. Je préférais à la rigueur, zieuter les jeunes femmes juste devant moi. D'ailleurs l'une d'elle m'avait déjà repéré puisque je l'a voyais me lancé quelques coups d'oeil tout en essayant de machouiller le bout de son stylo d'une manière qu'elle trouvait sûrement sexy. Mon dieu, fallait vraiment être stupide pour penser que lécher son stylo et mettre des coups de dent dessus pouvaient être aguicheurs. Mais après tout, ça marchait avec beaucoup alors pourquoi pas avec moi ?! Mais bizarrement, je n'étais pas d'humeur à jouer. Ni avec elle, ni avec aucune autre. Ne savait-elle pas la réputation que j'avais au niveau des femmes ? Apparemment pas et même si elle la connaissait, elle avait l'air de s'en ficher éperdument. Parfait mais pas pour aujourd'hui. Le cour se termina au bout d'un moment qui me sembla interminable et je me redressa en reprenant mon mac posé sur la table et qui était en veille depuis presque une heure. Je me dirigea alors vers les casiers pour reposer quelques affaires et fit tomber un mot qui s'y trouvait, sûrement mit là par un admirateur évidemment. Non, visiblement pas. Un mot de menace d'un sportif apparemment dont j'avais sûrement fait quelque chose envers sa copine. Je ris et aujourd'hui je me sentais d'humeur provoquant et joueur. Non en faîtes, ça c'était ce que j'étais tout le temps. Je me dirigea donc vers le gymnase en espérant que je le croiserais et surtout que, du haut des gradins je pourrais lui montrer que je pouvais prendre de jolis clichés de sa copine cherleeder qui par bonheur s'entraînerait juste à côté. Qu'il essaie de s'en prendre à moi. La preuve, déposer un mot dans mon casier montrait bien qu'il savait à qu'il avait à faire. En un claquement de doigt, je pouvais détruire sa vie. L'argent faisait tout mon bonheur. Il donnait du pouvoir et avec ce que j'en avais fait ces dernières années dans le monde des affaires, on pouvait dire que j'en avais beaucoup du pouvoir et qu'il ne faisait que croître au fur et à mesure que les années passaient. Malheureusement, en arrivant dans l'immense espace réservé aux sportifs de la faculté, je remarqua qu'il n'y avait personne. Comme si leur emploi du temps m'intéressais. Et en bon solitaire que j'étais malgré qu'on me voyait toujours entouré d'hommes et femmes tous sur leur trente un, je devais dire que je l'étais au fond. Tout le reste n'était que du spectacle. Une arène bien constituée qui ne cessait de me suivre. Entre gens de bonne famille, on traîne tous ensemble. C'est normal. C'est vendeur. C'est notre image qui est en jeu. L'université représente déjà une mini société. Qui tu seras à ce moment précis déterminera sûrement ta place plus tard. Bon, pour ma part, j'avais déjà une belle carrière bien tracée mais après tout, j'avais eu toute ma vie l'habitude qu'on me lèche les baskets partout où j'allais. Et voila que pourtant, je préférais ma solitude à rejoindre dans la grande salle des epsilons, des fils à papa de bonne famille qui m'aurais accueillit comme un roi comme à leur habitude. Me dirigeant donc au milieu de la salle, je déposa mon sac où se trouvait toujours mon appareil photo et attrapa un ballon qui traînait. Je n'avais jamais été bon en sport. J'étais du genre à préférer travailler mes méninges plutôt que de travailler mon talent au sport. Bien évidemment, mon premier tir resta sans fin. Pas dans le filet. A n'en pas douter, j'étais encore très loin du joueur professionnel. C'était lorsque je repris le balon que j'entendis alors une voix familière s'élever derrière moi. Il y avait très peu de voix qui me faisait autant d'effet lorsqu'elles s'élevaient dans l'air mais celle-ci, me fit fermer les yeux quelques minutes pour réaliser que ça y était, c'était l'heure de la confrontation que j'avais toujours évité depuis que j'avais vu que la demoiselle à qui appartenait cette voix était dans la même université que moi. Je me retourna alors remettant cette façade froide qui constituait mon visage pour la dévisager sans aucune gène. Si, de la gène j'en avais. Elle avait marqué un passage de ma vie mais