- Hi, i'm Aleyna... nice to meet you. ► ft. Lucas.

❝ We've run out of words we've run out of time ❞
LUCANA :sexlove: Non, je n’allais pas perdre la grosse tête juste parce qu’elle me disait que j’étais un parfait petit-ami. Juste l’amour qui lui fait dire cela. Quelle copine ne dirait pas ça à son copain et inversement ? Moi aussi je trouvais qu’elle était parfaite, avec sa petite. Et elle avait beau me le dire, je ne le croyais pas vraiment. Pas après ce que j’ai pu lui faire vivre. Elle dit cela tout simplement parce qu’elle se sent heureuse en ce moment. Mais si un jour je la déçois à nouveau, elle ne me verra plus comme le parfait petit copain. Mais j’aimais tout de même le fait qu’elle me le dise. Je la laissais m’embrasser tout en lui répondant, l’embrassant à nouveau à mon tour. Je ne pouvais pas me défaire d’elle. Je me sentais tellement attiré par elle. Tel un aimant. Avec un petit sourire, je lui répondis plus doucement « Je t’aime aussi. » Comme s’il s’agissait d’un secret et que personne d’autres ne devait l’entendre : cette déclaration. Pourtant, on était maintenant officiellement ensemble, ce n’était plus un secret pour personne. Et encore moins pour ma famille qui devait nous attendre impatiemment à la maison. Oh ça va, on a notre temps. Je voulais venir ici, tout seul avec elle. Même si j’imagine qu’on reviendra toute la famille, un de ces jours. Si un jour mes parents ont la flemme de faire à manger et qu’il fait beau pour manger à l’extérieur. Tout cela pour dire que pendant que nous mangions nos crêpes, le reste de la famille nous attendait. Mon oncle revint avec un petit pot. « C’est pour la petite » qu’il dit à mon Aleyna. En français. Je souris. Elle allait pouvoir pratiquer son français ici. Et puis, j’aimais tellement l’entendre parler ma langue, que je ne pouvais qu’en être heureux. Après avoir mangé la moitié de ma crêpe, je me décidais à faire manger la petite Hawen. Tout le monde semblait content. Même la petite qui après une cuillère me fit un grand sourire. « Je crois qu’elle aime ce que tonton lui a donné. » J’en souris. Et enfin, elle me posa une question assez personnelle. Pourquoi j’étais partie. C’était une très bonne question d’ailleurs. Je la regardais, tout en faisant attention à ce qu’Hawen avale tout, et qu’elle n’en mette pas partout. « Je… A la base j’étais parti parce que j’avais une bourse grâce au sport. Je pensais pouvoir encore plus m’améliorer en allant en Amérique. C’est ce qui s’est passé. Durant ces trois années, j’ai bien progressé. Même si c’était au dépit de famille, de mon pays. Des fois, pour avoir ce qu’on veut dans notre vie il faut faire quelques… sacrifices. » Et puis ce n’était pas comme si je les avais totalement abandonné, étant donné que je venais les voir à chaque vacances. Ça me faisait plaisir qu’elle me pose une telle question. Cela prouvait en quelque sorte qu’elle s’intéressait à moi, à ma vie. Toujours mieux qu’une personne égocentrique. Loin d’être le cas de mon Aleyna. Alors que nous parlions, mon téléphone sonna. Je vis le numéro de ma sœur. Je raccrochais. Elle me demandait où nous étions, et en lui disant notre emplacement, je su tout de suite quelle allait être sa réaction. Nous rejoindre, avec mes parents. « Bon, et bien dans quelques minutes tu vas voir ma famille. » Je lui pris sa main, et l’embrassa, telle une princesse.

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Lucas &' Aleyna :plop:

