the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -55%
Coffret d’outils – STANLEY – ...
Voir le deal
21.99 €
Le Deal du moment : -55%
Coffret d’outils – STANLEY – ...
Voir le deal
21.99 €

Partagez

Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus  - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus  - Page 3 EmptyMer 31 Juil - 8:07


Moi, c'est à ça que ça me fait penser Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus  - Page 3 277800 


« Ils ont pris le large. Ils en avaient assez de ma tête, je crois. » soufflai-je avec le plus grand sérieux du monde. J’avais eu besoin de changement, après ce qui s’était passé. Revoir sans cesse dans le miroir cette même tignasse que j’avais gardé depuis l’enfance, ce regard de poulain effarouché, ces vêtements d’adolescent, me rappelaient sans cesse ce que j’avais été par le passé. Trop faible pour ouvrir les yeux. Aujourd’hui, j’étais bien décidé à déchirer cette aberration, pour commencer un nouveau livre. Sauf que cette fois-ci, il n’y aurait que moi pour en tourner les pages, et la noircir de mon encre. Personne n’aurait le droit de changer ne serait-ce qu’un mot, une phrase, une histoire. Je suis le capitaine de mon âme, le maître de mon destin désormais. Je fronce les sourcils, l’écoutant déblatérer à propos des grands sentiments, soit disant dont j’ignorais tout. Elle n’avait peut-être pas tort au fond. J’avais beau éprouvé un amour viral pour Tacha, il n’en restait pas moins vrai qu’à chaque fois que nous faisons l’amour, c’était dans la violence. Je n’avais jamais réussi à prononcer ‘je t’aime’, avant qu’elle m’annonce qu’elle attendait un enfant de moi. A chaque nouvelle dispute, nous nous retrouvons automatiquement plus tard, dans le même lit, à s’arracher nos vêtements, à se griffer, se mordre, et grogner comme des bêtes. La violence pour nous, fait partie intégrante de ce que les gens bien pensants appellent le grand ‘amour’. Tant pis si ça ne correspond pas à la vision ‘normale’ des choses. Tant qu’on était bien comme ça… Le problème, c’est qu’il n’y avait plus rien entre nous, depuis ce qui s’était passé. Plus d’amour, plus de sexe, je ne la laissais même pas m’approcher. La peur que, par réflexe, je ne la frappe ou ne la déçoive. Pourtant, je l’aimais toujours autant, mais le fait de la connaître, savoir que notre histoire a fait partie du passé, comme celle de ma mère, me revoit inexplicablement vers ce que je fus. Un adolescent rebelle, mais incapable de ne pas se laisser dominer par une femme qui était censée m’aimer et me protéger. Au fond, ce que je voyais en Tacha, c’était elle, voilà où se situait le problème. Alors que pour Aengus, que je ne connaissais que depuis la faculté, tout était différent. Elle n’avait aucun sentiment pour moi, d’une part, si ce n’est une forme d’amitié non évoluée, du mépris sûrement, de la violence comme toujours, et cette petite chose indescriptible qui la rendait plus femme à mes yeux que toutes celles vêtues d’une mini-jupe, de longues jambes et d’une opulente poitrine. Je n’avais jamais eu les mêmes goûts pour le sexe opposé que les hommes ‘normaux’, de toutes façons.

