the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-14%
Le deal à ne pas rater :
Apple MacBook Air (2020) 13,3″ Puce Apple M1 – RAM 8Go/SSD 256Go
799 € 930 €
Voir le deal
Le Deal du moment : -28%
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G ...
Voir le deal
389 €

Partagez

Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus  - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus  - Page 2 EmptyDim 21 Juil - 17:49

Sans grande surprise, il la repoussait. Avait-il peur de la folle qu’elle était devenue ? Il devrait. Si depuis quelques temps, Aengus ne prenait plus rien au sérieux, aujourd’hui, elle se forçait à faire une exception. La colère de Benedikt l’attirait et son insouciance lui hurlait de fouiller un peu plus encore. Il jouait à nouveau les sombres corbeaux. Un sourire étira les lèvres d’Aengus, étrangement rassurée. Naviguer en eau trouble lui ressemblait beaucoup plus que supporter une tête d’intello qui avait beaucoup trop gonflée. Approche donc petit. Viens, ça ne fera pas mal tu verras. Il revenait automatiquement vers elle, la mettant au défi de répéter. Juste un mot magique et il plongeait avec elle dans les ténèbres. L’idée la grisait. L’unique raison d’une telle volonté pouvait paraitre obscure. Comme pour l’éclairer, elle murmura, provocante.

« Comme ça tu as l’air plus vrai. »

Sous la colère, les hommes redevenaient des animaux. Ils montraient leur nature première, leur âme brute et sans la moindre parure. Dans la violence, tout le monde retombait au stade premier du développement de l’espèce. Les menaces à présents… aussitôt, sa main agrippa la nuque de Benedikt comme les serres d’un rapace autour de sa proie. Elle n’avait pas eut besoin de longtemps pour lui tourner autour.

« Bah vas-y alors qu’est-ce que t’attends ? Ca te soulagerait ? Tu te sentirais mieux après ? T’arrêterait d’être morne ? Alors vas y. Montres moi. Fais ton show le gamin. T’as besoin d’un coup de main encore ? Tu préfères tes tubes à essai à la vraie vie ou à la réalité d’une émotion ?»

Resserrant la distance entre eux deux, elle ne le lâchait pas. A un moment ou un autre, elle le pousserait à bout. Le savoir ne facilitait pas les choses pour autant. Aurait-elle mal ? Non. Le plus intéressant dans cette histoire serait de mettre une raison sur la colère toujours latente de ce garçon. Est-ce que sa haine et ses émotions pourraient soulager les siennes ? Peut être. Le but réel de la manœuvre ne se présentait pas à Aengus. Un brin d’inquiétude ? Une façon de payer sa dette ? Soulager la douleur d’autrui n’avait jamais été dans ses attributions et jouer les femmes soignant les garçons perdus ne trônait pas au sommet de ses préférences, bien au contraire.

« Y a pas un seul de vous qui est vrai. T’es pas différent des autres. Alors je vais t’aider. Je te laisserai ensuite retourner chez ta mère. »

Voilà, elle l’avait dit. Le mot interdit. Et maintenant qu’il était prononcé, aucun retour en arrière possible. Elle attendait que sa propre folie se propage en lui. C’était le propre des personnes au fond. Comme des trous invisibles dans le parcours, ils vous précipitaient vers le bas. Toute cette histoire n’avait aucun sens, Aengus le réalisait bien à présent. Trop tard, une fois encore, elle avait provoqué plus de mal que de bien. Une habitude qu’elle devrait prendre rapidement sous peine de désenchanter à chaque fois que l’inéluctable se produisait.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus  - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus  - Page 2 EmptyDim 21 Juil - 20:19




