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Seriously... What I'm supposed to do with you ? - Ft. C. Joshua Callüm Wilberry

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MessageSujet: Seriously... What I'm supposed to do with you ? - Ft. C. Joshua Callüm Wilberry Seriously... What I'm supposed to do with you ? - Ft. C. Joshua Callüm Wilberry EmptyMer 17 Juil - 4:57

Levant la tête vers l’horloge, tu soupiras. Tu n’allais quand même pas passer la soirée le nez plongé dans tes livres. C’était les vacances, tout de même ! Vacances un peu plus moroses comme beaucoup d’étudiants étaient confinés dans l’enceinte de l’école – et, pour les autres, il était plutôt difficile de sortir -, mais il s’agissait des vacances tout de même. Soupirant une nouvelle fois, tu passas une main dans tes cheveux avant de te lever. Bon, tu venais de décider que tu ne passerais pas la soirée seul. Du moins, de ce qu’il est restait. Non, parce que, là, vraiment, tu commençais à te faire chier. Tu fermas donc ton livre et alla le ranger – chose que tu ne faisais jamais, jusqu’à ce que le président de ta confrérie emménage dans ta chambre – dans la bibliothèque qui débordait déjà de livres de cours. Tu attrapas ton téléphone portable – du genre bien vieux, loin de ces nouvelles technologies tactiles – que tu enfouis dans tes poches puis tu laissas une note à Mavis comme quoi tu étais sorti, et donc, qu’il laisse la porte déverrouillée. Puis, tu quittas la chambre que tu occupais avec le président de la confrérie pour descendre les escaliers du bâtiment des Alphas. Il devait tourner autour de vint-et-une heure et beaucoup étaient partis manger ou autre, ce qui rendait le bâtiment plutôt silencieux.

Sortant dehors, tu pris une bonne bouffée d’air frais. Il faudrait vraiment que tu sortes plus, autre que la demi-heure que tu prenais tous les matins pour aller courir un peu autour du campus. Tu étais franchement trop concentrer sur tes études. Pas que cela soit mauvais, tu t’empêchais ainsi d’hypothéquer ton futur. Mais, tout de même, tu profitais très peu du présent que de cette jeunesse que le début de l’âge adulte t’offrait. Tu te dirigeas vers le bâtiment des Lambda avec entrain. Il était réellement hors de question que tu passes ta soirée seul. C’était donc pourquoi tu allais rejoindre ton meilleur ami, ton frère de cœur, la personne qui te connaissait par cœur, celui que tu considérais presque comme un jumeau. Tu le connaissais depuis toujours et tu trouvais cela tout simplement génial que, malgré les années et l’adolescence, les amis différents et le caractère opposé, vous soyez resté aussi proche. Au passage, tu saluerais sûrement aussi Don, s’il était là, compte tenu que ton cousin partageait la même chambre que Joshua.

Tu saluas quelques Lambda au passage alors que tu te dirigeais vers la porte menant à la chambre de ton cousin et ton presque frère. Ayant l’habitude de débarquer assez souvent à l’improviste, tu toquas quelques coups avant d’ouvrir simplement la porte et d’entrer. Tu te déchaussas avant de poursuivre dans leur chambre universitaire. « Josh ? » demandas-tu alors que, de l’entré tu n’apercevais personne. Tu fis quelques pas pour finalement franchir la porte de la chambre du jeune homme. Il était bien là, quelque chose ressemblant vaguement à une cigarette qu’il venait de rouler à la main. Or, il ne s’agissait clairement pas d’une cigarette, à la taille et à la couleur. Il avait l’allure du mec prêt à sortir, sûrement pour aller rejoindre quelqu’un avec ce qu’il tenait à la main. Tu t’appuyas donc contre le cadre de porte, croisant tes bras sur ton torse, le toisant du regard. « Tu comptes te rendre où comme ça ? » lui demandas-tu, un léger sourire sur les lèvres, celui qui signifiait qu’il n’irait pas plus loin.

Jamais tu n’avais touché à la drogue et tu n’affectionnais pas particulièrement ce genre de pratique, encore moins de la part de ton meilleur ami. Tu savais qu’il en prenait, tout comme ton cher cousin et Damian. Or, c’était une habitude que tu tentais avec peine et misère de leur faire perdre. Trop coincé que certains disaient. Surtout très réaliste. Étudiant en médecine, plus précisément en neurochirurgie, tu en avais vu des cas où certains étaient complètement péter par les drogues et autres. L’alcool passait encore. Mais la drogue, tu avais plus de difficulté. « Va falloir que je dise quoi pour que tu finisses par enfin lâcher ce genre de cochonnerie ? » Oh, Joshua était très certainement la personne la plus proche de toi et la personne que tu appréciais le plus. Vous aviez vécu beaucoup et traversez beaucoup ensemble. Tu tenais réellement à lui et c’était pour cela que tu venais souvent à faire les grands frères moralisateurs. Ne serais-ce que pour qu’il comprenne que ce qu’il prenait, c’était de la merde. C’était un peu ta façon de t’inquiéter pour lui. Tu savais qu’il n’en était pas dépendant, mais beaucoup disent cela, au début.
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MessageSujet: «» Seriously... What I'm supposed to do with you ? - Ft. C. Joshua Callüm Wilberry EmptySam 20 Juil - 21:02


