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Came in like a storm - Lizzie

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MessageSujet: Came in like a storm - Lizzie Came in like a storm - Lizzie EmptyLun 11 Nov - 22:00

You came in like a storm.
C’était toujours dans ces jours où rien ne va à la base, que le destin - ou ce que vous voulez- en rajoutait une couche, alors que vous pensiez avoir touché le fond. Cela faisait un mois jour pour jour qu’Adam avait relancé le contact avec sa sœur, une première fois par mail, et une deuxième fois sur son téléphone, dont le numéro n’était bien sûr plus attribué. Aucune réponse. Peut-être l’avait-il mérité, mais la perspective de ne plus jamais avoir de nouvelles d’elle le dévastait totalement. Il y avait beaucoup trop de non-dit pour qu’il accepte de la rayer de sa vie, elle qui avait toujours été la personne la plus importante pour lui. Encore une de ces journées à ruminer, sans que rien ne parvienne à le distraire, perdant son temps dans les regrets et les mauvais souvenirs.
Vingt-deux heures. C’est en passant la porte du bar qu’Adam comprit que ce n’était décidément pas son jour de chance. L’Absinthe bar avait une certaine tendance à être extrêmement bondé, spécialement le week end, victime de son succès tant au niveau des étudiants sortis se mettre une mine, qu'auprès des quarantenaires venus oublier leur train train quotidien. Mais ce soir-là, il y avait une foule comme il n’en avait encore jamais vue en deux ans, ou tout du moins, très rarement. Il adressa un signe de tête à l’adresse d’une des serveuses qui le salua en coup de vent entre deux commandes, et il se dirigea d’un bon pas vers l’arrière du bar. S’il avait toujours paru à l’aise lorsqu’il travaillait, il supportait assez mal la pression du patron, qui était sans cesse sur leur dos lors des grosses soirées comme ça, et avait tendance à leur parler comme à des chiens. C'était d'autant plus pénible pour Adam qui devait sans cesse se faire violence pour paraître docile, et ne pas perdre son profil d'employé du mois qui lui permettait d'empocher de très bons pourboires.

Adam, tu t’occupes du bar avec Mary et Jonas ce soir, j’ai déjà mis les autres en salle. Grouille toi, j’ai pas que ça à foutre !

C’est en maugréant intérieurement qu’il entra dans l'espèce de cagibi qui leur servait de vestiaire - le bar était tellement clinquant qu'ils avaient dû arriver au bout du budget avant de leur construire une pièce de repos décente. Le fils Astriel retira sa chemise pour enfiler le fameux T-shirt noir affichant le logo du bar, fourra son crayon de papier et son calepin dans la poche arrière de son jean, et fila en salle, adressant un sourire mielleux à son employeur au passage. Ce n’était pas avec un regard noir qu’il conserverait son travail. Adam fila s’installer derrière le bar, récupérant à la volée un papier et commençant à préparer la commande en mode express, ses idées noires se bousculant dans sa tête. Il devait pourtant enchaîner les sourires charmeurs à l’adresse des clientes, les incitant à reprendre un petit cocktail pour qu'elles aient le loisir de lui reluquer les fesses dix minutes de plus, et adressant quelques blagues aux clients qui se sentaient ici comme chez eux.
La porte s’ouvrit pour la troisième fois en cinq minutes, et des voix stridentes vinrent lui éclater les tympans. Adam réprima une grimace. Génial, il ne manquait plus que ça…. Un groupe de six filles, toutes plus maquillées les unes que les autres, s’agglutinaient autour d’une grande blonde dont le brushing des années cinquante était surmonté d’un diadème.

Piaillant telle une véritable basse-cour, ce petit monde joua des coudes pour se frayer un chemin jusqu’au bar, visiblement bien éméché. Lady Diana numéro deux, qui portait une robe minuscule dans une matière qui rappelait vaguement à Adam du PVC noir, s’avança telle une diva pour ordonner qu’on leur attribua une table sur le champ. Les enterrements de vie de jeune vie étaient certainement les pires soirées selon lui, et il désespérait à l’avance de voir de quelle manière celle-ci allait tourner. Il fallait dire que la dernière lui était plutôt restée en travers de la gorge, puisque sur les ordres de la future mariée ( à laquelle son patron ne pouvait rien refuser, au risque de voir son chiffre d’affaire diminuer ) Adam avait dû venir se trémousser autour d’elle tel un gigolo, la honte de sa vie. Il eut une sueur froide en y repensant, et fut soulagé de voir qu’un de ses collègues s’occupait de les escorter. Ce dernier avait l'air ravi, mais ne savait visiblement pas qu'il n'y avait rien de pire qu'une jeune fiancée et ses hystériques de groupies. Décidément, cette soirée promettait bien des surprises. Avec tout ce raffut, il n'avait pas remarqué qu'une nouvelle cliente avait pris place au bar, et sentit son regard insistant posé sur lui. Le genre de chose qui le mettait mal à l'aise. Il n'en laissa rien paraître, et tout en charme et en gentillesse s'avança vers la jolie blonde.

