the great escape
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La vérité, c'est que je ne peux rester loin de toi trop longtemps. ✘ Coleen.

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MessageSujet: Re: La vérité, c'est que je ne peux rester loin de toi trop longtemps. ✘ Coleen. La vérité, c'est que je ne peux rester loin de toi trop longtemps. ✘ Coleen. - Page 2 EmptySam 17 Aoû - 17:42

. You were all I could think about today .

WE ACCEPT THE LOVE WE THINK
WE DESERVE.
Les questions s'entremêlaient dans l'esprit tourmenté de la jeune Coleen dont les chaussures claquaient sur les pavés secs alors qu'elle s'éloignait, la tête bourrée d'interrogations. En premier lieu, elle se demanda purement et simplement pourquoi l'alcool menait à faire des choses stupides qui avaient des répercutions et des conséquences indéfiniment sur votre vie présente et future. Elle se demanda ensuite pourquoi, ses cinq verres de scotch sous le coude, la seule chose qu'elle avait réussit à faire pour clore son discours avait été d'embrasser le séduisant King compte tenu des événements de la soirée. Enfin, elle se questionna sur la manière dont il avait répondu à son baiser, et pourquoi l'avait-il fait. Ses pensées lui hurlaient qu'elle avait commis une grave erreur et elle en était consciente, la seule chose qu'elle voulait faire maintenant était déguerpir le plus loin possible. Trouver un nouveau bar et avaler des litres de spiritueux jusqu'à tout oublier, son prince, ses sentiments, tout ce que la vie faisait et défaisait, et cet univers cruel qui ne faisait que la blesser. Affolée et tremblante, elle se rendit compte à quel point elle avait été sotte de rester en compagnie de King plus longtemps. Si elle s'était échappée dès qu'il était entré dans la brasserie où elle vidait une bouteille de whisky écossais, alors il n'y aurait eu aucune altercation, juste un silence certes lourd mais ils ne se seraient pas croisés, ni même parlés et elle serait tranquille. Sa tête cesserait de lui faire mal et elle aurait d'ores et déjà trouvé un commerce où se soûler en toute tranquillité, accoudée au comptoir et se laissant dévorer des yeux pas la gente masculine qui le pleuplait. Mais, entêtée comme elle s'était bornée à l'être, elle était restée campée sur ses positions et avait maintenu sa fierté en place, attendant qu'il batte en retraite et parte vaincu. Désolant, c'était désolant, pensa-t-elle. Elle ne lui avait fait que du mal et lui tout autant, aucune raison de s'attarder en temps normaux, mais ils s'étaient attachés l'un à l'autre et plutôt que de s'éviter mutuellement pour vivre plus paisiblement, ils cherchaient le trouble et se tournaient autour, sans jamais s'arrêter. Un manège amusant dans un premier temps mais qui s'était révélé blessant, à mesure qu'ils se déchiraient, elle avait eu de plus en plus mal. Et quand elle avait senti sa douleur enfler de nouveau quand il lui faisait des reproches, elle avait su que ce n'était pas une simple amitié ou une simple attirance physique. Il y avait plus, dans leur coeur meurtri s'était logé un poison venimeux, mortel. Ils étaient tombés amoureux. Ce que ça faisait mal de s'en rendre compte. Mais elle ne voulait pas de cet amour, elle. Certes, elle l'aimait et être avec lui quand tout était paisible entre eux était un vrai délice, mais elle n'aurait jamais voulu tomber amoureuse de lui. Coleen ne voulait pas de sentiments, elle voulait pouvoir se détacher comme elle le voulait des hommes qui l'entouraient, sans avoir à souffrir ou à pleurer le soir dans son lit quand elle était seule. Elle avait déjà eu sa dose de tragédie avec son premier amour, Sloan, qui demeurait ancré en elle malgré les années qui s'écoulaient lentement. Pourtant c'était simple, il aurait suffit qu'elle n'avoue rien, qu'elle garde ses lèvres fermées et elle aurait empêché tout ça. Maintenant qu'il savait, il allait poser des questions, la détester même, mais plus rien ne serait comme avant. Si elle s'était sagement tût et n'avait pas écouté ses pulsions dévastatrices, elle aurait pu l'ignorer, s'éloigner de lui en toute dignité, et qu'il croit qu'il n'avait jamais été rien pour elle, mais maintenant... Qu'adviendrait-il de leur relation maintenant qu'elle avait débité d'une seule traite toute la vérité sur cette sombre histoire de coeur ? La question demeurait, mais ce qui lui faisait le plus peur c'était ce baiser. Elle avait agit par pure sottise et on esprit embrumé par l'alcool ne l'avait pas aidé à peser le pour et le contre avant de se hisser sur la pointe des pieds, et de l'embrasser tout bêtement. Elle s'était sentie bien, mais uniquement pendant, une fois que leur étreinte fût terminée et qu'elle se détacha toutes ses questions et ses doutes l'assaillirent et elle se dit qu'elle aurait préféré ne jamais le rencontrer car encore une fois, la seule chose qu'il avait réussi à déclencher chez elle, c'était l'estomac noué par la peur et une migraine carabinée. Coleen se maudissait encore et encore de ce qu'elle avait pu dire ou faire pour en arriver à ce point. Et encore ce même mot lui revenait en bouche : désolant. L'étudiante aurait aimé hurler toute la rage qu'elle se portait et tout le dégoût que son ivresse actuelle lui inspirait, mais King était à quelques mètres derrière elle et plus elle accélérait le pas, plus elle se sentait lucide et se disait qu'il était tout bonnement impossible qu'elle ai le courage d'hurler dans une ruelle déserte un soir en pleine nuit. Alors que ses semelles martelaient toujours le sol chaud de la petite rue californienne qui lui servait d'échappatoire, alors que ses longues mèches brunes tombaient dans son dos et que son souffle s'accélérait en même temps que la panique la gagnait, une main saisit fermement son bras. Pas besoin de pouvoir voir derrière elle pour savoir de qui il s'agissait, un beau blond, grand, la silhouette svelte et élancée, répondant au prénom de King dont elle avait quitté les lèvres une minute plus tôt. Il l'obligea à tourner sur elle-même, mais Coleen n'avait pas envie de parler, elle avait agit sous l'emprise de l'alcool et regrettait amèrement les actes niais qu'elle avait pu faire. Mais il était fort et l'étau qui lui enserrait l'avant-bras ne s'amoindrirait pas de si tôt. Mais prise d'une frénésie enfantine, elle tira vainement son bras pour essayer de faire glisser sa peau diaphane sous les doigts de l'Epsilon et qu'il lâche prise, mais il semblait fortement décidé à discuter un peu avec elle, une discussion qu'elle aurait tout fait pour éviter. Les sourcils froncés, le souffle court, elle s'acharna encore un peu sur cette main qui la retenait prisonnière du regard bleuté de King et se résigna soudain, arrêtant