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FLASHFORWARD: Ce qui importe c’est pas ce qu’on a, mais ce que l’on fait avec ce que l’on a. Arthune

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Wren Rosenbach
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Wren Rosenbach
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MessageSujet: FLASHFORWARD: Ce qui importe c’est pas ce qu’on a, mais ce que l’on fait avec ce que l’on a. Arthune FLASHFORWARD: Ce qui importe c’est pas ce qu’on a, mais ce que l’on fait avec ce que l’on a. Arthune EmptyMar 15 Mai - 20:36

Okeeey, bienvenue chez les psychopathes... C’est drôle la vie. Quand on est gosse, le temps n’en finit pas de se trainer, et puis du jour au lendemain on a comme ça 50 ans. Et l’enfance tout ce qui l’en reste ça tient dans une petite boite. Une petite boite rouillée. Il me pète un peu les noix guillaume avec ses questions niaiseuses !


    « Mamaaaaan pourquoi tata marraine elle vient pas ce soir ? » Je plongeais mes yeux dans ceux de ma fille âgée depuis quelques heures de dix ans. Je ne savais pas quoi lui répondre, ne sachant pas réellement pourquoi mon amie et ancienne compère de conneries ne pouvait venir fêter en notre compagnie les dix ans de sa filleule. Mais heureusement pour ma fille, j’étais une menteuse née, et j’avais toujours su faire croire ce que je voulais à qui je voulais, même à son père. Allez réfléchis June, en un quart de seconde la réponse me vint à l’esprit et me semblait plus qu’évidente. Savannah ne pourrait pas y trouver à redire, trouverait que la raison serait valable, et n’en parlerait pas à sa tante pour éviter de l’embêter. « Ma puce ton cousin était malade aujourd’hui et tata a préféré ne pas nous contaminer. Elle m’a promis qu’elle viendrait nous rendre visite avec lui dès qu’il sera remis. » Un petit sourire s’installa sur le visage de ma petite puce, rassurée que sa tante de cœur ne lui en veuille pas pour une quelconque raison. Elle s’enquit bien sur de savoir comment allait son cousin, mais je la rassurais bien vite sur l’état de ce dernier, en lui disant que ce n’était qu’une petite gastro de passage, qui repartirait aussi vite qu’elle n’était arrivée. « Et si maintenant tu allais retrouver ton petit frère ? Je ne sais pas toi mais quand il n’y a pas de bruit dans sa chambre, cela m’inquiète » Déclarai-je avec un sourire à Savannah, qui ne put s’empêcher de pouffer de rire à mes dires. Elle se leva alors, et partit rejoindre Ed dans sa chambre, où je l’entendis arriver en trombe. J’attrapais mon portable posé un peu plus sur la commode du salon et je tapais le numéro cinq sur mon téléphone, numéro rapide pour appeler Payson, et lançais l’appel. Je tombais sur la messagerie et laissais un message à mon amie. « Salut la meuf, bon je n’ai pas de nouvelles de toi depuis quelques jours tu me connais, ça ne me rassure par des masses ! Donc rappelle moi vite ! Tu sais que ce soir c’est l’anniversaire de Savannah, je lui ai inventé un petit mensonge pour qu’elle ne t’en veuille pas, je lui ai dit que ton fils avait la gastro ! Rappelle moi vite, histoire que j’arrête de m’inquiéter. Ciao nana. » Je reposais le téléphone à sa place, avant de me rendre dans la cuisine, pour voir où en était le chef, dans la préparation du repas pour ce soir. Tout devait être parfait, je tenais à ce que l’anniversaire de ma fille soit des plus parfaits, même si c’était en petite compagnie, seulement à quatre. Le gros anniversaire en famille serait pour plus tard, aujourd’hui, c’était surtout pour marquer le coup. Le chef s’enquit de me rassurer sur le bon déroulement de la préparation du repas, tout serait prêt en temps et en heure. J’adressais un bref sourire au chef, avant de tourner les talons et de me rendre dans le jardin où se trouvait Arthur. Arrivant par derrière, je passais mes mains sur son torse avant de lui déposer un rapide baiser sur la joue. « J’ai laissé un message à Payson pour savoir si tout allait bien car je commence