Mademoiselle, qu'est ce que je vous serre ?


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MessageSujet: Re: Came in like a storm - Lizzie Came in like a storm - Lizzie EmptyJeu 21 Nov - 0:04

C’est avec un sourire aux lèvres que je répondis au téléphone. Je venais de finir mon entraînement et j’avais placé ma serviette autour de mon cou, le temps du coup de fil. Je portais encore tes shorts et ton chandail de sport, arborant fièrement le numéro 3 et surtout le symbole représentatif des Cal Golden Bears. C’est avec encore plus d’entrain que j’entrai dans le vestiaire alors que je raccrochais. Voilà, ma soirée avait tout pour être parfaite. L’invitation d’un de mes amis à sortir, mon entraînement qui s’était bien déroulée et la journée passablement bien que j’avais eu, tout pour me mettre de bonne humeur. Je sautai donc la douche des vestiaires, profitant de l’eau chaude qui roulait sur ma peau pour chanter à tue-tête. De toute, j’étais seule, les filles étaient parties depuis un bon moment. J’étais toujours la dernière à quitter, ayant de la difficulté à abandonner le terrain. Le foot, c’est bien plus qu’une passion. C’est un mode de vie. Mes choix, mes décisions, tout tourne autour de ce sport qui est devenue presque une religion pour moi. C’est ma future carrière, ce pour quoi je me donne à fond. Et, entre le sport et les cours, je sors avec des amis, m’amuse et profite totalement de mon statut d’universitaire pour participer aux meilleures fêtes offertes sur le campus. Pour ma part, la vie est un terrain de jeu où il faut s’éclater. Après tout, la vie autrement serait clairement ennuyante et je suis encore trop jeune pour être amère et aigrie. Pitié, faites en sorte que je ne sois pas ainsi lorsque j’aurai passé la cinquantaine. Hors de question que de finir comme ces vieilles mal baisées qui ne font que critiquer tous ceux qui passent sous leurs regards scrutateurs. Jamais, je m’en fais la promesse.

Une fois douchée et changée, je prends mon sac de sport, direction mon appartement, désormais partagé avec Jorden-Kol Rosenbach. Si, si, le riche héritier Rosenbach. Le seul problème avec cette histoire, c’est que comme monsieur a de l’argent, il trouve cela inacceptable que de me faire payer. Et puis quoi encore ? Je suis assez grande pour pouvoir payer mes propres choses. C’est la guerre à chaque fois, comme pour les courses, où il insiste pour tout payer. Non mais oh, je suis presque une adulte, faut pas abuser non plus. Ouvrant la porte, c’est avec un fort « je suis rentrééééée » que je confirmai à mon colocataire que j’étais bel et bien rentrée, vivante qui plus est. Je laissai tomber mon sac sur le sol pour aller au frigo, où je sortis le plat de pâte que j’avais préparé la veille. Je pris place à la table à manger, rapidement rejoint par ledit colocataire. « Je sors ce soir, donc ne m’attend pas. » C’était chose courante. Bien que souvent j’essayais de traîner le jeune homme qui me faisait face, pour lui changer les idées, je m’étais dit que lui donner un peu de répit serait une bonne idée, sans compter que je n’avais pas spécialement envie de le voir tenter de boire pour oublier. Ah, les histoires d’amour. La mienne remontait à deux ans et je tentais tant bien que mal de l’oublier. Trois ans en couple avec le même homme, ça ne s’oublie pas. Et pourtant, il m’avait trompé avec la première venue. Discutant longuement de tout et de rien, j’allai finalement finir de me préparer en coiffant mes boucles indisciplinées – tout comme moi en fait – et finir mon maquillage. Fin prête, je demandai l’avis de Jorden, qui m’assura que j’étais présentable et je sortis de l’appartement, prête pour ma soirée.

