the great escape
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MessageSujet: this is a game played beautifully by children this is a game played beautifully by children EmptySam 31 Aoû - 19:41

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Vengeance and retribution require a long time; it is the rule
LOOK AROUNG. THERE ARE NO ENEMIES HERE. THERE'S JUST GOOD, OLD-FASHIONED RIVALRY.
C’est du haut de ses talons que Jules scrutait l’arrivait de son taxi. Jules ne conduit pas, on la conduit. Elle demande et on s’exécute. Elle a son chauffeur personnel. N cadeau de papa et maman pour qu’elle profite au maximum de son séjour à San Francisco. Elle était là depuis le début de l’été. Elle était arrivée avec Caleb. C’est accompagnée de son jumeau qu’elle venait étudier à Berkeley sur demande de leur père qui rêvait de les voir intégrer la confrérie des Iotas. Il en avait été le doyen et c’était un honneur pour li de voir ses enfants suivre ses pas. Jules a toujours été un peu en décalage avec son frère. Elle ne s’est jamais dit qu’il était le préféré mais elle était bien consciente que Caleb a toujours eu beaucoup plus d’attention qu’elle. Alors, réussir dans le sport était une façon pour elle de se démarquer et si ses parents trouvaient ça normal, d’autres trouvaient son parcoure exceptionnel. C’était le cas de la famille Joynner-Hill, ami des Hastings-Fields, ils ont toujours admiré l’ambition qu’elle avait et sa combattivité. Les deux familles se connaissaient depuis des années, même bien avant que Caleb et Jules viennent au monde et il arrivait parfois qu’ils organisent des diners pour donner des nouvelles. C’est quand ceux-ci ont appris que Jules était à San Francisco qu’ils ont décidé de l’appeler pour l’inviter à n brunch avec la famille pour la revoir après un an de séparation.

J’ai beau me dire que je vais le revoir, je n’arrive pas à réaliser. Un an que nous étions séparés et me voilà à quelques mètres de la porte d’entrée. Nous avions partagés très peu de moments mais chacun d’eux était intense. Une bataille qui a commencé et n’a jamais pris fin. C’était à celui qui flancherait le premier. J’ai toujours réussit à retourner la situation en ma faveur, je gagnais presque toujours face à ses parents, j’étais beaucoup  plus maligne mais quand c’était à son tour de remporter le combat, je gardais un sérieux goût amer dans la bouche. J’allais retrouver Seth et j’imaginais déjà la scène. Je savais qu’il allait être heureux de me revoir. Qui ne le serait pas. Mais je savais aussi qu’il n’allait pas le montrer et qu’il allait tout faire pour me le cacher et prouver l’inverse. C’était comme ça entre nous. Une guerre sans merci, un débat perpétuel. C’est ce qui rendait notre relation si spécial. J’en avais beaucoup appris sur li ces dernières semaines, me liant d’amitié avec quelques étudiants de l’université et je connaissais ce que je voulais savoir sur les gens intéressant. En ce qui concerne les autres, je ne me souciais de rien. A vrai, dire, la seule chose qui comptait, c’était moi et mon frère et les quelques personnes qui comptaient et il n’y en avait pas beaucoup. Portant très peu d’attention à la population qui m’entourait, je me contentais de tracer mon chemin avec ou sans les autres. Je ne suis pas du genre à m’attacher à n’importe qui. En rien naïve et culcul, je méprisais ce genre d’individu. C’était pathétique ce genre de comportement. Personnalité plate et sans intérêt, très peu pour moi. Seth avait le genre de personnalité qui plait et j’adorais son caractère. Hors de question de lui avouer mais nous étions semblable dans le fond, nous étions les mêmes mais c’était nos différences qui créaient les étincelles et qui rendaient notre relation explosive. Maintenant devant la porte, j’ai finalement sonné. Ses parents m’avaient appelé pour m’inviter à leur brunch du dimanche, le fameux brunch des Joynner-Hill. Connu de tous et seuls les privilégiés étaient conviés. Ils étaient très assit sur la bonne conduite et je remplissais respectablement toutes les conditions pour être une parfaite invité. J’étais habillée de manière convenable. Robe blanche à fleurs bleues, talons compensés bleus avec les cheveux tirés en un parfait chignon. Je faisais petite fille sage et calme et c’était l’effet recherché. J’allais prouver à Seth que je savais utiliser mon apparence pour mettre ses parents dans ma poche comme je l’ai toujours fait. Mais malgré notre petit jeu, je les respectais. Je tenais aussi à mon image car ils avaient été très gentils avec moi m’accueillant parfois chez eux quand l’envie me guidait. J’avais un profond respect pour leur famille et j’étais heureuse d’être considéré à la hauteur pour les fréquenter. De toute manière, je me considérais comme une personne tout à fait fréquentable, à l’opposé de mes amis qui ne l’étaient pas pour la plupart. Entourée de drogués, de fêtards, de gros buveur, d’emmerdeurs, j’étais bien le plus sainte dans toute l’histoire. Je passais pour la fille parfaite à côté d’eux et j’adorais ça. Un rôle que je jouais à merveille. C’est avec mon plus beau sourire, le plus simplet et le plus hypocrite que j’entrais dans la maison après que la mère de Seth m’ait ouvert.
