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Cialeigh ∆ Everybody lies, lies, lies. It's the only truth sometimes. Doesn't matter if it's out there somewhere waiting for the world to find. Or buried deep inside.

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MessageSujet: Re: Cialeigh ∆ Everybody lies, lies, lies. It's the only truth sometimes. Doesn't matter if it's out there somewhere waiting for the world to find. Or buried deep inside. Cialeigh ∆ Everybody lies, lies, lies. It's the only truth sometimes. Doesn't matter if it's out there somewhere waiting for the world to find. Or buried deep inside. - Page 2 EmptyMer 31 Juil - 20:30


Cialeigh


(beigbeder) ▽ Je souris parce que je pense que si l'on cache sa souffrance elle disparaît. Et dans un sens, c'est vrai : elle est invisible donc elle n'existe pas, puisque nous vivons dans le monde du visible, du vérifiable, du matériel. Ma douleur n'est pas matérielle ; elle est occultée.
S'il y avait un bon côté aux choses, il n'avait plus à mentir, à dissimuler. Mais cela, il ne le voyait pas. Ce que voyait Ciarán c'est qu'elle lui avait "désobéit", croyant bien faire elle lui avait fait plus mal encore que ses blessures physiques, croyant l'aider elle l'avait enfoncé. Retourné le couteau dans la plaie, voilà ce qu’elle avait fait. Et cela faisait mal. Il ne la haïssait pas, il n'avait pas envie de la jeter dehors, plus que tout il en voulait à son père, sans qui il n'aurait pas eu à s'emporter ainsi. Son père qui ne l'avait jamais suffisamment aimé, jamais suffisamment encouragé, aidé, écouté, félicité. Qui avait oublié presque tous ses anniversaires. Qui ne s'était jamais inquiété du fait qu'il grandisse sans mère. Qui avait préféré son second fils à lui. Il était pourtant autant son fils que lui, il méritait tout autant son amour, sa fierté, son aide... Il n'avait jamais eut que sa colère. Pire que rien, mais mieux que l'invisibilité à ses yeux. Un mal qui lui montrait qu'il pouvait avoir de l'importance, ne serais-ce qu'un moment, un peu. Importance douloureusement acquise, mais il ne voyait pas d'autre solution et, une fois que cela avait commencé, c'était trop tard. A sept ans, on ne pense pas aux conséquences réelles, à la gravité des faits, et puis on s'habitue. On s'habitue parce que cela devient le quotidien, parce qu'on l'a cherché, et qu'on se sent tellement faible et ridicule qu'on a l'impression de l'avoir mérité. Son père le lui avait tellement dit qu'il avait fini par y croire: il le méritait. Alors qu’elle levait les yeux vers lui, il détourna le regard, refusant de la regarder en face alors qu'elle s'excusait. Au fond, il savait que c'était lui, et uniquement lui, le problème. Peut-être étais-ce justement ce qui le dérangeait le plus, il se savait le seul responsable, le seul que cela ennuyait alors qu'elle se fichait bien qu'il ait été battu ou non. Comme d'habitude, il se braquait, ne supportant pas d’avoir tort, refusant de voir la vérité en face, refusant de comprendre qu'il se trompait. Il refusait de voir ses erreurs, depuis toujours. Il ne supportait pas la défaite, ni qu'on le contredise, ou de se tromper. Tout le monde peut se tromper, mais pas lui.
Lorsqu'il reprit la parole, Damen lui déballa un résumé de sa vie, sa pauvre petite vie, son insignifiante vie. Il avait soudainement envie de la voir confuse, qu’elle comprenne à quel point elle lui avait fait mal, qu'elle comprenne que des excuses ne suffisaient pas, parce qu'il n'avait besoin que d'une seule chose : du temps. Beaucoup, voir énormément de temps. S'il lui avait dit qu’elle n'y pouvait rien, qu’elle ne savait pas, qu'il était désolé de l'avoir pris ainsi, cela n'aurait pas été sincère. Pas encore. C'était la vérité, mais il avait du mal à l'admettre lui-même, et cela aurait sonné tellement faux si lui-même n'y croyait qu'à moitié... Everleigh devait avoir l'impression de devoir se cacher, se creuser un trou où se terrer, car il avait vécu cela dix ans et trois mois de plus qu'elle, sans doute plus souvent, sans doute plusieurs fois dans la journée, et sans jamais être aidé. Personne n'avait eut la bonne idée de lui demander pourquoi il était si en colère. Pourquoi il était si froid, si violent. Pourquoi il ratait souvent les cours. Pourquoi, pourquoi et pourquoi. Cela n’intéressait personne, personne n'avait envie d’avoir d'ennuis, alors