the great escape
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❝ this is gonna be a night to remember ❞

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MessageSujet: ❝ this is gonna be a night to remember ❞ ❝ this is gonna be a night to remember ❞ EmptyVen 16 Déc - 20:01

just tell me ... what the hell ?
this is what gives too much kindness ❞ ▲ alaska&leandro


Tout avait commencé par une simple question, une requête ordinaire, un petit service de rien du tout, disait-elle. Rien de bien énorme, juste un mini service qui ne durerait qu’une soirée, qu’elle me revaudrait un jour. De son visage angélique ainsi que sa voix innocente, elle avait osé venir ce jour-là me trouver pour me soutirer une faveur. Comment résister ? Personne ne résisterait. Elle n’était rien de plus qu’une simple connaissance, une étudiante à qui je parlais à quelques rares occasions seulement, quand on se croisait par le plus grand des hasards dans les couloirs de l’université, ou alors à la bibliothèque. Elle n’était vraiment rien de plus qu’une connaissance, une simple connaissance, rien de plus. Pour ma part. Mais apparemment, à ses yeux, j’étais un ami, mieux, un ami à qui elle pouvait se permettre de demander une faveur, une énorme faveur. « S’il te plaît, s’il te plaît, s’il te plaît. » Avait-elle répété maintes et maintes fois, de plus, tandis que je la fixai, bouche ouverte, hésitant à sortir une réponse positive. Sur le coup, je n’avais vraiment aucune réaction quant à sa requête, je me contentai de la dévisager durant ses supplications qui se multipliaient au fil du temps, et de mon mutisme. La jeune epsilon sortait des mots à un débit anormal (m’expliquant le pourquoi du comment me demandait-elle ceci à moi et non à quelqu’un d’autre) que les idées s’embrouillaient dans ma tête, tant j’avais tant à emmagasiné en si peu de temps. Ce fut au bout de quelques secondes après qu’elle ait finit son discours, et qui m’ont paru interminable, que j’osais enfin sortir de ma bouche quelques mots bafouillés. « Euh … Ouais, ouais. Je veux bien t’accompagner. » Un joli sourire forcé après un visage de marbre pour conclure le tout, et hop, partons pour une nouvelle aventure. Sur le coup, je n’avais pas idée dans quel pétrin allait-elle m’embarquer avec ses histoires, je m’imaginais juste une simple soirée tranquille où je devais jouer un autre rôle que celui du iota coincé, le rôle qui m’était attribué au quotidien – et à vrai dire, c’est ce qui m’horrifiait. J’étais resté muet face à sa proposition de l’accompagner, car jamais je n’avais mis les pieds dans une soirée de la sorte et rien que l’idée de pénétrer dans un de ces endroits m’horripilait, mais je n’avais pas rejeté son offre, si je puis dire. Voilà où me conduit ma gentillesse hors-norme !
Je haïssais les costumes, rien n’est plus détestable que de porter un costume et une cravate qui plus est, selon moi. Se sentir compressé, hautain, snob ne faisait pas parti de mes plaisirs quotidiens, je préférais de loin mes bon vieux jeans et tee-shirt à ces vestes en velours qui me grattaient et pantalons larges sombres qui me vieillissaient. Mais ordre première pour une soirée de charité et surtout souhait d’Alaska ; être sur son trente-et-un. Et bien que je ne me sente pas à mon aise, j’avais fait un petit effort. Soirée gala, je vous prie tout de même ! D’ailleurs, plus l’heure fatidique approchait, plus je me demandais vraiment ce qui m’avait pris d’accepter un truc aussi dingue. Sans compter que j’étais réellement un mauvais acteur. Je ne dupe jamais personne par mes mensonges, on ne cesse de me le répéter. Conclusion : cette soirée allait être un désastre. Je fonçai, nous foncions droit dans un mur, mais il était dorénavant trop tard pour reculer. La voiture que je conduisais s’approchait de plus en plus du but finale, c’est-à-dire le Palace Hotel de San Francisco, le stress était à son comble. Allez savoir pourquoi ! Ce n’est qu’un simple gala ou fête de je ne sais quoi. Une simple soirée où je m’affichais avec la fille d’un des milliardaires de San Francisco, une