| | | Tonight is a night where things could be change [PV CEC] |  |
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Invité Invité
![Tonight is a night where things could be change [PV CEC] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) | | Sujet: Tonight is a night where things could be change [PV CEC] Sam 4 Sep - 13:52 | |
| Seextine s’apprêtait devant le miroir de sa salle de bain, elle avait un rendez vous ce soir, avec un ami qui lui tenait cher au cœur, cet ami était Charles-Edouard Castello. Cela faisait maintenant quelques années qu’ils se connaissaient et ils avaient noués une belle amitié, malgré leur sex apeal, tout n’aurait pu être exclusivement que charnel entre eux mais ça ne s’était pas passé ainsi. La première nuit qu’ils avaient passé ensemble, ils avaient parlé, aller savoir pourquoi, mais ils s’étaient réconforté mutuellement en discutant, de leur vie essentiellement. Une longue discussion, ils s’étaient endormis à l’aube, ils avaient ensuite décidé de s’échanger leur numéro et avaient gardé contact par téléphone. Depuis, ils s’appelaient très souvent et se donnaient des rendez-vous à l’occasion, dans des bars, des discothèques, peu importe l’endroit tant qu’il y avait de l’alcool. Mais c’est bien connu, qui dit alcool, dit basculer dans un état d’esprit confus, où on ne l’on mesure pas sereinement les risques encourus, on a tendance à se laisser aller, à rechercher l’aventure, le danger, on devient euphorique. C’est pour cela qu’après avoir picolé toute la soirée dans un de ces bars, avec toute une bande d’amis, ils commencèrent à se chercher, s’aguicher, jouer avec le feu, tester leur charme l’un sur l’autre. Tout de fois sans jamais aller plus loin que de gentils bisous dans le cou. Seulement depuis cette nuit là, ils ont réveillé leur désir, ils avaient faim l'un de l’autre et cette faim durait maintenant depuis trop longtemps, plusieurs mois s’étaient écoulés et elle n’était toujours pas assouvie. A chaque fois qu’ils se voyaient, une tension électrique s’installait entre eux, bien sûr, ils continuaient à déconner, à boire ensemble et à pratiquer leurs braves petits jeux, mais Seex’ avait l’impression que plus le temps passait, plus elle s’accrochait, voir même s'entichait de Charles-Ed’ et cela la perturbait, elle savait ce qu’était ce nœud dans son ventre à chaque fois qu’elle le voyait, ce qui était dû au rythme accéléré de son cœur à chaque fois qu’elle l’apercevait, ses palpitations qui survenaient quand elle croisait son regard ardent. Mais elle ne se l’avouait pas à elle-même, elle ne voulait tout simplement pas y croire, tout cela disparaîtrait avec le temps, il le fallait, elle était décidée à ne pas laisser libre cours à ses sentiments, sentiments mélangés à son envie, elle voulait se laisser aller dans ses bras, passer une nuit avec lui, collait sa peau contre la sienne, son corps entier ne réclamait que cela mais elle ne devait pas succomber, si elle succombait ses sentiments s’amplifieraient et elle ne pourrait alors plus reculer.
Elle monta dans le taxi qu’elle avait appelée une demi-heure plus tôt, elle était un peu angoissée, cela faisait maintenant un mois entier qui ne s’était revu, ils s’étaient parlé brièvement deux ou trois fois au téléphone mais c’était tout, elle se demandait si quand elle le reverrait le petit nœud au creux de son ventre réapparaitrait. Pour tout dire, elle avait une envie folle de le revoir, l’envie se mélangeait à la peur, et provoquait une forte excitation. Elle remua sur la banquette arrière du taxi, changea de position et secoua ses cheveux nerveusement.
-Premier rendez vous?
Elle sursauta, releva la tête et croisa le regard du chauffeur dans le rétroviseur.
-On peut dire cela, oui.
