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« game over » •• pv Elzbieta

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MessageSujet: « game over » •• pv Elzbieta « game over » •• pv Elzbieta EmptyLun 10 Jan - 23:13

« game over » •• pv Elzbieta 516273Sanstitre7
❝ are you afraid of the dark ? ❞

    L'hôpital était désert. Pas un meuble, pas un tableau, pas un seul être vivant, rien. Les murs étaient sales, maculés d'une crasse couleur rouille non identifiée. Le sol était instable, il y avait de la boue, des flaques d'eau, et des fissures. Il faisait froid, un courant d'air passait à travers les portes entrouvertes et les fenêtres brisées, pourtant condamnées à l'aide de planches de bois. Il tenait un pied de biche, il ne savait plus où il se l'était procuré, mais quoi qu'il en soit, il n'avait pas l'intention de s'en séparer. Il devait sortir de cet endroit, il ne pouvait que par les sous-sols ou le toit, la porte principale était verrouillée et impossible à défoncer. Il n'avait pas le choix, s'enfoncer dans les couloirs interminables était la seule solution. Il faisait sombre, difficile de distinguer à plus de trente mètres, et tout paraissait beaucoup trop calme, ça cachait quelque chose. Il n'avait pas lâché la barre métallique, elle était sa seule arme, son seul moyen de défense. Le trajet commençait à être long, si bien que c'en était ennuyeux. Il accéléra l'allure, se permit d'effectuer de plus grands pas, au fur et à mesure qu'il s'engouffrait dans les couloirs, qui lui paraissaient infinis. Il n'était pas certain de trouver la sortie rapidement. Un soupir résonna le long du corridor. Il s'arrêta, à l'affût, et resta immobile une bonne minute, attentif au moindre craquement. Il n'était pas seul ici... Mais ça ne l'avancerait à rien de rester ici, à attendre que quelque chose se produise. Il reprit sa marche, et tourna à droite, puis à gauche, et encore à gauche, pour descendre des escaliers. Un autre soupir, puis un autre, au fur et à mesure qu'il avançait, comme s'il se rapprochait de quelque chose, quelque chose de vivant... Il s'arrêta brusquement lorsqu'il put distinguer une silhouette à une quinzaine de mètres devant lui. Une silhouette humaine... En position de défense, il s'avança d'un pas sûr, la silhouette ne bougeait pas. Légèrement penchée en avant, ses bras pendaient misérablement dans le vide, et sa tête, penchée, ne pouvait pas être vue de là où il était. Plus que cinq mètres. Là, elle se retourna. Cette femme, vêtue d'une chemise de nuit blanche couverte de suie, le visage en décomposition, de grands yeux blancs, les mains tendues vers lui, dépourvues d'ongles, menaçaient de lui sauter à la gorge. Il porta un coup violent au crâne à l'aide de son pied de biche. Elle recula, mais revint à la charge une seconde plus tard. Il ne s'en sortirait pas avec cette chose entre les mains, mais il n'avait rien d'autre à sa disposition. Il la frappa à nouveau, cette fois-ci à plusieurs reprises, de toutes ses forces, alors qu'il entendait les os craquer sous la brutalité de ses gestes. Bientôt, elle ne bougea plus, et son corps tomba en cendres. Une bonne chose de faite... Mais les soupirs reprirent de plus belle, il en avait beaucoup, il les entendait se mêler, se confondre et s'entrechoquer, l'empêchant de distinguer le nombre de personnes qui s'approchaient. Il y en apparut devant, et derrière. Ils sortaient de partout. Des hommes et des femmes, tous aussi monstrueux que la précédente. Ils se jetèrent sur lui, il était incapable de se défendre, et les bruits de mastications annonçaient la fin de sa vie. GAME OVER.

