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Escape you from reality [MAXWELL ATWOODTH]

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MessageSujet: Escape you from reality [MAXWELL ATWOODTH] Escape you from reality [MAXWELL ATWOODTH] EmptyLun 25 Jan - 19:01

Escape you from reality [MAXWELL ATWOODTH] 13 Escape you from reality [MAXWELL ATWOODTH] 6
(c) Livejournal
« Il est préférable d'être ailleurs lorsqu'autre part n'est plus ici. »
Pierre Dac

    FLASHBACK
    • Cours d’histoire

    Ma prof’ d’histoire me regardait intensément tout en attendant que je dise quelque chose. Elle venait de poser une question ? Sans doute, mais je n’avais pas la moindre idée de ce qu’elle avait bien pu demander. Mais là n’était pas la question car quand bien même saurais-je ce qu’elle m’a demandé je doute que je puisse lui répondre. En effet, je n’ai jamais été doué en cours, aussi bien dans des branches qui m’importent peu comme par exemple dans ce cas là, le cours d’histoire mais aussi bien dans les autres branches. Toutefois, en revenant cette année à Berkeley après être partit une année à New York pour devenir l’un des jeunes hommes les plus populaires du monde du cinéma, je m’étais promis de toujours avoir une bonne moyenne. Après tout, j’avais du lâcher mon premier rêve qui était de devenir une star du cinéma. A présent, ce qui m’intéressait n’est autre que le domaine de la médecine. Je ne prends pas exemple sur ma mère qui est une brillante femme médecin et qui est réputée dans tout l’état de la Californie pour son savoir et sa façon de soigner des gens à quelques doigts de mourir. Non, ce qui m’intéresse n’est pas de sauver des gens, j’aime ce qui est beau, j’aime ce qui est bien fait par conséquent, je m’oriente dorénavant vers la chirurgie esthétique. Je n’ai jamais pensé un jour finir dans ce domaine là cependant, je dois bien avouer que c’est le métier que je veux faire plus tard et je compte bien mettre tous les moyens en œuvre pour y parvenir.

    THOMAS : « Madame, sans vous manquer de respect, je pense que si vous veniez en pantalon en cours, j’aurais plus de facilité à suivre votre cours. Vos jambes sont si belles qu’elles attirent toute mon attention. »

    Je savais que cette remarque venant de ma part n’allait pas lui plaire. Pourtant, aucun homme sur cette planète ne pouvait nier l’évidence. Cette femme est tout simplement magnifiquement attirante ! La majorité des gars de la salle de cours se mirent à rire ce qui ne fut pas le cas des filles évidemment. Celles-ci préférèrent cacher leur rire dans un soupir ou dans un roulage d’yeux inutile. Mais au fond, je pouvais nettement lire sur le visage de la plupart de ces jeunes ados un semblant de sourire. Toutefois, celle qui rigolait le moins n’était autre que ma prof’ d’histoire qui ne semblait pas avoir apprécié ma remarque qui n’était autre qu’un compliment venant de ma part. Cependant, je me doutais bien que le moment était plutôt mal choisi pour lui faire des avances et elle me le fit très vite comprendre.

    PROFESSEUR : « Monsieur Johansten, je vous demande de prendre vos affaires et d’aller en salle de colles, sur le champs ! Pour bien faire les choses et éviter que vous en profitiez pour vous en aller, je vous accompagne ! »

    THOMAS : « Mais c’est avec grand plaisir Madame Mentez. »

    J’utilisai un ton qui laissait sous-entendre de nouvelles intentions dragueuses et celle-ci ne sembla pas apprécier. Ou du moins, durant le cours, alors que les élèves étaient tous dans la salle de classe. En sortant, elle me regarda de haut en bas et je remarquai son léger sourire satisfaite. Je le savais bien, elle ne pouvait pas me résister à ce point. D’autant plus que j’avais eu quelques informations sur cette charmante jeune femme, Malgré son caractère qui peut laisser à désirer, à l’extérieur de l’établissement scolaire, c’est une femme bien différente qui aime s’amuser et profiter des plaisirs de la vie. A présent, je ne doutais pas une seconde de ce que j’avais entendu ou su par l’intermédiaire de quelques amis ou recherches sur son compte.


