❝ I’m ready to do whatever if you take me away ❞

LUCALEYNA • Nous savons tous que si notre vie est d’une merveille incroyable c’est qu’il va se passer quelque chose quelques temps plus tard. C’est toujours la même chose. On se sent au paradis pour ensuite qu’on y tombe, revenant à la dure réalité qu’est la vie. J’avais tenté de faire abstraction de mon mal-être, de toute la colère que j’avais pu avoir envers Aleyna, ainsi que Kilian. Après tout, oui, c’était lui qui l’avait prise, elle et Hawen pour un week end, je ne sais où. Elle m’avait abandonné, certes, sans savoir que ce week end j’aurais besoin d’elle, mais les portables ça existent de nos jours. J’avais essayé de l’appeler, mais rien. J’aurais pu l’engueuler à son retour, lui faire savoir tout ce que j’avais sur le cœur, mais je n’en fis rien. Surement par peur de la perdre. Je m’étais tu et avais écouté tout ce qu’elle avait à me dire sur ce petit séjour. J’avais affiché un sourire, totalement hypocrite sur le coup, mais si elle était contente, pourquoi lui gâcher ce bonheur avec mes propres problèmes ? D’ailleurs elle n’avait même pas demandé comment moi j’allais, et comment avait été mon week end, et je pense que cela, je le pris encore plus. Ce fut pour cela que je l’avais laissé le soir même. Et depuis nous n’avions pas passé une nuit ensemble. Le problème étant moi. Je ne voulais pas passer de nuit avec elle, je ne voulais même pas passer des moments avec elle. La rancune était là, en moi, et même si je tentais de la faire partir, elle restait là. Alors pour ne pas trop la voir, je prétextais toute sorte d’excuses : le boulot, la fatigue… bien qu’à un moment les excuses n’allaient plus suffire, je le savais. Mais j’espérais aussi qu’au fond elle comprenne qu’il y avait quelque chose derrière toute cette distance. De plus, comme si cela ne suffisait pas, je venais d’apprendre que mon cousin, le cousin avec qui je suis le plus proche, Louis, ressent des sentiments envers elle. Ces sentiments ne semblent pas être rien. Et ils ne seraient même pas apparus si elle n’avait pas eu des relations sexuelles avec lui. Au fond leur historie ressemblait un peu à la notre. Une relation purement sexuelle qui nous avait enfin amené à une relation amoureuse. Je ne savais même pas contre qui être le plus en colère. Ma copine ou mon cousin ? Ou même les deux. J’étais perdu, mais aussi extrêmement déçu de tout cela. Je souhaitais être dans ma bulle, ne voir ni parler à personne. Alors lorsque je vis Aleyna dans les couloirs de l’université, je n’y fis même pas plus attention. Quoi lui dire ? Je n’avais rien à lui dire. De plus, si nous commencions à parler, je savais que ça allait mal finir. Je sentais cette boule de colère au fond de ma gorge, et je savais que si je parlais, elle allait sortir avec mes paroles. J’allais le regretter après, parce que oui, je l’aime vraiment la Sigma. Mais il y a des limites, des limites qu’il ne faut pas franchir sinon je me sens terriblement mal. Voire même rejeté. Alors ce fut avec une incroyable inattention envers ma copine que je continuais mon chemin. Même si en passant à ses côtés j’eus envie de la prendre dans mes bras, l’embrasser, et peut-être pleurer un peu au passage. Mais non.