« Whô monsieur Ladouceur vient de me dire qu’il m’aimait ! Je suis comblée. » je riais doucement en le regardant alors qu’il me l’avait dit assez doucement. Je savais que ce n’était pas une question de gêne mais simplement une chose dont il ne voulait pas forcément partager, comme un peu d’intimité entre lui et moi. Et c’est ce que j’aime aussi chez lui. Sa discrétion, c’est vrai que j’en ai un peu bavé avec lui mais on fait avec et malgré tout je suis passé à quelque chose, il le faut sinon...jamais je ne pourrais avancer avec mon homme, surtout si je veux une vie de famille. Toujours assise je ne pu que me retenir de sourire en regardant son ‘oncle’ de cœur. « Merci beaucoup, il ne fallait pas vous poser trop de questions pour Hawen…on avait tout. Mais…merci beaucoup, ça me fais plaisir. » C’est vrai que je suis du genre à ne pas aimer gêner et embêter les gens alors imaginez moi face à cet homme que je ne connaissais pas, et le voir donner envers Hawen, comment allais-je pouvoir lui rendre ? Ce n’est pas évident, mais je ne peux qu’accepter tout ça. Mais je compris assez rapidement qu’il fallait que j’essaye de parler un peu français, histoire que ça fasse aussi plaisir à Lucas, et avec mon petit accent américain, et dans un français assez hésitant je repris. « Merci beaucoup… c’est...ça me fait plaisir. C’est…adorable de votre part. » puis je souriais ne sachant plus si ‘adorable’ se disait encore et si je l’avais bien employé, aux deux expressions de visage…ça devait être encore le cas. Ça faisait maintenant quelques temps que je n’avais pas parlé français et ça me faisais toujours bizarre de le faire mais pour mon homme j’en étais capable et puis, j’allais devoir aussi, faire mes preuves envers les parents de Lucas…qui sait, ils ne parlent peut être pas anglais et j’allais devoir assurer de mon côté.
Tout en mangeant ma crêpe et en l’appréciant je souriais en le voyant faire et doucement je repris avec douceur. « Comme un père ferait avec sa propre fille…» je ne pouvais demander mieux, il était vraiment parfait avec elle, vraiment. Je posais ma fourchette alors que je n’avais pas fini de manger et je les regardais faire avant d’hocher la tête. « Oh mais je n’en doute pas…ça a été donné et apporté avec beaucoup de cœur et elle le ressent. En tout cas, moi je le ressens. » En faite, je suis tellement étonnée et ravie d’être ici pour partager son quotidien que je pourrais tout avaler ou que sais-je encore. Poser des questions assez intimes et personnels n’était pas réellement facile et pourtant je voulais tout simplement en savoir plus afin de le connaître encore et toujours, on apprend toujours des choses sur les personnes que l’on aime, même après 4 ans de relation. Oh que oui. Je l’écoute assez attentivement et en hochant la tête. « Oui je comprends, et je pense que tu as du faire le meilleur choix pour toi, ton avenir…mais est-ce que tu regrette de l’avoir fait ou pas du tout ? Si…c’était à refaire tu le referais ? tu pense revenir quand en France…définitivement ? » Oui j’avais énormément de questions à lui poser et je m’en excusais et je lui faisais comprendre avec mon regard, je ne voulais pas qu’il se sente dans un interrogatoire mais j’étais franche et vraie, alors autant continuer dans cette voie là. Mais je du me taire pour le moment puisque son portable se mit à sonner et je finissais de donner à manger à mon bébé tout en caressant sa petite main avant de faire les gros yeux en regardant Lucas. « Là ? Ils viennent là ? Who c’est… stressant…» dis-je doucement. Je pensais pouvoir les voir, les rencontrer pour la première fois chez eux, être posée et ne pas me sentir trop observé par tant de monde, car oui on était dans un restaurant et ça me faisait (d’avantage) peur…bon je pourrais partir en courant si ça ne se passait pas bien. Haha. Puis je pris ma respiration. « Bon, je suis prête je crois….» puis je riais. « non c’est pas vrai, je tremble…j’ai peur Lucas là…vraiment, je suis pas bien, j’ai peur de les décevoir, de te décevoir…bon, je me tais…» puis je regardais Lucas dans les yeux avant de les baisser aussi rapidement.

❝ We've run out of words we've run out of time ❞
LUCANA :sexlove: J’aime montrer que je suis en couple, devoir tenir la main de ma chérie lorsqu’on marche dans la rue. Mais après tout, je suis tout de même un peu privé. Les petits mots doux, lui dire que je l’aime, et tout ce qui va avec, je préfère le lui dire lorsque nous sommes que tous les deux. Ce n’est pas que j’ai honte d’Aleyna, loin de là, mais je n’aime pas trop me montrer non plus. Une relation amoureuse reste dans le privé après tout. Mais ce n’est pas non plus comme si personne ne savait qu’on était ensemble, car on le montre plutôt bien, même si ce ne sont que de simples regards. Mais le regard peut en dire d’avantage que des mots. Et tout cela, Aleyna l’a comprit. C’est ce que j’aime chez elle. Elle comprend vite, et accepte ma vision des choses. « Ma chérie, quand la famille te donne quelque chose, accepte juste. » Lui dis-je. Mon oncle avait surement donné cela car il n’avait rien à donné de plus. Mes parents eux, allaient se ramener avec pleins de cadeaux, je le savais car ils me l’avaient dit. Mais mon oncle, il n’en savait rien de tout ça il y a encore quelques minutes. Le moins qu’il pouvait faire c’était de donner ce petit pot à manger pour Hawen. Et lorsque je l’entendis le remercier en français, je souris. Ce qu’elle peut être mignonne ma princesse. Mes deux princesses sont parfaites, et à cet instant j’étais totalement comblé. D’être ici, en France, avec elle. Et le fait qu’elles allaient rencontrer ma famille. Qui ne serait pas heureux de tout cela ?
Et pour la première fois, on parla d’une chose plutôt sérieuse. Le fait que j’ai quitté mon pays pour l’Amérique. J’y pensais souvent. Spécialement lorsque ma sœur, et toute ma famille me manquait. J’avais mes coups de blues ainsi que le mal du pays de temps en temps, comme tout immigrant devrait avoir. « Oh non, je suis loin de le regretter. Et si j’avais à le refaire, je le referais, sans hésiter. » C’est une réelle opportunité de pouvoir venir étudier en Amérique, spécialement dans une université aussi prestigieuse que Berkeley, alors pourquoi le regretterais-je ? Je ne pouvais pas. Et puis, c’était ce qu’il y avait de mieux pour moi. « Je ne sais pas du tout… J’ai un objectif en Amérique, alors si j’y arrive, je ne pense pas revenir définitivement en France… » Je ne lui en avais jamais parlé, mais oui, j’avais envie de devenir quelqu’un de spécial en Amérique, et ce n’était que possible sur ce territoire, et non en France. A son regard, je compris qu’elle se demandait ce que je voulais être, alors je ne la laissais pas plus attendre. « J’aimerais devenir profiler au FBI. » C’est ambitieux comme projet, oui. Mais j’en avais vraiment envie. Et après avoir eu cette conversation plutôt sérieuse, je lui dis que mes parents étaient en chemin. Je m’assis à ses côtés, tout en la prenant dans mes bras lorsqu’elle me dit qu’elle ne se sentait pas forcément bien, sur le coup. « N’aies pas peur. Tu as bien vu que mon oncle t’a aimé, alors ça ne peut qu’être le cas pour mes parents. » Quant à ma sœur, elle appréciait déjà Aleyna, avec tout ce que j’avais pu lui dire à son sujet. Après quelques minutes, je vis leurs silhouettes arriver. Je me levais, et courus vers ma sœur pour la prendre dans mes bras et la faire tournoyer. Je regardais son visage, elle semblait embellir de jour en jour. Et pendant ce temps, mes parents s’étaient dirigés vers Aleyna. Un peu à l’écart, avec Julie, on les regardait. Je les vis donner une peluche en forme de lapin à Aleyna. La peluche de la famille. On avait tous eu une peluche lapin. J’en souris. Et enfin, on se rapprocha. Je pris mes parents dans mes bras, tout en les embrassant. Julie alla saluer Aleyna. On était enfin rassemblé. Toute la famille. Mon oncle revint, pour nous prendre nos assiettes, et nous dit qu’il nous ramenait le dessert familial. « Alors, Aleyna, t’aimes la peluche ? Ou plutôt je devrais demander à Hawen. » Qui semblait déjà avoir bien adopté la peluche car elle avait une des oreilles du lapin dans sa bouche. Toute la famille LaDouceur était en train de la regarder, quant à elle, elle ne savait pas qui regarder. C’était surement la première fois qu’elle voyait autant de monde autour d’elle, et c’est là qu’elle décida de se mettre à rire tout en pointant du doigt ma sœur.