toute résistance et lui lançant un regard interrogateur teinté d'une pointe d'agacement. La précédente larme qu'elle avait osé verser roulant toujours sur la peau blême de sa joue, King se permit de l'essuyer du bout de sa main, un geste qui surprit la jeune fille. Prétrifiée, une détresse évidente se lisant maintenant dans son regard, elle sentait toutes ses forces l'abandonner, c'était ainsi, ils devaient parler, et bien ils parleraient, mais que cela se fasse vite, pria-t-elle en sentant ses jambes trembler. « Tu n'as pas le droit de partir, pas maintenant, pas après ce qu'il vient de se passer.. Je te demande juste de m'écouter. » demanda-t-il, une terrible sincérité étincelant dans son regard alors qu'elle-même ne croyait plus en rien. La brune soupira tristement, sans sourire, sans modifier cette expression lasse et attristée qu'elle avait. Il n'était question que d'écouter le blond, rien de plus, mais il n'empêchait qu'elle aurait tout donné pour pouvoir lui échapper et éviter d'entendre la suite. Peut-être allait-il simplement lui dire qu'il la pardonnait pour ce geste inconsidéré qu'elle avait eu. Mais Coleen n'avait pas envie qu'on la pardonne, elle voulait juste qu'il la laisse tranquille et qu'il la laisse vivre tranquillement dans son monde enchanté qu'elle aimait diriger d'une main de fer. Elle voulait qu'il la laisse être la peste qu'elle était, elle voulait qu'il la laisse partir et s'éclipser de sa vie, tout simplement. Alors cette discussion était tout simplement un enfer pour elle, entendre que ses sentiments n'étaient pas réciproques, mais à l'air de King, elle s'attendait surtout à ce qu'il lui annonce que ce n'était pas grave, que ça arrivait et que ce n'était pas pour autant qu'ils ne devaient plus être amis. Mais des amies elle en avait plein, elle ne voulait plus avoir besoin de lui et se sentir dépendante de quelqu'un en particulier, elle voulait juste glisser, dévaler la pente qui l'attendait et sombrer dans les délicieuse abîmes de son chagrin âcre mais mérité. Forcée de l'écouter, elle hocha avec lenteur la tête et attendit qu'il déclare quelque chose et qu'elle puisse fuir loin de lui. Une fois cette soirée passée, cela en serait finit d'eux deux. « Je ne veux pas que tu m'aimes de loin, je ne veux pas que tu restes loin de moi, je ne veux pas que tu t'éloignes de moi. La vérité c'est que, la première fois que je t'ai vu, mon coeur s'est directement emballé. Tu étais tellement magnifique, je n'avais jamais vu une fille aussi belle que toi.. A force de te parler, d'apprendre à te connaitre, de passer du temps avec toi, mes sentiments pour toi sont devenus bien plus forts que tu ne peux le penser, bien plus que de l'amitié. Plus les mois passaient, plus je devenais fou de toi. Si je n'ai jamais lâché l'affaire, si je t'ai toujours fait chier, si je me suis toujours accroché à toi malgré ce que tu me disais, c'est parce que l'amour que j'ai pour toi est bien plus fort que toute cette haine.. Et là, quand nos lèvres se sont touchées je.. Je ne peux même pas t'expliquer ce que j'ai ressentis tellement c'était fort, beau, magique.. C'était juste parfait et j'ai juste envie de recommencer, encore et encore. Je voulais que ce moment ne s'arrête jamais. » débita-t-il d'un seul coup. Le coeur de Coleen rata un battement, était-ce les mots qu'elle avait envie d'entendre ? Elle se posait encore la question, mais une amère pensée vint polluer la parcelle de bonheur qui venait à peine de s'installer en elle. Ils avaient dû se faire souffrir, se haïr, se disputer pour qu'ils s'avouent enfin ça. Et leurs disputes n'étaient certainement pas terminées. Il aurait été ridicule de sourire à ces paroles sans prendre compte de ces détails. Sentiments ou pas, c'était pour cette raison qu'elle avait toujours voulu se détacher de lui, et ce désir était encore présent, quoi qu'il fasse. Elle avala sa salive avec difficulté et hocha lentement la tête, l'air terriblement sérieux, murée dans le mutisme et pas encore prête d'en sortir. « Je suis juste tombé fou amoureux de toi, comme jamais je ne l'ai été auparavant... » reprit-il. Mais ses paroles ne servaient plus à rien, Coleen prenait des décisions en même temps qu'elle l'entendait orchestrer brillamment ces mots en des phrases complexes mais touchantes. Elle réfléchissait, elle aussi, et dans un sens c'était mieux ainsi. « Je t'aime Coleen. » Un sourire lui échappa malgré elle, la brune savoura un instant l'instant qui lui appartenait, cette observatrice de l'univers se concentra sur tout ce qu'elle ressentait avant de porter le coup de grâce à King. Elle s'humecta les lèvres et commença à esquisser des phrases dans son esprit, son sourire s'étant finalement envolé, fermant les paupières un instant pour mieux réfléchir, suintant l'hésitation, son visage baigné par la lumière lunaire, un silence contrit s'écoula avec lenteur, étirant le temps à des dimensions démesurées. Enfin, elle fut prête. « Je veux que tu m'écoutes, Don. » commença-t-elle. « Je n'aurais jamais du dire ce que j'ai avoué tout à l'heure. Cela demeure vrai et si je n'avais pas bu cinq verres de scotch avant ça, je n'aurais jamais dit ça. Je l'aurais gardé pour moi. Et même saoule comme je le suis, j'ai encore assez de présence d'esprit pour te dire que l'on fait une erreur. Parce qu'il a fallut qu'on se haïsse et qu'on se dispute pour s'avouer ça, il a fallut qu'on se fasse du mal pour s'avouer nos sentiments. Et que quoi qu'on dise, même avec ces aveux-là, on n'avancera pas. Parce que je te fais du mal et que tu me fais du mal. Je n'ai pas envie de souffrir indéfiniment. » et elle conclut ses paroles par un petit haussement d'épaule désinvolte, mais elle faisait ostensiblement lire la douleur sur son visage. Elle s'éclaircit de nouveau la voix et tourna son visage vers la lune qui se détachait du ciel noir d'encre. Pensive, elle se dit que finalement, c'était un mal pour un bien et que se détacher de lui impliquait d'être plus heureuse dans un futur proche. « Le mieux serait que l'on se détache l'un de l'autre, tu ne crois pas ? » le questionna-t-elle de sa voix douce. Mais sa question n'exigeait pas de réponse, elle préférait qu'il garde le silence car cela ressemblait plus à une affirmation qu'autre chose. Les lèvres serrées, réprimant assez mal sa tristesse, elle haussa de nouveau les épaules et soupira doucement, accompagnant son air résigné d'un petit sourire satisfait. Elle ne voulait pas nécessairement lui faire de mal, mais à quoi bon faire ça en douceur ? Elle ne savait pas quelle serait sa réaction, mais même en étant calme et sereine et en tentant de lui faire le moins mal possible, elle l'abîmerait, alors elle préférait crever l'abcès d'un coup sec.