simple soirée où la plupart des invités faisaient partie des plus riches de cette ville. Et je n’étais qu’un pauvre étudiant ayant tout juste assez d’argent pour me payer un nouvel appartement depuis le départ de sa cousine. Bon, j’exagère à peine, à vrai dire, mon compte en banque me permettait mille folies mais comparé à ces invités, je devais bien paraître pauvre. C’était dans ces moments semblables à celui-ci que je me demandais pourquoi je n’étais pas plus riche. Que la vie était mal faite ! Je lâchai un soupir bruyant dans l’auto à cette pensée, et stressait davantage. Me retrouver parmi ces personnes, devant le père d’Alaska allait réellement être un enfer, mais du coin de la rue, je vis l’hôtel qui commençait à pointer le bout de son nez, et je savais qu’il était dorénavant trop tard. Du coin de l’œil, j’observai l’état de « ma compagne » et constatai son calme implacable. Je re-lâchai un soupir, me trouvant assez exaspérant à être dans un état totalement incontrôlable, puis soufflai un bon coup pour essayer d’évacuer ce stress. La voiture avançait, l’endroit maléfique s’approchait à grand pas. Du véhicule, j’admirai les décorations extérieures de l’hôtel ; rien qu’à la façade, on pouvait décemment deviner ce qui se tramait à l’intérieur. Tout était d’une classe tellement distinguée que me sentais minuscule, davantage plus oppressé. Une fois la voiture située bien en face de l’entrée, un jeune homme vint à notre rencontre, me lança un sourire radieux et paraissait attendre quelque chose. Quelques secondes de silence défilaient sans que je comprenne toujours, jusqu’à ce que j’eusse l’idée d’enfin demander. « Oui ? » questionnai-je avec la même face ridicule qu’il affichait. Il persista son expression bêta, sans daigner me donner quelconque réponse. Je haussai les sourcils, et commençai à comprendre. « Oh ! Oh, oh …Tenez ! » D’une main, je plongeai ma main dans ma poche arrière et en sortit un billet de cinq dollars. Je fis une moue désolée au jeune homme qui garait les voitures, en sortis quelques secondes après suivi d’Alaska et donnai les clés au jeune homme. Du coin de l’œil, je vis l’epsilon une main devant sa bouche, essayant sans doute de cacher un rire. « Hé, on se moque pas ! Chacun sa petite routine ; je bouffe des céréales discount au petit déj’ tandis que tu dégustes du caviar. » Exemple classique montrant nos différences de vie sociale. Nous ne faisions pas parti du même monde, rien n’était plus évident ; tout le démontrait, même rien que notre visage nous trahissait. Elle avait un visage de bourgeoise, j’en avais un de campagnard. Pourtant, nous allions tous les deux plonger, ensemble dans cet enfer personnel qu’était cette soirée. « Bon, j’espère que t’es prête à être manger toute crue ... parce que moi, non. » annonçai-je d’une voix chancelante, tandis que je lui tendis mon bras. Nous marchions en direction de l’entrée, sous les regards pesants de certains encore à l’extérieur, et je commençai doucement à trembler. Puis bizarrement, j’étais de plus en plus à l’étroit dans ce costume. Ridicule, ridicule, ridicule Leandro. Calme-toi, ce n’est rien, ce n’est qu’une soirée ! Une soirée. « Si je ne ressors pas vivant, je te vire de mon testament et tu n’auras pas la joie de faire la connaissance de Marco, mon caméléon ! Je te préviens. » Allez, jetons-nous dans la gueule du loup, courage. Let's goooo baby !
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MessageSujet: Re: ❝ this is gonna be a night to remember ❞ ❝ this is gonna be a night to remember ❞ EmptySam 17 Déc - 14:32