Elle avait un problème. Un gros problème, pour provoquer les gens sans aucune raison. Le manque de sensations fortes était-il donc si présent pour qu’elle prenne un tel risque ? Aengus ne mâchait pas ses mots. Elle faisait preuve d’une si grande franchise que j’en avais mal au cœur. Pour elle. Pour nous deux. Pour ce que nous avions partagé par le passé. A croire que même ça, elle ne le respectait plus. Je fronce les sourcils, alors qu’une lueur de défi prend place dans mon regard. Allez vas-y si tu l’oses. Mais ne viens pas te plaindre des conséquences ensuite, il faut savoir assumer sa bêtise. Bizarrement, c’était aussi de cette manière qu’une femme me plaisait. De cette manière que j’avais conquis le cœur et les sens de Tacha. Par la violence brute. Sans faire preuve forcément de tact mais en restant maître de la situation. Et là, Aengus jouait avec le feu. Comme Tacha avant elle. Elle me titillait. Mais sur un sujet trop sensible pour que je réagisse avec diplomatie. Je ne dirais pas le contraire : elle savait jouer. Frapper là où il fallait pour que la haine se mêle à l’excitation. C’était le jeu de qui serait le plus fort. Le plus possessif. Et à ce jeu-là, je n’avais jamais perdu. Ses doigts enserraient mon cou, et immédiatement je relève la tête. Mes mâchoires se contractent alors que je ne la quitte pas des yeux. Oui, vas-y, continue. Je préfère que tu fasses preuve de violence plutôt que de jouer les gamines arriérées. Frappe-moi, c’est ça que j’aime. Au fond, on était aussi fou l’un que l’autre si on y pense. Ca devait pour ça qu’on avait été si proches, fut un temps.

A quelques centimètres à peine de son visage, je sentais son souffle caresser mon visage, son odeur se frayer un chemin jusqu’à mes narines. Et je restai là, immobile. Sans un mot, sans un geste pour elle qui ne me lâchait pas. Il n’avait suffi que de ce mot, de nouveau prononcé avec délectation, pour que mon bras réagisse et ne la plaque violemment contre le tableau de la salle de classe. Que mes iris se teignent en noir. Que mes lèvres se scindent entre elles. Une main autour de son poignet, l’autre autour son cou, et je me suis mis à serrer. A serrer très fort, en regardant sans bouger son souffle diminuer peu à peu. Plus rien ne me passait par la tête. J’aimais ça. Cette sensation de puissance. Ce besoin de détruire. Plus elle s’affaiblissait, plus je me revigorais. Et étrangement, je n’avais plus à l’esprit autre chose que son visage, le moindre de ses traits, la pâleur qui ternissait peu à peu chacun de ses membres. « Alors, tu aimes ça ? » susurrai-je à son oreille en serrant un peu plus. Je fermai les yeux. Une sensation euphorique s’emparait de mon âme. J’osai même déposer un baiser sur sa tempe. Le dernier baiser du bourreau à sa victime. Ce fut ce baiser qui me ramena à la réalité. Je la relâchai subitement, avant de reculer de quelques pas. Toute ma fièvre s’en était allée. Toute cette chaleur au creux des reins, cette envie bestiale de lui faire mal jusqu’à en crever. « Pourquoi tu fais ça ? Tu veux vraiment que je te fasse mal ? » murmurai-je, imperturbable, comme si rien ne s’était passé.

©️ code de boo. gif de tumblr.




Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus  - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus  - Page 2 EmptyLun 22 Juil - 0:22

Elle l’avait poussé à bout. Les mots piquaient bien plus durement que les coups. Pourtant lorsque la main jailli tel un serpent bondissant sur sa proie, Aengus ne broncha pas. Que dire avec une main autour du cou de toute façon ? Son souffle caressait sa joue tandis qu’elle remontait une main sur celle de Benedikt. Leurs peaux contrastaient, la sienne si pâle contre celle d’Aengus. A présent bien rouge, son visage marquait l’accumulation de sang due à la main sur son cou. Un son rauque se faisait entendre parfois, le besoin d’air en sommes. Les poumons hurlaient, enfin tentaient, tandis qu’Aengus gardait sa main libre contre la joue de Benedikt. Une façon de le garder près d’elle continuellement.

Leo allait clairement lui botter le cul si elle revenait le voir avec des marques autour du cou. Elle avait beau prétendre avoir des relations sexuelles masochistes, Leo n’était pas idiot. C’était d’ailleurs pour cette raison qu’il était médecin.

D’ailleurs revenons-en à l’état d’Aengus. Ses membres s’alourdirent, une sensation que connaissait particulièrement bien Aengus. La main sur la joue de Benedikt glissa lentement sous son propre poids, incapable de toucher plus longtemps.