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MessageSujet: Re: La vérité, c'est que je ne peux rester loin de toi trop longtemps. ✘ Coleen. La vérité, c'est que je ne peux rester loin de toi trop longtemps. ✘ Coleen. - Page 2 EmptyDim 8 Sep - 18:08


Je suis perdu, totalement perdu depuis le début de cette soirée. Je ne comprends rien à ce qu'il se passe, j'entends, j'écoute, j'essaie de comprendre en vain car tout est trop compliqué, trop complexe. Je n'ai jamais eu une relation aussi compliquée avec qui que ce soit et je me demande comment je fais pour réussir à ne pas perdre la tête, pour réussir à rester calme dans presque toutes les circonstances et surtout comment je fais pour ne pas lâcher prise. L'amour.. Ce sentiment, je ne l'ai ressentie que deux fois dans ma vie, grand maximum, mais ça n'a jamais été aussi fort que maintenant, aussi fort qu'avec elle, qu'avec ma Coleen. Oui, c'est la mienne. Je ne veux pas la partager, je ne veux pas qu'elle soit à quelqu'un d'autre, je ne veux pas que d'autres gars essayent de l'avoir car elle est à moi et que je ne supporterais pas de la voir dans les bras de quelqu'un d'autre. Je ne sais pas comment je réagirais si je la voyais avec quelqu'un.. Sûrement très mal, j'aurais beaucoup de mal à m'en remettre en fait.. J'aurais le coeur encore plus brisé qu'il ne l'a déjà été depuis le début de notre relation. Mais, elle vient de déposer ses lèvres contre les miennes. Ce qui vient de se passer n'était pas un rêve, c'était la réalité. Les paroles que Coleen a prononcé étaient aussi bien réelles.. Alors si c'était le bon moment ? Le bon moment pour lui dire la vérité sur mes sentiments, sur ce que je ressens pour elle ? Et si ce soir, c'était le bon soir pour qu'enfin notre relation débouche sur ce que j'attends depuis le début, sur ce que j'espère depuis que mon regard a croisé le sien dans les couloirs de Berkeley ? Alors je laisse faire mes envies et je débite rapidement les premières paroles qui arrivent, les vraies paroles, sans réfléchir, sans chercher quoique ce soit. C'est naturel, tout simplement car ce que je dis est la vérité et car c'est ce que je pense. Une fois les dernières paroles prononcés, je me sens libéré d'un poids. Je me sens libre, je me sens mieux et j'ai l'impression que tout est possible maintenant. J'ai l'impression que rien ne peut nous arrêter, que l'on peut être heureux ensemble, que l'on peut enfin arrêter de se faire du mal pour enfin vivre notre amour comme il se doit et réussir à oublier ces mois de malheurs. Alors je fixe son visage, ses yeux, ses lèvres et j'attends. J'attends patiemment une réponse, qui devrait être positive pour moi, car il n'y a aucune raison pour qu'elle me brise de nouveau le coeur. Mais le sourire que je voyais enfin apparaitre sur ses lèvres s'est envolé et ce silence pesant entre nous commence à me faire peur. Je me demande si j'ai fait une erreur, si je n'ai pas pris mes rêves pour la réalité, ou si tout simplement, Coleen ne voulait pas d'une vie de couple, d'un amour réciproque.. Si elle ne voulait tout simplement pas de moi. « Je veux que tu m'écoutes, Don. » Je fronce légèrement les sourcils, comprenant que cette soirée ne va sûrement pas se finir bien, au final. « Je n'aurais jamais du dire ce que j'ai avoué tout à l'heure. Cela demeure vrai et si je n'avais pas bu cinq verres de scotch avant ça, je n'aurais jamais dit ça. Je l'aurais gardé pour moi. Et même saoule comme je le suis, j'ai encore assez de présence d'esprit pour te dire que l'on fait une erreur. Parce qu'il a fallut qu'on se haïsse et qu'on se dispute pour s'avouer ça, il a fallut qu'on se fasse du mal pour s'avouer nos sentiments. Et que quoi qu'on dise, même avec ces aveux-là, on n'avancera pas. Parce que je te fais du mal et que tu me fais du mal. Je n'ai pas envie de souffrir indéfiniment. » Mon coeur se brise de nouveau, alors que je commençais à revivre, alors que je pensais que j'allais enfin être heureux et que je n'aurais plus à penser à tout cela, à tous ces problèmes causer par elle, par nous, par notre amour. Mais non, bien évidemment que non. J'ai l'impression que je ne pourrais jamais connaitre le bonheur avec elle, qu'elle ne veut pas connaitre le bonheur, avec moi en tout cas. Et si au fond, elle ne se sentait pas prête ? Si au fond d'elle, elle sentait que je n'étais pas le bon ? Et si elle avait quelqu'un d'autre dans son coeur qui n'est bien évidemment pas moi ? Et si je m'attachais vraiment à une cause perdue et si je devais vraiment lâcher prise avant de trop y croire, avant que la descente ne soit trop dure à accepter ? « Le mieux serait que l'on se détache l'un de l'autre, tu ne crois pas ? » Elle me dit cela comme si tout était normal, comme si elle se fichait de me faire du mal. Elle a l'air sereine et totalement apaisé par la situation alors que moi, je souffre. J'ai le coeur brisé, j'ai envie de pleurer, de crier, de taper sur quelqu'un, de montrer au monde entier comme je suis détruit, mais aussi comme j'ai été idiot de croire qu'un jour elle changerait. D'avoir été idiot de croire qu'elle m'aimerait autant que je l'aime et qu'elle voudrait bien arrêter qu'on se fasse souffrir mutuellement.. Je me détache alors d'elle, ne lui montrant rien. Je ne veux pas qu'elle voit comme ça me touche, comme je suis blessé. Je la fixe alors, prenant enfin la parole. « C'est vraiment ce que tu veux ? Tu veux que l'on se détache l'un de l'autre ? Qu'on oublie cette soirée ? Tout ce qui a été dit et fait ? » dis-je en ne lâchant pas ses yeux, totalement impassible, même si on peut voir et sentir de la colère en moi. Après tout, je pense que personne n'aurait été heureux que celle qu'il aime lui dise cela après l'avoir embrassé et après lui avoir dit les paroles qu'elle lui a dit. Bourré ou non, là n'est pas la question. « Tu sais, si je te pose tant de soucis que ça, on peut aussi s'oublier ! Je disparais de ta vie, je t'oublie totalement, je devrais réussir à faire cela très facilement. Toi, je pense que c'est déjà fait. » dis-je sèchement. Il ne faut pas non plus me prendre pour un con. Au bout d'un moment, je lâche prise, j'arrête d'y croire, je perds espoir et je me détache totalement pour faire ma vie de mon côté. Je lui fais croire que cela va être simple pour moi, mais c'est totalement faux, ça ne le sera pas, jamais. La vérité c'est que peu importe ce qu'elle me répond, je n'arriverais pas à l'oublier, mais ça, je ne veux pas qu'elle le sache. Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter cela, sérieusement ? Pourquoi est-ce qu'elle n'accepte tout simplement pas le fait que je suis amoureux d'elle, qu'elle est, soit disant, elle aussi amoureuse de moi et que l'on pourrait enfin être ensemble ? Pourquoi cela semble-t-il si compliqué pour elle ? Toutes les filles aimeraient que ce genre de choses arrivent. Combien de filles aimeraient qu'un garçon fasse la moitié de ce que je fais ? Je ne me considère pas comme parfait, loin de là, mais franchement je ne pense pas qu'il est beaucoup de mecs qui se battent pour celle qu'ils aiment comme moi je le fais.. Mais ce n'est pas grave, si je dois réussir à l'oublier, si je dois vivre ma vie sans elle, alors je le ferais. Même si ça prendra du temps et que je vais souffrir, sans aucun doute. De toute façon, on sait tous que l'amour fait plus souffrir que rendre réellement heureux, au fond. « Alors on fait quoi ? On se dit adieu et on part chacun de son côté tranquillement pour reprendre le cours normal de notre vie ? » dis-je toujours en la fixant et toujours aussi sèchement, je ne craquerais pas. Du moins, pas devant elle, pas ici, pas maintenant. Je veux paraître fort. Mais une question trotte dans ma tête malgré tout, une question à laquelle j'aimerais une réponse même si ce qui est en train de se passer m'en donne une. Je veux l'entendre de sa propre bouche, je veux savoir, ça m'aidera à savoir si je dois lâcher prise tout de suite ou si j'ai encore une chance de lui faire comprendre que je ne veux que son bien et rien d'autre. « Dis-moi, ça t'amuse de me faire souffrir et de jouer avec moi ? » Voilà Coleen, débrouille toi avec ça, réfléchit bien à ta réponse malgré l'alcool qui circule dans tes veines, parce que cette question déterminera sûrement une partie de la suite de notre relation. A mes yeux en tout cas, c'est sûr et certain ! Après tout, c'est elle qui complique le plus notre relation, surtout maintenant, à me dire qu'il faut que l'on se détache l'un de l'autre alors que quelques minutes plus tôt elle m'embrassait et me disait qu'elle ressentait plus que de l'amitié à mon égard. Est-ce le fait que ce soit réciproque qui la dérange ? Ou est-ce qu'elle veut juste s'amuser en me voyant souffrir ?
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MessageSujet: Re: La vérité, c'est que je ne peux rester loin de toi trop longtemps. ✘ Coleen. La vérité, c'est que je ne peux rester loin de toi trop longtemps. ✘ Coleen. - Page 2 EmptyVen 13 Sep - 21:22

. No regrets, just love .

JE ME SUIS HEURTÉE A L’OPACITÉ DES ÊTRES. MA VISION A TROUVÉ SES LIMITES. MES YEUX NE POUVAIENT PLUS VOIR ALORS MON CORPS INVENTAIT A LEUR PLACE. IL MÉNAGEAIT AU CENTRE DE MOI UN VIDE DANS LEQUEL LOGER CE QUE L'ON AVAIT SI BIEN PU ÉVACUER.

Coleen aimait fermer les yeux, elle fermait les yeux sur toutes les petites imperfections qui s'étaient glissées dans sa vie. Elle avait fermé les yeux sur ses incoercibles vomissements après les repas, sur la haine que sa mère lui portait, sur son comportement déplorable, sur les faux pas qui jalonnaient son existence et les mauvais choix qu'elle avait fait, inconsciente. Elle n'arrivait pas à voir ses problèmes, sur ces petites choses qui avaient rendu les choses si compliquées. Elle voyait, ces femmes, rondes, aux courbes élégantes, à ce corps si parfait qu'elles avaient façonné elles-mêmes, aux protubérances qui s'y étaient ajoutées, car elles étaient des femmes épanouies. Et elle pensait à son corps à elle, incomparable au leur, ses côtes saillantes, à cette peau tendue, sans graisse, sa poitrine qui s'amaigrissait, à toutes ces choses qu'elle avait mit tant de temps à dompter, croyant qu'elle maîtrisait son corps quand la brûlure acide lui lacérait la gorge, qu'une crampe s'emparait de son estomac et qu'elle disait être en train de maîtriser les entrées et sorties dans son corps. Parce que Coleen se sentait puissante quand elle se privait de nourriture, elle avait l'impression qu'elle domptait sa faim, qu'elle était la seule à pouvoir décider quand elle aurait besoin de manger. Mais ce n'était pas cela, ce n'était qu'une fugace impression, le supplice qu'elle s'infligeait, l'ascèse qu'elle croyait mener, cette maladie sur laquelle elle n'ouvrait pas les yeux, c'était bel et bien un fléau qu'elle aurait dû se forcer à éradiquer depuis longtemps déjà. Mais jamais elle n'avait pu se résoudre à voir la vérité en face, telle qu'elle était, aussi brutale qu'elle se dessinait, dansant devant ses yeux, mais son corps abîmé inventait à la place de sa vue, il effaçait cette douleur qui sommeillait toujours en elle, et elle sombrait plus encore. Son corps était devenu droit, avec des angles à vif, une féminité qui s'estompait, et si une lutte contre sa maigreur ne s'engageait pas, son état ne serait qu'empirant. Et là, en cette soirée si particulière, où elle se retrouvait confrontée à un des problèmes auxquels elle n'avait jamais voulu prêter attention, ses erreurs passées surgissaient devant elle comme des âmes errantes longuement cachées, dissimulées avec sa conscience, et qui se permettaient de réapparaître brutalement, douloureusement. Et c'était comme si peu à peu ses problèmes perdaient leur transparence, qu'ils redevenaient opaques, voyants, en même temps que leur amour se voyait au grand jour. Elle s'était sentie brièvement touchée d'être l'élue du cœur de King, de cette personne si précieuse à ces yeux, et elle avait réalisé à cet instant qu'il était bien plus