si on le remarquable, on préférait détourner le regard. C'était ça, la vérité, tout le monde à peur d'agir, peur de s'attirer des problèmes. Et c'est compréhensible, mais lorsque l'on voit un gamin de sept, huit, neuf, dix ans qui souffre, la première chose à faire est de se poser des questions. On ne détourne pas le regard, on ne le laisse pas continuer à souffrir. C'est pour cette raison qu'il était devenu si distant et froid, parce que tout le monde savait, mais personne ne s’inquiétait. Everybody knows but nobody cares. A partir de ses dix-onze ans, il avait cessé d'attendre qu'on lui vienne en aide, cessé d’espérer que quelqu’un fasse quelque chose. Parce que l'espoir brisé, ça fait mal, et il en avait assez d'avoir mal. Pourtant, il avait encore attendu d'avoir seize ans pour se défendre. Tout cela, il l’omis volontairement dans son récit. D'accord pour parler de cela, mais pas de ce qui le faisait vraiment souffrir. De toutes manières, il aurait mis des heures et des heures à tout raconter s'il y avait été de ses petites anecdotes et de ses réflexions sur la vie. Pour être percutant, un discours doit être court... Cette pensée lui tira un sourire amer alors qu'il se détachait du mur, et il passa à côté de la jeune femme sans lui accorder la moindre attention alors qu’elle murmurait son prénom, comme pour le supplier de rester. Peine perdue. Il passa la porte et, sans se retourner, rejoint sa chambre dont il ouvrit les fenêtres en grand avant de retirer son t-shirt, taché de sang et déchiré là où le couteau l'avait atteint, sans faire attention à son épaule encore douloureuse, se re-blessant au passage, mais c'était le cadet de ses soucis. Du moins pour le moment car cela risquait d'empirer, et là ce serait un priorité. Mais, pour l'instant, il se fichait bien de ses blessures qui pouvaient se rouvrir d'un seconde à l'autre et de son épaule. Faire le vide dans sa tête, se calmer. Il s'allongea, tournant le dos à la porte laissée grande ouverte, et demeura un longue heure à chercher le sommeil. Sommeil qui le fuyait comme il avait fui la salle de bain, fui Everleigh. Une heure au bout de laquelle il entendit quelqu'un entrer. Pour le coup, il aurait presque préféré que ce soit sa mère qui vienne s’inquiéter de son état. Tout bien réfléchi, non. Parce qu'il avait eu tort de lui en vouloir. La question au sujet de son bras ne le fit même pas réagir, et il ne broncha pas non plus lorsqu'elle s'assit à côté de lui ou posa sa main sur son bras. Il l'écouta jusqu'au bout, sans l’interrompre, bien qu'il ait plusieurs fois envie de se redresser et de la couper, parce que cela ne rimait absolument à rien. Elle avait tort, ce n'était pas sa faute. Pourtant, il la laissa dire, et il ne répondit toujours pas lorsqu'elle l'en supplia presque. Puis elle lui fit comprendre qu'elle allait quitter son appartement, en quelques sortes pour le laisser tranquille. Lentement, il se retourna, se redressant en s'appuyant sur son avant bras droit. Grimaça. « Ecoutes-moi attentivement jusqu'au bout, parce que je ne le répéterais pas, et que je déteste être interrompu. Tu n'es pas stupide, Everleigh. Têtue je ne dis pas, mais tu es quelqu'un d'extrêmement intelligent, altruiste et généreux. Je t'aime beaucoup, Everleigh, et ne crois pas que ce que tu sais maintenant y change quoi que ce soit. Peut-être même est-ce le contraire. C'est à moi de m'excuser, parce que je veux toujours avoir raison, je n'admets pas mes erreurs, alors que je viens d'en faire une énorme. Je n'aurais même pas dû te raconter cela, tu était bien mieux dans l'ignorance. C'est ma faute, c’est moi qui me suis emporté et t'ai out déballé, je suis le seul fautif et n'essayes pas de dire le contraire. Tu as ta place ici, et tu avais raison, je ne suis pas reconnaissant ni sympa, et je suis muet comme une tombe. Alors excuses-moi. Et merci. » on regard clair planté dans le sien, Ciarán sourit vaguement.
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MessageSujet: Re: Cialeigh ∆ Everybody lies, lies, lies. It's the only truth sometimes. Doesn't matter if it's out there somewhere waiting for the world to find. Or buried deep inside. Cialeigh ∆ Everybody lies, lies, lies. It's the only truth sometimes. Doesn't matter if it's out there somewhere waiting for the world to find. Or buried deep inside. - Page 2 EmptyJeu 1 Aoû - 0:07