L’absinthe bar. Ce n’était pas mon préféré, mais il ne demandait pas les cartes d’identité, ce qui était plus facile pour une demoiselle comme moi. Quoique, avec mon jeans serré, un débardeur décolleter qui laissait voir une poitrine appréciable et ma veste en jeans par-dessus, les cheveux coiffés et un sourire aguicheur, je passais clairement dans les autres boîtes. Je fis un sourire au portier avant d’entrée, la musique trop forte venant cogner contre mes tympans. C’était une ambiance que j’appréciais, surtout à une telle heure. Passer la moitié de la nuit, c’était cependant une autre histoire. Le trois quart était saoul, certains mecs devenaient vraiment lourds. Bref, c’est chiant, passé une certaine heure. Mais là, les gens s’éclataient, discutaient, la musique allait de bon train. J’étais de bonne humeur. Prenant place sur un tabouret en face du comptoir, j’attendis celui qui devait venir me rejoindre, jouant distraitement sur mon téléphone. Quinze minutes. Je déteste que quelqu’un arrive en retard. S’il y a bien une valeur que je prône, c’est la ponctualité. Alors que j’étais de bonne humeur, je deviens passablement énervée. Il se prend pour qui, l’autre con, à me faire attendre de la sorte ? Vingt-cinq minutes. Je prends mon téléphone et l’appel. « T’es OÙ bordel ? » que je lui cris à travers le combiné, autant pour lui exprimer mon mécontentement que pour couvrir la musique. Ah bah le con, la fille qu’il convoite depuis des jours l’a invité et il a oublié de m’avertir. « Va te faire » puis je raccroche, furieuse. Alors là, comme transformer une journée qui était pas mal en une soirée de merde. Mon regard se pose sur le serveur. Pas question de partir alors que je suis ici. Jorden penserait quoi sinon ? Je ne suis pas le type de fille à qui on pose un lapin. Je continue de fixer le barman, attendant qu’il se retourne. Non mais, plutôt que de regarder la cruche qui est rentrée, perchée sur ses talons hauts et avec son diadème, tu pourrais t’occuper de tes clients. Je me retiens de le dire à voix haute, s’aurait pu être clairement plus méchant. Finalement, il se tourne vers moi. « Abandonne la partie. Elle semble avoir autant de QI qu’une huitre » dédicace à Tacha « et elle est sur le point de se marier. Tu devrais changer de cible. » Ouai, voilà, je suis furax, je ne suis pas de bonne humeur et je refuse que tu me fasses attendre toi aussi. C’est comme ça. Lorsque je ne suis pas contente, c’est la Terre entière qui se doit de le savoir. Les lèvres pincées, le regard tempétueux, je daigne finalement répondre à sa première question. « Je vais te prendre un Sex on the beach, en fait. » Le tout en grommelant, parce que ouai, je ne suis clairement pas contente de l’actuelle situation. Sans compter que ce mec, avec son sourire, du genre que le ciel lui tomberait dessus et il trouverait le moyen d’y voir du positif, bah, ça m’agace. J’en ai connu des comme ça. Ce type de personne, ça a le don de m’embêter encore plus. Comme le meilleur ami de mon colocataire, un certain Aidan il me semble. Mon regard posé sur la silhouette du barman, avec l’état d’esprit dans lequel je me trouve, j’ai l’impression que son sourire est particulièrement faux. Meilleur pour le pourboire, sûrement. Un claquement de langue agacé se fait entendre. « J’aimerais avoir mon verre avant d’avoir des cheveux gris. » Bon courage mon cher, la demoiselle est embêtée et c’est toi qui risque de prendre cher.
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MessageSujet: Re: Came in like a storm - Lizzie Came in like a storm - Lizzie EmptySam 28 Déc - 14:02

You came in like a storm.


Avec ses grands yeux de biche et ses larges boucles blondes encadrant son visage d'un air angélique, Adam ne s'attendait pas à ce qu'un tel venin sorte de ses lèvres de mousse, pour se déverser sur lui. Il aurait pu donner le bon dieu sans confession à la jeune femme qui se tenait devant lui, et pourtant, les apparences se révélaient trompeuses. C'est qu'elle avait du mordant, la petite. Assez pour le heurter de plein fouet, qui plus est. Il lui accordait un point pour l'évaluation du QI de la jeune fiancée, mais quant à la phrase qui suivit, il sentit sa salive se bloquer dans sa gorge, manquant de s'étrangler. Changer de cible ? Insinuait elle qu'il avait des vues sur cette greluche, et de plus aucun principe au point de vouloir la détourner malgré son mariage imminent ? Ça cogitait dans la caboche de l'Astriel. Il avait baissé sa garde, ne s'attendant pas à ce que l'on se montre à ce point piquant envers lui. Et comme s'il n'était pas déjà tendu comme un string, l'attaque délibérée de la blondinette ne faisait qu'envenimer ses pensées toutes plus sombres les unes que les autres. Son sourire restait figé sur son visage mais se crispait de plus en plus. L'image qu'il renvoyait habituellement de lui n'avait qu'un but principal au départ : éviter les questions déplaisantes, et ne pas s'attirer les foudres de son entourage. En effet, jouer les Mr Parfaits se révélait le meilleur bouclier face aux piques et aux regards inquisiteurs.  Afficher un sourire ultra-bright à toute épreuve, et enchaîner les répliques malicieuses épargnait à Adam les critiques, et lui donnait l'air d'un mec sans histoires. Ainsi, personne ne cherchait à creuser son personnage puisque, franchement, c'était l'exemple type du gars cool avec lequel on rigole bien. Et Adam avait presque fini par y croire, après une dizaine d'année à vivre dans la peau d'un autre, revêtant son masque dès qu'il passait le pas de sa porte. Il n'avait pas vraiment eu le choix. Lorsqu'on a à ce point un caractère merdique, ça attise forcément la curiosité des gens, qui cherchent à comprendre le pourquoi du comment. Lorsque l'on est à ce point exécrable envers le monde qui nous entoure, il y a forcément eu un élément déclencheur duquel ont découlé cette méfiance et cette agressivité.