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Vacances. Vacances. Vacances. L'été, la plage, les jolies filles. J'aimais les vacances. Plus de cours, plus d'examens, soirées en masse. Comme chaque année, j'allais bien évidemment profiter de ces nombreuses journées ensoleillées. Et à vrai dire, j'avais déjà bien entamé la saison. Contrairement aux autres années, tous les étudiants étaient restés sur le campus, ordre du doyen et quand le doyen parle, les étudiants agissent, surtout lorsqu'ils tiennent à leur place au sein de l'université. Il est vrai qu'au début, nous avions tous eux du mal à digérer la nouvelle car rester sur San Francisco durant les vacances au lieu de voyager et de découvrir d'autres lieux comme Ibiza, ma destination de vacance préférée, n'était pas la meilleure des choses. Pourtant, nous avions trouvé des bons plans, de bonnes soirées et l'été promettait malgré tout d'être excellent. De mon côté, j'avais déjà quelques projets pour les jours à venir, tout comme ce soir. J'avais rendez-vous avec des amis au Lexington Club, l'une des boites de nuits les plus populaires de la ville et sans doute l'une de mes préférés. A vrai dire, j'y allais au moins une fois par semaine pour retrouver ma bande, rencontrer des jolies filles et me bourrer pour relâcher le stress des cours. Et cela marchait très bien ! La plupart des gens qui y allaient étaient des étudiants de Berkeley car l'endroit était surtout reconnu pour bien se faire voir et surtout, se faire connaitre. Aujourd'hui, nous étions vendredi et comme tous les vendredi, je sortais mais sans avoir les poches vides. Sur le chemin du retour, direction le campus, je vérifiais dans ma poche que le petit sachet était toujours là car ce petit sachet m'avait coûté 30 balles, un vrai bijou pour bien se mettre. Retirant ma main de ma poche, je pris mon paquet de cigarette, en pris une et la calla entre mes lèvres tout en remettant le paquet en place pour ensuite, l'alluma d'une main. Malgré l'heure avançait, le ciel était encore tout bleu et le soleil frappait toujours. Sur le chemin, je croisais quelque étudiants avec qui je discutais un court instant pour reprendre la route, la cigarette toujours allumait mais au rythme auquel je la fumais, cela n'allait pas durer. Après une bonne demi-heure de marche, j'arrivais enfin dans l'Allée des Grecs et me dirigeais vers ma chambre que je partageais avec mon ami d'enfance, King. Saluant quelques Lambda, je pénétrais dans ma chambre totalement plongée dans le noir. Jetant un coup d'œil afin de trouver quelqu'un, je me retrouvais seul. Je retirais le gilet que je portais et le fis valser à travers la pièce. Ce dernier atterri tranquillement sur mon lit. Les posant sur la petite table, je retirais mon portable ainsi, mon paquet de cigarette ainsi que le sachet contenant tout ce qu'il fallait pour un bon joint. Me restant quelques feuilles dans mon portefeuille - on ne sait jamais, mieux vaut être prévoyant - je me callais dans le canapé et entreprit de rouler quelques joints avec tout ce que le dealeur m'avait concocté. Profitant de ma solitude et surtout, de ma tranquillité qui allait bientôt être interrompu, je le sentais, je pris quand même l'initiative d'en allumer un et de tirer quelques petits coups. Et après une bonne dizaine de minutes, l'ayant fumer aussi rapidement qu'une cigarette, je profitais de l'effet incroyable qu'offrait cette drogue, ma drogue quand j'entendis la porte claquer et une voix familière m'appeler. Comme si de rien était, je pris un des joints et le fis tourner entre mes doigts quand mon autre meilleur ami apparut dans la pièce éclairée depuis que j'avais ouvert les stores. Je sentais son regard passé de moi au joint et vice-versa. Aidan était mon meilleur ami depuis l'adolescence. On se connaissait par cœur et à vrai dire, il était comme mon grand-frère, mon protecteur. Il n'avait jamais touché en drogue, étudiant en médecine, cela se comprenait et en plus de ça, il détestait que j'y touche. Il passait son temps à faire le moralisateur, pour mon bien, je m'en rendais bien compte mais têtu comme j'étais, cela ne servait à rien mais il savait très bien que le fait qu'il s'inquiète me touchait réellement, profondément. En attendant, je sentais qu'il allait pas me laisser filer comme ça, le connaissant.. « Tu comptes te rendre où comme ça ? » Lui mentir ? Oh que non. Cela ne servirait qu'à m'enfoncer. « Lexington Club tiens ! Tu devrais venir tu sais ! » Je m'emballais, un peu trop même et continuant ainsi, il n'allait pas tarder à comprendre que j'avais déjà pris une gâterie, dans le sens propre pour moi, ou pas. Je m'embrouille. Je pris une grand inspiration et tourna la tête en direction du jeune homme, comme si de rien était. « Alors ? » « Va falloir que je dise quoi pour que tu finisses par enfin lâcher ce genre de cochonnerie ? ». Et voilà, Aidan le moralisateur était de retour. J'allais encore passer un sale quart d'heure dans un état qui me donnait juste envie de rire pour un rien. Me dire quoi ? Rien. Rien n'allait me faire changer d'avis. Toucher à ces cochonneries comme disait Aidan me faisait du bien, me faisait changer d'air tout en étant coincé dans ce campus. Et j'en étais pas encore mort alors autant en profiter. « Rien, tu le sais. Joshua est le mec le plus têtu et rien ne le changera. Rien ! Alors, tu viens ce soir. » J'avais l'impression de passer pour un idiot à côté de lui. Il était tellement droit, clean, sobre quoi. Il avait du courage de me supporter avec toutes mes conneries. Commencent à avoir chaud, je posais le joint sur la table basse et me dirigeais vers l'évier où je me servis un verre d'eau bien frais. Décidant de faire face à Aidan, je me retournais lentement et le vis toujours là, debout, à me regarder. « Alors ? » Je m'appuyais à l'évier, comme si de rien était. Et pourtant. Parfois, je me demandais pourquoi Aidan s'inquiétait autant. Si c'était juste parce que ses études le prenait à cœur ou bien, pour une tout autre raison. Ou bien, c'était tout simplement moi qui me faisais des idées.
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MessageSujet: Re: Seriously... What I'm supposed to do with you ? - Ft. C. Joshua Callüm Wilberry Seriously... What I'm supposed to do with you ? - Ft. C. Joshua Callüm Wilberry EmptyLun 22 Juil - 5:16

