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Bang Bang feuer frei ! ♪

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MessageSujet: Bang Bang feuer frei ! ♪ Bang Bang feuer frei ! ♪ EmptyMer 13 Nov - 21:49



Je vais tout casser ! J’avais dépassé le stade du choc. J’avais ravagé ma peur, ma crainte et les barrières qui me tenaient au loin d’une vengeance. Je vais tout casser. Une pensée qui me hantait depuis que j’avais entrevu cette galerie, son bonheur et sa réussite qui m’éclaboussaient la face. Il m’aurait craché à la gueule que je n’aurais pas moins été remontée. Je vais tout casser.

Comment s’appelait-il déjà ? Un simple parcours sur son profil dans les réseaux sociaux ne m’avait pas permis de le retenir. Je savais aussi profondément que j’étais persuadée de mettre fin à mon malheur en entamant son bonheur. La boucle serait bouclée…

Je poussais la porte sans prendre la peine de mettre un peu de douceur et de politesse dans mes gestes. J’ignorais les clients, j’ignorais les toiles qui me dévisageaient, les yeux accusateurs et réprobateurs vivants ou non. Je n’avais qu’une idée en tête : lui faire mal, le pousser à avouer et me faire justice. Comment pouvais-je me faire justice après tant de souffrance ? Même si je parvenais à le castrer, il ne pourrait pas réparer, me rendre mes souvenirs, la possibilité de concevoir des enfants, l’idée que la vie pouvait être autre chose qu’un horrible moment à passer.

La respiration saccadée et les murmures d’encouragement que je ne cessais de prononcé n’étaient là que pour me soutenir dans ma démarche. Au fond, j’étais terrorisée de faire face à mon agresseur, l’homme qui avait ruiné ma vie. Je tenais à lui faire de mal mais plus j’avançais et plus je me sentais faiblir.

Les mains tremblaient dans la moiteur de l’angoisse et je me forçais à prendre l’air le plus furieux que je puisse avoir en stock. J’entrais dans l’arrière boutique avec la conviction de trouver mon bourreau. Et comme pour me donner courage, j’arrachais l’un des tableaux sagement déposé à l’arrière, l’un de ceux en réalisation. Je ne sais quel terme emploi les artistes.

« Ca te plait, connard ? » Hurlais-je alors que Stephen fut enfin à porter de main. « Tu t’attendais pas à me revoir hein ? S’pèce de… »

Mais les mots me manquaient. Je ne savais comment exprimer ça, comment mettre un terme sur l’horreur qu’il m’avait fait subir. La frustration gagnant en puissant, je ne pu me contenir. J’étais une petite fille qui ne savait comment s’exprimer et résoudre les besoins qui la tenaillaient. Sbam ! La toile volait, revers de ma part, pour finir dans le meuble juste à côté du garçon. Je me fichais de ce qui se briserait sous mes coups. Mon cœur hurlait si fort, mes entrailles se souvenaient encore et mon souffle s’enchevêtrait dans une douce torture. La haine pure, la peur, le dégoût si je n’avais pas eut la nausée, j’aurais hurlé, encore et encore jusqu’à m’en briser la voix. Au lieu de ça je fracassais à nouveau cette maudite toile pour l’envoyer dans la salle de vente. Il ne volait pas bien loin tandis qu’un morceau du cadrant support me restait entre les mains.

