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cause we got the fire, and we're burning one hell of a something. (savy)

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MessageSujet: cause we got the fire, and we're burning one hell of a something. (savy) cause we got the fire, and we're burning one hell of a something. (savy) EmptyMer 18 Sep - 22:22


LEVY AND SARA.
QUOTE&CRÉDIT LOYYYSAN + DEUTCHKOZLOVSKY /TUMBLR @ellie goulding ; burn.
★★★

Un jeux de crétins ?! Peut-être bien mais c’est notre jeu. « t’es sûre que tu veux pas venir maintenant ? allez bien, Sara, s’il te plait, c’est la plus grosse fête du mois ! il y a pleins de beaux mecs et tout : allez, ça va être génial ! » elle tourne la tête vers la rousse, celle-ci se remet du rouge à lèvre rouge pétant sur les lèvres alors qu’elle la supplie de venir maintenant. Sara secoue légèrement la tête. « non, ça va aller, j’arrive, ne t’inquiète pas, juste quelques minutes d’accord, promis je viens ! » lâche-t-elle en reposant son regard noisette sur le joli visage de Jade, elle hausse les épaules et finalement sort de la voiture pour rejoindre la soirée. La musique s’entend d’ici, un sourire s’étend sur les lèvres de Sara alors qu’elle voit Jade rejoindre quelque unes de ses amies. Elle soupire, au fond d’elle, elle ne se sent pas tellement prête, pas prête du tout vu ce qu’il s’est passé quelque jours avant. Elle lève le visage vers le ciel, il est d’un noir presque envoutant, les étoiles le parsèment, elles forment à elles toutes un magnifique dessein, elle a les yeux qui brillent. Elle sourit légèrement, elle a toujours aimé les étoiles Sara, petite elle aimait s’allonger dans son jardin le soir, avec ses couvertures et regarder le ciel, s’endormant la plupart du temps dans son jardin, elle n’avait d’ailleurs jamais compris comment elle faisait pour s’endormir là et se réveiller dans sa chambre. Peut-être sa mère, mais elle préfère la version magique de la situation. Elle pose son avant-bras sur la portière et ses doigts tapotent doucement sur le rebord de la voiture. Elle abaisse la tête et regarde le bâtiment juste en face d’elle. La tête posée contre l’appui-tête du siège, elle ferme les yeux pour mieux profiter des plaisirs simples que lui offre la décapotable de son amie. Par chance, elle a laissé les clés sur le contact, de ce fait, elle peut écouter la musique de la radio. La musique en arrière-plan, elle se sent bien. Elle se mord délicatement la lèvre quand les premières notes de sa chanson se firent entendre, entraînant quelques mouvements de bassins de sa part. Elle ouvre les yeux et regarde de nouveau le ciel. « we, we dont have to worry bout nothing cause we got the fire, and we're burning one hell of a something, they, they gonna see us from outer space, outer space. light it up, like we're the stars of the human race, human race. »  fredonne-t-elle doucement avant de continuer sur le deuxième couplet de la chanson. « when the lights turned down, they dont know what they heard c’est sa musique du moment. strike the match, play it loud, giving love to the world. we'll be raising our hands, shining up to the sky elle abaisse la tête et regarde devant elle, murmurant toujours les paroles de la chanson. cause we got the fire, fire, fire, yeah we got the fire fire fire. » elle pose ses mains sur ses genoux. « And we gonna let it burn burn burn burn, we gonna let it burn burn burn burn, gonna let it burn burn burn burn, we gonna let it burn burn burn burn » elle continue de chanter en même temps que la chanteuse et puis elle s’arrête. Elle passe sa langue sur ses lèvres et soupire. Elle passe ses mains sur son visage, il faut y aller, avancer, oublier. N’est-ce pas, elle se redresse et abaisse le pare-soleil pour se voir dans le petit miroir. Elle se regarde, elle se donne du courage, après tout, ça ne sera pas pareil, elle ne prendra aucune goutte d’alcool, elle est armée de sa bouteille d’eau personnelle, au cas où, vieux jeu peut-être mais elle ne tient pas à remettre ce qu’il s’est passé sur le couvert. Et puis ils ne seront pas là, et lui, surtout lui ne sera pas là, elle espère. Elle sourit, inspire profondément et remet le pare soleil en place, elle s’abaisse et prend son sac à main. La chanson se termine presque, elle rabat la capote et lève les fenêtres, pas tellement envie d’avoir des problèmes avec la voiture et surtout avec Jade. Elle coupe définitivement le contact en retirant la clé du contact, bouge le volant et sort de la voiture. Elle claque la portière, tape de chaque pieds pour remettre son jeans noire en place, elle remet en place son haut, prend son sac à bout de main et verrouille la voiture, elle fourre les clés dans son sac, de toute façon, vu la réputation des soirées omégas et celle de Jade, c’est elle qui conduit pour le retour, et elle savait déjà ce qu’elle allait faire avec ce petit bijou, un dernier regard pour la voiture avant de rejoindre les autres pour une bonne soirée, du moins, elle l’espère.


Assise sur l’un des canapés, elle est coincée entre deux mecs, elle écoute sans vraiment écouter les conneries qu’ils racontent. L’alcool sent à plein nez, elle prend sur elle, elle prend sur elle tellement fort de ne pas les cogner. Elle est là depuis deux bonnes heures, elle a déjà mal à la tête, elle est carrément soulée. « non, mais regarde-moi ça. » lâche-t-il en posant sa main sur la jambe de la jeune femme. Le sang de la jeune femme ne fait qu’un tour dans ses veines, posant sa main sur la sienne, elle la retire violemment « t’es gentil, tu oublies. » lâche-t-elle en se levant du canapé, elle a besoin d’espace, ne se sentant pas tellement bien. Son sac à la main, une main sur son ventre, elle sort de la maison pour aller dans l’autre salon, quelque personne y sont, Jade s’y trouve, assise sur les genoux de quelqu’un, au moins qui s’éclate, c’est bien, elle est contente pour elle. S’écroulant sur l’un des fauteuils, elle se met à l’aise, elle plie ses jambes et met son sac derrière elle, un bras sur l’accoudoir, elle écoute les conversations qui se déroulent, quelques sourires s’installent sur ses lèvres. Mais c’est tout, les soirées omégas sont démentes, c’est sûr, mais pas tellement son trip en fin de compte, elle se dit qu’elle n’est pas normale, sortant son ipod de son sac, elle place ses écouteurs et la chanson de la radio défile dans ses oreilles. Elle se sent partir, les yeux fermés jusqu’au moment où elle sent des mains s’installé sur ses joues, elle sursaute en ouvrant les yeux, Jade se trouve devant elle, elle retire ses écouteurs, un sourire aux lèvres. « oh, ma chérie t’es là ! » elle hoche la tête, souriant de toute ses forces. Sans être préparée, la rousse la prend dans ses bras. Elle est pompette, Sara t’es Sam ce soir. Jade se redresse et annonce à tout le monde. « Les gars, je vous présente Sam, ma conductrice de ce soir. » Quelques regards se tournent vers elle et la jugent, du genre, c’est qui elle ? Pourquoi elle ne boit pas, mais elle s’en fout. Jade la quitte et retourne sur les jambes de son mec de la soirée, elle reporte son attention sur son ipod. Alors qu’elle va remettre les écouteurs, elle voit une belle blonde, taille mannequin, des jambes de rêves s’avancé vers la porte de la pièce et la fermer, elle lance, joignant ses deux mains devant elle. « ça vous dis de jouer à un jeu ? » certains regards sont intéressés, non pas forcément pour sa proposition mais plus pour ses jambes, un sourire moqueur sur les lèvres, elle éteint son ipod et le fourre dans son sac. « action ou vérité. » Jade explose de joie. Sara rit légèrement, le mec sous ses fesses ne semblent pas du même avis. A ce moment-là, elle le plaint. « SAM ET MOI ON VEUT JOUEEEEER » quelqu’un se tourne vers elle. « je crois que t’es obligé de jouer » comme seule réponse, elle secoue la tête négativement. Très peu pour elle, peut-être pour l’action et encore, cela dépendait des personnes avec qui elle jouait, mais le jeu vérité, non, ça passe très mal avec elle, même franche et grande gueule qu’elle est, les questions se dirigent toujours, d’une façon ou d’une autre sur son passé. Et son passé, Sara n’en parle pas, les gens n’ont pas besoin de savoir tout ce qu’elle a vécu, la misère qu’elle a subit, elle baisse la tête, souhaitant ne pas être remarqué. Être invisible, Sara veut être invisible. Mais c’est sans compter l’obstination de sa partenaire. « allez Sara, ouais parce que Sam c’est Sara. Allez joue ! » supplie son amie. Elle passe sa langue dans sa commissure des lèvres et soupire, elle hoche la tête. Elle se lève de son fauteuil et le rapproche légèrement alors que les autres reculent un peu, formant un cercle pour que tout le monde puisse se voir. Accompagné d’un sourire timide, elle se réinstalle sur son fauteuil. « Non, elle ne veut pas jouer. » elle s’arrête de respirer, palpitant s’arrête de battre dans sa poitrine. Cette voix, elle ne l’a entendu que pendant très peu de temps, et pourtant elle pourrait la reconnaître entre milles, elle relève la tête, Jade et ses jambes à lui. LUI. Il se décale légèrement et elle le voit. Levy. Un sourire narquois sur ses lèvres, elle répond « Si, je veux jouer. » en le regardant droit dans les yeux. Jade doit sentir la tension et pouffe de rire en levant le bras en l’air, signe de victoire. Elle ne le quitte pas du regard.
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MessageSujet: Re: cause we got the fire, and we're burning one hell of a something. (savy) cause we got the fire, and we're burning one hell of a something. (savy) EmptySam 21 Sep - 18:22

Une énième soirée avait lieu ce soir dans la demeure des omega. Une énième soirée que je ne manquerai sous aucun prétexte. Je n'avais pas encore officiellement fait ma demande d'admission dans cette confrérie mais étant donné que je passais plus de temps chez les jaunes que dans ma propre confrérie actuelle, tout le monde savait déjà que je postulerai très bientôt chez les omega et nulle ne doute que j'y serai également accepté. J'étais le fêtard type, je buvais autant que je fumais et j'avais déjà goutté à toutes les substances illicites qui grainaient sur le campus. Cela faisait de moi le parfait omega et je savais que les présidents accepteraient mon dossier sans aucune protestation. La plupart des membres de cette confrérie connaissait d'ors et déjà mon prénom et n'hésitait pas à venir me saluer lorsqu'ils me croisaient à Berkeley. C'est agréable d'avoir l'impression d'appartenir à quelque chose, c'est pour cela que j'aimai tant le principe des confréries. Alors que je marchais en direction de la maison omega, un numéro inconnu s'afficha sur mon téléphone. Je ne répondais jamais aux appels masqués. Je craignais toujours qu'il provienne d'une fille un brin trop possesive avec qui j'avais passé une nuit. Les règles du jeu était clair, on baise et on ne se revoit plus, pourtant certaines avaient bien du mal à les assimiler. Je regardais de nouveau mon iphone. La personne avait laissé un message sur mon répondeur. Soupirant, je décidais de l'écouter malgré tout. « Levy, c'est … ton père. J'espère que tu vas bien mon garçon. Pour faire court Levy, je suis de plus en plus souffrant. Je voudrais te voir. Je voudrais avant … la fin. Au moins, entendre ta voix. Je... Bonne soirée Levy. » Je grimaçais et serrais les poings. Il n'avait pas osé. Pourquoi avais-je écouté ce foutu message de toute façon ? Qu'est-ce que c'était censé me faire qu'il était entrain de crever de son cancer ? Si sa dernière volonté était de me voir alors je ne la lui donnerai certainement pas. J'étais devenu un connard par sa faute et il allait en payer les conséquences. Toutes ces années de souffrance à cause de lui, il ne méritait pas de mourir en ayant réalisé son dernier vœux. « Pour réécouter ce message, appuyez sur la touche 1 pour le sauvegarder (…) message supprimé » C'était fini. J'allais oublier ce message, j'allais une fois de plus oublier l'existence de ce connard et ma soirée n'en était pas gâché. Trop tard, je sentais déjà qu'il avait foutu en l'air ma soirée. Je pénétrais dans la maison omega en furie et me précipitait vers le bar. Celui des omega étaient toujours remplis plus que suffisamment. J’attrapais la bouteille de vodka  à la dérobée et m'empressais d'en boire de grosses gorgées. Le liquide me brûlait la gorge et bientôt œsophage pourtant je ne m'arrêtai pas. J'eus bientôt un haut le cœur et je retirais la bouteille de mes lèvres. Je venais de vider la moitié de la bouteille à moi tout seul. Je ne me sentais pas mieux. L'effet de l'alcool mettait trop de temps à faire son effet et j'entendais encore et toujours la voix de mon père qui me demandait de venir le voir. JAMAIS ! Je lui répondais tout en restant muet. J'avais envie de frapper quelque chose. Le punching ball de mon salon m'aurait bien servi. Je ne pouvais pas me permettre de frapper quelque chose ici, je ne voulais pas risquer de ruiner mes chances d'adhésion à cette confrérie. Je sentis une vague de chaleur en moi et je soupirais. L'alcool commençait petit à petit à faire son effet. Pourtant je ne me sentais pas mieux, au contraire. Je savais que j'allais faire une connerie ce soir. Je savais qu'il fallait que je rentre immédiatement chez moi et que j'essaye de me calmer. Mais je ne fis rien. Je me contenta d'attraper le verre d'alcool qu'une jolie rousse me tendait et je m'empressai de l'engouffrer. C'était une tequila sunrise. « Jade. »  se présenta-t-elle, comme si j'en avais quelque chose à foutre de son prénom. Je la contempla quelques instants. Elle était rousse avec quelques tâches de rousseur, des yeux noisettes et une peau très pâle. Elle était très maigre et pas tout à fait à mon goût. « Ah ? » Elle m'agaçait d'ors et déjà. Elle se mit à rigoler, je ne sus pas vraiment pourquoi. J'aurai parié qu'elle soit une bêta, toujours à rigoler comme des pintades pour aucune raison particulière.