Elle sourit gentiment, et elle se détesta ensuite, elle ne riait jamais gentiment sans avoir une intention perverse derrière la tête, à ce moment précis, elle ressemblait à cette minable adolescente qui voulait découvrir l’amour. Elle fronça les sourcils, on pouvait voir sa haine antérieur surgir dans son regard, cela dû dissuader le chauffeur de lui poser une autre question. De toute manière, elle était arrivée, elle paya sa course, descendit du taxi et entra dans l’hôtel où Charles avait réservé une chambre pour leurs retrouvailles. Elle rigola, il faut dire que ce dernier ne manquait pas d’audace, c’était de la provocation pure et dure, mais il pouvait toujours prendre ses désirs pour de la réalité, non, elle ne se couchera pas dans son lit. Dû moi, elle l’espérait…
L'ascenseur la conduisit au vingt-troisième étage, elle pénétra dans un couleur à la moquette bordeaux, des tableaux et des vases s'alignaient de chaque côtés des murs, entre les portes vernies en bois portant chacune un numéro. Elle avança et lit l'inscription sur la première porte: 231. Elle se demanda si il ne valait mieux pas rebrousser chemin, elle pourrait le voir directement à l'université, parmi pleins d'autres étudiants, tout cela serait moins risqué qu'être enfermés seulement tout les deux dans une chambre luxueuse avec un grand lit et ses draps en soie l'appelant irrésistiblement. Elle ferait mieux de jouer la carte de la sécurité, de se protéger, de fuir, elle aimait jouer avec le coeur des autres, mais pas avec le sien. Pourtant elle continua d'avancer, un sentiment d'excitation s'était totalement emparé d'elle, elle se sentait forte, elle pourrait être le maître du jeu, il fallait qu'elle sache jusqu'où allait sa faiblesse, elle aimait peut être un peu CEC mais elle avait par dessus tout un amour inconditionnel pour le risque. Ce soir serait un soir qui pourrait changer sa vie, elle en avait conscience et elle sera maître de son destin. Elle était à présent devant la porte 235, elle frappa. |
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| | Sujet: Re: Tonight is a night where things could be change [PV CEC] Ven 10 Sep - 11:53 | |
| Le jeu est omniprésent dans ma vie et les filles sont mes jouets ; bon ça a l’air un peu machiste mais c’est la seule façon de dire les choses comme elles sont. Les femmes sont mon grand point faible et plus la résistance est grande chez une femme et plus je la désire. C’est physique ; c’est magique. On ne contrôle pas ces choses mais je sais qu’elle existe. L’amour est inconditionnel et l’attirance physique est bien plus dans la tête que sur le corps. C’est illogique de penser ça mais c’est tout bonnement vrai ; on voit par les yeux qui passent à la tête et transmet l’information. Le subconscient agit par la suite. Une décharge d’adrénaline dans le corps ou de je ne sais quel chose qui nous éveille et nous brûle jusqu’à que l’envie qui a germer dans nos esprits prenne pied. Seextine & moi n’étions que des victimes de ces torrents de désirs qui nous assiégeaient depuis la première fois que nous nous connaissions. Dire que j’aurais pu arpenter les courbes de son corps avec délectation dès la première fois mais nous nous étions résous à faire connaissance tout simplement. J’aurais pu passer à côté d’une amitié sincère et totalement remplie d’ambigüité et qui continuaient toujours à perdurer malgré le manque de raison qui au fur et à mesure de nos ‘retrouvailles’ s’affaiblissaient. Elle me plaisait aussi bien physiquement que moralement et je n’avais rien à lui reproché qu’elle ne pouvait me reprocher. Je n’irais pas jusqu'à dire que nous étions identiques mais il avait de quoi être encourageant dans cette optique. Je ne savais pas ce qui m’avais prit d’organiser nos retrouvailles dans un hôtel ; dans une chambre de luxe et juste nous mais je trouvais que cela était approprier. Peut-être qu’inconsciemment je voulais tester notre résistance l’un à l’autre voir si l’on était encore capable de ne pas se faire bouffer par le désir de s’unir l’un à l’autre. Ce n’était pas que physique ; c’était bien plus. Mais comment l’avouait ? Comment me l’avouerais-je ? Et en avais-je au moins l’envie ? Peut-être ; peut-être pas. Je ne savais que choisir entre raisons et sentiments ; car je ne savais pas si j’avais des sentiments pour Seextine. Je la connaissais depuis longtemps et le désir avait céder à une sorte de jeu mais était-ce réellement un jeu ? Je ne pouvais qu’en douter. L’alchimie qu’il y avait entre Seextine et moi allaient bien au-delà de tout ce qui était raisonnable et alors que je savais qu’elle allait arriver je ne faisais rien de raisonnable pour que je n’y pense pas. Je la désirais de plus en plus et peut-être que nous le ferions enfin ou peut-être pas tout était flou dans ma tête pour l’instant et je ne pouvais me concentrer car mes pensées étaient bien trop concentrés sur la jolie blonde qui n’était pas encore arrivé. Qu’est-ce que ça serait lorsqu’elle serait là ? Je regardais l’heure sur mon portable alors que je me trouvais devant le miroir de la salle de bain qu’offrait cette chambre de luxe ; c’était de la provocation et je venais à peine de le remarquer réellement que comme pour elle ; ça me serait dur de résister. J’avais été bête il y avait trop d’intimité et peut-être que .. qu’avais-je a avoir aussi chaud ? Merde ; j’en avais marre de ressentir des sentiments, des sensations que je ne comprenais jamais de suite et qui laissaient en moi des milliers de questions qui resteraient sans réponse sans doute. Ou peut-être pas ; il fallait que je