❝ I’m ready to do whatever if you take me away ❞

LUCALEYNA • Ignorer aussi ouvertement une personne, comme je venais de le faire avec Aleyna, c’était en quelque sorte un affront. Et ça voulait dire énormément de choses, tout comme le contraire en même temps. J’imaginais tout de suite ma pauvre Aleyna se faisant des tonnes de scénarios en ce moment-même dans sa tête. Se demandant alors pourquoi je ne suis pas venu lui parler. Pourquoi je suis partit comme ça, alors qu’on s’est très bien vu tous les deux. C’est vrai qu’au fond, j’aurais pu venir lui déposer un léger baiser et repartir. Elle ne serait alors pas venue me voir pour parler de cette ignorance. Mais je n’en avais même pas eu la force : de venir la voir comme si de rien n’était. Après tout, entre nous ça a toujours été une grande franchise, on ne s’est jamais mentit, et je ne me voyais pas mentir plus sur mon mal être, et sur le fait que je ne voulais plus vraiment la voir en ce moment. Autant je peux être adorable, et très romantique lorsque tout va bien, autant je peux devenir un véritable salaud lorsque je sens une blessure en moi, faite par l’autre personne. Je sais bien  que dans ces cas là, la meilleure des choses à faire c’est de se parler pour se rabibocher. Pour autant, je ne le faisais pas. Surement qu’au fond de moi je voulais lui faire vivre la même chose que ce qu’elle avait pu me faire. Tiens je te renvoie la balle. Je sens sa main sur moi, et d’un seul geste je la dégage. Je ne lui disais pas à haute voix « ne me touche pas » mais je le lui faisais comprendre. Je l’écoutais. J’écoutais ce qu’elle avait à me dire, sans pour autant lui répondre quoique ce soit. Je la regardais. Je l’aimais. Vraiment. Mais là, à cet instant présent, je me sentais encore trop mal pour pouvoir lui parler à tête reposée. Et bien entendu elle dit quelque chose qu’il n’aurait pas fallu dire. Elle. Elle. Toujours elle. Elle a besoin de moi. Et moi alors ? Avait-elle toujours été aussi égocentrique, et égoïste ? L’amour m’avait-il rendu aveugle face à ce gros défaut ? Ou alors était-ce la colère qui me faisait penser de telle chose ? « Tu as besoin de moi ? Je n’en doute pas. Et moi alors ? Es-tu là pour moi quand j’en ai vraiment besoin ? » Je lui posais la question sans vraiment attendre qu’elle me répondre. D’ailleurs, je m’en fichais pas mal de ce qu’elle pouvait avoir à dire, car je rajoutais tout de suite après. « Non. Bien évidemment que non. Tu préfères être avec cet imbécile de Kilian. » Je ne savais même plus contre qui être en colère. Mais pour le moment, c’était bien ma chérie qui me prenait tout, et j’allais surement le regretter. Je n’en doutais pas une seule seconde. Mais ce qu’elle m’avait fait, c’était surement la chose à ne pas faire. J’en étais même désolé pour elle. Je soutenais mon regard dans le sien, pour lui montrer tout ce que je ressentais envers elle. Mais qu’elle voit tout de même qu’au fond mon amour pour elle persistait.

