Rendez-vous au tribunal ! [pvAaron Storm]

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Après avoir eu une telle dose de médicaments dans les veines, j’avais repris le travail en ayant rendez-vous avec mon supérieur : le Lieutenant –colonel Jones. Une conversation qui m’avait donnée par la suite un sacré torticolis ! Je devais aller à la faculté en tant que bénévole pour donner des cours de droit, je devais continuer de défendre mes clients à l’armée et dans le civil, et je ne devais plus voler en avion de chasse pendant un long moment. N’ayant pas trop, le choix, il y avait aussi la plainte déposée contre ma cousine Aengus qui avait eu le culot de me rendre comme ça. Mes points de sutures avaient disparus, je ne me grattais plus la tête, je pouvais refaire mon chignon et surtout, des petites cuisines avec Shannon qui me mettaient vraiment de bonne humeur. Enfin, bon, dans le monde de Blaith : tout était redevenu un peu à la normal. L'homme le meilleur de la planète, enfin pour moi, celui qui sait me faire rire, et qui me remonte le moral, celui qui fait tout pour que je puisse aller mieux. Enfin de compte c'est une perle rare que je ne tiens pas à perdre. Que du bonheur ! Afin de tout supporter, j’avais décidé de faire un effort bien que l’envie n’était pas trop là. Je devais donc me rendre dans un tribunal civil pour défendre un militaire, quel comble étant donné qu’on ne mélangeait pas les torchons et les serviettes. Enfin, il fallait bien faire un effort. Tout en ayant préparé ce dossier, je ne connaissais pas trop mon client. Il était nouveau, mais l’audience préliminaire déterminera sur un projet ou pas. Puis, il était aussi amusant pour moi d’essayer d’autres enquêtes afin de me sentir bien mieux. Sortant du bureau de mon supérieur, je me disais bien que j’aurais alors le temps de faire plus attention à moi. Prenant alors mon attaché caisse, je me dirigeais vers le tribunal.

Il était situé dans le quartier où l’on trouvait toutes les instances judiciaires. Dans ma voiture, j’appelais donc le greffier militaire pour lui demander s’il pouvait m’attendre en compagnie du client pour que je puisse avoir les détails supplémentaires. De toute évidence, je n’aurais donc pas tout, et il me faudrait avant toute chose les avoir. Sinon comment est-ce que je pourrais le défendre ? J’avais juste les grandes lignes en tête, néanmoins, je les redemanderais au client ce qu’il y avait. Malheureusement pour moi, je me demandais bien pourquoi est-ce qu’il fallait que je m’énerve sur le volant ? Puis, pour une fois, je préférais donc alors avoir une chance de trouver une bonne solution. Le fait d’aller plaider me permettait de trouver une motivation pour que je puisse avancer. Pensant à la bonne action que je pourrais faire en ce jour, je réalisais qu’il était évident que je devais aussi alors m’attendre au pire. Arrivant au tribunal, je me dirigeais vers la salle d’audience. Ne sachant pas trop ce qui m’attendait, je me questionnais sur la suite. Arrivant dans le hall, je passais donc le portique en tenue militaire et en sortant une fois de plus ma carte. Il fallait que je justifie mas présence ici. Pensant à une blague à ce moment-là, je voyais des pancartes assez acérées indiquant que les militaires n’étaient pas les bienvenues. Soupirant mais les saluant gentiment, je passais devant les gens. Passant devant tout ce monde, je me retrouvais devant la salle, voyant le greffier, je le saluais à la miliaire, puis voyant mon client. Je patientais le temps que les présentations soit faite.

