the great escape
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what if this storm ends ? ✣ (autumn&keyllan)

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MessageSujet: what if this storm ends ? ✣ (autumn&keyllan) what if this storm ends ? ✣ (autumn&keyllan)	 EmptySam 17 Nov - 16:52

“ it’s not something that develops over time, it’s something that happens insantatiously. it courses through you, like the water of a river after a storm, filling you and emptying you all at once. you feel it throughout your body; in your hands, in your heart, in your stomach, in your skin…if you have to think about it, you have not felt it….everyone (finds it) eventually. you just never know when. or where. (himym)

Three months ago

Les murs blancs, le lit grinçant, la télévision qui ne fonctionne pas, la nourriture écœurante semblant toujours à base d’une gelée verdâtre. Toute cette situation lui rappelait quelque chose. Sauf que, cette fois, la personne à ses côtés n’allait sans doute pas l’aider à planifier une sortie en catastrophe. Cette fois-ci, ce n’était pas l’un de ses os qui était brisé, mais tout autre chose. Même les circonstances l’ayant amenée en ces lieux restaient floues dans son esprit, sans doute était-elle encore sous le choc ; ou simplement ses souvenirs avaient préféré l’épargner en s’estompant rapidement, comme elle avait pu en faire l’expérience précédemment. La conclusion de l’histoire était la même pourtant, elle se retrouvait allongée sur ce lit, les yeux rivés au plafond, ses pensées tourbillonnant et s’entremêlant sans qu’elle ne puisse les contrôler. Mais les années s’étaient écoulées, et tout était différent. La main qui tenait la sienne quelques minutes auparavant restait négligemment posée sur le rebord du lit, à quelques centimètres à peine de ses doigts, tandis que son propriétaire dormait sur le siège à côté, sa poitrine se soulevant doucement au rythme de ses respirations. Pendant trois secondes, elle hésita, mais ses doigts ne bougèrent pas pour atteindre les siens, résistant à la tentation de sentir encore une fois ce courant électrique la traverser. Ses pupilles azur se posèrent sur le jeune homme endormi, de longues secondes. Avant qu’elle ne se laisse doucement envelopper par cette brume, ce vertige, cette fatigue ; elle sut que cela allait arriver, elle le sentit plus qu’elle ne le vit cependant. Ses paupières se fermèrent doucement, ses doigts comblèrent l’espace vide et attrapèrent les siens et; malgré qu’elle fut persuadée de sa présence dans un tout autre monde que la réalité en cet instant, elle le sentit. Resserrer son étreinte, tel un automatisme, ne la laissant pas partir. Ils avaient perdu quelque chose, et ils ne pouvaient pas se perdre, pas maintenant en tout cas. L’électricité, la douce brûlure se propagea en elle alors qu’elle s’abandonnait au sommeil, toujours accompagnée de l’éternelle-même voix, un écho éternel. Sa voix, alors qu’il lui murmurait, we're in this together.