Une heure venait de s'écouler et trois autres verres plus tard, Jade était devenue ma meilleure amie ou presque. J'étais assis dans l'un des nombreux fauteuils du salon omega, elle se trouvait sur mes genoux. Nous venions de passer la dernière demi-heure à s'embrasser langoureusement et il était évidement qu'elle allait finir sa soirée dans mon lit. C'était tout ce que j'avais besoin, d'une fille facile pour me changer les idées ce soir. Et le pire c'est qu'elle allait en redemander. Elle commençait à m'embrasser dans le cou et à me susurrer des paroles ayant pour but de m’émoustiller. J'aurai pu la prendre dans mes bras et aller me la faire dans une chambre du haut, mais je me sentais soudainement fatigué. J'étais même plus sûr de vouloir coucher avec quiconque ce soir. Elle continuait de rigoler comme une hyène et de boire et ce fut un cercle vicieux, plus elle buvait, plus elle rigolait. Elle était insupportable. « Oh Levy chéri, j'adore tes boucles. »  Je levais les yeux au ciel à l’entente de ses paroles. D'où elle sortait cette idiote ? Et pour qui se prenait-elle exactement ? M'appeler chéri était la dernière chose à faire. « Tais toi, pour voir ? » Je lui murmurais en serrant les dents. J'avais désormais vraiment envie de la pousser de mes genoux. Finalement on recommença à s'embrasser et pendant quelques minutes je n'eus pas à entendre sa voix aiguë qui  me faisait mal au crâne. Finalement on fut interrompu par un mec qui proposa de se faire un action ou vérité. Jeu crétin, mais puisque je n'avais rien de mieux à faire je me levais pour me placer à coté des personnes qui avaient commencé à former un cercle. Jade se précipita à se rasseoir sur mes genoux, non sans avoir auparavant essayer de convaincre son amie de jouer. Ce ne fut que lorsqu'elle mentionna son prénom que je le relevais la tête vers cette dernière et découvrait avec horreur qui j'avais en face de moi. « Non, elle ne veut pas jouer. »  Je m'empresse d'ajouter sous le regard surpris de Jade qui ne comprend rien à la situation. Casse toi Sara, casse-toi d'ici au plus vite avant que cela tourne mal. J'aurai pu crever par sa faute et j'étais encore très en colère à propos de cette histoire parvenu deux semaines plus tôt. Si mon visage ne comportait aucune marque de cette soirée, mon torse était immaculé de coupures et hématomes qui se transformeraient bientôt en cicatrice. « Si, je veux jouer. » Elle ose me rétorquer en me regardant droit dans les yeux. Elle pense que c'est un jeu. Elle est stupide. On ne joue pas avec moi sans se brûler les ailes. Elle se donne un air supérieur et fort, alors que c'est qu'une petite fille qui a peur qu'on blesse ses sentiments. Elle se croit difficile à analyser alors que je l'ai fait en un clignement d'yeux. Je ne réponds rien pas et elle s'assoit. Je ne l'ai jamais vu à une soirée omega. Elle ne doit pas connaître ce genre de soirée, elle ne doit pas savoir que l'on pousse les étudiants à bout, que l'on bizute. Elle va passer une mauvaise soiré et je m'en réjouis d'avance. Karma is a bitch. Les actions et vérités commencent et se suivent. Nous avons le droit au traditionnel 'bois ton verre cul-sex' ou alors 'embrasse ta voisine' ou encore 'balance si un tel est un bon coup ou non'. « Une règle les amis, vous ne pouvez pas dire action ou vérité deux fois de suite, il faut varier à chaque fois » Annonce Lucas. Règle à la con, je n'aime pas çà. Je déteste avoir à parler de moi. Ma première action consiste à boire le fond de la bouteille qui se trouve à ma droite, je m’exécute sans broncher. C'est bientôt autour de Sara. Elle choisit action et se doit d'embrasser Jade. Cette dernière recommence à glousser comme une idiote avant de finalement faire un léger smack sur les lèvres de Sara. Tout le monde proteste ce n'était pas ce qu'on entendait lorsque Michael leur a demandé de s'embrasser. C'est de nouveau à mon tour et puisque je n'ai pas le droit de dire une nouvelle fois action, je demande une vérité. « Vérité, très bien ! Alors Levy tu dois nous dire le prénom de ta dernière conquête. » Mes amis autour du cercle commencent à rire, je me joins à eux. J'ai trop bu. Je ne m'en souviens pas. Ils le savent très bien. « Victoria ou Pamela ou Ericka, oh merde j'en sais rien ! » Ils rient de plus belle et je secoue légèrement la tête souriant. Tout le monde semble trouver cela amusant. Je relève les yeux vers Sara, celle-ci ne semble pas du tout amusée par le fait que je ne me souvienne pas du nom de la dernière personne avec qui j'ai couché. « Elle était bonne au moins ? » Se demande Lucas. « Meilleur coup de la semaine ! » J'ajoute et on se tape dans la main. Personne ne semble choquée par mes paroles, si ce n'est une personne. Elle n'a pas l'habitude d'entendre des paroles aussi crues. Bienvenue chez les omega ma belle. Je sens qu'elle n'est pas à l'aise et cela me ravi, un sourire narquois naît sur mon visage alors que le jeu recommence et que c'est à son tour. « Vérité pour toi aussi Sara ! Raconte nous ta dernière relation sexuelle. On veut les détails ! » Annonce Michael et je ne peux retenir un rire mesquin. Elle est gênée, la façon dont elle se tortille doucement les fesses pour changer de position, nous le prouve clairement. Elle cherche des yeux son amie Jade, espérant que cette dernière vienne à son secours mais Jade attend simplement une réponse de sa part. Plus personne ne parle, on entend désormais seulement le son de la musique en arrière plan. « Si tu ne réponds pas rapidement, on va croire que t'es encore pucelle. » Glousse Meghan. Aucune réaction de sa part. Ce pourrait-il que ? Je recommence à rire de plus belle. Mon rire est moqueur, j'ai trop bu. Je sais que je suis sur le point de devenir blessant. « Wow, ta vraiment une vie de merde. »
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MessageSujet: Re: cause we got the fire, and we're burning one hell of a something. (savy) cause we got the fire, and we're burning one hell of a something. (savy) EmptySam 21 Sep - 20:39

Elle parle encore une fois sans réfléchir, scellant son sort aux autres occupants de la pièce, mais elle se contient, et ose le regarder droit dans les yeux. Il n’est pas ravi de la voir, elle non plus, même si elle lui doit la vie, ou plutôt sa virginité, en quelque sorte. Elle fronce légèrement les sourcils mais un sourire narquois occupe ses lèvres. Soudain, sa participation au jeu ne semblait plus tellement une bonne idée, même si d’apparence, elle se montre confiante. De base, ce n’est pas une bonne idée de jouer à un action ou vérité –elle en avait payé les frais de nombreuses fois, et ce n’était pas glorieux, mais surtout avec des personnes inconnues bourrées à n’en plus finir, elle regrette soudain d’être sorti de chez elle, d’avoir accepté la proposition de Jade et de s’être collé le cul sur le fauteuil et d’avoir cette putain de fierté et ce gout du jeu. Mots d’ordre de la soirée, faire attention. Le jeu commence et elle décroche son regard du jeune homme et se concentre sur les actions et vérités qui défilent, plus ils passent, plus elle sent son passage proche. Mais elle a le temps, il y a sept personnes dans la salle, avec un peu de chance, elle passe la dernière. Son regard amusé se pose sur Jade, elle profite de la fête, peut-être pas sur les genoux de la bonne personne, mais au moins une des deux qui s’amusent, et elle se dit que vu l’état dans lequel elle se trouve, elle est bien contente d’avoir gardé les clés de la voiture. « Une règle les amis, vous ne pouvez pas dire action ou vérité deux fois de suite, il faut varier à chaque fois. » great, elle baisse la tête et soupire légèrement, pas qu’elle soit fan du jeu vérité qui amène toujours sur son passé ou sur des choses, évidemment, qui doivent rester secrète, après tout c’est le jeu, mais au vu des actions qui sont en train de se faire, elle aurait mieux fait de fermer sa bouche et juste de regarder et veiller sur Jade. Mais elle n’a pas le choix, elle est dedans et ne sait pas quand ça s’arrêtera. Partir maintenant ? Non, mauvaise idée. C’est au tour de Levy, boire le fond de sa bouteille, elle le regarde faire. Si elle devait boire le quart, elle serait surement à l’hôpital en train de se faire faire un lavage d’estomac. Une légère grimace se dessine sur son visage en repensant à ce douloureux souvenir et surtout à la réaction de sa mère quand elle est allé la chercher à l’hôpital, c’était à cette soirée là qu’elle était monté dans un arbre, clamant haut et fort à qui veut l’entendre qu’elle était une licorne et qu’elle allait avoir des bébés avec un panda. Moment qui avait fait son buzz sur youtube, à son grand malheur, heureusement qu’on ne la reconnaissait pas dans la rue, sa vie aurait été fichue. « Sara, embrasse Jade. » elle le regarde, un sourire aux lèvres. Il a une dent contre elle, elle le sent, son regard est posé sur elle, un sourire en coin. Elle détourne le regard, jurant intérieurement. « si ça peut te faire plaisir » lâche-t-elle en le regardant, elle se lève légèrement de son siège alors que Jade, après avoir glousser comme elle le fait depuis le début, se lève complètement des jambes de Levy pour approcher ses lèvres des siennes. Jade rougit légèrement, Sara fronce les sourcils alors que son amie retourne sur les jambes de Levy, mais les autres ne sont pas content. Oh, les pauvres. Ils espéraient autre chose, tant pis. Sara remet ses jambes en place et attend, soupirant légèrement. Le jeu se tourne vers le brun, elle ne le regarde pas, trop occupée à jouer avec ses doigts. « Vérité, très bien ! Alors Levy tu dois nous dire le prénom de ta dernière conquête. » ils rient, tous, elle relève la tête, une curiosité mal placée née en elle, elle ne devrait pas s’en soucier, elle s’en fout royalement, normalement. « Victoria ou Pamela ou Ericka, oh merde j'en sais rien ! » elle n’en attendait pas moins, après tout, même la vierge ne pourrait pas transformer ce mec, il rit lui aussi. Elle tourne la tête et Sara regarde la pièce. La musique se fait quand même entendre de l’autre côté, mais elle a juste la place d’un bruit de fond, vraiment bien, ou pas. « Elle était bonne au moins ? » pourtant, alors qu’elle essaye de ne pas y faire attention, elle écoute d’une oreille attentive. « Meilleur coup de la semaine ! » elle se mord la langue. Elle se sent tellement conne, perdue au milieu d’eux. Sara, ce n’est pas une fêtarde, l’alcool, les soirées ce n’est pas vraiment fait pour elle, Sara elle est plus du genre à flasher sur une belle voiture que de se taper des tripes autour d’une bonne bouteille. Aussi, elle ne connait pas vraiment le but de ces gens-là, bon, à vrai dire, Sara a arrêté de chercher. « Vérité pour toi aussi Sara ! Raconte-nous ta dernière relation sexuelle. On veut les détails ! » elle tourne la tête vers le jeune homme, elle pince ses lèvres et son cœur commence à battre fort dans sa poitrine, qu’elle a l’impression qu’ils l’entendent tous. Si d’habitude, elle n’a pas honte d’avoir encore couché avec un mec, là, à ce moment-là, c’est tout de suite gênant. Elle pourrait mentir, mais Sara ne sait pas mentir, elle sait quand on lui ment mais mentir, elle n’est pas douée. Comme la fois, où sa mère lui avait demandé où était son poisson rouge, elle lui avait répondu qu’elle ne savait pas, avec un sourire confiant, cinq minutes plus tard, elle lui révélait qu’elle l’avait jeté dans les toilettes parce qu’il ne voulait pas jouer avec elle. Perdue dans ses pensées, elle oublie de répondre à la question ce qui suscite chez les autres, une impatience débordante. « Si tu ne réponds pas rapidement, on va croire que t'es encore pucelle. » elle relève la tête et le pose sur la fille, une certaine Meghan. Une brune. Sans le vouloir, elle cherche le regard de Jade, mais elle ne semble pas de son côté, elle ferme les yeux et soupire. Se faire passer pour une conne à une soirée oméga ? Done, Sara, puissance mille. Et puis il y a un rire, son rire. Elle le regarde méchamment avant de détourner rapidement le regard, elle ne sourit pas, elle tente de calmer sa respiration qui commence à être de plus en plus rapide. « Wow, ta vraiment une vie de merde. » il est trop, il en fait de trop, il en dit trop pour elle. Se foutre de sa tête, ça passe moyennement, mais se moquer de sa vie, ça passe pas, vraiment. Elle se redresse. « parce que la tienne est mieux peut-être ? » qu’elle touche un point sensible, elle n’en a plus rien à foutre. Sara peut-être gentille, laissé passer cette phrase dans la bouche d’une autre personne, mais dans la sienne, ça passe difficilement. Elle agrippe l’accoudoir du fauteuil et le sert fort, à en avoir presque les jointures des mains blanches. La pièce s’est soudainement arrête de vivre, les regards vont de Sara à Levy. Il ne rigole plus, elle en est fière. Elle le regarde et ose plonger son regard dans le sien, elle ne rigole plus, elle est énervée et son regard est noir. Elle serre des dents, sa mâchoire est contractée et elle se retient de toutes ses forces de lui balancer quelque chose à la figure. « wow, c’est bon les gars. » elle coupe le contact et regarde la brune, un sourire jaune sur ses lèvres avant de regarder celui qui lui a demandé ça. « je suis vierge. Rien d’autre à ajouter. » elle penche légèrement la tête sur le côté, un sourire forcé sur les lèvres. Jade tape dans ses mains et relance le jeu, tentant d’apaiser la tension, mais elle est toujours là.

