the great escape
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being your friend is basically ruining my life - that's okay, i've heard that before . (privé)

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AuteurMessage
Swan Cartwright-Hansen
there's no place like berkeley
Swan Cartwright-Hansen
prénom, pseudo : brittany
date d'inscription : 16/04/2008
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MessageSujet: being your friend is basically ruining my life - that's okay, i've heard that before . (privé) being your friend is basically ruining my life - that's okay, i've heard that before . (privé) EmptyDim 21 Avr - 0:11

- Me poser moi ? Non, moi je ne suis pas ce genre de fille. Je dirais plutôt que je suis le genre de fille à se poser là où se posent mes fesses.

( pretty woman, vivian ward )

. ► .
❝ IT'S ALARMING HONESTLY HOW CHARMING SHE CAN BE. FOOLING EVERYONE. ❞
Ses doigts effilées s’emmêlaient dans la couleur brune chocolat de ses cheveux vagabonds, tournoyant jusqu'à la pointe de ses mèches légèrement plus claires et fines que la racine. Un geste, simple et répétitif, qui symbolisait l'invisible fissure que sa défunte mère lui avait transmise. Et toujours, la petite fille de la savane africaine exerçait ce même mouvement de tourbillon autour de sa chevelure d'aventurière. Avec ce goût d'antan, de fanée, de passé, au bout de ses doigts. La tête contre son oreiller, Swan vient de se réveiller. Un peu patraque, un peu ailleurs, ses yeux bleus verdoyants fixant le milieu du plafond. Dans sa tête, ses pensées se retournent vers ce matin de printemps où elle a perdue sa maman. Cette chaleur maternelle, cette voix d'ange, son sourire radieux qui entourait encore ses bras d'enfants. Et pourtant, en ce jour d’anniversaire de sa mort, elle ne se souvint que du fer, de la douleur, des derniers jours remplis de larmes et de remords. Un mur de silence recouvra son visage fixe, qui, après avoir aspiré un venin glacé, dévoilait le contrôle stupéfiant de toutes ses émotions. Sous les premières couleurs lumineuses du jour, elle se leva d'un bond en dehors de son lit, un modèle italien aux couleurs dorés, et regagna la salle de bain. Prostrée devant un immense miroir mural, elle appliqua soigneusement une touche de peinture rouge vermeille sur ses lèvres, sans ne rien ressentir, sans ne rien amortir. Désormais, elle détenait cette force anesthésiante. Une maîtrise totale de ses affects, un atout, un avantage, qui la préservait, elle. Et lui permettait à la nuit tombée de se transformer en véritable aguicheuse appétissante pour une poignée de types assez naïfs pour se laisser dompter. Là, sur sa table de chevet, l'écran tactile de son téléphone portable s'allumait à tout moment, affligés par de nouveaux messages venus de tous ses hommes à l'allure de prince. Tous grands, charmants et bon vivants. Mais elle est bien trop gelée pour les sentiments, Swan. Gelée comme une mer sans vague, sans mouvement. Sans un seul frémissement pour briser le calme planant à la surface de l'eau. Elle est comme ça, Swan. Imprenable. Régnant sur les autres avec ce pouvoir de glace. Cette force creusée au plus profond d'elle, et qui la définissait en un seul mot de six consonnes et cinq voyelles. Intouchable.

