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Peut-être que tu peux rester non? [Raïser & Nelson] TERMINE

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MessageSujet: Peut-être que tu peux rester non? [Raïser & Nelson] TERMINE Peut-être que tu peux rester non? [Raïser & Nelson] TERMINE EmptyVen 24 Juin - 12:54

  • Je devais paraître bien stupide que je me sentais idiote de ne pas l'avoir écouté, j'aurais peut-être du tout ce temps lui laisser un temps de parole, savoir ce qu'il voulait me dire au lieu de l'envoyer valser à tout bout de champs que je ne serais certainement pas ici sur ce brancard, allongée, en route pour l'hôpital. Je soupirais doucement, il me redressa gentiment tandis qu'il me s'expliquait quelque peu sur sa façon d'agir avec moi. chose que je comprenais au fur et à mesure que je passais du temps avec lui, essayant de le cerner, même si je sentais une fatigue que je ne pouvais comblée même après un long repos, chose quasi-impossible pendant cette période qui était vouée aux examens.

    Je suis désolée...

    Emy Conway, s’excuser?!! C'était un comble mais sans lui j'aurais pu voir la vie me passer sous les yeux sans me rendre compte de rien ou peut-être trop tard étant dans un état critique. Ces mots m'écorchèrent la bouche, j'avais une sainte horreur de m'excuser auprès des autres, une fierté sans faille? Jene crois pas...

    J'étais attentive mais une chose me surprise quand il faisait référence au fait que j'étais une boxeuse, quel lien pouvait-il y avoir entre mon sport et cette chose qui semblait pomper toute mon énergie que j'en arquais un sourcil.

    Alpha. Comment ça je ne comprends pas, en quoi le fait que je pratique ce sport a pu t'aider à trouver que je n’étais pas au mieux de ma forme. Et quant au fait de m'avoir plus ou moins suivi, on en reparlera plus tard. Mais tu peux me dire ce qui va se passer maintenant?

    Nous faisions un bref arrêt, ou disons que nous étions arrivés à destination, je pus entendre la portes du chauffeur plaquer et celles de l'arrière s'ouvrir que le soleil m'éblouissait les yeux.

    Je ne le quittais pas des yeux lui faisant signe arrivée dans le hall de rester non loin de moi avec un léger sourire quand soudain j'eus les paupières lourdes que je parti dans une sorte de sommeil. Il faut dire que je n'avais pas fait un repas correct depuis bien des jours et que j'avais des insomnies aussi, brèves, de quoi avoir les batteries à plat!
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MessageSujet: Re: Peut-être que tu peux rester non? [Raïser & Nelson] TERMINE Peut-être que tu peux rester non? [Raïser & Nelson] TERMINE EmptyVen 24 Juin - 13:27




Leur bref voyage dans l’ambulance les rapprocha mine de rien, ils eurent l’occasion de discuter un peu, et apprendre à se connaître même si Emy n’était pas franchement en état de papoter. Raïser voyait bien qu’elle n’allait pas bien mais il ne s’en inquiéta pas outre mesure, la prise de sang et l’estomac vide y étaient en partie responsables, sans oublier « l’autre chose ». Il espérait simplement qu’on la prenne rapidement en charge, qu’elle se sente mieux. Quand elle s’excusa, il haussa les épaules, peu intéressé. Il ne voyait pas trop en quoi elle s’excusait, il lui en avait simplement voulu sur le moment d’être à ce point sourde mais c’était désormais passé, il ne s’en formalisait pas. Il n’était pas du genre rancunier. A la mine perplexe de la jeune femme, il se tourna vers elle pour lui expliquer son raisonnement mais ils arrivèrent à destination, il embraya donc directement sur le sujet de son inquiétude.

« On va t’emmener dans un box en attendant un médecin, normalement tu vas attendre des plombes, mais je vais voir si je peux les faire bouger. Il y aura peut-être mon titulaire d’ailleurs, il est chiant tu verras, mais c’est un bon médecin. Mais ne lui dit pas que je l’ai dit… »

A sa demande, il la suivit, veillant sur elle, toujours muni de son insolente assurance et, heureusement, quand elle vacilla, il se trouvait juste à ses côtés. Il eut le temps de la rattraper avant qu’elle ne tombe. Il se tourna néanmoins vers les ambulanciers.