Le jeu continue, Sara évite de regarder Levy, rien que pour la sécurité des autres. Les actions et les vérités sont de plus en plus tordu, elle se laisse même aller à rire devant une connerie. Mauvaise soirée, encore une fois, se détournant des autres, elle cherche quelque chose dans son sac et attrape sa bouteille d’eau, logée au fond de son fauteuil elle boit une longue gorgée d’eau. Elle se refroidit de l’intérieur. Elle se calme, il faut qu’elle se calme, elle n’a pas non plus envie de gâcher la soirée des autres sous prétexte qu’elle passe une mauvaise soirée. « sara ça va ? » la bouteille toujours aux lèvres, elle regarde la brune, elle a l’air inquiète. Sara retire la bouteille d’eau de ses lèvres. « oui, t’inquiète, je reviens dans cinq minutes, continuez sans moi. je reviens. » lâche-t-elle en posant ses pieds à terre, elle fourre sa bouteille d’eau dans son sac et se lève de son fauteuil, le plus discrètement possible, elle n’a pas envie que son départ soit remarqué. Partant de la salle sans encombres et sans que personnes ne le remarque, elle ferme la porte derrière elle et traverse le couloir, son sac toujours en main, elle se faufile le plus rapidement dans la salle de bain, par chance, elle est vide. Elle allume la lumière et ferme la porte et s’y enferme à clé, tant pis pour les autres. Elle pose son sac sur le lavabo et se regarde dans le miroir, mains posées sur le lavabo. « Pathétique » lâche-t-elle en regardant son propre reflet. Elle ouvre le robinet et se lave les mains. Même si ça ne l’enchante pas, il faut qu’il y retourne. Coupant l’eau, elle soupire, s’essuie les mains en se les secouant, tant pis, elle déverrouille la porte et voit deux filles se dirigeaient vers la salle de bain, elle est sortie à temps, elle les entend glousser comme des dindes, elle trouve ça nul les filles, c’est trop prise de tête pour elle. Marchant d’un pas vraiment pas décidés, elle s’approche de plus en plus du lieu où se tient le jeu, ils ne semblaient pas vraiment avoir remarqué son absence, tant mieux. Sauf Meghan et lui, il la regarde, il n’a surement pas digérer qu’elle lui réponde, elle ne le regarde pas. « ça va mieux ? c’est bientôt ton tour, il manque Julie et Levy. » murmure la brune alors que Sara se remet à sa place initiale, dans la même position. Posant son sac derrière ses jambes, elle lui répond. « super, qu’est-ce que j’ai manqué ? » Meghan rit légèrement avant de lui glisser, une main devant la bouche comme pour montrer que c’est un secret. « jade a changé de place » sara se met alors à chercher Jade du regard, la voilà assise sur les jambes de … d’une fille. « ma foi, elle a pas eu tort. » Ricane-t-elle, suivit de près par Meghan. Elles se détachent et reportent leur attention sur le jeu. Elle voit Lucas se frotter les mains, prêt à sortir une bombe. Il lui jette un regard discret, et à cet instant précis, elle regrette d’exister. Prenant une bonne respiration. « Bon, Levy. Action. » Sara pose son regard sur le jeune homme, il affiche une mine sûr de lui. Tant mieux. « tu dois embrasser Sara. » son monde explose. Elle roule des yeux et soupire fortement. « merde. » jure-t-elle. Elle pose son bras sur l’accoudoir et se tient la tête. « mais pas celui de Sara et Jade hein, un vrai de vrai. » Sara relève la tête et pose un regard méchant sur Lucas. Il a l’air satisfait de lui, elle n’ose même pas regarder Levy, elle n’a qu’une envie c’est de se barrer, loin d’ici.



( 2 000 mots tout rond. cause we got the fire, and we're burning one hell of a something. (savy) 277800 )
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MessageSujet: Re: cause we got the fire, and we're burning one hell of a something. (savy) cause we got the fire, and we're burning one hell of a something. (savy) EmptySam 21 Sep - 23:42

Je suis le pire des connards. C'est ce que je me dis alors que les mots sortent de ma bouche. Je viens de déclarer qu'elle avait une vie de merde alors que je connais absolument rien de sa vie, alors que je déteste lorsque l'on tire des conclusions hâtives sur la mienne. Je déteste qu'on ait pitié de moi lorsque l'on sait que je suis brouillé avec mon père par exemple. Je déteste que l'on juge ma famille lorsque l'on apprend que mon père est un ex alcoolique et que ma mère a fait les frais de ses coups durant des années. Je sais ce que c'est d'être jugé à cause de son passé ou de certaines actions et pourtant je viens exactement de faire ce que je déteste que l'on me fasse à une pauvre innocente et devant une tonne d'abrutis qui n'attendaient que cela, un peu d'action pour les divertir lors de cette soirée de merde. Je me mors la langue mais c'est trop tard les mots sont sortis. Je ne voulais pas dire çà. Je me sentais obligé de dire quelque chose, je me sens obligé de la blesser, de l'énerver sans vraiment savoir pourquoi. Si, je sais pourquoi. Parce qu'elle est différente, parce qu'elle me tient tête, parce qu'elle a l'air si innocente et pourtant si forte en même temps. Je ne sais jamais sur quel pied danser avec elle, et elle me trouble. Voilà tout, j'en perdrais presque mes moyens avec elle. Moi, perdre mes moyens en présence d'une pucelle, quel comique de situation. Pourquoi n'a-t-elle jamais eu de rapport sexuel à son âge ? N'en a-t-elle jamais eu l'occasion ? Difficile d'y croire, je ne connais pas un seul mec dans cette pièce qui ne se ferait pas un plaisir de la dépuceler. Est-ce par conviction religieuse ? Il ne me semble pas qu'elle soit très croyante pourtant. Elle m'intrigue. J'ai envie de lui demander la raison. Mais cela ne me concerne pas et je doute qu'elle ne veuille partager des détails intimes de sa vie avec moi. « parce que la tienne est mieux peut-être ? » Elle est blessée, je l'entends dans sa voix. Elle me lance un regard noir. Elle ne plaisante plus du tout. Je ne baisse pas le regard, elle non plus. Je devrais la laisser gagner notre 'jeu' de regard, mais je suis compétitif et je ne laisse rien passer pas même un jeu aussi con. « Tu me fais chier. Achète un toi un sextoy pour évacuer ta frustration sexuelle, çà t'évitera de la passer sur moi. » Et soudaine je recommence. Je ne peux pas m'empêcher. Je n'arrive pas à la fermer. J'ai toujours eu une grande gueule et même quand je sais que je ferais mieux de la garder fermer, il faut que je finisse par l'ouvrir. Je l'humilie un peu plus devant mes « potes » devant des gens qui boivent et qui baissent à tout va et qui ne pourront jamais comprendre une fille comme Sara. Si j'étais à sa place, j'aurai déjà quitté la pièce. Mais elle semble tenir bon, simplement parce qu'elle veut me tenir tête. Elle est naïve  Sara, elle ne comprend pas que je suis ici chez moi et qu'elle aura beau me combattre tant qu'elle le pourra, je serai toujours le vainqueur à la fin de la guerre.  « wow, c’est bon les gars. » Nous coupe Meghan. J'ai envie de lui dire de se la fermer mais je reste silencieux. Cette soirée est merdique. Je veux que Sara s'en aille. Je veux qu'elle sorte de ma vie et qu'elle me laisse en paix. Je déteste cet effet malsain qu'elle a sur moi. Je ne peux pas m'empêcher de contrer tout ce qu'elle dit ou fait. « je suis vierge. Rien d’autre à ajouter. » Continue Sara. J'ai envie de la traiter de nonne mais Michael interrompt, se penche à mon oreille et me dit des obscénités à propos de ce qu'il a envie de faire à Sara. Je devrais en rire mais Sara n'est pas comme le genre de filles qu'on trouve chez les omega. Elle a certainement pas envie de perdre sa virginité dans les bras d'un mec bourré. Je lui lance un regard noir et lui donne un léger coup de coude. Je crois que Jade m'a entendu. Manquerait plus que cela, qu'elle répète à Sara que j'ai défendu son honneur. Le jeu continu. J'ai envie qu'il s'arrête. Ce n'est plus amusant pour personne. D'ailleurs çà ne l'a jamais été. Je continue de boire alors que j'ai déjà trop bu précédemment. Mon esprit divague. Je repense à l'appel de mon père. Peut-être que je devrais aller le voir. Je devrais aller le voir et lui cracher au visage tout ce que j'ai toujours voulu lui dire. Je devrais lui dire qu'il a gâché nos vies à moi et ma mère. Je devrais lui dire d'aller brûler en enfer. Sans m'en rendre compte j'ai serré les poings. J'ai perdu la notion du temps. Lorsque je relève la tête Sara a disparu. Je la cherche du regard dans la pièce sans arriver à la trouver. J'ai l'impression d'être un petit garçon qui a perdu son point de repère. J'ai envie de demander où est-ce qu'elle, mais je ne dis rien. Je n'ai pas envie que mes amis croient que j'ai la moindre considération pour la jolie brune. Jade gigote sur mes genoux, elle s'approche dangereusement de mon visage. Je crois qu'elle s'apprête à m'embrasser. Je n'en ais pas envie. Je la repousse. « Enlève toi de mes genoux. » Elle semble déçu mais s'exécute. Elle passe sur les genoux de la fille à ma droite. Je me sens soudainement mal, je ne sais pas si c'est le trop plein d'alcool englouti mais j'ai juste envie d'aller prendre l'air ou de me fumer un joint. Je déteste tout de cette soirée. J'ai l'impression de ne pas être à ma place. Un comble lorsque l'on sait qui je suis. Je suis l'un des plus grands fêtards de cette université. Rien n'a de sens. Sara repasse devant moi et se rassoit à sa place. Je suis surpris qu'elle soit de retour. Je croyais qu'elle était partie. Je ne sais pas vraiment si je me réjouis qu'elle soit encore là. J'ai envie de lui dire de partir plus pour elle que pour moi. Parce que ces soirées c'est pas pour elle, elle ne devrait pas se laisser entraîner par des personnes comme Jade. Elle ne devrait pas se laisser influencer par cette majorité d'étudiants qui pensent qu'on doit passer sa jeunesse à faire des conneries, à boire, à fumer et à sauter tout ce qui bouge. Ces étudiants j'en fais parti. C'est pour çà qu'elle devrait m'éviter, qu'elle devrait prier pour ne pas avoir à recroiser mon chemin parce que je sentais que j'allais finir par l’entraîner sur un mauvais chemin, sur une pente glissante qu'elle n'arriverait jamais à remonter.  « ça va mieux ? c’est bientôt ton tour, il manque Julie et Levy. » J'entends Meghan. Elle a un bon fond Meghan, elle a juste l'air d'une salope de bas étage lorsqu'on la regarde pour la première fois mais on se rend vite compte que sous ses airs supérieurs se cachent une fille en or. J'ai plus envie de jouer. Je ne dis rien. Un dernier tour et c'est terminé. Je dois faire une action. Une petite action et je pourrais boire jusqu'à perdre connaissance. « tu dois embrasser Sara mais pas un baiser comme celui de Sara et Jade hein, un vrai de vrai. » Il a pas osé. J'avale difficilement ma bille. Lucas est un parfait con. J'entends Sara jurer, je vois Lucas lui lancer un sourire narquois. Michael tape dans la main de Lucas. Ils sont fiers de leur connerie. Je peste entre mes dents. Cette action ne m'enchante pas. Sur toutes les filles de ce cercle, il a fallut qu'il la choisisse elle. J'ai vraiment envie d'arrêter de jouer. Je ne peux pas, je refuse de lâcher prise. J'embrasse toujours un tas de filles lors de ces soirées, cela ne me dérange pas de l'embrasser. C'est probablement elle que çà dérange. Et ce n'est pas mon problème. « Pitié dis moi que çà ne sera pas ton premier baiser. !» Je me moque alors que je fais référence au fait qu'elle ait avoué être vierge quelques minutes plus tôt. Je m'approche d'elle à contre cœur. Je ne veux pas l'embrasser, je ne veux pas le faire parce que je sais qu'elle n'en a pas envie. J'ai jamais forcé aucune fille à faire quelque chose avec moi dont elle n'avait pas envie de faire. J'ai l'impression que c'est le cas à cet instant précis. Mon visage est désormais à quelques centimètres du sien. Je l'entends respirer très fort. Je crois qu'elle stresse. « Sara, détends toi. » Ma voix est un murmure, je ne souhaite pas que les autres entendent mes paroles réconfortantes. Je suis un connard aux yeux de tous et j'aimerais que cela reste ainsi. Je sens que tout le monde nous regarde et c'est peut-être çà qui dérange autant Sara ou alors c'est simplement le fait de devoir m'embrasser qui la répulse de tout son être. J'approche mes lèvres doucement des siennes. Je l'observe un court instant, elle a fermé les yeux. Je souris, sans trop savoir pourquoi. Je pose délicatement ma main sur sa joue puis je pose mes lèvres sur les siennes. J'ai l'habitude d'être brutal dans ce que je fais. Je n'ai jamais été aussi délicat avec une fille. On s'embrasse pendant quelques secondes puis j'oublie tout, la soirée de merde que j'étais entrain de penser, j'oublie le fait que j'embrasse une fille que je me force à déteste, j'oublie que je l'embrasse à cause d'un jeu à la con et que une dizaine d'yeux nous dévisagent. C'est plus un jeu soudainement, ma langue caresse la sienne et j'ai pas envie de rompre notre contact. « Wow, doucement avec la pucelle ! » La voix de Lucas me fait revenir à la raison. Je coupe le contact brutalement, la faisant sursauter au passage. Je me lève et quitte la pièce sans lui adresser le moindre regard. Elle va me rendre dingue cette fille. Je roule le joint que je gardais précieusement dans la poche arrière de mon jean et je commence à le fumer. Je suis seul à l'extérieur. J'entends vaguement la musique qui continue d'être jouée dans la maison. Le joint me monte à la tête trop rapidement. J'ai l'habitude d'en fumer pourtant celui là passe très mal. Je crois qu'il est vraiment costaud. Mélanger alcool et drogue, c'était probablement pas une brillante idée. Je me force à m’asseoir alors que ma vue se brouille et que tout bouge. J'entends des pas derrière moi, quelqu'un vient de me toucher l'épaule. Je sursaute et regarde qui est mon visiteur. Ma vue est encore trouble mais il me semble que c'est Sara. Je me sens vraiment pas bien, si elle vient pour m’assassiner je suis clairement foutu.
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MessageSujet: Re: cause we got the fire, and we're burning one hell of a something. (savy) cause we got the fire, and we're burning one hell of a something. (savy) EmptyDim 22 Sep - 16:59

