- 18 and hot I shoot you down bang bang

Invité

J'avais invité cette nana sur mon bâteau parce qu'elle était la plus belle de la soirée mais aussi la plus entamée parce qu'il fallait voir la vitesse à laquelle, elle pouvait réussir à descendre un verre! Je l'avais regardé chanter, danser, draguer et ne jamais ramener personne. Son lit devait être froid à trop repousser les hommes qui s'approchaient elle à moins qu'elle ne les entraine dans un recoin de la soirée pour satisfaire ces pulsions. En tout cas, elle avait éveillé les miennes en se dandinant peu loin, un verre à la main.

Elle tenait presque plus debout et je l'avais aidée à monter sur le bateau ou elle aurait enfin une excuse pour ne plus marcher droit, la houle avait les épaules larges pour réussir à être l'excuse parfaite! Remontant ma veste sombre sur les épaules graciles de la jeune femme , j'en profitais pour faire balader mes mains dans son dos. Proie facile pensais je aussitôt en refermant l'accès à mon petit navire personnel.

"Je vais te faire visiter un truc trop cool Gus! Ca va t'éclater! Mieux qu'un trip!" M'écriais je depuis la cabine.

Elle aurait pu rendre à l'intérieur, elle aurait bien moins froid pour la suite. Le vent ne ferait que croitre avec la vitesse et le large. Heureusement, j'avais pensé à tout. L'ancre levé, le bâteau détaché, je pouvais partir à toute allure.

Arrivé à l'endroit désiré, je stoppais les moteurs et je rejoignais la masse d'alcool à l'extérieur. Elle n'avait pas bougé et je trouvais ca presque amusant. La soirée allait être amusante si elle finissait par se rendre compte que la vie continuait ailleurs que dans son monde de drogue parce qu'il n'y avait pas de doute, elle avait consommé et pas qu'un peu.

"Hey t'as soif?"

Je sortais de mon sac une cannette de bière et je la lui tendais d'une main sûre. Aller, bois ca que la soirée continue à battre son plein, que l'on s'amuse à autre chose que contempler les étoiles. La boisson semblait enfin la faire réagir.

Invité

Comment avais je atterris sur un bateau ? Bonne question ! J’avais balloté entre fiction et réalité durant un moment. Je me souvenais d’une voix connue et familière en qui j’avais pleinement confiance. Antonie, l’ami de mon frère ainé Erwan. Sa présence apportait un peu de la chaleur de mon frère qui me manquait tant. Allongée sur une banquette, je soupirais en regardant le ciel se mouvoir.

Je ne fus que sortie de mon admiration pour les points lumineux perchés dans le ciel par la présence d’un homme proche de moi. Dans un sourire, je me redressais. J’étais SUR UN PUTAIN DE BATEAU. Aussitôt, je m’accrochais à Antonie par le bras. Mais pourquoi j’étais là dedans merde ?

« Y a de l’eau partout Tonie ! » M’exclamais je d’une voix tremblotante.

Bien sûr qu’il y avait de l’eau pour que le bateau flotte mais depuis ma torture, je ne pouvais plus supporter l’eau. Délicatement, je senti le bras m’échapper pour me proposer une bière ! Bonne idée, ca calmera les battements de mon cœur. J’attrapais la boisson pour en descendre plusieurs grandes gorgées. Je devais me calmer.

« On peut rentrer ? » Demandais je d’une voix pâteuse.

Habituellement je n’avais peur de rien. Etrange que même la drogue ne parvienne pas à me tempérer. Pourquoi m’avoir conduit ici ? Qu’est ce qu’il y avait de beau à voir ? Il n’y avait rien ici ! Je voulais rentrer. Pour obtenir raison, je me dirigeais vers les commandes du bateau ! Je voulais retourner dans mon lit ! MAINTENANT ! J’aimais pas les remous du bateau. Je tanguais maladroitement et je senti un bras contre le mien juste avant de me vautrer. Le sol de la terre était déjà particulièrement mouvant alors un bateau… Je pouvais rêver avant d’aller plus loin !

« JE VEUX RENTRER ! » criais je presque paniquée en essayant de me redresser. « RAMENES MOI JE VEUX RENTRER ! »

Et je ne lâcherai pas l’affaire ! J’avais peur de cette étendue de flotte tout autour. Je ne voulais pas me noyer ! Je ne voulais pas qu’on me noie ! Je devais fuir d’ici mais aucune sortie ne me paraissait accessible.