    « Merde... »
    « Cody ? T'es mort ? »
    « Ouais... ils sont arrivés de tous les côtés, impossible de m'en débarrasser ! » soupira l'intéressé en balançant sa manette sur le bureau,
    « Putain je t'avais dis de tourner à gauche direct après avoir tué la meuf ! Y'a une porte, et dès que tu entres, tu as une cinématique et tu trouves un ancien dossier de l'hôpital, ça te permet de découvrir un secret et de continuer. »
    « J'ai pas fais gaffe... »
    « Au pire tu recommences c'est pas si grave. »
    « Non, je vais prendre l'air, j'essayerais ce soir. »
    « Okay, je me connecte vers minuit, je t'attendrais, on a toujours notre coop' en standby. »
    « Ça roule. Évite les cheatcodes cette fois. »
    « Promis. A plus. »

    Cody retira son casque et son microphone pour les poser sur le bureau. Il éteignit l'écran de son ordinateur, et se leva de sa chaise, prenant soin de s'étirer de tout son long. Un morceau agressif de Slipknot se mit à résonner dans la pièce. Sa chaine hi fi. Il se dirigea vers cette dernière, augmenta le son d'un cran, et enfila une paire de baskets ainsi qu'une veste. Il avait besoin de souffler un peu et de respirer de l'air frais. Il prit son mp3, un livre, ses clefs, éteignit la musique, et quitta la chambre.

    Nous étions en fin d'après-midi, et Cody avait flanché toute la matinée sur ses cours, il avait besoin de se détendre un peu. Quoi de mieux qu'un bon bouquin pour ça... Bon, d'accord, les personnes de son âge, en majorité, préfèreront sortir avec des amis, s'amuser et boire un coup, mais ça ne correspondrait pas à ce qu'est Cody. Inutile de préciser que la présence d'un écran d'ordinateur lui suffisait largement. Il se rendit au parc le plus proche, histoire de s'asseoir sur un banc, et se plonger dans son roman. Une fois place trouvée, il s'installa, mit ses écouteurs qui se mirent à cracher une mélodie brutale, accentuée par des riffs de guitare endiablés. Il ouvrit son livre, à la page où il s'était arrêté, et se plongea dans la lecture de Shutter Island, sans se soucier de ce qui l'entourait.
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MessageSujet: Re: « game over » •• pv Elzbieta « game over » •• pv Elzbieta EmptyDim 23 Jan - 18:46