Quand il recula, Aengus glissa lamentablement contre le mur. Une toux la saisi aussitôt. Impossible de rester lamentablement au sol devant ce mec.  Être debout devenait impératif, comme pour tout combat d’ailleurs. Une main contre le mur l’aida à se redresser mollement.  Sans répondre, elle passa sa main à son cou pour masser doucement. Maintenant debout, faire face à Benedikt devenait plus aisé.

« C’est toi qui te fais du mal, gamin. » Grogna t elle d’une voix enraillée avant de lui sourire, insolente.
Qu’il aille au diable ce mec ! Elle ne savait pas d’où il sortait celui là mais elle avait bien l’intention de le pourrir. Si les chimistes renfermaient tous autant de violence en eux, il était aisé de savoir pourquoi on avait autant d’armes songea Aengus avec ironie.

« Et qu’est-ce que ca peut te foutre ? T’as aimé non ? Je le sentais que tu te régalais. Alors ? Pourquoi tu fais ça toi ? Tu lui en veux tant que ça  à ta mère ? Elle t'a pas donné ta gâterie du soir ?  »

Rien à foutre qu’il revienne l’étrangler.  Elle était lancée maintenant. Il faudrait faire avec elle. Puisqu’elle ne pouvait pas reprendre le masque de la fille joyeuse et insouciante, il devrait supporter l’insolente emmerdeuse de première ! Qu’il n’en doute pas. Elle maitrisait.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus  - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus  - Page 2 EmptyMar 23 Juil - 8:56




Moi qui me fais du mal ? Non, je ne crois pas. Je souffre, mais c’est différent parce que je ne l’ai pas cherché, contrairement à Aengus qui semblait être de plus en plus attirée par les plaisirs masochistes. Je l’écoute me hurler dessus, signe qu’elle est aussi mal dans son corps et dans sa tête que je le suis moi-même. Je l’écoute, sans mot dire, immobile et sans même lui décocher un regard. Je préfère la vue du parc de Berkeley, à la fenêtre. Il a tendance à m’apaiser. Dire que je n’étais pas un grand fan de la nature par le passé. Aujourd’hui, il n’y avait que sous un arbre, seul au monde, que je me sentais bien. En sécurité. « Elle ne m’a jamais rien donné. Même pas son amour. Il a fallu que je la tue pour qu’elle me regarde comme si je valais quelque chose. » soupirai-je, toujours le regard au loin. M’avait-elle entendu ? Comprise ? Peu importe. C’était loin tout ça. Je devais faire avec, essayer d’avancer. La question que je me posais maintenant : et elle, quel était son fardeau ? Pourquoi aimait-elle tant se faire mal ? Il y avait toujours une raison. Toujours un traumatisme que l’on cherche à cacher. Noah saurait sans doute mieux l’expliquer que moi. Peut-être devrais-je l’appeler d’ailleurs. Pour Aengus. Je crois qu’ils ont été proches, à un certain moment. Comme père et fille, j’entends. Remarque, Noah traite tout le monde comme ses enfants. Mais moi… hors de question que je parle de ce que je ressens. Même mon père l’ignore. Je lui ai dit, je lui répète souvent que tout va bien. Que ma déprime est passée, que je vais de l’avance. S’il savait … A quel point je suis en colère parfois. A quel point je me retiens. Mais je dois faire bonne impression devant ma famille. Elle est tout pour moi et c’est la seule qu’il me reste. « Tu veux vraiment m’énerver, hein ? » ajoutai-je quelques secondes plus tard alors qu’un sourire naissait à la commissure de mes lèvres. Dommage. Ce baiser m’avait ouvert les yeux. Peut-être pas pour très longtemps mais suffisamment pour que je me rende compte d’une chose : je ne pourrais jamais lui faire mal autant qu’elle en demandait. Mais il y avait bien une solution. Une solution qui l’obligerait à ouvrir les yeux, comme je l’ai fait. A chercher à me fuir plutôt qu’à tester mes nerfs. Je m’approche, lentement, jusqu’à faire le tour et être dans son dos. Là, je me colle contre elle. Sans la toucher, comme elle l’avait fait auparavant avec moi. Mes lèvres se rapprochent de sa nuque, jusqu’à l’effleurer, et j’y dépose un baiser. Le plus doux que je n’ai jamais offert à personne. Mes doigts se détendent, et entrelacent les siens. Plus tu parleras de ma mère, plus je te ferai mal en t’embrassant… ce sera donnant donnant..