Sans piper mot, il tourna le dos à la cliente lorsque celle ci se décida finalement pour un Sex on the Beach. Histoire de cacher la colère qui grondait en lui, et qui menaçait d'éclater si elle osait l'attaquer une fois de plus. Ce genre de colère qui lui aurait fait perdre l'esprit. Alors Adam s'empara d'un verre sur l'une des étagères, les mains rendues légèrement tremblantes par l'énervement et ce sentiment d'insécurité. C'était comme ça, lorsqu'on lui rentrait dedans à coup de critiques, ça lui faisait plus d'effet que tous les coups du monde. Les mots prenaient une ampleur démesurée chez lui, qui n'avait déjà aucune confiance en lui même, et ne supportait pas qu'on le lui rappelle. Il était perdu, se trompa deux fois de bouteille de jus de fruit avant d'enfin assortir les bons mélanges à la vodka du cocktail. Temps perdu que la jeune femme ne manqua pas de lui rappeler, ne l'épargnant décidément pas. Brusquement, il se tourna face à elle et posa violemment son verre sur le comptoir, encore un peu et il l'aurait brisé. Son regard tempétueux suffisait à remplacer toutes les saloperies qu'il aurait pu lui sortir, là, tout de suite. Sa mâchoire était crispée et sa main agrippait toujours fermement le verre, blanchissant ses articulations. Tout le monde autour était trop occupé pour remarquer la scène qui semblait se dérouler au ralenti. Aveuglé par l'énervement, c'était comme si la musique s'était tue et que tout le monde se mouvait en silence autour de lui. Ses yeux scrutaient le visage de la jeune femme, alors que les traits de son visage s'étaient durcis.

Soudain, il entendit son nom émerger du brouhaha, et laissa le verre devant elle, clignant des yeux comme s'il émergeait d'un rêve. Son collègue le regardait avec incompréhension, attendant visiblement depuis quelques minutes qu'il le débarrasse de son plateau sur lequel reposait des cadavres de bouteilles de champagne, en provenance directe de la table de Lady Diana. Mécaniquement, Adam s'en empara, avant de reporter son regard sur la jolie blonde, un voile anxieux passant sur son visage avant de disparaître en un clin d'oeil. Le masque était remis. Le sourire aguicheur était à nouveau confortablement installé sur sa bouche et les fossettes amusées creusaient légèrement ses joues. Laissant de côté le plateau, comme si de rien n'était, il revint à la rencontre de sa cliente, prêt à se rattraper et à faire oublier son moment de faiblesse.

Désolé pour le service, je vous met le prochain verre sur ma note, en espérant me faire pardonner l'attente qui, je n'en doute pas, a du vous sembler être une éternité.

Hm, bon, l'ironie était clairement palpable, et il devrait encore faire un petit effort, au vu du peu de succès de son approche. Ne sachant que faire, il s'empara d'une coupelle et y déversa quelques gâteaux apéritifs, avant de les déposer devant la jeune femme, prêt à l'amadouer avec de la nourriture.

Et voilà un supplément en guise d'excuses quand à vos cheveux gris.

Tout en sourire et en charme Adam était en pleine supplication intérieure, espérant que ses efforts permettraient à la cliente d'oublier son comportement, sans quoi tout son personnage lui apparaîtrait aussi réaliste que de la poudre aux yeux.

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MessageSujet: Re: Came in like a storm - Lizzie Came in like a storm - Lizzie EmptyDim 12 Jan - 15:09

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