Aujourd’hui, marquait officiellement mon retour à San Francisco. Après avoir passé les douze derniers mois à New York, il était grand temps pour moi de redescendre de mon petit nuage. Contrairement à ce que certains pourraient croire, la vie était loin d’être rose. Il était très important pour moi, de repartir sur de bonnes bases et d’essayer de vivre une vie meilleure. Selon les spécialistes que j’ai eu à rencontrer, il était important de faire face à ses démons. Cela était une étape importante dans ma réhabilitation. Mais pourquoi suis-je entrain de vous parler de réhabilitation. Comme mentionné plus haut, les derniers mois furent désastreux. Tout d’abord la mort de mes parents puis, la naissance de ma petite fille. Je tombai par la suite dans une courte dépression qui m’entraina dans l’alcool, drogues et autres substances nuisibles à ma santé. Tout ce qui comptait pour moi, c’était de pouvoir connaitre ma fille. Par contre, il était hors de question de me présenter devant elle, de la sorte. Esméralda, était la mère de ma petite fille. Nous nous aimions énormément. Mais, notre histoire était très compliquée. Les meilleures histoires d’amour étaient toujours les plus complexes. La raison de mon premier départ, était loin d’être valable. Je fuyais simplement mes problèmes. Esméralda avait su me pardonner. Elle avait aussi juré de ne plus m’adresser la parole, si j’arrivais un jour, à lui faire le même coup.  Cette fois-ci, j’avais besoin d’être à l’écart d’elles, à l’écart d’Esmé et de ma fille. Je me souvenais de cette journée, comme si c’était hier. La meilleure mais aussi, l’une des pires journées de ma vie. Ma première rencontre avec ma fille. La première et la dernière fois que j’eu l’opportunité de la prendre dans mes bras. Je pouvais apercevoir l’émotion, les larmes coulées le long de la joue de ma douce. Elle ignorait ce que je traversais. Elle ne pouvait se douter que cela allait être la dernière fois avant longtemps, que nous allions nous retrouver, tous les trois. J’avais toujours rêvé d’une famille. Je n’étais pas sûr de pouvoir assumer mon rôle de père, comme je l’entendais. Cela était la chose plus importante à mes yeux. Je m’étais volatilisé ne laissant qu’une seule personne au courant de mon départ. La très talentueuse et bonne amie, Aleyna-Kaitlyn Forzwood.

J’avais pris place à l’intérieur de cet immense appareil volant. Après avoir passé quelques heures supplémentaires dans la salle d’embarquement, je m’installai au siège qui m’avait été désigné. L’avantage d’être riche comme moi, c’était de profiter d’un vol en classe affaires. Énormément de choses avaient changé. Selon les dires de ma camarade Aleyna, Esmé ne résidait plus à Berkeley. Elle avait décidé de retourner en Grèce, aux dernières nouvelles. Cela n’était guère une surprise. Elle et moi avions déjà parlé de cela. Elle tenait à ce que soit fille grandisse en Grèce, ce qui était une idée que j’approuvais. Je passais neuf mois, dans un centre de désintoxication. J’en avais grand besoin. Il était grand temps pour moi, de me ressaisir et de reprendre ma vie en main. Non seulement je mettais la mienne en danger mais aussi, celle de ma famille et de mes proches. Ces neufs mois furent crucial. Heureusement pour moi, je pouvais compter sur ma tante, mes cousins et Aleyna. La brunette de avait été d’un support incroyable.  Je me régalais de lire ses nombreuses lettres. Pourtant, notre relation n’avait jamais été de la sorte. Il avait toujours été question d’attirance physique, de provocations mutuelles et de haine envers l’autre. Le mot haine est un bien grand mot. Disons que j’avais tendance à lui tomber sur les nerfs. La voir dans tous ses états, me faisait un bien fou. Aleyna m’avait longtemps en voulu. Nous avions couché ensemble et pourtant, elle était l’une des meilleures amies d’Esmé. Une information dont j’avais accès. Elle, par contre, ignorait complètement qu’une quelconque relation, existait entre moi et la grecque. Les choses avaient bel et bien changé, en ce qui concerne, moi et Aleyna.  