© code de boo. gif de tumblr.


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus  - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus  - Page 2 EmptySam 27 Juil - 9:25


Pardon ? Mais qui était ce mec ? Qui serait assez idiot pour parler du meurtre de sa mère aussi facilement ? La colère ne semblait pas l’unique moteur d’une telle révélation. Aengus doutait à présent. Le regardant de biais, elle sembla l’évaluer un moment. Elle misait plus sur une culpabilité grandissante que sur un acte de vantardise. Et contrairement à ce que ressentait Benedikt, Aengus ne criait pas. Le suivant toujours du regard, elle répliqua, grinçante.

« Tu te fous de moi ? Elle te caressait pas les cheveux en t’appelant mon ange alors tu la butes ? »

Ne comptez pas sur une indulgence débordante de la part d’Aengus. La jeune femme possédait une forme bien à elle de compassion et d’humanité. Mais il convenait d’ouvrir en grand les yeux pour l’apercevoir. Alors qu’il lui tournait autour, Aengus avança vers la porte pour regarder par la fenêtre si le couloir était vide. Il était temps de sortir. Plus rien ne les retenait ici.

« Pas vraiment non. » Assura-t-elle à Benedikt, son attention tournée vers l’extérieur.

Enfin, en apparence seulement. Elle le surveillait dans le reflet de la vitre, la main reposant sur la clenche pour s’enfuir en cas de besoin. Il venait de lui affirmer qu’il avait tué sa mère. Evidemment, elle se montrait prévoyante. Elle ne le connaissait que depuis une demi-heure à peine. Aimer le danger était une chose, ne prendre aucune mesure en était une autre. Pourtant, elle se raidit lorsque la chaleur de son interlocuteur se mêla à la sienne. Tendue, elle n’osa plus respirer. Que lui voulait-il à présent ? Est-ce une nouvelle forme de torture psychologique ?
Un violent frisson lui parcourut l’échine en sentant ses lèvres contre sa nuque. Ne pas s’avouer vaincu, jamais. Pourtant, le geste provoqua une violente douleur dans sa poitrine. L’immensité de l’émotion la submergea si violemment qu’elle resta figé, le regard planté sur ces mains se nouant aux siennes. Paralysée, Aengus dégluti avec peine. L’ensemble de son être paraissait dans l’attente d’une réponse appropriée à fournir. Devait-elle le laisser continuer ? Non. La réponse tomba d’elle-même. Il lui parlait un langage qu’Aengus ne comprenait pas, une nouvelle langue qu’elle ne savait plus exprimer. Quelque part au fond d’elle, les codes dormaient profondément et elle semblait farouchement veiller sur leur repos. Bien sûr, comme tout être humain, la douceur et la tendresse l’attiraient. Un brin d’affection changerait beaucoup de chose dans son univers bien sombre. Malheureusement, elle avait compris depuis longtemps maintenant que le monde avait été construit pour en fournir uniquement dans le but de tromper et blesser, manipuler et posséder. Ces choses là n’apportaient que désillusions. Détruisant toute part d’elle qui souhaiterait se laisser aller à un peu de douceur, elle inspira pour se gonfler d’énergie. Il lui fallut un temps pour se libérer psychologiquement de l’emprise de Bendikt. Son geste serrait bien plus sa gorge et sa poitrine que sa main un instant plus tôt. Dans le reflet de la vitre, elle chercha son regard. Autant jouer fin… Elle avait bien remarqué qu’il se montrait plus attentif à ses pics qu’à son sourire et ses plaisanteries douteuses. Aussi, adressant un sourire à son reflet dans la vitre, elle reprit malicieuse.

