❝ I was in the dark and I was falling hard ❞

LUQUINN ♪ Me concernant, je ne suis pas très bon cuisinier. Enfin, je sais cuisiner les bases. Après, il me faut les recettes et je fais ce que vous voulez. Mais ce pour quoi je suis le meilleur, les pâtisseries. J’aime m’amuser avec le chocolat, le sucre, les bonbons, et on en passe les ingrédients. Ca rend toujours bien. Seulement, je garde tout cela pour moi. Un peu radin ? Surement. Et puis, une fois qu’on dit que nous savons faire de bonnes pâtisseries, tout le monde en demande sans arrêt, et ça en perd de sa magie. Faire de la pâtisserie juste par devoir, ce n’est plus du tout amusant. Et puis je m’amuse tellement que des fois ce n’est plus très bon. Mais il faut bien passer par des erreurs culinaires pour y arriver. Je souris lorsqu’elle me parla de tiramisu. Oh ce que j’aime ça. Dès que je me rends dans un restaurant italien, c’est le dessert que je prends. Et puis ça peut être pas mal comme gâteau d’anniversaire : un tiramisu. Plutôt original. « Je n’attends plus que ça alors ! » Et si ce n’était pas pour aujourd’hui, je l’attendrais mon tiramisu. Ce genre de trucs, je n’oublie jamais. Je ne sais pas pourquoi, mais ça reste ancré dans ma mémoire, à tout jamais. Et je compte bien le lui rappeler si cela tarde trop. Un chieur ? Légèrement, oui. Lorsqu’elle me demanda si Némo m’allait, je ne compris pas tout de suite. De quoi Némo ? J’adore ce dessin animé, mais pourquoi elle me parle de ça d’un coup ? Ah ! Le surnom. Ca me va plutôt bien je trouve. Némo, le poisson clown. Lucas, le clown. Pourquoi pas. « J’adore oui. Ma petite Cendrillon. » Autant rester dans les dessins animés. En blonde qu’elle était, elle me fit rappeler tout de suite Cendrillon, la petite princesse blonde. Certes, dans le dessin animé elle n’est pas vraiment représentée comme une princesse, mais pour moi, elle l’a toujours été. Et enfin, nous étions sur le ferry, où Cendri nous emmena à l’avant. La meilleure place sur un bateau. On a tout le vent qui arrive sur notre visage, tout en voyant la direction que nous prenons. Après quelques minutes, le bateau se mit en marche. Je regardais Cendri et lui répondit. « Les talons, votre arme secrète, mais fatale. » Et là je repensais à ce que j’avais vu récemment dans un magasin. Je me mis à en rire. « Et maintenant, ils ont même créé des soutient gorges avec des piques. Pas très agréable pour un homme de vous toucher à cet endroit. » Bien que je n’avais pas encore compris pourquoi une femme achèterais ça. Sous un vêtement les piques se verraient. A part les danseuses pourraient acheter cela, pour un certain style. Oh de toute façon, j’ai arrêté d’essayer de comprendre la mode féminine. Je suis déjà à la page pour celle des hommes, et ça me convient amplement. Etant au devant du bateau, je lui proposais, avec un grand sourire de gamin « Viens on fait la position du Titanic. » Le truc typique qu’on peut faire en étant sur un bateau.