Tout cela était derrière nous à présent. De là-haut, je pouvais apercevoir le paysage de la belle ville californienne. Je laissai échapper un sourire. J’étais impatient de revoir la brunette et par la même occasion rencontré sa fille, dont elle avait beaucoup mentionné dans ses lettres. Aleyna était une fille ponctuelle. Elle était allergique aux retardataires. La pauvre, elle était surement en train de me traiter de tous les noms. C’était ce qui la rendait si spéciale. Je pouvais l’apercevoir de là où j’étais. Il y avait foule dans cet aéroport. Je m’approchai dangereusement de ma victime. Je finis par croiser son joli petit regard. Je continuai à avancer. Je réussis à me faufiler entre ces nombreuses personnes. Plus j’avançais et plus je pouvais m’apercevoir de la présence d’une poussette aux côtés d’Aleyna. J’accélérai mes pas, elles étaient à moins de dix mètres de moi. Je pouvais enfin la prendre dans mes bras. Elle me devança, ce qui m’aida grandement à chasser la nervosité qui m’animait. Je ne pus m’empêcher de sourire, suite aux paroles qu’elle venait de glisser dans mon oreille. Je la gardai contre moi, de longues secondes. Cela me faisait énormément de bien de la savoir à mes côtés. Ne vous inquiétez pas, je ne m’étais guère déplacé les bras ballants. Je n’avais rien perdu de ma galanterie habituelle. Je n’avais qu’un sac avec moi. À l’intérieur de ce dernier, quelques petites surprises pour la brunette et sa fille. « Alors, voilà pour toi Hawen de la part de Tonton Dominic. C’est un plaisir de faire ta connaissance et j’espère que cela ne sera point la dernière fois que nos chemins arriveront à se croiser. » Voilà, je fus officiellement présenté à la petite. Je n’avais pas fini de jouer au père noël. Je ne pouvais oublier Aleyna. Je sorti de mon sac, une boite de chocolat et un autre Tee-shirt de couleur blanche. « Et voilà pour la nouvelle maman. J’ai honnêtement songé à t’apporter des fleurs mais, habituellement ce sont les accueillants qui offrent non?...d’ailleurs où sont les miennes? » Je ne pouvais m’empêcher d’éclater de rire. Je m’assurai de faire un minimum de bruit. J’avais reçu comme instruction de ne pas réveiller la petite qui dormait. J’étais très heureux de faire sa connaissance. Aleyna m’en avait beaucoup parlé. La brunette semblait visiblement heureuse, ce qui faisait mon bonheur. Je fini par perdre mon sourire suite, à une courte pensée, destinée à ma fille. J’étais plus qu’impatient de prendre Hawen dans mes bras et de passer le reste de la journée avec les deux individus. Ma première journée à San Francisco, n’était guère destinée à être passé en solo.  De plus, je ne pouvais avoir meilleure cavalière qu’Aleyna. « J’espère seulement que tu vas me prouver à quel point je t’ai manqué…La barre est plutôt haute, les attentes sont nombreuses. Allez, j’en ai marre de cet endroit. J’ai grand besoin de respirer l’air frais californien. » Le fait de franchir la porte de sortie, me soulageait grandement. J’étais de retour et cette fois-ci, pour de bon. Je devais absolument me mettre au boulot. Remettre de l’ordre dans les affaires de mon père. Finaliser quelques projets, avec certains partenaires de business. Et ma tâche préférée, me faire pardonner auprès de mes amis les plus proches. Tout cela pouvait attendre. Ma priorité aujourd’hui, était de passer un agréable moment avec la mère et sa fille. Nous nous dirigions en direction du parc non loin de l’aéroport.