« T’es mignon gamin, mais je suis pas ta mère, je veux bien te faire un câlin avant de te mettre au lit mais je suis pas sûre que ça change ta vie. »

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus  - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus  - Page 2 EmptySam 27 Juil - 19:29




Libéré de ma colère, je l’observe, plus passif que jamais. Non. Non Aengus, elle ne m’a jamais caressé les cheveux. Pas de la manière dont une mère est censée y passer la main, si tu veux tout savoir. Quant aux petits noms affectifs, il n’y a que dans les belles histoires qui se terminent bien, et dans les bonnes familles que tu peux en trouver. « Selon toi, j’ai une tête à m’appelle Benichou ? » soupirai-je de mauvais gré. Même si certains ne se gênaient pas pour me donner ce surnom stupide. Mais non. Ce n’était pas mon genre, parce que ma mère ne l’avait jamais fait avec moi. Pas dans les gènes non plus de la famille Shark, d’ailleurs. « Et si je l’ai ‘buté’… » Réemployons ses termes, ils sont tellement classieux. « …c’était par accident. » ajoutai-je pour finir en détournant les yeux. Même si j’avais eu des regrets sur le moment, et qu’ils s’étaient tous dissipés à mesure de ma convalescence. Lorsque j’ai enfin pris conscience de la femme que j’avais tant aimé. Des horreurs qu’elle avait commises et qu’elle m’aurait faites endurer si je l’avais suivi à Bogotol. « De toutes façons, je n’ai pas envie d’en parler. C’est trop récent. » J’aurai peut-être mieux fait de me taire. Vu son comportement actuel, sa manie de me chercher des poux, Aengus pourrait se mettre dans l’idée de me provoquer pour que je lui raconte mon histoire, sans se soucier de savoir si je suis blessé ou non par ce qui s’est passé. Je la connaissais particulièrement douée pour dissimuler ses émotions, mais pas au point d’en devenir blessante à ce point. A croire que je m’étais trompé, une fois n’est pas coutume. « Si tu l’étais… » Je parle de ma mère. Tiens, elle est mal à l’aise. Malgré son sourire, je le sens. Et puisqu’elle prend tellement de plaisir à m’énerver, autant que je m’amuse un peu moi aussi. Le plaisir dans la violence est le seul après tout, qu’on ne m’ait jamais offert. « …tu ne serais pas ici, à l’heure qu’il est. » Inutile d’en dire plus. Elle savait que ma mère était décédée, le reste n’était pas difficile à comprendre. A savoir que si j’avais eu affaire à cette femme en ce moment-même, je l’aurai sûrement envoyé six pieds sous terre, sans l’ombre d’un regret cette fois-ci. « Vas-y… » Je la retourne d’un seul geste. Brutal et animal. Mes yeux cherchent les siens, et mes mains agrippent violemment son haut, au niveau de ses hanches. « …donne-moi un câlin. » grognai-je. Un ordre, bien plus qu’une réclamation amicale. Je veux voir si ça ne peut vraiment pas me changer la vie, d’être…normal. « Même ça, tu ne sais pas le faire. » ajoutai-je après quelques minutes de silence. Un sourire goguenard étire mes lèvres. Je lui ris délibérément au nez. « Faire semblant d’être affectueuse, jouer de son corps, allumer un mec… tss, pauvre pauvre Aengus…tu me fais pitié… » A mon tour d’être blessant. On joue ? A celui qui saura toucher le cœur de l’autre ?

© code de boo. gif de tumblr.


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus  - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus  - Page 2 EmptyDim 28 Juil - 10:56


Quoi Benichou ? Qu’est-ce que Benedikt avait à voir là dedans ? Ce type avait les cheveux long, il était mou et pire encore il avait essayé de la tuer trois fois. A croire qu’elle ne pouvait trainer qu’avec des mecs qui voulaient sa peau.

« Pourquoi tu parles de Benichou ? » Demanda-t-elle avec une moue d’incompréhension, haussant les épaules comme s’il avait totalement perdu la raison.