« Tu me fais chier. Achète toi un sextoy pour évacuer ta frustration sexuelle, ça t'évitera de la passer sur moi. » réplique-t-il. Elle a envie de rire et de lui balancé toute les obscénités qu’elle connait. Son sang chaud d’italienne brûle dans ses veines, faisant monté sa température. Qu’est-ce qu’il tente de prouver ? Qu’il est mieux que tous les autres ? Qu’il est au-dessus de tout le monde ? A vouloir brûler les ailes de tous ceux qui l’approchent, il se brûle les ailes à son tour, sauf qu’il ne ressent pas la douleur, la chute en sera plus terrible. Sara est joueuse, sauf lorsque le jeu touche à son passé, là c’est game over, même si l’adversaire tente de relancé les dés, c’est trop tard. Elle le regarde, méchamment. Elle se mord la langue, tentant de concentrer ses pensées sur la douleur physique plutôt que morale. Il ne lâche pas, tant mieux, elle non plus. Elle se sent bouillir de l’intérieur, si en apparence, elle semble calme, en elle tout explose. Elle fait tout l’effort du monde pour ne pas exploser. Sara, c’est une grenade, lorsqu’on la secoue on a peur qu’elle explose, mais elle ne le fait pas, elle ne donne que des sursauts, mais cette grenade, elle n’explose pas, non elle se transforme en bombe à retardement lorsqu’on tire sur la goupille, sa goupille à elle, son passé. Ce passé qu’elle ne regarde plus de peur de retomber dedans. Si au départ, San Francisco représentait pour elle la coupure entre elle et ses amis, elle sait aujourd’hui que San Francisco a fait plus pour elle que la ville de Boston n’en a fait. San Francisco, ou plutôt son beau-père lui a donné la chance de grandir, de voir autre chose et surtout de tiré un trait sur la misère qu’elle a vécu. Aujourd’hui, elle sait que les fins de mois ne seront plus difficiles, qu’il y aura de l’argent pour la nourriture, et qu’elle ne devra plus faire de vol à l’étalage pour aider sa mère. Son regard ne le lâche pas, alors qu’elle repense à tout ce qu’elle a dut faire pour être encore là. « wow, c’est bon les gars. » meghan, soudain elle a envie de lui sauter dans les bras, elle lui a évité de faire un meurtre mais un sourire jaune apparait sur ses lèvres alors qu’elle conclut la question. Elle devrait partir, mais partir reviendrait à lui donner ce qu’il veut, elle en est tout bonnement incapable, alors elle reste là, à voir ses abrutis « profiter » de la vie comme ils l’entendent, alcool, drogue, sexe, en les regardant, elle est bien contente de ne pas appartenir à tout ça. Elle soupire alors qu’elle baisse la tête, il faut qu’elle sorte un peu, elle prend alors congé discrètement auprès de Meghan, celle-ci hoche la tête et Sara s’en va, quittant cette pièce avec un demi-sourire sur les lèvres, elle est heureuse de ne plus les avoirs dans son champ de visions. Elle se dirige vers la salle de bain, priant intérieurement qu’ils ne seront là quand elle reviendra, qu’elle pourra rentrer aussi tôt chez elle et manger tout ce qu’elle peut trouver dans l’appartement, appeler sa mère même à deux heures du matin. Ecouter Ellie Goulding en pestant contre le monde entier. Elle s’enferme dans la salle de bain et se lave les mains, elle ne sait pas pourquoi, elle a juste ce besoin, ses mains tremblent mais l’eau froide les calme un peu. Elle jette un regard dans le miroir, mais qu’est-ce qu’elle fout là ? Coupant l’eau, elle sort de la salle de bain, secouant ses mains, foutant de l’eau partout sur son chemin, « rien à foutre » pense-t-elle. Deux filles rentrent dans la salle de bain, elle ne leur accorde aucun regard. Ses pas la mènent de nouveau dans la salle, elle ouvre la porte en jetant un regard vers les autres, ils s’éclatent, pathétique. La Lambda qu’elle est roule des yeux et entre dans la pièce. Le jeu continu, ils sont toujours là. Elle s’en fout, elle sait que c’est bientôt terminé et qu’elle pourra rentrer chez elle. Elle est prête à rendre les clés de voiture de Jade, avec au préalable dégonfler ses quatre roues, ça l’obligera à passer la nuit ici, avec ou sans personne, après tout elle s’en fout. Tant pis si Sara doit rentrer à pied, ce n’est pas comme si elle n’avait pas traversé toute sa ville en partant de chez elle pour aller à l’école a à peine douze ans. Elle se rassoit à sa place et demande des nouvelles à Meghan qui l’informe que c’est bientôt à elle, il ne manque plus que deux personnes et le jeu sera terminé, tant pis ce qu’elle devra faire. Vu les choses demandées, ça ne devrait pas être compliqué. Elle affiche un sourire faisant croire que malgré tout ça, elle passe une bonne soirée, mais mon dieu que les apparences sont trompeuses, alors qu’elle se détache de ce qu’il se passe, elle entend trois mots. Trois mots qui lui font perdre pied. Pourquoi est-elle revenue ? Après tout, vu le taux d’alcool qui coule et qui ne cessera de se lever que lorsqu’ils dormiront, ils ne se souviendront plus d’elle. Elle jure, elle jure intérieurement, encore plus quand elle voit la mine satisfaite de ce Lucas qu’elle voudrait bien castrer. Oups. Elle ne sourit plus. Elle baisse la tête et se frotte le fond du bout des doigts. Elle commence à avoir mal au crâne avec toutes ses conneries. « Pitié dis-moi que çà ne sera pas ton premier baiser. ! » sa voix la ramène à la réalité, cette putain de réalité. Elle le regarde, lèvres pincées. « la ferme. » murmure-t-elle, dents serrés. Il s’approche d’elle, il ne semble pas non plus apprécier cette tâche, il est là, de plus en plus près. Elle sent une douleur au niveau de ses doigts, elle se rend compte sans le voir, qu’elle entre presque ses ongles dans l’accoudoir du fauteuil, elle relâche la prise, mettant à plats sa main. Elle respire fort, elle ne sait pas ce qu’elle a. Elle ne sait pas ce qu’elle ressent, elle ne veut pas l’embrasser, il est bourré, c’est Levy, elle ne le supporte pas mais n’arrive pas à le détester pour autant, elle n’y arrive pas et ça la met en rage à chaque fois qu’elle tente de le faire et qu’elle échoue de manière monumentale. Elle stresse, pourtant ce n’est pas la première fois, ce n’est pas la première fois qu’elle embrasse quelqu’un, mais c’est tout comme. Elle tente de contrôler cette respiration qui devient de plus en plus rapide, de plus en plus oppressante, elle respire fort mais elle a l’impression de suffoquer. Elle baisse le regard, fuyant le sien, il s’attarde sur ses lèvres qu’elle rencontrera dans quelques secondes à peine. Ses traits semblent changés, elle fronce légèrement les sourcils. « Sara, détends toi. » son souffle lui caresse le visage. Elle ne veut pas l’écouter, pourtant son corps répond, son cœur ralentit d’un coup dans sa poitrine, lui faisant perdre pied, elle ferme les yeux. « vite. » supplie-t-elle. Une. Deux. Trois. Quatre. Cinq. Six. Sept. Huit. Le temps semble ralentir autour d'eux, les emprisonnant dans une bulle. Elle sent quelque chose lui frôlé les lèvres. Elle frissonne, sa main se pose sur sa joue, elle tente de chasser les frissons qui lui parcourt l’échine et la colonne vertébrale. Elle ne doit pas ressentir tout ça, c’est qu’un putain de jeu, qu’un putain de défi. Qu’il l’achève maintenant, qu’il gagne, qu’elle parte. Elle laisse tomber les armes, elle s’en fout de tout ça, elle ne veut pas ressentir ça. Puis ses lèvres se posent sur les siennes. Elle est surprise, il est doux. Elle ne sait pas, elle ne reconnait pas le Levy qu’elle voulait tuer il y a quelques minutes et celui qui est entrain de l’embrasser. Son cœur s’emballe dans sa poitrine, prêt à exploser. Elle se redresser légèrement, elle s’appuie sans le vouloir sur ses lèvres. Elle a chaud. « PUTAIN, Sara, oublie ça. » Sa langue caresse la sienne, un léger sourire s’étend sur ses lèvres mais la réalité la réveille, il coupe le contact brutalement, elle sursaute et baisse la tête. Elle ferme les yeux, elle le sent partir d’un coup, elle inspire profondément et se redresse. Face aux autres, certains suivent Levy du regard, sauf Meghan et Jade qui la regardent. Elle hausse les épaules, un faux sourire narquois sur les lèvres, mais celle Meghan perçoit d’on en sait quelle façon, qu’il faut que le jeu s’arrête. Sara reprend sa position initiale, comme si de rien était alors qu’elle explose de l’intérieur. Elle ne comprend pas, elle n’arrive pas à le comprendre, pourquoi s’être montré comme ça ? Son cerveau bouillonne et son mal de crâne revient en force. « j’ai plus envie de jouer, c’est nul ce jeu de toute façon, » lâche Meghan pour détourner l’attention de tout le monde, elle se lève de son siège, tout le monde la regarde, le sourire aux lèvres, elle hurle « j’ai envie de boiiiiiiiiiiiiiiiire» Ils hurlent, merci Meghan. Ils se lèvent tous et quittent la pièce, elle regarde Lucas et Michael d’un air mauvais, Lucas se tourne légèrement vers elle et lui fait un clin d’œil. « connard. » murmure-t-elle du bout des lèvres. La pièce se retrouve soudainement vide et Sara peut enfin lâche le soupire qui est coincé dans sa gorge depuis qu’il est partit. Elle déplie ses jambes, elle se sent toute ankylosée, comme si elle était restée pendant des heures et des heures dans cette position. Elle se rend compte alors qu’elle s’était contractée de tout son être, elle pose ses coudes sur ses genoux et se prend la tête dans les mains. « Mais qu’est-ce que t’as foutu ? » elle se redresse et prend son sac, il faut qu’elle parte d’ici, qu’elle quitte tout ça. Elle se lève et sort de là le plus vite possible, se frayant un chemin entre les personnes qui stationnent dans tous les recoins possibles. L’odeur lui monte vite à la tête. Jouant des coudes, elle parvient quand même à sortir de ce merdier, zappant la Jade qui l’appelle à se tuer la voix, alors qu’elle atteint presque la porte de sortie, elle sent une main sur son épaule, elle se retourne et voit une Jade toute essoufflée. « tu pars pas maintenant hein ?    elle se tient les cotes, si, on m’a appelé en urgence, il faut que je parte maintenant, désolée. elle affiche un air complétement perdue. Jade baisse la tête et se tord les lèvres oh bon d’accord, mais faut qu’tu me rendes les clés de ma bagnole, promis je conduis pas. ce n’est vraiment pas convenable, elle sait que même si Jade a vingt-quatre ans, à ce moment-là, c’est Sara qui est responsable d’elle. Elle se pince les lèvres et soupire, fouillant dans son sac les clés de voiture. d’accord, mais promet moi de pas conduire. Jade sourit, prend les clés et lève la main en l’air. parole de scoot » Sara lève les yeux au ciel et s’en va, laissant la Jade retourner vers ses potes d’un soir. De toute façon, c’est sûr, Jade ne conduira pas ce soir, ses pneus seront à plat. Oups. Elle sort dehors, la fraîcheur de la nuit l’enveloppe et elle prend une profonde inspiration alors qu’elle croise les bras contre sa poitrine. C’est supportable. Elle s’avance de quelque pas, regardant autour d’elle. Son regard tombe sur une silhouette, malheureusement, elle pourrait la reconnaître parmi tant d’autre. Elle s’arrête, elle devrait partir, ne pas aller le voir. Elle pèse le pour et le contre, mais elle ne se rend pas compte qu’elle s’avance vers lui. Elle ne devrait pas aller le voir et pourtant la voilà derrière lui, une main posée sur son épaule. Il se retourne, il n’a pas l’air bien. Elle enlève sa main, et son regard se pose sur le joint qu’il a entre les doigts, à en juger l’odeur, il est corsé, pas tellement convenable vu son état et sa mine ne fait que renforcé ses pensées. « le mélange ne doit pas être top, surtout vu ton état. » dit-elle sans réfléchir, mettant des mots sur sa pensée. Elle s’arrête de parler, lèvres pincées. Elle est près de lui, elle croise les bras contre sa poitrine. « C’était quoi ça ? » lâche-t-elle de but en blanc après quelque instants. Elle se pose encore des questions sur ce qu’il vient de se passer, comme elle n’a pas les réponses, elle les cherche ailleurs. Elle scrute son visage à la recherche d’une réponse qui ne vient pas, elle baisse le regard, elle abandonne même si curiosité est touchée. Elle baisse la tête et murmure, assez fort qu’il l’entende. « et ne parle pas de la vie de quelqu’un sans la connaître, compris ? » elle pose son regard sur lui et se décale légèrement.
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MessageSujet: Re: cause we got the fire, and we're burning one hell of a something. (savy) cause we got the fire, and we're burning one hell of a something. (savy) EmptyDim 22 Sep - 18:53