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J'avais horreur de mettre un costume. La dernière fois que je l'avait fait était pour épouser cette femme qui ne voulait pas que je voix notre enfants, allant jusqu'au tribunal pour cela. Devant le miroir de ma salle de bain je me regardait avec un regard livide, presque critique. Dans ma tête je me forçais a rester calme et en même temps à imaginé que cette tenu grotesque était un uniforme. Ce qui n'était pas totalement faux d'un certain point de vu.
Je pris un malin plaisir à mettre l'after que Suzan adorait. Une sorte de petite vengeance olfactif. Je ne lui en voulait pas pour le divorce. Moi non plus je ne l'aimais plus. D'ailleurs s'était-on vraiment aimé? J'avais entre deux mission épouser la première fille avec qui j'avais eu une relation sérieuse Et notre fille était née sept mois après mon départ pour cette deuxième mission. Je me souvenait encore de cette soirée où on avait reçu le courrier. Je n'en avais jamais mais cette fois j'avais reçu une simple photo d'un bébé avec écrit; "voilà ta fille." signé Suzan. Après les quatre mois de mission qui me restait j'avais voulut être un père. J'avais un boulot comme flic où mes appréciation était très bonne, j'avais un appartement parfaitement convenable avec une chambre toute équipés pour ma petite princesse. Mais Suzan, qui avait refait sa vie persistait m'empêcher de lettre. Mettant en avant tout ce qu'elle pouvait trouver. Dont une mauvaise évaluation psychologique faite en Afghanistan. Je ne m'était pas montré assé épleuré face à la mort d'un équipier et on m'avait coller une étiquette de "glaçon". Je jurais en pansent à cela. Des morts j'en avait vu par dizaine et parce que je n'avais pas pleurer devant un psy pour un seul d'entre eux. On me jugeait insensible.
Bref je prix le clef de mon coupé sport que mes riche parents m'avait confier tant que je ne retournait pas me battre. Puis direction le tribunal.
Je massacrais le noeu de ma cravate quand une femme en tenu militaire arriva et salua le greffier. Je la salua de la même façon. et l'instant d'après jeta un regard rappide dans le couloir pour voir si les ssbire de Suzan ne m'avait pas vu. Car elle serait bien capable de me reprocher de me considéré encore comme un militaire, bien que je n'était plus en service actif et retournée à la vie civil.

"Bonjour madame. Aaron Storm,..., Major pour l'armée, lieutenant pour la police."

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- « Major O’Griffin, je vais plaider votre cause aujourd’hui. On m’a seulement donné un dossier, mais j’aimerais revoir avec vous les grandes lignes de votre dossier pour être certaine d’avoir tout compris. »

Tout en tenant mon attaché caisse, je regardais mon interlocuteur. Il n’avait pas l’air bien, et je me doutais qu’il fallait que je fasse quelque chose. Sauf que mon impatience parfois ne m’aidait pas vraiment. Puis alors que je regardais la femme en question qui se trouvait avec des collègues avocats du procureur, je me rendais compte que finalement, j’avais bien fait de ne pas aller avec eux. L’armée avait plus de choses en commun avec mon caractère qu’autre chose. Alors que je réfléchissais à tout ça, je commençais mes observations dans le but d’en apprendre d’avantage sur la situation. Maintenant, il était évident que je ne pourrais pas forcément être encore plus sérieuse, mais voyant le procureur plus ou moins furax. Je le saluais de la tête. Alors qu’il se dirigeait vers moi, je disais à mes interlocuteurs.

- « Je reviens. »

Marchant pour aller voir le procureur, je lui disais amuse. - « Monsieur le procureur, que me vaut ce plaisir de vous voir ici ? » Il me répondait en me disant :- « Je vois que nous allons nous affronter aujourd’hui. Je ne ferais pas de marché, je vous préviens. » Lui souriant, je lui répondais donc amusée par la situation. - « Que le meilleur gagne. » Le saluant comme les miliaires, j’avais remarqué qu’il était assez nerveux, il devait sans doute ne pas avoir toutes les cartes dans sa manche. Puis retournant vers mon ami greffier, je lui disais sérieusement. - « Tu noteras tout, enregistres et note tout. On va en avoir besoin pour monter le dossier. » Il y avait bien une petite chose que je pouvais alors faire : c’était rester calme. Je devais le rester si je désirais gagner cette bataille. Tandis que je me demandais bien ce que je pourrais trouver comme faille. J’avais déjà dans ma tête une petite idée des questions qui seront sans doute les plus probables. Puis alors que je me demandais ce que je pourrais bien faire, j’entendais les réponses venant de mon client. Elles étaient claires, nettes et précises. J’avais donc une petite idée mais il me faudrait donc l’essayer par la suite devant le juge.