❝ I was in the dark and I was falling hard ❞

LUQUINN ♪ Avec leurs talons les femmes devenaient beaucoup plus dangereuses que moi. Bien que ce ne soit pas si difficile que ça. Moi, le pauvre Lucas qui est pacifiste jusqu’au bout. Quoique si je me retrouverais en danger de mort, je ne laisserais peut-être tout ça de côté, et emploierait la force. Même si pour cela il faudrait que j’ai de la force. Bon je dois en avoir, j’en suis même sur, mais il faut savoir l’utiliser. Or, je n’ai jamais fait usage de ma force, autre que pour le sport. Faire mal, ça ne me ressemble pas. Même lorsque je suis très énervé, il parait que je préfère faire des conneries, du genre faire tomber la personne de sa chaise, ou encore lui renverser un café dessus. Comme quoi, même si c’est très con, je n’utilise pas la violence, bien qu’au fond de moi ça avait réellement bouilli. Je n’avais tout simplement pas laissé ma violence m’atteindre et la laisser sortir. Je crois bien que les femmes ont cette violence en elles, qu’elles ne laissent sortir que lors de besoin. Ce n’est pas pour rien qu’elles ont réussi à transformer de belles chaussures en armes, ou même ces sous-vêtements en piques. Elles n’ont pas de pitié, et si quelqu’un vient les emmerder, elles ne réfléchissent pas et se défendent. J’aimerais être comme ça. Ne pas avoir de pitié. Je suis trop doux. Ça peut être bien, de temps en temps, quant à d’autres moments, c’est totalement la honte. « Et bien non, je ne connaissais pas. Ma copine m’a juste apprit le body-painting. » Oui, c’est ce que faisait Aleyna de ses journées. Je ne savais pas si elle voulait réellement faire ça de sa vie, mais c’est un art plutôt intéressant. Bien qu’à chaque fois qu’elle l’exerce, j’ai un peu peur. Peur que cela dérape avec la personne qui se fait peindre dessus. Même si je sais pertinemment que ma belle est très professionnelle. Je suis juste un peu jaloux. Normal. Et enfin, nous nous retrouvions sur le pont avant du bateau, à faire le Titanic. Je me mis derrière elle, tout en répondant. « Mais non voyons belle blonde, nous n’allons pas faire naufrage ! Nous sommes le Titanic 2013. » Plus moderne. Et pas de naufrage en vue. D’ailleurs, on se retrouva quelques minutes après sur terre ferme. Prêts à visiter cette prison. Nous laissions passer les autres, ces personnes qui avaient décidé de suivre un guide. Moi ? J’avais préféré prendre leur brochure, et aller à mon rythme. Je regardais le plan de la prison. « On va voir leurs cellules ? » demandais-je à Cendri avec un grand sourire. Je la pris même dans mes bras pour la faire avancer. « Ne t’inquiète pas, je ne te lâcherais pas ! » Et par la suite, je laissais passer mon bras sous le sien, et je me dirigeai en sa compagnie vers les anciennes cellules.

❝ I was in the dark and I was falling hard ❞

LUQUINN ♪ C’était ma journée, et c’est bien pour cela que c’était moi qui commandait en quelque sorte notre visite. Plus on marchait dans les couloirs de cette ancienne prison, plus je sentais que la jeune femme n’aimait pas cet endroit. J’allais paraitre peut-être un peu égoïste ou même méchant, mais je m’en fichais un peu : c’était ma journée et j’avais toujours eu envie de venir sur ces lieux. Et puis, le lieu avait été un peu modifié depuis le temps. Il ne faisait pas sombre, les lumières nous éclairaient bien. Et puis, il y a toutes ces explications sur les murs, comme dans un musée. Après tout, s’en est devenu presque un. Ça me faisait penser à ma visite à Ellis Island, lorsque j’étais à New York. J’avais tout autant adoré, beaucoup plus que la statue de la Liberté qui m’avait même déçu. Petite, et moche. Je n’avais même pas pu monter à l’intérieur. Bref. Nul. Mais cette prison ne l’était pas du tout : ennuyeuse. J’avais envie de courir partout, comme un enfant. Et j’étais tombé sur la bonne personne, car Quinn semblait s’amuser tout autant que moi à faire l’enfant. C’est une des raisons pour laquelle les enfants m’apprécient, et que j’aime être animateur : je suis comme eux. Mentalement. Pourtant, je sais être très responsable en même temps. D’ailleurs, dès lors que je voyais Aleyna et sa fille je prouvais cette caractéristique à ma chérie. Moi et les enfants ça ne fait qu’un. « Les films d’horreur ? » Je me mis à rire, pour hocher tout de suite la tête. « Oh non je déteste ça ! Je préfère les… enfin bref. » Cela peut paraitre bizarre que je n’apprécie pas les films d’horreurs au vue de mon envie d’être là. Mais j’ai toujours détesté cela. Je n’ai jamais compris cette envie qu’ont les gens de voir du sang, et des trucs dégoutants arriver sur écran. Je préfère les dessins animés, en particulier Walt Disney, mais je ne voulais pas le dire à Quinn, elle allait me prendre pour un fou. Némo qui aime les Walt Disney. Ca fait un peu trop non ? « Pour cela, il faudrait déjà que tu aies mon numéro, et je ne compte pas te le donner. » Suite à ça, je lui tirais la langue. Sérieusement, je pensais le lui passer, mais plus tard. Pour garder contact, et au pire je pourrais très bien demander son numéro à elle, à Jayson. Mais je ne disais que cela pour l’embêter. Après la visite des cellules, on passa dans la cour, où ils avaient le droit d’y aller. Et je me posais par terre, pour profiter de la vue qui m’était offerte.