    Today


Des mots, coupants, creusant toujours plus le fossé entre eux, les brisant, les déchirant, comme s’ils étaient si proches auparavant mais ils ne l’avaient pas remarqué, cet instant où tout s’était effondré. Crachés avec une telle colère, leurs regards se croisant, s’évitant, se cherchant, éternel jeu du chat et de la souris qui tourne mal, mais qui pourtant signifie bien, bien plus que ce qu’ils ne veulent admettre. Cachés au creux de leurs pupilles brillantes, de colère, de haine, de désir, de plus que tout ce qu’ils pourraient oser imaginer. Cette étincelle non identifiée qui, continuellement, les ramenaient l’un à l’autre après chaque bataille, se brûlant à nouveau, se tuant, essayant de se sauver pour répéter les éternelles mêmes erreurs…encore, et encore, le même schéma se reconstituait jour après jour, nuit après nuit, les ramenant dans le chemin qu’ils essayaient d’éviter. Était-ce seulement considéré comme une erreur, si le cycle ne pouvait se stopper, ne voulait se stopper, comme mue par sa propre volonté ? Encore une question à laquelle ils ne répondraient pas aujourd’hui. Doigts resserrés sur l’enveloppe, talons claquant sur le pavé, délicieuse marche de la victoire tant méritée…ou derniers pas vers une fin qu’elle n’avait jamais imaginée. Tous les mots qu’ils avaient osé prononcer, sous l’effet de l’alcool ou d’une force inconnue exerçant son pouvoir sur leurs esprits déjà embrouillés, revenaient tel un boomerang, ponctuant chacun de ses pas, sonnant contre ses tympans une dernière fois. Bien souvent, c’était des mots dont elle était incapable de se souvenir le lendemain matin, alors qu’elle ouvrait les paupières sur son visage paisiblement endormi, sa respiration courant sur sa peau, délicieux frisson de menthe glacée, son bras l’entourant doucement, son torse nu ne laissant aucun doute sur ce qui s’était à nouveau passé. Leur routine, trois mois durant. Puis, le blackout, jusqu’à cet instant précis, où ses talons d’une dizaine de centimètres claquaient sur le pavé, le vent bien trop chaud pour la saison glissait sur sa peau, lui faisant étrangement penser à la dernière fois qu’il l’avait touchée. Une dizaine de minutes de marche de trop en direction de ces locaux qu’elle était censée avoir fréquenté en janvier, qui, enfin, se dessinaient à l’horizon, sombre immeuble projetant son ombre sur elle ; après des mois brûlants, la noyant enfin dans l’obscurité. Back to square one. Le rendez-vous avait été fixé. Soudaine prise de conscience, réveil brutal après des mois d’un drôle de coma dont elle n’avait pu, voulu, s’extirper. Quelques pas la séparaient encore de l’entrée du bâtiment, elle se sentit ralentir, presque se stopper quelques secondes devant la longue allée menant à l‘immeuble. Il était temps que cette histoire se termine, elle le savait, ne cessait de se le répéter, pourtant ces mots ne pouvaient la quitter, ce souvenir de ce réveil à l’hôpital après une nuit dans le brouillard restait ancré en elle, boulet accroché à ses pieds, entravant sa marche, manquant de la faire trébucher dans l’escalier menant à l’entrée. Ses doigts manucurés étaient prêts à pousser la porte, poids de la paperasse amassée dans son sac à main, cognant contre ses côtes, contre son cœur ayant adopté, depuis qu’elle avait posé le pied hors de sa Porsche sur le parking, un rythme impossible à suivre. Mais elle était en avance, elle le savait, jamais elle n’avait été à l’heure de sa vie, sauf à cet instant précis ; pourquoi, en voilà une autre question à laquelle elle était incapable de