me concentre juste un peu mais l’exercice était bien trop ardue pour ma personne à croire car je me retrouvais sans que je ne l’eusse remarqué sur le lit ; mon portable encore dans la salle de bain. J’étais allongé sur le lit à penser ; regardant le plafond avec lassitude alors que mon reflet dans les miroirs du plafond montrait l’état dans lequel j’étais. Une vraie loque ; un homme qui se voulait romantique alors que je ne l’étais pas ou du moins que je ne l’acceptais pas ? Peut-être que j’étais trop fier et encore trop attaché à l’image de bad boy Corse avec un accent frenchie et qui avait un passé des plus tumultueux ; j’avais au moins de quoi avoir cet air-là. Je fuyais l’image de moi-même que me reflétait le miroir au plafond et me mit en position assise sur le lit ; regardant en face de moi et ne sachant que faire à par attendre. Je n’étais pas du genre patient mais plutôt impatient et Seextine semblait prendre un malin plaisir à me faire attendre de sa personne. Peut-être que c’était son plan ? Me faire attendre et que le désir qui par sa simple venue brûlait en moi me brûle moi-même. Je me levais finalement et retournais dans la salle de bain pour me rincer les cheveux et le visage d’eau fraîche. Entre amour et désir il y avait un pas et on ne pouvait rien comprendre à cela sans avoir fait l’erreur avant si erreur il y a. Je ne me rendrais compte qu’après ; ça avait été comme ça avec Aurlanne. J’avais l’impression d’être devenu trop sensible d’avoir perdu ce qui faisait de moi un homme à femmes qui ne voulait pas se mettre en couple. Peut-être étais-je devenu trop irrésistible. Je ne sais pas et je ne pouvais pas comprendre les choses qui se passaient en moi car je n’avais jamais cherché à les comprendre tout simplement ; je n’avais jamais cherché à tomber amoureux. Un désir secret peut-être alors ? Peut-être. Je ne pouvais exclure cette hypothèse que ma personnalité actuel ne me plaisait peut-être plus ou bien qu’elle ne m’avait jamais appartenu et que je tenais juste à cette image par pure fierté ; cadeau que mon père m’avait sans doute laissé et qui m’empoisonnait l’existence par l’incompréhension des sentiments que je pouvais avoir avec d’autres personnes et qui dépassait tout simplement l’amitié. Maintenant que j’y avais goûté avec Aurlanne je pouvais comprendre certaines choses de la vie mais je ne pouvais toujours pas tout expliquer. Je reprenais alors mon portable ; regardant l’heure. Ce n’était que la fin d’après-midi ; il était 17h00 et je ne savais pas quoi faire d’autres après que j’ai baissé la température de mon corps avec de l’eau fraîche. Trois coups à la porte suffire pour me faire sursauter et arracher un sourire. Je me regardais une dernière fois dans le miroir puis jeta mon portable sur le lit et me dirigea vers la porte.
J’ouvrais la porte et mon regard tomba sur le sien ; je la regardais alors de bas en haut sans vraiment dire quelque chose. Mes yeux finirent par recroisés les siens après que je l’eusse reluqué ; je n’avais pas pu m’en empêcher. Son corps était un délice aux yeux et ces yeux un délice pour mon cœur. Une intense brûlure traversait mon cœur, mes doigts se firent lourds alors que je n’avais rien. Je ne voulais rien d’autre j’avais déjà eu ce que je voulais ; une décharge de désir pour elle qui ne pourrait se contrôler si je continuais à la fixer ainsi. Il fallait que je fasse quelque chose, que je la laisse entrer par exemple et que je prononce quelques mots .. mais pourquoi ne voulais-je pas émettre un pas devant l’autre ? Le temps paraissait lourd alors que nous étions ; elle dans le couloir ; moi dans la chambre. C’était juste la tension qui était ainsi ; insupportable. J’écartai un peu plus la porte et j’ouvrais aussi doucement la bouche mais j’attendais qu’elle entre après que mes lèvres firent un sourire sur mon visage signifiant que j’étais content qu’elle soit là. Une fois entrée je refermais la porte et m’y adossait dessus ; le silence régnait. Elle se tourna vers moi et mon regard plongea de nouveau dans le sien ; un sourire était toujours sur mon visage car j’étais content qu’elle soit là.
« Ça fait longtemps Seex.. ça va ? – Dis-je en m’approchant d’elle avec lenteur puis arrivait a sa hauteur j’essayais de fixer ces iris – Toujours aussi magnifique ; tu ne changeras jamais ma Blondie .. – En un sourire ; je posais ma main sur sa joue puis joua d’une de ces mèches avant de l’attirer vers moi et lui faire la bise ; prenant mon temps – Tu veux boire quelque chose ? »
Dis-je tout en desserrant légèrement ma chemise ; oui je portais une chemise avec une cravate qui ne servait à rien ; je ne revenais pas de cours mais d’une réunion concernant mon héritage. Maintenant j’avais un accès illimité à certaines choses de la vie que je ne me priverais pas d’avoir bien sûr .. à moins qu’autre chose ou que quelqu’un s’accapare mon attention. Je ne quittai pas son regard mais je rompis ce lien bien vite avant d’y être accroc. Peut-être que je ne faisais pas exprès d’être si tentant ou peut-être que si je ne contrôlais pas mes humeurs, mes envies, elle se faisait sans que je ne leur donne l’autorisation. J’allais vers le mini frigo et je regardais ce qu’il y avait ; la raison me disait de l’eau mais je n’étais pas raisonnable du moins je ne pensais pas l’être. J’attendais ces réponses et je ne bougeais pas de devant le mini-frigo. L’attente était insupportable alors que je voulais de nouveau être proche d’elle mais il fallait bien que je me montres patient – de nouveau – à croire qu’elle adorait me faire souffrir d’impatience.