Cela faisait combine de temps déjà ? Plus d’une dizaine d’année sûrement, que tu connaissais le jeune homme qui se trouvait désormais en face de toi. Et cela faisait presque cinq ans que tu lui reprochais encore et toujours la même chose. Toujours la même histoire. Tu aurais normalement dut baisser les bras et le laisser vivre sa vie. Après tout, tu étais qui pour faire la morale ? Seulement son meilleur ami, son presque frère. À vrai dire, ce discours que tu lui répétais encore et toujours, c’était ta façon de t’inquiéter pour lui. Tu avais grandi avec lui. Tu étais passé au travers de l’adolescence avec lui et Don. Et tu refusais de le voir sombrer dans la dépendance. Une fois de temps en temps qu’il disait. C’était déjà une fois de trop. C’était autant le futur neurochirurgien en toi qui parlait que l’ami inquiet. Appuyé sur le cadre de porte, tu le défias du regard. Qu’il essaie de sortir, pour voir. Il n’ira pas plus loin, tu étais décidé. Tu le surprenais rarement lorsqu’il prenait de la drogue, compte tenu qu’il avait au moins la décence d’éviter d’en prendre lorsque tu étais là. Les rares fois avaient souvent été dans des moments comme celui-ci, lorsque tu débarquais à l’improviste.

Un rire sarcastique franchit tes lèvres. Il ne t’avait pas menti, ce qui était presque une bonne chose. Il avait appris à te connaître. Et lorsque tu abordais ce regard déterminé, ce petit sourire qui signifiait qu’il ne l’aurait pas facile, il savait qu’il valait mieux ne pas trop te chercher. Cela n’aurait servi qu’à l’enfoncer encore plus. « Très peu pour moi. Et tu devrais penser à changer tes plans pour la soirée. » Vous étiez tellement différents que certains en venaient à se demander comment est-ce que vous pouviez être aussi proche. La raison était toute simple. Malgré ses conneries, malgré ses mauvaises habitudes, tu adorais ce mec. Il était sûrement l’une des personnes les plus importantes pour toi, arrivant de suite après Casey, ton grand frère. Tu le connaissais depuis tellement longtemps que tu ne pouvais même pas dire comment vous en étiez venu à être ami. Il t’avait sourit, un matin, dans la cours de votre école primaire. Et, alors que certains se moquaient de toi parce que tu étais déjà bien trop sérieux à cet âge, lui, il t’avait proposé d’aller jouer. Aussi stupide et simple que cela. Ce fut suite à ça que vous êtes devenu inséparable.

Soupirant, tu lui demandes combien de fois il va falloir que tu répètes le même discours pour qu’il finisse par lâcher cette cochonnerie qui pourrait bien lui ruiner la vie. Et tu n’es on ne plus sérieux lorsque tu abordais le sujet. Bon, peut-être pas qu’il cesse définitivement, mais qu’il réduise ses consommations. Tu en avais vu, à l’hôpital, des mecs arrivés en urgence, complètement pétés et désormais en danger de mort par overdose. Certes, l’alcool pouvait amener aux mêmes conclusions, seulement, les drogues avaient des effets à long terme beaucoup plus handicapant qui plus est. Dépendance, autant physique que mentale, dépression, anxiété, délire, trouble du comportement… Bon, d’accord, tu allais dans les extrêmes mais il s’agissait-là de cas tout à fait possible. Un sourire ironique apparut sur tes lèvres à sa réponse. Têtu ? Tu l’étais tout autant. « Alors on est mal barré. Hélas, je ne bougerai pas d’ici. » La réponse était sans équivoque. Le regardant se rendre jusqu’à son évier, tu remarquas qu’il avait quelque chose d’étrange. Le ton de sa voix, son sourire, sa démarche. Puis ton regard dévia jusqu’à la table puis à Joshua, tu fronças les sourcils en réalisant ce qu’il venait tout juste de faire.