« Bonjour madame Joynner-Hill. Vous allez bien ? » Elle me répondit de la manière la plus charmante possible. Elle était toujours très bien habillée et c’est avec une grande douceur qu’elle m’embrassa pour me saluer, suivit de son mari. Ils me firent entrer et appelèrent Seth. J’entrais avec aisance, faisant comme chez moi tout en restant polie, comme à mon habitude devant ses parents et je suis allée m’assoir dans le canapé. Ils commencèrent alors à me poser tout un tas de questions, prenant de mes nouvelles, me demandant pour ma carrière sans vraiment laisser le temps de répondre. Je me suis alors mise à rire. « Je continue toujours le Tennis oui. Depuis ma dernière compétition d’il y a un an j’ai eu l’occasion de jouer en double. Mon partenaire était extra mais mon père à juger bon pour moi et mon frère de venir à San Francisco pour que je me concentre aussi sur mes études. Alors je m’applique pour pouvoir continuer l’entrainement mais aussi pour avoir mon diplôme. J’ai commencé un double cursus. Maintenant j’étudie la littérature et à côté je prends des cours de danse. C’est vraiment génial. J’adore être ici. Cela change. » J’adoptais un langage tout à fait convenable, ce qui n’était pas du tout mon genre. Vulgaire et brusque, j’avais mis de côté tout ça pour jouer la parfaite petite Hastings-Fields de bonne famille que je n’étais pas. C’est alors que Seth fit son entrée. Il n’avait vraiment pas changé. Il avait toujours ce visage de parfait connard. Je lui ai alors sourit, voyant que ses parents me regardaient. Je me suis levée et j’ai tendu mes bras vers lui. « Seth ! Je suis contente de te revoir. Tu m’as manqué. » Ma voix était aussi douce que celle d’une petite fille. Mon regard se faisait naïf et je suis allée vers lui, le prenant dans mes bras comme si j’appréciais vraiment cette étreinte. Jouant à merveille le rôle de la Jules modèle, je me donnais en spectacle devant ses parents, une chose qui a toujours eu le don d’exaspérer Seth et je le savais. J’ai passé mes bras autour de son cou, serrant très fort et j’ai chuchoté à son oreille quelques mots d’amour. « La super connasse est en ville. Dommage pour toi. J’espère que tu as faim, elle compte bien rester manger toute la journée avec tes charmants parents. J’espère que je ne t’ai pas trop manqué ! » Pour parfaire le tout, j’ai déposé un baiser sur sa joue et je lui ai lancé un regard provocateur avant de me retourner, adressant un sourire radieux à ses parents. Que le jeu commence.


premier rp pour ma juliette la plus belle ♥
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MessageSujet: Re: this is a game played beautifully by children this is a game played beautifully by children EmptyDim 15 Sep - 23:08


“ It's the eye of the tiger. It's the thrill of the fight.