Pour que cela réussisse, il me faudra donc que je puisse me concentrer, sauf que j’avais alors en face de moi un sacré requin qui n’avait pas l’air de bonne humeur. Il était évident que j’en aurais pour mon petit caractère d’irlandaise ! Les défis me faisaient du bien, et j’en avais un qui me rappelait le cas de Shawn McGarett, on était devenu amis. Et je pouvais vous dire, que je ne regrettais pas de l’avoir défendu. Bien que je ne comprenais pas forcément ce qui se passait du premier coup parce que je n’anticipais pas dans le bon sens. Il fallait que je fasse comme si je le ferais sur le front. Néanmoins, je pensais qu’il fallait que je fasse aussi attention à ne pas me tromper.

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Elle voulait des détailles, je soupirais je n'étais pas avocat mais je savait que j'allais lui donner du fil à retordre. Je pris une profonde inspiration et commença. a entré dans les détailles, bien qu'il n'y en avait pas vraiment.

"Comme vous le savez on est ici pour que j'ai la garde partager de ma fille. Rien ne s'y oppose vraiment. J'ai une vie stable, une reconversion dans la police qui ce passe très bien. Mais mise appar le faite que soit célibataire, et donc n'apporte pas de présence féminine stable à ma fille, c'est mon passé militaire qui est reprocher. C'est pour cela que vous êtes mon avocate et pas un civil.... Mon ex-femme fait tout pour que je soit reconnu dangereux et me retirer complètement le droit de garde. Elle met en avant non seulement mon célibat mais également le faite que je possède plusieurs arme dont la plupart pour mon travail dans la police. Cette argument ne tien pas bien parce que beaucoup d'Américain on des armes et des enfants. C'est là qu’intervient le côté militaire... Je suis partit en mission en Afghanistan... de mon propre chef... alors qu'elle était enceinte de deux mois. Je n'ai pas demander à revenir quand notre fille est née. Ca elle me le reproche aussi. Mais son arme favorite est une évaluation psychologique qui a été faite après la mort d'un membre de escadre."

Il sourira de nouveau.

"Je n'ai pas réagit comme le psychologue l'aurait souhaiter. D'un certain côté, pour moi c'était un mort de plus mais avec un uniforme de notre armée. Le psychologue a jugé que j'étais; d'une insensibilité émotionnel important... Mais je vous jure madame qu'il n'y a pas un seul jour, même encore aujourd'hui, où je déplore qu'il y est des morts. Et cela peut importe le camp. Alors oui j'ai pleurer quand j'ai ramasser des cadavres d'enfants pour qu'un convois puisse passé et non je n'ai pas pleurer quand un membre de mon unité est mort. Mais apparemment j'aurais due faire l’inverse."

Un petit silence s’installa.

"Les arguments contre mois sont que j'ai servis mon pays alors que j'aurais put rester veiller sur une femme enceinte de mon enfant et que je fais mon travail trop sérieusement."

On nous demanda d'enter dans la salle d’audience et je suivis le greffier.

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- « D’accord, merci pour les informations. Cela est plus clair pour moi maintenant. »

Voilà, la salle d’audience était vaste mais pas trop. Il y avait le juge bien entendu sur son pupitre, puis devant lui une barrière qui séparait le public et les avocats. Je prenais donc place sur la gauche, ayant le procureur sur la droite, je posais mon attaché caisse sur la table. Puis posant aussi mon kepi sur la table qui nous était réservé, je voyais donc mon greffier mettre son magnétophone sur le support en bois. Tenant avant toute chose à rassuré mon client, je lui disais.

- « Allez courage, on va essayer de faire de notre mieux. Il serait possible que je vous appelle à la barre s’il le faut. Je vous préviens et je demanderais que cela soit reporté pour que vous puissiez être prêt. »

M’asseyant, je prenais donc le dossier, puis je commençais à lire les pièces à convictions. Regardant avec attention, le tout, j’entendais du bruit, me levant, ainsi que le greffier, je voyais le juge venir s’asseoir à sa place. - « Asseyez-vous. » Alors qu’il avait une pile de dossiers à côté de lui, il prenait donc le premier en disant : - « Nous avons le dossier sur un militaire aujourd’hui ? Que faîte-vous ici Melle O’Griffin ? » Me levant, je m’approchais un peu de lui, puis je lui disais ceci en me tournant vers mon client à la fin de ma phrase.