« Parce que, en plus, tu peux pas te contenter de fumer ton joint avec des amis, faut que tu t’y rendes déjà défoncé ?! » Là, tu étais énervé. Son air nonchalant, son petit sourire. Tu aurais dut le savoir. Ou du moins, t’en douter. Alors que là, ça te frappait, comme une évidence. Souvent, tu ne faisais que passer quelques commentaires, lui faire la morale, soupirer puis te retirer. Après tout, Joshua était un grand garçon et tu n’avais aucun droit sur sa vie. Toutefois, depuis quelque temps, ta vision de la chose était devenue encore plus mauvaise. C’était il y avait quelques mois déjà. Tu étais avec le neurochirurgien en service, discutant tranquillement. Tu l’aimais bien, lui. Il était sympa et t’aidait dans tes études tout en te convaincant de poursuivre, que tu allais dans la bonne voix. Puis, il était entré. L’homme devait avoir dans la vingtaine. Allongé sur une civière, des infirmiers l’amenaient aux urgences. L’homme était semi-conscient, en plein délire, les yeux injectés de sang. Quelques minutes plus tard, les résultats furent sans appel. Mort par overdose. C’était ce qui expliquait principalement pourquoi, depuis quelques mois, tu réagissais beaucoup plus violemment. Tu avais toujours cette crainte de voir ton meilleur ami franchir les portes battantes de l’urgence, même si tu te doutais qu’il n’atteindrait sûrement jamais le point de non retour. La crainte était toutefois bien présente.

Toujours planté dans l’entré, les bras croisés sur ton torse, tu le regardes. Un regard dur, le visage impassible. Même plus ce petit sourire qui lui signifiait qu’il n’allait pas s’en sortir si facilement. Pour une des rares fois dans ta vie, tu es en colère. La dernière fois, alors qu’il était encore sobre, il t’avait dit que ce n’était que lorsque qu’il était avec quelques amis, rien de bien grave, ils ne faisaient que se passer le joint. Ou alors ils se partageaient la ligne. Tu avais confiance en lui. Une confiance totale. Tu lui confierais même ta vie. Toutefois, le voir là, tu te dis qu’il t’avait sûrement juste dit cela pour te rassurer. Ce qui n’était pas faux. « T’en as pour combien, dans tes poches ? » Combien avait-il dépensé pour ça ? « Dit-moi donc, en me regardant dans les yeux, que tu n’es pas dépendant ? » Là, de suite, tu commençais à en douter. Bon, tu ne réfléchissais pas très bien, vu la situation. Tu étais en colère, certes. Et, surtout, très inquiet. Non pas que tu étais du style à extrapoler, toutefois, tu voyais déjà les pires scénarios dans ta tête. « J’ai vraiment l’impression d’avoir le rôle du méchant dans l’histoire mais putain Joshua ! » - Notez ici que tu viens de jurer – « Y’a rien qui rentre dans ta petite cervelle ou quoi ? T’es pas capable de comprendre quoique ce soit ou quoi ? Non mais sérieux mec… Dit-moi donc ce qu’il y a de SI amusant avec ces drogues ? Assez amusant pour prendre le risque d’hypothéquer ton avenir ? » Tu le regardes, fixement, ton regard ancré dans le sien. S’il en a un qui va baisser les yeux, c’est bien lui et non toi.
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MessageSujet: [color=#339966]« »[/color] Seriously... What I'm supposed to do with you ? - Ft. C. Joshua Callüm Wilberry EmptyLun 22 Juil - 20:05