répondre. Elle se l’imaginait attendre, là-haut, son arrivée, attendre la fin de tout au bout du stylo qu’elle tiendrait sous peu entre ses doigts. Cette sensation d’étouffement qui l’avait prise, un beau jour de janvier, alors qu’elle se réveillait aux côtés du hermès-cador pour la première fois -en théorie, pour la seconde fois en pratique-, la rattrapa à nouveau. Lâchant la poignée de la porte, elle pivota sur ses talons, leva les yeux au ciel. Magnifique journée, tout allait se terminer sur ces marches, quelques minutes, heures, plus tard. Un soupir franchit ses lèvres alors que ses yeux se posèrent sur l’écran illuminé de son Blackberry. Trois minutes encore. Elle s’attendait presque à ne pas le voir, que ce soit ici, sur ces marches devant l’apparente fin de cet étrange intermède dans leur existence ; ou sept étages plus haut, dans ce bureau. C’était comme si une partie d’elle, dont elle ignorait l’existence jusqu’à présent, ne souhaitait pas briser le lien qu’ils avaient créee, peu importe de quelle façon, peu importe quel soit ce nom qu’il doive porter. Encore une fois, le vent s’engouffra dans ses vêtements alors qu’elle se laissait tomber sur la dernière marche de l’escalier. Ses paupières se fermèrent, et, alors que sa voix la rattrapait à nouveau, elle fut cette fois-ci ponctuée de claquements. Des bruits de pas. Son regard rencontra le sien, et l’étrange sentiment d’appréhension s’évanouit, laissant place à nouveau à cette colère grandissante, dévorante, dévastatrice. Forte, mais pas assez pour couvrir les battements de son cœur. Ses mains attrapèrent à nouveau son portable, ses yeux le quittèrent bien trop lentement, peinant à s’arracher à son regard. On time. Incroyable. Elle ne put s’en empêcher, ultime réflexion, ultime tentative d’envenimer encore les choses..comme si cela permettrait une dernière dispute, une dernière fois, avant la fin. « Tu sais être à l’heure..., lâcha-t-elle dans un soupir, un demi-sourire flottant sur ses lèvres, comme si elle se moquait de lui. Presque. Evitant son regard, elle se leva. Comme si cela retiendrait sa chute. Sa main frôla accidentellement la sienne alors qu’elle se relevait, ou alors cherchait-il à l’aider, elle n’en savait rien. Elle était déjà tombée, rien ne pouvait la retenir, elle le savait pourtant, elle le sentait dans cette brûlure familière qui lui collait à la peau depuis des mois. Sa main attrapa la poignée de la porte en même temps que lui, à nouveau, coïncidence, ou peut-être l’avait-elle inconsciemment cherchée, celle-là. Ses yeux rencontrèrent les siens, durant trois secondes de silence, ponctuées par un million de battements de cœur, un incendie brûlant de détresse, de colère incontrôlable, et, évidemment, de désir. Finissons-en, » voulait-elle dire d’une voix assurée, tranchante, comme elle l’avait tant de fois apostrophé ces derniers temps..avant que ce rendez-vous n’apparaisse brusquement sur leurs calendriers. Mais les mots sortirent dans un murmure alors que le frisson de leur caresse furtive parcourait son bras, que la porte s’ouvrait enfin, une vague de chaleur presque insoutenable les frappant au visage. “The way you slam your body into mine reminds me I'm alive” Septième étage, troisième porte à droite. Des centaines de secondes entre leur premier pas dans l’immeuble et leur signature scellant leur fin...ou peut-être pas encore.
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MessageSujet: Re: what if this storm ends ? ✣ (autumn&keyllan) what if this storm ends ? ✣ (autumn&keyllan)	 EmptyJeu 13 Déc - 23:13