Spoiler:

Je ne savais comment qualifier la relation que j’avais avec Aleyna. En fait, notre relation avait été plutôt compliquée par le passé. Et cela risque de continuer dans cette direction. Pour le moment, tout allait bien. J’étais bien heureux de la savoir à mes côtés et cela était de toute évidence, réciproque.  Je ne pu m’empêcher de sourire, lorsqu’elle fit un semblant de remémorer notre petite aventure dans cette crique. Un souvenir que je n’oublierais jamais. Esméralda n’était plus vraiment dans les parages. Enfin, façon de parler.  Nous n’étions plus ensembles, vrai. Mais, la grecque restait tout de même, la mère de ma petite fille et je ne pouvais changer cela en rien. Je n’étais d’ailleurs, pas prêt de l’oublier. Je ne saurais vous dire si j’éprouvais toujours quelque chose pour elle. Cela faisait quand même une année que nous ne sommes pas adresser la parole. Elle avait possiblement déjà rencontrer quelqu’un d’autre. Je n’étais pas prêt à aborder ce sujet. Je n’allais pas pouvoir tenir bien longtemps. Je brûlais d’envie de savoir. Et il n’y avait pas une autre personne que la sigma pour répondre à mes questions. Selon les dires de ma camarade, je pouvais faire une croix à une quelconque partie de jambes en l’air. Rassurez-vous cela n’était pas mon objectif premier. Pas que j’en avais pas besoin ni envie, loin de là. On pouvait dire que j’étais sexuellement frustré. Je venais de passer les derniers neufs mois de ma vie dans un centre de désintoxication. Oui, j’avais droit à de la visite. Mais, outre que ma tante et mes cousins, il n’y avait personne d’autre. La brunette, n’avait rien perdu de son irrésistible beauté.  Devais-je crois ce qui venait de sortir de sa bouche? Si mes souvenirs étaient bons, elle me disait exactement la même chose, avant de voir notre soirée, se terminer dans une crique. J’adorais taquiner la jeune femme de vingt et un an. Non pas pour réellement l’embêter mais, pour lui montrer mon affection. Depuis notre première rencontre, cela toujours été de la sorte. Plusieurs mois plus-tard, cela n’était pas prêt de changer. Je n’avais pas énormément changé, malheureusement pour elle. « Tu ne pourrais résister ce joli visage et cette nouvelle version de mon corps » d’une voix basse et sensuelle, je me prononçai. Je lui rendis le clin d’œil  qu’elle m’avait proposé, plus tôt. Avant d’intégrer ce centre de désintoxication, je consacrai mes journées aux gym. Je me devais de maintenir un physique respectable. Je boxais dans les rues de New York, dans mes temps libres. Je savais qu’un jour j’allais devoir lui expliquer le pourquoi, de mes nombreuses cicatrices et coupures sur mon corps et mon visage.  J’ai traversé une période très sombre. Heureusement, tout cela était derrière moi. Du moins, pour le moment. J’étais plus que soulager à ma sortie de l’aéroport. La température était clémente. J’allais pouvoir profiter de cette belle journée, en compagnie de la brunette et de sa fille. Nous rejoignions le parc non loin de l’aéroport. Aleyna me devançait, ce qui ne me dérangeait nullement. A vrai dire, je passais un plaisir fou à admirer le postérieur de cette dernière. Nous arrivions enfin à destination, après quelques mètres, de marche. Aleyna n’avait pas tort, j’avais énormément de choses à lui dire. Je m’attendais d’ailleurs, à la même chose d’elle. Nous étions assis dans l’herbe, au pied d’un arbre gigantesque. Aleyna était à mes côtés, la tête contre mon épaule. Hawen, n’était pas bien loin non plus.  