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Une impression de paraitre pour un con, d'être stupide aux yeux d'Aidan, voilà ce que je ressentais en ce moment. Je ne savais pas quoi penser, quoi dire ni quoi faire sans qu'il ne continue à me fusiller du regard comme il faisait à cet instant. Je me doutais bien que je l'avais mis hors de lui et pour en arriver là, j'avais du jouer gros, faire très fort. Aidan pouvait être déçu, énervé mais en colère comme il l'était, ce n'était pas dans ses habitudes et à vrai dire, je n'aimais pas le voir ainsi. Je le connaissais depuis une bonne dizaine d'année maintenant et il était rare que je vois mon meilleur ami dans un tel état. Il m'arrivait par moment de repenser au temps où nous étions encore que des gamins, où nos seuls soucis étaient de savoir si l'autre viendrait dormir à la maison le week-end prochain ou non. Cette période me manquait. Maintenant, nous étions des adultes et nos soucis étaient totalement différents et plus important. Dans note petite bande que nous formions avec Damian, Aidan et King, Aidan était le seul à ne pas toucher à toutes ces saloperies que nous connaissions très bien et je me demandais parfois comment il arrivait encore à nous supporter, à nous gérer depuis tout ce temps. Il m'arrivait de l'envier, de vouloir être à sa place et de ne jamais avoir eu à toucher à une seule drogue de toute ma vie. Il n'en savait rien et c'était mieux ainsi. Tant qu'il ne ressentait pas de la pitié pour moi, tout était parfait.
Lorsque je regardais dans sa direction, je voyais ce regard déterminé, ce sourire qui me faisait clairement comprendre que j'allais pas m'en sortir aussi facilement que je l'avais espéré et que, au final, je m'étais mis dans une belle merde avec Aidan. Je savais que la tension allait être au maximum, têtus comme nous étions, aucun de nous ne voudrait lâcher l'affaire le premier. Aidan serait prêt à tout pour ne pas me laisser passer alors que moi, je ferais n'importe quoi pour quitter le campus, même dans l'état dans lequel j'étais. Et cet état, Aidan le remarqua lorsque je me rendis à l'évier. Peut-être était-ce ma démarche qui lui avait mis la puce à l'oreille ou je ne sais quoi. J'avais affaire à un neurochirurgien et il avait surement appris à repérer les shootés. Et surtout, il avait du en voir pas mal, des types arrivant en urgence à cause d'une overdose. Je comprenais qu'il s'inquiétait autant mais par moment, cela devenait étouffant. J'étais conscient de ce que je faisais, j'en étais persuadé et je savais que jamais, je n'aurais à franchir les portes de l'hôpital parce que j'étais occupé à clamser à cause de mes conneries et c'est ce que je voulais faire comprendre à Aidan mais lui, il ne voyait que le mal et rien que le mal. Il y avait aussi le plaisir, celui de se sentir bien, d'être soulagé, de planer. Mais il ne pouvait pas comprendre, il ne comprendrait jamais car il était beaucoup trop parfait pour essayer. Je tenais à lui comme il tenait à moi mais j'avais besoin qu'il me fasse confiance, c'était tout. C'est après avoir remarqué mon était que mon meilleur ami s'emballa et le voyant déballer tous ces mots à une vitesse incroyable, je fronçais les sourcils en essayant de remettre ses propres mots dans le sens. Pourquoi aurais-je du attendre d'être avec mes amis pour fumer un bon petit joint ? Il était comique sur ce coup là. C'était mon blé et il était normal que j'en profite seul de temps en temps. Il ne pouvait quand même pas reprocher un tel truc ! « Ah parce que maintenant, je dois être accompagné pour fumer ? Tu me fais bien rire sur ce coup là. » Il me déballa son discours habituel, pourquoi je n'arrêtais pas, combien de fois devrait-il me faire la morale. Je ne l'écoutais qu'à moitié, trop absorbé à chercher un moyen de sortir sans envenimer les choses mais au fond de moi - et j'étais persuadé que mon meilleur ami pensé la même chose - c'était purement et tout simplement impossible. Il était tenace, et il ne lâcherait pas l'affaire si facilement. Il m'énervait à rester planter là, les bras croisés comme le doyen de service. Il savait qu'il avait raison sur la plupart des points mais j'avais mon mot à dire dans tout ça.
Je n'aimais pas me prendre la tête avec lui et encore moins quand je n'étais pas dans mon état normal. En général, dès que l'on m'énervait, je me mettais hors de moi rapidement et c'était pire quand j'avais fumé ou consommé de la drogue. Je quittais l'évier qui me servait d'appuie jusqu'à maintenant et fis quelques pas vers lui. Une bouffé de chaleur traversa une nouvelle fois mon corps et je sentais mon rythme cardiaque s'accélèrera. Elle était bien forte celle-ci pour une fois. « J'en ai pour 30 balles et puis, à ce que je sache, je n'ai pas de compte à te rendre. T'es mon meilleur ami, pas mon père. » Alors, il me posa une colle avec sa fameuse question. Après le moralisateur, il se prenait pour un psychologue ma foi. Je le regardais avec un regard noir alors que s'en m'en rendre compte, je serais des points. Jamais je ne m'étais posé la question. Etais-je indépendant ? Etais-je devenu un de ces accro à toutes ces drogues ? Non, impossible. Je me rapprochais encore plus d'Aidan et le regardais droit dans les yeux « Tu me prends pour qui ? » Et voilà qu'il se prétendait être le méchant, à s'énerver et même à jurer. Aidan jurer ? J'avais envie de rire sur le coup. Nous avions toujours les regards qui se défiaient et je savais qu'il n'allait pas abandonner. Pris d'un élan de colère, je fis demi-tour et colla mon poing contre le mur, dessinant un joli petit creux. « Tu peux clairement aller te faire voir. Je sais que tu n'attends que ça, que je t'envoie balader pour que tu n'es plus à jouer le rôle du méchant et de celui qui s'inquiète. Tu veux savoir ce qu'il y a de plaisant à prendre ses drogues de merde ? Je vais te le dire. Ces merdes permettent de me sentir mieux, d'oublier cette culpabilité qui me ronge depuis des années. Alors maintenant, tu vas me laisser passer parce que c'est réellement pas le moment de jouer au plus fort ! » Je me dirigeais prêt de la porte. Je ne savais pas comment mon meilleur ami allait réagir. Surement pas en me laissant passer comme si de rien était.
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MessageSujet: Re: Seriously... What I'm supposed to do with you ? - Ft. C. Joshua Callüm Wilberry Seriously... What I'm supposed to do with you ? - Ft. C. Joshua Callüm Wilberry EmptyLun 22 Juil - 21:11

Cette image t’avait souvent collée à la peau. Celle du rabat-joie. Et pourtant, tu es quelqu’un d’un naturel social, qui aime bien rire et passer du temps avec ses amis. Mais rire et passer du bon temps n’est pas, pour toi, synonyme d’alcools et drogues. Tout simplement. Tu prends quelques verres à l’occasion, ayant réellement été saoul que trois fois dans ta vie, environ. Tu ne vois simplement le plaisir à en tirer. Oui, être saoul, c’est bien drôle les premiers instants. Mais lorsque tu vomis tes tripes dans la salle de bain du club, c’est déjà moins chic. Et puis, tu es quelqu’un qui n’apprécie pas tant perdre le contrôle de toi-même. Tu aimes être maître de tes paroles, de tes gestes et même de tes pensées. Déjà que sobre, tu fais des conneries, tu n’oses même pas imager ce que tu pourrais faire saoul. Certains, bien amochés, en viennent à coucher à droite et à gauche. Pour ta part, tu as beaucoup trop de respect envers la gente féminine pour, justement, aller coucher à droite et à gauche. Pour toi, coucher avec une fille signifie qu’il y a quelque chose entre vous deux. La seule fille qui a partagé ton lit alors qu’elle n’était qu’une amie est bien entendu Caroline. Après tout, tu restes un homme et elle reste une femme séduisante. La soirée à dérapée et tu t’en es cependant longtemps voulu.