dorénavant, tout était différent. Ses paroles ricochèrent sur ma désinvolture et elle me prit alors le ballon des mains pour mettre un panier. Je haussa un sourcil face à sa réaction. Déjà calme toi, tu fais tellement d'échos que je vais avoir les tympans explosés si tu continues. Comment ne pas répondre à ses interrogations en jouant toujours le parfait connard ! Je repris donc en récupérant la balle qu'elle m'avait fauché pour faire mine que je ne m'intéressais que très peu à son arrivée dans la pièce. C'était bien, on s'est amusé voila, ça s'arrête là. Le parfait salaud était de retour mais je n'aimais pas faire entrer des femmes dans ma vie. J'avais déjà trop subit. Il y en avait que deux qui avait réussit à rester dans ma vie. Pour le reste, je ne faisais que trop peu confiance et c'était pourquoi je me laissais aller loin de mon monde mais ici, j'avais pris trop l'habitude de mettre cette barrière entre moi et l'attachement que je pouvais ressentir envers une personne. Elle avait vu mon âme à nu, je préférais de suite m'éloigner plutôt qu'elle affiche mes faiblesses au monde entier. Quoi que, amuser ... C'est un bien grand mot, tu aurais pu passer dans mon logement de temps en temps, ça aurait pu pimenter les choses. Le Roman provoquant reprenait le dessus pour encore une fois se cacher derrière son arrogance légendaire.
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MessageSujet: Re: stupid idiot, i was your friend and you're a dick ( roman ) stupid idiot, i was your friend and you're a dick ( roman ) EmptyLun 16 Déc - 17:34

“ Rien n'est plus beau qu'un sourire sur tes lèvres. Rien n'est plus laid que ta face dans un miroir. ”


i know you, we were here the last time i saw you. Théodora était mystérieuse, Théodora était cultivée, Théodora était belle, bref Théodora était unique. Un petit grin de folie, une bonne dose d'énergie et on arrivait à avoir un semblant de cette jeune femme brune qui se battait dans la vie comme sur un ring de boxe. Après les épreuves par lesquelles elle était passée, on aurait pu croire qu'elle serait effacé et vraiment timide mais non. Elle était souriante, enjouée, battante et déterminée à ce qu'on l'apprécie pour qui elle était réellement et non pas l'image qu'elle renvoyait à l'égard de son passé. Elle n'était pas une veuve éplorée qui pleurait dans son coin avec l'impossible espoir d'être à nouveau heureuse dans un ménage tout préparé. Non, elle vivait d'elle-même, elle ne cherchait pas à avoir un petit ami et en même temps, après presque six mois passé au Congo, il n'y avait pas grand monde avec qui elle aurait pu se mettre en couple. Dans quelques jours, cela ferait un an qu'il était parti. Alors que de nombreuses personnes se serait recueillis sur la tombe de l'être aimé, Théodora se défoulerait à coup de danse et de gymnastique, de courses et de paniers de baskets. Elle ferait du sport, l'animation de sa journée et ne penserait à rien d'autre que la douleur de ses muscles protestants contre l'effort et la sueur qui perlerait sur son front. Le sport était son échappatoire avec les études. Elle était excellente et son premier semestre à la fac, elle l'espérait, n'allait pas être encore entachée par une mort. Enfin, à part celle de Roman ici présent qui ne pensait pas qu'elle valait la peine d'user sa salive si précieuse. Elle détestait ce nouvel homme qu'il avait mis à nu ici à San Francisco. Elle voulait retrouver son ami, celui qu'elle avait si précieusement gardé dans ce pays qui était si loin à présent. Il était devant elle, le ballon dans les mains, essayant de s'adonner au sport alors qu'il était pitoyablement nul. Elle espérait que sa remarque sur son inaptitude au sport le bougerait un peu mais non. Elle prit le ballon et effectua un parfait panier. Les leçons de son défunt mari avait porté leur fruit. La brunette était excédée, elle détestait qu'on l'ignore, surtout après ce genre d'évènement. Il lui fallu un petit hurlement digne d'une diva pour que l'epsilon daigne lui répondre et comment qu'il lui répondait. Déjà calme toi, tu fais