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Lucas &' Aleyna :plop:

J’avais toujours peur de faire de faux pas, de ne pas être comme ils l’avaient espéré ou tout simplement de décevoir Lucas. Oui c’est ma plus grande crainte ça, mais je me devais de penser à autre chose aussi. Il fallait que j’arrête de me focaliser là-dessus, ou alors je ne voudrais plus avancer, ne serait-ce qu’un peu. Cependant je fus assez surprise de sa phrase et de son ton qu’il venait d’employer quand il me fit une simple réflexion : celle d’accepter ce que l’on me donnait. Je le regardais avant d’hocher la tête et de la baisser aussi rapidement. Je me mordais la lèvre intérieure avant de dire doucement, toujours les yeux rivés au sol. « Désolé…je ne dirai plus rien…et j’accepterai. » je déteste que l’on me donne des choses, des présents.. ou autre. J’ai été éduqué comme ça, j’ai plus l’habitude de donner que de recevoir, et encore aujourd’hui. C’est une erreur de ma part, certainement. Je ne voulais pas blesser son oncle de cœur lorsque je fus assez hésitante sur tout ça et pourtant j’avais l’impression de l’avoir fait. Je n’osais même plus relever le regard pour croiser celui de Lucas. J’avais le même comportement qu’un enfant qui venait de se faire gronder. Exactement oui. Ma fois je pris doucement une respiration avant de le regarder à nouveau lorsqu’il se mit à parler d’autre chose. C’est vrai que j’étais avec lui, que je partageais ma vie…mon quotidien avec lui mais je ne savais pas tout sur lui, et c’est aussi ce qui est génial et plaisant dans un couple. On apprend chaque jours, minutes…On ne réagit jamais comme l’autre. L’être Humain est compliqué. « Et comment t’es venu l’idée et surtout le ‘courage’ pour déménager de France et venir en Amérique ? Un coup de speed ou c’était réfléchit ? » je souriais en le regardant. Je savais qu’il aimait faire du sport, et d’ailleurs on en faisait souvent tous les deux, lorsque je pouvais laisser ma petite à une de mes amies. « Par exemple moi, je ne sais pas si j’aurai pu le faire, je ne sais pas si j’aurai eu assez de courage, de volonté que toi, sur ce coup là…» bon, en même temps il faut dire que ma situation était nettement différente et que j’avais bien trop à perdre. Mon histoire est assez complexe, voyez vous. C’est vrai que très tôt je suis tombée amoureuse, très tôt j’ai été face à une vie assez compliquée…j’ai du faire face à une maladie : la leucémie, j’ai toujours voulu être là pour mon petit ami et jamais je n’aurais pu partir et le laisser. Oui j’étais amoureuse, et au fond je suis toujours amoureuse de lui. C’est comme ça, c’est un amour inachevé, partit trop tôt. Je secouais doucement la tête, ne voulant pas trop penser à ça, ici, et maintenant. Je repris les rails du train pour comprendre ce qu’il me disait mais j’étais un peu perdue et c’est pour ça que je fis de gros yeux avant de sourire. « Profiler au FBI, tu veux dire comme…Derek Morgan dans Esprit Criminel ? » je me mis à rire doucement. Oui bon pour les références on repassera mais que voulez vous, j’adore Shemar Moore, et qui ne l’aime pas chez les filles ?! Je souriais avant de regarder Lucas. « Eh bien je ne savais pas que c’était comme un rêve pour toi, j’espère que tu vas y arriver et je ferai en sorte de toujours être derrière toi mais…évite de faire mon profil, s’il te plait. » je riais doucement avant de mettre ma main sur la sienne. Je voulais qu’il le sache, qu’il sache que je ne le laisserai pas tout seul, je serai là pour lui quoiqu’il se passe dans notre couple.