Voilà que tu exploses. Il est possible de te voir embêter, déçu, exaspérer… Mais en colère, c’est quelque chose de plutôt rare, toi qui es doté d’un calme olympien. Deux demoiselles y arrivent assez aisément, à te faire sortir de tes gonds. Voir ici Quinn et Daniela. Autrement, tu arrives assez bien à garder ton sang-froid. Pourtant, alors que tu remarques sa démarche, son sourire, son regard, l’odeur qui plane dans la pièce, il est impossible pour toi de garder ton sang-froid. Pas alors que tu es face à face avec ton meilleur ami et que c’est lui qui vient encore de se pourrir la vie. Tu exploses, tu hausses la voix. Bon, bien que tu avais du mal à le concevoir, tu savais qu’il s’agissait-là d’une petite activité entre amis, se partager le joint. Toutefois, ce que tu avais encore plus de difficulté à concevoir, c’était de fumer seul, chez soi. Tu n’approuves pas la drogue, c’est un fait. Mais il devrait s’agir-là plus d’un plaisir que d’une nécessité. Fumer avec des amis pouvaient apporter un certain plaisir. Mais seul ? Autre que fumer pour oublier quelque chose, pour passer outre certains moments de la vie, tu ne voyais pas où se trouvait le plaisir. Et c’était bien pour cette raison que tu fusillais du regard ton ami d’enfance, les bras toujours croisés. La discussion allait bien évidemment déraper et tu plaignais d’avance les voisins de chambre de ce dernier. « Tu aurais déjà l’air moins pathétique qu’en ce moment, si tu avais été avec quelqu’un d’autre. » Non pas qu’il était pathétique, mais voilà. Lorsque tu es en colère, tes paroles vont souvent plus vite que ta pensée. Dont pourquoi tu détestes être en colère. Pour les mêmes raisons que tu ne prends ni drogue ni alcool. Tu aimes être en contrôle. Et alors que tu t’acharnes de la sorte sur lui alors qu’il n’est pas tellement en état d’accepter la critique – même s’il s’agit-là de quelque chose de plus violent qu’une critique – tu n’es pas totalement en contrôle de tes paroles. Et tu pourrais dire quelque chose de regrettable. Du moins, pour toi. Quelque chose que, d’ici quelques minutes, tu t’excuserais platement, bien que ce dernier l’aurait sûrement cherché.

Alors là, tu aurais vraiment eut envie de l’assommer. Bon, ce n’était qu’une envie passagère, tu n’étais pas d’un naturel violent et frapper ton meilleur ami ne te traverserait jamais l’esprit. Toutefois, tu ignores si tu dois t’énerver ou être affligé par tant de stupidité et de mauvaise volonté. « Non, mais c’est ce qui fait toute la différence. Contrairement à ton père, je sais ce que tu fais comme connerie, je sais ce que tu prends comme saloperie et je sais combien de fois par semaine tu sors. Et après tu t’étonnes que j’agisse ainsi et que je m’Inquiète ?! » Tu ne pouvais pas être plus franc. Tu t’étais toujours efforcé d’être quelqu’un d’intègre, franc vis-à-vis tes sentiments. Tu n’apprécies pas tant la comparaison à son père, mais c’est justement cette différence qui te pousse à agir de la sorte. Son père ignore très certainement ce qu’il fait pendant ses vacances, à quelle fréquence son fils sort. Pour ta part, tu en as conscience. Et c’est justement ce qui t’inquiète. Alors que tu le fixes, tu lui poses la question. Est-il dépendant ? Tu t’attends à un non crier haut et fort alors que celui-ci aussi s’énerve de son côté. Tu t’attends à autres réactions qu’à ça. Il se rapproche de toi. Tu ne le quittes pas des yeux. Tu attends sa réponse, le défiant du regard. Tu le défies de répondre. Tu t’attendais réellement à tout sauf à ça. Un nom crié avec indignation, une négation, quelque chose. Mais non pas qu’il ignore comme il la fait. Tu inspires profondément. Ne pas t’énerver. « Pour qui je me prend ?! Ton meilleur ami, espèce de taré ! Pour celui qui ne supporterait pas de voir son meilleur ami franchir les portes des urgences. J’en ai vu des tas, des mecs qui passent ces portes. Et pour la moitié d’entre eux, leur mort est déclaré quelques minutes plus tard ! » Bon, pour ne pas t’énerver, c’est un peu raté, là, en fait.