à m’inquiéter un peu. » Je m’installais sur la balancelle à côté de mon homme devenu mari depuis quelques années maintenant en même temps que celui-ci entrelaça ses doigts dans les miens. Je posais la tête sur son épaule et regardais les vignes qui s’étendaient à perte de vue devant nous. L’avantage d’habiter une petite ville telle que Saint Emilion était de n’avoir que pour seuls voisins les vignes nous entourant. J’étais retournée sur mes traces d’enfances avec mes propres enfants et Arthur, qui avait été plus que d’accord avec cette idée. Je tournais légèrement la tête vers celui qui partageait ma vie et le regardais avec un amour infini. Entre nous, tout était simple et facile, avec que peu d’ombres au tableau. Nous avions une grande complicité, et nous adorions donner cet exemple aux enfants. Mais tout n’avait pas été aussi simple et réussi. Nos débuts avaient été des plus chaotiques, et la faute m’en revenait pleinement. J’avais pendant longtemps refusé que notre histoire soit plus que des relations d’un soir et une entente cordiale pour le bien-être de Savannah. Elle était d’ailleurs la raison pour laquelle nous avions continué à nous voir et à rester si proches. Pour cela, je ne remercierai jamais assez le Seigneur de m’avoir fait don de ma petite fille chérie. En y repensant, j’avais un bon nombre de fois humilier Arthur, le rabaissant plus bas que terre auprès de tous et devant tous, sans aucun remord apparemment. Et même à l’époque, je n’éprouvais aucun remord à ce niveau là car je n’étais absolument pas dans l’optique de me mettre en couple avec lui et surtout pas avec lui. Cela aurait trop fait cliché, ce que je détestais par-dessus tout. A ce moment là, ma pensée était simple : j’étais June D. J. Martin, j’étais unique et je ne pouvais tomber dans le cliché. Bien sur, même encore maintenant j’avais cette même pensée que j’étais unique et que personne ne m’arrivait à la cheville. Mais je le faisais avec plus de délicatesse, tout en finesse et tout en respectant le fait que maintenant, j’étais une Philips, au sang royale anglais, et une mère de famille qui devait donner l’exemple. Il m’avait fallu du temps, beaucoup de temps pour arriver à relativiser et à prendre du recul sur ma façon d’être. Bien sur, Arthur y avait pour beaucoup contribué et ce, dès la naissance de Savannah, avant même que l’on soit ensemble. « Tu crois que les enfants sont heureux ici ?! » Devenir mère avait fait naître en moi des sentiments que je ne connaissais pas auparavant, le principal étant surement l’inquiétude. Je me posais toujours une tonne de questions, les plus folles et improbables qui soient, du au fait que je me demandais toujours si les enfants étaient heureux, s’ils se sentaient bien en France, si l’on était pas trop sévère avec eux etc… Autant d’inquiétudes, qu’Arthur avait toujours su calmer chez moi. C’était surement la qualité principale qui m’avait séduite chez lui, cette façon de savoir me calmer, me remettre dans le droit chemin. Tant d’autres avaient essayé avant lui, et seul mon père avait cette qualité. Autant dire que j’avais toujours su que le jour où je trouverai quelqu’un qui me ferait le même effet que mon père, ce quelqu’un serait l’homme de ma vie. Mais lorsqu’Arthur m’était apparu la première fois, j’avais refusé de voir cette qualité, n’étant pas prête à me ranger, à mener une petite vie tranquille et simple, voulant de l’excitation et de la liberté. Arthur l’avait toujours su d’ailleurs, je ne lui avais jamais menti à ce sujet là. Mais sa persévérance avait eu raison de moi et j’avais fini par céder à Arthur, et devenir une monogame à ses côtés.
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MessageSujet: Re: FLASHFORWARD: Ce qui importe c’est pas ce qu’on a, mais ce que l’on fait avec ce que l’on a. Arthune FLASHFORWARD: Ce qui importe c’est pas ce qu’on a, mais ce que l’on fait avec ce que l’on a. Arthune EmptyDim 1 Juil - 15:20



« Car l'absence d'un être, il y a le bonheur de l'amour »

