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you say you're a good girl but i know you would girl (savy)

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MessageSujet: Re: you say you're a good girl but i know you would girl (savy) you say you're a good girl but i know you would girl (savy) - Page 2 EmptyMer 19 Mar - 22:34

« Tu es sûre ? » les mots résonnent dans sa tête. On n’est jamais sûr de rien après tout. Ses lèvres sont encore en feu suite aux baiser qu’il vient de lui donner. Au final, elle n’aura pas à mentir et lui non plus. Elle hoche positivement la tête même si une part d’elle est terrifiée à l’idée de se séparer de quelque chose qu’elle a soigneusement gardé. Une chose précieuse à ses yeux. Est-ce que c’est comme ça qu’elle l’avait imaginé ? Sa première fois ? Loin l’idée d’une première fois aux chandelles, une musique romantique ou tout le bazar mais le faire avec un jeune homme qui lui tape sur le système autant qu’il l’obsède, -bon, ça trottait déjà dans sa tête mais elle mentira à ce sujet jusqu’à sa mort, qu’on se le dise- mais pire encore, le faire à quelque mètre de sa meilleure amie et de son frère, qui disons le franchement est suicidaire surtout en connaissant le passé difficile de Jules et de Levy ne lui été jamais venu à l’esprit. Jamais. Non, elle n’avait pas tellement imaginé ça comme ça. Un flash de lucidité traversent ses prunelles mais disparaît aussi vite qu’il est apparu. Et dans un dernier sourire, dans un dernier geste fou, Sara succombe. Parce qu’après tout, elle est folle Sara.

le lendemain. les rayons du soleil traversent la chambre, rependant une douce chaleur. La chambre est calme, mais dans son silence on entend juste la respiration posée de la jeune femme, enfouit dans les draps. Les rayons du soleil chatouillent le nez de Sara et elle grogne, elle veut dormir, aussi longtemps qu’elle le peut. Elle n’est pas du matin, elle ne le sera jamais. Ils se font entêtant alors elle ouvre difficilement les yeux, aveuglée par la lumière, elle se cache le visage dans l’oreiller et se retourne, les yeux bien ouvert sur une chambre qui n’est pas la sienne. Elle sursaute et se réveille d’un coup. Elle regarde autour d’elle. Elle ramène les draps sur elle. Elle déglutit difficilement quand elle se remémore les choses de la veille. Elle le cherche du regard mais il n’est pas là, normalement, dans ce genre de scène, c’est la fille qui se barre en premier, pas le mec. Elle se frotte le front et retire la couette de sa personne. Non, ce n’était définitivement pas un rêve et elle sent le feu lui monté aux joues. Elle sourit comme une idiote et puis se souvient. Il faut qu’elle parte. Vite. Caleb. Prise d’une poussée d’adrénaline, elle se rhabille aussi vite qu’elle le peut dans le plus grand des silences, mais si il y a cette histoire de pièce insonorisé, vaut mieux pas prendre le risque, on ne sait jamais. Elle prend une profonde inspiration et ouvre la porte, elle entend un bruit de douche, les chaussures dans une de ses mains, Sara sort de la chambre en courant sur la pointe des pieds pour sortir de l’appartement. Elle tente de ne pas faire claquer la porte trop fort pour qu’il ne puisse pas entendre et s’enfuit en courant jusque chez elle, priant pour que Babi et Jules ne soient pas là à son arrivée. Elle n’a pas tellement envie de donner des explications sur le pourquoi du comment de son absence. Après tout, comment dire à ses meilleures amies qu’on vient de perdre sa virginité avec l’ex d’une des filles ? Délicat ? Non, c’est complètement suicidaire. Mais elle le sait, tôt ou tard, elle en paiera le prix, pourvu que ce soit tard.