Puis, tu le questionnes. Pourquoi ? Pourquoi hypothéquer son avenir de la sorte. Tu ne peux pas comprendre, tu n’as jamais testé. Mais malgré les avantages, ils ne valent pas les conséquences désastreuses que cela peut avoir. Tu sursautas lorsque tu le vis frapper dans le mur. Tu eus presque peur, l’instant de quelques secondes, que ce soit sur ton joli minois qu’il abatte son poing. Sa réponse fut violente. Tu serras de la mâchoire, t’efforçant de rester immobile. Et, alors qu’il tente de poursuivre son chemin, tu le saisis par le bras et l’immobilise un peu en face de toi. Oh non, il ne s’en sortira pas si facilement. « Oublier cette culpabilité ? Laquelle ? Celle qui te ronge depuis la mort de ces amis, qui ont eu l’idiote idée de prendre la route alors qu’ils étaient bourrés ? » Voilà. Tu allais le regretter, tu le savais. Mais tu craches presque tes mots, tentant vainement de faire entrer quelque chose d’intelligent dans l’esprit trop obtus de ton presque frère. « Tu crois que c’est en te droguant, en jouant avec le feu, que tu vas te sentir mieux ?! Tu crois que c’est en continuant de boire comme un trou, de fumer comme s’il n’y avait pas de risque, que tout va aller mieux ?! Tu crois que c’est en risquant de finir ta vie comme eux, la voiture défoncée, que tout va se régler ?! Je te croyais presque intelligent. Je croyais que tu aurais pris ça pour une leçon et que tu aurais vu le danger que ça amène et comment toutes ces saloperies peuvent détruire une vie en quelques secondes. » Tu souffles un peu, tu avais débité ça sans même prendre le temps de respirer. Ton regard se fait glacial et ton visage dur. « Si toi, tu as autant souffert, tu peux tenter de te mettre dans ma peau, non ? Comment crois-tu que je le vivrais, si tu faisais la même connerie, avec Don et Damian à bord de la voiture ? » Puis tu te tais, le retenant toujours fermement. Il ne fuira pas, cette fois-ci.
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MessageSujet: [color=#339966]« »[/color] Seriously... What I'm supposed to do with you ? - Ft. C. Joshua Callüm Wilberry EmptyMar 23 Juil - 16:44


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J'en avais marre de passer pour le drogué de service. J'en avais marre que l'on me prenne pour un accro à toutes ses merdes. Je regrettais d'avoir voulu y toucher la première fois "pour voir l'effet que ça faisait". Au début, c'était occasionnellement, très rarement pour tout dire puis avec les amis, les sorties, c'était le petit rituel pour se mettre bien, pour s'éclater encore que d'habitude. Je n'avais jamais pensé à ce qu'on me prenne pour toxico et encore moins de la part de mon meilleur ami. Au fond, cet idée qu'il avait de moi me blessais profondément. C'était donc ainsi qu'il me voyait, moi, son meilleur ami, son presque frère ? J'espérais que non. Je connaissais les risques que j'encourais à chaque fois que je prenais ma petite dose mais je connaissais surtout mes limites et pour moi, c'était le plus important. Tant que je les respectais, je m'autorisais à me droguer, à déconner comme je le voulais, mais toujours loin d'Aidan. Pourtant, cette fois-ci, il avait été au première loge, avait eu droit à mon magnifique spectacle de colérique et ce n'était pas prêt de s'arrêter. Je savais ce qu'il voulait, que je lui donne raison, que je lui promette de ne plus toucher une seule fois à cette merde. Mais non, pas cette fois. Cette fois, je déciderais de ce que je voudrais faire et qu'il l'accepte ou non, c'était peu importe. Il était peut-être plus grand que moi, avait sans doute plus de maturité, plus d'expérience mais il devait arrêter de penser que parce que j'étais plus petit que lui, j'allais encore m'abaisser et faire tête-basse en disant amen à tout ce qu'il me demandait.
La situation n'était plus aussi calme qu'au début. Aidan explosait et moi, je suivais le rythme. Je ne voulais pas qu'il prenne le dessus et pour une fois, j'avais bien envie de le faire tourner en rond. Qu'il débite ses paroles tellement sages, comme si ça allait changer quelque chose. Qu'est-ce qu'il pouvait être lourd. S'il me laissait sortir, toute cette histoire serait terminée, close mais évidemment, c'était bien trop difficile pour monsieur qui voulait encore jouer au moralisateur. A croire qu'il en avait pas marre. Je ne comprenais pas son problème. On aurait dit que fumer chez sois était un crime. Certes, fumer ce que je fumais était illicite mais on aurait cru que pour lui, fumer seul valait la peine de mort. Il était là, à s'emballer, à perdre son sang-froid et était prêt à exploser. Parfait, nous étions deux. Et voilà qu'il me traité de taré. Entre nous, ce n'est pas moi qui fait une scène pour un rien. Et comme toujours, il fallait qu'il parle de moi comme si j'étais mort. Urgence, urgence. « Tu parles de moi comme si j'allais crever dans la seconde qui suit. Au pire, tu seras là pour me réanimer. » lui balançais-je avec une grande ironie. Mais mon sens de l'humour retomba rapidement et très bas, vraiment très bas. Mon sourire sarcastique disparu et ma mâchoire se serra. Il me tenait toujours pas le bras à présent, ne me laissant guère passer et quitter la pièce. Je ne l'avais jamais entendu dire des choses aussi blessantes, aussi écœurantes. Venant de sa part, de mon meilleur ami, ça me déchirait. Je ne le regardais plus avec colère, avec rage, avec agacement mais avec dégout. Parce qu'il croyait que c'était si simple, que c'était en me crachant se genre de chose à la figure que j'allais changer d'avis, dire qu'il avait raison ? Absolument pas. Il me donnait juste envie de le coller contre un mur, de lui coller mon point dans son visage et de le blesser comme il venait justement de le faire.  Il me regardait avec son regard glacial, son visage dur, sans daigner à lâcher mon bras. Me mettre à sa place. Non. Je n'avais plus envie de me mettre à sa place, je n'avais pas envie de savoir ce qu'il ressentirait si mes meilleurs amis et moi arrivions à mourir. Je savais déjà ce que cela faisait et il avait tout simplement réussi à remettre une couche de sel sur la plaie déjà bien ouverte. « Tu es vraiment un salaud. Un enfoiré de salaud. Tu sais ce dont j'ai envie là, de te coller mon poing en pleine tronche. » Je retirais mon bras de son emprise. J'avais justement une envie de le provoquer, de le pousser à bout. Il allait sortir perdant de cette histoire, c'était évident. Je retournais au niveau de la table basse et comme si j'étais seul dans la pièce, je sortis la totalité des joints que j'avais - un bon paquet d'ailleurs - les déposa sur la table, en pris un et l'alluma, devant Aidan. Il allait surement me dire qu'il ne s'était malheureusement pas rendu compte de ce qu'il disait et bien moi, je ne me rendais malheureusement pas compte de ce que je faisais. Je me rapprochais de lui et avec le ton le plus calme que j'arrivais à adopter dans cette situation lui demanda « Tu en veux ? » Et comme si de rien était, je tirais une grande taffe devant lui et m'approcha de la fenêtre. « Parce que tu vois, au pire, si j'ai le malheur de crever comme tu me le répètes tant, je suis sur que tout ira à merveille pour toi, monsieur le neurochirurgien. Tu pourras dire à tout tes futures stagiaires que tu as essayé de sauver un proche, qu'il ne t'a malheureusement pas écouter et qu'à présent, il est au fond d'un putain de trou, seul. Tu es vraiment pathétique. Dis-moi, tu t'inquiète réellement pour moi ou c'est juste pour ne pas avoir ma mort sur ta conscience ? Il a des choses que tu ne sais pas sur moi alors la prochaine fois que tu oses parler de mes amis comme tu l'as fait, je t'explose la gueule, même si tu dois finir dans un cercueil avant moi. » Je bouillonnais de l'intérieur, j'avais envie d'exploser, j'allais exploser. Il devait toujours compliquer les choses, envenimer les situations. Il me connaissait pourtant, il savait que je m'énervais rapidement, et pour un rien parfois et pourtant, il continuait à me faire sortir de mes gonds. Il voulait m'énerver, j'allais m'énerver.
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MessageSujet: Re: Seriously... What I'm supposed to do with you ? - Ft. C. Joshua Callüm Wilberry Seriously... What I'm supposed to do with you ? - Ft. C. Joshua Callüm Wilberry EmptyMar 23 Juil - 22:21