qu'un problème, il était le poison et l'antidote, il était l'espoir auquel elle s'était accrochée et grâce auquel elle s'était laissée portée, mais c'était toujours atrocement compliqué. Elle n'aimait pas être blessée, mais elle aimait encore moins le blesser et quand elle vit que ses paroles faisaient l'effet venimeux d'un coup de poignard à son prince, elle eu l'impression de s'infliger cette souffrance à elle aussi. Mais les mots étaient blessants, les mots pouvaient être tournés et retournés jusqu'à perdre leur sens, en emprunter un autre, s'empreindre d'une nouvelle émotion, se ternir de nouveaux sentiments. Comment démêler le vrai du faux ? Mais ils se comprenaient, et à cet instant précis les bombes à retardement qu'elle avait lancé au beau blond avaient l'air de faire leur effet, au même titre que ses phrases savamment orchestrées avaient exactement le sens voulu. Bien que sa gorge se noua quand elle vit sur son visage impassible passer un instant une tristesse diaphane, elle se vida l'esprit, fit le vide dans sa tête et planta son regard dans le sien, soutenant l'intensité de ses yeux, prête à assumer ses mots pleinement. « C'est vraiment ce que tu veux ? Tu veux que l'on se détache l'un de l'autre ? Qu'on oublie cette soirée ? Tout ce qui a été dit et fait ? » dit-il, froidement, d'un air très sérieux. Et à cet instant précis, elle faillit défaillir, elle faillit, du bout de ses lèvres gercées, lui présenter d'amères excuses, mais elle ne le fit pas, car, dans son esprit embrumé, elle présenta les choses comme un jeu, un manège, quelque chose d'atrocement stratégique. Le principal de ce manège impitoyable était de titiller son adversaire jusqu'à ce qu'il cède, et Coleen pouvait être atrocement forte. Ses longs cheveux pendant de chaque côté de son visage de poupée, elle le toisa froidement, ne perdant aucunement la face. C'était son talent, elle était stoïque, forte, quand elle revêtait la couverture de mademoiselle Da Russo, cette femme qu'elle aurait voulu être, bravant facilement chaque obstacle qu'elle aurait dû juger longuement avant de s'y prendre, sans gagner forcément cette épreuve. Tout ce que Coleen ratait, mademoiselle Da Russo le réussissait, c'était atroce pour la petite brunette innocente qui dormait au fond de son estomac, mais elle avait dû a mettre au placard, sans autre forme de procès. « Et en quoi ce qui a été dit ce soir peut nous faire du bien ? En quoi savoir que tu m'aimes m'aidera à affronter la vie ? Les sentiments te pourrissent de l'intérieur, ils te détruisent, t'étiolent lentement. » répliqua la thaïlandaise, les lèvres pincées. Comme si tout ce qu'elle pourrait dire face à lui pouvait avoir une quelconque utilité. Elle se faisait du mal, en était consciente, mais continuait plus ardemment encore, enfonçant le couteau dans la plaie, remuant la lame dedans, faisant jaillir le sang, ce sang qui n'était que l'essence même de leur amour, cet amour qu'elle voulait laisser exsangue, atrophié, à leur pied. Piétiné par ses hauts talons élégants et provoquant avant de le laisser à King. Et elle réussirait à l'oublier, elle en était sûre, quitte à s'épancher au près de n'importe quel barman généreux et ayant l'oreille disponible pour une petite minette perdue et esseulée dans les grandes rues californiennes. Elle voulait l'oublier et elle devait s'y atteler dès à présent. Mettre les points sur les i avant de laisser leurs sentiments retourner en poussière, à leur place logique d'après Coleen. Mais elle l'aimait, bon dieu, elle essayait de faire taire ces cris dans sa poitrine mais il subsistait cet amour indéfectible qu'elle lui vouait. C'était gênant, cela entravait la guérison de cette cicatrice qu'il avait gravé dans son palpitant, et elle travaillait aux prémices de sa guérison. Elle souffla, éprouvée par cette course brève et cette discussion qui n'en finissait plus. « Tu sais, si je te pose tant de soucis que ça, on peut aussi s'oublier ! Je disparais de ta vie, je t'oublie totalement, je devrais réussir à faire cela très facilement. Toi, je pense que c'est déjà fait. » et elle sentit ses yeux piquer, les larmes insistantes se presser derrière, mais elle les retint, forte, digne de son statut de membre de l'élite. Elle serra les lèvres, encaissa violemment le coup et repris ses grands airs de demoiselle hautaine et imbue d'elle-même en s'humecta les lèvres. Que pouvait-elle répondre à ça ? Jamais la vérité ne pourrait sortir de cette bouche pincée qui tordait le visage de l'observatrice de l'univers, jamais de telles révélations ne parviendraient à se frayer un maladroit chemin jusque la barrière de ses lèvres scellées par la colère et les sentiments qui dormaient toujours en elle. Elle aurait voulu se blottir dans ses bras, mais après tout, continuer de fermer les yeux sur les problèmes était la bonne solution, et fermer les yeux sur son amour était parfaitement normal pour elle, elle resta prostrée là un moment, prônant le calme et ces minutes de silence. Un doux mistral secoua sa tignasse mordorée et elle frissonna, se sentant sur le bord d'une grande falaise dont le bord était tout proche, menaçant, l'incitant à s'avancer plus encore pour sombrer, mais elle resta droite, en équilibre parfait dans cette position précaire. Pourquoi se représentait-elle une relation avec lui comme un saut dans les abysses sombres de l'amour ? Parce qu'il était, indéniablement, devenu le seul à réellement pouvoir l'atteindre et leurs disputes incessantes la faisaient souffrir plus que de raison, lui faisait perdre la tête. Il lui faisait perdre la raison, et elle détestait cet effet imprévisible qu'il exerçait sur elle sans même le vouloir. Coleen voulait que cela cesse promptement. « Oui, tu me poses des soucis. Tu me fais mal, tu me blesses. Ne le nie pas. Alors oui, j'aimerai bien t'oublier et si tu permets le meilleur moyen pour ça et que je m'éloigne le plus rapidement de toi. Alors dis-moi adieu, Don, car ce soir, c'est le nôtre, et le