    NOW
    • Salle de colle

    Voilà comment je suis atterrit dans cette salle de colle. Pour le moment, il n’y a pas grand monde et ce n’est pas étonnant. La plupart des étudiants de Berkeley sont des gens sérieux si bien qu’ils font attention à ce qu’ils disent ou à ce qu’ils font. Les quelques personnes qui se trouvaient à côté de moi, dans cette même salle humide et à la légère odeur de cigarettes n’étaient autre que des personnes de la confrérie GAMMA, celle de ces jeunes surnommés les rebelles.
    A présent, j’étais collé pour le reste de la journée. En effet, histoire était mon dernier cours et manque de chance, ce dernier allait durer plus de deux heures. Autant dire que je plaignais mes camarades qui étaient encore en classe mais je me demandais surtout ce que j’allais pouvoir faire dans cette salle de colle. Je n’avais rien avec moi me permettant de faire quelque chose. De plus, lorsque je relevai la tête vers le surveillant, je constatai que ce dernier n’était autre que Monsieur Appleby. Un professeur enseignant ici depuis bien des années et surtout, étant encore de la vieille école comme on dit. Je savais qu’avec lui, aucun moyen de m’en aller avant la fin des cours. Je ne pu m’empêcher de soupirer à l’idée que les heures qui allaient s’écouler allaient me paraître des jours voire des années…
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MessageSujet: Re: Escape you from reality [MAXWELL ATWOODTH] Escape you from reality [MAXWELL ATWOODTH] EmptyVen 26 Fév - 17:50

C'est tellement facile de rêvasser, de s'évader. En plus d'être facile, c'est on ne peut plus tentant. Ca ne vous est pas déjà arrivé, d'avoir la tête dans les étoiles, et de ne pas réussir à vous concentrer sur quoi que ce soit ? Que même en y mettant toute votre bonne volonté votre pensée ne revienne toujours qu'à cette même personne qui occupe votre esprit, la seule qui compte à vos yeux. Ca, c'est ce qu'on appelle être amoureux. Avoir enfin trouvé sa moitié, sa raison d'être, n'être préoccupé que par elle, si bien de ne plus faire attention au reste. Maxwell était en cours d'histoire. Un cours qu'il aimait particulièrement, son cours préféré en fait. Le sujet du jour était Hiroshima. Un sujet on ne peut plus passionnant, et que le jeune Delta adorait. Il avait tellement de choses à dire là-dessus, c'était le cours qu'il attendait depuis le début de l'année. Mais voilà. Cela faisait plusieurs mois qu'il était amoureux, réellement amoureux à vrai dire. Et pourtant, d'habitude il réussissait à se concentrer, mais aujourd'hui, cela lui était impossible. Lyzabeth hantait ses pensées. Il ne voyait qu'elle, et était complètement ailleurs. Hiroshima et tous ces morts dû à cette bombe nucléaire lancée par les américains lui passait largement au-dessus de la tête. Max attendait la fin de l'heure avec impatience. Seulement, il n'était pas sûr de pouvoir croiser celle qu'il aimait, et il ne pouvait pas risquer de ne pas la voir, ne serait-ce que pour quelques minutes ou même quelques secondes. Heureusement qu'il existe les téléphones portables. Toujours aussi distrait, le jeune homme glissa sa main dans sa poche pour en sortir son téléphone, prenant tout de même soin de le laisser sous la table, mais oubliant toutefois la présence de sa prof dans la salle. Il tapota sur les touches de son appareil, sans même le quitter des yeux, sans la moindre discrétion, et c'est alors qu'il se fit repérer.