quatre semaines plus tard. Il fait sombre dans sa chambre, seul le coin où elle se trouve est éclairé par sa lampe de chevet, petite mais puissante. Assise en tailleur au coin de son lit, elle a son dos enfouit dans l’oreiller qu’elle a placé derrière elle. Sur ses genoux, il y a son ordinateur portable, un pot de glace posté dans une de ses mains et dans l’autre une énorme cuillère qui fait des va et vient du pot à sa bouche. « Ah ! au fait maman, je t’ai pas dit. J’ai rencontré quelqu’un. qu’elle lâche avec une fausse joie, comme si c’était quelque chose de géniale. Ah bon ? Comment il s’appelle ? tu l’as rencontré quand ? à mesure que sa mère lui pose ses questions, les pixels de la caméra deviennent de plus en plus gros. Comme si son enthousiasme était brouillé par l’ordinateur. Sara affiche un faux sourire et fourre une grosse cuillère dans sa bouche, elle tente de gagner du temps mais n’était-ce pas pour ça qu’elle venait de lui dire ? Gagner du temps et cacher la chose ? A bien y réfléchir elle n’en a pas honte mais juste gênée, terriblement gênée. Il s’appelle Peter. Peter Stanford, étudiant en troisième année de médecine. D’ailleurs, je me demande encore pourquoi ce soudain intérêt pour ma personne mais qu’importe. Il est beau, adorable et oh, c’est le fils d’un des clients de papa. Je sais, je sais, famille et travail, pas la même chose. Mais bon qu’importe. qu’elle dit, le plus naturel qui soit. attend, je te montre une photo de lui. qu’elle s’empresse de dire en posant le pot de glace sur sa table de chevet, le troquant contre son iphone, la cuillère dans la bouche, elle tapote sur le tactile aussi vite qu’elle le peut pour essayer de trouver une photo potable d’eux deux. Un sourire s’affiche quand elle tombe sur la photo d’eux au zoo. Des gamins, de véritable gamins ce jour-là. Et puis un lointain souvenir lui revient en mémoire tel un coup de fouet. Levy. Qu’importe le moment ou l’endroit, tout la ramène à lui. Elle pince les lèvres et se souvient des olympiades, où elle lui a grimpé dessus et qu’il a eu peur, la faisant basculer en arrière après avoir hurlé comme une gonzesse. L’alcool fait faire des choses insensées. Un léger rire s’échappe de ses lèvres et puis la réalité la frappe quand elle regarde sa chambre. Tout ça, c’était rien au final. Elle inspire profondément et montre la photo à sa mère. pas mal. Vraiment pas mal, j’ai toujours sût que t’avais bon goût en matière de garçon ma chérie. peut-être pas, maman, peut-être pas. après tout, était-il un bon choix ? Levy ? Elle sent sa gorge se serrée, elle doit aller de l’avant, il a fait de même le lendemain de cette soirée, la laissant dans la merde pour rentrer, heureusement qu’elle a réussi à échapper à Caleb. Bon, maman, je dois y aller, je te fais des bisous et embrasse papa pour moi d’accord, love yaa ! » qu’elle fait en agitant la main pour dire au revoir. Elle coupe la conversation skype et jure tout ce qu’elle connait comme insulte. Mais quelle idée de parler de Peter à sa mère, sérieusement. Qu’est-ce qu’il lui a pris ? Bon, elle l’aime beaucoup ce Peter, mais c’est juste que … ce n’est pas LUI. C’est tout, ce n’est pas lui et ça ne le sera jamais. Il faut qu’elle se fasse à cette idée. Ca fait quatre semaines. Quatre semaines qu’elle n’est plus vierge, quatre semaines de mensonges, mais surtout quatre putains de semaines de silence radio de sa part. Elle claque la langue contre son palais, il faut qu’elle sorte, qu’elle court, les idées fusent dans son cerveau et ça n’annonce rien de bon. Sautant de son lit, elle traverse la pièce pour enfiler un survêtement, elle troque son tee-shirt contre un débardeur et un son gilet de sport, enfile ses tennis et traverse l’appartement en lançant un bref à plus à Jules et Babi avant de sortir de l’appartement. Et ça fait bientôt quatre semaines que Sara court tous tard les soirs parce qu’elle réfléchit trop à tout ça. Ça l’atteint plus qu’il ne le faudrait. Pire encore, ça fait quatre semaines qu’elle se dit que Levy lui manque, à la limite de la souffrance. L’air frais enveloppe tout son être, les écouteurs dans les oreilles, Sara entame son chemin, musique à fond dans les oreilles. Ses pensées en mode off.
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MessageSujet: Re: you say you're a good girl but i know you would girl (savy) you say you're a good girl but i know you would girl (savy) - Page 2 EmptyMar 13 Mai - 17:46

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