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Elle criait comme toujours ou presque. Je me demandais comment son frère avait pu la supporter autant de temps sans la cogner car l’envie me démangeait à la voir faire son caprice comme si le monde entier tournait autour d’elle ! Heureusement j’eu la paix le temps qu’elle descende quelques gorgées de bière. Puis elle repartait de plus en plus fort se levant même en titubant pour rejoindre les commandes de bord de l’appareil mais je n’avais pas envie de voir mon bateau finir dans le même état que la fille alors je me levais d’un bond pour lui attraper le bras et avant que je puisse me saisird’elle, elle se vautrait à terre. Pitoyable ! Dire que j’avais juste voulu lui montrer la ville en lumière et la sauter dans la cabine et voilà que je me retrouvais avec un furie qui gueulait toujours.

La colère me poussa a agir et j’empoignais son bras fermement pour la redresser et la secouer comme un vulgaire bout de chiffon.

« Tu vas la fermer merde ? TU VAS LA FERMER TA PUTAIN DE GUEULLE ! » Hurlais je

Sans le moindre ménagement, je la jetais sur la banquette dans un espoir un peu fou qu’elle s’y endorme car mes idées étaient loin d’être le plus claires du monde et je sentais déjà une profonde excitation me tordre le bas ventre car j’avais toujours rafollé des rapports musclés, donner des corrections et c’était ce que cette nana méritait parce qu’elle avait cru pouvoir tout avoir à séduire sans conclure, à se croire supérieure. Je décidais de me pencher vers elle pour tendre la main et effleurer sa cuisse.

« Je te ramènerai ok ? Mais regarde un peu atour de toi la vue est magnifique ! »

Ouais et moi tout ce que je voyais c’était son corps chaud et offert que je couvrais du bout des doigts. J’avais toujours eu un faible pour les petites poitrines et la sienne se soulevait trop lentement presque paisible alors que ma main se refermait dessus. Droguée comme elle l’était j’étais pas sûr qu’elle sente beaucoup de choses mais ca m’était bien égale, j’obtiendrais ce que j’étais venu chercher. Je ne sais pas pourquoi mais quelque chose me disais que ca risquait d’être plus dur que prévu et tant mieux. Je m’asseyais à coté d’elle pour délicatement la redresser contre moi et embrasser son cou.

« Tout va bien tu vois ! »

Elle n'avait pas l'air convaincu et je sentais que j'allais ne pas tarder à la cogner à se rythme parce que la patience n'avait jamais été mon truc, les cris encore moins et l'hystérie m'énervait. Si elle continuait je la secouais, si elle essayais encore de toucher au volant je la frappais. J'étais pas venu ici pour ses beaux yeux!

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Qu’Antonie se rassure, mon frère non plus ne parvenait pas à me supporter sans me frapper ! Je ne m’étais pas attendu à un tel traitement. D’ordinaire, Antonie se montrait conciliant. La présence de mon aîné devait le calmer dans ses ardeurs. Je fus secouée sans ménagement et je senti mes entrailles se tourner violemment. Heureusement, il s’arrêta à temps pour éviter une catastrophe. J’étais persuadée qu’il n’aurait pas apprécié que je salisse son beau bateau et sa paire de chaussures vernies. Je me sentais mal. Le bateau tanguait toujours plus. Mais lorsque je tombais sur le siège, la mer ne fut responsable de rien. La banquette heurta mon corps sans que j’en éprouve la moindre douleur. La drogue mélangée à l’alcool atténuaient mes sens autant que mes facultés. Mon corps refusait de se mouvoir correctement. Aussi, pitoyablement, je tentais de me tourner sans le moindre succès. Des sueurs froides dégoulinaient contre ma peau. Je ne sentais pas ses mains mais je les devinais.

« Je veux rentrer maintenant s’il te plait. Je veux rentrer maintenant. Je veux rentrer maintenant s’il te plait. Je veux rentrer. Je veux rentrer. » Ne cessais je demander.

Je tentais de repousser sa main contre ma cuisse mais à peine avais je atteints mon objectif qu’il était déjà sur ma poitrine. Non ! Non ! Je secouais la tête toujours aussi perdue et déboussolée. C’était dans des moments pareils que je regrettais de ne pas avoir la main bienveillante d’Edward ou de James pour me protéger. En Irlande, j’avais prit l’habitude de courir me réfugier dans les pattes d’Edward O’Malley quand les choses commençaient à m’échapper. Je voulais sentir ses bras autour de mon corps, ses lèvres sur mon front et sa voix qui m’appelait Kirby. Certes mon esprit demeurait bien loin de toutes les tentatives d’Antonie pour me caresser et me dompter, mais je n’étais pas idiote. J’avais compris que j’étais prise au piège. Lorsque sa main passa sous mon torse pour me redresser, j’inspirais profondément pour m’obliger à sortir de ma torpeur. Je devais réagir !