« Bordel et le brancard c’est pour les chiens ?? Laissez, je m’en occupe…»

Pas toujours très mignon dans sa façon de parler. Il emmena donc Emy à l’intérieur. Rapidement aidé. Tout de même. On l’installa sur un fauteuil roulant et on tenta de la ranimer pendant que Raïser la recensait. Mais au lieu d’aller en salle d’attente, il leur signifia qu’il l’emmenait directement chez l’un des médecins. Par acquis de conscience il leur présenta son laissez-passer. Ainsi, en tenue de civil et escorté de personne, il allait tranquillement vers l’un des box. Décrétant qu’Emy était une urgence. Et, heureux hasard, un médecin se dirigea vers eux…



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MessageSujet: Re: Peut-être que tu peux rester non? [Raïser & Nelson] TERMINE Peut-être que tu peux rester non? [Raïser & Nelson] TERMINE EmptySam 25 Juin - 0:12

« Docteur Fuller! » Se retournant d'un léger bruissement de blouse blanche vers l'étudiante qui venait de lui adresser la parole, le médecin arqua brièvement un sourcil. Si lui ne la connaissait pas, celle-ci semblait le connaître en tout cas. « Que puis-je faire pour toi? » La jeune femme se mordit la lèvre en lui montrant une lettre que Nelson parcourut rapidement avant de lever vers elle un sourcil étonné. « Tu commences ton stage bien tard! Écoute, tu vas devoir rester avec le docteur Hemingway pour l'instant, je n'ai pas une seule seconde à te consacrer. Demain, par contre, je te veux à mon bureau à huit heures tapantes! » « Je ... Oui, bien sûr. » « Tiens, justement, la voilà! Carol! Je te la laisse pour aujourd'hui, mais je la reprends dès demain! » « Parfait, c'est tranquille en pédiatrie; je pourrai lui faire visiter! » « C'est ça! Merci! » S'éloignant après avoir salué les deux femmes d'un léger hochement de tête, Nelson se dirigea instantanément vers le bureau central des urgences. Apparemment, la journée était propice aux blessures en tout genre parce que la salle d'attente était comble. Poussant un soupir en se demandant lesquels de tous ces patients étaient réellement en danger quand on voyait les jambes croisées et les lunettes posées sur le nez de l'un, plongé dans un gros livre, et l'exaspération colérique de l'autre. Il allait prendre le premier dossier de la pile lorsque la voix de son externe se fit entendre, mélodieuse et agréable à ses oreilles. Le dossier retomba par-dessus les autres alors que Nelson se dirigeait vers lui, mais n'eut aucun mal à comprendre que la situation exigeait un médecin de toute urgence.

« Zalachenko! Qu'est-ce qui s'est passé? » Son regard s'était posé sur son étudiant, alors que ce dernier n'était décidément pas de service, avant de glisser sur la jeune femme encore inconsciente. Aidé des autres médecins et des infirmières présentes, il put ainsi la déposer sur la table d'examen avant d'attraper le kit de réanimation qu'on lui tendait. Il n'avait pas l'intention de l'intuber si ce n'était pas nécessaire et, heureusement, après quelques pressions sur le ballon, elle reprit conscience. « Mademoiselle, tout va bien. Vous pouvez me dire votre nom et l'endroit où vous êtes en ce moment? » Sa petite lampe plongea dans les prunelles de la demoiselle afin de vérifier la réactivité de ses pupilles et son stéthoscope se posa machinalement sur le haut de la poitrine de la jeune femme afin de s'assurer qu'elle respirait normalement. « 110 pulsations par minute. Rapide. » Il inscrivit les résultats de son examen dans le dossier qu'on lui tendait et qu'il n'avait pas pris la peine de regarder, encore. Loin de s'inquiéter par le pouls beaucoup plus haut que la normale, il en concevait que ce pouvait être dû à plusieurs facteurs en particulier. Se tournant alors vers Raïser, il demanda, non sans quitter la demoiselle d'un oeil averti: « Tu étais avec elle? »
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MessageSujet: Re: Peut-être que tu peux rester non? [Raïser & Nelson] TERMINE Peut-être que tu peux rester non? [Raïser & Nelson] TERMINE EmptyMar 28 Juin - 8:52