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| | Sujet: Re: Tonight is a night where things could be change [PV CEC] Dim 12 Sep - 13:23 | |
| La porte s’ouvrit quelques secondes plus tard, le regard de Seextine plongea dans celui de CEC et un frisson lui parcourut le dos, ses mains devenaient moites et sa gorge était sèche. Elle était comme paralysée, contente de le revoir mais ne pouvait manifester cette euphorie. Elle était prisonnière de ses sensations, qui se manifestaient au creux de son estomac, c’était comme si il y avait des papillons, une centaine qui volaient à l’intérieur de ce dernier, ne cessant de se cogner les uns contre les autres, essayant de trouver la sortie sans succès. Il la regarda de haut en bas, la faisant sentir plus timide qu’elle ne l’était déjà, mais que lui arrivait-il? Cela ne lui ressemblait en rien, elle qui était d’habitude si extravertie. Il fallait qu’elle fasse le vide dans sa tête, qu’elle se reprenne, elle n’aimait pas la façon dont les choses se passaient, elle n’aimait pas ressentir toutes ses émotions, elle ressentait beaucoup de chose pour lui, à commencer par une forte amitié mais il y avait plus et elle ne voulait pas se l’avouer. Elle souffla un bon coup, décrocha les yeux de son visage et regarda la manière dont il était habillé, il portait un costume trois pièces, mis en valeur par une cravate. Il était très attirant, elle avait envie de se jeter dans ses bras mais elle prit sur elle. Elle regarda de nouveau CEC, son regard était intense, il en disait long sur ce qu’il ressentait en ce moment même, elle pouvait lire qu’il brûlait de désir pour elle et elle eût peur qu’il puisse voir la même chose dans le sien. Elle se demandait cependant, si ce n’était que du désir, si il voulait juste que leur corps, le battement de leur cœur s’unissent juste pour un soir et elle savait que si elle permettait une telle union, elle risquait de se faire du mal, beaucoup de mal, elle risquait de laisser libre cour à ses sentiments et par la même occasion, avoir la possibilité de se faire rejeter par lui. Elle sentait, de plus en plus, une tension électrique s’installait entre eux, son corps se faisait lourd, elle se sentait attirée par Charles, comme si elle était un barreau aimanté soumis à une force d’attraction émise par un aimant, et cette aimant c’était lui. Elle essayait de rester là, les pieds fixés au sol, essayant de s’accrocher à ne serai ce que la plus petite volonté, cela lui était atroce, et si il n’y avait pas de volonté, pas de volonté pour lui résistait. Pour être honnête, il y avait bien une volonté mais elle s’opposait au principe qu’elle s’était fixée, cette volonté lui criait de se laisser séduire, d’oublier de prendre ses précautions, de vivre le moment présent et de remettre ses angoisses à demain. Elle déglutit avec difficulté, et lui rendit son sourire, il était tellement beau avec son sourire radieux, et ses yeux rieurs. Seextine était incroyablement contente de le voir, elle finit par entrer dans la chambre, jetant un œil aux alentours. Le lit était immense, mais elle détourna vite son regard de ce dernier, il représentait la tentation, des miroirs étaient collés au plafond, ce qui lui décocha un sourire. Elle se retourna, regarda Charles adossait contre la porte, et resta silencieuse, les mots ne venaient pas, son cerveau était en quelque sorte sur pause, elle se contentait juste de se tenir là devant lui et de prier pour qu’il brise ce silence, son sourire encore figé sur ses lèvres. Il ouvrit enfin la bouche et la libéra, enfin, elle poussa un faible soupir de soulagement, faisant travailler de nouveau ses méninges.
« Je vais bien et toi? - Il s’était rapproché d’elle et était maintenant à sa hauteur, les yeux plongeaient dans les siens, si près qu’elle pouvait discerner les moindres détails de ses pupilles. C’était bon d’entendre le son de sa voix, de sentir son souffle sur son visage, elle lui sourit gentiment. - Merci, toi tu es toujours aussi élégant.- Elle tira doucement sur sa cravate, lui fournissant la preuve. Son cœur manqua un battement quand elle sentit sa main caressait sa joue et ses doigts vagabondaient dans ses cheveux. Elle lui fît la bise, posant à peine ses lèvres sur sa joue, frôlant juste sa peau, juste un bisou léger qui définissait le degré d’intimité qu’il y avait entre eux. Elle le regarda ôter sa chemise, se disant que c’était comme se jeter dans la gueule du loup et qu’un piège se refermait sur eux. - Juste une bière s’il te plaît. »
Elle ne voulait rien de plus fort, voulant garder l’esprit clair pour une fois et essayer de comprendre ce qu’elle ressentait et si lui, ressentait quelque chose à son égard. Toujours les yeux dans les yeux, elle se noyait dans son regard brun et fondait presque comme un sucre dans une tasse de café noir, noir parce que son regard était si intense qui réussissait à éveiller le désir, mais elle n’était pas à sa merci, son regard à elle était un tant soit peu provocateur et aguicheur, c’était sa manière de se protéger, ce regard qu’il connaissait depuis leur rencontre, qui le défiait, qui créait la confusion, qui lui donnait l’occasion à elle, d’être imprévisible. Il décrocha finalement son regard du sien et se dirigea vers le mini frigo, ses muscles se relâchèrent, elle était tendue quand il était près d’elle, beaucoup de facteur était en jeu, et on était aussi souvent tendu lorsqu’on voulait rompre une interdiction qu'on s'était pourtant fixée.