❝ I’m ready to do whatever if you take me away ❞

LUCALEYNA • Ca ne me plaisait pas d’être comme ça avec Aleyna. La femme que j’aime. La seule. Sans compter bien évidemment ma petite sœur, mais après tout, la famille ça ne se compte pas dans ce genre de situation. La famille, quelque chose qui me tient réellement à cœur, et c’est bien ça qui était à l’origine de mon mal être. L’annonce de la mort de ma mère. Oui, la vraie raison était celle là. Mais je n’allais pas la dire à Aleyna. Pas maintenant. Pas aujourd’hui. Il aurait fallu qu’elle daigne répondre à son téléphone durant ce week end, ou même qu’elle demande de mes nouvelles à son retour. Mais rien. Pour le coup, elle avait fait son égoïste, et je n’aimais pas ça. Je n’avais jamais connu cette facette de sa personnalité. Mais quoique ce que je pouvais ressentir, et ce qu’était la vérité elle n’en allait rien savoir. J’allais même jouer sur ma soit disant jalousie envers Kilian. J’avais été jaloux, mais ça c’était avant. Avant de me retrouver dans la même équipe que lui pour les Olympiades. Je n’avais maintenant plus aucun problème avec cet autre français, ou bien même leur relation. Non. Maintenant, mon problème, c’était Aleyna et son comportement vis-à-vis de moi. Je soupirais lorsqu’elle interpréta mal mes dires. Elle allait m’énerver, et sans même faire quoique ce soit. Je savais bien que j’avais une bonne raison de l’ignorer aujourd’hui. Tant pis pour elle. C’était elle qui était venue attiser ma colère. C’était elle qui était venue chercher la tempête. « Laisse tomber Aleyna. Ok ? Laisse tomber. » Je la regardais, et j’eus l’impression d’avoir une toute autre fille en face de moi. Mais en tout les cas pas la Sigma dont j’étais tombé amoureux. « C’est bien trop facile de venir maintenant, des jours après, comme une jolie petite fleur pour savoir ce qui ne va pas chez moi. Tu n’as pensé qu’à toi pendant tout ce temps, alors continue. Ca ne te sera pas trop difficile je pense. » On ne s’était jamais disputé comme on le faisait en ce moment. Même lorsque je lui avais révélé pour Ben et moi. Même là, nous nous n’étions pas autant engueulé, et être aussi méchant l’un envers l’autre. Ou alors il n’y avait que moi qui étais autant méchant. Je n’y pouvais rien. Je suis tout simplement comme ça lorsque je suis énervée, et ce même s’il s’agit de la femme que j’aime en face de moi. Je l’écoutais, parler du problème qu’elle pensait qu’il était. Kilian. Oui voilà, c’est ça. Tu as tout compris. Je n’ai d’yeux que pour Kilian. Ce mec m’obsède. Il est le centre de mes problèmes. « J’ai de la chance que mes seuls problèmes ne soient que Kilian ! Je pense pouvoir me soigner tout seul. Bonne journée Aleyna. » J’étais sur le point de partir, mais c’était sans compter qu’elle ne dise ce qu’elle venait de dire. Je me retournais pour lui faire face, et là sans m’en rendre compte, je me mis à crier. « T’ES SERIEUSE LAAAAA ? VA TE… » Je regardais autour de nous. Je venais de nous mettre en gros plan. A moi tout seul je montais un spectacle autour de nous. Je me calmais directement, pour ensuite prendre la main d’Aleyna et l’emmener dans un coin un peu plus tranquille. De telle sorte à estomper un peu le scandale que je venais de déclarer. Mais là, elle avait dit ce qu’il n’aurait pas fallu dire. La cerise sur le gâteau. La goutte de trop dans la soupe, ou je ne sais plus trop ce qu’était l’expression, au vu de ma colère que je ressentais envers elle. « Ne remets pas ça sur le tapis ok ! Ça n’a rien à voir. Mais au moins je sais qu’avec Ben, je peux parler et lui raconter mes problèmes. A croire que j’aurais peut-être du me mettre avec lui. » Je n’avais pas pensé dire cela, et pourtant s’était sortit tout seul. La colère parlait toute seule pour moi. Je la regardais, désolé, de mes paroles, sans pour autant le dire à haute voix. Elle l’avait cherché.