Son texto n'était malheureusement pas terminé lorsque sa prof l'interpella. Et c'est dans un léger sursaut que Maxwell atterrit sur la planète Terre, dans une salle de Berkeley, en plein cours d'Histoire. Il avait l'impression de s'être pris un coup sur la tête tant il était descendit de son petit nuage brutalement. D'ordinaire, le jeune homme avait une attitude irréprochable, c'est certainement pour cette manière que la prof l'autorisa à rejoindre la salle de colle sans même l'accompagner. Il rangea ses affaires, s'excusa, et quitta la salle de cours. Une fois dans les couloirs, il termina son texto, hésitant une demi seconde à attendre Lyzabeth devant sa salle de classe. Mais il opta au final pour la plus sage décisions : terminer simplement son texto, aller en salle de colle, et s'éclipser à temps pour rejoindre la Gamma. Dans son message, il lui expliqua sa mésaventure en détails, s'excusant de l'éventuel dérangement que provoquerait son texto alors qu'elle était en plein cours. Il prit tout de même soin de lui conseiller d'être vigilante si jamais elle lui répondait.

Bref, une fois l'accusé de réception reçu, il se dirigea vers la salle de colle, s'apprêtant déjà à retourner sur son petit nuage une fois qu'il y serait. Maxwell n'avait été collé qu'une seule fois. Non pas qu'il était l'élève parfait, mais plutôt qu'il était sérieux, et qu'il savait que les cours et l'université étaient bien trop importants pour qu'il fasse n'importe quoi. Oui, il en avait conscience, ce qui ne l'avait tout de même pas empêché de rêvasser plutôt que de suivre le cours. Il ouvrit la salle de colle, respirant l'odeur de la cigarette et même de l'alcool qui s'en dégageait, puis observant les élèves qui s'y trouvaient. Presque que des Gammas, ah non, il y avait aussi une Bêta, oh et Thomas. Thomas ?

Thomas Johansten était le meilleur ami de Maxwell. Certes, il était parti une année, mais depuis qu'il était de retour, leur amitié était encore plus forte ! Atwoodth avait une confiance infinie en lui, il savait qu'il pourrait éternellement compter sur son ami, et c'était réciproque évidemment. D'autant plus qu'avec Thom', impossible de s'ennuyer. Ils aimaient tellement faire les cons tous les deux, ils riaient à chaque fois qu'ils se voyaient, mais ils pouvaient aussi entretenir des discutions sérieuses. Bref, passer une heure de colle avec lui était une expérience intéressante, et Max avait hâte de voir comment ça allait se terminer, car il avait le pressentiment qu'ils n'allaient pas rester assis bien sagement pendant très longtemps. Même si certes, il y avait le surveillant… Ils trouveraient tout de même bien une solution.

Le Delta entra donc dans la salle de colle, lançant une sourire à son meilleur ami lorsque celui-ci leva la tête en sa direction. Il s'approcha du surveillant, lui remettant le mot de sa prof d'histoire comportant la raison pour laquelle elle avait collé Max. Monsieur Appleby prit soin d'observer le motif, avant de lancer.

"Alors comme ça on envoie dans messages en cours jeune Atwoodth ? Il laissa échapper un rire avant de lancer la papier dans la corbeille servant de poubelle. Elle s'appelle comment ? il ricana encore un instant avant d'ajouter plus sérieusement. Ca va, je plaisante…"

Se pinçant les lèvres l'air de dire "c'était super drôle", il s'assit à côté de Thomas le plus innocemment possible, sortit un cahier, un crayon, et fit genre de travailler, tout en lançant un clin d'oeil à son confrère Delta. Maxwell leva plusieurs fois la tête, et lorsqu'il s'aperçut que le surveillant regardait par la fenêtre, il éternua, déchirant en même temps un bout de papier sans même que le vieux Appleby ne s'en rende compte. Il tourna tout de même la tête vers l'étudiant, lequel lui lança un sourire des plus innocent, et le vieil homme reprit sa contemplation des jardins de l'université. Max passa alors le mot qu'il avait préparé pour Thomas.