Sa main glissa sous mon menton. Pendant un instant, j’avais failli la lui arracher, sous la peur que pouvait engendrer un tel geste. Finalement, je pris sur moi de la laisser continuer, restant tout de même sur mes gardes. A la moindre réaction suspecte, elle saurait à quoi s’en tenir. Au bout du compte, après l’avoir écouté, je me rends compte que nous avons la même vision un peu brouillonne de l’amour. Brouillonne, mais non moins véridique si l’on y réfléchit bien. L’amour n’est pas simple, et l’amour a différentes formes, voilà ce qu’on peut en retenir. A chacun sa façon d’aimer, et l’amour est souvent complémentaire de la violence qu’il entraîne. Volontairement ou non, d’ailleurs. Je m’apprête à lui répondre, mais elle est plus rapide. Plus forte aussi, que je l’aurai cru. Repoussé en arrière, contre le bureau de la salle de classe, je me prépare à attaquer, tous membres tendus et  mâchoires contractées. La question qu’elle me posa alors me laissait pantois quelques secondes. Les yeux ronds, les lèvres entrouvertes, je fronce les sourcils comme si elle venait de m’annoncer que la Terre était le centre de l’univers, comme l’avait prétendu Parménide à une époque. Sans avoir le temps de réagir, ses lèvres viennent alors mordre dans ma lèvre inférieure. Grimaçant sous la douleur, d’ailleurs une goutte de sang était aussitôt apparue, je grogne avec force pour tenter de me dégager de son étreinte. Pourtant, ses doigts me cherchent, m’agrippent, et me harcèlent, au point que je ne trouve nul échappatoire. En ais-je seulement envie ? Je me surprends à en désirer plus. A sentir la température de mon bassin augmenter de façon vertigineuse. A mon tour de la plaquer violemment contre le bureau. Je ne pense plus à rien. Ni à la Terre, ni au soleil, ni aux pompiers, ni à Tacha. Je ne veux qu’elle, et sa violence. Mes doigts empoignent le haut de ses cuisses pour la coller contre mes hanches, et la soulever du sol pour la déposer sur le bureau. Je me place entre elles, possessif. Je ne lui ai pas rendu son baiser tout de suite après le sien, trop occupé à griffer ses jambes et à mordiller le creux de son cou. Deux animaux en rut, voilà ce que nous étions. Mes doigts glissent même jusqu’au haut de son corsage, nullement gênés par le sillage qu’ils traçaient sur sa poitrine d’enfant, la croupe de son dos, ou même … le bas de son ventre. A nouveau, mon regard se lie au sien. On peut y lire de l’envie, de la brutalité…et de la confusion. Confus, parce que j’avais l’impression de commettre un terrible parjure. Confus, parce qu’alors qu’une partie de moi la désirait plus que n’importe qui en cet instant, l’autre au contraire, cherchait vainement à la repousser. Confus, parce que je savais que si je la prenais sur ce bureau, elle ne m’opposerait aucune résistance, alors même que nous détestions tous les deux ce que nous éprouvions l’un pour l’autre.

©️ code de boo. gif de tumblr.


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus  - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus  - Page 3 EmptyMer 31 Juil - 19:29

Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus  - Page 3 Tumblr_mq3ni712x01snh85ao1_500
Euh oui aussi xD Et que des rousses Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus  - Page 3 277800

Le corps contre le sien ne tarda pas à répondre pour mieux la déposer sur le bureau.
Sa respiration se bloqua en sentant ses mains sur son corps avant qu’un grognement de satisfaction ne se fasse entendre. Au milieu des hématomes et autres bandages camouflés sous sa jupe, ses marques ne pourraient se sentir seul. La respiration précipitée ne cessait de chercher son souffle contre les lèvres du garçon. L’air qui lui manquait tant se trouvait là. Dans une fougue peu commune, elle se sentait revivre. Le poids de ses salissures tombait au sol. Cette armure épaisse de souillures se fissurait sous les mains de Benedikt. Il devait posséder un pouvoir immense pour parvenir à  lui rendre forme humaine et lui offrir un nouveau souffle. Cette résurrection éphémère ne durerait pas. Elle le savait mais s’en moquait éperdument.  Durant un moment, elle serait femme, une femme comme toutes les autres. Son reflet dans le regard de Benedikt ne ressemblait plus au monstre qu’elle apercevait dans les miroirs. A l’instant, elle était désirable et désirée.