Je fus assez rassurée de le voir se mettre à mes côtés pour me prendre dans ses bras lorsque je compris que ses parents n’étaient pas bien loin...oui j’avais bien la pression, et le stress qui montait de plus en plus, mais pourtant il trouvait les mots pour me rassurer…bien que. « J’espère…» je lui déposais un baiser avant de le voir se retirer de mes bras et se mettre à courir, je fus assez surprise de le voir faire mais j’eus un large sourire jusqu’aux oreilles quand il retrouva sa sœur. Je ne pouvais qu’être heureuse pour lui et au fond j’étais heureuse...très naturellement je pris la main de mon petit ange avant de la regarder et de regarder ses parents qui s’étaient avancés vers moi, et je souriais avant de les saluer et qu’ils me prennent dans leur bras. Non…je n’étais toujours pas rassurée au maximum. « Merci beaucoup. » dis-je simplement quand on donna un petit nounours pour ma petite, j’avais retenu la phrase : prendre et ne rien dire. Je donnais à ma fille tout en souriant en la voyant faire, elle avait l’air heureuse. Je regardais Lucas tout sourire avant de reprendre doucement vers mon petit ami, alors que je mettais rapprochée de lui et mis une main autour de sa hanche. « Tu peux prendre Hawen si tu veux, je suis sure qu’elle serait heureuse de faire connaissance avec ta…notre famille. » je souriais avant de me détacher un peu de lui. Je ne voulais pas paraitre trop proche, ou collante. Passant doucement ma langue syur mes lèvres je souriais en voyant ce tableau là et je regardais son oncle. « Elle a déjà adopté cette merveilleuse petite peluche, il n’y a qu’à regarder sa bouche qui a prit possession des oreilles. » puis je souriais en voyant Hawen bouger et pointer du doigt, et j’étais tout simplement aux anges, malgré le faite que je sois fatiguée encore…et toujours.

❝ We've run out of words we've run out of time ❞
LUCANA :sexlove: Les gens comme Aleyna deviennent de plus en plus rares : ceux qui préfèrent donner plutôt que recevoir. Oui, de notre génération, la plupart sont égoïstes, et dès qu’ils peuvent évités de faire des cadeaux, ils ne le font pas. Pourtant lorsqu’on leur en offre, ils sont aux anges. Quels cons ces gens là. Ce sont eux qui invitent des tas de gens, voire quasi des inconnus à leur anniversaire, juste pour avoir des cadeaux. Je me souviens encore de mes dix huit ans, où je n’ai invité qu’une quinzaine de personnes, les plus proches. Les jeunes m’ont plutôt mal regardé, du genre : quoi, mais t’invites que si peu de gens, mais c’est tes 18 ans ! Oui et bien mon petit, où est l’intérêt de fêter une fête significative avec des inconnus. Ah oui, avoir des cadeaux ! Si ce n’est que pour ça, je passe à côté. Je n’en vois strictement pas l’intérêt. Tout cela pour revenir à Aleyna, et sa manie d’avoir du mal à accepter les choses. Je trouve cela plutôt bien qu’elle préfère donner que le contraire, mais je préfèrerais encore plus qu’elle apprécie les deux, tout comme moi je le fais. Je ne vais pas dire que je n’aime pas recevoir des cadeaux, oh non, j’adore ça ! Mais c’est bien pour ça que j’aime donner en retour. A la famille, ou aux amis les plus proches. Ces cadeaux deviennent alors bien plus que des cadeaux, mais surtout des souvenirs. Signe d’une amitié, d’un amour. J’apprendrais cela à ma belle. « Et bien quand j’ai appris que je pouvais avoir une bourse, j’ai tout de suite accepté, et aimé l’idée. » Cela pouvait paraitre compliqué, et une idée sur le qui-vive, mais pas du tout. J’y avais murement réfléchi, ainsi que discuté avec ma famille. J’y avais pesé le pour et contre, j’en avais fait une liste comme on peut le voir dans les films. Oui, j’avais fait ça. Et il y avait bien plus de pour que de contre. En fin de compte ce n’était pas une décision à la légère que j’avais faite là. « Chaque situation est différente. Ainsi que les personnes. » Je disais vrai. Et je rajoutais tout de suite après, en la regardant amoureusement, les yeux dans les siens « Pourtant je trouve que tu es une fille très courageuse, bien plus courageuse que moi. » Je faisais référence à son ex-copain, et tout ce qu’elle avait vécu depuis. Sur le coup, elle ne pouvait vraiment pas dire qu’elle n’a pas été courageuse. Et je l’admirais même pour tout ce qu’elle a pu faire, et encaisser. J’en connais beaucoup qui serait tombé en dépression. Ma belle, elle, elle a eu du courage et a réussi à continuer. Moi qui fais de la psychologie, je sais totalement quel genre de femmes elle est. Et je l’en aime encore plus pour cela. Lorsqu’elle cita Esprits Criminels, je ne pus que rire. « Esprits Criminels… Tu rigoles si je te dis que c’est en regardant cette série que j’ai eu envie de faire ça ? » C’était vrai. Avant même de regarder la série, je ne connaissais même pas l’existence de ce métier. Et plus les épisodes passaient, plus j’avais envie de faire ce métier. Ça en était presque devenu une obsession. Après tout, il y a bien certaines personnes qui veulent devenir médecin ou travailler dans la santé après avoir regardé Urgences. « Oh ton profil je l’ai déjà fait mon cœur. Je t’assure que si je ne l’avais pas déjà fait, je ne t’aimerais pas comme je peux t’aimer en ce moment. » Je me rendais alors compte que ce que je venais de dire pouvait lui faire peur : le fait que je l’ai profilé en quelque sorte. Mais ce n’est pas ma faute, je le fais avec tout le monde de mon entourage. C’est même une habitude, je ne m’en rends même plus compte lorsque je le fais. Je pense et je profile. Tout simplement.

Et après quelques minutes, je me retrouvais enfin entouré de mes parents ainsi que ma sœur. Après avoir salué, ou plus précisément avoir pris ma sœur dans les bras, ainsi que mes bras, on se retrouva autour d’Aleyna et de la petite. Je pris la petite Hawen dans les bras, et la mit près de ma sœur, qui était en quelque sorte sa tante. « J’ai oublié son cadeau à la maison, je le lui donnerais plus tard. » me dit-elle, tout en touchant la joue de la petite. Je lui répondis, tout en jetant un regard amusé à Aleyna. « Il ne fallait pas. Tu vas te faire engueuler par Aleyna… » Je jetais même un petit clin d’œil à ma chérie. Elle savait que je la taquinais ainsi. Et enfin, je mis la petite dans les bras de ma mère, après avoir demandé la permission à Aleyna. On se mit alors à discuter. Ou alors c’était plutôt un petit interrogatoire qui se mit en place entre mes parents et ma chérie. Jusqu’au moment où mon oncle revint avec un plateau de glaces.