Code:
"Qu'est ce que tu fais ici ? Tu as une idée de la manière dont on pourrait sortir de là ?"
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MessageSujet: Re: Escape you from reality [MAXWELL ATWOODTH] Escape you from reality [MAXWELL ATWOODTH] EmptyDim 7 Mar - 16:10

Je voyais déjà comment les deux heures de colle allaient se dérouler. Il n’y avait pas un mot dans la salle et c’était plutôt normal. Monsieur Appleby était très à cheval là-dessus et, étant plutôt imposant comme homme, personne n’osait vraiment le défier, même pas moi. C’est pour vous dire à quel point je ne ferais pas le poids face à un homme de cette envergure. De plus, étant un excellent ami du directeur de l’université, autant dire qu’il n’y a strictement aucun moyen de faire pression sur le professeur sans quoi, c’est l’un d’entre nous qui risquerait sa place dans cette université. Il y trois ans, lorsque je suis arrivé à Berkeley, je n’aurais osé m’attirer de gros ennuis au point de me faire virer de Berkeley mais aujourd’hui, tout est bien différent. Après tout, quelle université ne voudrait pas d’une star dans ses bancs ? Ne nous voilons pas la face, avant de me reprendre cette année, ils savaient parfaitement bien que je n’étais pas le genre d’élève à suivre tous les cours à la lettre, à faire mes devoirs et à dire merci lorsqu’on me distribue une feuille. Et pourtant, cela ne les avait pas empêché de m’accepter. Au fond, ce qu’ils veulent, c’est avoir de plus d’étudiants possibles et récolter les meilleurs prix possibles et surtout, récolter de l’argent. Oui, car n’oublions pas que Berkeley n’est pas une université où tous le monde peut y entrer. Non, c’est avant tout, une université privée qui accueil des étudiants aux capacités importantes et brillantes. Autant dire que le fait d’être devenu une star a beaucoup aidé, j’en suis persuadé.

Je voyais les minutes défiler devant moi et je voyais les autres étudiants sortir leur cahier et griffonner des trucs qui devaient être des dessins. Autant dire qu’il ne devait pas y avoir des artistes dans la salle de coller d’après les dessins que j’avais pu espionner. Quant à Monsieur Appelby, il était toujours devant la classe à scruter le moindre de nos faits et gestes. J’étais presque certains que si je ne me mettais pas à faire quelques choses dans les minutes qui allaient venir, il allait me donner le gros dictionnaire à côté de lui et il allait m’ordonner de recopier plusieurs pages. Par chance, s’il commençait par les premières pages du dictionnaire, elles étaient déjà recopiées. Ne pensez pas que c’est ma première fois à être coller car c’est loin d’être la première fois et c’est aussi loin d’être la dernière à mon humble avis.
Je le vis se lever et tendre sa main vers le dictionnaire avant que la porte de la salle de colle s’ouvre. Curieux, comme tous les autres présents dans cette salle, je relevai la tête. Oui, vous savez, quand on se retrouve dans une salle comme celle-ci, aussi silencieuse et ennuyante, même une mouche devient intéressante. Enfin bref, lorsque je relevai la tête, je croisai le regard de Maxwell et je fus assez surpris. Je me demandai un instant s’il ne s’agissait pas de son frère jumeau Edward mais, sa façon de se déplacer, de s’habiller. Tout correspondait parfaitement à Maxwell. Et, Monsieur Appleby confirma la chose en récitant son nom. Décidément, je ne pus m’empêcher de me poser des questions à son sujet. Qu’avait-il bien pu faire pour se retrouver en colle ? Je ne veux pas dire par là que Maxwell est une personne calme et qu’il ne fait jamais de bêtises car je serais le premier à vous citer toutes les conneries qu’il a pu faire en ma compagnie mais de là à le voir en salle de colle. Ça m’étonna beaucoup. Depuis son arrivée, il n’était allé en colle qu’une voire deux fois. Plutôt étonnant mais d’un autre côté, ça tombait plutôt bien, j’allais peut être moins m’ennuyer.