❝ I was in the dark and I was falling hard ❞

LUQUINN ♪ Je venais de lui dire que je n’aimais pas les films d’horreurs, m’arrêtant sur ma parole, pour ne pas dévoiler mon amour concernant les Walt Disney. J’aurais surement du m’arrêter de parler avant de commencer une nouvelle phrase, car la jeune fille se mit à s’imaginer que je regardais des films pornos. Bien sur j’en avais regardé, quelques uns. Dans ma jeunesse. Mais cela fait un bon bout de temps que je n’en ai pas regardé, et particulièrement pas depuis que je suis avec Aleyna. Cette fille me donne tout ce dont j’ai besoin concernant ma libido, je n’ai définitivement pas besoin de regarder de tels films. Mais cela me fit tout de même rire qu’elle puisse penser à cela, ainsi que le fait que ça traverse même son esprit de sainte. Parce que oui, lorsqu’on la voit, on s’imagine une douce, gentille et innocente fille. C’est ce que je pensais d’elle. Jusqu’à maintenant où elle avait mentionné ce genre de films. « Ça ne te regarde pas ça toi. Quelle curieuse que tu fais. » Je souhaitais juste la faire mijoter un peu. Laisser planer le doute, et aussi voir sa réaction par ailleurs. C’était sans attendre qu’elle en fasse une majorité, concernant les mecs. Comme si le mot homme sonnait avec films porno. Non mais oh. Il y a aussi beaucoup de filles qui en regardent, il ne faut pas croire. Décidément elle est bien mignonne la petite Cendri, à penser qu’il n’y a que nous, les hommes, à se faire plaisir en regardant ça. Et pour m’amuser encore un peu, tout comme je peux le faire avec mon Aleyna d’ailleurs, je la taquinais en jouant au garçon offusqué, et vexé de ses paroles. « Ah non mais c’est quoi ce préjugé sur les mecs ! Ne fais pas l’innocente, je suis sur que tu en as déjà maté un. Coquine. » Et je croisais les bras, tout en repliant mes genoux sur le torse. Tel un gamin. J’étais contre le mur, en boule sur moi-même et en ignorant la belle blonde. Je savais bien jouer l’enfant. Et évidemment lorsqu’elle m’annonça qu’elle préférait les Disneys, je ne pus m’empêcher de la regarder et lui sourire. Mais voyant son regard sur moi, je retournais la tête, continuant à bouder, ou du moins en jouant le jeu. Je répondis quand même « C’est nul les Disney, c’est pour les filles ça ! Vous pleurez toujours devant Bambi ou le Roi Lion ! » Je lui disais cela, sans qu’elle sache que sur le coup j’étais une fille, moi-même je pleurais devant ces deux dessins animés. Non mais attendez, ces deux petits perdent leurs parents. C’est horrible non ? Ou il y a encore Rox et Rouky, lorsque la vieille laisse Rox dans la foret, tout seul, et tout le tralala. Oui, je suis sentimental dès qu’il s’agit des Disneys, et je ne l’assume pas toujours. Les seules personnes qui le savent, sont ma sœur, Aleyna et Venia. Et peut-être Quinn maintenant. Cela me va, tant qu’il s’agit de filles, et non de mecs pour se moquer de moi. Je me levais, m’avançant vers la sortie, et je pris la main de Quinn pour la relever à son tour. La visite était tournée. Et bien évidemment, la jeune fille était ravie de pouvoir sortir d’ici. « Je demanderais à Jayson de te le rappeler ma chère ! » Et bien oui, la miss oubliait que je connaissais son cher cousin qui était un très bon ami en passant.