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Lucas &' Aleyna :plop:

Parler sérieusement avec Lucas était une chose que j’appréciais plus que tout. Dans un couple, il faut savoir être sérieux au bon moment mais aussi savoir profiter d’une autre manière. C’est un peu ce que nous faisions avec Lucas. Oui nous nous étions trouvé un juste milieu dans notre couple afin qu’il dure le plus longtemps possible. Je voulais donner une chance à notre couple et c’est pour cela que je mettais tout mon cœur dans ce dernier. L’amour ne se contrôle pas, la preuve avec Lucas. Je n’aurai jamais pensé tomber amoureuse de lui, et pourtant petit à petit j’ai su lui ouvrir mon cœur tout en me confiant à lui de temps en temps, et voilà où nous en sommes quelques longs mois après. Un couple, et aux présentations à sa famille, dans un pays lointain. Je regardais Lucas en souriant avant d’hocher la tête. « Oh, oui je vois et c’est vrai que ça t’encourage à te lancer dans une nouvelle vie, quand tu as des bourses. C’est plus simple, sur le côté financier, disons. » je souriais avant de lui voler un tendre baiser. « Tu as fais le meilleur choix… vraiment. Je suis fière de t’avoir rencontré. Sache-le. » puis je m’arrêtais là, ne voulant pas tomber dans un cercle bisounours, et lui dire tout ce que j’avais sur le cœur. Non ce n’était ni l’endroit ni le bon moment pour le faire. Puis la conversation vira sur un sujet que j’aimais un peu moins. Moi. En faite, ce n’est pas que je n’aime pas parler de moi ou de mon passé, loin de là, mais j’ai toujours un peu de mal à le faire sans forcément penser à lui et à ne pas être triste. Oui, je suis fière de son parcours, oui je suis fière de moi…pour être là encore aujourd’hui mais, je ne peux m’empêcher de penser à mon présent si il avait toujours été là. Et malgré tout l’effort que je mettais pour essayer d’y chercher une vérité, c’était tout simplement impossible. Impossible de dire si j’aurai fini ma vie à ses côtés, si nous serions ensemble, si j’aurai eu un enfant aussi jeune… impossible. Enfin, comme dirait ma grand-mère : Mange le pain d’aujourd’hui, puisque celui d’hier est rassie et celui de demain pas cuit. J’avais, pendant très longtemps essayé de comprendre ce que cela voulait dire, et j’avais compris. Enfin. Il faut savoir vivre au jour le jour, c’est tout ce qui importe, au fond. « Je ne trouve pas, je ne pense pas être aussi courageuse que tu le dis Lucas, parce que…j’ai fais n’importe quoi pendant des mois, j’ai...j’ai découvert une autre facette de moi, une facette dont je ne suis pas fière…Oui c’est vrai que j’ai aidé une petite fille de 8 ans mais, j’ai du me faire aider pour traverser tout ça. Je ne me trouve pas plus courageuse que ça…mais, d’accord. » C’est vrai que j’avais du demander de l’aide parce que toute seule, je ne sais pas si j’aurai réussi à faire tout ça. J’étais partit après le décès de mon petit ami, dans un autre pays et c’est là que j’ai commencé à faire la fête…1 mois loin de San Francisco, loin de tout, et j’ai dérapé. Je ne peux que m’en vouloir, parce que je n’ai pas été là pour sa famille dans le premier mois, mais je ne m’en sentais pas capable et puis il a fallut qu’un homme me dise de rentrer à San Francisco. Et c’est tout naturellement pour cela que je suis revenu pour affronter cette perte mais aussi pour continuer ma vie, à me battre…mais je n’étais que l’ombre de moi-même, durant de long mois. Oui je ne suis pas fière de ça, mais je suis tout simplement fière de ce que je suis devenue. Tout naturellement. J’avais réussi à mettre mes démons de côté et à ouvrir mon cœur une nouvelle fois, chose pas facile pour moi.
Je secoue doucement ma tête avant de le regarder et de sourire le plus sincèrement possible. « Oh, c’est vrai ? J’adooooooooore cette série ! Bon alors c’est adjugé vendu, ce soir on se regarde un bout d’esprit criminel ! Oh tu n’aurai pas du me dire ça ! Et dire que j’avais tout fais pour ne pas t’en parler…de peur que tu me trouve ridicule ! » je riais doucement, me calmant un peu, et je pris doucement sa main dans la mienne. Encore une chose à partager tout les deux, n’est-ce pas beau ?! Je regarde tellement de série à la télévision que je ne les dit pas toutes à Lucas, oui ça ne sert à rien…il va surtout rire de tout ça, et je n’aime pas. (a) Je suis une fille, donc je regarde tout et n’importe quoi à la télévision. Puis je me mis à rire avant de grimacer et lui donner une petite tape sur son bras. « Eh ! Fais attention à ne pas trop me profiler…c’est nul, j’aime être assez surprenante quand même. » puis je lui fis un large sourire, sachant pertinemment que mon sourire allait le faire sourire. Oui je sais comment charmer mes proies…(a) J’avais appris à connaître Lucas et surtout à apprécier tout ce qui me donnait, et surtout ce qu’il faisait pour moi. Un vrai gentleman, il faut le dire.