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| | Sujet: Re: Tonight is a night where things could be change [PV CEC] Mer 22 Sep - 19:52 | |
| Plus le temps passe et plus je réfléchis aux relations que j’ai et je peux peut-être me demander si je ne suis pas maso. La relation que j’ai avec Seextine est tout à fait exceptionnelle et relève d’une maitrise de soi exceptionnelle ainsi qu’un plaisir du risque accrue. Je ne pouvais pas comprendre comment les choses avaient pu duraient aussi longtemps ; mais le jeu m’avait surement tellement plu que j’avais voulu le faire durer et il en était de même avec Seextine ? Je ne pouvais pas en dire autant car je nageais dans la mélasse et je ne savais comment faire pour m’en sortir ; tout était si compliqué avec moi. Je n’avais pas envie de voir les choses simples à croire et les rendant donc incroyablement compliqué en les ignorant ainsi que l’effet que les sentiments & autres émotions pouvaient avoir sur moi jusqu'à que je ne puisse plus les ignorer. Cette carapace et ce protection invisible aux sentiments que j’avais autour de moi m’était devenu un peu trop défaillante ; laissant entrer le désir et tout ce qu’il y avait de peu raisonnables comme le sexe et autres et quand ça devenait trop sérieux je n’assumais pas les sentiments que je pouvais avoir et devenait trop fier pour pouvoir les assumer pleinement. J’étais encore et toujours devant elle alors qu’elle répondait un à un à mes questions ou réponses ; elle me répondait en tout cas alors que ma main caressait sa peau et sa chevelure ; je ne voulais pas la tenter mais je semblais juste voir satisfaire un manque ; elle m’avait manqué et la toucher après tant de temps me redonnait ce frisson qui m’avait tant manqué. Le deuxième en si peu de temps avec elle. Ce qui prouvait une fois de plus que cette fille avait un ascendant sur moi ; un ascendant que ma fierté ne pouvait accepter mais avais-je le choix ? La chose que je ne savais pas c’était que j’avais le même ascendant sur elle et nous étions donc unis dans la même douleur ; sauf que ma fierté pouvait être plus forte que la sienne et mon goût du jeu peut-être moindre que le sien. Mais tout cela n’était que supposition et dans mon esprit je me trouvais en état de faiblesse. Et je détestais être dans cet état, de me sentir plus bas qu’une personne et surtout d’une femme. C’est dans ces moments-là que je pouvais paraître vraiment machiste alors que d’habitude je ne l’étais pas du tout voir très peu ; pour l’humour. Je délaissais son jolie minois pour me rabattre sur le mini-frigo ou je lui proposais des rafraichissements comme à moi ; j’en avais besoin et peut-être qu’elle aussi. Elle me dit qu’elle voulait bien une bière alors que j’en sortais une ; je regardais ou elle se trouvait et je la vis sur le bord du lit, attendant et profitant du confort surement ; je souris et lui envoya donc la petite bouteille en verre alors que je prenais le décapsuleur et pour moi une bouteille de coca en verre également. Oui, je restais soft. Je me redressais et me posa à côté d’elle sur le lit et je pris sa bière de ses mains ; n’ayant pas encore répondu à ce qu’elle m’avait répondu je décapsulai sa bière ; par la suite je décapsulai ma bouteille en verre de Coca-Cola et je posais mon regard dans le sien pour ne plus qu’il y bouge. Je ne posais pas ce liquide gazeux sur mes lèvres pour qu’il s’écoule en moi ‘ Ouvre du Coca ; Ouvre du bonheur ‘ que le slogan disait à présent. Je ne disais rien mais mes lèvres s’ouvrirent légèrement alors que ma langue y passa un léger coup à peine visible pour les humidifier alors que je me raclais la gorge ; le silence était roi à croire mais je le rompis de nouveau. Je devais répondre aux réponses qu’elle m’avait faites. « Je vais bien ; te revoir m’apporte un réconfort qui me manquait. – Je lui fis un sourire qui se voulait tendre ; romantique et qui puait la sincérité ; ce n’était pas mon genre d’être aussi direct – Je le sais très bien ; tu devrais t’en méfier d’ailleurs .. mais merci. – Toujours aussi modeste mais c’était ce qui faisait mon charme ; sans oublier un message qui pouvait m’apporter quelques informations sur son état actuel – Et voici ta bière .. – dis-je en lui montrant ; je levais ma bouteille et trinqua avec elle et dit au même moment – à nos retrouvailles ma belle. » Mon sourire était tendre ; empli de désir et de passion pour elle mais cela je ne le remarquais pas, je ne le pouvais car mon esprit était captivé par le sien, par sa personne entière alors que je portais inconsciemment la bouteille de verre de Coca à ma bouche dont je bus quelques gorgées qui parurent longues mais qui n’étaient que brèves ; j’eus cependant