On est toujours persuadé qu'il n'y a qu'une personne au monde à aimer. Et on en trouve une autre pourtant un jour. Et ça a l'air dingue de s'être autant inquiété pour ça au début.





Everleigh avait beau se persuader qu’elle ne pouvait pas deviner une telle chose, elle s’en voulait d’avoir été si stupide. Elle n’avait pas pur habitude de désobéir aux gens et encore moins à ses professeurs. Le problème étant qu’elle ne considérait plus Ciaràn comme son professeur mais comme un ami et encore ses amis ne savaient rien de ce qu’elle avait vécu avec Jay contrairement à Ciaràn qui en savait plus que personne. Il n’était pas seulement son ami, mais presqu’un meilleur ami désormais, elle le savait et le ressentait rien qu’à travers sa réaction en le voyant blessé. Si ça avait été uniquement son professeur, elle aurait obéit et l’aurait laissé faire dès le début. Mais elle voulait s’en occuper elle-même, s’assurer en quelque sorte qu’il ne mourrait pas, qu’il ne l’abandonnerait pas. Elle ne lui en voulait plus le moins du monde pour sa méchanceté temporaire, non plus de l’avoir repoussé ou de lui avoir maintenu le poignet avec une force qu’elle ne soupçonnait pas. Bien que rancunière en temps normal, elle ne lui en tenait pas rigueur et avait même oublié ses mots parce qu’au fond, ils étaient légitimes. Battu pendant onze ans, c’était presque normal qu’il s’en soit prit à Jay de la sorte, bien qu’elle souhaitait en aucun cas le voir blessé. Cependant, elle se réjouissait de savoir que chez elle, Jay devait mourir de douleur. En le voyant rentrer, Everleigh avait réagit comme une amie plutôt qu’une élève. Elle avait passé outre son refus dans la seule optique de le soigner. Peut-être s’en voulait t’elle de lui voir fait du mal, néanmoins elle restait persuadée qu’il avait besoin des soins qu’elle lui avait prodigués. Elle ne s’en voulait pas d’avoir vu ses cicatrices, il restait le même à ses yeux, elle partageait son secret désormais et le garderait pour elle quoi qu’il arrive. Elle le protègerait comme son propre secret et le défendrait toujours. Si elle se demandait ce qu’ils avaient en commun, elle avait sa réponse maintenant. Ils étaient tous les deux des martyrs, des âmes torturées, lui bien plus qu’elle. Au fond, Everleigh était contente sous sa culpabilité, d’avoir découvert son passé. Maintenant, elle savait qu’il était le seul à la comprendre et qu’en retour, elle était la seule à comprendre ce qu’il avait vécu dix ans et quelques mois de plus qu’elle. Elle était certaine que son erreur et sa bêtise venaient de lui couter son amitié, persuadée qu’il ne lui adresserait plus jamais la parole et pourtant il s’était doucement retourné vers elle, s’appuyant même sur son épaule douloureuse pour lui répondre. Cette fois, Everleigh lui obéit, restant silencieuse du début à la fin, écoutant ses paroles avec attention. Elle en vint même à sourire et à se sentir rougir légèrement sous les compliments de Ciaràn. Bien qu’elle n’était pas totalement d’accord quand à sa culpabilité dans cette histoire, elle continuait de sourire. « Je suis consciente que j’ai été trop loin et je suis réellement désolée d’être rentrée de cette façon dans ta vie privée. Ca me rassure que tu ne me détestes pas autant que je l’imaginais. Tu sais, ça fait quelques jours déjà que je cherche un moyen de me rapprocher de toi, un moyen de te parler mais hormis les sciences comportementales et ton bon gout pour la littérature, je ne nous trouvais aucuns points communs. Maintenant, je sais qu’on a plus de choses en commun que je ne le pensais. Ca ne veut pas dire qu’on a vécu la même chose, au contraire. Je te respecte énormément. Mais je sais que tu me comprends et je sais ce que tu peux ressentir. Ciaràn, peut-être est-ce une bonne chose que je sache la vérité.. ? Je n’aime pas les secrets même si je