Bref, tout ça était de côté puisque très rapidement sa famille vint à notre rencontre, et je souriais un peu stressée et intimidé de voir autant de monde d’un coup…mais surtout d’être le centre de tout ça, avec ma petiote. Je ne suis pas trop habitué à tout cela et ce n’est pas facile pour moi. Puis je souriais en voyant Lucas, prendre la petite dans ses bras et de la donner à sa sœur puis à sa maman. C’était assez touchant à les voir et je souriais naturellement. J’en avais presque les larmes aux yeux…d’ailleurs je me tournais légèrement pour prendre un verre rempli d’eau afin de reprendre mes idées. Ce n’était pas facile de voir ma belle famille comme ça alors que je n’avais même pas vu ma famille depuis la naissance d’Hawen. Puis je regardais Lucas avant de rire doucement. « Eh ! J’ai dis que j’acceptais les présents mais… pas trop, sinon on ne va pas pouvoir les ramener avec les valises. » je fis un clin d’œil à sa sœur avant de sourire, bien évidemment c’était une excuse, mais pas une excuse bidon quand on y pense. Et puis je me mis à répondre à toutes les questions que l’on me posait avant d’aller m’asseoir et je souriais en les regardant. C’était vraiment le schéma d’une bonne famille que j’avais autour de moi, et je ne pouvais qu’être heureuse. Je les regardais avant de prendre ma glace et de la manger doucement avant de voir ma petite pleurer, ce qui me fis faire une légère grimace, je n’aimais pas trop ça…elle devait certainement avoir faim. Hum, super, première rencontre et me voilà (normalement) obligé de lui donner le sein devant eux…

❝ We've run out of words we've run out of time ❞
LUCANA :sexlove: Au lycée, je pensais continuer ma vie en France, suivre quelques amis sur Paris. Aller dans une université au sein de la capitale. Avec certains amis on avait même pensé à faire une colocation dans la ville. Ca aurait été très bien. J’aurais été moins loin de ma famille, et rien que pour ça, j’aurais pu ne pas accepter la bourse qu’on m’avait offerte. Mais dès lors qu’on m’apprit la chose, j’eus cette envie de me faire une nouvelle vie. En attendant, tout avait changé en France, mes amis changeaient, et ne je ne me sentais plus trop à ma place dans cette bande. Cela m’aida à prendre ma décision. J’aurais du partir que pour un an. Mais j’y étais resté, et cela faisait maintenant quatre ans que j’étais sur San Francisco. J’y avais fait ma petite vie d’étudiant, et je devrais y former ma petite famille maintenant. Oh je n’étais pas partie dans l’optique d’y former une toute autre vie. Juste y vivre une petite expérience, et maintenant j’y allais vraiment y faire ma vie d’adulte, avec Aleyna et Hawen. « C’est vrai ça. Qu’est ce que t’aurais fait à San Francisco avec moi en France ? » Elle ne me connaitrait même pas, et serait surement allé voir Kilian. Ne pas penser à lui. Mais comment le faire, alors que lui-même est français, or nous y sommes en France. Il faut croire que la jeune fille aime les français. Et les français l’aiment, et l’aident dans sa vie. Des fois, on se sent plus proches de personnes d’une certaine nationalité. Surement à cause de la mentalité de leur pays natal. « Certes, mais tu as tout de même réussi à surmonter tout cela, et maintenant tu es maman, une très bonne maman. Ainsi qu’une très bonne petite amie. » L’essentiel étant le résultat. Elle aurait pu continuer à se faire aider, mais elle survécut. Et à mes yeux, c’était le plus important. Ce n’est pas qu’elle qui peut mal vivre certaines choses, et faire de mauvais choix. On pourrait même dire qu’elle avait une bonne raison, alors que d’autres personnes ne font que des conneries, juste comme ça, parce que c’est marrant. Eux, sont vraiment cons, et non courageux. Je l’embrassais à mon tour, pour lui dire que quoiqu’il s’est passé dans sa vie, et de ce qu’elle pense d’elle, je l’en aime toujours autant. « Comment être ridicule en regardant Esprits Criminels ? Cette série est juste géniale ! Tout comme NCIS… » Je la regardais et souriais, tout en rigolant « … et bien d’autres, je ne vais pas faire la liste. » NCIS ou la série que j’ai suivit durant toute ma jeunesse. Elle durait maintenant depuis 10 ans. Ce qui est extrêmement long et bien pour une série. Eh oui, après les Disney, je suis aussi un grand fan de séries, d’ailleurs, je préfère largement les séries aux films. « Oh tu me surprendras toujours ! T’as un caractère trop fort, pour être trop prévisible. » Elle m’en avait fait voir de toutes les couleurs, tout comme moi j’avais fait avec elle. Au moins, nous ne vivons pas dans une petite routine, tel d’un vieux couple. Et c’est ce qu’il nous faut, étant donné que nous sommes parents maintenant : ne pas tomber dans une routine. Au risque de voir notre couple s’écrouler.

Alors que nous étions que tous les deux, ou trois plutôt avec Hawen, nous nous retrouvions à six maintenant. Voire sept, lorsque mon oncle pouvait se poser sur une chaise pour être avec nous. Ce qu’il pu faire lorsque l’heure du repas se termina, et qu’il ne restait que très peu de personnes. Il laissa les autres clients aux autres serveurs. Après tout, étant le patron, il pouvait faire un peu ce qu’il voulait. « Ce n’est pas une excuse, car on pourra toujours acheter une autre valise spéciale pour les cadeaux ! » Je disais cela juste pour la casser un peu, et qu’elle n’ait pas d’excuses pour ne pas accepter les cadeaux. Lorsque j’entendis la petite pleurer, je demandais à Aleyna « Tu veux te mettre à l’intérieur ? » Et non pas seulement dans la salle du restaurant, mais plus spécialement dans la petite salle réservée au staff du restaurant. Oh ça n’allait pas choquer ma famille de la voir donner le sein à la petite, mais tout de même. C’est assez intime comme moment. En attendant, je me mis à poser des questions à ma famille, à ma sœur concernant les études. Tout, pour me mettre à jour. Et enfin, nous nous mimes en chemin pour rentrer à la maison. On dit au revoir à l’oncle. Mon père prit la valise d’Aleyna, moi la mienne. Et telle une grande famille, nous rentrions à la maison, pour se reposer, enfin. « Lucas, on vous a préparé la chambre du rez-de-chaussée. » me dit mon père. Oui, notre maison était sur 4 étages. Mais elle n’était pas si grande que ça pour autant.