Elle se rappelait comme si c’était hier, avoir reçu l’appel venant de son paternel. Lorsqu’elle avait vu l’inscription « papa » s’afficher sur son cellulaire, elle avait longuement hésité à répondre. La dernière fois qu’il l’avait appelé, il l’avait contrait à se rendre chez une psychologue, une bien gentille vielle qu’elle avait été voir une fois sans jamais retenter l’expérience. Elle craignait qu’il ne l’appelle pour l’enguirlander et ensuite pour l’obliger à s’y rendre dès demain. Elle n’avait plus la force de se battre avec son père. Autre possibilité, qu’il l’invite à passer le réveillon avec toute la famille espagnole réunie autour d’un grand banquet sur l’île de Majorque. Là encore, elle y voyait une objection. Elle ne se sentait pas encore prête à re-fêter noël et à passer du bon temps avec une famille qu’elle n’avait pas revu depuis la mort de son frère. Noël la déprimait à présent et elle préférait passer son réveillon dans sa chambre universitaire à lire un bon bouquin plutôt qu’à être dans un endroit où cette tragédie lui reviendrait en mémoire à chacun de ses pas. Finalement elle avait décroché. Foutue curiosité, la prochaine fois elle s’abstiendrait. « Alaska, chérie ? Je voulais simplement te signaler que ta mère et moi étions à San Francisco aujourd’hui. Nous organisons un gala ce soir et tu as bien entendu le devoir de t’y rendre. Viendras-tu accompagner ? Sinon, je connais un garçon de ton âge tout simplement exquis, le fils d’un de mes collaborateurs, tu vas l’adorer. » Son père avait la fâcheuse tendance de parler sans jamais s’arrêter. Ainsi elle était obligée d’écouter sa déclaration qui était loin de la réjouir. Un gala ? Merveilleux. Son père lui avait trouvé un cavalier ? Encore pire. Elle se rappelait très bien la dernière fois qu’elle avait cédée à son caprice. Elle s’était retrouvée à dîner avec un riche intello ennuyeux à mourir qui lui avait causé de formules mathématiques toute la soirée, quelle plaie. Elle n’avait pas de cavalier, mais il n’était pas trop tard pour s’en trouver un. Elle avait la journée pour se trouver une robe, et un fake boyfriend, challenged accepted. « J’ai un cavalier papa. Donc on se retrouve ce soir. » Et elle raccrocha avant qu’il n’ait pu ajouter quoi que ce soit. Il était treize heures, le gala commençait à vingt et une heures, tout était encore possible. Elle regarda la liste de ses contacts de son blackberry sans trouver la personne qui conviendrait. Elle ne connaissait pratiquement personne à berkeley et le peur de personne qu’elle connaissait, elle les détestait pour la plupart. Ce n’était vraiment pas une mince affaire. Et soudainement un flash lui traversa l’esprit. Léandro serait le cavalier idéal. Il n’appartenait certes pas à la même classe sociale qu’elle mais avec un costard enfilé cela pourrait faire l’affaire. Il ne restait plus qu’à l’en convaincre. Ils se connaissaient depuis moins d’un mois mais elle était certaine qu’en lui faisant les yeux doux, elle saurait faire qu’il accepte ce service. Il le fallait.C’est ainsi qu’elle s’était précipitée à la bibliothèque, lieu où elle le voyait passer pas de mal de temps pour lui demander cette faveur. Arriver sur les lieux, elle le trouva comme prévu assis à une table entrain de sagement lire ses cours. Elle s’était alors assise en trombe à son coté le faisant sursauter au passage. Elle se rappelait avoir vu dans son regard une sorte d’inquiétude comme s’il sentait le piège arrivé de loin. Allez Léandro ce n’est pas tous les jours qu’on a la chance de sortir avec une fille comme Alaska. « J’ai un petit service à te demander. » Avait-elle commencé. Et elle avait vu son regard passer du scepticisme à la curiosité. Qu’est-ce qu’une fille comme elle pouvait bien avoir à lui demander ? Et elle avait enchainé sans s’arrêter lui racontant qu’il fallait absolument qu’il accepte sinon elle serait forcée de se retrouver à passer la soirée avec un inconnu que son père avait choisi pour elle, et qu’elle serait malheureuse tout du long de cette soirée. Elle avait également ajouté qu’ils « amis » et qu’ils lui devaient bien cela parce que les amis se rendent des services entre eux. Enfin elle avait conclut en lui disant que s’il acceptait elle ne l’embêterait plus jamais et qu’il pouvait lui demander ce qu’il voulait en échange. Après quelques secondes à imiter les yeux du chat potté et à faire une moue triste, Léandro avait finalement accepté. Et elle était partie chancelante en n’oubliant pas d’embrasser sa joue en guise de remerciement. Autre mission, se trouver une robe adéquate.