« Touche pas. » articulais je avec difficulté.

Ses lèvres contre mon cou me répugnaient et je portais l’ensemble de mon poids de l’autre coté en tentant de grogner un « non ». C’était plutôt clair non ? Je ne voulais pas. Pourtant, il ne cessait ses intrusions, ses attouchements. Sans réfléchir, lorsque sa peau fut à proximité, je mordais avec violence ce qui me passait devant la bouche. Le goût du sang éveillait en moi une forme de fureur peu commune. Dans mon ADN brillait un morceau de requin ! J’espérais qu’il soit assez virulent pour me donner une part de sa morsure ou de ses nageoires si je venais à me faire passer par-dessus bord ! Je grognais ! Qu’il me ramène ! Je ne laisserai jamais personne abuser de moi sans lutter ! J’étais une sale chieuse comme le dirait mes frères mais au moins, personne ne me possédait. C’était ma fierté, mon orgueil et j’avais bien l’intention de poursuivre dans cette lignée. Je n’étais pas uniquement une droguée, pas qu’une fille un peu paumée. Mon corps m’appartenait. Il ne faisait pas parti de ceux à qui je désirais l’offrir.

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Elle n’arrêtait pas de se plaindre à m’en refiler la migraine. Et si elle allait se plaindre à son frère ? Bien que j’avais tendance à narguer tout le monde comme la dernière des choses sur Terre, le frère d’Aengus avait la fâcheuse tendance à être encore plus mauvais moi en affaire. Ce type n’hésiterait pas à bouffer sa femme pour protéger l’honneur de la famille.

Enfin bon je n’avais pas envie de me mettre cet homme à dos surtout qu’il avait des vu sur mon entreprise et que l’excuse de sa petite sœur serait un bon moyen pour faire pression alors je devais corriger le tir afin d’éviter la catastrophe et la ruine. J’aurais bien voulu du calme pour réfléchir mais cette petite peste mordi avec violence dans mon cou me forçant à grogner méchamment de mécontentement parce que même si j’aimais quand c’était musclé, j’avais aussi mes limites. La suite s’enchaina rapidement parce que je n’y pensais pas et que ma colère détruisait tout sur son passage. Ma main s’empara de la gorge de la petite peste pour ensuite la plaquer contre la banquette. A répétition, je la secouais cognant sa tête contre le cuir blanc du siège sans me soucier de son regard perdu et du mal potentiel que je pouvais lui faire, ca n’avait pas d’importance parce que cette idiote m’avait mordu et marqué et que je ne supportais pas de ne pas avoir le dernier mot.

« POURQUOI T’ES TOUJOURS AUSSI DESAGREABLE AVEC MOI HEIN ? POURQUOI TU PASSES TON TEMPS A ME REPOUSSER ? » Avais je hurlé en la secouant de plus en plus violemment.

Ma main sur sa gorge me calmait en me donnant l’impression de pouvoir la contrôler et la pousser à se soumettre, à m’accepter et qu'enfin je pouvais profiter d'un peu de calme entre ses suffocations. Qu’elle le veuille ou non, elle finirait par sourire et boire un verre tranquillement ici même parce que je ne tolérerais pas qu’elle me rejette comme un vulgaire jouet cassé.

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Sa main sur ma gorge me fit peur. Je tentais de rabattre mes mains sur les siennes mais je sentais mon corps trop mou. Les chocs répétés contre ma tête n’aidaient en rien. Dans un sursaut de survis, je m’agrippais, m’agitais pour essayer de le frapper, de l’éloigner. Je préférais encore tenter ma chance à la mer ! Ce mec était fou, aussi que mon frère Liam et j’en avais assez de me faire frapper par tout le monde ! Je couvrais toujours Liam. Son esprit se troublait depuis son retour de l’armée. Il avait vécu d’horribles choses et je lui avais promis mon soutien mais Antonio ne faisait pas parti de la famille !