La petite fille jouissait du confort de sa couverture. Elle était toute mignonne, je ne pouvais m’empêcher de sourire, à la regarder dormir. « Elle est toute mignonne Tu as fais du beau travail, je dois l’avouer. Par contre, elle est beaucoup trop belle pour toi. Tu es sûre que je ne suis pas le père? » Dis-je, histoire de la taquiner un peu. Je caressai ses cheveux avec délicatesse. De peur, qu’elle arrive à me sauter dessus. J’étais de très bonne humeur. Je me sentais libre, pour la première fois depuis longtemps. Il n’y avait pas meilleur sentiment que la liberté. Je pouvais me lever à l’heure que je voulais. Je pouvais manger, sortir, vivre en général sans avoir constamment quelqu’un sur le dos. J’étais bien dans ma peau. Je croisai le regard d’Aleyna qui attendait avec impatience les phrases que je m’apprêtaient à formuler. Elle était magnifique ce qui n’aidait en rien mes pulsions sexuelles. Il était bien important de garder mon calme. Je n’avais pas intérêt à la dévorer des yeux comme un lion faisant à sa proie. « J’ai bien essayé de me retenir mais, je dois avouer que tu es toujours aussi canon. C’es tout pour petit a. Petit b, oui tu as raison, j’ai beaucoup de choses à te raconter. New York, c’est magnifique et d’ailleurs j’aimerais bien t’y amener. Tu pourrais peut-être me voir boxer. Je ne plaisantais pas dans mes lettres. » Je pris une pause, histoire de prendre une grande respiration, avant de poursuivre. « Pour répondre à ta question, j’ai fais bon voyage. Je suis plus que ravi d’être de retour. Par contre, je n’ai aucune idée de ce que l’avenir me réserve. Il y a beaucoup d’inconnus et cela me faisait un peu peur, pour être franc. Je suis très heureux de te retrouver par contre » Je me perdis dans mes pensées. À cet instant présent, Esméralda traversa mes pensées. Je savais que j’allais bien finir par craquer et bombarder Aleyna de questions. « Comment elle va? Ma fille, je parlais de ma fille. » dis-je avant d’échapper un sourire. C'était partiellement la vérité. Je m’interrogeais au sujet d’Esméralda, aussi. Qu’est-ce qu’elle devenait? Demandait-elle de mes nouvelles? Avait-elle déjà trouvé un autre homme? Des questions dont je refusais d’entendre la réponse. La vérité risquerait de me faire mal Pire, me replonger dans l’alcool ou même la drogue.

Je ne pouvais nier la complicité que nous avions, moi et Aleyna. Vous savez, le genre de personne avec qui l’on peut parler de tout et de rien. Il n’y avait aucune gêne entre nous. Je pouvais m’exprimer avec liberté sans le moindre jugement. Et cela était de même pour la brunette. J’aimais la taquiner. Cela n’était pas méchant. La sigma, comptait énormément pour moi et je n’avais pas pour but, de la blesser. Je ne portais pas de masque. J’étais tout simplement, ce genre de mec. Je savais bel et bien que je n’étais pas le père de sa fille. J’en avais déjà une et cela me suffisait pour le moment. J’étais père d’une jolie fille. Par contre, j’avais passé les douze derniers mois sans même la voir. J’ignorais à quoi elle ressemblait. Le choix avait été mien. J’avais pris la décision de les laisser toutes les deux. Je me doutais bien que j’allais finir par les perdre. Mais, l’important était de prendre soin de moi-même. Il était hors de question de me présenter devant ma fille, dans l’état dans lequel, je me trouvais. Mais, elle me manquait énormément. Je mourrais d’envie de la prendre, la serrer dans mes bras. Cela n’était pas prêt d’arriver et je devais m’y faire.