Rising up to the challenge of our rival
and the last know survivor stalks his prey in the night ”


Seth s’admirait sous toutes les coutures. Devant le miroir à pied de sa chambre il arrangeait son noeud de cravate et retirait d’un revers de la main les quelques plis non désirés qui se dessinaient sur sa chemise immaculée. Aujourd’hui nous étions dimanche, et les Joynner-Hill avait une tradition très particulière en ce dernier jour du week-end. Les petits plats étaient mit dans les grands pour faire du brunch dominical une peinture du luxe et du raffinement à l’américaine. Issue d’un milieu bourgeois la famille Joynner-Hill s’acharnait depuis toujours à refléter l’image d’une famille parfaite sous tout rapports. L’American dream matérialisé. Dans sa chambre d’enfant et d’adolescent, Seth soupirait bruyamment. Ce milieu et ses traditions débiles l’avaient toujours agacé, il étouffait, il se sentait en quelque sorte privé de sa liberté. Il était ridicule avec cette chemise, mais c’était un uniforme nécessaire aux yeux de sa mère, il était hors de question qu’il se pointe dans la salle de réception en survêtement ou en jean. Il comprenait mieux pourquoi il avait foutu le camps de cette maison plusieurs années auparavant. Son road trip avait été une bouffée de liberté et d’expériences plus incroyables les unes que les autres. Pendant près de trois ans le jeune homme avec vécu sans limites, sans règles, sans interdits. Lorsqu’il y repensait il regrettait cette époque révolue et pleine d’insouciance, sa vie de nomade, de baroudeur et d’aventurier. Mais il avait été forcé de rentrer, sachant qu’un tel mode de vie ne le conduirait jamais nulle part. Parcourir les States à bord de sa décapotable c’était bien beau, mais pour aller où ? Sur la fin de son périple il n’avait ressenti qu’un seul désir, et un seul nom lui était venu en tête : San Francisco. Retourner à la case départ et repartir de zéro. Il savait qu’il y retrouvait sa maison, sa Aislynn, ses petites habitudes, et ces lieux familiers qu’il affectionnait tant et qui lui avaient manqué lorsqu’il avait été loin. Aujourd’hui, tout allait pour le mieux dans sa vie, sa crise d’ado n’était plus qu’un vieux souvenir. Il était en couple avec l’une des plus belles filles de l’université et il était heureux. Il gagnait en maturité lorsqu’il prenait soin de Savannah, jouant au papa de substitution. June le faisait grandir, d’une certaine manière, elle le rendait meilleur. Il était impatient de présenter sa dulcinée à ses parents, mais il voulait attendre le moment opportun, il savait que la précipitation n’engendrait jamais rien de bon, d’autant plus dans les relations sentimentales. Des tensions demeuraient encore entre lui et ses parents, elles avaient pour principal sujet les études et ses notes de plus en plus catastrophiques. Seth était un touriste qui ne prenait même pas la peine de faire des photos souvenirs. Il venait en cours, s’installait et regardait les secondes défiler sur l’horloge qui trônait au mur. Il n’aimait pas la Géopolitique, il avait accepté par dépit, pour faire plaisir à son paternel, mais il songeait clairement à changer de voie, et ce depuis un petit moment déjà. Il était tout de même reconnaissant des efforts fournis par son père, ce dernier avait dû apposer sa signature sur un énorme chèque pour permettre à son fils unique d’accéder à une université aussi prestigieuse que Berkeley avec un dossier aussi catastrophique. Les Joynner-Hill était une famille influente dans la baie de San Francisco, et il n’en avait pas fallu plus pour convaincre Fredericksen d’accorder un passe-droit à l’enfant terrible de la famille. Il devait s’estimer heureux et profiter de ce bonheur éphémère tant qu’il était là, une bonne étoile brillait au dessus de sa tête et il ignorait combien de temps ceci durerait. Sans doute pas longtemps, vu la personne que sa chère maman avait décidé d’inviter. Jules Hastings-Fields une connasse parmi les connasses, autoproclamée reine des garces à l’âge de cinq ans. Il la connaissait depuis des lustres, ses parents étant de très proches amis des siens, ils se voyaient à des réceptions