Ses hanches, impatientes, ondulaient contre lui, cueillant l’excitation naissante. Alors qu’une main frappait contre les fesses du garçon pour l’inciter à se serrer plus fortement contre elle, l’autre glissait sous son haut pour se délecter de la peau tendre de son ventre, de son torse et de ses flancs, la titiller, la malmener un peu et qu’importe tant qu’il semblait aimer. Mais lorsqu’elle tira à nouveau sur sa lèvre pour prendre du recul, Aengus plongea son regard dans celui de son partenaire. Tout avait à nouveau changé pour basculer dans l’ombre. Violent retour à la réalité. Il la tâchait de doutes et de réflexions, relayant les mots et ce langage corporel au rang de bêtises. Le démon revenait la hanter renforçant  un peu plus l'oppression et le dégoût contre son corps.  Les paupières voilèrent cette vision de malheur entrainant dans leur sillon le roulement d’une larme. La récréation était fini. Il était temps de retourner dans l'ombre. La rancœur métamorphosa son instinct de destruction en une douceur presque touchante. Oui, elle lui en voulait de ne pas pouvoir faire ce choix seul mais pas assez pour oublier que c'était elle qui avait déclencher cette situation.  Les paumes de ses mains entourèrent le visage de Benedikt pour finalement écraser le plus délicat des baisers sur son front. Non. Elle ne pouvait pas continuer ainsi à détruire des vies sans la moindre vergogne. Elle se l’était promis et pour une fois, il était temps de respecter sa propre volonté.

« Retourne auprès de ta femme, Benedikt. » Chuchota t elle simplement.

Relâchant le garçon, elle commença à se redresser. La vie devait bien s’amuser d’elle, à lui brandir des partenaires pour mieux l’éprouver, la pousser à faire des choix douloureux.  Rester ainsi, la peau à vif, encore marquée et obligée de retrouver sa noirceur deviendrait pénible. Va-t-en, va. C’était mieux pour tout le monde. Elle était trop souillée, de toute façon, pour l’accueillir sans le salir.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus  - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus  - Page 3 EmptyJeu 1 Aoû - 6:11


Tu as remarqué ... pour la couleur. hehe  


Elles avaient les mains froides, et pourtant à des années lumières de me refroidir. Plus serré que jamais contre la naissance de ses cuisses, je ne priai pas pour la caresser du bassin et la plaquer contre mon torse en baisant au passage toute parcelle de peau encore vierge de rougeurs. Peu à peu, l’excitation ne gagnait plus seulement mes sens, mais aussi l’intérieur de mon ventre, jusqu’à son point d’apogée. Encore quelques minutes à nous réchauffer mutuellement et à sentir ses lèvres se délecter des miennes, et je lui aurai arraché ses bas avec violence, pour m’enfoncer dans la moiteur de son entre-jambe. Impatient et animal. Ma bouche elle, ne se serait pas rassasiée de son corps et des nombreuses marques de griffes et d’entailles de toutes tailles et de toutes couleurs qui s’y trouvaient, goûtant et croquant jusqu’à son dernier soupir de plaisir. Mon nez se serait plongé dans l’échancrure de son corsage, humé l’odeur de ses seins, les mordillant à leurs extrémités jusqu’à ce qu’elle gémisse de plus belle. Toutes ces choses, je les avais imaginées. Je les avais souhaitées. Mais rien ne se passa comme prévu. Soudain, sans que je comprenne la raison brutale de ce revirement, Aengus me repoussa de ses bras auxquels j’étais si attaché il y a deux minutes à peine. Sa bouche se posa brièvement sur mon front, et c’est ce qui me fit le plus de mal, je crois. Une mère embrassant son enfant. Une sœur, son petit frère. Un ami, celui qu’il estimait pour leur amitié. Mais rien de plus ne ressortit de ce baiser. Il n’avait été ni brûlant de passion, ni obsédant, ni même violent. Juste de la délicatesse typiquement féminine. Cette même douceur accablante et étouffante que l’on retrouve chez les jeunes filles de bonne famille. Chez les moines, également. Le genre de baiser que je haïssais au plus profond de mon être. Lorsqu’elle rouvrit les yeux pour me regarder, l’espace d’une minute, je pus y lire de l’incompréhension. Une certaine pudeur aussi, qu’elle ne m’avait pas réservée jusqu’à présent. Et surtout, une moralité que je ne lui connaissais pas. Comme si elle venait de comprendre la malséance de son attitude. Comme si ça m’aurait dérangé qu’elle continue plus loin…tss. Ses mots me firent l’effet d’une douche froide. Ou d’un coup de poignard, selon l’image que vous préférez. Mes sourcils s’affaissèrent, je repris aussitôt mes mains et m’éloignai en silence pour retrouver un gramme de la fierté que je venais de perdre à son contact. « Si c’est ce que tu veux… » murmurai-je simplement en remontant le col de ma chemise et m’arrangeant au mieux pour ne pas laisser la place aux doutes, lorsque je serais sorti de la salle. Tacha et moi ne sommes mariés, elle devait le savoir. Mais oui, j’ai compris ce qu’elle voulait dire. Que ce n’était pas bien de s’adonner à la chair, alors que j’étais en couple. Qu’elle respectait pour moi la fidélité que je devais à ma compagne. Comme c’est touchant. Mais je n’ai besoin de personne pour prendre ce genre de décisions à ma place. Et elle venait de commettre une grossière erreur en pensant le contraire. « Peut-être que Lucas sera moins farouche, après tout. » osai-je marmonner sans un regard pour la jeune femme. Non, je n’irai voir Tacha. Parce qu’elle et moi, c’était trop compliqué. Parce que je n’avais pas envie de faire mal au bébé. Pour tout un tas de raisons au fond, que je n’avais pas envie d’évoquer à voix haute.  