Les remarques de Monsieur Appleby firent peut être rire les autres étudiants présents dans la salle mais ce ne fut pas mon cas. L’humour de ce professeur était pitoyable. Il avait encore de gros progrès à faire avant d’atteindre mon niveau c’est le moins que l’on puisse dire. Je suivis Max’ du regard en espérant qu’il ne serait pas stupide et qu’il viendrait s’assoir à côté de moi. D’un autre côté, notre amitié n’est pas un secret et j’étais persuadé que s’il venait s’installer à mes côtés, Monsieur Appleby demanderait à mister Atwoodth de se déplacer. Cependant, après s’être assis, Monsieur Appleby me récita rien, aucune phrase ne sortit de sa bouche. Il devait être de bonne humeur. C’est pas tous les jours, vaut mieux en profiter.
Je n’avais toujours rien à faire mais, lorsque Maxwell sortit son cahier de son sac, je roulai les yeux. Décidément, tout le monde dans cette classe était adepte du coloriage ! Moi qui pensais que j’allais un peu m’amuser. Sauf que lorsque ce dernier déchira sa fille, tout cela me devint légèrement suspect. Je pris en toute discrétion le bout de papier qu’il me tendit pendant que le professeur était axé sur quelque chose d’autre. Il était inscrit :

Code:
"Qu'est ce que tu fais ici ? Tu as une idée de la manière dont on pourrait sortir de là ?"

Je jetai un coup d’œil à Maxwell puis, au surveillant avant de sortir un stylo de mon sac et d’y écrire les mots suivants :

Code:
« Disons que les compliments que j’ai fait sur les merveilleuses jambes de ma prof d’histoire n’ont pas plu. … »

Je me stoppai à ces quelques mots pour relever la tête et vérifier que le surveillant ne s’approchait pas en notre direction. Je regardai autour de moi car sincèrement, je n’avais aucune idée de la façon dont on pourrait s’y prendre. Sortir de là relevait d’une mission impossible. Sauf que, en me tournant vers les fenêtres, j’eus soudain une idée. Je repris mon stylo et continuai dans mon écriture.

Code:
« On pourrait sortir par les fenêtre. Nous ne sommes qu’au premier étage, on risque rien en sautant. Et pour Appleby, j’ai une idée pour qu’il quitte sa place. T’es partant ? »
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MessageSujet: Re: Escape you from reality [MAXWELL ATWOODTH] Escape you from reality [MAXWELL ATWOODTH] EmptyMer 30 Juin - 18:47

Maxwell n'était pas un habitué des salles de colle. Et ça faisait un peu tâche dans son dossier à vrai dire. Mais la raison pour laquelle il se trouvait ici, était selon lui, une très bonne raison. Envoyer un sms à celle qu'il aimait, c'était de loin la meilleure "faute" qu'il pouvait faire. Surtout que bon, y'avait pire. D'ailleurs, la raison pour laquelle Thomas était ici fit sourire le jeune Atwoodth. C'était tout à fait le genre de son meilleur ami. Charmer la gente féminine, il avait toujours su faire. Dans n'importe quelle situation d'ailleurs, c'était lui le meilleur aux yeux de Max pour séduire les filles. Quand il s'agissait d'entrer en boite de nuit accompagnés de jeunes inconnues, quand il marchandait pour leur obtenir des places de ciné moitié prix, et je pourrais encore citer un tas d'autres exemples. Alors quand Thom' inscrit sur le bout de papier qu'il avait une idée pour se débarraser de monsieur Appleby, Maxwell ne fut même pas surpris. Il avait toujours une ruse pour les sortir d'affaire, c'était incroyable. Le Delta s'apprêta à griffonner sa réponse à son ami quand monsieur Appleby se leva de sa chaise. Atwoodth cacha le morceau de papier derrière une page de son cahier et commença à écrire une liste de tout un tas de choses qu'il devait s'acheter : dentifrice, gel douche… Oui oui, il faisait sa liste des courses en quelques sortes, vous ne rêvez pas. C'était la première idée qui lui vint en tête pour masquer le mot qu'il s'échangeait Avec Thomas. Et quand notre cher monsieur le surveillant de la salle de colle passa à côté de lui, le Delta fit comme si de rien n'était, lui lançant un simple sourire innocent. Appleby se baissa légèrement, intrigué par le visage angélique de Maxwell, et commença à lire ce qu'il écrivait.