Je tentais de frapper au niveau du coude pour éveiller une douleur dans ses bras, défaire l’emprise. Je savais pertinemment que plus le temps passerait et plus je perdrais mes forces. De mes pieds je cherchais à cogner l’homme par tous les moyens. Ses hurlements ne faisaient que croitre ma peur. J’hochais la tête. Je lui donnerai tout ce qu’il veut pour un peu d’air, un peu de sang frais pour mon cerveau ! Malgré tout, j’en avais un et j’espérais bien le garder intact ! Pourvu qu’il reprenne raison pourvu que je puisse m’échapper d’ici. Je voulais rentrer, me réfugier chez Edward, chez Liam ou même chez James. J’aurais tant voulu pouvoir rejoindre T’ ! Les larmes commençaient à humidifier mon regard qui rougissait à vu d’œil. Je ne souhaitais que rentrer chez moi, retrouver mes proches et leur dire que j’étais désolée d’avoir menti tout ce temps. Je pensais pouvoir tout gérer par peur de les tâcher de mes ennuis mais je réalisais bien à présent que je n’avais fait que m’enfoncer pitoyablement. Je ne pouvais pas mourir maintenant…j’avais encore si peu de temps ! Pourquoi me le retirer ?

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Elle s’agitait et je sentais son corps se trémousser contre le mien. Inlassablement et toujours plus désespérément, elle s’agrippait à moi griffait, frappait. Je serrais plus fort encore incapable de maitriser ma force dans cette colère qui m’aveuglait encore et toujours. Je décidais de me placer au dessus d’elle pour un meilleur maintient.

« Arrête de gigoter » grognais je entre les dents, sentant ma colère atteindre des sommets et mes mains se figer autour d’elle.

Je sentais ses larmes humidifier ma peau et son corps perdre ses forces mais la haine ne parvenait plus à se temporiser parce que j’étais loin de me douter de ce que j’avais fait, des proches auxquels elle pensait et des êtres qui la pleureraient peut être. Moi je m’en fichais, je ne voyais que son immobilisme et je commençais à ressentir la douleur de ses coups. Enfin, elle arrêtait de bouger, de se débattre et son regard immobile me fit frissonner. Merde ! Je me redressais soudainement bousculant Aengus pour l’inciter à réagir. Elle se moquait de moi ? Avais je réellement été trop loin ? Passant une main dans mes cheveux pour tenter de retrouver le calme et une réflexion logique, je regardais autour de moi puis le corps. Ce n’était qu’un foutu corps et on était en pleine mer. Si elle ne réagissait pas, je la balancerais à la flotte ! J’avais assez de caillasse que j’avais récupéré lors de ma dernière plongée pour la lester et la balancer un peu plus loin en mer. Je la secouais une fois encore, cherchait un poul…rien. Dommage que le ne soit pas infesté de requin, se débarrasser du corps aurait été plus facile que de la blinder de pierres pour la laisser couler ensuite en plus, je devrais peut être l’emballer ! Je la détestais plus encore à présent qu’elle était morte parce qu’elle m’avait fait chier jusqu’au bout  et qu’une chose était sûre, j’allais devoir penser à elle trop souvent pour ce qu’elle ne méritait réellement. Tout ca, c’était de sa faute à elle mais se ne serait pas pour elle les ennuis qui attendaient. Non, ca c’était à moi de gérer ! Merdeuse jusqu’au bout ! Bon, je devais trouver une solution à présent, si elle, elle était morte moi j'étais toujours vivant et je ne voudrais pas passer le reste de ma vie en prison pour ses beaux yeux de petite peste. Je voulais rester ici,avec les gens que j'aimais vraiment pas en Espagne dans ce pays que je chérissais mais que je préférais fréquenter uniquement en vacances... ma famille sur place me mettais mal à l'aise réellement mal.

[hrp: voilà c'est en Hide!]

Invité

Alors que mon agresseur m’avait déjà réduite à un simple morceau de viande tout juste bon à nourrir les requins, je ne saurais vous dire ce que je ressentais. Le vide ? Le néant ? Le noir ? Rien ne s’imprimait dans mon esprit et pourtant j’étais toujours là. Il me secouait, reprenait son calme et dans le fond c’était peut être ce qui me sauverait la vie, qu’il puisse redescendre sur terre et comprendre l’étendu de ses actes. Alors qu’il se penchait à nouveau pour m’agiter, une expiration me fit hoqueter. Faiblement, je revenais. Les pulsations lentes de mon cœur, probablement dû à la morphine que je consommais, avaient permit à mon corps de moins consommer en oxygène. J’étais pourtant toujours inconsciente, un tel effort pour mon organisme avait couté cher. Je n’étais qu’un objet cassé aux yeux d’Antonio. Mais je savais qu’une part de lui ne pouvait me considérer autrement que comme une humaine et m’accorder la plus basse des considérations. Je voulais rester en vie. Ma capacité à résister le prouvait amplement. Je ne pouvais mourir ainsi.