but un bon quart du contenu qui me rafraichissait d’un coup et me rendait plus éveillé du à son effet gazeux. Une fois le liquide répandu en moi je ne disais mot et la regardait de nouveau alors qu’elle avait fait de même ; il fallait que je lance le sujet de discussion car ce silence ne nous étaient pas accoutumés. D’habitude nous n’hésitons pas pour quelques baisers échangés mais là tout était bien trop intimes et tout étaient donc multipliés et donc la tentation encore plus grande. Ma main posait sur le lit frôla la sienne et je regardais sa réaction alors que je ne bougeais pas ; nos mains proches sans l’être vraiment. Je le faisais peut-être exprès ?! Non ; du moins je ne m’en rendais pas compte ce qui était surement fou ! Il fallait que je rompe ce silence qui se faisait de plus en plus présent à chaque fois que nous avions fini de parler. Je ne disais rien cependant ; les mots ne semblaient pas sortir ; le regard que je lui lançais était sans équivoque ; elle m’avait manqué et le désir que j’avais pour elle et qui depuis tant de temps se taisaient semblé avoir pris de l’ampleur & battait en moi pour sa liberté ; pour être enfin libre de toute restrictions et enfin prendre le contrôle de mon corps. Je ne disais toujours rien mais ça allait venir ; je le savais et enfin les mots arrivèrent. « Je ne t’ai pas vu souvent ces vacances … j’espère que tu en as passés des bonnes ? Tu es allé quelque part ? Allez ; dis-moi tout ! » Renchérissais-je d’un sourire ; des airs de pipelettes se dessinaient sur mon visage mais ce n’était que pour lancer une discussion qui pourrait m’apporter des informations sur les ‘ qui ‘ masculins de ces vacances ; jaloux ? Sans doute. |
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| | Sujet: Re: Tonight is a night where things could be change [PV CEC] Dim 3 Oct - 18:58 | |
| Elle sortit de ses pensées quand il lui tendit sa bière, elle l’attrapa et trinqua avec lui. << A nos retrouvailles! >> répéta-t-elle. Elle l'imita et porta la mixture à ses lèvres, elle frémit au contact du liquide, sa bière était froide et après avoir bu quelques gorgées, elle se sentit plus apte à parler. Pourtant le silence se prolongeait, et cela la gênait terriblement, elle se concentra, cherchant un sujet de conversation qui pourrait détendre l’atmosphère qui était alors électrique. Pourtant à leur habitude, ils menaient toujours de longues conversations, il était tellement facile de parler avec l’autre, même une discussion banale pouvait durer des heures. C’était peut être le fait qu’ils ne s’étaient pas vu depuis maintenant longtemps, et qu’il lui avait manqué, elle s’était imaginé plusieurs scénarios où elle le revoyait et aucun d’eux ne correspondaient à la situation actuelle. Et quand sa main frôla la sienne, elle eût tout la peine du monde à réprimer un frisson, ce qui la fit rire intérieurement puisque d’habitude, étant très tactile, elle ne se rendait même pas compte de ces petits gestes badins. Elle le regarda du coin de l’œil, se disant qu’il commençait peut être à jouer avec elle, peut être pour rompre la glace, et cela la fit sourire. Elle aussi était forte à ce jeu et ça ne l’effrayait pas, toute fille raisonnable aurait sûrement pris les jambes à son coup ou se serait laissée séduire soit parce qu’elle serait tombée dans le panneau, soit par ce qu’elle ne pouvait dire non. Mais Seextine ne ferait ni l’un ni l’autre, elle jouerait, comme ils avaient eu l’habitude de le faire. Elle repris une gorgée de sa bière quand soudain il parla, le silence lui avait semblé interminable, et elle espérait qu’il était parti pour de bon. << Oui, j’étais pas mal occupée, désolé de ne pas t’avoir donné plus de nouvelles >> Elle pensa à ce qu’elle avait fait de ses vacances, rien de bien excitant, elle aurait aimer aller faire un tour dans les Hamptons, enchaînées les bringues les unes après les autres, faire de nouvelles rencontres, participer aux fêtes les plus extravagantes, revoir ses amis mais au lieu de ça, elle avait passé deux mois enfermée chez ses grands parents, à prendre soin de sa fille cachée. Elle l’aimait mais sa vie avait été bouleversée par elle et elle ne pouvait plus reculer, pour la première fois de sa vie, elle n’avait pas le choix. Elle soupira et lui dit le premier mensonge qui lui vint à l’esprit. << La hollande! Riens de mieux pour faire la fête non? J’y ai passée toutes les vacances et tu sais comment la vie est folle là bas, je n’avais pas une minute à moi. Mais je suis là maintenant. >> Elle lui sourit, elle n’aimait pas mentir, enfin pas tout à fait, elle mentait très souvent mais il y a des personnes à qui elle détestait mentir et Charles en faisait parti. Mais il ne