  • J'avais comme perdue pied avec la réalité dans le sens où je ne savais ce qui m'arrivait. J'avais eu quelques soucis en tout genre surtout sur le plan personnel ce qui avait dû entrainer certains désagréments comme mon manque d'appétit certain, une fatigue énorme tel de l'épuisement sans oublier les insomnies et les maux de tête telles parfois des migraines à en avoir des nausées. Je me trouvais blanchâtre mais avec cette période d'examens, je me disais qu'après tout cela je pourrais évacuer ce stress, stress dont je pensais la cause de mon état de santé mais Raïser m'avait dit que j'étais souffrance au sens propre. bien sûr que j'avais mal pris sa révélation sur le fait que je devais avoir un cancer, chose à laquelle je ne pouvais croire, par peur certainement, mais ensuite dans l'un des parcs du campus, tout s'accéléra que je me retrouvais à terre, semi-inconsciente jusqu'à arriver aux urgences ou ce fut le blanc total après avoir discuté un peu avec Raïser qui m'avait accompagné à ma demande, ne voulant pas non ^plus me retrouver seule...

    J'avais l'impression que mon corps s'activait à 100 à l'heure intérieurement tandis que je me sentais las et épuisée. Une drôle de sensation qui me fit perdre connaissance une fois arrivée aux urgences que je ne pourrais expliquer ce qui venait de se passer. Tout était noir, j'avais un mal de crâne énorme, mes paupières étaient closes, mon souffle lourd tandis que je pouvais ressentir dans tout mon être les battements de mon cœur comme si je venais de faire un effort que ça en devenait insupportable. J'avais pu sentir qu'on me retenait comme si la vie m'accrochait pour une dernière tentative avant de ne sombrer totalement dans l'obscurité. Une voix me semblait familière, je luttais pour revenir à moi, chose difficile quand soudain une seconde voix inconnue surgit indiquant je-ne-sais-quoi avant de ressentir une bouffée d'air gonflant mes poumons de pleins fouets, qu'après un court instant je pus doucement entrouvrir les yeux, ne dissimulant pas sur le coup ces visages penchés sur moi. J'avais la gorge sèche, je fronçais légèrement les sourcils avant de me focaliser sur les paroles qui semblaient être de plus en plus audible et compréhensible.

    Emy Conway...Atwoodth

    C'était la première fois que je citais mon nom de famille complet, oui j'étais marié à Noah Atwoodth même si ce n'était pas un mariage réel, une soirée il y a un an puis l'alcool faisant nous nous étions retrouvé mari et femme pensant ne plus l’être pour avoir annulé ce "pari" le lendemain mais un an plus tard nous apprîmes qu'une erreur administrative avait été commise et que les choses n'avaient pas bougées pour le moment et que nous étions toujours mariés. Au fond Noah était quelqu'un de bien enfin je crois...et puis dans pareille circonstance je me devais d'être honnête ne sait-on jamais ce qu pourrait se passer?

    J'avais la gorge sèche puis je tentais de répondre ensuite à sa seconde question tandis qu'il m'auscultait, puis répondit avec un léger sourire presque inaperçu.

    Raïser, c'est lui...l'ambulance...

    Voici simplement ce que je pus dire, tant j'étais fatiguée et me savoir à l’hôpital, prise en charge était un soulagement malgré tout. Ils me soigneraient et je pourrais de nouveau reprendre ma vie en me sentant physiquement mieux non?
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MessageSujet: Re: Peut-être que tu peux rester non? [Raïser & Nelson] TERMINE Peut-être que tu peux rester non? [Raïser & Nelson] TERMINE EmptyJeu 30 Juin - 23:06




Maintenant que le docteur Fuller était présent, Raïser se recula un peu d’Emy pour laisser le médecin s’occuper d’elle, bien qu’il l’aidait de gestes précis et réfléchis. En un mois de stage à son actif dans cet hôpital, il avait déjà appris énormément de choses, bien que les urgences n’étaient pas son point fort, ni même franchement intéressant à ses yeux. Lui, ce qu’il voulait, c’était explorer le cerveau humain à l’aide fines aiguilles dirigées au microscope. Raïser faisait bien son travail, il était très bon même et les patients l’appréciaient, mais son travail aux urgences ne le passionnait pas. Tout ce sang et ces bobos plus ou moins graves ne lui plaisaient pas franchement, il avait donc tendance à se montrer trop désinvolte et il n’en perdait pas une pour remettre en avant sa passion pour la neurochirurgie. Observant et aidant le docteur si besoin, Raïser se tenait tout de même quelque peu en retrait afin de ne pas gêner. Il se recula et s’adossa contre le plan de travail, peu inquiet pour Emy qui était entre de bonnes mains désormais et puis, il savait qu’il ne pouvait rien faire de plus.