Arthune

Le temps passe, et lorsqu’on y pense, on ne le voit pas réellement défiler, surtout en bonne compagnie. Une bonne compagnie qui a été ma première fois, une fille en qui j’ai su déceler un amour fort, malgré les obstacles qu’elle allait m’opposer, mais le destin a joué en ma faveur en m’octroyant une fille et une nouvelle chance de ne pas être qu’une simple proie au tableau de June, fut-il un temps. Aujourd’hui, elle est ma femme, ma moitié, nous sommes l’un et l’autre, nous sommes parents de deux adorables enfants, et je l’en remercie d’être avec moi encore aujourd’hui, pour ses deux petits, pour ce cocon que nous avons réussi à créer pour eux, pour nous. Elle est une de mes raisons de vivres, avec Savie & Edou.. je ne pensais jamais être aussi heureux fut-il un temps, encore à l’université, mais tout change quand l’on s’y attend le moins, c’est ainsi qu’est faite la vie : de bonnes et mauvaises surprises. Depuis l’université, nous en avons connu des bonnes, et pas qu’un peu, il suffit juste de voir ou nous vivons à présent, ensemble, en France, dans un contexte idyllique, nous avons réussi nos vies et l’argent est là, mais aussi notre famille prospère, elle s’agrandit peu à peu, et je ne peux que remercier le ciel pour m’avoir octroyé ces belles choses. Alors que je suis dehors, à regarder l’étendue de nos vignes, rien qu’en pensant à tout et à rien, à mes parents qui ne m’en veulent plus depuis que mon mariage a été officiellement annoncée et fêtée, et depuis qu’ils ont craqués littéralement sur les enfants de ma dulcinée et moi. Aujourd’hui, j’ai l’esprit tranquille et je me remémore le chemin parcourue jusqu’à aujourd’hui, bien sûr, en jouant du moment présent, comme à cet instant ou je sens la présence de June, se collant à moi, doucement je pose mes mains sur les siennes pour les entrelâcés et fermer les yeux, le souvenir ou je faisais pareil qu’elle quand elle fut enceinte d’Edou et que Savannah venait écouter le ventre de sa mère, l’idée d’être une grande sœur l’enchantait après qu’une certaine jalousie avait fait irruption, comme sa mère fut-il un temps. Ces lèvres touchèrent ma joue et j’eus une envie pressante de l’embrasser, mais je ne bougeais pas et l’écouta tout simplement, au sujet de son inquiétude qui depuis qu’elle est devenue plus.. raisonnable a fait surface contrairement à nos débuts. « Elle te tiendra au courant, ne t’inquiète pas trop, elle ne risque pas de prendre le risque de se prendre ton courroux sans une explication en béton armée, donc, si elle ne nous dit rien pour l’instant, c’est qu’elle est occupée, donc, prend ton mal en patience ou bien je dois t’embrasser pour que tu n’y penses plus ? Dommage que les enfants soient en pleine forme… . » Une idée et envie complétement perverse dans le regard et dans le ton de la voix, qu’elle pouvait percevoir, mais dont je n’accentuais pas trop alors que sa deuxième question fit irruption pour quelque peu m’attendrir sur cette envie dont je viens d’éveiller « Tu me feras toujours sourire en t’inquiétant ainsi June.. bien sûr qu’ils sont heureux, à ton avis, on n’est pas ici pour eux ? Pour nous aussi, mais pour les élever parfaitement, pour qu’ils profitent de nous jusqu’à qu’ils soient en âge de nous claquer la porte au nez en pleine crise d’adolescence, jusqu’à qu’ils volent de leurs propres ailes.. ils sont heureux, parce que nous sommes là, nous avons juste à toujours être là pour eux jusqu’à la fin de nos vies, et ils seront toujours heureux.. n’est-ce pas ? » Je lui souris doucement tout en me tournant, laissant ces mains se glissaient sur mon dos, et mon visage près du sien, je glissais seulement du pouce sur sa joue en la regardant dans les yeux, comme la plus belle chose au monde, la seule et unique femme que j’ai toujours voulu et que je voudrais, la mienne, à jamais. Et je l’embrassai, un baiser digne des films romantiques hollywoodiens ou américains, so, kiff kiff ! Je m’arrêtais là, ne voulant ne pas trop donner cette image trop évasive de la vie d’un homme et d’une femme, de couple, à nos enfants, ils auront tout le temps de comprendre grâce à internet quand ils grandiront ! « Je ne sais pas ce que tu as réservé pour Savie.. tu veux pas me dire chérie ? Je meurs de faim à vrai dire.. . » Un certain regard coquin se trahissait dans mes yeux, mais j’avais réellement faim, mon ventre criait au repas, ou à quelque chose.. les lèvres de June par exemple, un jolie acte de cannibalisme et je ne l’entendrais plus, miam, un délice un peu trop machiste qui ne me correspond pas, mais l’embrasser suffirait, soit !
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Wren Rosenbach
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MessageSujet: Re: FLASHFORWARD: Ce qui importe c’est pas ce qu’on a, mais ce que l’on fait avec ce que l’on a. Arthune FLASHFORWARD: Ce qui importe c’est pas ce qu’on a, mais ce que l’on fait avec ce que l’on a. Arthune EmptyMar 10 Juil - 18:29