Je cherchais autre chose n’importe quoi pour frapper dedans. De la peinture, des objets…. J’explosais littéralement. J’avais été sous pression depuis des mois, les valves s’ouvraient trop brusquement. Je n’avais été qu’une bombe, une bombe qui patientait sagement que son détonateur lui donne l’ordre d’exploser. Mon détonateur ? Stephen. J'aurais voulu, j'aurais dû mais je restais là, plantée, à ne pas oser ronger la distance entre lui et moi. Une forme de barrière de sécurité s'imposait et je me retrouvais à maintenir quelques mètres entre lui et moi, à le regarder de travers.
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MessageSujet: Re: Bang Bang feuer frei ! ♪ Bang Bang feuer frei ! ♪ EmptyMer 20 Nov - 22:49

Une journée comme une autre à la galerie, le peintre avait des journées bien remplis en ce moment entre la galerie et ses cours, mais ce n'était pas plus mal étant donné que sa rupture avec Emy semblait plus que jamais officielle...
Une cliente, ou juste une passante, errait dans la galerie observant les diverses toiles qui y étaient exposé, après l'avoir accueilli, le peintre était retourné dans l'arrière boutique tout en laissant la porte ouverte afin d'entendre ce qui se passait dans la pièce. Il faisait du rangement, emballait quelques cartons car désormais il ne vivait plus ici, son vieil ami Killian lui offrait le gite et le couvert pour au moins quelques temps.
L'instant était calme jusqu'à ce que retentisse cette petite sonnerie indiquant qu'une autre personne pénétrait dans cette galerie. Stephen se donna alors une minute pour terminer de fermer et de scotcher son carton avant d'aller voir qui venait d'entrer. Cette surveillance pourrait paraitre un peu légère, mais il fallait savoir que sur chaque tableau était collé, à un endroit peu repérable, une petite vignette magnétique, qui déclencherait une alarme assourdissante au cas ou un voleur franchissait la porte avec un tableau sous le bras. Mais ce système pouvait être une arme contre le vol, il n'était en revanche d'aucune utilité contre la dégradation volontaire contre les toiles et cela allait rapidement se vérifier.
Alors qu'il terminait de scotcher son carton, il entendit un bruit suspect à seulement quelques mètres de lui, levant aussitôt la tête, il se rendit compte qu'une jeune venait de prendre un tableau qu'il avait commencé la veille, pour le burlesque. Cette jeune femme, bien sur, il la reconnu, une certaine Aengus, il ne savait plus trop d’où il la connaissait, mais disons qu’il avait eut le sentiment d’avoir eut un bon contact avec elle ce qui n’est pas si fréquent avec le peintre, mais là, elle semblait en colère, il fronça sévèrement les sourcils en l’entendant l’insulter que lui prenait il ? Autant le dire, il ne comprenait rien à ce qu’il voyait, mais tout cela, c’était avant le drame, avant qu’elle n’envoie valser ce tableau dans la salle de vente après l’avoir fracassé en plusieurs morceau, elle venait là de trouver le détonateur de Steph


-mais c’est quoi ce délire, tu as une araignée au plafond ou quoi ?

Pesta t’il avant d’aller voir l’état de sa toile qui était pourtant presque terminé, il le savait, il ne referait jamais exactement la même chose, celle-ci, il ne pourra plus la peindre, détruire ça était sacrilège pour lui ! Furieux, il revint donc vers la jeune femme en l’empoignant sèchement par le bras pour l’emmener de force vers l’arrière boutique, puis il l’envoya valser deux mètre plus loin

-c’est quoi ce bordel, t’arrive tu casses tout, c’est quoi ton problème ?
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MessageSujet: Re: Bang Bang feuer frei ! ♪ Bang Bang feuer frei ! ♪ EmptyMer 18 Déc - 13:48


Qu’il se taise, qu’il la ferme sa bouche répugnante. La nausée tournait mon estomac à chaque regard que je daignais lui accordait. Cette vermine se pavanait. Cet endroit le représentait, faisait sa fierté. A présent, il devenait ma cible prioritaire, l’objectif à détruire. Je construisais un plan d’attaque solide, prête à me changer en missile dont la cible avait été préalablement verrouillée.

Mon leitmotiv fracassait mon esprit avec tant de violence que je ne savais comment gérer ma rage. Mon corps tremblait, ma colère transpirait par tous les pores de ma peau. Je le fracasserai… Je le broierai en mile morceau, je le laisserai plus bas que terre. A cette pensée, ironie du sort, je valsais sous l’impulsion de Stephen. Il me propulsait à terre et je glissais un instant.