Invité

Lucas &' Aleyna :plop:

Être au côté Lucas était une chose dont je ne pouvais pas me plaindre. J’avais toujours la banane avec lui, enfin la plupart du temps ceci dit, oui il m’arrive de faire la tête…que l’on se dispute mais au final on est toujours ensemble et je l’aime bien plus qu’avant. Bref, on est un jeune couple alors je n’ai pas à me plaindre pour le moment mais peut être que plus tard...je pourrais. Puis je me mis à penser tout simplement avant de sourire et puis tendrement je repris la parole avant d’hocher la tête en même temps. « Et bien…je ne sais pas, je serais probablement toujours entrain de faire la fête et d’être celle que j’ai été après Keyon…» dis-je doucement. « J’ai beau dire que c’est grace à Hawen que je suis redevenue cette Aleyna, ce n’est pas totalement faux mais ce n’est pas totalement vrai non plus, puisque c’est aussi grâce à toi que je suis comme ça. Tu as su me remettre en droit chemin et à m’ouvrir ton cœur. » Je savais pertinemment à quoi il pensait quand on parlait de tout ça mais je ne voulais pas rentrer dans les détails, je ne voulais même pas en parler. Oui je savais qu’il était jaloux et que ce n’était pas facile tous les jours mais il n’avait pas de raison de l’être. Kilian est et restera mon meilleur ami. Ma fois, c’est bien trop difficile à lui de le comprendre. Mais je vais arrêter de penser à tout cela car je ne veux pas me faire du mal ni lui en faire non plus. Cela ne servait à rien que je fasse tout ça, je préfère le préserver, est-ce un mal ?! J’hochais la tête doucement quand je le regardais dans les yeux quand il parlait de Keyon et de tout ce que j’avais pu vivre après son décès. D’ailleurs je n’avais pas réellement parlé de tout cela avec Lucas, je n’avais jamais parlé de Keyon et de tout ce que j’avais pu faire durant notre couple, mais peut être qu’un jour je le ferai..Peut être qu’un jour il me posera des questions. Qui sait. « J’espère, j’espère l’être encore longtemps voir toujours. Merci mon amour. » dis-je le plus sincèrement possible. J’en pensais tous mes mots, alors qu’il profite. (aa) Je ne savais pas réellement ce que j’allais devenir, si j’allais rester stable durant encore de longues années, et même si je ne le montrais pas spécialement…le futur me faisais peur. Mais on a toujours apprit à mettre mes peurs de côté, et à donner sans forcément vouloir recevoir un peu. Je souriais avant de prendre sa main que je me mis à caresser tendrement. Et puis notre sujet de conversation devenait un peu plus gai au fil du temps et je me mis à rire doucement. Parler de séries télé me faisais rire, car oui ce n’est pas un sujet dont j’avais l’habitude d’avoir avec lui, d’ailleurs je ne l’avais jamais eu et ça me faisais bizarre, bizarre de voir qu’il regardait presque la même chose que moi, à quelques séries près.« AH, moi par contre je ne suis pas trop NCIS, ou BONES…en faite je crois que je préfère les séries qui passe sur la chaine principale, uniquement. Je ne fais, que rarement, de la concurrence. (aa) » je lui fis un clin d’œil avant de rire doucement. Je fis mon plus beau sourire, laissant toutes mes dents se faire voir à mon petit ami. « Un caractère trop fort ? Je dirai juste que…je ne me laisse pas marcher sur les pieds et que les épreuves de la vie m’ont endurcie, malheureusement…ou heureusement, je ne sais pas. » puis je lui volais un baiser avant qu’il ne se lève pour aller se jeter dans les bras de sa sœur.

Bam c’est maintenant que je suis mal à l’aise, et pourtant quelques minutes auparavant tout allait pour le mieux. Normal, j’étais avec Lucas, uniquement Lucas. Répondre aux questions de sa famille me plaisait bien au final, je mettais prise au jeu et j’adorais ça au fond…j’aimais bien puisque ça ne tournais pas autour de moi enfin disons, pas trop. Heureusement pour moi, Hawen était là et elle était presque le centre des discussions. Merci Hawen de me sauver la vie. (a) Mais malgré le faite que Lucas aime les blagues…je ne compris pas totalement son humour sur la valise et les cadeaux. Mais je me devais de sauver les apparences et je souriais très légèrement même si le cœur n’était pas là. Oui je n’avais pas aimé son petit pic. M’enfin, c’est comme ça et je n’allais pas lui faire une scène, d’ailleurs je ne lui dirais certainement pas ce qui m’est passé par la tête. Puis je souriais légèrement, quelques minutes après avant d’approuver et de regarder Lucas. « Oui...je vais y aller. Merci. » puis je me levais avant de prendre le sac et ma petite fille. « Excusez-moi. » Il faut que je reste toujours polie et respectueuse, c’est ce que mes parents m’ont apprit et c’est grâce à eux si je suis comme ça, il fallait donc que je le reste, à tout jamais.
Le sein donné, nous voilà maintenant partit pour les LaDouceur, je parlais un peu avec son papa de tout et de rien mai surtout de moi. La chance. Ils avaient besoin de me connaitre, de savoir si j’étais réellement bien pour leur fils et je pouvais le comprendre, mais j’avais peur de ne pas être à la hauteur ou de tout simplement leur faire peur. Je souriais quand on arriva et que j’appris que nous avions une chambre pour nous. J’avais hâte d’aller dormir un peu, mais il fallait que je range un peu mes cernes pour quelques heures encore. « C’est magnifique ici et….grand. » dis-je la bouche grande ouverte, même chez moi je n’avais jamais connu ça, alors imaginez moi ici, planté dans le hall à regarder tout autour de moi. La maison est grandiose. Et c’est peu de le dire.