Les cours avaient reprit enfin pour notre belle. Le plus clair de son temps, elle le passait donc à travailler, à rattraper tout ce qu’elle avait pu rater depuis maintenant, son retour. Enormément de choses. Etant tout de même assez intelligente, mais surtout ambitieuse, elle eut, c’est vrai, du mal au début, mais maintenant elle reprenait la main, et y arrivait. Elle comprenait tout, et c’est tout comme si elle n’avait pas manqué tous ces mois. Enfin si, du côté des examens, elle n’avait pas été présente, donc il lui manquait des notes, et maintenant, pour passer à la classe supérieure, il n’y aurait que ses notes de fin d’année qui compterait. Elle allait donc devoir y mettre de son sien, tout ce qu’elle est capable de faire, pour réussir. Elle voulait réussir, elle allait donc y arriver. Toute sa journée, elle la passa donc à travailler, à aucun moment elle ne pensa aux préparatifs de mariage. Les études avant tout, et tant pis si ils ne pourraient pas se marier avant l’accouchement. En fin d’après-midi, elle reçut un appel. Répondre, ou laisser le téléphone sonner ? La personne lui laisserait bien un message, du moins c’est ce qu’elle pensait, mais ce ne fut pas le cas. On la rappela cinq minutes après, elle décida donc de prendre l’appel. C’était son père. Ils ne s’étaient pas parlé depuis un an, et il la rappelait comme si de rien n’était : pour lui annoncer son divorce avec sa mère. Il pensait peut-être que ça lui ferait quelque chose, mais elle ne ressentit rien face à cette mauvaise nouvelle. Elle n’y pouvait rien, pourquoi lui dire donc cela ? Surtout après toute cette année de silence. Elle ne comprenait pas, et eut même presque envie de lui raccrocher au nez. Ce n’était tout de même pas son genre, alors elle attendit tout simplement ce qu’il voulait lui dire d’autre. Il l’invita même à passer une semaine avec lui, à la montagne. En France. Comme lorsqu’elle était petite. Une once de méchanceté lui vint, et donc elle lui dit tout naturellement, pour bien lui faire mal, et lui faire comprendre qu’elle ne le considérait presque plus comme son père. « Je suis enceinte, et je vais me marier, je n’ai vraiment pas que ça à faire, à venir faire du sport d’hiver avec toi. » Normalement, ce n’est pas de cette façon là qu’un père devrait apprendre qu’il allait devenir grand-père, ou encore beau-père. Même si techniquement, il l’était déjà, il avait déjà un beau-fils. Mais elle n’était pas aussi insensible pour le lui faire de nouveau apprendre de la même manière. Pas de réponses. Il devait être sous le choc. Elle comprenait, et elle s’en voulut. Elle s’excusa donc. Notre jeune fille était ainsi, sous les nerfs, elle pouvait être blessante. Il la connaissait, il ne pouvait donc pas lui en vouloir, et c’est ce qu’il lui fit comprendre en lui proposant donc de venir à San Francisco, venir la voir, et l’emmener à New York pendant quelques jours. Honteuse de ce qu’elle venait de lui faire, elle ne put qu’accepter. Ils convinrent d’une date, du rendez-vous de leur retrouvaille, et enfin elle put raccrocher. Tout de suite après, elle alla prendre son carnet, où elle inscrit tout ce qu’ils venaient de convenir ensemble. Elle ne voulait pas risquer d’oublier, ce qui aurait été le cas si elle n’inscrivait pas tout de suite ces petites vacances qu’elle allait passer en compagnie de son père. Ils allaient ainsi pouvoir rattraper le temps perdu. Ils allaient tenter. Le travail ? Elle allait faire une pause. Elle venait de bosser dur pendant toute la journée, elle avait donc le droit de s’accorder une pause. Laissant tout trainer sur son bureau, elle prit son manteau, ses clés, son portable et sortit de sa chambre. Pour en revenir tout de suite après. Elle venait de décider qu’elle allait marcher, et pour cela il lui fallait donc pas oublier de prendre son Ipod. Elle aimait marcher en ayant de la musique dans les oreilles. Enfin quelques minutes après, elle se retrouva dehors, en pleine ville. Elle était sereine, joyeuse, et pensait déjà aux moments qu’elle allait pouvoir passer avec son géniteur. Tout cela fut stoppé lorsqu’elle vit une silhouette posée sur un banc. Elle ne pouvait pas l’oublier, jamais elle ne l’oubliera. Impossible. Il l’avait fait mal, il avait faillit tuer son enfant, indirectement certes, mais il aurait pu faire quelque chose pour que tout cela n’arrive pas. Mais il avait fuit. Elle le détestait, elle le haïssait. Rien que le fait d’y penser, ou de le voir, la rendait malade. Elle eut même l’impression que l’enfant dans son ventre sentait sa présence, il lui donnait de violents coups de pieds. Elle s’adossa donc contre un mère, et essaya de calmer cet enfant qui allait surement être violent plus tard. D’une main, elle se caressait le ventre, comme si elle voulait lui montrer qu’elle serait toujours là pour lui, pour le protéger, et que plus rien ne