©️ code de boo. gif de tumblr.


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus  - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus  - Page 3 EmptyJeu 1 Aoû - 13:00

Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus  - Page 3 Tumblr_mq3ni712x01snh85ao1_500
J'ai aussi remarqué la calvitie du gars. Est-ce que Benedikt commence à se dégarnir? =D  

Il lui en voulait. Le sentir ne suffisait pas à apaiser la tristesse qui l’ensevelissait. Aucun retour en arrière possible, la limite avait été franchie. Ce qu’elle voulait ? Son bas ventre se tordait face à la violence de l’insulte. L’immense vide en elle ne faisait que croître. Son ressenti dépassait de loin la frustration. Et si elle seule demeurait la cause de cet état, les tremblements de ses membres annonçaient que la situation ne ferait qu’empirer pour elle. Chacun de son côté, c’était bien ça non ? Descendre de cette table favorisa un rapprochement involontaire. Pourtant, tout proche, un étrange sentiment s’emmêla à son cœur. De l’empathie… Ne pas confondre avec de la pitié ou de la compassion. Ce n’était qu’une faculté humaine, d’identifier les émotions des autres et les ressentir.

La douleur serrait si violement sa gorge que les mots lui manquèrent un instant. Heureusement, les dernières paroles de Benedikt la firent réagir. Fuir chez Lucas ? Moins farouche ? Mais c’était un homme !!! Depuis le procès, Aengus s’évertuait à ne plus céder aux corps des femmes. Si ses parents la savaient fauter une fois encore, ils ne lui pardonneraient jamais. Mais le sujet du sexe du partenaire choisi par son interlocuteur ne la contraria pas longtemps. Remontant son regard sur Benedikt, elle inspira pour se gonfler d’énergie.

« Tu m’as demandé ce que je fuyais tout à l’heure. » Tout son corps se rebellait. Les couleurs sur ses joues s’enfuirent, refusant d’assister au spectacle. La gorge serrée défendit au moindre mot de s’échapper. Tout lui ordonnait de garder l’ensemble à l’intérieur. Ce fut donc d’une voix serrée par l’émotion qu’elle annonça la suite. « Nous fuyons la même chose. Alors, regarde-moi bien, Benedikt. Tu vas finir comme moi. Et pourtant, lorsque tu me vois, tu te dis que je file dans la mauvaise direction. N’est-ce pas ? »

Sa main caressa sa jupe tachetée de brulures. Son égo blessé hurlait au silence. Devenir un modèle à ne pas suivre ne trônait pas au sommet des attentes qu’elle s’était faite de sa vie. Si c’était utile… Pourtant, elle doutait qu’il ne l’écoute réellement. La douleur avait le pouvoir de transformer toute main tendue en gifle et toutes paroles en délire. Personne ne pouvait nous comprendre. Personne ne pouvait savoir. On s’imaginait que la douleur était unique, qu’elle nous appartenait à nous seul. Pourtant, nous vivions tous dans la même souffrance. La perte d’un proche, de confiance, d’estime de soi… tout le monde passait par des épreuves différentes mais tout le monde se trouvait peiné à l’identique. Chacun s’exprimait à sa façon voilà tout. Finalement dans un soupir, Aengus secoua la tête négativement.