J'étais désormais dehors, assis sur la terrasse du pavillon omega entrain de me fumer un joint. La situation aurait pu être parfaite si je n'avais pas déjà abusé de l'alcool ce soir, que mon père ne m'avait pas laissé ce message sur mon répondeur et que cette Sara ne s'était pas pointée à la soirée. Elle n'avait même pas sa place ici et c'était bien çà qui me dérangeait. Peut-être était-elle venue exprès pour m'embêter ou peut-être devenais-je seulement paranoïaque. Encore un trouble à rajouter à la longue liste de choses qui n'allaient pas chez moi. Je n'arrêtais pas de repenser à mon père. Je buvais pour l'oublier en faisant exactement l'inverse. J'avais l'impression qu'il était sorti de ma vie pourtant quoique je fasse, il y resterait toujours. Je tirais sur ce joint comme j'aurai fumé une cigarette. Je ne prenais pas le temps de le savourer. Il n'y avait d'ailleurs rien à savourer étant donné qu'il était exécrable. Il était bien trop chargé pour qu'il soit appréciable. J'avais l'impression qu'il allait faire l'effet inverse de ce qu'un joint devait faire, il allait me rendre malade et non pas du tout me permettre de me relaxer. J'avais conscience que j'aurai du immédiatement le jeter pourtant je continuais de le fumer. Je savais que l'alcool et la drogue était un mélange dangereux et que j'avais un risque d'y laisser ma peau ce soir, mais cela ne m'inquiétait pas. Je ne faisais pas partie de ces personnes effrayées par la mort. Je n'avais même pas réellement peur de la douleur non plus. J'étais immunisé contre tout çà. J'étais même certain que l'on souffrait plus de son vivant qu'au moment de sa mort. Je relevais la tête la tête vers une fille marchant main dans la main avec un mec. Je fronçais instinctivement les sourcils et me levait d'un bond. Pourquoi Sara tenait la main de cet inconnu ? Il s'embrassaient désormais. A peine quelques minutes après notre baiser, quelle garce. Comment osait-elle ? « T'es qu'une pute ! » Je me mis à hurler contre la fille. Le couple s'arrête et me regarde surpris. L'homme s'approche de moi. Il a l'air en colère. « Tu veux te battre connard ? » Je ne suis apparemment plus capable de faire une phrase sans jurer ou insulter mon prochain. Je vais lui exploser la tête et ensuite je me sentirais mieux. « Laisse tomber Marc, tu vois bien qu'il est complètement saoul. » Sa copine le résonne et ils reprennent leur route. L'homme continue de me jeter des regards noirs mais je me contente de fixer sa copine. Ce n'est pas Sara. Elle ne lui ressemble en rien. Elle a des cheveux bruns bouclés comme elle et c'est tout. J'éclate de rire. Je suis un abrutis aveugle qui a des hallucinations. Et puis pourquoi je pense à elle d'abord ? Je ne veux plus jamais la revoir. Elle me rend fou, elle me fait perdre la tête. J'aurai pu perdre un poumon si les hommes avaient continués de me frapper l'autre soir, tout çà par sa faute. Et pour quoi ? Pour sauver une inconnue qui semble me détester encore plus que la moyenne nationale. Tout le monde me déteste et je m'en moque. D'ailleurs je fais toujours tout pour qu'on me déteste et lorsque les gens tiennent à moi je fous toujours tout en l'air à un moment ou à un autre de toute façon. J'ai tout fait foiré avec Aurore et maintenant elle me manque mais je n'ai pas le droit d'aller le lui dire, parce que je suis mauvais pour elle et que je finirai par la blesser. Et puis il y aussi Caleb, mon meilleur ami. Il a confiance en moi et il ignore tout de ce que j'ai fait à sa sœur. Ce n'est qu'une question de temps avant qu'il me déteste lui aussi. « Je me sens seul. Je suis tout seul... » Je veux de nouveau être le petit garçon insouciant que j'étais. Je veux encore croire aux superhéros qui sauvent le monde. Je veux encore avoir confiance à mon père et je veux que ma mère puisse me regarder en face sans voir en moi le monstre que je suis vraiment. Je me rassois péniblement sur le bord de la terrasse. J'ai posé ma tête dans mes mains. Celle-ci est trop lourde de chagrins, je n'arrive plus à la supporter. Je sens bientôt une main posée sur mon épaule et je sursaute. Je relève la tête et je vois Sara. Elle a les lèvres pincées. Elle me toise du regard. Elle doit probablement penser que je suis une merde à cet instant précis. N'est-ce pas ce que tout le monde pense de moi de toute façon ? J'ai pas envie de parler, je n'en ais plus la force. Ma bouche est pâteuse à cause de ce que je suis entrain de fumer. « le mélange ne doit pas être top, surtout vu ton état. » Elle est vraiment entrain de me faire la morale désormais ? Il ne manquait plus que çà. Je grince des dents et tire une nouvelle fois sur ce joint avec ma bouche. Mon esprit rebelle peut-être. Elle n'a pas d'ordre à me donner. Je n'écoute jamais les conseils de personnes de toute façon. Puis je suis bien conscient que je joue à un jeu dangereux, je m'en moque c'est tout. « Mêle toi de ton cul. » Je rétorque sèchement dès que j'ai retrouvé l'usage de la parole. Je suis encore et toujours grossier. Je jure comme un charretier à longueur de journée. Je ne peux pas m'en empêcher mais en présence de Sara c'est encore pire. Peut-être parce que inconsciemment je sais que cela doit la déranger et que je ne vis que pour emmerder mon prochain. « T'es gagnante dans l'histoire, si j'y laisse ma peau, tu seras débarrassée. » J'ajoute et je manque d'ajouter que le monde s'en portera bien mieux mais je ne dis rien. Je n'ai pas envie qu'elle me prenne en pitié c'est ce que je déteste le plus au monde. Je préfère ses regards haineux à un regard de pitié. C'est pour cela que personne ne connaît rien de mon passé. Je préfère que tout le monde croit que je suis un connard de naissance. « C’était quoi ça ? » Demande-t-elle. Je n'ai absolument aucune idée de quoi elle parle alors j'hausse simplement les épaules. Ce n'est peut-être pas le moment de me poser des questions ou alors il va falloir qu'elle soit bien plus explicite. « et ne parle pas de la vie de quelqu’un sans la connaître, compris ? » Pourquoi le murmure-t-elle ? C'est étrange, les gens normaux auraient hurlés. Lorsque quelque chose dérange tout humain normalement constitué hausse le ton. Sara le baisse. C'est une énigme à elle tout seule cette fille. Je fronce les sourcils puis les défronce. Je regarde désormais mes pieds, j'ai cessé de contempler son visage. J'ai presque l'impression qu'elle n'est pas vraiment là. Peut-être est-ce encore une hallucination. « Pourquoi t'es là ? » Je demande. Me rendant compte que ma question n'est pas explicite, je continue. « Pourquoi tu es venue à une soirée omega ? » Je l'ai vu boire de l'eau ce soir sorti directement de son sac. Elle ne touche pas à l'alcool, encore moins aux drogues. Elle n'est pas non plus venu là pour apprécier les plaisirs charnels. Elle n'a pas sa place ici. Je n'y comprends rien. Je relève les yeux vers son visage et je plante mon regard dans le sien. « T'as pas ta place ici Sara, qu'importe si on t'a traîné contre ton gré. Tu n'as rien à faire avec des personnes comme moi ou Jade ou quiconque présent ce soir. »  Je m'arrête quelques instants. Mon ton est calme et mes paroles sincères. « On est foutus, tous. Dans cinq ans notre foie sera mort et nos poumons carbonisés, si on a assez de chance pour ne pas avoir attrapé une MST avant. Mais toi tu ne l'es pas, tu es différente. » Je fais de nouveau une pause. Je tire sur la derrière partie de mon joint puis je le jette négligemment dans le pot de fleur. « Reste à l'écart, çà vaut mieux pour toi. » Je parle de ma personne mais également des omega en général et de cette Jade et toutes les personnes susceptibles sur ce campus de lui faire perdre son chemin. J'ai toujours détesté les epsilons et les alphas mais c'est exactement ce que Sara devrait rejoindre comme confrérie. Parce que ceux sont les deux confréries qui préparent au mieux leur avenir. Je ne connais pas mon avenir, je n'ai aucun but sur la durée. Je ne sais même pas si j'irai en cours la semaine prochaine ou si je déciderai de sécher tous les jours. C'était çà ma vie et c'était tout le contraire de ce que j'imaginais être celle de Sara. Je me lève finalement et descend les marches du perron. Je vais pour rentrer aux appartements lambdas. « Et puis tu sais, niveau vie de merde, je suis certain que je te bats. » Je faisais bien entendu référence à ce que je lui avais dit plus tôt dans la soirée. Elle ne connaîtra pas les détails de mon passé ni ce soir ni même jamais, mais elle saura désormais que ma vie n'est pas un comte de fée. Qu'elle considère ma phrase comme une demande de pardon, parce que je suis tout bonnement incapable de faire mieux. Je continue à marcher quelques pas. Je crois m'éloigner d'elle pour de bon et puis je m'arrête brutalement. Je suis obligé de m’asseoir tant la douleur est vive. J'ai le souffle coupé pendant quelques secondes et mes bras entourent par réflexe mon estomac. Je ressens une crampe intense. Jamais, je n'ai connu çà auparavant. J'ai soudainement la nausée. Foutu joint, il passe définitivement mal. Je me rends compte que je suis assis en plein milieu de la route. Il n'y a pas un fort passage à cette heure-ci mais il est clair que si une voiture passe sur cette route à ce moment-là, c'en est terminé pour moi. Je n'arrive pas à trouver la force de me relever. J'ai l'impression que tout mon corps pèse trois tonnes. J'entends quelqu'un crisé mon prénom au loin mais je n'arrive plus à reconnaître cette voix. Je me sens partir, tomber. Ma tête cogne le goudron de la route et c'est le trou noir.