- « Je suis là pour défendre mon client, le Major Storm, Monsieur. »

Le juge répondait prestement : - « Mais, il est policier, non ? » Puis prenant mon dossier, je lisais la feuille qui se trouvait sur le dessus. - « Oui, monsieur, le juge c’est exact mais il a des documents qui fut demandé à l’armée. D’ailleurs, je ne sais pas comment à fait le procureur pour avoir des documents classés « secrets défense ». Monsieur, vous qui êtes juge, vous devez comprendre que tout doit être fait dans les règles, hors, il n’y a eu aucune demande de faite auprès des services concernés pour le dossier militaire de mon client. » La tête du juge me fit comprendre que j’avais touché une corde sensible. Est-ce que je pouvais continuer ou pas, puis voyant que le greffier bougeait pour se mettre à côté de celui que le juge avait demandé d’avoir dans la salle. Je retournais à côté de mon client, je lui demandais en me rapprochant de lui.

- « Vous n’avez pas d’ennemis dans l’armée ? Qui aurait pu donner votre dossier à votre ex-femme ? C’est contraire au code militaire, il peut y avoir une solution à votre problème. »

Me redressant, je laissais un calepin et un stylo pour qu’il puisse s’il le voulait me donner des informations au cours de l’audience. Tout en faisant attention à ce que dirait le juge, je voyais son ex-femme me regardait avec peu de respect. Lui souriant gentiment, je notais sur ma feuille.

Ex-femme coriace, procureur sur les nerfs.

Alors que j’allais demander quelque chose au juge, je l’entendais dire. - « Effectivement, les documents que vous avez monsieur le procureur ne tiennent pas la route. Je ne voie pas le cachet militaire indiquant que vous pouvez les utiliser. Vous allez devoir les restituer à Melle O’Griffin. » Surprise, je me demandais bien comment est-ce qu’il avait pu savoir pour le cachet. Puis attendant patiemment que je procureur me rende les feuilles. Je me disais que je pouvais une fois de plus rassurer mon client. Me penchant vers lui une fois les documents en ma possession.

- « Voilà, une bonne chose de faite. Si le procureur vous appelle à la barre vous êtes prêt ? Il risque fort de vouloir vous déstabiliser plus fortement vu qu’il n’a plus de preuves. »

Tout en lui souriant, je me disais qu’il pouvait aussi être un peu stressé, voyant qu’il matraquait une fois de plus son nœud de cravate, je lui disais gentiment. - « Tout va bien se passer, desserrer le un peu et tout ira bien. » Prenant mon stylo, j’étais donc prête à prendre note pour la suite. Il ne fallait pas que les informations me passaient sous le nez. J’étais étonnée que cela soit le procureur qui prenne l’affaire alors qu’il s’agissait juste d’une garde d’enfant. Alors qu’il y avait toujours le silence, je demandais à mon client. - « Dites-moi, votre ex-femme connaissait le procureur avant ? Normalement, il ne plaide pas les gardes d’enfant. »Attendant la réponse, je voyais que le procureur commençait à bouger, il était vraiment sur les nerfs.

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Mon avocate me demanda si j'avait des ennemis dans l'armée. C'était une question à 10$. Cette froideur que m'avait reprocher le psychologue de l'armée avait un fond de vérité. Beaucoup de mes compagnons d'armes avaient toujours pensés que j'était fou ou que je n'était pas né mais que j'avais été créé pour être soldat. Je n'en connaissait que deux qui avait compris pourquoi j'étais retourné en Afghanistan alors que j'avais fait mon devoir et qu'une femme et un bébé à naître m'attendaient au pays. Je lui murmurait donc en reprenant machinalement le noeu de ma cravate dans la main.