ennuyeuses et à chaque fois il était puni à cause d’elle. Tout le monde l’a pensait innocente avec sa bouille de gamine et ses grands yeux comme des billes. Seth avait toujours le mauvais rôle, celui du copain dérangé de Jules qui l’embarquait dans ses combines minables. En clair pour les parents, Seth avait une mauvaise influence sur Jules. Mais, ce n’était que la partie visible de l’iceberg, la vérité était bien différente. Manipulatrice au possible, cette traitresse de Jules prenait un malin plaisir à lui mener la vie dure à chaque fois qu’il avait le malheur de croiser ses yeux revolvers. Il soupirait une énième fois, la tenniswoman allait débarquer dans son humble demeure d’une minute à l’autre, et l’ouragan Hastings-Fields allait s’abattre sur son toit. A peine s’apprêtait il à franchir sa porte qu’il entendait sa voix aiguë résonner dans le couloir. Madame faisait des manières avec sa mère pour se la mettre dans la poche, il écoutait la conversation d’une oreille indiscrète. Jules venait de s’inventer une nouvelle personnalité, elle avait laissé sa vulgarité au placard et prenait les parents de Seth avec des pincettes. Dans le fond, il l’aimait bien Jules seulement, il y avait une rivalité d’une rare violence entre eux. Ils ne communiquaient qu’à travers des insultes toujours plus recherchées et destructrices. Ils pouvaient être adorables pendant deux heures puis exploser sans raisons apparentes la seconde d’après. Jules et Seth, deux bombes à retardement qui s’explosaient à la gueule à la moindre occasion. Princesse Jules prenait place dans le salon escorter par maman Joynner-Hill, elle entamait un récit bien rodé de son délicat C.V. Savait elle qu’elle n’était pas à un entretien d’embauche ? « Et je fais du tennis, et je suis championne option pétasse mais ça c’est mon secret. » murmurait t’il entre ses dents tout en descendant les escaliers, franchement pas impatient de voir le visage de Jules. A peine était il entré qu’elle se levait pour l’accueillir en bonnes et dues formes. Elle se jetait à son cou et lui faisait une gracieuse bise, il avait la sensation de faire un pacte avec le diable. « Toi aussi Jules tu m’as manqué et puis tu es ravissante. » ça change des robes de pouffiasses que tu portes à Berkeley, pensait il sans le dire. Elle employait un ton relativement agréable mais qui sonnait faux pour lui. La manipulatrice en pleine démonstration de la maitrise de son art. Elle avait choisi de porter une robe de petite fille modèle qui devait beaucoup plaire aux parents de Seth, lui, voyait ça comme un déguisement. Elle mettait tout en oeuvre pour rendre sa mascarade plus crédible encore. Elle murmurait une sympathique mise en garde au creux de son oreille tandis qu’il esquissait un sourire détestable. «  Et elle a ramené ses baballes la super connasse ? hooo mais reste princesse avec un peu de chance tu vas t’étouffer avec un petit four. Peut être que tu fermeras ton clapet par la même occasion. ». Il la serrait une nouvelle fois dans ses bras avant de s’installer sur le canapé juste à coté d’elle. L’instant méritait d’être photographié. Ses parents ne le quittait pas des yeux observant le moindre de ses faits et gestes lorsque sa mère prit la parole. « Jules fait un double cursus, prend exemple Seth. Elle est brillante, elle ne se laisse pas porter par le vent, elle prend sa vie en main alors qu’elle est beaucoup plus jeune que toi. ». Il haussait les sourcils ne sachant trop quoi répondre, déjà il pouvait lire dans les yeux de Jules le bonheur qu’elle prenait à le voir ainsi rabaissé par sa maman. Attrapant un biscuit apéritif et une coupe de champagne il décidait de porter un toast. « A Jules qui nous fait l’honneur de sa présence. ». Son verre vint claquer contre celui de sa meilleure ennemie dans un tintement délicat. Game on, let the show begin.  
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MessageSujet: Re: this is a game played beautifully by children this is a game played beautifully by children EmptySam 5 Oct - 13:19

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I like the way you work it. No diggity. I got to bag it up.