400ème :plop: :plop: :plop:
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MessageSujet: Re: cause we got the fire, and we're burning one hell of a something. (savy) cause we got the fire, and we're burning one hell of a something. (savy) EmptyDim 22 Sep - 21:43

L’air frais de cette nuit lui caresse doucement les joues, elle jette un léger regard au ciel, prenant une profonde et discrète inspiration, l’air gonfle ses poumons, elle sourit timidement et baisse la tête, elle a besoin de marcher, se vider la tête, écouter de la musique à en avoir les tympans endolorit par le son trop fort qu’elle mettra. Elle a juste besoin de ça et de rien d’autre. Elle en a à peu près pour deux heures maximum si elle prend son temps, une heure et demi si elle marche vite, mais elle n’a aucune envie d’avoir un point de côté, alors prendre son temps est peut-être la meilleure décision. Elle croise les bras contre sa poitrine et avance, jusqu’à ce que son regard se porte sur une silhouette –qui tient difficilement debout, il faut l’avouer. Elle sait de qui il s’agit, elle s’arrête, se pince les lèvres et son cerveau commence à bouillonner à mille à l’heure, il ne faut pas, faut pas qu’elle aille le voir et pourtant, elle a ses questions qui lui bouffent le cerveau. Sans s’en rendre compte, elle s’approche de plus en plus de lui, il bougonne, elle n’arrive pas à comprendre, il délire. Une odeur nappe l’air où il se trouve, elle fait une légère grimace. Elle pose une main sur son épaule, il sursaute légèrement et se retourne, elle retire vivement la main. Levy. Elle prend une légère inspiration, il n’a pas l’air bien, il est ailleurs. Elle fronce les sourcils et regarde ce qu’il a dans la main, elle soupire. Elle parle, alors qu’il ne faut pas. Elle devrait comprendre, il ne faut pas parler quand elle est avec lui, sinon la situation s’empire mais elle n’y peut rien, elle ne s’écoute pas. Elle lâche que ce qu’il fume et dans l’état dans lequel il est, ça ne passe pas. Mais il réplique, pas verbalement, pas encore, il approche son joint de ses lèvres et tire une taffe comme l’on fait sur une cigarette. Pathétique. « Mêle toi de ton cul. » son ton est sec, toujours aussi grossier. Mais elle n’a pas son mot à dire sur sa façon de parler, elle est pareille. Peut-être les traces de son côté garçon-manqué qui est toujours là. Même avec la présence de sa mère à ses côtés, Sara s’est toujours sentit grandir dans un monde de mec, même si son père n’était pas là. Ironie du sort, elle s’est toujours entourée des garçons de son écoles, du plus timides au plus bagarreur, elle se sentait elle-même dans cette univers de jurons, de bagarre et de voiture. Elle secoue légèrement la tête, poussant un soupire. Elle ne fait que ça, soupiré en sa présence. Pourquoi lui accorde-t-elle autant d’importance ? Elle ne devrait pas et elle le sait, mais c’est plus fort qu’elle, chaque fois qu’il ouvre la bouche, elle doit faire pareil. Chaque fois qu’il essaye de la contré, elle répond toujours pas un autre acte, ça la soule mais elle ne peut pas s’empêcher. « T'es gagnante dans l'histoire, si j'y laisse ma peau, tu seras débarrassée. » Quel crétin. Elle met ça sur le compte de ce qu’il fume et de ce qu’il a but. Ses bras croisés contre sa poitrine, elle lui demande ce qu’il s’est passé ? Ce qu’il avait foutu dans cette putain de salle. Salle dans laquelle elle n’aurait pas dû se trouver, avec des personnes qu’elle n’aurait jamais dû côtoyer. Seul point positif de l’histoire, elle sait qu’elle ne se détruira pas comme ils le font, elle a eu déjà beaucoup de mal à être ici, ce n’est pas à coup de verre d’alcool et de joints qu’elle détruira tout ça. Elle serre les dents et finalement lâche une phrase. Elle met des mots sur sa pensée, pensée qui aurait surement dût restée secrète. Des mots sur des sentiments qu’elle garde secret à chaque fois qu’on s’approche un peu trop près d’elle. Elle le regarde, il fronce les sourcils puis abandonne, comme si il abandonnait l’idée de la comprendre. Elle ne sait pas. Sara se trouve dans une position qui lui est intenable. Surdouée, elle a toujours réponse à tout, emmagasine tout ce qu’elle peut, tout ce que son cerveau peut contenir, dépassant les capacités mentales des êtres humains lambda. Mais là, elle est dans une position de faiblesse, toujours à se demander pourquoi, comment. Alors que dans un cours, elle trouvera ou réussira toujours à trouver la réponse, là c’est dur. Elle est perturbée, il baisse la tête. Elle lève légèrement la tête et la bascule sur le côté, regardant autour d’eux. La nuit est calme, douce. « Pourquoi t'es là ? » elle pose son regard sur lui, fronce légèrement les sourcils, pourquoi ? Elle ne le sait pas elle-même. Elle ouvre légèrement la bouche mais il reprend. Elle écoute. « Pourquoi tu es venue à une soirée omega ? » Elle mord le bout de sa lèvre, elle hausse légèrement les sourcils, secouant la tête de droie à gauche. Qu’est-ce qu’elle fout là ? Même dieu, si tenté qu’il existe, et elle sait très bien que non, n’aurait pas la réponse. Sara, elle ne se comprend pas elle-même, il ne faut pas chercher à le faire. Il relève la tête et plonge son regard dans le sien. Elle ferme la bouche, se concentre. Il a l’air sérieux. « T'as pas ta place ici Sara, qu'importe si on t'a traîné contre ton gré. Tu n'as rien à faire avec des personnes comme moi ou Jade ou quiconque présent ce soir. » Son ton est calme, trop calme après tout ça. Elle ressert la prise autour de ses bras et frissonne légèrement. Elle ne le quitte pas du regard. « On est foutus, tous. Dans cinq ans notre foie sera mort et nos poumons carbonisés, si on a assez de chance pour ne pas avoir attrapé une MST avant. il divague, elle ne comprend pas vraiment où il veut en venir. Mais toi tu ne l'es pas, tu es différente. » elle fronce les sourcils et rompt le contact, elle baisse la tête. Une de ses mains s’échoue dans sa nuque, jouant nerveusement avec ses cheveux. Il porte une nouvelle fois le joint à ses lèvres et fume ce qu’il en reste, avant de le jeter dans un pot de fleur pot de fleur. Elle regarde la trajectoire du joint. « Reste à l'écart, ça vaut mieux pour toi. » Il se lève, elle recule d’un pas et il part, comme ça. Elle est plantée là, à essayer de comprendre le sens de ses paroles. Elle le regarde partir, ses paroles se fracassent contre les parois de son crâne. Il a raison, elle devrait partir, partir pour ne plus revenir, pourquoi s’entête-t-elle à être encore ici ? Elle n’a rien à faire ici. Elle se retourne, dos à lui. Une de ses mains se pose sur son front, elle grimace et grogne discrètement, « c’que je suis conne. » elle passe sa main dans ses cheveux, tirant légèrement sur ses cheveux bruns, relevant la tête, le regard posé sur le ciel. Elle se mord violemment la lèvre supérieure. « Et puis tu sais, niveau vie de merde, je suis certain que je te bats. » elle se retourne, son visage se montre soudainement inquiet, mettant sa dernière phrase dans un coin, elle y pensera plus tard. Mais elle s’inquiète, il avance de quelques pas et elle le voit s’arrêter, elle fait un pas dans sa direction mais se fige. Il se tient au beau milieu de la route, elle jette un regard de chaque côté, aucune voiture, il se laisse tomber, s’asseyant sur le sol. Elle ne voit pas très bien, elle perçoit juste qu’il est presque allongé sur le sol. « mais qu’est-ce’tu fous ? » lâche-t-elle en forçant sur sa vue. Puis il s’écroule complètement. « LEVYYYYYY » elle ne s’entend pas hurler son prénom, pourtant elle ne bouge pas de sur le perron, elle est figée « et merde. » elle panique, ses deux mains dans ses cheveux, elle frappe du pied. Forçant sur tout son corps. Elle court vers lui, son sac à la main qu’elle jette près de lui, avant de se mettre à genoux.

Le temps s’accélère autour d’elle, elle respire fort. « putain, Levy, qu’est-ce que t’as foutu ? » demande-t-elle en plaçant ses deux doigts dans son cou pour essayer d’avoir un pouls. Elle panique, elle n’arrive pas à l’avoir, elle laisse tomber le cou et prend son poignet, plaçant de nouveau deux doigts près de ses veines, elle finit par sentir quelque chose. Elle soupir de soulagement, elle ne sait pas ce qu’il faut faire, et à vrai dire, elle n’a pas tellement envie de s’essayer à être une héroïne à la Grey’s Anatomy. Elle ferme les yeux, fort avant de secouer la tête. Son cerveau bouillonne, l’hôpital ? Il la tuerait à son réveil ? Ce n’est peut-être pas grand-chose. Elle se mord la lèvre et récupère son sac à quatre pattes, elle prend son portable et tente de joindre Jade, une fois, deux fois, elle répond au bout de la troisième fois. « Putain, Jade, fais-moi sortir une personne qui est en état de porter quelqu’un, vite ! » mais Jade n’entend rien. La conversation se coupe, elle regarde Levy, elle ne peut pas le porter, à ce moment-là, elle aimerait être une superwoman. Elle se lève, prend son sac et le passe derrière elle de façon à ce qu’elle ne soit pas gênée. « tant pis, il va me tuer, c’est pas grave. » lâche-t-elle en se baissant et passant ses bras en dessous de ses bras, elle le soulève du mieux qu’elle peut. Il faut qu’elle reste droite, ce sera plus facile. Si elle sait mettre des coups au point de mettre ko une personne, elle peut très bien en traîner une ? Non ? Elle le secoue légèrement, il est lourd. Elle grogne entre ses dents mais il faut quand même qu’elle le fasse. Par chance, la voiture n’est pas très loin, de toute façon, elle n’a pas le choix. « allez … » elle entend ses chaussures traînaient contre le sol. Elle en est sûre, il trouvera quand même quelque chose à dire. Elle soupire, elle est devant la voiture. Good, les pneus sont toujours là, elle n’a pas encore eut le temps de les crever. Mais ce soir, Jade, tu resteras là-dedans. Elle se maudit intérieurement quand elle voit qu’elle a rabattu la capuche de la décapotable, ça aurait été tellement pratique. Elle le traîne encore un peu et le colle contre la voiture, l’asseyant contre la roue avant. Elle souffle mais elle n’a pas le temps de respirer. Elle court alors vers le bâtiment oméga, dans l’espoir de trouver Jade au plus vite. Mais l’histoire se termine vite, elle la trouve en train de danser très sensuellement, le haut enlevé sur l’une des tables. « oh bordel. » grogne-t-elle, elle s’avance en jouant des coudes vers la table. Jade la voit. « SARAAAA » elle lui tend la main, Sara l’agrippe et la fait redescendre illico, ils n’apprécient pas. Jade veut répliquer mais au vue de la tête de Sara, elle ne dit rien. « Jade, j’ai besoin de ta caisse, je te la rend demain. » la presse-t-elle, Jade cherche dans ses poches de jeans et les sorts, elle fronce les sourcils. « mais comment je sara la coupe tu resteras avec un ou plusieurs beaux garçons » elle fait une mine de dégout rien qu’en se mettant cette image dans le crâne, elle la chasse rapidement et remet Jade sur la table. « les papiers sont dans la boîte à gants ! » entend-elle alors qu’elle quitte la foule. C’est bon à savoir, mais pas très intelligent. Sara presse le pas jusqu’à courir de nouveau vers la voiture de Jade. Il est encore là, toujours dans la même position. Elle ouvre la voiture, passe au-dessus de lui et ouvre la porte, elle met la clé sur le contact, appui sur le bouton pour faire descendre la capote et revient vers lui, le soulevant de toute ses forces, le traînant une nouvelle fois pour l’installer sur les sièges arrières où il s’écroule comme une merde. « Oups. » elle se penche, et essaye de l’attacher du mieux qu’elle peut. Une fois que c’est fait, elle monte dans la voiture côté conducteur s’attache et démarre en trombe, direction son appartement.