«Si un derrière peut te faire retrouver la paix…. » Fini-t-elle par souffler plus pour elle-même. Que pourrait elle en redire alors qu’elle-même sautait sur tout ce qui bouge dès que l’adrénaline ou la colère devenait trop intense. Bien sûr, elle se gardait de diffuser ce type d’information.


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus  - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus  - Page 3 EmptyVen 16 Aoû - 21:47


Aussi, oui. Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus  - Page 3 828200 


Rebelle et plus qu’en colère par le rejet qu’elle m’opposait. Son corps m’avait réclamé. Le mien avait cédé. Et voilà qu’elle décidait pour nous deux de tout interrompre. Alors que j’étais tellement frustré de ne pas avoir pu me satisfaire. Frustré depuis plusieurs semaines déjà. Et sûrement encore de longs mois, au vu de l’état de Tacha. Et du mien, tout autant fragile. Aengus avait été ma seule perspective, mon seul exutoire, ma seule échappatoire. Je venais de la perdre elle aussi. « Beni. Pas Benedikt. » soufflai-je simplement en détournant les yeux. J’ai horreur qu’on emploie mon prénom en entier. Il me rappelait celle qui me l’avait offert à ma naissance, et que je désirais à tous prix oubliée. En outre, je n’ai d’ordre à recevoir de personne, et surtout pas d’une femme. Plus jamais ça. Je n’ai besoin que de mes oreilles pour t’entendre et t’écouter. Et pendant que tu chercheras une raison, un argument plausible à ta fuite, je préfère scruter ailleurs. Une issue de secours. De quoi pouvoir m’éclipser à mon tour. « Je n’en sais rien. » Ou plutôt si, au départ, je pensais effectivement qu’elle finirait pas. Que son choix n’était pas le bon. Rien que cette explosion projetée par le pseudo-hasard et sa réaction quasi passive m’avait fait prendre conscience des risques qu’elle aurait encourus pour un peu d’adrénaline. Ce besoin constant de dangers, de risques pris, avait été ma raison de vivre pendant si longtemps. Et pourquoi ? Je ne m’en rendais compte qu’aujourd’hui. Pour échapper à la souffrance quotidienne qu’avait été ma vie. A une mère indigne, qui me maltraitait. Au manque de nourriture, à la pourriture, à la saleté, à des amis que je voyais mourir sous les coups, les insultes et les quolibets. Plus jamais ça. « Pas toi ? » répliquai-je avec condescendance en me rapprochant d’elle, un rictus amer sur le visage. « T’avais l'air moins farouche pourtant, il y a deux minutes. » Un dernier espoir de changer la donne ? De réussir à la convaincre ? Non, elle avait réussi à me refroidir.

©️ code de boo. gif de tumblr.


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus  - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus  - Page 3 EmptySam 17 Aoû - 23:59


« Benedikt. » Marmonna t elle dans un refus de l’appeler par son surnom.

Il n’était pas son ami, enfin, sa vision de l’amitié était bien différente de leur relation. Et puis, il parla de farouche. Un mot qui sembla particulièrement blesser Aengus. Les lèvres pincées, elle sembla relever le défi. Elle ne savait pas du tout ce que voulait dire le mot « farouche » mais elle hésitait entre une pantoufle originaire d’Orient : « Babouche » ou une patate… Qu’importe. Ca n’avait pas l’air sympa, comme si elle craignait de retirer ses chaussons pour mettre le pied dehors, qu’elle était lâche à rester confortablement dans ses pantoufles à éplucher les patates !