Ce qu’avait du mal à accepter Seth, c’était que j’étais plus forte que lui. J’étais beaucoup plus discrète et sournoise. Je ne laissais aucune preuve, aucune trace et j’arrivais toujours à mes fins sans avoir à me mouiller. Lui, il ne faisait rien pour se cacher et finissait toujours pas se faire cramer. Il finissait chez le doyen, ils se faisaient engueuler par ses parents et s’il osait m’accuser, tout se retournait contre lui. Qui était le plus crédible ? La douce Juliett, bonne élève, fille modèle ou le Seth, le bourreau des cœurs, réputé pour ne pas être un exemple ? Le choix était vite fait et je m’en sortais toujours. Il était temps pour lui de voir qu’il ne faisait pas le poids contre moi, que j’étais bien plus intelligente. Le pire, c’est que mes cours me servaient dans ce genre de situation. Dévorant des tonnes de livres, je me nourrissais des plus grande batailles, disputes et autres stratagème que l’on peut lire dans des thrillers, histoire de guerre et d’avocat. De plus, ma répartie et mon vocabulaire sans égal en laissait plus d’un bouche bée. C’était tout un art que je métrisais à la perfection. Des combines que j’ai apprises et améliorées au fur et à mesure du temps en les appliquant. J’ai dû faire des sacrifices, me construire une image, n’acceptant presque personnes dans mon cercle d’amis pour tenir un certain standing. Quelques rares personnes se démarquaient des autres et dans ces cas là je faisais un effort et j’oubliais le rang social et autres futilités. Au final, je pouvais abandonner tout ça. J’étais capable de tout abandonner pour une seule personne. Caleb. J’étais capable de laisser de côté mon image, les apparences, les coups de pute, mon comportement, mes amis, tout, rien que pour lui. Il était ma raison de vivre, ma raison de me battre. C’était nous contre le reste du monde. Je pouvais changer de vie pour lui, de ville, de pays et partir à l’autre bout du monde s’il me le demandait. Et bien plus encore. Le truc, c’est qu’il y a cette June. Cette pétasse qui se donne des airs de libertine mais qui n’est même pas capable de tenir à sa réputation. Mademoiselle se dit ouverte d’esprit et elle proclame Seth sexfriend. C’est une blague ambulante cette histoire. Y a pas de relation de ce type qui marche. Y en a toujours un qui tombe amoureux, et le pire, c’est qu’ils en savent plus sur les besoin physique de l’autre que sur la vraie personnalité de chacun. Dis chérie, on essaye la position 69, je sais que tu l’adores. Au faite, c’est quoi ton prénom déjà ? Ca ne marche pas. Le pire, c’est qu’elle n’a même pas été capable de se protéger cette gourdasse et elle s’est retrouvé avec un gosse. Ca fait caca, ça vomit partout et ça gueule. Elle a perdu de sa prestance la dinde. Et elle embarque Seth dans sa descente.. Pauvre abrutit. Je lui accordais un certain respect malgré tout. Dans le fond, je ne le détestais pas, je l’admirais presque pour l’homme qu’il était. ETAIT. Lui aussi avait perdu de son éclat, ce petit truc qu’il était différent avait disparu. Le bourreau des cœurs était amoureux. Comme c’est mignon. A vomir. Le pire c’est qu’un jour, elle viendra le voir, la bouche en coeur et il adoptera sa môme. Ca aurait été moi, je l’aurais pris sa gosse et je l’aurais jeté par la fenêtre. Elle ruinait le bel avenir de ce branleur, emmerdeur de première. Même ses attaques étaient fade et creuse. Allez Seth, je sais que tu peux faire mieux que ça, je le sens, c’est à l’intérieur, vas y, creuse. Aujourd’hui, je le trouvais plutôt mou. C’était bien triste. Même son jeu d’acteur ne trompait personne, lui qui avait ce don pour se moquer du monde entier. « Oh ! Merci Seth, tu es amour. Par contre tu aurais pu faire un effort toi. Ce n’est pas très respectueux pour tes parents qui m’ont invité. » Je lui affiche mon plus beau sourire et je dépose un baiser sur sa joue. Bonjour, mon prénom c’est Jules mais appelez-moi pétasse. Il répond à ma provocation et je hausse les sourcils, lui souriant toujours avec mon air hautain et méprisant tant que ses parents avaient le dos tourné. « J’en ai ramené deux, tu sais, celles que tu as perdu la dernière fois que l’on s’est vu. Si tu vois ce que je veux dire. » Et je parlais bien sûre de ses parties intimes. Quoi de plus déstabilisant que d’être attaqué à cet endroit. La retenue, je ne connais pas. Je n’ai aucune tenue, aucun tact et le pire, c’est que ses parents étaient bien trop aveugles pour s’en apercevoir. Il pensait réellement me toucher avec ses attaques toutes droites venues de la repartie des bacs à sable ? J’en étais navrée. Navrée de voir qu’il avait perdu de son mordant. C’était triste à voir. Je regarde ses parents pendant quelques secondes et je me tourne