« VA TE FAIRE ! C’EST TOI MON PROBLEME ! TU M’AS POURRI LA VIE ! » Hurlais je sans réellement comprendre les mots qui me passaient par la tête, sans réaliser les formulations que j’empruntais.

Et puis, ce fut l’explosion, une forme de déclic violent qui me propulsa hors de moi, loin de mon corps. Je me voyais agir comme si je m’observais depuis l’extérieur. Je me relevais, titubant, haletant, effrayante. Je ressemblais à un démon, ces êtres possédés. Impossible de me reconnaître et dans le fond, j’avais peur de cette chose que je devenais. Pas assez peur, néanmoins, pour me pousser à redescendre. Dans un tâtonnement j’avais attrapé l’un des morceaux du cadre en bois sur le sol. Je le tenais entre mes doigts le faisant tourner d’un air menaçant. Qui suis-je ? Qui est cette chose ? Pas moi !

« Je vais te mettre ça bien profond mon petit. Je fais te laisser aussi déchiré que tu m’as laissé y a des mois de ça. » Déclara une voix glaciale, une voix qui devait être la mienne mais dont je parvenais à comprendre l’origine. Charmant vocabulaire, comme toujours... « Je te jure que tu vas crisser… crier. »

Mais je hurlais, je hurlais si fort dans mon for intérieur sans qu’aucun son ne sorte de ma bouche. Mes mots se mélangeaient les uns aux autres sans que je ne parvienne à le maitriser. Chaque membre de mon corps tremblait avec tant de force que je ne comprenais pas comment je tenais debout. Je ne pouvais saisir mes propres mots. Je ne voulais pas ça, je voulais juste qu’il s’excuse, qu’il soit puni et pourtant, là, à l’instant, je savais que ce nouveau moi était prêt à tout. Je le savais parce que je connaissais la noirceur de mon âme, parce qu’au fond, j’avais conscience que je ne gagnerai jamais gain de cause, que personne ne me déculpabiliserait, que personne ne m’accorderait le droit d’être en colère, que jamais cet incident ne trouverait d’écho positif, de porte de sortie. Je voulais juste que l’on reconnaisse le mal que l’on m’avait fait, que l’on admette que c’était anormal, douloureux et que je méritais, à juste titre, d’être traité avec respect. Je ne souhaitais qu’une personne, une seule, qui soit de mon côté. Je ne voulais plus être la responsable, la salope de toxico qui l’avait bien cherché, celle qui n’avait pas le droit de se plaindre, qui devait juste marcher droit et se taire. Je ne pouvais pas agir comme si rien ne s’était produit.

« Je vais te détruire, parce que tout ce que tu sais faire, c’est détruire des femmes. T’es juste un minable qui cherche une proie un peu paumée pour mieux la briser. Tu vois tout ses tableaux autour de toi hum ? Bah je vais tous les bruler un à un pendant que tu seras par terre en train de supplier. Tu sauras ce que ça fait ! Tu sauras ce que j’ai ressenti. Tu seras de l’autre côté, celle de la poire… de la proie. Tu prendras conscience de ce que c’est quand t’es pas… quand c’est pas toi qui dois baisser les yeux. »
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MessageSujet: Re: Bang Bang feuer frei ! ♪ Bang Bang feuer frei ! ♪ EmptyVen 20 Déc - 23:34