« Ouais j’étais avec elle. Elle s’est écroulée après s’être énervée. La première fois elle n’a pas franchement perdu connaissances mais une forte chute de tension je pense. Puis elle est retombée à l’entrée, ces idiots l’ont laissé marcher de l’ambulance au sas… »

Observant tour à tour le médecin et la jeune femme, l’Ukrainien parlait volontairement de façon vague sans utiliser le jargon médical, il voulait qu’Emy puisse tout comprendre, bien que la conversation n’ait rien de très technique pour l’instant.

« Une prise de sang lui a été faite. Emy, je ne sais pas si je suis la meilleure personne pour t’accompagner, je devrais appeler quelqu’un peut-être ? »




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MessageSujet: Re: Peut-être que tu peux rester non? [Raïser & Nelson] TERMINE Peut-être que tu peux rester non? [Raïser & Nelson] TERMINE EmptyVen 1 Juil - 5:20

« Baisse de tension. Hum ... » Lui-même venait de remarquer une hausse de tension, alors que son coeur battait plus vite que la normale. Ce n'était néanmoins pas véritablement inquiétant puisque c'était souvent le cas lorsqu'on perdait conscience et qu'on se réveillait un peu après, le corps réagissant un peu de la même façon qu'il le faisait pour le véritable sommeil. Le stress inconscient et involontaire provoqué par la prise de sang ou l'arrivée à l'hôpital pouvaient bien évidemment être une autre cause du pouls rapide de la jeune femme maintenant qu'elle semblait hors de danger.

« Très bien, mademoiselle Conway. Nous devrons donc attendre les résultats de votre prise de sang. » Et puis, après avoir remarqué quelques notes manuscrites inscrites au dossier de la jeune femme, Nelson arqua un sourcil. On lui avait déjà fait des examens, avant, et le médecin demeura impassible sous les résultats qu'il devinait, bien plus sombres que ce que laissait présager une simple chute de tension due à une surcharge de travail scolaire. Apparemment, Raïser avait déjà deviné le problème auquel elle devrait faire face et l'urgentiste accrocha son regard un bref moment avant d'attraper le bras de l'une des infirmières avec une douceur qu'on ne lui connaissait pourtant pas. « Je veux que vous alliez au labo, Jazz. Je veux m'assurer qu'ils feront tout le nécessaire pour me donner les résultats rapidement. NFS, iono, gaz du sang de toute urgence. Le dosage des marqueurs tumoraux s'il y a lieu. Merci beaucoup, Jazzie. » Ses derniers mots s'étaient révélés être d'un ton beaucoup plus bas pour que seuls l'infirmière et l'étudiant puissent le comprendre. Si réellement il y avait là un risque flagrant de cancer, il fallait réagir rapidement afin de prendre la maladie de cours et l'empêcher de se propager. Passant une main lasse sur son visage, le médecin revint auprès de la patiente, l'aidant à se redresser alors que l'infirmière quittait la salle sous ses ordres. « Ça vous est déjà arrivé de perdre connaissance auparavant? » Tâtant les ganglions de la jeune femme en la forçant délicatement à lever la tête vers lui, Nelson en conclut qu'ils étaient un peu plus enflés que la normale, sans pour autant être problématiques. « Vous dormez bien? Pas d'insomnie? »

Se retournant vers Raïser en ayant conclu que le jeune homme l'avait déjà vue lors de l'un de ses stages précédents - et avec un titulaire différent de lui-même - il préféra lui poser la question à lui plutôt qu'à elle, désireux d'impliquer l'étudiant et de voir de quoi il était capable, Nelson ayant complètement oublié qu'il n'était pas en tenue et qu'il n'était pas là en tant qu'élève. Or, toutes les occasions étaient bonnes pour apprendre, n'est-ce pas? « Il y a quelque chose que je devrais savoir qui n'est pas inscrit là? » débuta-t-il en montrant le dossier d'un léger signe de la main. « J'ai ses anciens résultats d'examen. J'imagine que tu avais parlé avec elle des conséquences possibles de ce genre de données? » ajouta-t-il en prenant à coeur les informations que Raïser pourrait bien lui fournir.
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MessageSujet: Re: Peut-être que tu peux rester non? [Raïser & Nelson] TERMINE Peut-être que tu peux rester non? [Raïser & Nelson] TERMINE EmptyVen 1 Juil - 13:20

  • Ayant repris un peu mes esprits me sentant tout de même soulagée par le fait d'être prise en charge à l'hôpital, j'ouvrais peu à peu les yeux, inspirant profondément mais si j'étais toujours aussi fatiguée. Je pensais qu'une bonne nuit de sommeil me ferait le plus grand bien et qu'ensuite tout irait bien mieux, mais pour cela faudrait-il encore que je puisse dormir. J’étais propice à des insomnies, à une perte d'appétit que ne plus manger ne me dérangeait pas dans le sens où mon corps ne semblait pas réclamer plus que cela.