Voilà deux heures qu’ils sont rentrés. Elle est à bout, elle n’a plus de force dans les bras, elle est crevée et même si d’habitude l’eau a un effet revigorant, il a plutôt un effet j’apaise pas du tout. Elle coupe l’eau, ses cheveux dégouline dans son dos, elle se redresse et prend une des serviettes posées sur le porte serviette, elle s’entoure avec, elle sort de la baignoire et se sèche intégralement. Mais qu’est-ce qu’il lui a pris de le ramener chez elle, pourquoi elle ne l’a pas laissé à l’hôpital comme une personne censée l’aurait fait ? Tout a été trop vite, tout ce qu’elle espérait, c’est de ne pas trouver Coleen en rentrant, elle se serait pris un savon, sur. Elle attache ses cheveux encore humide en un chignon rapide, elle prend ses affaires et s’habille, un tee-shirt blanc et un short de sport, pas très adaptée au vue de la situation, mais de toute façon, il ne se réveillerait pas avant le lendemain. Elle se lave les dents alors qu’elle passe sa main sur le miroir, enlevant la buée. La salle de bain est un véritable sauna. Merci Sara. Elle recrache ce qu’elle a dans la bouche et se la rince. Elle repose sa brosse à dent dans le verre et sort de la salle de bain. Elle ne va pas dans sa chambre, il y est. Elle éteint la lumière de la salle de bain, ferme la porte et affiche une grimace, pourquoi sa chambre et pas le canapé ? Elle lève les bras au ciel, elle en a marre de vivre avec elle-même. Elle récupère son sac près de l’entrée et se jette sur le canapé, elle prend son ipod et met ses écouteurs. La musique résonne à fond dans ses oreilles. Elle se redresse, regarde par-dessus le canapé, une mine curieuse sur le visage, elle est sûre que même si une bombe explose à côté de lui, il ne se réveillera pas. Elle hausse les épaules et se dirige vers sa chambre, musique à fond toujours dans ses oreilles. Clarity de Zedd et Foxxes dans les oreilles, elle rentre dans sa chambre et allume la lumière, aucune réaction, elle avait raison. Elle se dirige vers son armoire, c’est le bordel dans sa chambre, mais elle s’arrête en plein milieu, il faut qu’elle range un peu, alors tout doucement, elle récupère toute les fringues qu’elle trouve jusqu’à en avoir les bras pleins et va les foutre dans la chambre de Coleen, elle aura le temps de les récupérés avant qu’elle ne revienne. Elle y retourne, sa chambre semble à peu près normal, satisfaite, elle hausse une nouvelle fois des épaules et se dirige vers son armoire, elle ne sait pas ce qu’elle cherche exactement. « 'cause you are the piece of me I wish I didn't need , chasing relentlessly, still fight and I don't know why » fredonne-t-elle sans s’en rendre compte. if our love is tragedy, why are you my remedy ? if our love's insanity, why are you my clarity ? » ce qu’elle cherche et tout en haut. Elle pose ses deux mains sur ses hanches et soupire, tant pis, la prochaine fois. Alors qu’elle s’apprête à continuer sur sa lancée, elle se retourne. Il est toujours dans son état, elle fronce légèrement les sourcils et se poste à côté de lui, assise sur son lit, les jambes pliées. Elle attend, mais le temps semble long, elle fatigue peu à peu, mal positionnée, elle allonge ses jambes complètement. Elle ne sait pas ce qu’elle est entrain de foutre, elle n’aura probablement jamais la réponse. Elle croise les bras contre sa poitrine et regarde le jeune homme. Qui est-il en réalité ? Et qu’est-ce qu’il a voulu dire tout à l’heure ? Il émerge difficilement de son état. « Levy ? » dit-elle tout doucement.
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MessageSujet: Re: cause we got the fire, and we're burning one hell of a something. (savy) cause we got the fire, and we're burning one hell of a something. (savy) EmptyMer 25 Sep - 21:47

Je ne sais combien de temps je suis resté inconscient, endormi sur ce goudron froid. Je me rappelle de cette voix perçante. Le dernier son que j'ai entendu avant de sombrer. Je n'ai pas reconnu cette voix. Je savais qu'elle m'était familière pourtant j'étais incapable d'y mettre un nom dessus, tout comme j'étais incapable de lutter plus longtemps pour garder les yeux ouverts. Je ne m'étais jamais imaginé mourir si cela devait m'arriver aujourd'hui ainsi soit-il mais je trouvais la mort par overdose peu digne de ma personne. Je m'étais toujours cru invisible et penser une seule seconde que les drogues pouvaient être plus fortes que moi et m'ôter la vie était simplement une vie absurde. J'avais toujours cru que lorsque je mourrais c'était parce que je l'avais décidé. Je poserai alors une arme sur ma tempe et j'appuierai sur la décharge. Je n'avais pas souvent des pensés suicidaires pourtant j'aimais la beauté du geste, j'aimais contrôler ma vie et me dire que je pourrais également contrôler ma mort. Je cessa bientôt de réfléchir puisque mon cerveau était comme paralysé. J'avais froid. Et soudainement le néant. Je fus plongé dans une obscurité sans pareille. La fin était là.


FLASH-BACK  

Je venais donc d'arriver à cette soirée omega. L'endroit m'était familier, la demeure était désormais comme mon deuxième chez-moi. Les étudiants avaient plus de chances (ou plutôt de risques) de me croiser chez les jaunes que dans ma propre confrérie. Je connaissais pas mal de têtes et quelques noms. On retrouvait toujours les mêmes personnes dans leurs soirées. Probablement parce que les autres osaient s'y aventurer une fois et ne revenaient jamais. Les omega étaient considérés comme les rois de la fête, mais également comme les rois de l'alcool, du sexe et des drogues. Il était rare qu'une fête omega se termine sans qu'il n'y ait eu des attouchements sexuels, un coma éthylique ou une overdose de faite. Cela refroidissait pas mal de monde et cela attirait en même temps les autres, les têtes brûlées, les fêtards de Bekeley. Ce dont je faisais probablement partie. Voilà à quoi ressemblait ma vie, me saouler entouré de personnes de même acabit avant de finir au pieu avec la fille dont je trouverai la plus à mon goût après m'être assuré qu'elle ne chercherait pas à construire quelque chose avec moi. Le sexe pour le plaisir et rien d'autre ou même le sexe pour passer le temps mais c'est tout, pas le sexe pour l'amour, je ne connaissais pas ce mot et j'étais à des milliers d'années de le comprendre. J'avais aperçu au loin Michael et Lucas dans la cuisine. Ils étaient mes deux acolytes de beuveries. J'avais sympathisé avec eux une année plus tôt et nous étions restés « proches ». Ce qui signifiait que nous nous voyions la nuit pendant les soirées omega où nous finissions la tête à l'envers. Le seul vrai ami que j'avais à San Francisco était Caleb et c'était tout. Ce qui m'était plutôt égal puisque je ne cherchais jamais à me faire des amis. J'étais loin d'être sociable et j'avais bien du mal à m'attacher à qui que ce soit. J'avais posé une main sur l'épaule de Lucas et celui-ci avait commencé à rigoler. Il était déjà bien entamé. J'avais alors détourné les yeux vers Michael qui planquait des cachets dans la poche de son jean. Je fronçais les sourcils, il avait en sa possession du GHB. Quelle allait en être son utilité ? Je n'avais pas posé la question. Michael et Lucas étaient assez crétins pour se droguer à la drogue du violeur. Mais ils étaient également aussi pervers pour droguer les filles de la soirée et d'abuser d'elles plus tard. Je n'avais pas posé la question, préférant croire ma première hypothèse.


FIN DU FLASH-BACK

Je venais de me réveiller en sursaut. J'avais chaud très chaud. Je n'étais définitivement plus allongé sur le goudron. Je n'eus pas vraiment le temps de me demander comment j'avais atterri dans ce lit puisque mes yeux se posèrent sur ce visage qui me hantait depuis quelques semaines maintenant. Son regard semblait confus, presque inquiet. Je retirais cela de ma pensée. Elle n'était probablement pas inquiète pour moi. Qu'en avait-elle à faire si j'allais bien ou non ? Elle me détestait, je la détestais et c'était comme cela que fonctionnait notre « relation ». Je ne comprenais pas ce qu'elle faisait à mon chevet. En contemplant à gauche et à droite de la chambre et même en posant mes yeux sur les draps, je compris rapidement que j'étais dans la chambre d'une fille. Puisque Sara était la personne assise sur le même lit dont j'avais apparemment dormi, je venais d'en conclure que c'était son lit, sa chambre et qu'elle était responsable du fait que je n'avais pas passé ma nuit allongée sur la route. Pourquoi ? Pourquoi m'avait-elle sorti d'affaire ? L'aurais-je fais à sa place ? Probablement pas. Je n'arrivais pas à imaginer ce qu'elle avait pu penser lorsqu'elle m'avait vu tomber. Comment était-elle venue à l'idée qu'il fallait qu'elle me ramène chez elle, dans sa chambre? Je ne l'aurais pas fait. Je ne l'aurais probablement pas laissé seule sur la route, inconsciente ; mais ô grand jamais je l'aurais amené dans ma chambre. Les filles qui entraient chez moi étaient celles avec qui je couchais. Les celles qui avaient été allongées dans mon lit était mes conquêtes et aucune n'avait eu le privilège d'y passer la nuit. Je couchais avec elle et je les congédiais, voilà à quel point j'étais un connard. J'étais encore perdu dans mes pensés lorsque je repris la parole pour la première fois depuis quelques heures. J'avais tout bonnement perdu la notion du temps. Combien de temps étais-je resté inconscient ? « De la GHB... »Commençais-je penseur. Alors que son regard m'indiqua qu'elle ne comprenait pas de quoi je parlais et qu'elle devait penser que j'étais entrain de délirer, je continuais. « Il y avait de la GHB dans la bouteille de vodka que j'ai terminé. » Je n'ajoutais rien d'autre, si elle ne comprenait pas à quoi je faisais allusion tant pis pour elle. Je ne mentionnais pas le fait que le fond de bouteille que j'avais bu lors du jeu actions ou vérités que nous avions joués quelques heures plus tôt, m'avait été tendue par Michael. Il avait du savoir que cette bouteille contenait de la drogue, pourtant il me l'avait tendu délibérément. J'aurai pu y rester étant donné la quantité d'alcool que j'avais bu à coté de cela et Michael allait se prendre mon poing dans la figure pour cela. C'était de çà dont je parlais quand je disais à Sara qu'elle n'appartenait pas à ce monde. Elle était trop innocente pour comprendre que par jeu on puisse risquer à son « pote » de faire une overdose. C'était çà le monde dans lequel je vivais, un monde où on était tous inconscient, vicieux et crétin. Je tentais de me lever afin de m'extirper de ce lit et de rentrer chez moi. Qu'importe l'heure qu'il était, je n'avais pas l'intention de passer la nuit dans le lit d'une fille, c'était contre mes principes, encore plus quand je n'avais même pas touché cette fille. Je me levais trop rapidement, j'étais à peine assis que je sentis ma tête tournée et je pâlis. J'étais peut-être bien vivant mais mon système immunitaire avait apparemment beaucoup de mal à évacuer l'alcool et la drogue de mon sang et j'en ressentais les effets. Posant une main sur mon front, je sentis que celui-ci était brûlant. Moi qui n'était jamais malade, voilà que cette fois j'étais plus malade que je ne l'avais jamais été dans ma vie. Qu'est-ce que je pouvais faire à présent ? Appeler Caleb une fois de plus pour qu'il me sauve la mise ? Le pire c'était que j'étais certain qu'il sortirait de son lit à une heure pareille juste pour pouvoir me ramener dans le mien. Voilà à quel point je ne méritais pas mon meilleur ami. Je n'allais pas appeler Caleb ce soir, j'allais me débrouiller tout seul. « Laisse moi deux minutes, le temps que j'arrive à me lever et je quitte ta chambre immédiatement. » J'annonçais à Sara. Parce qu'elle devait être pressée que je sorte de son lit et de sa vie en même temps. Sauf que je n'arrivais toujours pas à bouger. J'étais pratiquement sûr que j'étais fiévreux. Je savais que d'ici une journée je ne ressentirai plus aucun symptôme mais à ce moment-là j'avais juste l'impression d'être mourant. A vrai dire, la seule chose dont j'avais envie à ce moment-là c'était de me rendormir. A bout de force je laissais ma tête retombée sur l'oreiller. « Je suis fatigué. » Je lui expliquais penaud. Et c'était vraiment le cas, si cela avait été autrement je me serais déjà enfui de son appartement. Je fermais les yeux, croyant naïvement que de reposer mon corps pendant cinq minutes me permettrait ensuite d'être apte à rentrer chez moi. Toujours les yeux fermés, je posais la question qui me brûlait les lèvres. « Pourquoi tu m'as ramené chez toi Sara ? Pourquoi tu ne m'as pas poussé dans le caniveau et que tu n'as pas appelé une ambulance ? » Le ton de ma voix était calme. C'était peut-être la première fois que je lui adressais la parole sans l'agresser verbalement. J'avais l'impression d'être un enfant, un enfant sans défense qui avait besoin qu'on reste à son chevet alors qu'il était malade, comme ma mère le faisait il y a trop longtemps de cela. « Je me sens pas bien. Tu ne veux pas rester avec moi encore un peu ? » Elle devait être fatiguée et le lit était bien assez grand pour deux mais je ne pensais pas qu'elle allait se coucher à coté de moi malgré tout. Pourtant je ne risquais pas de tenter quoi que ce soit contre elle, j'étais bien trop faible pour cela.
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MessageSujet: Re: cause we got the fire, and we're burning one hell of a something. (savy) cause we got the fire, and we're burning one hell of a something. (savy) EmptyMer 25 Sep - 23:41