Mais elle n’eut pas réellement le temps de se pencher sur la question. Il la retourna vers lui avec tant de force qu’un moment, sa tête tourna et il lui sembla voir double. A force de douleur, elle s’était crue anesthésiée.  Combien de fois lui avait on tenu ces discours ?  Pourquoi est-ce que ça faisait toujours aussi mal ? Parfois, elle préférerait qu’on lui arrache le palpitant d’un coup sec plutôt que de le piquer éternellement.  Mais pouvait on rester humaine et taire son cœur ? Qu’importe, elle n’était pas humaine. La preuve se fera entendre quelques minutes  plus tard. Pour l’instant, ce fut le tour de la jeune femme de lui rire au nez. Le sien s’était plissé alors qu’elle remontait légèrement les babines autant de dégoût que de haine. Il savait à présent. Il avait lu en elle. A quoi bon se mentir ? A quoi bon faire semblant ? Il savait ce qu’elle était réellement un être dénué d’affection et de tendresse. Etrangement, plus il la faisait souffrir et plus Aengus envisageait ses remarques comme une marque d’attention et d’intérêt pour sa personne. Certes, l’ensemble demeurait douloureux mais Aengus adoptait ce traitement plutôt que l’indifférence et les mensonges.

Pourtant, elle savait que sa précédente marque d’affection n’avait été qu’illusion et tromperie, qu’un moyen détourné de la faire flancher, de la manipulation par excellence. Le monde était ainsi fait. Se gonflant de dédain, elle décida de se prendre au jeu.

« Je sais très bien faire un câlin ! » Protesta t elle avec orgueil.  

Se redressant lentement, elle inspira pour se donner la force de continuer. Cependant, face à l’ampleur de la tâche, la demoiselle se senti perdre sa belle contenance. Déglutissant avec peine, elle fut assaillie d’une multitude d’angoisses. Le regard fuyait tout potentiel contact et rencontre, passant vers la droite puis la gauche tandis qu’elle remontait ses mains tremblantes sur ses épaules. Les lèvres pincées, les joues rouges et la respiration bloquée, Aengus se sentait mal. Il allait rire. Aussitôt, l’écho de ses moqueries surgit dans un coin de son esprit. Il la repousserait, glousserait sous son nez et l’humilierait. Tendue à l’extrême, elle gardait tant bien que mal le contrôle des émotions en pagaille que provoquait cette situation. Finalement, les mains sur ses épaules poussèrent avec violence.

« Et bien il faut croire qu’il n’y a aucune femme capable de te porter sincèrement de l’affection ! » déclara t elle sans la moindre once d’émotion dans sa voix et sur son visage.

Jusqu’où ? La question se posa un instant dans son esprit alors qu’elle regrettait ses dernières paroles. Heureusement qu’elle se trouvait contre la porte. Il ne pourrait quitter les lieux où la laisser quitter les lieux. Elle se détestait ainsi, pire, elle replongeait à nouveau. Réalisant l’horreur qu’elle devenait, le monstre qu’il avait laissé sortir, elle serra les dents. C’était fini à présent. Durant des mois elle avait lutté et lutté pour enfermer ce démon au plus profond d’elle. Pourtant, elle réalisait l’évidence. La nature même d’un être ne pouvait être reniée. Elle, elle était un démon, née pour faire le mal, faire souffrir et détruire. C’était elle. D’un air résigné, Aengus secoua la tête négativement pour redresser son regard sur Benedikt. Hormis une immense froideur, plus rien parvenait à s’exprimer sur son minois. Seul les tremblements de son corps laissaient deviner la douleur et la rage face à laquelle Aengus faisait face.

« Ne me pousse pas dans cette direction. »

Non, sous la peur et entre les mains de l’angoisse, Aengus devenait une toute autre personne. Ses actes la dépassaient et l’un comme l’autre risquait de regretter la suite. La dernière fois, elle avait bloqué Jorden contre le mur avant de lui sauter dessus non pour le blesser mais pour l'embrasser. Mais elle tenait à Jorden, contrairement à cet inconnu.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus  - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus  - Page 2 EmptyMar 30 Juil - 22:15