dernier. » glissa-t-elle, la gorge serrée, les larmes s'agglutinant dans ses yeux mais l'obscurité omniprésente les masquant parfaitement, pourvu qu'un rayon de lune ne vienne pas les caresser et donner à ces perles salées des reflets lumineux qui parviendraient jusqu'au yeux de son interlocuteur. Elle ne voulait pas qu'il voit qu'elle était triste, terriblement atteinte par le poison virulent qui se propageait dans ses veines à une vitesse monstrueuse. Elle voulait que cette épidémie s'arrête, que leur histoire, enfin ce qu'il y en avait, s'efface de sa mémoire et qu'elle puisse re partir fraîche et sereine sans faire couler son mascara. Rien n'était jamais simple, se surprit-elle à se répéter et ces larmes qui sommeillaient toujours en elle le lui prouvaient bien. « Alors on fait quoi ? On se dit adieu et on part chacun de son côté tranquillement pour reprendre le cours normal de notre vie ? » et les sanglots coinçaient toujours sa gorge, alors que le regard de King pénétrait le sien, la remuait de l'intérieur, elle avait mal, elle était fatiguée de lutter contre elle-même, et elle se dégoûtait de ne pas réussir à tenir quelques minutes devant lui. Deux répliques cinglantes et c'était tout ce qu'elle avait pu lui lancer avant de sentir que sa vois tremblait sensiblement que qu'elle s'approchait dangereusement de sa défaite, du barrage qui allait s'effondrer, laisser s'évacuer tout ce qui dormait en elle. Ses petites mains diaphanes jouèrent avec le bas de son petit tee-shirt, ses cheveux s'agitèrent doucement dans la brise nocturne, la lune l'éclairait délicieusement, ses traits étaient clairs, saillants, de même que son anorexie sous ce tee-shirt trop grand pour elle. Et cette douleur qui sommeillait en elle la poussait à se retenir toujours plus, elle maintenait cette barrière ferme qui bloquait ses sentiments, les écrasaient, les forçait à continuer de se cacher dans sa cage thoracique, habitée par un vide immense, un dédale de souvenirs et de sentiments perdus, indésirable à ses yeux. Le coffre du passé, l'enfer du présent et du futur. Elle continua de se murer dans un mutisme douloureux pour ne pas laisser paraître tout ce qu'elle s'infligeait, pour ne pas montrer que le quitter lui faisait atrocement mal, que son cœur meurtri n'en pouvait plus de le laisser s'en aller, forcé de le faire de sa bouche pour éviter de souffrir, disait-elle. « Dis-moi, ça t'amuse de me faire souffrir et de jouer avec moi ? » lui demanda-t-il, l'air terriblement sérieux et posé. Comme si lui n'était pas atteint plus que ça par ces mots. Et ce fut la libération, la délivrance, mais une délivrance désirable, car les sanglots qui l'agitèrent furent visibles et elle ne voulait pas qu'il la voit pleurer. Elle serra un poing rageur, elle avait envie de crier, fort, très fort, jusqu'à ce que quelqu'un vienne la secouer, la gifler, faire n'importe quoi qui puisse la soulager ne serait-ce qu'un peu de cette pression qu'elle exerçait sur elle-même, qui serrait sa poitrine et qui nouait sa gorge. « Qu'est ce que tu as envie d'entendre ? Que je m'amuse avec toi ? Que c'est facile pour moi de te dire de dégager de ma vie, de partir ? Ouais ce serait tellement plus facile, hein ? Moi aussi j'aimerai bien pouvoir te sortir que j'en ai strictement rien à faire de te larguer, de te dire que j'ai envie de t'oublier, seulement tu vois, c'est pas le cas. Et merde, qu'est ce que ça m'écorche de l'admettre ! Je ne veux pas souffrir, je n'ai pas envie que tu souffres non plus, pourtant je te fais du mal et tu m'en fais aussi. Alors qu'est ce que je peux faire ? Je peux continuer de te dire que je t'aime en sachant qu'on en ressortira que plus meurtris ? Ou je peux te dire que je veux t'oublier, et qu'on pourra essayer de reconstituer nos vies l'un sans l'autre de notre côté. » explosa-t-elle, sa voix ayant repris de l'aplomb mais dans laquelle on sentait l'essoufflement des sanglots spasmodiques qui la secouaient. Elle tenta de sécher ses larmes de sa main mais de nouvelles vinrent mouiller ses joues et dans un dernier excès de rage elle lâcha un petit cri rageur contre ces larmes qui ne voulaient pas cesser de couler, contre King qui était toujours aussi beau dans le clair de lune, contre la Terre entière et son univers qui gravitait autour d'elle alors qu'elle faisait toujours les mauvais choix. En éclatant en sanglots, elle se sentit soulagée d'un poids mais dès que ses yeux recroisèrent ceux de King, elle se sentit prise d'une étrange nostalgie douloureuse. « Je peux m'en aller maintenant, en m'excusant avant si tu le veux, mais continuer consciemment de te faire du mal, ça jamais. »
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La vérité, c'est que je ne peux rester loin de toi trop longtemps. ✘ Coleen. - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: La vérité, c'est que je ne peux rester loin de toi trop longtemps. ✘ Coleen. La vérité, c'est que je ne peux rester loin de toi trop longtemps. ✘ Coleen. - Page 2 EmptySam 14 Sep - 14:24


Cette soirée sonne la fin de notre relation. La fin d'une relation qui m'aura fait revivre, qui m'aura fait ressentir des sentiments que je n'avais plus ressentis depuis longtemps maintenant et que j'aurais dû mal à ressentir de nouveau avec quelqu'un. Ca me fait peur. J'ai peur de ne pas m'en remettre, de ne pas réussir à revivre et de ne pas réussir à sortir de ce tourbillon de tristesse, d'amour, de haine et de colère. Comment est-ce que j'ai pu tomber là-dedans ? Ca ne m'était encore jamais arrivé jusqu'ici, pas aussi fort, pas au point de me faire souffrir comme c'est en train d'arriver. S'il y a bien une chose dont je suis certain, c'est que je vais avoir du mal à faire confiance de nouveau à une fille, à l'amour. Je vais avoir besoin de temps pour réussir à refermer cette plaie dans mon coeur qui n'arrête pas de s'intensifier depuis le début la soirée. Il y a eu trop de changements, trop de paroles et de choses faites qui n'auraient jamais dû être dites