En effet, Antonio ne pouvait plus mettre ma mort sur le compte d’un accident. A présent, il était parfaitement conscient de ses actes. Il pouvait calculer et choisir de me laisser la vie sauve ou pas. C’était lui qui décidait, lui qui avait ma vie entre ses mains alors que je ne pouvais plus rien faire pour moi-même. Je ne tiendrais probablement pas longtemps sans soin ou sans aide mais mon cœur battait, mes poumons récupéraient faiblement et difficilement un peu d’air et le sang qui dégoulinait de ma tête n’avait rien de dramatique. J’avais juste tâché sa banquette. Ce genre de tâche ne partirait pas rapidement. Des traces de mon passage ne manqueraient pas à l’appel ici. Entre le sang, la salive… Le choix s’offrait à vous.

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[HRP: je reçois du monde alors je fais cours]

Elle n’était pas morte et sa nouvelle respiration me fit reculer en titubant et me questionnant sur mon taux d’alcoolémie. Non ! Non ! Non ! Non ! Elle était à moi ! J’avais tout contrôle sur elle ! JE décidais ! Je me baissais pour attraper une bière et la descendre rapidement presque d’un seul coup tout, j’admirais son corps… Elle était à moi ! Je n’avais pas remarqué le sang ou ses blessures. Je ne voyais qu’un corps enfin tranquille, apaisé et presque accueillant.

* Ellipse pour traumatiser personne *

Je me redressais en lui jetant un coup d’œil en biais, préservatif mis à la poubelle. Ce ne fut qu’à ce moment que je remarquais le sang qui s’écoulait de sa tête et je revoyais mon père étendu au sol dans une marre de matière grise et de sang. Merde ! C’était quoi ce bordel moi qui ne faisait que la croire plus calme, plus docile… En réalité, je me trompais et elle n’avait rien de l’adorable gamine que je connaissais bien mais elle était qu’une horreur, le miroir de mon erreur, il était impossible que je le supporte et je devais me débarrasser d’elle. Elle subissait la même agonie, la même mort horrible et je refusais de n’être qu’un stupide spectateur comme d’avais pu l’être auparavant, bien plus jeune et impuissant lorsque j’avais retrouvé le corps de mon père qui avait manqué son suicide. Je voulais agir, reprendre le pouvoir sur cette mort qui n’arrivait pas et qui la faisait souffrir, alors sans la moindre culpabilité je balançais ma bière contre la table et me penchais vers l’attirail de plongée ou je gardais toujours un couteau au cas ou je tomberais dans un filet de pêche ou autre, un besoin nécessaire quand on plongeait dans les coins ou je me rendais.

Je me penchais vers la Iota pour la tirer vers l’arrière du bateau ou une descente avait été aménagée exprt pour les personnes à mobilité réduite et je n’avais qu’à presser un bouton pour que le bord descende en mer. La mer chatouillait mes pieds nus et je me laissais tomber la gosse à terre sans le moindre ménagement. Soit je l’égorgeais et la laissais partir pour de bon, soit je le noyais. Je choisi la noyade au cas ou le corps serait retrouvé… Ne sait on jamais. Tournant sa tête pour l’immerger durant une bonne vingtaine de minutes sous l’eau. Impossible pour elle d’avoir survécu cette fois ! Je remontais sur le bateau en la laissant immergée pour aller chercher les pierres que j’avais remonté durant ma dernière plongée. J’avais toujours eut un faible pour la roche sans pour autant savoir ce que je pouvais leur trouver à ses cailloux. Je les analysais, les tournais, les admirais puis les balançais. Cette fois se serait utile. Je chargeais ses poches de pierres, nouant une ceinture de caillasse à ses pieds avant de la balancer par-dessus bord et de la regarder couler. Je n’avais plus qu’à rentrer et nettoyer.

» bang bang, in the head ◂ cecil&noah
» Bang bang ; you shot me dow. I hit the ground. - Kienan.
» Bang Bang feuer frei ! ♪
» Error - BANG BANG [PV : David]
» shoot for the moon, even if you fail, you'll land among the stars ~ ness

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