comprends parfaitement que tu aurais préféré garder ça pour toi, je pense que c’est un poids en moins sur tes épaules. Quoi qu’il en soit, tu peux avoir confiance en moi. Personne ne saura rien, ton secret sera mon secret. Je comprends mieux ton comportement et il est légitime. Alors pas la peine de t’excuser, je ne t’en veux pas le moins du monde. Depuis que je te connais, je sais que tu es quelqu’un d’incroyablement bon et généreux. Je savais que tu n’étais pas un sale con arrogant,  blessant et méchant. Je crois que t’es juste un gars torturé et mystérieux qui ferait tout pour garder son secret, y compris repousser les gens. Je savais que je ne me trompais pas sur toi. J’ai le meilleur prof de sciences comportementales qu’il soit alors impossible que je me plante sur toi. On a tous nos défauts Ciaràn, je ne te blâmerai jamais parce que tu aimes avoir le dernier mot, quoi qu’avec moi tu vas être mal barré parce que je suis têtue mais ça tu l’as remarqué. Donc tais toi, arrête de t’excuser, je ne peux pas t’en vouloir, encore moins quand je te vois sourire comme ça.. Ca fait plaisir de te voir sourire Ciaràn, t’imagines pas. » lui dit-elle en riant. Cette discussion lui faisait finalement du bien, le voir sourire lui faisait vraiment plaisir et savoir qu’il ne lui tenait pas rigueur pour son erreur la rassurait. Elle n’allait pas le perdre, pas de sitôt et au fond, elle espérait même pouvoir se rapprocher de lui après cette histoire. Everleigh voulait vraiment en savoir plus sur lui, pouvoir passer du temps avec lui à discuter le soir, elle voulait juste être une véritable amie, quelqu’un a qui il pourrait parler. Assise dans le lit, elle se laissa tomber dans le lit avant de glisser sa main dans ses cheveux en lâchant un léger soupir, heureuse d’avoir pu mettre les choses au clair mais surtout, heureux de retrouver le vrai Ciaràn. Une pensée pour les filles de sa classe la firent soudainement rire à coté de lui qui semblait ne pas comprendre. « En y repensant, je t’ai littéralement déshabillé comme si je te connaissais depuis des lustres.. C’est terriblement ambigu comme situation. Mais c’était pour la bonne cause et même si je regrette d’avoir pu te blesser, je ne regrette pas de t’avoir évité une bonne infection ! Tu n’imagines même pas le nombre de filles de la classe qui auraient aimé être à ma place. Elles se contentent de faire semblant d’être intéressées par ton cours alors qu’en fait, elles ne saisissent pas un seul mot de ce que tu dis. Elles sont juste pendues à tes lèvres entrain de t’imaginer leur donner cours, complètement nu ! » lui confia t’elle en éclatant de rire. « Tu te rends pas comptes du pouvoir de séduction que tu possèdes Ciaràn ! Tu les rends toutes folles et crois moi, elles rêveraient d’étudier ton anatomie plutôt que ton cours ! Enfin quand je dis toutes, soyons d’accord je ne m’inclus pas dans leur petit groupe de groupies. Je te jure que je ne t’ai jamais imaginé ni torse nu ni même complètement nu ! Cela dit, j’ai une longueur d’avance sur elles maintenant, je sais à quoi tu ressembles sans ta chemise ! J’ai vraiment l’impression d’être différentes d’elles, je ne suis pas amoureuse de toi bêtement comme elles, mais je pourrais l’être parce qu’au fond tu es un homme vraiment intéressant, tu as des yeux à tomber, parce que j’ai un gros faible pour les barbes de trois jours et parce que tu as un coté torturé et mystérieux couplé à un coté doux que j’apprécie beaucoup. Pas seulement tu as un corps indéniablement parfait. » Ajouta t’elle en avant de le regarder et se s’apercevoir de l’aveu monstrueux qu’elle venait de lui faire. Tapant sa main sur son front, elle lâcha un soupir sans oser le regarder. « Oh mon dieu.. Désolée. C’était terriblement mal placé et très personnel. Les voilà mes défauts.. Parler trop et trop franchement.. »