ou faites. On a tous les deux notre part de responsabilité dans cette soirée gâchée, dans notre relation dangereuse et qui nous fait souffrir. On est tous les deux coupables de s'être parlé, de s'être attaché l'un à l'autre et de ne pas avoir voulu lâcher prise avant d'avoir réellement souffert. Mais maintenant, je comprends que j'aurais dû lâcher prise avant de m'attacher à ce point-là. Je me rends compte que je fais trop facilement confiance aux gens, que je confie mon coeur trop rapidement à des personnes qui n'en valent pas la peine et qui s'amuse à me le briser jour après jour, heures après heures, minutes après minutes, sans jamais s'arrêter et me laisser une seule seconde de répit. Je ne lâche pas son regard, essayant de percer le faux du vrai, essayant de me faire une raison, essayant de ne pas craquer devant ses magnifiques yeux qui me font totalement fondre. « Et en quoi ce qui a été dit ce soir peut nous faire du bien ? En quoi savoir que tu m'aimes m'aidera à affronter la vie ? Les sentiments te pourrissent de l'intérieur, ils te détruisent, t'étiolent lentement. » Mais c'est quand j'entends ce genre de paroles sortir de la bouche de Coleen, que je comprends qu'elle ne veut pas de moi. Je comprends que ce qui s'est passé tout à l'heure, c'était une connerie. Je comprends tout simplement qu'elle s'amuse avec moi et que dès que ça devient trop sérieux à ses yeux, elle lâche tout et arrive à me faire souffrir comme jamais. Ce n'est pas la Coleen que je connais, ce n'est pas celle que j'aime, c'est juste sa façade. La grande peste par excellence. Je me racle légèrement la force, avant de prendre la parole, avec une voix des plus calmes et sereines alors que je brûle de l'intérieur et que j'ai envie de crier mon malheur au monde entier. « Apparemment, ça ne t'aidera à rien. Je ne comprends pas pourquoi tu m'as embrassé si c'est pour réagir de la sorte maintenant.. Tu es tellement contradictoire dans tes gestes et tes paroles, tu es en train de te perdre toute seule. Tu touches le fond Coleen. » Je laisse sortir les mots comme ils viennent, je ne réfléchis pas, je ne cherche pas à être gentil ou méchant. Non, je cherche juste à dire la vérité pour essayer de lui faire comprendre, pour qu'elle est un déclic ou quoique ce soit de ce genre. La vérité, c'est que je n'arrive pas à lâcher prise, je garde espoir, car dans mon esprit tout est toujours positif. Dans mon esprit, même les situations les plus désespérés peuvent être meilleurs. Mais je pense que cette fois, il va falloir que je me fasse une raison. Je pense que ce soir, le mal prendra le pouvoir sur le bien et mon coeur partira en fumé avec toute la joie et le bonheur qui fait partir de moi depuis des années. Elle va réussir à me briser totalement, à me changer. Pendant quelques temps du moins, jusqu'à ce que mes amis m'aident, que je reprenne le cours normal de ma vie et que mon coeur se reconstruise, que mon esprit l'oublie et que j'arrive à ressentir plus de haine que d'amour à son égard. Mais je sais que cela est possible, je sais que je peux y arriver. Peu importe le temps que cela va prendre, peu importe si je souffre le martyre pendant plusieurs semaines, plusieurs mois, après, je serais guérie. J'ai envie de pleurer, mais devant elle, c'est hors de question. Je ne veux pas qu'elle voit ma tristesse, je veux juste qu'elle voit la haine et la colère qui prend possession de moi au fur et à mesure de ces paroles, de ces pics, de ces méchancetés. « Oui, tu me poses des soucis. Tu me fais mal, tu me blesses. Ne le nie pas. Alors oui, j'aimerai bien t'oublier et si tu permets le meilleur moyen pour ça et que je m'éloigne le plus rapidement de toi. Alors dis-moi adieu, Don, car ce soir, c'est le nôtre, et le dernier. » A la suite de ses paroles, je laisse échapper un léger rire. Sûrement totalement incompréhensible pour elle. Après tout, il n'y a rien de drôle dans ce qui est en train de se passer et je n'ai pas envie de rire. Mais c'est plutôt un rire nerveux, au final. Je n'arrive tout simplement pas à croire qu'elle ose dire ça, qu'elle ose dire que je lui fais mal, que je lui pose des soucis. Je pense que c'est vraiment des conneries et qu'elle ne s'est pas regardée. Je pense qu'on a pas vu notre relation du même point de vue, ou alors elle ne veut tout simplement pas s'avouer que c'est sa faute si tout se passe mal. Que c'est elle qui complique cette histoire qui pourrait être si simple et que c'est elle qui est en train de gâcher absolument toute notre relation. Je pense juste qu'elle se voile la face et qu'elle retourne tout contre moi, c'est plus facile comme cela. Mais je ne vais pas me laisser faire et j'ai la conscience plutôt tranquille, car je ne pense pas avoir quelque chose à me reprocher, ou alors il va falloir qu'elle m'éclaire sur ce sujet. « Tu me fais rire, sérieusement. Depuis quand JE te pose soucis ? J'aimerais que tu m'expliques en quoi je te blesse aussi, vraiment, je veux savoir. Parce que c'est toi qui me fais souffrir, c'est toi qui complique tout là, pas moi. » dis-je avec un léger sourire totalement hypocrite. Je ne sais pas si je dois rire, pleurer, crier, rester calme, partir ou rester.. Je ne sais plus quoi faire, je ne sais plus comment réagir, je suis juste totalement perdue. Pourquoi est-ce qu'elle fait cela ? Sérieusement, qu'est-ce que j'ai fait pour mériter cela ? Par pitié, la prochaine fois que je tombe amoureux, je veux qu'elle soit normale et gentille, qu'elle ne me prenne pas pour un con et qu'elle ne joue pas avec mes sentiments. Surtout, je ne veux pas retomber sur une fille du genre de Coleen, car je ne le supporterais pas et mon coeur non plus. Le mieux serait que je ne tombe plus jamais amoureux, que j'enchaîne les coups d'un soir sans sentiments et que je ne me case jamais jusqu'à la fin de ma vie. Malheureusement, ce n'est pas mon genre. Ce n'est pas le style de vie que je veux. Je veux une petite amie qui deviendra ma femme, je veux vivre avec elle, je veux des enfants, une maison, un métier. Même si je ne veux pas que ça reste calme et que je ne tomberais jamais dans une routine, surtout quand on connait ma famille, mais je veux ces choses-là. Elles semblent simples, basiques, et pourtant.. C'est si dur de réussir à trouver cela à notre époque ! C'est presque impossible. Enfin, je sais que si un jour cela arrive, ce ne sera sûrement pas en compagnie de la jolie brune dont je suis fou amoureux en ce moment, c'est sûr et certain vu les circonstances.. Mais là n'est pas la question, si ce soir est notre dernière soirée, alors je dois savoir les dernières choses nous concernant. Je veux des réponses à mes questions, je veux savoir, je dois savoir pour me reconstruire et recommencer ma vie sans elle.   