"C'est comme ça qu'on s'occupe Atwoodth ?" Le jeune homme leva les yeux vers lui, un sourire amusé sur le visage. "C'est toujours mieux que de ne rien faire…" Il se remit alors à écrire, continuant sa liste, alors qu'Appleby posa son regard sur Thomas. "En revanche, y'en a à qui ça plait de ne rien faire." Maxwell eut envie de rire, mais se retint tant bien que mal, et attendit que le surveillant soit dos à lui pour lancer un clin d'oeil à son meilleur ami. Une fois qu'il eut rejoint son bureau et qu'il replongea son regard à travers la fenêtre, Max' reprit le morceau de papier derrière la page de son cahier, et commença à écrire une réponse à Thomas.

Code:
"Oui, c'est une très bonne idée de sortir par la fenêtre. Par contre, pour Appleby, je ne sais pas comment tu vas faire. Tu sais, ce n'est pas une demoiselle sur laquelle tu pourrais exercer ton charme de Don Juan…"
Un sourire amusé sur le visage, Maxwell fit glisser le mot sur la table, sans se faire repérer par Appleby, et tourna sa tête vers les autres étudiants présents dans cette salle, se contentant de les observer en attendant une réponse de Thomas. Son regard se posa sur un Gamma, qui semblait presque absent, bien qu'il fut éveillé. Pas difficile de comprendre ce qu'il avait. Puis il y avait un autre Gamma un peu plus loin, qui à première vue gravait une caricature du professeur qui surveillait la salle sur sa table. La Bêta qui était ici elle, se limait les ongles, et oui. Plongé dans ses observations, le Delta sentit finalement son téléphone vibrer. Un sourire se dessina sur son visage. C'était sûrement Lyzabeth qui le félicitait. Discrètement, il sortit son téléphone de sa poche, et bingo, c'était bien ça. Elle ajoutait même qu'elle lui apprendrait à être discret en envoyant des messages. Maxwell mit plusieurs minutes à répondre, car oui, écrire un message sans regarder une seule seconde les touches de son téléphone, ce n'était pas évident. Il baissa tout de même la tête une demie-seconde pour vérifier de ne pas avoir écrit n'importe quoi, et l'envoya. Quand il releva la tête, la porte de la salle de colle s'ouvrit. Un nouvel arrivant ? Non, c'était une prof. Max' reconnut même la prof de Thomas, et lui donna un petit coup de coude pour qu'il relève la tête.

"On dirait qu'elle est folle de toi…" murmura-t'il le plus bas possible, sa main devant la bouche.

Que cette prof soit sous le charme de Thomas n'étonnerait même pas Maxwell. Le contraire en revanche l'aurait étonné. C'est vrai quoi, le jeune Johansten avait quitté Berkeley il y a quelques temps de cela et avait essayé de se lancer dans le cinéma. il n'avait pas tout à fait réussi, c'était la raison pour laquelle il était ici, mais il s'en était pas trop mal tiré non plus. Alors ça ne serait vraiment pas étonnant que la prof de Thomas soit folle de lui. Cette dernière lui jeta un coup d'oeil, comme pour vérifier qu'il était là, et quitta la salle. Max se retint de rire à nouveau, se mordant la lèvre, puis il eut une idée. Il attendit que monsieur Appleby le regarde pour prendre la parole. "Je pourrais aller ouvrir une fenêtre pour aérer un peu la salle ?" Le professeur acquiesça, et le Delta quitta sa place, se dirigeant vers la fenêtre, sentant le regard du surveillant sur lui. Il ouvrit une fenêtre, et en profita pour regarder à quelle hauteur ils se trouvaient. Ce n'était pas très haut en effet, Thomas et lui pourraient aisément partir par la fenêtre. Il sourit ensuite poliment à Appleby, rejoignant finalement sa place, attendant sagement une réponse de son meilleur ami.
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MessageSujet: Re: Escape you from reality [MAXWELL ATWOODTH] Escape you from reality [MAXWELL ATWOODTH] EmptyMar 3 Aoû - 20:25