devait pas savoir, ce n’était pas le genre de petit secret dont tout le monde se fout, c’était un secret lourd à porter qui faisait l’effet d’une bombe une fois révélé. Que penserait-il d’elle si il l’apprenait, il se sentirait en quelque sorte trahi, déçu qu’elle ne lui ai pas fait confiance, il se rendrait probablement compte qu’en fait elle était comme une étrangère. Il était maintenant trop tard pour le lui dire. Elle se demanda alors si lui aussi avait des secrets, mais elle sortit vite cette question de sa tête. Elle pris à nouveau une gorgée de bière et se tourna vers lui. << Et toi! Qu’as-tu fait pendant ces vacances? >> Elle lui adressa un grand sourire, et prit sa main délicatement dans la sienne, espérant provoqué des sensations chez lui, après tout c’était lui qui avait commencé et c’était elle qui allait finir. Elle enleva sa veste pour se mettre à l’aise et dévoila une splendide robe noir qui épousait les formes de son corps et s’arrêtait dix centimètres au dessus du genoux, exposant avec fierté ses longues jambes bronzés qui paraissaient encore plus irrésistible grâce à ses talons hauts. Elle releva doucement la tête, voyant qu’il épiait le moindre de ses mouvements et qu’il n’avait toujours pas répondu. Elle décida alors de se moquer de lui gentiment. << Charles? Youhou! Toujours parmi nous? >> Elle afficha un sourire satisfait, se leva pour prendre une chaise à l’autre bout de la salle et s’asseyant devant lui, les jambes croisées. Son comportement avait totalement changé, si elle voulait garder la tête froide et être à la hauteur, elle devait prendre les rennes, ou bien le taureau par les cornes, les deux étaient valables. Elle l’observait toujours, il dégageait un incroyable pouvoir de séduction, et cela sans même hausser un sourcil, pas étonnant que toute la gente féminine tombait à ses pieds, sa présence défiait la loi de la gravité, si on voulait faire un jeu de mots. Sa manière de regarder, ce sourire arrogant en coin, donnait une terrible envie de l’embrasser, mais elle était forte, elle resta donc bien sagement assise sur sa chaise sans baisser les yeux. Et écouta le récit de ses vacances tout en sirotant sa bière, elle jouait avec le feu et allumaient les braises, tout se passerait bien si elle savait correctement les entretenir mais si elle venait à mal les attiser elle risquerait de se brûler. Mais elle le savait, elle ne se brûlerait pas, si elle devait faire partie d’une des tribus du film *Le Dernier Maître De L'Air*, ça serait bien celle du feu, à cette pensée, elle sourit. |
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| | Sujet: Re: Tonight is a night where things could be change [PV CEC] Jeu 7 Oct - 21:30 | |
| Le feu était allumé. Les braises avaient fini par prendre et allumer le foyer pour qu’il prenne feu. Mon regard était brûlant et envahi de désir ; un désir que je ne pouvais contenir pour la personne que j’avais en face de moi. Seextine était mienne ; du moins depuis longtemps elle aurait du l’être mais je n’avais pas encore réussi à l’avoir. Tout était un mélange d’amitié et de tensions quels soit sexuelles ou autre. Je ne pouvais tout simplement pas laisser le désir que j’aie pour elle prendre encore plus de l’ampleur. C’était comme si on avait la flemme de faire un boulot et que chaque jour on avait la flemme de le faire et qu’il s’entasse et devienne plus lourd chaque jour. Le désir n’était pas différent et depuis le temps il s’était accumulé jusqu’à devenir lourd et puissant ; réagissant aux moindres contacts alors qu’avant c’était habituel ; le manque nous avaient perdre nos habitudes qui nous rendaient si tactiles ; si unis. Je ne rajoutais rien alors qu’elle semblait un peu confuse ; elle but en même temps que moi et je ne la quittais donc pas du regard car je ne voulais pas qu’elle disparaisse ; bien sûr j’exagérais mais ce n’était pas comme ça quand l’on était accroc à une certaine personne ? Car même si je ne l’avais pas compris ; elle avait été une sorte de drogue pour moi. Un Gamma qui ne se droguait pas et qui buvait par moment ; l’alcool n’avait point d’effets sur moi tant que je n’avais pas bu une grande quantité. Les femmes savaient faire tourner la tête plus qu’autre chose et personne ne pouvait comprendre l’effet qu’elle pouvait avoir sur une personne ; c’était bien plus additif que toutes les drogues à sniffer ; ingurgiter ou quoique ce soit ; elle était vivante et en constante évolution. Seextine est une fille que je n’ai pas encore eue dans mon lit et une fille avec lequel j’ai pleins de points communs ; je ne la voyais pas seulement comme un trou mais le désir qu’il y ait entre nous aujourd’hui pouvait laisser croire à cela. Elle me