J'appréhende sa réponse, j'ai peur de savoir la vérité, j'ai peur de l'entendre.. « Qu'est ce que tu as envie d'entendre ? Que je m'amuse avec toi ? Que c'est facile pour moi de te dire de dégager de ma vie, de partir ? Ouais ce serait tellement plus facile, hein ? Moi aussi j'aimerai bien pouvoir te sortir que j'en ai strictement rien à faire de te larguer, de te dire que j'ai envie de t'oublier, seulement tu vois, c'est pas le cas. Et merde, qu'est ce que ça m'écorche de l'admettre ! Je ne veux pas souffrir, je n'ai pas envie que tu souffres non plus, pourtant je te fais du mal et tu m'en fais aussi. Alors qu'est ce que je peux faire ? Je peux continuer de te dire que je t'aime en sachant qu'on en ressortira que plus meurtris ? Ou je peux te dire que je veux t'oublier, et qu'on pourra essayer de reconstituer nos vies l'un sans l'autre de notre côté. » dit-elle alors que des larmes coulent le long de ses joues. Au fond, cette image me fait mal, elle m'a fait souffrir et me brise encore un peu plus le coeur. Mais qu'importe, c'est de sa faute ! Elle pourrait ne pas pleurer, ne pas me dire ces paroles et juste m'embrasser sans chercher plus loin. Pourquoi n'est-elle pas positive ? Pourquoi est-ce qu'elle ne pense pas que l'on pourrait s'en sortir tous les deux, que l'on pourrait vivre heureux comme la plupart des personnes de cette planète ? Pourquoi est-ce qu'elle s'obstine à me faire souffrir et à se faire souffrir alors qu'elle pense le contraire de ce qu'elle dit depuis tout à l'heure ? Mais cette fois, elle est allée trop loin et je ne vais pas chercher une nouvelle fois à lui pardonner, à lui faire comprendre que je l'aime et que je ne la lâcherais jamais car mes sentiments sont bien plus forts que cela. Non, ce soir, elle a dit elle-même, c'est notre dernier. C'est fini, c'est la fin et je pense qu'il vaut mieux finir cette soirée en beauté et faire ensuite semblant qu'elle n'a jamais existé. Je compte reprendre le cours normal de ma vie et arrêter de souffrir pour une personne qui s'en gout totalement et qui ne changera jamais peu importe ce qui se passera, peu importe ce qu'elle ressentira et peut importe ce que je lui dirais. Je préfère arrêter, pour recommencer une vie meilleure, sans soucis. « Je peux m'en aller maintenant, en m'excusant avant si tu le veux, mais continuer consciemment de te faire du mal, ça jamais. » Je ne lâche pas son regard, fixant les larmes coulaient sur ses joues et je ne dépose même pas main dessus pour les essuyer. Non, pas cette fois, plus maintenant. C'est elle qui veut partir, c'est elle qui veut que ça s'arrête, que tout s'arrête et que l'on reprenne chacun le cours de notre vie sans l'autre. Si c'est ce qu'elle veut, je respecterais son choix et cette fois je ne ferais pas tout ce qui est en mon pouvoir pour la faire changer d'avis. Je pense avoir fait assez d'effort, avoir assez galéré pour essayer de lui faire comprendre, maintenant tant pis. Je reprends mon souffle, je me prépare à dire mes dernières paroles de la soirée, je me prépare à lui dire des choses que je pourrais regretter après, mais pourtant je vais quand même le faire, car elle ne me laisse pas le choix. « Tu sais ce que tu pourrais faire ? Assumer que soit, tu as des sentiments pour moi, ou que soit tu te fous de ma gueule depuis le début. Si c'est la première solution, alors pourquoi est-ce que tu n'acceptes pas que l'on pourrait être heureux ? Pourquoi tu persistes dans l'idée qu'on va souffrir, qu'on va en sortir plus malheureux qu'avant ? Il faut que tu apprennes à être positive, à voir plus loin, à laisser parler ton coeur, tes sentiments, ce que tu ressens et non la peste qui te fait dire tous ces trucs. Cette peur du bonheur qui te fait dire le contraire de ce que tu penses réellement. Mais je sais que c'est impossible, tu ne changeras jamais et c'est bien ça le problème. » dis-je en reprenant mon souffle après toutes ces paroles. C'est sincère, c'est sorti du fond de mon coeur et je ne compte pas en rester là. Je veux des réponses, je veux qu'elle assume, je veux qu'elle me dise la vérité sur ce qu'elle pense et ce qu'elle ressent et seulement après je partirais. Seulement après je lui dirais adieu pour recommencer ma vie sans elle, sans ses problèmes, sens plus me soucier de qui elle est et en faisant semblant qu'elle n'a jamais existé. C'est sûrement le mieux à faire de toute façon. « Je ne veux pas de tes excuses, je m'en fous totalement. Toutes tes paroles sonnent faux. Je ne sais plus quoi penser de toi et ce ne sont pas des excuses qui vont changer quoique ce soit et qui vont réparer mon coeur que tu es en train de briser. Et ce n'est pas les larmes qui coulent le long de tes joues qui me feront pitié et qui me feront revenir. Cette fois tu as réussi, je vais partir et t'oublier. » Je ne me contrôle pas vraiment et je sais que ce je dis est méchant et que je ne suis plus le petit King positif et gentil. Mais tant pis, il faut savoir poser des limites et arrêter de se faire prendre pour un con. Peu importe les sentiments, peu importe l'amour inconditionnelle que je lui porte. Là, c'est la colère qui parle et la haine qui l'emporte, sur tout le reste.
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