Ca me surprenait vraiment beaucoup de voir Maxwell ici, collé dans cette salle plus que douteuse. Le connaissant parfaitement bien, il est loin d’être le genre de personne à vouloir se faire remarquer et à se retrouver coller. Certes, c’est un DELTA, en tant que membre de cette confrérie, nous sommes forcément remarqués et adorés. Cependant, Maxwell a toujours eu une certaine sérénité en lui que je n’aurais probablement jamais. Bien que nous soyons meilleurs amis, nos deux comportements divergent vraiment beaucoup. Je suis un peu fou fou, j’aime ce qui est extravaguant, j’aime me faire remarquer, attirer le regard de tous les gens et j’aime montrer à quel point je suis riche. Maxwell est loin d’être comme ça. Mais d’un certains côté, je pense que c’est beaucoup mieux ainsi. Si nous serions pareils, notre relation serait beaucoup plus explosive. Je connais suffisamment d’ennuis dans mes autres relations sans encore y ajouter celle-ci. Une amitié qui me tient particulièrement à cœur d’ailleurs.

Bien qu’un « couloir » me sépare de Maxwell, je relevai légèrement la tête tout en essayant de rester très discret et essayai de décrypter ce que mon très cher meilleur pote était en train de répondre à mon mot de tout à l’heure. Mais c’était presque peine perdue ! Bien que le jeune Atwoodth soit plus doué que moi en cours, il avait toujours trainé avec lui une écriture totalement illisible. Du moins, pour moi ! Je l’ai d’ailleurs très souvent taquiné en lui répétant à plusieurs reprises que si les professeurs lui mettaient de bonnes notes à ses dissertations, c’était sans doute parce qu’ils n’arrivaient pas à déchiffrer le texte du jeune homme. A chaque fois nous en rigolons. J’ai toujours été très taquin et contrairement à certaines personnes qui se sentent agacé par ce comportement quelque peu enfantin sur les bords, Maxwell lui ne m’a jamais semblé détester ça. Il faut dire que parfois, quand il s’y met de son côté, ce n’est pas vraiment mieux !
Je me remis correctement à ma place quand soudain, Monsieur Appleby se leva de son fauteuil. Je n’avais absolument rien devant ma place de travail. En même temps, j’avais rarement mes affaires de cours alors forcément, quand ma prof m’avait envoyé en colle, je n’avais rien, du moins, rien capable de pouvoir m’occuper l’esprit. Quoi que j’avais suffisamment de pensés capables de m’occuper l’esprit pour le reste de la journée. Et d’ailleurs, bien heureusement, personne dans cette salle ne pouvait pénétrer dans mes pensées – du moins je l’espère – et même si quelqu’un y arrivait un jour, je crois que cette personne préférerais ne plus retenter l’expérience par elle-même, sans que je n’ai besoin de faire grand-chose.

Maxwell se moqua de moi au moment ou Monsieur Appleby se permit de me faire remarquer que je ne faisais rien. Je trouvai d’ailleurs très étrange qu’il ne me donne pas le dictionnaire posé devant lui en m’ordonnant de le recopier. C’était tout à fait son genre. Cependant, il avait sans doute du y renoncer et sachant pertinemment que j’allais mettre une heure à copier trois définitions. Je suis loin d’être bête, lent et débile, ceci dit, travailler et réviser n’a jamais été à mes yeux quelque chose qui me plait. Le métier d’acteur m’avait vraiment beaucoup plu. Par manque de chance, mon rêve s’était achevé après m’avoir presque donné des ailes.
Je fus assez surpris de voir la prof qui m’avait envoyé en colle entrer dans la salle. Celle-ci m’adressa un sourire que je me pressai de lui rendre. Je n’entendis pas les mots qu’elle s’échangeait avec Monsieur Appleby mais tout laissait à penser que tous les deux tramaient quelque chose de pas très bon. Bref, elle s’en alla et peu de temps après, Maxwell me renvoya le petit billet que nous nous passions depuis plusieurs minutes comme de vulgaires collégiens pensant jouer les rebelles. Je me mis à le lire tout en étant interrompu lorsque ce dernier se leva pour aller ouvrir la fenêtre. J’ai toujours un tour dans mon sac ! Je m’empressai de le faire comprendre à Maxwell par un simple regard qui voulait en dire long. J’ouvris la poche avant de mon sac à dos qui était posé sur mon bureau et j’en sortis mon portable dernière génération. Pianotant sur celui-ci aisément, j’étais en train d’envoyer un message. Je rangeai mon portable après quelques secondes et regardai Maxwell d’un air satisfait.