Le peintre ouvrai grand les yeux en l’écoutant parler, et tentait de creuser le plus possible dans sa mémoire afin de savoir ce qu’il avait pu faire pour lui pourrir la vie, autant qu’il s’en souvienne, la réponse était « rien » alors pourquoi se montrait elle si agressive et menaçante ? C’était à n’y rien comprendre. Il la regardait alors qu’elle venait de prendre ce morceau de cadre en guise d’arme, pour se faire menaçante, visiblement, elle avait l’intention de faire un carnage en ces lieux, mais le peintre se demandait au final, s’il devait rire ou être triste pour elle. Rire car cette arme improvisée n’avait rien de si dangereux, malgré ses hurlements et cet air menaçant qu’elle prenait, il savait que s’il le voulait, physiquement, il ne ferait qu’une bouchée de la fluette jeune femme et triste car elle devait ressentir quelque chose de terrible pour en arriver là, le peintre savait mieux que personne que ce genre de comportement ne venait jamais de nul par, lui-même, parfois, avait perdu le contrôle de lui-même dans certaines situations qui auraient d’ailleurs pu très mal se terminer, jusqu’à la mort d’autres personnes ou même sa propre mort, il avait parfois eut de la chance d’ailleurs…
Il écouta alors ce dernier discours, levant un sourcils à propos de cette autre coté de la « poire », avant qu’elle ne se corrige, visiblement, il l’avait brisé… mais en faisant quoi ??? Dans tous les cas, elle voulait tout bruler, était elle folle ?? Et dire que c’était lui qui voyait un psy en ce moment…
Sans doute, n’avait elle pas choisi son jour d’ailleurs pour venir chercher querelle, car en ce moment, le peintre n’était pas dans une bonne période, irritable, comme en voulant à la terre entière, si elle voulait se battre, peut être avait elle frapper à la bonne porte, quoi que sur le plan physique, la chose n’était pas équitable, surtout qu’en plus, elle tremblait par moment et semblait ne tenir qu’à peine sur ses jambes, qu’à cela ne tienne, d’un geste vif, il saisi ce morceau de cadre puis il lui colla une gifle.
Ben quoi ? Peut être que cela lui remettrait les idées en place non ? Peut être que cela marchait comme avec l’électro ménager, un bon coup de pied et ça repart, bon avec elle, il évita tout de même le coup de pied de peur de lui casser un os. Il jeta ensuite le morceau de bois à terre avant de dire


-bon alors maintenant, soit tu m’explique de quoi tu m’accuses, soit j’te fous dehors à coup de pompes dans le cul…

Il se mit alors à croiser les bras devant elle, la regardant droit dans les yeux, il aurait pu la virer directement, mais il avait tout de même envie de savoir ce qu’elle lui reprochait, si toute de fois elle était capable de le dire clairement…
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MessageSujet: Re: Bang Bang feuer frei ! ♪ Bang Bang feuer frei ! ♪ EmptyDim 22 Déc - 14:46


Qu’importe les tremblements de mon corps, les nausées qui agitaient mon estomac ou la fragilité de mes doigts autour de mon morceau de bois. Je devais arriver à bon port. Un bateau perdu. Je m’agitais au grés des vagues. Je me laissais guider par les éclairs d’une colère qui me surpassait et soufflait inlassablement sur mes voiles. Dans peu de temps, je serais déchirée, brisée sur un récif à force de trop de ballotements, je me retournerais et sombrerais dans un océan sombre et glacial : mon passé.

Alors qu’il s’approchait, je serrais la mâchoire, agité par la peur. Je luttais pour garder mon arme improvisée, n’hésitant pas à loger mon pied dans son genou. J’étais une saloperie. Je savais que je serais moins forte que lui, alors, je visais juste : les articulations. Je m’en fichais s’il souffrait, particulièrement lorsqu’il logea sa main dans ma figure. S’il pensait que la violence pouvait me ramener sur terre, il se trompait. L’ensemble ne fit que décupler ma hargne. Dans un grognement, je titubais vers l’arrière. Le sol tournait. J’allais me sentir mal. Ce goût métallique emplissait ma bouche et je n’avais qu’un seul but : le détruire. A moins que je ne cherche à me détruire, tout détruire. Je voulais voir disparaître tout ce qui pouvait causer ma douleur.