    Allongée sur la paillasse afin que le docteur m'examine j'écoutais ce qui sortait de la bouche de ces deux hommes, Le médecin dont je ne connaissais pas le nom et Raïser qui était resté à mes côtés. Ils échangeaient des informations me concernant mais Raïser ne semblait pas être ravi du fait que je cite son nom pour qu'il reste non loin de moi. Après tout n'était-ce pas lui qui avait trouvé ce don je souffrais, enfin d'après ses dires, même si j’espérais ne pas souffrir de cette maladie.

    Très bien alors contacte Noah Atwoodth son numéro est dans mon portable.

    Je venais de lui donner l'autorisation d'appeler une personne qui pourrait être à mes côtés et comme au vue de la loi et dans pareille circonstance, ce fut à mon mari de venir me rejoindre.

    Je soupirais doucement avant de d'entendre dire le médecin urgentiste que je devrais attendre les résultats de mes prises de sang ce qui avait tendance à m'agacer, tant je n'étais pas patiente de nature, mais cela me permettrait de fermer un peu les yeux, de pouvoir me reposer sous surveillance ce qui avait le don de me sentir moins stressée en fait.

    Je voyais bien qu'une chose se tramait entre le docteur, Raïser et cette infirmière que je savais que cela ne pressentait rien de bon, mais je n'en dit rien alors que le médecin vint m'aider à me redresser doucement.

    Non, jamais c'était la première fois. M'auscultant pour tâter les ganglions je relevais la tête le regardant, il semblait soucieux, préoccupé peut-être, que je sus qu'il trouverait quelque chose me concernant. J’avais cette faculté à déceler certaines choses, mon père m'avait appris dès mon plus jeune âge à observer, à décrypter certains gestes, certaines manies, les traits du visage qui pouvaient en dire beaucoup sur l'état d'une personne.

    Je ne compte même plus les nuits ou je passe mon temps à errer chez moi tant je ne trouve pas le sommeil, ça doit faire environ deux mois...J’avais eu tant de choses à gérer et pensant que certains événements étaient la cause de mon état que je ne m'étais pas inquiété plus que cela.

    Puis le docteur reprit la parole auprès de Raïser ou je me tue les écoutant avec grand intérêt avant de replacer ma chevelure brune en arrière de mes épaules...
    Il ne restait plus qu'à attendre ses fameux résultats, le pronostic et le remède. J'étais en position semi-allongée que je m'asseyais sur le bord pour tenter d'être plus à l'aise balançant nerveusement mes pieds qui je venais de croiser...

    Mon regard se portait sur Raïser, impatiente et queqlue peu perdue attendant de savoir la suite de cette conversation
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MessageSujet: Re: Peut-être que tu peux rester non? [Raïser & Nelson] TERMINE Peut-être que tu peux rester non? [Raïser & Nelson] TERMINE EmptyLun 4 Juil - 10:45