tellement d'échos que je vais avoir les tympans explosés si tu continues. Elle leva les yeux aux ciels avec agacement. Toujours aussi hautain. Mais elle n'avait encore rien entendu. C'était bien, on s'est amusé voila, ça s'arrête là. Elle n'en croyait pas ses oreilles. A l'époque du Congo, la jeune fille venait de mettre en terre son mari. Son mari nom d'une pipe. Elle avait confié à Roman ce qu'elle avait fait, ses peurs, ses pertes, ses espoirs, son envie de vivre une vie normale et de ne pas retourner dans une vie où la mort l'attendait à chaque paté de maison. Et il lui disait ça. T'es vraiment qu'un con. Elle reprit la balle des mains du jeune homme et voulu lui lancer un pleine face mais elle n'avait pas encore fini d'être surprise par celui qu'elle avait considéré comme son ami durant des mois. Quoi que, amuser ... C'est un bien grand mot, tu aurais pu passer dans mon logement de temps en temps, ça aurait pu pimenter les choses. Considérer les filles comme des jouets étaient une des choses que Théo détestait le plus au monde. Elle s'était battu de nombreuses fois avec Harry quand elle venait d'arriver en Angleterre à ce sujet. La femme est une chose fragile et forte à la fois, une personne avec une âme et une conscience et pas juste une poupée que l'on trimballe d'un point A à un point B pour s'en servir en cours de route. Au milieu de toute cette masse de cheveux, il y a un cerveau ou bien tu l'as oublié en cours de route ? Le ballon finit finalement par passer à travers le cercle de fer qui faisait office de panier. La moitié du filet était parti à cause de jeux trop violents. Ecoeuré par l'attitude du Da Russo, elle ramassa le ballon, le lança à la figure du jeune homme et partie mettre en place son espace de gymnastique. La petite station pour son iPod que sa tante lui avait offerte pour son anniversaire en place, elle mit le nouvel album de Beyoncé en marche afin d'essayer d'oublier la présence du parasite dans le gymnase. Elle espérait seulement qu'il serait parti quand elle aurait commencé. Elle enleva son pantalon de survet afin de se retrouver un short moulant et agréable garantissant une liberté de mouvement maximal. Son pull fut aussi de sortie et elle se trouva alors en débardeur fin et léger. Elle était sportive et avait une hygiène de vie assez bonne pour lui garantir une bonne forme physique. Elle ne fut donc pas étonnée mais plus outrée que Roman la regarde avec ce regard très pervers qu'il destinait d'habitude à des blondes écervelés et complètement débile. Tu regardes quoi là ? Ah, les mecs ! Tous des pervers.
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MessageSujet: Re: stupid idiot, i was your friend and you're a dick ( roman ) stupid idiot, i was your friend and you're a dick ( roman ) EmptySam 21 Déc - 1:11


H. Roman&Théodora


    Elle avait raison. Je n'étais qu'un con prétentieux et cupide. Complètement amère de toutes relations quelles quelles soient et pour quoi ? J'avais perdu mon père, avait été trahit en amour par la femme que j'aimais le plus au monde et ma relation avec ma sœur avait faillit virer au chaos. Comment vouliez-vous à ce moment-là qu'un homme de ma situation ne se barricade pas derrière une façade aussi impitoyable qu'il n'était possible de le faire ?! Et bien voila. C'était exactement comme ça que je voyais les choses. Malgré cela et les prises de conscience complètement inconnues au bataillon, je devais avouer que pour le coup et pour la première fois, j'étais totalement d'accord avec les insultes que j'entendais proférer pour moi. Je n'étais qu'un con. J'avouais aussi que je me donnais envie de craquer. Elle ne méritait pas ça. Elle était gentille et douce. Bien plus que ça, elle avait été une vraie amie et d'ailleurs, malgré les nombreuses fois où je n'avais rien dévoilé de ma vie envers elle, j'avais enfin dévoilé que la mort de mon père était un des évènements les plus marquants de ma vie et pire encore, je lui avais ouvert mes pensées. Avait montré un peu plus mes faiblesses quand à mon incompétence de voir les gens autres