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MessageSujet: Re: Cialeigh ∆ Everybody lies, lies, lies. It's the only truth sometimes. Doesn't matter if it's out there somewhere waiting for the world to find. Or buried deep inside. Cialeigh ∆ Everybody lies, lies, lies. It's the only truth sometimes. Doesn't matter if it's out there somewhere waiting for the world to find. Or buried deep inside. - Page 2 EmptyVen 2 Aoû - 22:32


Cialeigh


(beigbeder) ▽ Je souris parce que je pense que si l'on cache sa souffrance elle disparaît. Et dans un sens, c'est vrai : elle est invisible donc elle n'existe pas, puisque nous vivons dans le monde du visible, du vérifiable, du matériel. Ma douleur n'est pas matérielle ; elle est occultée.
La relation prof/élève était belle et bien dépassée, ils étaient... qu'étaient-ils exactement ? Ciarán n'avait pas d'amis, du moins il en considérait personen comme son ami. Sans doute aurait-il pu, mais il n'avait besoin de personne, et pas la moindre envie de passe son temps avec des gens qui lui raconteraient leur vie et demanderaient qu'il fasse de même en retour. Qui riraient avec lui, ou du moins tenteraient de le faire rire. Qui voudrait l'inviter et qu'il devrait inviter. Très peu pour lui tout ça... Non, il n'avait pas d'amis, et s'il en avait eut ceux-ci n'auraient pas su pour son enfance... d'enfant puis d'adolescent battu. Les seules personnes qui avaient pu voir ces cicatrices étaient ses ex. Ex car il était évidemment célibataire en ce moment, autrement cela aurait été assez bizarre qu'Everleigh vive chez lui, puis le soigne et qu’elle demeure maintenant assise  sur son lit à côté de lui. Dis comme cela, c'était très ambiguë comme situation, il y avait de quoi se demander ce qu'ils étaient véritablement l'un pour l'autre, mais il avait une certitude: ils n'étaient pas ensemble. Et cela ne risquait pas. Du moins, pas de si tôt, il avait déjà suffisamment souffert de ce côté là. Elle aussi à en croire la raison de sa présence dans cet appartement. Ses paroles lui tirèrent un sourire, bien que cela ne soit que très peu amusant, au fond. « J'aurai préféré nous trouver autre chose comme point commun, je ne trouve pas ça franchement magnifique. Mais je suis sûr qu'on va trouver quelque chose de mieux. Ce n'est pas une bonne chose Everleigh, même si tu as l'air de le penser sincèrement. Le dire ou le montrer ne me soulages en aucun cas, et cela te fait juste un poids sur les épaules, à toi, alors que je ne me sens pas du tout plus léger. En fait ça ne m'avance à rien alors que cela te pèse dessus désormais. Le sale con arrogant et méchant c'est moi bourré, fais pas attention à ce que je peux dire quand je suis dans cet état, ni quand j'ai mal. Alors bourré et blessé... je crois que tu as vu ce que ça donne. Repousser les gens est naturel chez moi, je pense que tu sais pourquoi maintenant. Ah oui ? J’avais pas encore remarqué... Sérieusement, on va bien s'amuser si tu veux jouer les têtues avec moi, ça va pas être facile. Mon sourire est si magnifique que ça ? », finit-il en souriant, se moquant un peu. Lorsqu’elle rit sans raison apparente, il la regarda, haussant un sourcil, l'air interrogateur. Lorsqu'elle répondit, il sourit. Cela faisait au moins la deuxième fois de la soirée qu'elle le lui disait, non ? Il en répondit pas tout de suite, sourit légèrement à ce qui l'avait fait tant rire et répondit simplement au sujet de ses blessures. « Et merci pour ça, je m'imagine mal avec un bras en moins et de belles plaies infectées. » Damen plongea son regard clair dans le sien et s’approcha d’elle, murmurant d'une voix suave sa réponse alors qu'il n'était qu'à quelques centimètres d'elle. « Ou peut-être que je m'en rends très bien compte mais que je m'en contre-fiche. » Se reculant, il reprit normalement sans cesser de sourire. « Ah ouais ? C'est gentil, merci, à peine bizarre d'entendre cela de ta bouche mais gentil. » Souriant, il s'assit totalement pour pouvoir la regarder dans les yeux. Son aveu ne lui avait absolument rien fait, il ne la voyait pas différemment tout comme elle ne le voyait pas différemment maintenant qu’elle connaissait la vérité. Il lui sourit. « Tes défauts on l'avantage d’être très instructifs. »
(c) AMIANTE