Dans un hurlement de rage, je me ruais sur Stephen. Je logeais mon poing dans son esprit, jetais ma tête contre son torse et agrippais son haut avec mon autre main. Je voulais cogner, cogner jusqu’à ne plus sentir mes phalanges, mon souffle… Mais je n’y arrivais pas. Au lieu de ça je titubais en arrière à la recherche de mon souffle.

« JE M’A LAISSE CREVER SUR CE PUTAIN DE BATEAU ! TU M’AS TUEE !! »

J’étais trop effrayé à l’idée que ses mains puissent à nouveau enserrer ma gorge ou qu’il me tue à nouveau. Je regardais autour de moi, à la recherche d’une arme, une autre. Je ne savais plus. Est-ce que j’étais sur ce bateau, encore ? Est-ce que j’étais reparti là-bas ? Je pouvais sentir la houle sous mes pieds, sentir l’air marin, sentir son odeur.

« TU M’AS BALANCE A LA MER !! J’ETAIS ENCORE VIVANTE ! J’ETAIS CONSCIENTE ! JE SENTAIS TOUT ! TOUT ! TU NE CESSAIS DE REPETER QUE J’ETAIS A TOI ! JE T’AI CHERCHE PARTOUT ! JE VOULAIS TE LE FAIRE PAYER ! ET PUIS J’AI CETTE PHOTO SUR TON MUR ! LA SOIREE JUSTE AVANT QUE TU NE ME POUSSES A VENIR SUR CE BATEAU… UNE PETITE BALLADE ROMANTIQUE. »

La nausée revenait encore et encore, m’affaiblissant au point de ne plus être sûre de pouvoir faire un seul pas. La gorge serrée, je n’arrivais plus à hurler, juste à retenir la nausée.

« Tu m’as…prise. »

C’est bon…j’allais tomber dans les pommes à ce rythme.
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MessageSujet: Re: Bang Bang feuer frei ! ♪ Bang Bang feuer frei ! ♪ EmptyDim 22 Déc - 20:21

Quand ce n’était pas le moment, ce n’était pas le moment… Le peintre n’était pas à prendre avec des pincettes en ce moment et si on venait lui cherchait querelle, on le trouvait sans problème, mais devait il avoir peur ou pitié de cette jeune femme qui se tenait tant bien que mal devant lui ? Il lui en avait collé une et il lui ordonnait presque de s’expliquer au quel cas, il la jetterait sur le trottoir tel un vulgaire paquet. Mais tout cela ne semblait pas l’avoir calmer, d’ailleurs, il se prit aussitôt ce coup dans le genou et poussa lui aussi un cri de douleur, tout brun tatoué et bagarreur qu’il était, ce genre de coup ne faisait jamais du bien. Grimaçant, il ne répondit pas tout de suite et écouta son discours qui semblait toujours aussi embrouillé, Stephen fronça les sourcils tout en grimaçant, à cette première phrase dont il peinait à comprendre le début, qui l’avait laissé crevé, elle-même !!
Il eut un léger mouvement de recul lorsqu’elle se jeta sur lui dans un hurlement qui fit sursauter ce pauvre cyclope, son vieux chat borgne, qui décida alors d’aller dormir dehors en attendant que les choses se calmes ici pour venir retrouver le vieux sofa que le peintre avait installer dans cet atelier
Bon un bateau… Un bateau ? Steph n’avait pas le pied marin pour deux sous et il n’était pas monté sur un bateau depuis des lustres mais passons, bon visiblement, elle l’accusait d’une sorte de tentative de meurtre si sa traduction était juste, puis… quelle photo ? Quel mur ? Facebook ? Admettons, mais il peinait à comprendre de quoi elle parlait. Dans tous les cas, il était certain d’une chose, il n’était jamais monté sur le moindre bateau avec elle ! Alors qu’elle tentait visiblement de lui agripper faiblement le col, il la sentait tituber en arrière, bon… il n’allait tout de même pas la foutre dehors, certes, il était parfois… spécial… mais dans le fond, ce n’était pas un monstre… enfin pas totalement… il entendit alors ses faibles mots qui lui firent froncer les sourcils à nouveau


-de quoi ?