« Laisses tomber. Peut être que toi ca t’es égal de faire souffrir tes proches. Je sais pas. Ca rend peut être ta douleur moins insupportable. Peut être que quand on saigne on ne peut que tâcher les autres en les touchant. Je sais pas. Moi aussi j’ai mal. Mais j’en ai assez que mes proches payent les pots cassés de mes choix ou plutôt de mes erreurs. Qu’est-ce que j’ai comme excuse d’être ainsi ? Qu’est-ce que je leur dirais lorsqu’ils ramasseront mes morceaux  d’emmerde ? Je ne suis pas capable d’aimer alors… foutez le camp ? Alors peut être que je suis babouche comme tu dis. » Farouche Aengus, farouche… Ne l’embêtez pas ! Lorsqu’elle parle vite, Aengus n’a plus assez de temps pour penser et réfléchir aux mots. « Mais ne me prends pas pour une idiote. C’est toi le plus babouche des deux. » Farouche bon sang !! Farouche ! « Tu peux hurler. Tu peux papater avec force. » Taper… il peut taper… «  Tu peux me balancer tes sourires narquois à la figure. Moi je sais

Elle savait ou pas en faite. Aengus ne faisait qu’une forme particulièrement complexe de transfère sur Benedikt. Son regard se reflétait dans le sien. Si la douleur de Benedikt paraissait plus compliquée et évoluée à la fois, elle lui ressemblait. Une sensation bien étrange dans le fond. Cette rencontre devenait particulièrement insolite. Aengus le savait. Impossible de rencontrer un être en qui elle pourrait se voir, mais avec Benedikt, tout était différent, comme dans un miroir. Probablement qu’elle se méprenait. Et alors ?

« Je ne suis pas ta mère mais tu peux être aussi violent que tu veux en parlant d’elle. Moi, je sais que tu l’aimes encore. Ce que tu as là… tout là » Expliqua Aengus en touchant sa poitrine, sa gorge, son ventre… « C’est de la rancœur. Tu la rejette parce que t’estime qu’elle te donnait pas l’amour qu’une mère devait donner à son enfant. Tu lui en veux et tu t’en veux aussi  à toi-même de lui en vouloir et de l’aimer encore malgré tout. Il reste toujours cette putain de question. Pourquoi est-ce que tu ne m’aimes pas ? Qu’est-ce que j’ai mal fait ? »

La gorge nouée, Aengus se redressa l’air défiant. Pour sa part, elle ne le savait que trop bien. Depuis que son chemin, celui de John Doe, avait croisé celui de Blaithin. Le rappel de sa situation et de sa nature avait violemment éclaté. Deux paires de baffes en pleines figures n’avaient suffit pour éponger la douleur de son cœur en lambeau. Pour combler le tableau, elle avait croisé Shannon qui l'avait fait sortir de la chambre d’hôpital puis ses parents qui lui avaient passée le savon de sa vie dans la pire des humiliations possible, Maria l'avait finalement recueilli , son frère aîné l'avait menacée et pour finir Liam avait sagement ramassé les morceaux en lui promettant une protection qu'elle n'avait plus à présent. Et maintenant elle avait autant peur de retourner dans la solitude qu’avait pu être les trois semaines sans personne, vide  et effrayée à l’hôpital que de continuer à vivre dans ce cadre instable.  

« Je suis babou…farouge alors ? » Ouais laisses tomber Aengus. «  Tu trouves toujours que j’ai l’air d’une pantoufle ?» Rien à voir… « Je sais que je ne pourrais pas te toucher si je n’avais pas mes griffes de sorties, si je t’avais dis que je t’aime, Benedikt. »

Le contournant, elle préféra se diriger vers la porte. Dans un hochement de tête négatif, elle poursuivit.

« Je vais y aller maintenant. Parce que franchement, ça devient n’importe quoi maintenant.  Je vois pas le rapport avec les patates, sérieux. » Grogna t elle en levant les yeux au ciel comme si Benedikt était le pire des idiots. Mais qui avait parlé de patates ?