D'éternelles gouttes continuèrent de glisser le long de ses bras nus lorsque Swan commença sa marche à l'aube du jour. Vêtue d'un petit short en jean déchiré, et d'un simple débardeur blanc recouvrant ses formes féminines, elle tint dans sa main une petite chapeau en paille qu'elle déposa sur sa tête. Écouteurs dans les oreilles, la voix cristalline de James Brown vibra aux creux de ses tympans, et elle marcha, marcha des heures sous les couches dorées du soleil. Elle voulait partir. Était si grande, était si lisse. Elle voulait partir. Bientôt. Voulait partir. Un peu. Vers ses contrés qu'elle seule reconnaît, qu'elle seule sait apprécier la douceur ou la violence, l'absence d'humanité ou l'air sauvage. Sa paire de converses rouges montantes au pieds, elle se mit à songer à cette mère partie au cœur de son adolescence, et pour qui, elle ne ressentit aucun chagrin. Rejoignant un sommet de colline à la sortie de la ville, elle s'installa pacifiquement sur une petite montagne d'herbe fraîche, admirant de ses deux yeux d'eau une Californie endormie. Au dessus de sa tête défilait les premiers nuages blanchâtres de la journée, courant, courant, au grès du vent qui propulsait ses cheveux contre son visage emprisonné dans ses souvenirs. Jadis, là où elle goûtait à la chaleur sud-africaine, l'ombre de son corps de fillette dans les bras d'une mère aimante et pleine de vie. Celle qui s'empressait de sortir son vieux appareil Polaroid pour immortaliser son sourire sage, et sa beauté saisissante. Quand elle était là, c'était comme si un cyclone dévastateur traversait le monde. Un charisme dont avait hérité cette diablesse des cœurs. Le temps s'étirait autour d'elle, mais elle restait là, le téléphone tremblant dans ses mains. Des messages d'amants, des messages d'un père absent. Loin, très loin dans les allées prestigieuses de Johannesburg. Mais, elle n'en a que faire, Swan. Ce qu'elle veut, c'est d'une vie qui en jette, une vie qui l'émoustille. Avec des feux d'artifices dans le ciel et des courses poursuites dans la savane. Elle voudrait courir à nouveau à travers les hautes herbes jaunies de la réserve de Pilanesberg, et parcourir des kilomètres dans la Jeep familiale. Apercevoir la silhouette d'une lionne sauvage se fondre avec le reste du paysage. Être une Alice, sans la blondeur ni la naïveté, une Alice, dans son Pays des Merveilles. Un pays de couleurs et de danses frénétiques, où l'on attends le jour, où l'on attends la nuit. Comme un petit papillon voguant à ses milles désirs, Swan passa le restant de la journée avec un type fraîchement rencontré au comptoir d'un bar désert. Une histoire, brève et insignifiante, comme tant d'autres, où elle s'abandonna avec joie. Jouant avec ses mèches de cheveux, et de sa bouche charnue. Une véritable panthère rose envoûtante, menant au grès de ses nombreuses envies les beaux garçons qui lui offrent des bagues de diamants. Poor little boys. Intouchable, est-elle, et demeurera toujours. « Pretty woman, walking down the street. Pretty woman, the kind I'd like to meet. » De fortes intonations émanèrent du poste de télévision dernière génération de son salon, où la belle Swan s'était laissée choir nonchalamment sur le divan. Une nouvelle fois, elle s'amusa à se prendre pour une beauté fatale à la Vivian Ward, en attendant sagement son Edward Lewis. Sans l'ombre d'un poil grisonnant sur le menton, s'il vous plaît. La bouche remplie de nourriture bourrée de sel et de gras, elle entendit un bruit près de la porte d'entrée. « J'arrive, une minute ! » s'exclama t-elle, en s'extirpant à regret des profondeurs tièdes du lit de fortune qu'elle s'était forgée. En deux temps, trois mouvements, elle enfila un vieux sweat trop large où était suturé l'écusson de Berkeley, et noua en un chignon lâche ses longs cheveux bruns foncés. « Tiens, te voilà enfin ! J'ai cru que tu n'allais jamais venir. » lança t-elle amusée à son ami Sweeney qu'elle fit entrer dans l'enceinte de sa demeure dorée. Elle lui dévoila son mince sourire, qui étirait ses lèvres généreuses, et l’accompagna jusqu'au salon avec la ferveur des grands jours. Les dimanches soirs, c'était leur rituel. Soirée à s’empiffrer le bide de pizzas, à se saouler aux bouteilles de bières et à se défoncer à coup de paquets de cigarettes. Pour rien au monde, et même en ce jour, soit-disant triste et funèbre, elle n'aurait manqué cet instant. Sweeney était le seul à la voir ainsi, dénuée de poudres et de fard à paupières, le teint frais et tâché de petites rousseurs brunes. Mi-garçonne, mi-sauvage. Elle, la Swan, sans artifice, sans secret. « Ce soir, je n'ai pas envie de regarder de films. » lui avoua t-elle avec cette moue de petite fille navrée, avant de poursuivre sur un même ton à la fois dramatique et enthousiaste. « Ce soir, j'ai envie de danser. » D'un œil joueur, elle lui tendit sa main avec sa douce voix de velours.
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MessageSujet: Re: being your friend is basically ruining my life - that's okay, i've heard that before . (privé) being your friend is basically ruining my life - that's okay, i've heard that before . (privé) EmptyVen 12 Juil - 12:01

Corbeille :out:
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being your friend is basically ruining my life - that's okay, i've heard that before . (privé)

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