"Ennemis, je ne sais pas madame mais des personnes qui ne m’appréciait pas ça oui. Quasiment tout ceux avec qui j'ai bosser. Il n'y a que ceux qui restait plus de six mois en poste avec moi qui arrivait au stade du véritable compagnon d'arme. Très honnêtement madame, avec moi le journaliste Chris Edge à raison; La guerre est une drogue. Seul les droguer ce comprènent entre eux. Ce billant psychologique est la preuve de ma dépendance."

L'idée qu'on m'appel à la barre pour prouver autrement ce fait me rendait encore plus nerveux. On ne confit pas la garde d'un enfant à un homme qui aime risquer sa vie comme si s'était un shoot au coin d'une rue.
Un instant je me mit à pensé que ma cravate ne ressemblait plus a rien quand elle me rappela d'arrêter de la triturer. Si j'avait été dans une base a cette instant, je serait allé faire un carton au stand de tire ou j'aurais provoquer un rapport de force entre mecs pour détendre. Mais dans un tribunal je ne pouvait faire ni l'un ni l'autre. Elle avait beau me dire que tout irais bien, le fait était là j'avais besoin de cette adrénaline. Je n'avais pas choisit les forces de police pour rien, et j'étais toujours en réserve dans l'armée. Heureusement ce détaille Suzan ne le connaissait pas. en tout cas je n'en avait pas l'impression.
Elle me demanda ensuite si mon ex connaissait le procureur.

Je me pencha a nouveau et murmure.

"Celui qui me remplace dans le lit conjugale est l'un de ces partenaires au club de golf."

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- « Oui je comprends ce que vous voulez dire. On a été conditionné comme ça, et on a appris des valeurs que les gens ont parfois oubliées. On peut jouer là-dessus et montrer que vous êtes quelqu’un de bien. »

Lui souriant un peu, je comprenais bien que pour les compagnes et compagnons de militaires qu’ils devaient oubliés et sacrifiés leurs vies pour alors supporter tout cela. Seulement, je ne voyais pas pourquoi est-ce qu’il était possible de leurs en vouloir après qu’ils aient défendus les valeurs telle que la liberté dans d’autres pays. Entendant que son ex-femme connaissait le collègue du procureur, j’en étais surprise, puis je disais à mon client.

- « D’accord, c’est bien un coup monté pour vous faire passer pour un imbécile. Vous n’avez pas de témoins pour dire ce que vous savez ? Sinon je peux toujours me baser sur ce que vous dites et je trouverais bien un moyen les déstabiliser encore un peu. »

Ecoutant le procureur dire que mon client était le mal incarné, je me levais pour dire : - « Objection, non mais monsieur le procureur, que faites-vous ici ? Votre collègue est le nouveau compagnon de l’ex-femme de mon client. Il y a conflit d’intérêt, vous ne pouvez pas donner un jugement impartial. » Puis me tournant vers le juge, je lui disais. - « Monsieur le juge, il faudrait que cela soit une autre personne que le procureur qui représente madame. D’ailleurs, que font ses avocats à elle ? Ils sont en « mode vacance » ? » Des agitations dans le public derrière moi me permettait de savoir que j’avais touché à quelque chose. Le juge frappant de son marteau, disait fermement. - « Silence dans la salle, où je la fais évacuer. » Tandis que je restais debout, j’entendais toujours des gens qui râlaient dans mon dos. Bien que je sois un « visage de l’armée » peu accepté, il fallait bien l’avouer : que parfois j’y allais un peu fort. Mais ma franchise avait toujours était un atout dans ma manche, et je comptais bien l’utiliser. Le juge avait l’air aussi perturbé que moi, regardant le procureur, il mettait sa main sur le micro et nous disait. - « Venez ici tous les deux. » Me tournant vers mon client, je lui disais.

- « Je reviens, essayer de noter sur la feuille les personnes qui pourront témoigner pour vous à propos de la garde de votre enfant. Civil ou armée, il nous en faudrait pour appuyer votre demande. »

M’éloignant de lui, je me dirigeais vers le juge, me tenant en face de lui aux côtés du procureur. Je patientais donc que la réponse vienne. Elle ne fut pas vraiment dans la moyenne. Le juge avait alors demandé au procureur de se retirer de cette affaire pour laisser faire les avocats. Cachant ma joie, je souriais et je remerciais le juge pour avoir fait cela. Retournant à ma place, je demandais à mon client.