Toujours adossé au plan de travail, l’ukrainien les observait tour à tour sans intervenir, observant les gestes de son titulaire puis la mine de plus en plus inquiète d’Emy. Il trouvait la situation de plus en plus grotesque. Voilà des mois qu’elle souffrait sans rien dire à personne, sans se l’avouer à elle-même, comme pour se punir d’on ne sait quoi et voilà qu’elle s’inquiétait enfin ! Et maintenant qu’elle était enfin disposée à entendre la vérité et à se laisser soigner, maintenant on tournait autour du pot, sans vouloir heurter les sensibilités. Lesquelles ? Celle d’Emy ? Ou celle du médecin qui doit lui annoncer qu’un cancer suçait tonte son énergie ? Parce que c’était ça la vérité, si Emy ne se prenait pas en charge très vite, son corps lâcherait. Peut-être pas immédiatement, mais ensuite, il serait trop tard. Raïser avait envie de leur hurler le nom de la maladie. Leucémie. Pour lui, il n’y avait plus de doutes, en général, bon observateur il parvenait à se forger son propre diagnostique, mais il n’était qu’en quatrième année, il ne voulait pas lui annoncer le verdict alors qu’il n’était pas assuré d’avoir vu juste. C’était un connard fini quand il s’y mettait mais il n’aimait pas faire souffrir inutilement. Au cours de ses vingt ans, il avait appris à respecter la vie et il ne souhaitait pas gâcher une vie à cause d’un mauvais diagnostique. Aussi, les précautions du médecin l’énervèrent à nouveau. A vrai dire, il n’appréciait pas franchement son titulaire. Il ignorait pourquoi, dès le départ il avait décidé qu’il ne lui plaisait pas. Il était excellent pourtant et très bon envers les patients, mais il l’agaçait, et c’était plus fort qui lui. Quand celui-ci s’adressa à lui, Raïser jeta un coup d’œil sur Emy qui se raccrochait désormais à lui. Il soupira et décroisa les bras.

« A vrai dire, j’ai remarqué les premiers signes il y a un mois. On ne va pas dire que je la suivais mais j’ai constaté qu’elle faiblissait, perte de poids et nombreux vertiges notamment, je crois aussi qu’elle souffrait aux articulations. Elle s’entraînait presque plus… »

Le médecin lui lança un regard lourd de sens.

« Je m’inquiétais juste, c’est pour ça que je me suis renseigné ! »

Le futur médecin se tourna alors vers Emy. Il savait qu’elle aurait besoin de quelqu'un pour la soutenir, lui n’était pas très bon dans ce rôle, il avait trop de mal à se détacher de son manque de sensibilité et d’empathie et elle méritait que quelqu'un s’occupe d’elle, qu’elle soit entourée des bonnes personnes et qu’elle soit soutenue. Il pouvait jouer ce rôle, mais ce n’était pas sincère, du moins, ça ne venait pas du fond du cœur. Non pas qu’il se fichait d’elle ou que cela ne l’intéressait pas, mais il ne se sentait simplement pas encore capable de gérer la situation, il n’avait pas les mots qui venaient, pas les gestes adaptés, il se comportait tel un automate trop longtemps privé de sentiments. Aujourd’hui, il ne faisait que les découvrir, et il ne voulait pas qu’Emy ne soit qu’un instrument d’entraînement. Elle n’était pas son jouet, aussi, il préférait passer pour un connard que de voir la vérité en face, du moins, il ne se sentait pas encore assez fort pour affronter ce qu’il était. Il prit alors son portable et composa le numéro donné par Emy, sans la quitter du regard, il patienta au son de la tonalité. Il tomba cependant sur la messagerie vocal. Merde. Tant pis, il lui laissa alors un message, espérant que le mec en question le comprendrait. Quand il s’enregistrait, son accent de l’Est ressortait plus fort encore, avalant les lettes et roulant les mots sous la langue. En quatre ans, il avait beaucoup progressé, mais il ne pouvait renier ses origines bien lointaines des Etats-Unis.

« Bonjour M. Atwoodth , ici Zalachenko du San Francisco General Hospital, il faudrait que vous veniez, c’est à propose d’Emy Conway. A l’accueil, demandez le Docteur Fuller. Merci. »

Il se tourna ensuite vers le médecin l’observant d’un air appuyé. Selon lui, il était temps d’informer Emy de la situation. Il avait horreur des cachotteries.



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MessageSujet: Re: Peut-être que tu peux rester non? [Raïser & Nelson] TERMINE Peut-être que tu peux rester non? [Raïser & Nelson] TERMINE EmptyLun 4 Juil - 21:06