Dit il, interrogatif, « tu m’a prise », comment ? oh… il avait peur de comprendre… mais alors qu’elle titubait, il la rattrapa de justesse évitant ainsi sa chute, manquerait plus qu’elle se tape un trauma cranien dans sa galerie, il se mit alors à la soutenir et à la transporter jusqu’à ce vieux sofa désormais libre l’asseyant dessus, se calmant un peu lui-même, il n’était pas non plus stupide, elle avait visiblement subit… un traumatisme, à moins qu’elle ne soit seulement folle, mais il en doutait, connaissant un peu la question, voyant lui-même un psy… Il se mit alors à prendre son poignet, afin de sentir ses batements cardiaque, se demandant si elle n’allait pas faire un malaise, répondant

-je ne comprend rien à ce que tu dis, mais je peux te dire une chose, si j’étais monté sur un bateau avec toi, je m’en souviendrais… et heu… désolé pour la gifle…

Son rythme cardiaque semblait à peu près normal, il était habitué aux malaises, avec Emy, il avait du la ramasser quelques fois lorsqu’elle était atteinte de cette leucémie… Il se leva ensuite et alla chercher un grand verre d’eau qu’il lui ramena, voilà qu’il était limite en train de jouer les infirmiers désormais, lui tendant le verre, retrouvant peu à peu son calme lui-même, il poursuivit, continuant de parler et de la stimuler pour être sur qu’elle ne tombe pas réellement dans les pommes

-bois ça… et on reprend depuis le début tu dis avoir été avec moi sur un bateau et je t’aurais jeté à la mer ? Je pense que tu te trompe de gars…
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MessageSujet: Re: Bang Bang feuer frei ! ♪ Bang Bang feuer frei ! ♪ EmptyLun 6 Jan - 21:24



J’avais besoin de quelque chose. Je ne saurais dire quoi, juste quelqu’un, un être sur qui hurler et décharger ma frustration. Aussi, j’avais rapidement dressé des passerelles entre mon agression et la photographie retrouvé sur facebook. J’avais réellement eut besoin d’un déclic pour exorciser la noirceur qui croupissait en moi. Mais pour l’instant, ma tête tournait bien trop pour tenir droite sur mes deux jambes. D’un instant à l’autre, mon nez risquait de se planter directement dans le sol. Pourtant, ce fut bien plus moelleux qu’il n’y paraissait. L’odeur ne me rappelait rien, la sensation m’évoquait vaguement quelques réminiscences, celles qui arrivaient les lendemains de cuite.

Mon corps trainait et gigotait comme une poupée désarticulée. En parlant d’articulation, ma prononciation manqua un peu à l’appel au moment où je tentais de reprendre le dessus.

« M’tou’pô » Grinça une faible voix alors que mon postérieur rencontrait le canapé.

Mes doigts serrés soudainement un verre et doucement, le monde autour reprenait ses formes premières. Mon regard tombait sur le grand gaillard avec une lueur mi incrédule, mi anxieuse. Est-ce que je m’étais trompée de cible ? Est-ce qu’il se jouait de moi ?

« Alors comment t’explique la photo hein ? »

Mon dos s’enfonçait un peu plus dans le coussin du dossier. Hors de question de repartir sans la moindre réponse. Hors de question de retourner dans le doute. Mais au fond, la certitude germait lentement ; Stephen n’était pas l’homme que je cherchais. Ma main se tendait vers son téléphone pour lui demander de rejoindre son mur facebook. Mon portable ne possédait pas l’option internet. Je n’étais pas assez fortunée pour me le permettre. Je ne tardais pas à glisser le doigt sur son écran pour chercher la fameuse image de la soirée. Je déroulais alors le dossier du 15 janvier 2013. Verres d’alcool entre les mains, mines d’ivrognes, regard défoncé et Stephen, toujours lui, non loin. Il restait continuellement assez prêt pour envisager qu’il y avait pu avoir rapprochement. Au fond, il récupérait mon verre, probablement plus pour m’empêcher un surdosage entre l’alcool et les drogues que pour verser du GHB au fond de mon cocktail. Mais à l’instant, je n’envisageais pas les choses de cette façon.