- « Il me faudrait aussi une présence féminine dans votre vie, votre mère ou sœur, une amie, une tante. Une personne qui pourra prendre en charge votre enfant en cas de besoin. Il serait fort possible que je l’appelle aussi à témoigner. »

Reprenant ma feuille, je notais dessus que le procureur sera obligé de partir. D’ailleurs celui-ci prenait ses affaires pour laisser la place aux avocats de l’ex-femme de mon client. Notant aussi que le cabinet d’avocat n’aimait pas les militaires pour avoir eu une affaire avec eux, j’en avais fais les frais. Me rappelant aussi que je devais me baser sur le code civil, je me rendais compte que la partie n’était pas encore tout à fait gagnée. Le changement de défendeurs me donnait la possibilité de demander à mon client.

- « Votre ex-femme a-t-elle un secret ? Quelque chose qu’elle a fait qui pourrait la nuire ? Un point faible, vous en connaissez un ? »

Essayant de comprendre le smilblique, je me demandais bien comment est-ce que je pourrais faire pour alors avancer vers tout ça. Me tournant vers mon client, je lui disais. - « Les personnes vont passer pour défendre votre femme ou vous. Il va falloir que je leurs poses des questions. Il faut que vous me dites si cela vous gênes ou pas. Je vais certainement aller chercher les éléments pas forcément glorieux. Vos amis sont vraiment au courant de ce que vous avez fait en mission avec le psy et tout ? » Me relevant, je me disais que les témoignages seraient donc importants, et il me fallait tous les éléments pour réussir tout ça. N'ayant pas eu la connaissance concernant le dossier avant ce jour, je doutais fortement de tout faire comme il faut, mais bon : « Qui ne tente rien, n’a rien », voyant que les gens avaient repris le silence, j’avais remarqué en retournant m’asseoir, qu’il ne restait plus que les futurs témoins.

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« D’accord, c’est bien un coup monté pour vous faire passer pour un imbécile. Vous n’avez pas de témoins pour dire ce que vous savez ? Sinon je peux toujours me baser sur ce que vous dites et je trouverais bien un moyen les déstabiliser encore un peu. »

Dire ce que je savait?. Sur quoi? je ne comprenait pas sa question et resta silencieux. Le changement d'avocat se passa si rapidement que je ne sue dure combien de temps cela avait durer.

« Je reviens, essayer de noter sur la feuille les personnes qui pourront témoigner pour vous à propos de la garde de votre enfant. Civil ou armée, il nous en faudrait pour appuyer votre demande. »

Des personnes qui pouvait témoigner que j'étais un bon père. Il n'y avait pas assé de toute le feuille pour les noter. Tout le poste de police, mes collègue, mon patron, la standardiste, savait que j'étais un papa poule. Que ma princesse comptait beaucoup pour moi. quand je n'avait pas de baby-sitter, s'était la standardiste qui s'occupait d'elle et elle pouvait témoigner que j’appelai régulièrement pour avoir des nouvelle. Mes autres collègues pouvaient confirmer que lorsque ma fille était au poste de police avec moi. Elle avait un coin aménager pour elle, loin de toute armes et de toute menace de clients. Toujours dans mon champ de vison ou celui d'une personne de confiance.
Côté militaire ce n'était pas la même chose. Beaucoup me reprochait, tout comme Suzan, de ne pas être rentré au pays et même d'être partie alors 7 mois avant ça naissance. Il y en avait bien un ou deux qui pouvait témoigner que voire des cadavres d'enfants m'attristait plus que ceux d'adulte, qu'il avait été fréquent de me voire parler et même jouer avec les enfants qui essayaient de vendre des choses au soldat. Bref, côté civil plein de témoins, côté militaire... valait mieux évité.