❝ We've run out of words we've run out of time ❞
LUCANA :sexlove: En quelque sorte nous nous étions aidés mutuellement. Avant elle, je n’étais simplement qu’un jeune homme qui ne se servait que des femmes pour coucher. Oui, au fond, il m’était resté un semblant de romantisme, je ne savais tout simplement plus avec qui l’être. Je n’avais pas réussi à me faire une raison vis-à-vis de Léo et de ce qu’elle avait pu me faire. Etre un bon garçon ne suffit pas toujours, car oui, elle m’avait tout de même trompé. Même si ce n’est pas forcément ce que je voulais devenir, j’étais devenu un coureur de jupon. Toute cette situation, et mes sentiments avaient prit le dessus sur moi. Jusqu’à ce qu’Aleyna entre dans ma vie, et ensuite dans mon cœur. Quant à elle, elle venait tout juste de me dire que je l’avais aussi aidé. Certes, peut-être. Elle avait Hawen et Kilian. Je ne me pensais pas d’un grand rôle dans son parcours, mais si elle me le disait, il se devait que j’essaie tout de même de croire en elle. Je suis comme je suis, et je ne pense pas pouvoir changer un jour. Ou peut-être que si, avec l’âge. Mais pour le moment, nous restions quand même un jeune couple. Avec un enfant. « A t’ouvrir mon cœur… je suis bien d’accord. Et plus les jours passent, plus je me dis que c’était une bonne décision que j’ai prise là. » J’ai pu faire énormément d’erreurs, mais Aleyna n’en était pas une. Oh que non. Elle me rendait heureux, et me faisait croire à nouveau en l’amour. Et si un jour notre histoire devait se terminer, je la remercierais tout de même de tous ces moments qu’elle a pu partager avec moi. Toute cette histoire qu’elle a bien voulu construire avec moi. Mais bon sang, pourquoi penser à une quelconque rupture, alors que nous sommes en France, prêts à rencontrer ma famille. Surement parce que je n’ai pas confiance en moi. Non pas en elle, mais en moi, oui. D’ailleurs en tant que futur psychologue, je me dirais d’avoir confiance en moi avant que cela pète mon couple, mais c’est bien trop facile à dire, et trop difficile à mettre en œuvre. Bref. Je voulais profiter de ces derniers instants seul avec elle, étant donné que ma famille allait arriver d’ici peu. Je déposais ma main sur la sienne, avant de venir déposer un léger baiser sur ses lèvres. On fait toujours attention lorsqu’il y a la petite avec nous, ne surtout jamais oublier sa présence. « J’aime cette non concurrence. » lui répondis-je avant de l’embrasser à nouveau. Je ne parlais pas forcément des séries, en disant cela, je faisais allusion à quelque chose d’autres. A savoir si elle allait comprendre ou non. « Mais t’as pas à cacher ce caractère. Moi j’aime ça, et sans cela, je ne sais pas si je t’aimerais de la même façon. » Voire ne pas du tout l’aimer. Au fond, avec ce fort caractère elle était un peu mon opposé, et c’est surement cela qui m’attirait à elle. Alors pourquoi ne pas assumer ce point de caractère ?

Après le dessert prit chez l’Oncle, on se retrouvait sur le chemin de la maison. Pendant que je parlais à ma sœur et ma mère, Aleyna discutait avec mon père. Mon père que j’entendais lui poser énormément de question. J’en rigolais un peu. Je savais qu’au fond Aleyna n’appréciait pas tellement, elle se sentait surement un peu mal à l’aise, mais cela mon père allait remarquer et apprécier. Il avait toujours aimé cette espèce de douceur et de timidité que peuvent avoir les femmes dans ce genre de situation. Il préférait cela que plutôt une fille qui se sente à l’aise, et ne fait que parler, voire qui se met à lui poser des questions à son tour. Ca il le préfère chez les jeunes hommes que ma sœur peut lui ramener. Oui, mon père a quelques petits critères pour accepter ou non une personne dans la famille. Et si j’avais emmené Aleyna c’est que je savais qu’il l’accepterait avec grand plaisir, et grand sourire. Et d’ailleurs c’est ce qu’il me confirma le soir même à table, une fois que nous nous étions installés. Nous étions seuls au rez de chaussé. Mes parents étaient au deuxième étage dans leur chambre, quant à Hawen, on l’avait installé dans mon ancienne chambre. Et ma sœur, elle, elle avait gardé sa chambre au dernier étage, sous le toit. Cette première journée nous réservait un bon séjour. Et c’est ce qui se passa. Notre séjour fut des plus beaux. Tous les jours nous allions sur Paris pour visiter, le soir c’était la famille. Et il fut même des journées où mes parents gardaient la petite pour que nous visitions la ville des amoureux en couple. Comme deux jeunes de notre âge.

the e.n.d

» nice to meet you. ft. ALEYNA
» nice to meet you ✿ pv.
» your love is a lie ► ODYSSEA&LUCAS
» Jayson&Sandra in "Yes, it's nice to meet me"
» Nice to meet you ♣ Blake&Naomi.

- Hi, i'm Aleyna... nice to meet you. ► ft. Lucas.

- Hi, i'm Aleyna... nice to meet you. ► ft. Lucas.

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