❝ I’m ready to do whatever if you take me away ❞

LUCALEYNA • Tout allait trop vite et de travers. Et pourtant moi qui avais tout fait pour éviter cette dispute, il semblait qu’elle était destinée à avoir lieu. Après tout si ça n’avait pas été Aleyna qui serait venue à moi, ça aurait été moi qui serais venu à elle. Par manque. Par amour. Ca aurait surement tourné dans le même sens. C’est surement cela qui manquait à notre couple. Une dispute. Bien qu’on s’en serait passé. Largement. Ils nous auraient juste fallu du temps. Aleyna ne l’avait pas souhaité tout ce temps. Et rien que pour ça je pourrais lui jeter la faute de la dispute sur la tête. Si j’étais réellement méchant. Mais non. Je l’aimais vraiment. Malgré que ce ne soit pas vraiment ce que je montre en ce moment. Et pourtant c’est la vérité. Je l’aime cette fille. Sinon je ne l’aurais pas aussi mal pris. Donc si on y pensait un peu, toute ma réaction c’était une marque d’amour. Qu’on peut très mal interprété malheureusement. Je la regardais, désolé de tout ce qui se passait entre nous en ce moment. « Oui je te demande de laisser tomber. Tu sauras tout. Un jour. » Je suis têtu. Vraiment. Je m’étais juré de ne rien lui dire maintenant, alors ça ne sera pas le cas. Elle n’avait qu’à être là le jour même. Au moins par téléphone. Mais non, étant donné qu’elle n’avait pas son portable avec elle. Elle l’avait fait exprès. Pour ne pas avoir à me parler. C’est comme ça que je le prenais. Nous savons tous, que nous les jeunes, on ne peut pas se passer de nos téléphones. Par exemple moi, même si je n’en ai pas vraiment besoin, je ne peux pas sortir sans. Sait-on jamais. C’est comme ça. J’ai l’impression que toute ma vie est à l’intérieur de ce téléphone. Et c’est bien pour cela que j’allais lui faire la remarque. « Pas de téléphone ? Et s’il s’était passé quelque chose de grave. Mais vraiment. Tu m’expliques comment on aurait pu te joindre ? Si un ami avait besoin de toi ? » Je n’allais pas tout lui dire, mais au moins lui faire comprendre qu’enfin de compte le problème n’était pas en Kilian, mais bien en elle. Et seulement elle. Je la regardais, les larmes aux yeux. En repensant à cette soirée, où je m’étais littéralement retrouvé seul. Je n’avais qu’une seule personne avec qui je souhaitais parlé, que ce soit au moins pour entendre sa voix, entendre qu’elle aille bien elle. Mais rien. Ça avait été le néant. J’avais été anéanti sur le coup. Seul au monde. Si ça n’avait tenu qu’à moi je serais partie en France l’annonce dite. Mon père me l’avait interdit. Me disant que ma mère aurait dit non aussi, qu’il ne fallait pas que je rate des journées de cours. Je le regrettais maintenant. Ça aurait surement évité cette dispute, bien qu’en rentrant elle aurait surement eu de la peine de ne voir personne et de ne pas pouvoir me joindre à son tour. Au de toute façon je comptais bien lui faire le même coup pour Noël. Elle comprendrait alors surement ce que j’avais pu ressentir avec son silence. Après m’être terriblement énervé, je lui avais pris la main, mais dans le seul de but de nous éloigner et nous cacher. Pas pour le contact physique. Peu importe. Mon regard croisa le sien, et je soupirais. Exaspéré par toute cette situation. Je ne savais même plus quoi dire ou faire. De toute façon, aucun de nous deux pouvaient revenir en arrière. C’était fait. On s’était mutuellement fait du mal. « Si tu voulais tout savoir, tu ne serais pas partie sans ton téléphone ! » Oh celle là, elle allait l’entendre encore bien longtemps. Elle allait en avoir marre. Ça sera tout simplement ma façon de lui lancer de petites piques, pour qu’elle comprenne que je n’oublierais jamais. Oh non, jamais. « Oh non, je t’assure que non. Je ne pourrais jamais te faire autant de mal… Quoique peut-être bientôt. » Ça va, je suis gentil, non ? Je la préviens. Indirectement, sans vraiment lui dire ce que je comptais faire, mais elle savait que je n’allais pas m’arrêter là. Oh mais quel salopard je fais. J’ai l’impression de redevenir le mec que je suis devenue après Léo. Après qu’elle m’ait trompé. J’ai tout simplement l’impression de ne pas pouvoir être heureux avec une femme. Il arrive toujours une merde. Je ne disais plus rien. J’avais la gorge totalement noué. Et si je me mettais à lui répondre, je savais que je me mettrais à pleurer. De colère. De colère, oui. Je la regardais s’éloigner. J’aurais très bien pu lui sauter dessus, la retenir, m’excuser. Mais je n’en fis rien du tout. Trop de fierté. Quel con !