« Il me faudrait aussi une présence féminine dans votre vie, votre mère ou sœur, une amie, une tante. Une personne qui pourra prendre en charge votre enfant en cas de besoin. Il serait fort possible que je l’appelle aussi à témoigner. »

J’étouffa un rire gêner. Appart la standardiste du poste de police les femmes qui circulaient dans ma vie était une barmede et une femme avec qui je ne faisais que coucher après plusieurs verres. Là dessus Suzan avait une longueur d'avance considérable. Appar une coucherie stable, j’étais l'un de mecs qui ne ramenait jamais plus de deux fois la même fille... Sue je coup. la honte m'envahis.

"Là-dessus il y a un gros problème... Les seul femmes dans ma vie avec qui je ne couche pas sont la standardiste du PC, et une serveuse dans un bar."

Je devais surement être rouge comme une pivoine.

« Votre ex-femme a-t-elle un secret ? Quelque chose qu’elle a fait qui pourrait la nuire ? Un point faible, vous en connaissez un ? »

Je réfléchit puis secoua la tête négativement.

"J'ai passé plus de temps à servir mon pays à l'étranger qu'avec elle. J'ai épouser la première fille qui a bien voulut le faire entre deux affectation. La seul chose a mon avantage est que parfois elle m'appelle parce qu'elle n'arrive pas à endormir notre fille. Même si je suis très peut avec elle si semble bien qu'elle aime tout de même son papa."

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Les collègues, le patron, le poste de police, la standardiste, la barman, bon, pas la barman, cela fait un peu louche, cela n’est pas une bonne idée. Et pour l’armée, apparemment, je devais m’attendre à j’aurais le droit à un psychologue et des collègues qui avaient parfois du mal à comprendre. D’accord et une mère qui ne sait pas comment endormir sa fille. Il pouvait donc y avoir une piste, elle appelait son ex pour qu’il le fasse à sa place. Finalement, elle avait besoin de lui, mais elle ne voulait pas l’avouer. Je me permettais de dire à mon client.

- « Merci, pour vos réponses, je voie un peu comment aborder le sujet, je pense qu’on va commencer par votre patron. C’est à la demande des avocats de votre ex-femme. S’il est avec vous, je pense qu’on pourra bien commencer. »

Je prenais donc la liste des témoins, l’un des avocats appelait alors le patron de mon client, un commissaire que je ne connaissais pas. Il avait dans la cinquantaine, il était comme une brindille sèche, élancé, il possédait une moustache comme celle de Salvador Dali, des yeux fins, une fouine maligne et qui avait un petit air joyeux, puis à la question où l’avocat voulait déstabiliser l’homme, il répondait donc avec un œil aussi noir que possible, fier et une pointe de justice dans le regard, je voyais que je pouvais aussi en profiter. L’avocat ayant fini, j’entendais le juge me demandait si j’avais des questions, répondant par l’affirmatif, je me levais et je me dirigeais vers le témoin.

- « Monsieur le commissaire, j’aurais des questions à vous poser. Mon client Monsieur Storm est un bon père d’après vous ? »
- « Oui madame. »
- « Est-ce qu’il accepte de finir plutôt ses journées ? »
- « Oui, et même à sa demande. »
- « Il est donc demandeur, et il fait tout pour que sa fille aille bien ? »
- « Oui, il fait vraiment attention à sa fille. »

Me tournant vers le juge, je lui disais que je n’avais plus de questions, et remerciant le commissaire d’être venu. Je retournais m’asseoir. Le premier témoin étant parti, on avait donc le nouveau compagnon de son ex-femme. Regardant comment il était, je voyais un riche, pec sec et imbu de lui-même, le genre de personne qui méprisait les gens tout simplement parce qu’il avait plus d’argent que les autres. L’avocat faisait tout pour qu’il puisse avoir les informations pour faire de mon client un homme déshonorable. Regardant le tout, je demandais à mon client.

- « Mise à part ça, pas de mauvaises choses à me dire ? Vous n’avez pas eu d’altercation avec ce monsieur ? »

Mais bon, je ne pouvais pas savoir s’il me dirait quelque chose ou pas, alors que je voyais le juge me regardait, je lui faisais un signe comme quoi j’attendais la réponse à ma question. Regardant avec insistance mon client, je lui disais sérieusement.

- « Il faut tout me dire maintenant avant que je ne lui pose des questions. »

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Rendez-vous au tribunal ! [pvAaron Storm]

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