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus  - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus  - Page 3 EmptyDim 18 Aoû - 8:44




Je ne réponds pas, et me contente de serrer les poings en regardant ailleurs. Me titiller sur mes failles, elle est douée dans ce domaine. Mais je ne lui ferais pas le plaisir de retomber dans la même psychose que tout à l’heure. Faire souffrir mes proches, sérieusement ? Si j’étais vraiment le mal personnifié, je n’aurai pas sauvé Kirby d’une agression récemment. Si je l’étais, je lui aurais mis un pain pour avoir détruit mon travail de labo tout à l’heure. Je n’aurai pas cherché à fuir Tacha mais lui aurait fracassé le poignet pour lui faire comprendre une bonne fois pour toutes de ne pas m’approcher. Je ne me sentirais pas aussi coupable d’avoir été un si mauvais grand frère, je continue ? Par contre, elle n’avait pas tout à fait tort. En ce qui concerne les relations interpersonnelles, intimes, j’étais vraiment au bord du gouffre. « C’est toi qui dis que t’es pas capable d’aimer. C’est pas ce que les gens savent. Ce qu’ils ressentent pour toi, aussi chieuse que tu sois. » répliquai-je sans me retourner. Moi non plus je ne me sentais plus en mesure d’aimer. Pas avec mon corps, ça c’est sûr, mais pas non plus en usant de la parole. Tout était enfoui. Mais bien réel. Et je suis prêt à parier qu’Aengus est dans le même cas que moi. Elle sait, mais est tellement dans le déni qu’elle croit se tromper. Babouche ? Quel rapport avec une chaussure orientale ? Laisse tomber Beni, avec Gus, faut plus chercher à comprendre. « Farouche. » ne fis-je que murmurer. Papater ? Nouveau mot dans le dictionnaire ? Jamais entendu parler. Encore un barbarisme sûrement. « Alors ça tu vois, ça m’étonnerait. » Nul ne me ferait aussi mal que ma mère. Même en relatant les faits. Les mots font mal au psyché, ma douleur à moi était aussi physique. Alors certes, sûrement que si elle en parlait, elle me blesserait. Mais je me faisais peu à peu ma carapace, afin de ne plus être touché par le monde des mots. En revanche, la souffrance du corps serait toujours vivace à chaque fois que je me contemplerai dans le miroir, que je m’abaisserai pour attraper le journal ou prendrai un coup de soleil. Je l’aime encore ? Un rire rauque s’échappe tout à coup du fond de ma gorge. Un rire qui dure plusieurs secondes, avant que je ne me retourne pour la contempler, tout à fait sérieux alors. « Tu ne sais rien. Ni d’elle, ni de moi, ni de ce que j’ai vécu à ses côtés. T’as pas tort, je me suis souvent demandé ce que j’avais fait de mal. Pourquoi j’avais été un mauvais fils. Pourquoi elle m’avait abandonné à 12 ans et m’avait laissé à la rue, sans le sou, à me prostituer pour avoir juste de quoi manger. » Tu veux jouer à ça. Ok, mais sache d’abord la vérité avant de juger. « Avec le temps, et après avoir retrouvé ma vraie famille, je me suis rendu que ce n’était pas moi le problème. C’était elle. Ca a pris du temps, mais je sais maintenant. Je n’ai rien à me reprocher. » Pourquoi alors est-ce que j’ai toujours aussi mal ? Parce que la théorie et la pratique sont difficilement conciliables parfois. Parce que tout en sachant que je n’étais coupable de rien, je culpabilisais pour ce que je lui avais fait. « FAROUCHEEEU ! » Note à moi-même : acheter un dictionnaire à Aengus. Ca peut toujours servir. Elle s’en va. Je la rattrape. Ma main sur son poignet. « Moi non plus je vois pas le rapport. » Quelles patates ? « T’es incapable de m’aimer, donc tu fais semblant de me détester, c’est ça ? Dommage que ça n’ai pas marché. Et c’est Beni. » J’y tiens. Arrête d’épeler mon prénom en entier. « Moi aussi,, Bambi. » Ma colère venait de se dissiper. Je me rendais compte du malentendu. De la souffrance qu’engendrerait son départ. « Mais t’es comme les autres. Tu ne peux pas comprendre. J’ai besoin de ça. J’ai besoin de ma solitude, tout en sachant ce que je risque à m’éloigner des gens que j’aime. C’est pour ça qu’on a failli…y rester tout à l’heure. C’est tellement plus simple de faire croire que tu détestes l’autre dans l’amour plutôt que de l’aimer vraiment. Ca fait moins mal. Comme si ce n’était pas vraiment…réel. Je suis désolé. Je ne  voulais pas te faire vivre ça. T’as raison, je suis trop con. » ajoutai-je avec un mince sourire en passant une main sur mon crâne. « Et je la déteste vraiment » Toujours le dernier mot, hum ? « On ferait mieux de se séparer. Là encore, ça fera moins mal. J’attrape un stylo, un bout de papier, et note mon nouveau numéro dessus. « Appelle-moi en cas de besoin. On a tous les deux besoin d’aide. Mais peut-être que si on se déteste suffisamment, on pourra s’en sortir. » Dernier sourire, dernier regard en arrière. La porte s’ouvre. Plus personne dans le couloir. Les poseurs, les voyeurs sont allés se faire voir …

