Lucas & Aiden

Enième soirée des Delta au QG de la confrérie. Comme souvent lorsque nous n’avions pas réellement envie de sortir en ville, nous squattions le grenier. Beaucoup de souvenirs venaient de ce lieu mythique. De nombreuses soirées avaient eu lieu ici, et elles étaient toutes plus folles les unes que les autres. Ce soir, j’avais proposé à un ami de longue date, Lucas de se joindre à nous. Je ne l’avais pas énormément vu ces derniers temps, et c’était l’occasion ou jamais de rattraper le temps perdu.

J’avais passé plusieurs soirée avec lui également, et ce que j’apprécie énormément chez ce jeune homme, c’est qu’il est l’un des rares à pouvoir suivre le rythme. Avec la descende facile que j’ai, rare sont ceux qui assument de jouer à des jeux d’alcools en ma compagnie. Peur de perdre ? Certainement. J’avais toujours été imbattable quand il s’agissait de boire. L’avantage également de faire une soirée à la confrérie, est que nous n’avons pas besoin de faire d’efforts vestimentaires particuliers. Il s’était ramené en bon oméga qu’il est, alcool à la main, et habillé sans prétention. De mon côté j’avais fait un petit stock personne de bouteille, en prévision de la soirée. Ce soir c’était le soir où nous allions nous retourner le cerveau. Nous n’avions rien à fêter, pas d’anniversaire, de mariage ou encore de barmitsva. Nous ne buvions pas pour oublier, ou du moins personne ne l’avouait vraiment. Nous étions simplement là pour se retourner le cerveau, se mettre à l’envers et finir chiffon. De toute façon qu’aurions-nous pu  faire de mieux en ce vendredi soir ?

J’avais appris par les bruits de couloirs que mon ami, Lucas avait eu une histoire avec Valentina, ce serait également l’occasion ou jamais d’essayer de lui soutirer quelque informations. Tout en restant discret, car ce n’est pas tout à fait le lieu le plus adapté pour comploter contre la doyenne de la confrérie. A peine arrivé, il fit une remarque sur le lieu dans lequel nous nous trouvions. Impressionnante selon lui que ce grenier fusse aménager de la sorte. Chez qui se croyait-il, ici, rien n’est laissé à l’abandon, hormis les ex. Cet endroit était tout à notre image, et les filles –ou du moins certaines d’entre elles- c’étaient donné un malin plaisir à retaper l’endroit, pour pouvoir y faire la fête. Et comme Beigbeder le dit : « Les plus belle fêtes sont celles qui ont lieu à l'intérieur de nous », les demoiselles de la confrérie n’échappent pas à la règle et profite de ce bel espace pour s’adonner à différents plaisir.

Les Bêtas sont belles, les deltas sont beaux, nous n’avions besoin de rien de plus. Ce soir, j’étais en compagnie de mon ami oméga, et malgré son jeune âge comparé au miens, nous allions passer une bonne soirée, je le savais avec certitude. « Tequila mon vieux ? » lui dis-je en sortant une bouteille. Je ne lui laissais pas vraiment le choix en réalité. Nous commencerions donc par ça. J’avais également ramené tous les accessoires, sel, citron et autre snacks pour accompagner la soirée. Devant nous de dressait une ligne de shooters. Dix, ce qui faisait cinq pour chacun d’entre nous. Je les remplissais d’un trait, les séparais en deux lignes distinctes. Une pour lui, l’autre pour moi. Assis tous deux face à face, je pris le premier verre, le tendant vers lui. J’avais pris le soin de lui laisser le temps d’attraper du sel et quelque tranche de citrons avant de lui annonçait « à la tienne mon pote ! » Et je trinquais avec lui. Je tapais mon vers contre la table en bois et le bu cul sec.

Je le regardais avec insistance après ce premier verre, et en pris un second. Il me suivit. Trinquant à nouveau, avant de le boire cul sec. Et ainsi de suite jusqu’à finir 5 verres posés devant nous. Nous avions commencé en beauté, mais ça n’allait pas s’arrêter là. Je secouais la tête, pour faire passer le tout.  J’ouvrais un sachet de chips pour faire passer l’acidité de la boisson, que je posais sur la table. Je profiter de cette pause pour lui demander, sans prendre de pincette « alors, j’ai entendu dire que toi et Valentina, ça a fini sous la couette ? » dis-je en rigolant de bon cœur. « Raconte-moi, ça à donner quoi ? » La bouche pleine comme si j’étais au cinéma devant un bon film, j’attendais les anecdotes de mon ami.

Code by Fremione.