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MessageSujet: Re: Cialeigh ∆ Everybody lies, lies, lies. It's the only truth sometimes. Doesn't matter if it's out there somewhere waiting for the world to find. Or buried deep inside. Cialeigh ∆ Everybody lies, lies, lies. It's the only truth sometimes. Doesn't matter if it's out there somewhere waiting for the world to find. Or buried deep inside. - Page 2 EmptySam 3 Aoû - 3:06




On est toujours persuadé qu'il n'y a qu'une personne au monde à aimer. Et on en trouve une autre pourtant un jour. Et ça a l'air dingue de s'être autant inquiété pour ça au début.





Si c’était maintenant clair dans l’esprit d’Everleigh, ça ne devait pas forcément l’être dans celui de Ciaràn. Le jeune homme venait de vivre une soirée épouvantable, après en être venu au mains avec Jay, bataille pendant laquelle il avait failli être éventré, s’était luxé l’épaule et éclaté la lèvre sans oublier les centaines d’hématomes qui recouvreraient bientôt son corps, il avait dû affronter le regard d’Everleigh sur ce secret qu’il aurait aimé garder pour lui. Un secret difficile à porter et qui devait le hanter à chaque fois qu’il voyait son reflet dans le miroir. Everleigh supportait difficilement la vue de son propre corps tuméfié après les coups de Jay, mais la vue des cicatrices de Ciaràn la rendait littéralement folle de rage envers cet homme qui lui avait infligé de tels sévices. Que cette ordure aille en enfer pour avoir torturé son enfant ! Malgré ses cicatrices, Everleigh trouvait toujours Ciaràn aussi séduisant. Elle n’avait absolument pas peur de le regarder, même si lui pouvait avoir du mal à accepter le regard qu’elle posait sur son corps. Au final, cette soirée était sans doute un mal pour un bien. Elle lui avait à la fois permis d’en savoir plus sur cet homme qui l’intéressait depuis qu’elle l’avait rencontré en cours, de se rapprocher de lui et d’enfin apercevoir un semblant de sourire sur son visage, un sourire qu’elle n’avait vu qu’une fois auparavant, le soir où il s’était privé de sommeil pour venir la chercher et la ramener chez lui, en sécurité. Mais surtout, cette soirée lui avait permis de réaliser à quel point elle tenait à lui bien plus qu’en tant que prof mais en tant qu’ami. Allongée à côté de lui, on aurait pu croire qu’Everleigh allait passer la nuit dans son lit mais elle voulait simplement se mettre à l’aise et se détendre après cette sale soirée. La réponse de Ciaràn lui tira un large sourire. « C’est sûr qu’il y’a mieux comme point commun, mais il faut bien commencer par quelque chose, et puis je ne suis pas sure que sans lui, j’aurais parvenu à te parler ainsi. Comme quoi même les pires choses rapprochent. Ecoute Ciaràn, je ne me sens pas plus lourde qu’il y’a quelques heures. Vraiment. De toute façon, je préfère que cet aveu vienne de toi plutôt que je ne te blesse à nouveau à chercher indirectement la réponse. Je préfère que cette histoire pèse sur nos épaules à nous deux plutôt qu’à toi seul. » lui dit-elle en perdant soudainement son sourire pour une sincérité qui transparaissait jusque dans son regard. « Pour être tout à fait franche, ce ne sont pas vraiment tes paroles qui m’ont blessée, bien que j’ai vraiment cru que je devais partir bien que quoi qu’il en soit, je serai partie après t’avoir soigné. En fait, c’est plutôt le fait de te voir ivre qui m’a fait du mal.. Et quand tu m’as attrapé le bras, j’ai vraiment eu peur.. Enfin je sais que tu ne me ferais jamais de mal et tu ne lèverais la main sur moi, même complètement ivre. j'ai une confiance aveugle en toi. En tout cas, les seuls verres que je t’offrirai seront des softs. Ton côté Badass est mignon certes, mais en petite quantité, quand même. Je sais, je sais. Tu as eu la preuve ce soir que j’étais particulièrement têtue. Mais je suis chez toi. Et puis je sais bien que je ne fais pas le poids à coté de toi.. Ton sourire n’est pas spécialement magnifique, enfaite si, il l’est vraiment mais c’est surtout que ça fait plaisir de te voir sourire. C’est tellement rare et ça prouve bien que tu n’es pas qu’un ours mal léché.. » lui répondit elle avant de clôturer ses paroles par un rire franc. Ciaràn l’observait les sourcils froncés tandis qu’elle lui souriait encore. « Comme quoi tu as quand même de la chance que je sois là. Aussi, tu vas devoir mettre de la pommade anti-inflammatoire, je peux le faire. Du moins si tu me laisses encore te toucher. » lui dit-elle avant que Ciaràn n’approche dangereusement son visage du sien. Elle parvenait à sentir son souffle sur elle. Posant une main contre le cœur de Ciaràn qu’elle sentit battre sous sa paume, elle maintenait une certaine distance mais en vérité, elle ne savait pas réellement si c’était pour l’éloigner d’elle ou si c’était pour se retenir elle-même de l’embrasser. Son ton le rendait définitivement trop sexy, mais il avait bu. Il n’aurait surement pas été aussi proche d’elle si il n’était pas enivré, du moins c’était ce qu’elle tentait de se persuader. « Non, oublie. Endors-toi. T’as bu, rien ne m’empêche de te faire passer pour Jeanne D’Arc et de nier mes paroles en bloc. Je t’interdis formellement de te servir de mes défauts pour me soutirer des informations, suis-je claire ? » lui dit-elle avant de se relever pour plonger à son tour son regard dans le sien tout en posant son index sur son torse comme pour le menacer. Après un léger blanc, elle finit par baisser la tête en souriant légèrement. « Tu ferais bien de te reposer. Au moins cette fois tu n’auras plus de raisons de ne pas prendre de bons congés amplement mérités. Reposez-vous, Monsieur Ayling. » lui dit-elle en attrapant doucement sa mâchoire et glissant son pouce contre sa joue en souriant.