Aleyna me proposa un regard aguicheur. Je reconnaissais très bien ce regard. Elle savait exactement comment faire pour m’exciter. La dernière fois, je n’avais pas pu la résister. Elle non plus, d’ailleurs. J’étais loin d’être un laideron et je comprenais la brunette avait succombé à mon charme. Par contre, les choses avaient changé. J’ignorais encore son statut, ce n’était pas un sujet que l’on prenait plaisir à aborder. De mon côté, j’étais techniquement célibataire. Je couchais de gauche à droite. Je n’avais de comptes à rendre à personne. L’important pour moi, c’était de retrouver ma fille. Le reste, cela pouvait attendre. À vrai dire, je n’étais pas prêt à avoir une relation sérieuse. Je la regardai dans les yeux à mon tour. Nos regards se croisèrent à plusieurs occasions. Elle avait peut-être raison. Je donnais l’impression d’être gêné. Cela était difficile pour moi de croiser son joli regard. Il était trop tôt pour parler de sentiments. Disons que j’appréciais énormément l’avoir à mes côtés. J’étais très heureux de savoir que ma proposition n’allait peut-être pas être rejeté. Elle semblait apprécier l’idée et je ne pouvais que rire à l’écouter. « Tu rigoles? Oui moi, Dominic Clyde Mcmanaman, j’aimerais bien inviter miss Forzwood et sa mauvaise humeur du matin, à venir à New York avec moi. J’aimerais juste que tu me fasses une promesse, par contre. Promets-moi de ne pas tomber amoureuse de moi. » Dis-je, sûr de moi, suivit d’un clin d’œil. Je ne voyais pas qui d’autre, j’aurais pu amener. Aleyna était le meilleur choix. Je savais que je n’allais point m’ennuyer. Il était important pour moi, selon les dires de mes médecins, de m’amuser, de me garder occuper et surtout de m’entourer de gens en qui j’ai confiance. Je savais parfaitement ce que cela impliquait. Cela allait me donner la possibilité de jouer le rôle de papa, après tout. Les derniers mois, nous avaient rapproché. Elle avait été là pour moi dans mes pires moments. La moindre des choses, c’était de lui rendre la pareille. Je ressentais, une multitude d’émotions, à l’entendre parler. Notre relation évoluait dans le bon sens. J’étais curieux de voir où cela pourrait nous mener. Elle posa un doux baiser sur ma joue, avant de poursuivre son discours. Mes yeux se remplissaient d’eau. Aleyna me décrivait ma fille. Selon les dires de la sigma, ma petite fille me ressemblait. Très vite j’eus la chance de contempler son joli visage. Je ne pus malhreuseument me retenir. Cela était plus fort que moi. J’avais en main, la photo que venait de me donner, ma camarade. Je sentais les larmes coulés, le long de ma joue. Cela me faisait un grand bien. Je fuyais Aleyna du regard. Ce n’était pas dans mes habitudes d’être émotionnel devant les gens. Cela était pour un homme, un signe de faiblesse. « Je ne sais pas comment te remercier » Je passai une main sur mon visage, afin d’essuyer ces quelques larmes. Je rangeai la photo dans l’une des poches de mon pantalon. Je posai mon regard sur elle. J’approchai mon visage, du sien. Je fermai les yeux avant de poser un baiser sur ses lèvres. Je me retirai et pris quelques secondes, afin de réaliser ce que je venais de faire. Voilà qui risquerait de compliquer un peu les choses. Je venais de poser, sur les lèvres de la brunette, un doux baiser. Elle était aussi surprise que moi. Je ne savais pas ce qui m’avait pris. Je n’avais aucune arrière pensée. C’était plus un baiser de remerciement, qu’autre chose. Du moins, c’était l’idée que j’essayais de vendre à Aleyna. « Je tenais à te remercier pour tout et crois-moi, je ne tiens pas à rendre ta vie plus difficile qu’elle en est déjà. Appelons ça donc un baiser de remerciement. Et je n’ai pas du tout pleurer. Nous sommes bien d’accord? » Un peu d’humour était toujours bienvenue lorsqu’il s’agissait de détendre l’atmosphère. Elle devait se poser une multitude de questions. J’affichai un sourire nerveux sur mon visage. J’attendais avec impatience ce qu’allait me sortir, la doyenne des sigmas.

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