Je fronce les sourcils. Elle se fout de moi là ou quoi ? « Parce que c’est le surnom débile que tu as osé me donner un jour. » soupirai-je comme si elle avait besoin que je lui rafraichisse la mémoire. « C’est ça. » répliquai-je ensuite à son intonation, sourire en coin. Prouve-le dans ce cas là. Bizarrement, même si je craignais la présence des femmes depuis le décès de ma mère – quoique je guérissais à vue d’œil – ce n’était pas le fait d’Aengus. Pourtant, jusqu’à preuve du contraire, il s’agissait bien d’une femme, non ?! D’autant plus qu’elle n’avait jamais été très tendre envers moi, si je ne m’abuse. C’était ça dont j’avais besoin à l’heure actuelle. Retrouver la violence qui m’avait fait naître et qui m’avait fait souffrir. Pouvoir la vaincre. Sauf que ma génitrice était morte, et que j’avais donc besoin d’une tierce personne pour combler ce vide. Une personne qui aurait les mêmes bassesses de sentiments à mon égard. Et qui deviendrait ma nouvelle vision de la mère que j’avais tant haï et adoré, fut un temps. Je ne voyais que ça pour expliquer mon surprenant changement d’humeur et de comportement.

Face à moi, alors qu’elle était censée me ‘câliner’, je me trouvais face à une jeune femme qui ne savait pas quoi penser, quoi faire, quel visage arborer. Je la sentais plus nerveuse qu’à l’ordinaire. Plus apeurée que si je lui avais ôté la vie sur l’instant. Moins démonstrative des émotions négatives dont elle avait fait preuve tout à l’heure, pour me duper. Alors, c’était ça. Sa phobie. La peur d’être aimée. OU d’aimer, peut-être. C’est bon à savoir. « Faut croire, oui. » soufflai-je en guise de réponse sans pour autant m’éloigner. Suis-je blessé par ce qu’elle venait de dire ? Oui, en un sens. De l’autre, je m’en fichais un peu. Comme si toutes ces années à penser que ma mère m’avait aimé plus jeune, découvrir qu’il n’en était rien, m’ont rendu plus amer que jamais. Comme si aucune femme ne saurait plus jamais me toucher. Je me suis renfermé. Même vis-à-vis de ma petite amie. Ma vie privée est à moi. Je ne laisserai plus jamais personne venir me l’enlever. « Pourquoi ? Donne-moi une seule raison. De quoi as-tu peur ? » Je ne m’en irai pas. Je ne la laisserai pas tant que je ne saurai pas ce contre qui, contre quoi elle se bat, sans relâche. « Tu me détestes à ce point, malgré tout ce qu’on a vécu ensembles, Bambi ? » Ca faisait longtemps. Si longtemps que je n’avais pas utilisé ce petit nom affectif pour la qualifier. L’utiliserai-je de nouveau un jour ? Ca m’étonnerait. Sur le moment, ce n’était pas un aveu d’affection. Une requête. C’était même tout le contraire. Une façon blessante de la ramener à la réalité. Qu’elle sache ce qu’elle avait perdu. Ce que le passé nous a laissé. Ce que nous sommes devenus par sa faute.

© code de boo. gif de tumblr.


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus  - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus  - Page 2 EmptyMer 31 Juil - 0:25

Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus  - Page 2 Tumblr_medb7hgzep...1uo1_500-3fec9f7
Ca m'a tout de suite fait penser à notre RP OSO 


« Mais ils sont où tes cheveux ? »

Le regard remonta sur le crâne presque chauve du garçon… Benedikt ? Bah si elle s’était attendue à lui ! Alors quand elle le pensait chiant, elle était loin du compte en réalité. Même si, savoir qui il était poussa du rouge à ses joues, elle ne perdit pas pour autant son aplomb. Si elle avait su, elle se serait tue… Maintenant que le mal était fait, elle ne s’arrêtera pas si bon chemin. Finalement, il approuvait, simplement, sans même se rebeller.