de nouveau vers lui. « Je suis persuadée que même dans ce cas là j’arriverais à te faire porter le chapeau, donc oublie la bouffe et souris. » lui murmurais-je à l’oreille avant de me tourner vers sa famille, un sourire radieux et angélique aux lèvres. M’asseyant non loin de mon vieil ami Seth, je m’installe donc en face de ses parents. Je leur raconte mon parcoure, leur montrant à quel point je réussis ma vie et à quel point, celle de Seth peut être pitoyable et triste à en pleurer. Le pire, c’est que tout était vrai et ils en étaient stupéfaits. Je lançais ma première bombe. Tendre une perche à ses parents, c’était facile. Ils étaient naïfs et rêvaient de voir leur fils devenir un grand homme. Leur montrer que moi, étant plus jeune, étant une fille, j’arrivais à accomplir ce que je voulais en deux que lui en toute une vie. Je regarde sa mère en rajouter une couche et je ris intérieurement tellement c’est facile de tirer profit d’une situation qui pourrait être désastreuse pour moi. Je l’écoute et la regarde avec la plus grande des attentions puis mon regard se pose sur Seth. Je fais mine d’être désolée mais je ne le suis pas. Le mieux dans ce genre de situation, ce n’est pas d’enfoncer l’autre. C’est de lui faire croire que tu peux être la pire des garces, mais en réalité, tu l’aides à se relever en espérant qu’il finisse par t’en devoir une. « Oh mais je ne disais pas ça pour dévaloriser Seth Madame. Parfois, j’aimerais être comme lui. J’aimerais profiter de la vie comme il le fait. Sortir.. boire.. rentrer tard.. enfin toutes ces choses. Malheureusement je dois m’en tenir à un programme pour pouvoir exceller dans chaque chose que j’entreprends. » J’appuie sur chaque exemple et je le descends de nouveau vers le bas. Bien joué Jules. Quoi de mieux que de montrer à ses chers parents que son fils n’est pas respectable et qu’il vit à travers la débauche des soirées. Je gardais encore mon arme secrète quelques minutes. J’attendais le bon moment pour balancer l’info. C’était de l’or en barre, je tenais à préserver ce secret quelques temps. Je demande gentiment à sa mère de me servir un verre de jus d’orange car je ne bois pas d’alcool et je la vois quelque peu surprise mais ne me pose pas de question. Pour une fois, ce n’était pas de la comédie. M’interdisant l’alcool, je n’en buvais que pour les grandes occasions et de manière modérée. Je tenais à maintenir une bonne hygiène de vie et cela commençait pas ce que je bois et ce que je mange. Seth de porter un toast et je lui souris, faisant claquer mon verre contre le sien et avec le reste de la famille. Alors, toutes sortes de discussions commencèrent. C’était à propos de tout et de rien. La météo, la déco de la maison, comment va Caleb, comment vont mes parents, non je n’ai pas de petit ami, oui je me plais à san francisco, seth est dans une confrérie, moi aussi, papa a décidé de se remettre à faire du golf, maman, maman est malade, elle est au lit depuis 2 jours. Rien de plutôt amusant et c’est plutôt ennuyant. Voilà 15 minutes que nous parlons et je me fais déjà chier. Oh ceux là, ils ne sont pas fun pour deux sous. Il était temps de remettre un peu d’ambiance. Je vais foutre le bordel, bouffer et après je me casse de cet enfer. Les vieux comme ça, très peu pour moi, heureusement, mes parents à moi étaient bien plus drôles que cette famille de bouseux. Je finis alors par poser mon verre et je me tourne vers Seth, un air affolé. « Au fait, je ne t’ai pas demandé. June et euh.. comment elle s’appelle déjà ? Enfin sa fille.. elles vont bien ? » Je fais genre d’être intéressée par la réponse mais je m’en fous, je me tourne vers les parents de ce cher Seth et je leur souris, faisant mine d’être toute excitée. « Vous connaissez surement June? La copine de Seth. Bon, je ne pense pas que cette relation soit très saine pour Seth et son avenir. C’est vrai.. Ils ont commencé par.. enfin vous savez.. avant même de faire vraiment connaissance.. Enfin, c’est vraiment triste de gacher un tel acte d’amour pour des besoins.. physique. Mais e principal c’est que Seth soit heureux. Puis peut être que s’occuper de la fille de June sera une bonne chose, il aura des responsabilités. […] Oui sa fille. Non, ce n’est pas Seth le père. Enfin je ne crois pas.  » Je me tourne vers lui, un air interrogatif, dissimulant mon sourire le plus sadique qui soit. « Tu n’es pas le père rassure moi.. D’ailleurs, elle sait qui est le père ? Vous savez, avec ce genre de fille, on est jamais sûr de rien. » Aurevoir Seth. Démerde-toi bien avec ça. Je prends mon verre et je m’enfonce dans le canapé, m’apprêtant à assister à la troisième guerre mondiale. Game over.
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