Okeeey, bienvenue chez les psychopathes... C’est drôle la vie. Quand on est gosse, le temps n’en finit pas de se trainer, et puis du jour au lendemain on a comme ça 50 ans. Et l’enfance tout ce qui l’en reste ça tient dans une petite boite. Une petite boite rouillée. Il me pète un peu les noix guillaume avec ses questions niaiseuses !


    Ne pas s’inquiéter, j’aurai de ses nouvelles rapidement. Oui elle avait plutôt intérêt la Chanel si elle ne voulait pas me voir me transformer en un volcan en éruption. En même temps, ce n’était pas son genre de ne pas donner de nouvelles sans une réelle bonne raison, et j’en savais quelque chose, je la connaissais depuis quinze ans déjà, faisant d’elle l’une de mes plus vieilles amies, et l’une des plus fidèles par la même occasion. Mais comme me le disait Arthur, si Payson ne répondait pas, c’est qu’elle avait une excellente raison qu’elle me fournirait dès que possible. En même temps, elle savait à quel point Savannah attendait la venue de sa marraine, qui était présente dans sa vie depuis le tout premier jour, et qui le serait à n’en pas douter, jusqu’aux derniers instants de sa vie. « Oui tu as surement raison… Mais j’espère qu’elle ne va pas tarder à m’envoyer ne serait-ce qu’un sms, histoire que je ne me fasse pas de films ! Et puis tu sais, ce n’est pas un petit bisow qui va effrayer les enfans hein ! » Déclarai-je à Arthur, avant de planter un baiser sur ses douces lèvres, que j’aurai envie de croquer tellement je les aimer. Quand j’y repensais, je me demandais comment notre relation avait ainsi évoluée, comment nous avions – j’avais – réussi à passer les obstacles que le chemin nous avait opposés. J’avais réussi après bien des efforts et du temps à réfléchir avec moi-même, à mettre de côté tous mes aprioris concernant une relation amoureuse, et les choix que cela impliquaient. J’avais toujours été effrayé par les conséquences que cela pouvait avoir dans ma vie, dans la vie de Savannah. En fait, c’était l’engagement qui me faisait peur, l’idée d’être avec la même personne durant plusieurs mois, plusieurs années, oui je n’étais décidément pas prête pour cela lorsqu’Arthur et moi avions commencé à coucher ensemble. Bien sur, j’aurai tout aussi bien pu couper les ponts avec Arthur, lui donnant ainsi une liberté qu’il avait été contraint d’abandonner dès lors que je lui avais annoncé ma grossesse. Pourtant, cela nous avait été plus que bénéfique, puisqu’aujourd’hui nous formions un couple heureux, et avions une famille à nous, pour laquelle nous étions prêts à tout donner, sans aucune concession. Ce n’était pas une surprise pour ma part, puisque j’avais toujours mis la famille au premier plan de ma vie, même avant mon petit intérêt personnel, alors que j’avais toujours clamé être une égoïste pure et dure – ce que j’étais bien sur, qu’on ne se méprenne pas là-dessus -. Mais la famille avait une valeur des plus importantes à mes yeux, et c’était pourquoi j’avais fini par céder à Arthur et son sourire à croquer. Je me souviendrais par ailleurs pour toujours de notre entrée officielle en tant que couple à l’Université. C’était lors du bal de fin d’année de 2012, nous étions ensembles depuis quelques temps déjà en cachette, mais nous avions choisi cet évènement comme étant le meilleur moment pour annoncer la bonne nouvelle – du moins ce que j’estimais être une bonne nouvelle - . Au moment où j’expliquais mon inquiétude à Arthur, celui-ci ne put s’empêcher de rire à ma réflexion, trouvant cela presque mignon que je m’inquiète autant du plaisir et du bien-être des enfants. J’aimais sa façon de voir les choses, d’envisager l’avenir avec nos enfants, et de penser que notre façon de nous occuper d’eux était si exceptionnelle… Il avait raison, je m’inquiétais beaucoup trop. Savannah fêtait ses dix ans, Ed venait d’avoir quatre ans, ils étaient toujours souriants, toujours heureux, à toujours pensé au bonheur et c’est ce que j’aimais chez mes enfants, savoir qu’ils étaient aussi bien. En même temps, ce qu’on