plaît je n’y peux rien contre et lorsqu’elle prend ma main je sens mon cœur accélérait mais j’ignore cela ; je ne dois pas y penser et agir comme avant ; il fallait retrouver nos bonnes habitudes ; si tout pouvait être plus simple ; juste une question de temps en faite. Mais plus le temps ne passait plus mon envie de lui sauter dessus et de lui donner un tendre baiser m’envahit. Merde alors. Elle ne rendait pas les choses facile ; comme toujours ; le jeu se révélait doucement à nos yeux et en même temps c’était bien plus qu’un jeu ; qui sait on était en train d’écrire les premières pages d’une relation à sens unique ou encore que l’amitié existait malgré les désirs de chacun. Je savais que j’avais une limite mais je ne savais pas si elle en avait ; elle pouvait me faire flancher et elle réussit lorsque je vis qu’elle se débarrassait de son haut ; enfin de sa veste pour dévoiler une jolie robe noire qui allait parfaitement avec son corps ; comment résistais ? Bien sûr j’avais entendu lorsqu’elle m’avait parlé de ces vacances et je souriais lorsqu’elle me rappelait à la Terre après avoir épousé de mes yeux le contour de ces formes et de ce corps resplendissant qui ne faisait que m’appeler à la tentation ; je céderais. La Hollande ? Vraiment.. je n’avais même pas capté qu’elle me manquait mais j’avais peut-être retenu le ton qui n’était pas vraie ; je l’avais connu mieux comédienne ; mais à cet instant je ne m’en souciais pas vraiment ; ça me reviendrait plus tard sans doute. Elle allait sans doute changer de sujet et la question vint vite à mes oreilles ; elle se demandait ce que j’avais fait durant mes vacances ; amusant mais il fallait que je lui dise la vérité ; moi. Je lui souris tout en gardant sa main dans la mienne ; elle était douce et chaude ; je ne tremblais pas mais j’avais l’impression de sentir le cœur de Seextine battre dans sa main ; mon regard plongea dans le sien une nouvelle fois. C’est affreux ; je ne peux plus me contrôler ; mais il faut que je lui réponde, j’inspire, c’est parti « Nianianiah ! Je suis là ; c’est juste que t’es toujours aussi plaisante et c’est de la pure provocation ! – Je lui fis un clin d’œil avant d’entremêler nos doigts exprès ; ne quittant pas son regard, reprenant – Mes vacances ont été mouvementés.. comme tu le sais je suis parti au début des vacances en Corse avec des ami(e)s et surprise mon père m’y attendait. – Je lui avait tout dit à ce sujet ; une des rares – Et je l’ai tué.. . – Je lui laissais le temps d’encaisser ça ; dur. – Puis je suis revenu et je suis sorti pour la première fois avec une fille sans la tromper et j’ai eu des sentiments pour elle ; Aurlanne Hermès-Cador, je ne sais pas si tu la connais mais je l’ai.. laissé. A croire que ce n’est pas mon genre d’être caser. » Dis-je évasif ; je n’avais pas voulu la laisser de mon plein gré mais je n’aurais pu continuer ; maintenant tout était trop tard et je ne reviendrais pas sur le passé. Je la regardais dans les yeux alors qu’une étincelle brillait en moi et venait d’exploser dirions-nous. Je me levai et fini ma boisson d’une traite alors que je la regardais de nouveau, lâchant sa main je défis quelques boutons du haut de ma chemise et jeta la cravate de mon haut. Je lui souris et reprit sa main, prit sa bière aussi et la posa alors que je la tirais contre moi. Mon regard en disait long sur le désir qui s’ébouillantait en moi ; désireux de brûler encore plus que cela. Mon corps ne répondait qu’a l’appel du désir que Seextine éveille en moi. Nos mains libres finirent par se joindre l’une à l’autre tandis que je faisais une dernière chose de ma main presque libre ; je mettais une chanson qui se voulait romantique mais aussi sensuel ; une chanson sur laquelle je l’invitais à danser ; à nous retrouver comme sur les pistes de danse ; comme avant. Comme sur les postes ou nous nous embrassions sans jamais dépasser ces limites que nos raisons mettaient pour préserver notre amitié ; peut-être qu’enfin je voulais passer outre cette raison ; ou peut-être pas. Je ne savais ce dont était fait mon futur et je l’écrivais jour après jour ; avec ou sans elle il s’écrirait ; mais je préférais avec. La solitude me faisait assez chier et j’adorais ma Seextine que j’attirais doucement contre moi entamant le pas ; nous n’avions pas l’habitude de ce genre de musique mais ça changeait et puis je ne voulais pas la sentir contre moi comme avant ; je voulais résister. Je la regardais ; elle était surprise « Les questions sur mes vacances après ; je veux t’avoir un peu pour moi et ne pas penser aux choses dont je ne veux pas penser. » Un moment juste pour nous ; juste à deux. |
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