La maison est calme, beaucoup trop calme pour elle. Des bouffées de chaleurs la submergent. Elle n’a jamais aimé ça, les endroits trop calme, elle aime quand il y  du mouvement, des choses qui se passent. Elle ferme les yeux et inspire profondément, entourant ses jambes de ses bras, rester calme, rester calme. Elle donnerait tout pour avoir sa mère à côté d’elle, elle seule à le don de la calmer dans ses moments-là, respire doucement, calmement. Inspire, expire. pense-t-elle. Son regard noisette se pose sur le salon qu’elle voit difficilement de sa chambre, c’est calme, beaucoup trop calme. c’est rien. Elle se sent soudainement mal à l’aise, dans sa propre chambre, dans son propre appartement, pas seulement par la présence du jeune homme dans son lit mais surtout cet espace qui devrait ressembler au home sweet home qu’elle voulait et qui prend malheureusement une toute autre tournure dans son esprit. Le dos collé à la tête de lit, les jambes repliées contre son ventre, elle se pince les lèvres, la musique résonne toujours dans ses oreilles. Ce qui la rassure mais ce qui la fait paniquer aussi, elle est dans son monde, certes, mais elle n’entend rien de ce qu’il se passe. Elle expire doucement, essayant de chasser la crise d’angoisse qu’elle commence à sentir à des kilomètres à la ronde. Elle croise les bras contre sa poitrine, se griffant une de ses jambes au passage avec son bracelet, un rictus de douleur lui tord les lèvres alors qu’elle regarde l’infime dégât qui fait pourtant mal. Instinctivement, elle essuie la griffure avec son avant-bras et frotte de plus en plus jusqu’à abandonner l’idée de faire disparaître la prochaine cicatrice, une de plus, mais qui elle disparaîtra dans peu de temps, contrairement aux autres, la liste s’allonge. Elle redresse la tête. Elle ne sait pas si elle doit rester dedans ou pas. Surement, peut-être pas, mais au moins elle n’est pas seule, quoique, dans son état actuel, il ne serait pas d’une grande utilité si quelqu’un entrait par effraction. Son crâne bouillonne à mille degrés. Elle ouvre légèrement la bouche et soupire doucement, elle est bouche bée. Sara ne sait plus où se mettre. Elle étend ses jambes sur son lit, dans la plus grande discrétion possible, s’arrêtant même de respirer au cas où elle le gênerait. Si cinq minutes avant, elle était prête à lâcher la bombe atomique à côté de lui pour voir s’il se réveillerait, ce n’est plus du tout le même refrain qu’elle chante. Son regard passe de chacun des meubles de sa chambre au jeune homme allongé à ses côté à un rythme frénétique. Son ventre se tord, elle sent une boule naître en elle. Elle est partagée entre l’idée de le réveiller ou de le laisser dormir en espérant que ce ne soit pas grave. Elle pince les lèvres. Elle ne sait pas vraiment quoi faire, c’est sa première fois. La première fois qu’elle s’occupe réellement de ce genre de situation avant elle serait restée près de la personne et aurait appelé les pompiers et aurait rendu visite à la personne quelque jours plus tard, mais la seule solution qu’elle ait trouvé pour lui était de le ramener chez lui, ne pensant pas réellement aux conséquences, et puis c’est surtout la première fois qu’elle fait entrer un homme dans sa chambre, en vingt-et-un an, il est le seul à avoir pénétré dans sa chambre, sa vie, son bordel. Elle le voit s’agiter. Elle l’appelle, prononce son prénom avec une voix tremblante. Elle se redresse légèrement. Il se réveille, il n’a pas l’air bien. Qu’est-ce qu’elle doit faire, elle pince les lèvres et attend, elle ne veut pas l’agresser, elle fronce les sourcils. Inquiète plus qu’elle ne le voudrait. Elle avale difficilement sa salive. Elle retire les écouteurs de ses oreilles à la volée, elle entend toujours la musique défilait en un murmure. Elle se concentre sur Levy. « De la GHB... » elle ne comprend pas, enfin, elle sait ce que c’est mais ne voit pas le rapport avec la situation, avec son état, elle fronce un peu plus les sourcils. « Il y avait de la GHB dans la bouteille de vodka que j'ai terminé. » elle affiche une mine perplexe. Elle jure intérieurement mais tout ce qu’elle trouve à faire pour ne pas sortir le flot d’insultes qu’elle peut connaître c’est de serrer les dents. Elle roule des yeux et secoue légèrement la tête, bon, au moins il n’est pas tombé sur la mauvaise personne. Elle est tout de même étonnée, elle ne savait pas que cette drogue se faisait tourner pour les mecs aussi. Le pauvre, elle pince les lèvres, évitant d’exploser de rire. Elle met sa main devant sa bouche et se trouve soudainement honteuse de penser à de telles conneries en cet instant. Elle reprend vite son calme quand elle le voit se lever. Elle sait qu’il n’ira pas bien loin, cette drogue vous met KO pendant des heures, elle le regarde faire, au pire, il se prendra un mur dans la tête, ça lui remettra les idées en places. Elle s’assoit en tailleurs et admire la scène, un rictus amusé sur les lèvres. Comme elle l’avait prédit, il ne va pas bien loin, il est juste là, planté, assit le cul sur le lit et la main sur le front. Elle penche légèrement la tête sur le côté.  « Laisse-moi deux minutes, le temps que j'arrive à me lever et je quitte ta chambre immédiatement. » elle ne répond pas, elle n’a pas envie de l’assassiner à coup de mots, elle s’affaisse légèrement sur elle-même en soupirant, tournant la tête autre part. Les deux minutes se transformeront en vingt minutes, puis en deux heures, ils ne seront pas rendus à ce train-là. Elle se mord la lèvre, son regard se pose sur le pan de la salle à manger qu’elle aperçoit et un frisson la parcourt, elle détourne vivement le regard. Pourquoi diable ses peurs reviennent, elle baisse la tête et regarde ses genoux. Elle sent du mouvement sur son lit, elle reporte son attention sur le jeune homme qui se laisse tomber, la tête sur l’oreiller. « Je suis fatigué. » elle sourit timidement avant de lâcher « je veux bien le croire. » elle replie ses jambes contre son ventre et les entoure de ses bras, posant sa tête sur le côté sur son genoux de façon à le voir. Il est ailleurs, perdu sous les effets de la drogue et de l’alcool. Il ferme les yeux, quelque chose s’agite en elle, elle serre la mâchoire, essayant de faire fuir tout ça. « « Pourquoi tu m'as ramené chez toi Sara ? Pourquoi tu ne m'as pas poussé dans le caniveau et que tu n'as pas appelé une ambulance ? » il lui pose une colle, elle essaye de répondre à cette question depuis qu’elle est montée dans la voiture de Jade avec lui à l’arrière. Elle se redresse légèrement, mal à l’aise. Elle passe sa langue sur ses lèvres et répond, cherchant les mots qui puissent l’aider à résoudre cette énigme. « je … je sais pas. très convaincant, franchement. Elle fronce les sourcils. j’ai paniqué et il faut croire que t’amener ici était la seule solution, peut-être pas la bonne, mais c’était la seule qui se présentait à moi … elle avale difficilement sa salive avant de lâcher sans s’en rendre compte et je ne voulais pas te laisser tout seul, pas comme ça. » elle ferme les yeux, elle a dit une connerie, elle le sait, elle s’en mordra les doigts, elle le sait aussi. Elle détend ses jambes une nouvelle fois, la sensation d’être bloquée la reprend. Ses mains tremblent légèrement. Qu’est-ce qu’il va penser, si tenté qu’il puisse le faire, avec un peu de chance il oubliera tout demain, ce qui ne la laissera pas dans une mauvaise posture, et peut-être que demain, leurs chemins se sépareront. « papa, aide moi. » elle s’entend parler dans sa tête, cette voix brisée, la même voix que lorsqu’elle était enfant et qu’elle appelait son père, qu’elle lui demandait de l’aide les nuits où elle pleurait, les nuits où elle n’arrivait pas à fermer l’œil. « Je me sens pas bien. Tu ne veux pas rester avec moi encore un peu ? » le début de sa phrase la fait se redresser, portant un nouveau regard inquiet mais la suite la laisse mi-perplexe, mi-amusé. Perplexe, parce qu’après tout ils pourraient appeler quelqu’un de son entourage pour le ramener, amusé parce que de toute façon elle ne pourrait pas décoller de là étant donné que c’est chez elle. Mais tout ce qu’elle trouve à dire c’est un « oui. » d’une voix douce, elle se décolle de la tête de lit et s’allonge complètement, son regard se fond dans le couleur de son plafond. Elle a toujours cette boule au ventre, elle porte ses deux mains dessus, mais elle ne tient plus. Elle se redresse, lèvres pincées. « juste donne-moi deux minutes. » ses mains tremblent. c’est pas le moment. elle se lève de son lit et fonce vers la porte de l’appartement, vérifier si elle est bien fermé à clé, elle passe rapidement dans le salon, les fenêtres sont toute fermées, impossible que quelqu’un n’entre là. La télé est allumé, la météo est diffusé, elle regarde quelques secondes et son palpitant rate un battement, quelques orages sur la région mais rien de grave, rien de grave c’est ce que dit la blonde retouchée. Elle inspire profondément, éteins la télé avec la télécommande et la jette sur le canapé. Pourvu qu’elle ait tort, pourvu qu’il n’y ai pas d’orage. Elle regarde alors dans tout l’appartement s’il n’y a personne. Paranoïaque, peut-être. Peureuse, froussarde ? Absolument. L’appartement est clean, elle éteint toute les lumières, prenant sur elle pour ne pas regarder derrière elle. Elle serre les poings et se détend seulement que lorsqu’elle est de retour dans sa chambre, apercevant un Levy au bout de sa vie. « désolée … » elle baisse la tête et reprend sa place tout doucement. Se mettant sur le côté, face à lui, elle n’arrive pas à se tenir allongée sur le dos trop longtemps, c’est psychologique, on la changera pas, elle baisse le regard. Elle passe un de ses bras en dessous de sa tête et s’en sert comme oreiller. Elle frissonne légèrement et rien qu’à l’idée d’avoir des orages ne les arrêtent pas. Un silence s’installe peu à peu, elle veut parler mais elle s’en empêche, elle ne sait pas quoi dire, elle ne sait pas comment il va réagir alors elle se tait et se terre dans ses pensées.
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