« Quatre heures après cette photo, on me retrouvait sur le port quasiment morte. »

Une explication semblait trop demander. Mais s’il se rappelait un peu de la soirée, la moindre petite précision pourrait me permettre de mettre la main sur l’homme qui avait tenté de me tuer. Mes doigts enserraient le verre avec plus de violence. Je n’osais plus le quitter du regard. En quête du moindre signe de culpabilité, je guettais la plus petite de ses expressions. Je n’attendais aucun mensonge de complaisance. La vérité était une nécessité.
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MessageSujet: Re: Bang Bang feuer frei ! ♪ Bang Bang feuer frei ! ♪ EmptyVen 10 Jan - 16:43

Ne sachant plus s’il devait être en colère ou avoir pitié, Stephen avait finit par asseoir Aengus sur ce sofa alors qu’elle parlait toujours aussi décousu, cette fois ci, c’était court, mais il en comprit le sens, peu importe, il l’avait désormais installée et était bien décidé à mettre tout cela au clair, visiblement elle l’accusait de quelque chose, mais soit il avait un gigantesque trou de mémoire, soit il se trompait. L’un des derniers souvenirs qu’il avait d’elle était celui d’une soirée, plutôt bonne ambiance, il avait un peu bu ce soir là, posé pour quelques photos, bien que le cœur n’y avait pas été pour le peintre à l’époque, cette soirée ayant eut lieu peu après la fausse couche d’Emy, il sauvait les apparences, d’ailleurs, il était parti relativement tôt…
 
-Quelle photo ?
 
Demanda t’il alors en fronçant les sourcils, alors qu’il fixait la main de la jeune femme qui se tendait vers la poche de son jean et plus précisément son téléphone portable dont elle se saisit
 
-si tu l’explose lui aussi je te préviens je te…
 
Mais voyant qu’elle commençait tout bonnement à surfer dessus, il ne termina pas sa phrase, la regardant faire, peut être aurait il ainsi sa réponse et qu’il pourrait éclaircir enfin les choses, qui jusque là, était des plus confuse pour lui, jusqu’à ce qu’elle s’arrête sur les fameuses photos de cette soirée à laquelle il venait de songer, il prit alors à son tour, les regardant les unes après les autres, en effet, il était souvent relativement près de Gus, il se souvenait parfaitement, elle prenait cette fichu drogue et se mettait dans un état second et cela avait finit par énerver profondément le peintre, elle voulait rentrer dans cette fichu maison, lui ne voulait pas, elle avait fini par lui fausser compagnie, alors qu'il avait eut un moment d'inatention, sans doute pour se rendre à cet endroit, il y fit un tour également, mais il ne l'avait plus revue ensuite…
 
-oui j’me souviens de cette soirée… Tu étais infernale, ça a finit par me gonfler, puis tu as disparue…
 
Puis il leva les yeux vers la jeune femme alors qu’elle racontait ce qui s’était produit ce soir là, du moins, l’état dans lequel elle était quatre heures plus tard
 
-on a essayé de te tuer ? Et tu crois que c’est moi ??? mais attend !!! Franchement, tu penses que j’aurais été capable de ça ? Merde, ok j’ai l’air un peu… ténébreux des fois, mais… on se connait tout de même non ???
 