que par ce qu'ils pourraient m'apporter. Ne pas s'attacher. Ce n'était que des paroles à l'époque pour elle. Aujourd'hui, c'était bel et bien la réalité et ça allait trop loin. Du moins pour elle. Enfin, pour moi aussi. Je manquais à tout l'honneur que je mettais promis de garder. Continuer à être ce con arrogant et froid pour que, certaines fois, je me laisse aller vers des personnes qui le méritaient vraiment. Elle avait mérité mon amitié encore plus que les autres. Elle m'avait supporter pendant tous ces mois là-bas, m'avait appris à jouer au basket ou du moins avait essayé de m'apprendre et même après tout, ça, après nos belles nuits à parler de tout et de rien, à s'épauler, à rigoler ensemble comme des gamins, voila qu'arriver ici, je ne pouvais m'empêcher de revenir le Roman que j'avais toujours été. Car ici, j'étais chez moi, j'étais de nouveau cet héritier plein aux as qui liquidait son argent avec avidité sans jamais s'arrêter. Une personne qui avait assez d'influence dans le milieu des médias et des affaires pour avoir la prétention de détrôner Heffner et ses playmates grâce à son propre magasine de charme. Ca c'était le visionnaire que j'avais toujours été en ces belles terres d'Amériques. Pas le doux et gentil personnage qu'elle avait rencontré au Congo. Elle m'avait pourtant permise de me ressourcer. En faîtes, je n'avais jamais pensé être capable de temps de gentillesse envers quelqu'un et d'éprouver autant d'affection pour une jeune femme que je ne connaissais ni d'Eve ni d'Adam mais elle l'avait fait. Elle avait réussite là où tant d'autres avaient échoué. Pourquoi ne pas la laisser entrer de nouveau alors ? Parce que c'était l'habitude. Une habitude coriace de ne jamais laisser entrer les gens. Damn it. La voila qui partait irité vers les agrès pendant que je ne pouvais m'empêcher de la suivre du regard. J'aurais dû m'en foutre. Pourquoi alors, me retenais-je donc de partir et de l'abandonner avec l'idée que j'étais l'homme le plus incroyablement stupide du monde ? Il y a des choses qu'on ne s'explique pas visiblement. Je ne pus bien évidemment pas, m'empêcher de la regarder se déshabiller longuement. Je ne l'avais jamais vu comme une fille que j'aurais pu mettre dans mon lit pourtant. Bien que sa beauté innocente et sage soit captivante par les traits de son visage doux et ses grands yeux noisettes, je devais dire que je l'avais toujours vu comme une fille si belle à l'intérieur comme à l'extérieur que je voulais préserver ça. Cette pureté maline que je lisais en elle. Elle aurait dû se sentir honorer que je ne la traite pas comme les autres femmes. Effectivemment, on me le dit souvent ! Sourire prétencieux et spontané sur le visage, je jouais encore de ses remarques sans me demander si cela allait encore plus l'agacer. Oh et puis après tout, au point où on en était, un peu plus ou un peu moins ne pourrait pas faire plus de mal non ?! Je crois qu'au contraire, il n'a jamais été plus présent qu'aujourd'hui. Je voulais bien évidemment parler du fait qu'ici, j'étais le Roman aux grandes idées et projets rocambolesques mais j'étais sûr bizarrement qu'elle le prendrait mal. Après tout, cette remarque pouvait tout aussi bien montrer que j'étais bien heureux qu'elle ne soit plus dans mes favorite ! Hors c'était un mensonge. Ha parce que tu te déshabille pas devant moi pour ... Autant pour moi ! Qu'elle vienne m'en coller une, j'aurais été ravis de ressentir de nouveau le contact de la jeune femme. Mais non, trop de fierté, une fierté très mal placée et qui pouvait me couper d'une amitié aussi importante que la sienne.
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MessageSujet: Re: stupid idiot, i was your friend and you're a dick ( roman ) stupid idiot, i was your friend and you're a dick ( roman ) EmptyMer 12 Fév - 20:19

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MessageSujet: Re: stupid idiot, i was your friend and you're a dick ( roman ) stupid idiot, i was your friend and you're a dick ( roman ) Empty

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