lui arriverait. Il sortirait bien de son ventre. Il n’allait pas mourir avant. Cody. Un alpha. Elle ne comprenait pas comment on avait pu l’accepter dans cette confrérie. Il n’avait pas du tout le profil pour l’être. En dehors de ces notes, et du fait qu’il travaille énormément. Mais sinon, il ne s’agit que d’un monstre. Un égoïste. Tout le contraire de ce que peut être un Alpha, un pur Alpha. Elle n’avait qu’une seule envie, le tuer à son tour. Le blesser comme il avait pu le faire. Elle souhaitait sa mort, ou tous les malheurs qui puissent exister sur terre. Elle ne se reconnaissait pas. Souhaiter la mort de quelqu’un, mais c’est complètement horrible, et ça ne ressemble tellement pas à la personnalité d’Elzbieta. La colère l’envahit, mais aussi la peur. Car oui, même si elle ne pouvait le supporter, elle en avait peur. Tout chez lui effrayait la jeune fille. Son comportement, son visage, sa personnalité, les livres qu’il pouvait lire, ou même sa musique qu’elle avait déjà put entendre. Il n’est pas comme les autres. Le diable incarné ? Non, tout de même pas. Arrête de lire Elz. C’est vrai qu’elle lisait trop de romans fantastiques, de thrillers. Cela devait trop lui monter à la tête. Et pourtant, elle avait vraiment l’impression d’avoir le diable dans sa propre confrérie. Rien que pour cette raison, elle était tout à fait capable de changer de confrérie, pour moins le voir, lui. Mais où irait-elle ? Rien d’autres ne lui correspondait. Quoique… Les Epsilons pourraient être faits pour elle. Mais non, à part cet homme, elle se sent très bien dans cette confrérie, avec ses amis qui y sont aussi. Ne sentant plus de coups de pieds en elle, elle se remit en marche, se rapprochant petit à petit de l’homme qui était assit, tranquillement, comme un être humain normal. Il lisait tout en écoutant de la musique. Si elle ne le connaissait pas, elle pourrait presque le rapprocher d’elle, comme ça, ils se ressemblaient. Elle aime tout autant lire en écoutant de la musique. Quoi ? Elle venait vraiment de se distinguer à lui ? Elle devenait folle. Ses membre, ses jambes commencèrent à trembler plus elle se rapprochait de lui, et enfin face à lui, elle se racla la gorge. Il ne l’entendait pas. A un mètre de lui, elle pouvait entendre la musique qu’il écoutait lui. Elle ne pouvait supporter ce genre de musiques. La colère l’emportait sur la peur, elle lui donna un coup de pied dans ses jambes à lui. Enfin, il put se rendre compte de sa présence. La reconnaissait-il ? Elle n’en savait rien. Mais en même temps, pourquoi saurait-il qui elle est, étant donné qu’il n’est pas venu à son secours alors qu’elle avait besoin de son aide, qu’il était la seule personne présente lors de cette agression. Il l’avait vu, du moins il avait vu qu’une fille se faisait agresser, et rien. Il avait fuit, il avait fait comme s’il n’avait rien vu. Il s’était retourné, pour continuer son chemin, tranquille, penaud. Il n’avait rien à se reprocher… Si ! Il n’était pas venu au secours d’une jeune fille, qui plus est, est enceinte. A cause de lui, qui aurait pu faire quelque chose, elle avait failli perdre l’enfant. Et si vraiment il avait eu peur, ce qui est compréhensible, pourquoi n’a-t-il même pas appelé du secours ? Non, décidément, même si elle essayait de le comprendre, elle n’y arrivait pas. Elle ne voyait que du mal venant de lui, et rien d’autres. Sûre d’elle, elle lui demanda. « Tu te souviens de moi ? Ah non c’est vrai, tu ne peux, puisque tu n’es qu’un trouillard, espèce de salop. » Elle avait envie de se défouler sur lui, de le taper. Mais face à un homme, elle ne sera jamais assez forte. Elle serra ses poings, pour se retenir. Elle regarda le livre qu’il tenait entre ses mains, ça lui donna donc une idée. Elle-même, étant une très grande lectrice, elle ne supporterait pas qu’on touche, ou fasse quelque chose de mal à un des livres qu’elle serait en train de lire. Est-ce aussi le cas de cet étudiant ? Elle allait bien le voir. Elle ne s’attaquait pas à lui, mais elle allait peut-être lui faire du mal, tout aussi indirectement qu’il avait pu le faire lui-même. D’un coup sec, elle lui prit le bouquin de ses mains, et commença à déchirer les pages. Quel bien fou ça lui faisait. Elle le regarda, avec un sourire content sur les lèvres. Elle était fière de ce qu’elle faisait, mais s’attendait à une réaction. Allait-elle recommencer à avoir peur face à lui ? Elle allait bien le voir dans quelques instants. Et au pire s’il ne réagissait pas face à cela, elle trouvait bien quelque chose d’autres. L’imagination, ce n’est vraiment pas ce qui lui manque, surtout lorsque la colère est présente en elle.
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MessageSujet: Re: « game over » •• pv Elzbieta « game over » •• pv Elzbieta EmptyMar 22 Fév - 22:15

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