Nelson acquiesça d'un signe de tête lorsque la demoiselle affirma avoir du mal à trouver le sommeil. Tout était en ordre pour affirmer le diagnostic que tous craignaient pourtant. Or, l'urgentiste n'avait pas le droit de laisser sous-entendre ce genre de choses s'ils n'avaient pas les preuves d'une maladie plus grave évoluant au coeur même du corps d'Emy. Ils n'avaient pas le choix, ils devaient attendre les résultats d'examen. Là, ils pourraient faire en sorte de l'avertir, de lui expliquer les options qu'elle avait, de lui montrer le chemin vers la guérison. Toutefois, les regards que lui lançait Raïser suffirent à enflammer Nelson, alors qu'il comprenait parfaitement le désir de son étudiant d'en finir au plus vite, de lui dire ce qui se passait et de la réconforter. Toutefois, ils devaient procéder dans les règles et rien ne saurait faire plus de mal à l'amie de l'étudiant que s'ils devaient prononcer un diagnostic qui se révélerait faux. Ils devaient attendre, ce n'était pas un choix, c'était une obligation. Le médecin observa du coin de l'oeil Raïser téléphoner, sans même prendre la peine de le blâmer pour l'utilisation de son portable dans l'enceinte de l'hôpital, bien que cette pratique soit interdite. Ce ne fut que lorsqu'il raccrocha que Nelson arqua un sourcil en le lui reprochant ouvertement, mais calmement tout de même. « Tu aurais dû utiliser le téléphone fixe. Penses-y, la prochaine fois. » Si Nelson n'avait pas croisé son regard à cet instant précis, il n'aurait sans doute pas remarqué la lueur d'impatience qui semblait briller au creux de ses prunelles et n'aurait pas cru bon de l'éloigner de la salle le temps d'attendre les résultats. « J'aimerais te parler à l'écart, s'il te plaît. » Ne laissant pas le choix à son étudiant pourtant en congé ce jour-là, le médecin l'attrapa par le bras et le força à le suivre à l'extérieur de la salle. Nelson ne suivait pas suffisamment le protocole établi pour se rendre compte que Raïser n'était là qu'en ami et qu'il n'avait pas à participer au diagnostic. Pour lui, toutes les occasions étaient bonnes pour acquérir de nouvelles connaissances; peu importaient le lieu et le moment.

« Tu ne peux pas le lui dire maintenant. Nous devons attendre les résultats des tests et nous ne pourrons pas, même s'il advenait que les résultats aillent en se sens, lui affirmer avec certitude qu'elle est atteinte d'un cancer. D'autres examens seront à envisager, mais nous devrons la convain ... » Son regard venait de s'arrêter sur l'infirmière qui revenait, dossier et résultats d'examens en main. Nelson les lui arracha non sans un léger signe de tête en guise de remerciements. « Ils les avaient déjà préparé; j'imagine que le cas était considéré comme sérieux. » Acquiesçant d'un nouveau hochement de tête, le médecin ouvrit l'enveloppe et déplia la feuille qui contenait une série d'examens, de chiffres et de données. Survolant ce qui ne l'intéressait que plus ou moins et lisant avec attention ce qui lui semblait être plus important, il posa finalement le relevé dans la paume de Raïser avec un soupir. « Anémie. Baisse des plaquettes et des globules rouges. Si on se fie à ton jugement, ce pourrait très bien être une LMA. Leucémie myéloïde aiguë. » Il laissa Raïser étudier de lui même les données qui se trouvaient entre ses mains, les bras croisés et le visage grave. « Je veux que ce soit toi qui le lui dises. Je vais venir avec toi, mais je veux que tu vois ce que c'est réellement, annoncer une mauvaise nouvelle à un patient. Qu'on le connaisse ou pas ne fait aucune différence. Elle doit faire d'autres examens. On va la référer à un oncologue qui devra la suivre; elle sera prise en charge. Tu dois la rassurer, Zalachenko. Tu peux faire ça? » Raïser n'était pas le premier étudiant qui passait entre les mains de Nelson et ceux qui réussissaient à passer outre son tempérament volontairement outrageux parfois n'en ressortaient que plus forts et faisaient de bons médecins. Certains n'avaient jamais été capables, toutefois, d'annoncer une telle chose et perdaient pied dès lors qu'ils se retrouvaient dans la salle, avec le malheur pesant sur leurs épaules. Comment espéraient-ils devenir médecins - et de bons médecins - alors qu'ils ne parvenaient même pas à mettre leur sensibilité de côté? Impossible.

« Viens. » La main du médecin s'était posée sur l'épaule de Raïser alors qu'il le forçait à revenir dans la salle, poussant la porte d'un coup d'épaule. « Nous avons reçu vos résultats. » admit-il non sans lâcher la jeune malade d'un oeil, l'autre suivant des yeux l'étudiant qui s'avançait dans la pièce.
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» [TERMINE] C'est peut-être parce que tu es là ; que je vois enfin la magie de Paris .. ?! [..] Aislynn
» Une B.A me savera peut-être de l'enfer...ou peut-être pas [pv ptit Thom]
» Ce qui est tordu ne peut être droit, ce qui manque ne peut être comblé.

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