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MessageSujet: Re: Cialeigh ∆ Everybody lies, lies, lies. It's the only truth sometimes. Doesn't matter if it's out there somewhere waiting for the world to find. Or buried deep inside. Cialeigh ∆ Everybody lies, lies, lies. It's the only truth sometimes. Doesn't matter if it's out there somewhere waiting for the world to find. Or buried deep inside. - Page 2 EmptyLun 5 Aoû - 19:55


Cialeigh


(beigbeder) ▽ Je souris parce que je pense que si l'on cache sa souffrance elle disparaît. Et dans un sens, c'est vrai : elle est invisible donc elle n'existe pas, puisque nous vivons dans le monde du visible, du vérifiable, du matériel. Ma douleur n'est pas matérielle ; elle est occultée.
Ciarán n'aimait pas du tout sa situation. Sourire pour sourire, parler pour parler, faire des choses qu'il n'avait pas la moindre envie de faire mais s'y forçant pour faire bonne figure. Faire bonne figure, c'était idiot comme expression. C'était idiot de le faire. Mais il le faisait, parce qu'autrement il aurait du mal à cacher qu'il allait plus que mal et que sa vie était un véritable désastre. Parfois, il avait envie de tout plaquer, de disparaître de la circulation, de partir. Vivre ailleurs, seul au milieu d'une campagne, d’une montagne ou d'un endroit totalement calme où il n'aurait plus à se cacher et à mentir. La seule chose qui le retenait, son seul point d'encrage ici, était sa mère. Et, désormais, bien qu'il ne le voit pas encore très distinctement, Everleigh. La situation pouvait paraître ambiguë, d'ailleurs,  tous deux allongés dans son lit, mais ils savaient où ils en étaient, non ? « Tant mieux si ça ne te fais rien, on va arrêter de se plomber le moral avec ça maintenant. » Au moins c'était clair, il ne voulait pas en parler. Un peu d'accro, mais après cela devenait trop personnel, trop poussé, trop détaillé...   Ses mauvais souvenirs d'enfance auraient dû rester les siens et uniquement les siens, c'est ainsi qu'il ressentait les choses. Mais c'était trop tard pour se plaindre, et comme elle ne semblait pas en "souffrir". La suite lui fit perdre encore un peu plus - si possible - son sourire. Son visage se ferma et il ne releva même pas lorsqu'elle reparla de son sourire. Il aurait dû se concentrer la dessus, sourire et oublier comme il le faisait toujours, mais non. Il passa une main dans ses cheveux courts, presque gêné. Et, sans savoir pourquoi, se sentant en confiance, il déballa ce qu'il avait sur le coeur au passage... « Oui, désolé pour ça. J’espère que je ne t'ai pas fait mal, en tout cas c'était pas intentionnel, je voulais juste t'empêcher de... de m'aider en fait, c'est un peu con. Je suis sûr que je t'ai fait mal quand je me suis mis à hurler sur ma mère, désolé. Je ne sens pas ma force, et j'étais en colère contre elle, comme  toujours... J'ai passé ma vie à vouloir la rencontrer, à avoir besoin d'elle, et une fois que je l'ai retrouvée j'ai juste eu envie de fuir. J'ai eu peur, parce que c'était elle qui avait besoin de moi et que je me sentais incapable de l'aider. J'avais pas envie de faire des efforts, même pas envie d'essayer. Je me suis pris à penser qu'elle n'était pas si mal comme cela, qu’elle avait ce qu’elle voulait et aimait. Et je me suis trouvé dégueulasse de résonner ainsi, alors je l'ai empêchée de foutre le reste de sa vie en l'air. Pour moi, pas pour elle... » Il avait depuis longtemps baissé la tête, et sentait différentes émotions se mêler et monter en lui. Il avait bien fait, seulement il l'avait fait pour les mauvaises raisons. « Enfin, je ne me suis pas trop mal débrouillé ! », s'empressa-t-il de dire, sur un ton bien trop enjoué pour être sincère. Il masquait son trouble. Comme il l'avait toujours fait, il cachait ses émotions. C'était trop tard et, si elle avait un tant soit peu suivi ses enseignements, elle comprendrait instantanément que cela le rendait totalement mélancolique. « Je vais y réfléchir... », sourit-il alors qu'il était clair qu'il la laisserait faire. Éméché, et même plus que cela, Damen s'amusait à 'jouer' avec elle, mais cela ne dura que quelques secondes, avant qu'il ne se recule sans cesser de sourire de façon tout à fait naturelle mais vaguement séductrice. « Jeanne D'Arc ? Sérieusement, tu oserais faire croire à ton pauvre professeur et colocataire qu'il entend des voix ? Quand je serais interné, si j'ai des droits de visite je refuserai de te parler. » Il fit mine de bouder - ce qui lui donnait un air de gamin têtu attendant fermement d’avoir ce qu'il désirait. Sa réflexion le fit sourire, elle n'avait pas tout à fait tort. Après tout, il ne pouvait pas se pointer à l'université le lendemain avec une lèvre ouverte, en boitant sans doute, avec la gueule de bois et des ecchymoses un peu partout. A moins de se couvrir totalement et de mettre une cagoule,il prendrait enfin les congés dont il avait tant besoin. « Ouais, je vais... » Il bâilla. « ... dormir. » Se recouchant doucement pour éviter de se faire mal à nouveau, il posa sa tête sur l’oreiller, fixant le plafond sans parvenir à fermer les yeux. Il pivota vers Everleigh.
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MessageSujet: Re: Cialeigh ∆ Everybody lies, lies, lies. It's the only truth sometimes. Doesn't matter if it's out there somewhere waiting for the world to find. Or buried deep inside. Cialeigh ∆ Everybody lies, lies, lies. It's the only truth sometimes. Doesn't matter if it's out there somewhere waiting for the world to find. Or buried deep inside. - Page 2 EmptyLun 5 Aoû - 22:48




On est toujours persuadé qu'il n'y a qu'une personne au monde à aimer. Et on en trouve une autre pourtant un jour. Et ça a l'air dingue de s'être autant inquiété pour ça au début.