« Mais qu’est ce t’en sais toi ?! Tu ne comprends rien et tu confonds tout ! » Souffla Aengus entre les dents, attrapant le col de Benedikt pour le secouer avec brusquerie. « Tu me parles de haine et d’amour comme si tu savais les définir. » L’une de ses mains remonta sous son menton pour l’attraper comme pour le forcer à la regarder. Les ongles menacèrent de se planter dans la chair de ses joues s’il osait la repousser. « Je sais qu’on a dû te bourrer le mou avec tout les discours sur l’amour. Bah tu peux les oublier. L’amour c’est pas beau, pas propre, pas facile. Certaines personnes ne savent pas exprimer leur affection, certains ont juste peur de perdre l’être aimé alors pour le garder avec soi, pour être sûr que jamais cet amour ne les abandonnera, ils le dominent par la violence, par l’humiliation, la manipulation, les possède… Ils ne savent pas faire autrement. C’est triste mais ça aussi c’est de l’amour. Un amour maladroit, enfantin un peu comme les tout petits la première fois qu’ils serrent un chaton contre eux. Ils le serrent maladroitement, trop fort, le possède, le manipule, le domine… l’étouffe et le tue. Ca aussi c’est de l’amour. Parfois, on n’a pas ce que l’on voudrait des personnes qu’on aime. Il faut juste savoir lire entre les lignes et remarquer les petits détails qui font qu’un jour tu as su que cette personne t’aime. Et moi, c’est ... »

Ne pleure pas Aengus… Ne pleure pas. Pourquoi ? L’incompréhension voila son regard un court instant. Et puis, ce fut l’explosion. L’évocation d’un passé oublié et qui ne lui reviendrait jamais, le rappel des choses qu’elle était et qu’elle ne serait plus jamais, des blessures qu’elle éveillait par son apparente indifférence et enfin, de ce qu’elle perdait sans le savoir. Dans un grondement de fureur, elle bascula la tête de Benedikt vers l’arrière, profitant de sa toute nouvelle force pour l’obliger à reculer d’un ou deux pas, contre le bureau. Devait-elle planter ses ongles dans la chair tendre de son visage ? Devait elle le lacérer jusqu’à ce qu’il comprenne, qu’il sache ce qui lui faisait tant peur ? La panique se trouvait là, insidieuse. Son corps tremblant de haut en bas fini par épouser le sien.
La douleur grandissait en elle, laissant son esprit ravagé par le désespoir et l'indécision. Devait elle lui faire du mal? Le pouvait-elle? Elle le détestait, le haïssait et l'appréciait si fortement à la fois qu'elle n'arrivait plus à choisir. Le mettre à terre ou non ? Soudain, elle vacilla.

« Tu peux être mon chaton ? » Souffla t elle avant de s’emparer de ses lèvres avec violence.

Sans la moindre hésitation, elle vînt lui mordre la lèvre inférieure, tirant dessus pour le forcer à réagir. Il voulait un câlin non ? C’était tout ce qu’elle avait en réserve. Des mains qui s’agrippent, accrochent, tirent, de l’empressement, de la fougue mais surtout du désespoir. La respiration s’emballait déjà, le cherchant inlassablement, provoquant. Chaque geste s’imprégnait de colère pour mieux la lui transmettre. Il était devenu sa page blanche, le sac de sable contre lequel son âme jetait ses poings, les mots qu'elle n'arrivait plus à dire ou à penser. Il devenait l'instrument de ses réflexions et elle la chose salie et répugnante qui lui imprimait un tout nouveau langage. L’ensemble dépassait les hurlements et les cris pour lui exprimer sous la forme la plus simple du monde ce qu'elle éprouvait. Au moins, elle essayait prenant le risque de briser le sac, déchirer sa page et abimer la chose bien vivante qu'elle avait entre les doigts. Il posait les questions, elle lui répondait à sa façon.

A lui de gérer à présent, de la gérer puisqu’elle se remettait à lui, éclaboussant de la haine pure, de la colère à vif, de la passion, du désespoir, tant de douleur. Elle n'avait que ça à offrir, que ça à partager. Il ne restait plus rien d’autres que cette fougue. Sa main sur son menton descendit sur son cou pour s'en saisir et mieux le retenir. Voilà, elle avait perdu.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus  - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus  - Page 2 Empty

Revenir en haut Aller en bas

Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 2 sur 3Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant

Sujets similaires

-
» Il y a les femmes avec qui on fait l’amour et celles avec qui l’on en parle, PV Jules Dupuy
» Le hasard fait bien les choses | Aengus & Benedikt |
» "Les chaleurs printanières en ont fait tourner des têtes" [Lisbeth &Aengus]
» Fait connaissance avec ses vosins [ Quentin ]
» FLASHFORWARD: Ce qui importe c’est pas ce qu’on a, mais ce que l’on fait avec ce que l’on a. Arthune

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-