❝ I’m ready to do whatever if you take me away ❞

LUCALEYNA • Même si j’essayais d’être sympa avec elle, je n’y arrivais pas. Mon amour ne semblait pas pouvoir faire face à toute la déception que j’avais vis-à-vis d’elle. Je l’aimais, mais j’aimais encore bien plus ma mère, et c’est elle qui est partit. Tout comme c’est Aleyna qui est partit durant ce week-end, me laissant seul. Jouant alors à l’égoïste. Je ne lui connaissais pas ce trait de caractère, mais il faut croire que je ne connaissais pas tout d’elle. Elle non plus. Après tout, je n’avais jamais eu l’occasion d’être autant en colère contre elle. Et puis je suis comme ça, lorsqu’une fille que j’aime vraiment me blesse, je me mets dans tous mes états. A la limite de tout foutre en l’air. Et c’est en quelque sorte ce que j’étais en train de faire avec Aleyna. Elle me montrait sa présence maintenant, mais je n’en avais rien à faire. Je restais sur le fait qu’elle n’avait pas été là le jour même où j’en avais besoin. Têtu ? Oui surement un peu. « C’est trop facile d’être là quand on le souhaite. Là, actuellement, je n’ai plus besoin de toi. » Lui dis-je calmement. Surement à bout de toute cette dispute qui semblait ne mener à nulle part, et par ma faute. Je l’admettais totalement. « Et moi je n’aurais jamais pensé que ma petite amie puisse me laisser tomber comme tu l’as fais. Il faut croire qu’on s’est déçus tous les deux mutuellement. » Rajoutais-je toujours aussi calmement. Je ne trouvais plus de force en moi pour pouvoir m’énerver, et crier toute ma colère. Je l’avais fait, mais maintenant je n’avais plus cette force en moi. J’avais envie de tout oublier, et de revenir en arrière ; pour ne jamais passer à côté d’Aleyna. Pour ainsi pouvoir attendre que je sois fin prêt à lui parler calmement. « Quand je serais prêt ! Ok, quand je serais prêt. Ce n’est pas un truc qu’on dit comme ça. Tu n’as pas été là au moment exact, alors maintenant tu attends. » Si Aleyna me détestais, je la comprenais totalement, car moi-même je ne m’aimais pas à ce moment précis. Trop têtu, j’avais l’impression de tout faire et dire pour mettre fin à notre relation. Alors que non. Non, non et non, je ne voulais pas que ça se termine entre nous. Je voulais rester avec elle, et l’avoir encore à mes côtés. Mais plus tard. Et il faut croire qu’elle tient plus à notre relation que moi, car ce fut elle qui s’excusa en première. J’esquissais un léger sourire sur les lèvres, voulant alors la prendre dans mes bras et m’excuser à mon tour, mais bien évidemment que non. J’ai bien trop de fierté pour ça. Quel con je fais. Au lieu de m’excuser je ne fais qu’empirer la situation. Et je m’en voulais. Je m’en voulais de la voir partir, et de ne rien faire pour la retenir. Sur le coup, j’eus peur que ce soit son départ définitif, alors je me devais bien de mettre ma fierté de côté. Après quelques secondes de répit, je vins la rejoindre, après l’avoir cherché des yeux dehors. Espérant alors qu’elle ne soit pas partie plus loin que du campus. Je la vis par terre, sur la pelouse du campus. Je m’assis à ses côtés, et lui dis, tout doucement, comme si c’était une honte de le dire et que personne ne devait l’entendre. « Je suis désolé. » Je n’osais même pas la regarder, de peur de me faire rejeter.