Une fois souriant, une fois le visage fermé, Ciaràn avait beau jouer l’indifférence, Everleigh savait parfaitement qu’il essayait de retenir ses émotions qui se bousculaient sur son visage. Loin d’être stupide, elle commençait à le connaitre et à lire en lui comme dans un livre ouvert. Les choses avaient largement évolué entre la petite étudiante et son professeur fascinant. Loin de cette limite, ils s’étaient fortement rapproché en cette soirée mouvementée allant même jusqu’à faire douter Everleigh sur la nature de ses sentiments envers lui. Ce soir, Ciaràn avait montré plusieurs facettes de sa personnalité, Everleigh savait désormais qu’il était méchant et arrogant lorsqu’il avait bu, qu’il était naturellement assez renfermé mais qu’il pouvait aussi se montrer très doux et particulièrement aguicheur. Ce dernier trait l’avait d’ailleurs beaucoup surprise lorsqu’il s’était approché d’elle assez près pour sentir son souffle sur son visage. Ciaràn n’était pas seulement son ami malgré toute la bonne volonté que présentait Evy pour se persuader du contraire. Les faits étaient là, lorsqu’il s’était si dangereusement approché, son cœur avait doucement accéléré, elle sentait son sang battre contre ses tempes et au fond, mourrait d’envie de se laisser approcher d’un peu plus près encore, seulement elle n’était pas vraiment sure qu’il veuille aller jusque-là. Elle ne voulait pas qu’il lui reproche de ne pas l’avoir repoussé, c’est avec une légère déception qu’elle l’avait repoussé un peu d’elle, sentant son cœur battre aussi fort que le sien sous sa main. Et s’il en avait vraiment envie ?
Elle comprenait parfaitement qu’il préfère abandonner le sujet tabou, elle aussi se sentait mal à l’aise sur ce sujet. Il souriait toujours au moment où Everleigh lui répondait, néanmoins elle remarquait qu’il le perdait peu à peu au profit d’un visage vide soudainement beaucoup moins attirant que son sourire à en faire pâlir plus d’une. Un léger blanc s’était installé entre eux, elle allait reprendre la parole au moment où il la devança pour lui faire un aveu, lui qui pourtant avait bien insisté sur le fait qu’il n’aimait pas se confier. D’un geste lent, il glissa sa main dans ses cheveux sans parvenir à la regarder dans les yeux, comme gêné. Après l’avoir écouté, Everleigh lui sourit légèrement avant d’attraper son visage pour le lui relever et le forcer au passage à la regarder. Caressant doucement son visage du bout des doigts, Everleigh se mordit légèrement la lèvre inférieure en souriant. « Tu ne m’as pas fait mal , j’ai juste eu peur sur le coup mais tu avais bu Ciaràn. Je ne t’en veux pas, je te l’ai déjà dit. Vraiment. J’aurai surement un bleu demain mais ne t’affole pas pour ça, j’ai ce fameux problème de marquer très rapidement alors le moindre coup fait apparaitre un joli bleu alors que je tombe dans les escaliers ou que tu m’attrapes simplement le bras, le résultat sera le même. Tu aurais même pu me mettre un coup de boule que je t’aurais tout de même aidé. Quand une personne à laquelle je tiens énormément rentre blessée, c’est plus fort que moi. Je crois que je t’ai désobéi pour m’assurer que tu allais bien et que tu n’allais pas mourir dans la nuit. Qu’est-ce que j’aurais fais-moi avec ton corps sous les bras ? J’aurais pleuré pendant une soirée avant de me débarrasser de ton corps dans le lac ? » lui dit-elle en riant légèrement, la main toujours posée contre son visage. Elle prenait plaisir maintenant à jouer avec ses cheveux. « Je trouve que tu es vraiment un fils parfait en plus d’être l’homme dont toutes les filles rêvent. Tu n’imagines pas les sacrifices que tu as fait pour l’aider à s’en sortir et vraiment tu as bien fait. Ta maman est vraiment chouette Ciaràn et je ne crois pas que je l’aurais appréciée si tu n’étais pas intervenu dans sa vie. Tu as eu la possibilité de la faire changer et tu as réussi. Elle t’aime beaucoup. Je crois qu’elle s’en veut énormément et qu’elle aimerait être proche de toi comme une vraie maman l’est avec son enfant. Mais elle a juste peur que tu la repousses. Je te comprends cela dit. Tu as vécu sans elle, mais à nouveau tu prouves que tu es loin d’être un sale con mais plutôt un type au grand cœur sur qui on peut compter. La preuve, tu m’as pris chez toi et je sais parfaitement que je suis loin d’être un cadeau ! Ne l’abandonne pas Ciaràn. C’est toi qui la pousse à décrocher, ça se voit. Pis t’es un gars débrouillard mais je suis sure que tu as quand même besoin d’elle au fond. Peut-être juste que tu n’oses pas l’admettre après ce qu’elle t’a fait subir, étant petit. » lui dit-elle en le regardant dans les yeux. Elle éclata de rire, proche de lui à sa réflexion sur son internement « Oh mais je suis prête à tout Monsieur Ayling ! Je suis capable de te rendre totalement fou, crois-moi. Même de te tuer, juste après que tu ais contracté une belle assurance vie ! Et puis si tu es interné, qui te dit que je viendrai te voir, déjà ? » lui demanda t’elle d’un air amusé tout en prenant toujours un plaisir fou à le toucher, le plus incroyable était qu’il ne la repoussait même pas, en fait.  Son expression de gamin boudeur fut de trop pour Everleigh qui éclata de rire avant de glisser ses bras dans son cou pour le câliner avant de reprendre sa place, légèrement mal à l’aise du geste qu’elle venait d’avoir envers lui. « J’aurais préféré te rencontrer en dehors de l’université très sincèrement.. » lui dit-elle en souriant légèrement avant de le regarder, cédant finalement à son envie de l’embrasser. Elle approcha doucement à son tour son visage du sien avant de poser ses lèvres sur les siennes. Quelques secondes de ce baiser plus tard et Ciaràn ne la repoussant pas, elle glissa  une main dans ses cheveux et l’autre posée sur sa joue en continuant de l’embrasser. Elle finit finalement par reprendre place en souriant vaguement, le voyant épuisé. S’allongeant, elle le regarda s’enfoncer dans son sommeil avant qu’il ne se tourne vers elle. Il était beau, il était vraiment beau, épuisé, endormit. Un ami ? Pas seulement. Elle n’était peut-être pas si différentes des autres étudiantes au fond, elle était aussi sous son charme. Allongée à ses cotés, elle préféra s’assurer qu’il s’endormait vraiment avant de partir se coucher. Mais la fatigue l’assommait elle aussi, elle s’endormit finalement face à Ciaràn, sans même s’en rendre compte.



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Jake Fitzgerald
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