THOMAS : « Tiens-toi prêt, le compte à rebours est lancé. »

Je m’appuyai contre ma chaise, d’un air complètement serein et relaxé. J’avais les yeux rivés sur la pendule quand tout à coup, on frappa à la porte. Je me tournai vers Maxwell, le sourire aux lèvres. C’est à ce moment qu’un nouvel arrivant fut apparition dans la salle de colle. Le genre de gars paumé, qui a très peu d’amis et qui se ramassent tout sur la tronche… Mon plan avait apparemment fonctionné comme sur des roulettes. A vrai dire, ce jeune étudiant est dans ma classe d’histoire. Surdoué, il est loin d’être apprécié. Il m’avait fallu envoyer un texto à un pote de classe pour que celui-ci se charge d’accuser le jeune étudiant d’un acte qu’il n’avait pas commis et qu’il fasse un détour par la case « salle de colle ». Je le saluai et lui proposai de venir s’assoir à côté de moi. L’étudiant paru très surpris mais vint tout de même s’assoir à côté de moi. J’attendis quelques minutes avant d’enfin lui adresser la parole. J’avais appris à plusieurs reprises que le jeune homme était totalement allergique aux insectes. Il suffisait de lui en parler un peu pour qu’il se sente mal. Je me mis donc à parler d’un nid d’araignées que j’avais récemment découvert dans ma maison – chose totalement fausse – et sous les yeux de n’importe qui, le jeune étudiant commença à devenu tout blanc. C’est là que je me redressai et m’adressai à Monsieur Appleby.

THOMAS : « Euh Monsieur, excusez-moi mais je crois bien que le gosse là je se sens pas très bien. Il serait peut-être mieux que vous l’emmeniez à l’infirmerie sinon il risque de dégueuler dans la salle j’crois bien. »

Sur ce, Monsieur Appleby paru très paniqué. Il se leva instantanément et vint vers le jeune étudiant. Le soutenant comme il le pouvait, il se dirigea à l’extérieur n’oubliant pas avant de fermer la porte derrière lui de nous ordonner de rester tranquille. Sur ce, je me levai et me dirigeai vers la fenêtre. On aurait très bien pu passer par les couloirs mais il avait nettement plus de chance pour que nous croisions un professeur voire M. Appleby. C’était tout de même beaucoup plus prudent de passer par la fenêtre et ça mettait beaucoup plus d’action dans la scène.

THOMAS : « Si vous gardez le silence, j’vous offre à tous des places VIP pour le film que vous voulez. » fis-je en m’adressant aux autres collés.

Après tout, c’était normal, eux allaient restés là et pour ne pas qu’ils caftent tout, il fallait bien les acheter comme je le pouvais. Evidemment, l’argent n’a jamais été un souci pour moi c’est pourquoi leur offrir des places VIP était comme donner 5 ct à n’importe qui. Tous me regardèrent en hochant la tête positivement et sur ce, je sortis sur le bord de la fenêtre puis sautai. J’attendis Maxwell puis je le regardai.

THOMAS : « Avoue que t’es fier d’avoir un meilleur pote comme moi ! » fis-je en souriant.
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MessageSujet: Re: Escape you from reality [MAXWELL ATWOODTH] Escape you from reality [MAXWELL ATWOODTH] EmptyMar 12 Avr - 16:42

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