Voilà sur bien qu’il était innocent des fait qu’elle lui repprochait, il se mettait tout de même à culpabiliser, non, il n’avait pas tenté de la tuer, mais s'il avait fait plus attention ce soir là, il ne lui serait peut être rien arrivé….
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MessageSujet: Re: Bang Bang feuer frei ! ♪ Bang Bang feuer frei ! ♪ EmptyMar 4 Fév - 18:35


« Ténébreux ? Non ! Toi t’es une espèce de lâche ! T’as pensé qu’à ta tronche ! Tu laisses tout le monde comme ça ? Dès que c’est un peu la merde hop, tu te casses. Tu crois que ça te donne un air mystérieux, un pouvoir de séduction ? Ca fait juste de toi un minable ! » Hurla Aengus en se redressant d’un bond.
Elle avait disparu ! Il justifiait les choses comme ça. Elle était infernale et pouf, elle disparaissait. Voilà toutes ses excuses pour expliquer le déroulement de la soirée, son innocence ? Elle ne supportait plus sa proximité. Son envie de le détruire atteignait des sommets. Le pointant du doigt, elle se fit plus menaçante.

« Je te préviens approche encore une fois, frappe moi encore une fois et je vais voir les flics pour leur raconter que t’étais avec moi ce soir là. On verra si ton petit côté ténébreux fera le fier quand je t’aurais fait payer cher pour tout ça. J’étais sous ton putain de nez et toi tout ce que tu me trouves à dire c’est que j’étais infernale et que j’ai disparu. MAIS MERDE J’ETAIS AVEC TOI ! AVEC TOI ! Alors quoi hum ? T’avais plus assez de burnes alors hop on chope la nana à moitié défoncée ? C’est ça ton petit côté ténébreux, la fiote ? Parce que tout ce que je vois là, maintenant, c’est un pauvre type, tout seul avec des tableaux sans vie. Je vois pas un beau ténébreux vois tu ? Je vois qu’un con tout seul. T’as fait pareil avec toutes les autres personnes de ton entourage ? T’as juste eut à leur dire qu’ils étaient infernal et pouf TU disparais ! »

Les mains passaient dans ses cheveux en quête d’un calme et d’une réflexion qu’elle ne parvenait pas à retrouver. L’avait-elle seulement eut un jour ? La question pouvait se poser. Pour le moment, elle était en colère, tellement en colère qu’elle ne parvenait pas à faire la part des choses. Tout ce dont elle avait besoin c’était de jeter sa rage sur quelqu’un, accuser quelqu’un. Elle ne supportait pas l’idée que son agresseur soit dehors, en liberté et tranquille. Alors c’était plus facile de blâmer Stephen. Commençant à faire les cents pas dans la pièce, Aengus cherchait autant son self-control que sa respiration.

« Alors ne confond pas tout. T’es PAS ténébreux, t’es juste trop con pour avoir un peu de lumière dans le cerveau. Et c’est à l’ombre que tu devrais être ! MERDE ! TU T’ES MÊME PAS DEMANDE OU J’ETAIS ! »

Son cœur battait si vite. L’adrénaline montait si haut. Son sang frappait si fort contre ses tempes. Elle ne savait plus comment se calmer, comment se gérer. Elle n’avait qu’une envie, le défoncer. Elle ne savait pas que, dans cet état, elle serait capable de soulever des montagnes. Et lorsque le côté de son poing, l’endroit le plus charnu, atterri droit dans la table, celle-ci plia sous le coup. Alors qu’elle aurait dû ressentir de la douleur, aucune décharge ne vînt l’importuné. Un animal en furie, voilà tout ce qu’elle était.

« TU. AURAIS. PU. » Articula-t-elle en furie, les yeux exorbités et les traits tirés par une forme de folie furieuse. « C’EST.TA.FAUTE.ET.JE.SUIS.SURE.QUE. JE SUIS PAS LA SEULE. COMBIEN DE TES PROCHES TU AS LAISSE CREVER. TOUT.CA.JUSTE.PARCE.QUE.T.ES.UN.E-GO-ISTE ! »

C’était injuste mais elle n’en prendrait pas conscience maintenant. A l’heure actuelle, elle virait hystérique.

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