Ma vie m’étouffait, les mots me manquaient, les lueurs d’espoirs résistant dans ma tête disparaissaient les unes après les autres. Si j’étais heureux ? Non, certainement pas. Si je l’avais un jour été ? J’en doutais. J’avais connu des moments intenses, des moments de pur bonheur dans ma vie, avec Manon comme avec Autumn, ainsi qu’avec Coleen, Memphis ou Rowan, sans oublier Eleanore maintenant. Mais jamais dans ma vie, je n’ai pu me targuer de m’être levé, le matin, une semaine durant, en étant pleinement heureux de faire partie de cette vie, d’en être l’acteur et le personnage principal sans pour autant en être le scénariste. Parfois, je me demande à quoi cela peut bien ressembler le bonheur, je me demande à quel point est heureux ce gars avec sa petite-amie en fauteuil roulant, et je vois son regard, et me dis que jamais je n’ai été aussi amoureux qu’il semble l’être. Puis je vois une fille dans les bras de son petite-amie, qui pleure, de joie semble-t-il. Pendant un court instant, tout cela m’arrache un sourire, j’ai l’impression pendant quelques instants de vivre le bonheur à travers ces personnes, je reste admiratif de cet amour qu’ils vivent, mais cela ne dure jamais bien longtemps, malheureusement. Quand on se rend compte que ce n’est pas aujourd’hui que l’on sera heureux. On pense, à la longue, que c’est possible de s’y faire, de renoncer au bonheur et d’arrêter de l’espérer, d’en rêver. Mais c’est faux. Personne ne peut accepter d’être malheureux, ce n’est qu’une façade. La déception reste inlassablement, toutes nos actions semblent alors d’une totale futilité, elles sont dénuées de tout sens, de tout intérêt et de toute saveur. Qu’y faire ? Je n’en sais rien, et je n’en saurais probablement jamais plus sur le sujet. J’avais ma méthode, et même si je savais éperdument que ce n’était pas la bonne. En quoi est-ce que l’alcool pourrait être un bon moyen d’avoir l’impression d’être heureux, qui pouvait bien y croire ? Personne. Alors, que faire ? Attendre, que la chance nous sourit enfin. Pitoyable…
Je ne l’avais pas vu arriver. Ou du moins, inconsciemment, j’avais fait comme si cela n’arriverait pas, qu’il y aurait quelque chose qui empêcherait cette date fatidique. C’était au choix, une de ces options. Quoi qu’il en soit, la finalité était toujours la même. C’était aujourd’hui, le jour fatidique. Je ne voulais pas que ca arrive, je voulais qu’elle ait un empêchement, je voulais que ca s’arrange, mais de toute évidence, cela ne serait pas le cas, quoi que j’y fasse, je ne pouvais plus reculer, désormais. Je ne savais pas dire si cela serait une mauvaise chose, quand cela serait fait, j’imaginais que seul l’avenir nous le dirait. Quoi que l’on fasse, aujourd’hui, de toute façon, j’étais sur que cela ne signifierait pas la fin de nous, après tout, ce n’était rien de plus qu’un stupide bout de papier, n’ayant pas plus de signification que celui que nous avions signé, un soir de débauche, à Las Vegas, il y a plusieurs mois maintenant.
Arrivé là-bas, devant ce grand bâtiment, je respirai un grand coup, avant de pousser la porte. J’avais juste envie de faire demi-tour, rentrer chez moi, et fermer les yeux, me cacher du reste du monde, et ne penser à rien, faire le vide, et enfin, pouvoir être tranquille. Seul. Mais il était trop tard, maintenant, je ne pouvais plus tourner les talons, j’allais devoir faire face aux responsabilités auxquels j’avais tenté d’échapper depuis quelques temps maintenant. Rapidement, on m’expliqua où se trouvait le bureau de l’avocat avec lequel nous avions rendez-vous, et je m’avancais vers le premier ascenseur libre. Et le hasard faisant bien les choses, elle s’y trouvait. Bien évidemment. C’était le reflet de notre histoire. On se trouvait toujours là où l’autre ne pensait pas nous trouver. Et le moment n’était jamais très bien choisi, évidemment. J’appuyais sur le bouton de l’ascenseur, et, alors qu’elle en fit de même, un frisson traversa mon corps alors que sa main caressa légèrement la mienne. Malgré tout, les engueulades, les insultes, elle me faisait toujours cet effet. Inlassablement. « Il semblerait bien, oui.. » Lâchais-je, éludant la question, qui était pleine de banalité. Ou peut-être était-ce simplement une dernière réflexion, comme depuis le début de cette relation, comme depuis cette fameuse nuit. Mon regard se plongea dans le sien, quelques instants de trop, comme toujours. Rien n’avait changé. Les insultes n’avaient fait que décupler la passion. Paradoxalement. En finir. Elle le savait comme moi, on ne pourrait pas en finir. Quoi que nous signions, les tatouages resteraient. Et la passion aussi. « Finir quoi, au juste, Autumn ? » Lâchais-je, froid. Le savait-elle elle-même ? J’en doutais fort, à vrai dire. Puis, d’un coup, quelques secondes après que j’eus terminé ma phrase, l’ascenseur s’arrêta net. Pas hasard. Evidemment.
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MessageSujet: Re: what if this storm ends ? ✣ (autumn&keyllan) what if this storm ends ? ✣ (autumn&keyllan)	 EmptyDim 23 Déc - 16:44

:out:
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MessageSujet: Re: what if this storm ends ? ✣ (autumn&keyllan) what if this storm ends ? ✣ (autumn&keyllan)	 Empty

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