Finalement elle n’avait pas eu à se trouver une robe à la dernière minute puisque sa mère avait pris soin de lui en faire livrer une dans sa chambre d’étudiante. Noble attention de sa part, qui plus est, elle était tout à fait sublime. Normal venant d’un ancien mannequin, il aurait été inquiétant si sa mère avait eu des goûts douteux. Elle l’attrapa et l’enfila. Elle lui allait comme un gant. Un petit coup de maquillage, des cheveux attachés en un chignon chic et le tour était jouée. Désormais elle devait attendre Léandro qui avait pour but de venir la chercher et l’emmener à l’endroit de la réception. Elle n’avait pas voulu le vexer mais ils allaient se faire remarquer dans sa voiture banale. Tout le monde à cette soirée arriverait en décapotable ou en limousine. Tant pis, elle subirait les remarques de son père quant à son choix douteux à propos de son cavalier. Ce qu’elle n’en avait rien à faire, ce n’est pas comme si elle avait pour intention d’un jour sortir avec Léandro. Et voila qu’il arrivait. Elle lui fit un signe de main avant de s’assoir à ses cotés sur le siège passager. Elle souriait de toutes ses dents alors qu’on aurait pu penser qu’il allait se faire pipi dessus. Elle ne comprenait pas d’où lui venait son inquiétude, c’était elle qui en prendrait plein la tête pendant des semaines si son « petit-ami » foutait le bordel à la fameuse soirée de gala pour noël de son père. Elle lui tapota simplement le genou espérant qu’il allait se sentir par ce geste anodin. Finalement ils arrivèrent sur les lieux de la soirée et Léandro commença la soirée en beauté en oubliant de donner un pourboire au voiturier. Elle se retint fortement de rire, plaçant sa main sur sa bouche pour masquer les gloussements. Ce qui lui paraissait être le geste le plus évident du monde, ne l’était absolument pas pour Léandro. Elle était certaine qu’il allait continuer sur sa lancée toute sa soirée et que son père allait sortir de ses gonds. « Hé, on se moque pas ! Chacun sa petite routine ; je bouffe des céréales discount au petit déj’ tandis que tu dégustes du caviar. » Du caviar au petit-déjeuner ? Et puis quoi encore, elle détestait tout ce qui était issu de la mer, donc non elle ne mangeait pas quelque chose sortie tout droit du ventre d’un poisson. Mais sa remarque la fit rire, ce que c’était cliché et légèrement mesquin. Inutile de prendre la mouche de la sorte, soudainement il avait vraiment l’air de lui en vouloir de l’avoir fait venir ici. Il oubliait une chose, il avait accepté de son plein gré. Il n’avait qu’à assumer son choix. « Des croissants. Mais si tu tiens temps à manger des œufs sortis d’un poisson, jour de chance il y en aura sans doute au menu de ce soir. » Ajouta-t-elle sarcastique. Elle était d’ailleurs certaine qu’il n’en avait jamais mangé. Pourvu qu’il évite de le crier ou sinon, il se ferait vraiment catégorisé comme un « pauvre ». « Bon, j’espère que t’es prête à être manger toute crue ... parce que moi, non. » Elle ria à sa remarque. Il avait vraiment l’air terrorisé de pénétrer le bâtiment comme s’il allait se retrouver au milieu de cannibale qui allait le bouffer sans qu’il n’ait eu le temps de faire deux pas vers le buffet. S’il restait près d’elle et qu’il souriait poliment à tout le monde, il n’y aurait aucun problème. « Tout va bien se passer. » Le rassura-t-elle en attrapant le bras qu’il lui tendait. « Si je ne ressors pas vivant, je te vire de mon testament et tu n’auras pas la joie de faire la connaissance de Marco, mon caméléon ! Je te préviens. » Elle fit le premier pas dans la salle assez rapidement ayant peur qu’il se défile au dernier moment et qu’il s’enfuit en courant. Elle s’attendait vraiment au pire avec lui. « Je m’en remettrais. » Continua-t-elle en laissant divaguer son regard dans la salle de réception. C’était gigantesque et magnifique. Des galas elle en avait fait dans sa vie, mais il est vrai que son père avait vu les choses en grand. Y compris pour la décoration qui avait du couter une fortune. La salle était couverte de flocon blanc et des anges en cristaux étaient accrochés au plafond. Tout ceci avait du couté une fortune à préparer, ce qui revenait à deux centimes de dépenser pour une personne au revenue moyen. « Je t’annonce le programme. On va aller saluer quelques invités, le code l’exige. Ensuite nous irons nous installer à la table qui nous est attribuée puis la vente aux enchères commencera en même temps que le diner. Si tu as peur de dire une connerie, ne dis rien. & si on te pose la question, mieux vaut que tu dises que tu es issue d’une famille riche venant d’un pays lointain. » Commença-t-elle alors qu’elle avait l’impression de ne plus parler la même langue que lui. Nom de dieu, il avait vraiment l’air paniqué. « Bon t’as qu’à dire que tu viens de Hong-Kong ou de Amsterdam, peu importe. » Reprit-elle alors qu’elle voyait au loin son paternel quittait la conversation dans laquelle il se trouvait pour venir embrasser sa fille. Tiens-toi prêt Léandro, la rencontre avec le père risque d’être drôle.« Père, comment-allez vous ? » Lui demanda-t-elle enjouée alors qu’elle lui embrassait les deux joues. Ce dernier regardait fixement l’homme qui lui servait de cavalier. Léandro qui était déjà tellement à l’aise promettait de tomber dans les pommes d’une minute à l’autre. « Alors vous êtes l’ami de ma fille… Intéressant. Puis-je connaitre votre prénom et nom ? Je connais vos parents peut-être ? » Alaska ouvrit la bouche prête à répondre à sa place mais le père lui intima de ne rien dire par un geste sec de la main. Très bien Léandro, sur ce coup tu vas devoir te débrouiller tout seul.
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