© code de boo. gif de tumblr.


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus  - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus  - Page 3 EmptyMar 20 Aoû - 0:08


« C’est toi qui dis que t’es pas capable d’aimer. C’est pas ce que les gens savent. Ce qu’ils ressentent pour toi, aussi chieuse que tu sois. »

« Tais-toi ! »  Siffla Aengus en secouant la tête obstinée dans son refus d’entendre les propos de Benedikt à son sujet.

Incapable de prendre en compte de telles paroles, elle passa maladroitement une main tremblante entre ses mèches blondes. Qu’il arrête ! Mais le tout ne stoppait pas. Il la reprenait, changeait ses mots pour en mettre un autre. Comme si elle avait tord ? S’était-elle trompée ? Ne supportant pas plus qu’il la reprenne et la corrige, elle pinça les lèvres.

« LA FERME ! »

« T’es incapable de m’aimer, donc tu fais semblant de me détester, c’est ça ? Dommage que ça n’ai pas marché. Et c’est Beni.  Moi aussi,, Bambi. »

Voilà, elle reprenait les « tais-toi » soufflés, répétés, entêtant. Elle cherchait à ne plus entendre les paroles de Benedikt. Assez de jouer. Assez de se jeter des trucs  à la figure. Maintenant, elle voulait s’enfuir le plus loin possible de ce garçon, de ses erreurs et de sa logique presque trop écœurante. Alors que deux minutes plus tôt, son esprit s’apaisait, à l’instant, il brulait vif ! Mais le garçon reprenait. Un instant, elle l’écoutait lui expliquer sa situation. Puis, dans un soupir d’exaspération, le vieux réflexe de la fuite prit effet. Aussitôt, son pas  s’enclencha avec nervosité pour la pousser de l’autre côté de la table. Il avait raison sur un point. Il était temps qu’il sorte avant qu’elle n’explose pour de bon et qu’ils s’abiment bien plus que précédemment. Son regard toisa le papier sur la table d’un air dédaigneux.

« J’ai pas besoin d’aide ! » Grinça t elle en remontant sur lui un regard aussi haineux que défiant.
Depuis qu’elle était seule dans sa vie, ou avec personne d’assez proche en tout cas, son existence était devenue bien plus saine et sereine. Enfin dans la mesure du possible lorsqu’il était question d’Aengus.  Finalement, il avait décampé. La laissant seule avec ce bout d'information. Jaugeant le pour et le contre, elle fini par soupirer en enfournant le papier dans sa poche. Elle ne savait pas que le soir même, elle l’appellerait pour qu'il vienne tenir compagnie à Kirby.

[HRP: vilà, si ca te va, je ferme *.* ]
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus  - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus  - Page 3 EmptySam 24 Aoû - 16:23

:out:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus  - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus  - Page 3 Empty

Revenir en haut Aller en bas

Le génie : 1% d’inspiration et 99% de transpiration. Avec toi, ça fait 100% || Aengus

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 3 sur 3Aller à la page : Précédent  1, 2, 3

Sujets similaires

-
» Il y a les femmes avec qui on fait l’amour et celles avec qui l’on en parle, PV Jules Dupuy
» Le hasard fait bien les choses | Aengus & Benedikt |
» "Les chaleurs printanières en ont fait tourner des têtes" [Lisbeth &Aengus]
» Fait connaissance avec ses vosins [ Quentin ]
» FLASHFORWARD: Ce qui importe c’est pas ce qu’on a, mais ce que l’on fait avec ce que l’on a. Arthune

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-