veut avant tout, c’est savoir que nos enfants vont bien, qu’ils sont heureux. C’est la seule chose qui a réellement de l’importance à nos yeux, et pour laquelle on donnerait tout. « Je sais tu as raison, je m’inquiète trop. Ils sont heureux, je ne vois pas pourquoi je devrais m’inquiéter… Mais tu me connais je ne peux pas m’en empêcher ! Enfin comme tu l’as dit, on sera toujours là pour eux, il n’y a aucune raison que les choses changent non ? » Lui répondis-je avant d’être interrompu par un baiser digne des films hollywoodiens, à laquelle je commençais à être habituée grâce aux nombreux films que j’avais plaisir à tourner. Changeant de sujet, Arthur me demanda ce qui en était au sujet du cadeau de Savannah, de même que le repas que nous aurions pour célébrer l’évènement. « Oh et bien, tu verras par toi-même d’ici quelques minutes ! Autant nous diriger vers la table non ?! » Liant le geste à la parole, je me levais, tout en prenant Arthur par la main, le forçant à se lever et à prendre la direction de la table que nos gouvernants avaient installés sur la terrasse, accompagné de ballons et de serpentins un peu partout, histoire de montrer le côté festif. « Savannah, Edward, c’est l’heure de venir manger venez ! » Ils se précipitèrent vers nous et s’installèrent à leur place habituelle. Je savais que ma petite puce était totalement surexcitée à l’idée de fêter son anniversaire. J’imaginais qu’elle voudrait savoir quel cadeau elle aurait le droit pour avoir été un petit ange, et c’était tout simplement parfait. J’avais prévu de l’emmener en Angleterre, là où son père et moi nous nous étions rencontrés parce que la petite puce m’avait très souvent demandée comment notre rencontre s’était déroulée. Un brin romantique ? Vraisemblablement. La digne fille de son père après tout. Je n’en avais même pas parlé à ce dernier par ailleurs, sachant pertinemment qu’il était parfois très gaffeur, et que je n’avais aucune envie que la surprise soit gâchée, sans quoi j’entrerais dans une colère noire.
    Enfin tous installés à table, je voyais Savannah trépigner d’impatience à l’idée de savoir ce que le cuisinier avait préparé pour elle. Je savais que sa joie serait au summum lorsqu’elle apprendrait que tous ses plats préférés avaient été préparés uniquement pour son petit plaisir. Et puis Ed, n’en parlons pas. Je l’imaginais déjà se jeter sur les plats, les aimant autant que sa sœur. Hum, le repas allait être joyeux, à n’en pas douter ! Je jetais un oeil à mon téléphone qui venait à l'instant de vibrer. Je venais de recevoir un message de Payson, m'expliquant qu'elle était à l'hôpital, rien de bien méchant, un petit accident de voiture, mais que par conséquent elle n'avait pas pu me prévenir, ni même venir nous rejoindre. M'éclipsant de la table après m'être excuser, je passais un coup de téléphone à Payson, m'assurant de son bien-être. « Allo Payson ? Tu vas bien ? Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Les médecins prennent bien soin de toi j’espère hein ? Ils ont intérêt à prendre soin de toi sinon je te jure que je leur passe un savon du tonnerre ! » Entendant le son de la voix de mon amie, je me sentis rassurée en l’écoutant m’expliquer qu’elle allait bien, et qu’elle sortirait d’ici quelques heures, mais qu’elle ne pourrait pas prendre l’avion. Je la rassurais bien vite, en lui promettant d’embrasser tout le monde de sa part. Je repartis à table, et j’en profitais pour glisser rapidement un mot à Arthur lui racontant ma rapide conversation avec Payson.
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Edison L. Allen
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Edison L. Allen
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MessageSujet: Re: FLASHFORWARD: Ce qui importe c’est pas ce qu’on a, mais ce que l’on fait avec ce que l’on a. Arthune FLASHFORWARD: Ce qui importe c’est pas ce qu’on a, mais ce que l’on fait avec ce que l’on a. Arthune EmptyJeu 30 Aoû - 15:40

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