Tu étais allé trop loin. Et tu le savais très bien. Alors que tu serrais son bras dans ta main, tu déballas tout. Tu savais que tu allais amèrement le regretter, que tu risquais gros en jouant de la sorte avec Joshua. Tu savais qu’il s’en voulait encore, que cette blessure n’allait sûrement jamais se refermer complètement. Et toi, comme le pauvre abruti que tu étais, tu t’étais amusé à repasser le couteau dans la blessure et y verser une bonne quantité de sel. Il allait t’en vouloir. Tu étais même surpris d’avoir réussi à finir ton discours. Un peu plus et tu étais convaincu qu’il allait te frapper. Au fond, tu l’aurais très certainement mérité. Tu aurais du rester calme, soupirer et lui dire que tu reviendrais plus tard, lorsqu’il serait sobre. Mais il a fallu que tu ailles jouer au grand moralisateur, à l’étudiant parfait, droit, celui qui n’a fait aucune connerie. Ce qui était vrai, dans un sens. Tu étais une personne droite, une personne parfaitement clean. Mais tu n’étais pas parfait. Habituellement doter d’un calme olympien, tu venais d’exploser. Et ce n’était pas pour le mieux. Alors que tu regardais durement ton meilleur ami, tu savais que lui aussi n’allait pas tarder. Toi qui avais simplement eus envie de lui remettre les idées en place, tu allais très certainement faire l’effet inverse.

Il t’insulte. Ça te fait mal. Toutefois, tu restes impassible. C’est bien l’une des rares fois où il te tient de tels propos. Tu l’as cherché. Là, de suite, tu as peur. Peur d’être allé trop loin. Peur d’avoir franchit le point de non retour. Peur de perdre celui que tu considères presque comme un frère. Mais tu restes impassible. Il ne doit pas lire cette peur dans ses yeux. Tu joues quitte ou double. Malheureusement, vu l’état d’énervement dans lequel tu es et celui de ton meilleur ami, tu risques fort bien de perdre la mise. Ton poing libre se serre. « T’as envie de me coller ton poing dans la tronche ? Vas-y alors. Frappe-moi pour me faire taire, si c’est ce que tu as envie. Vas-y. Tu ne t’es jamais empêcher de faire ce que tu as envie, alors pourquoi pas ? Vas-y, frappe-moi, crache-moi toute ta haine et ta colère. » Bon, tu n’aurais peut-être pas dut dire quelque chose comme ça. Car, bien que tu sois plus grand que lui, plus vieux et passablement musclé, tu sais que tu ne riposterais pas. Et s’il venait réellement à te frapper, tu savais que tu aurais mal. Physiquement, certes, mais surtout, tu serais blessé intérieurement, que ton meilleur ami ait posé de tels gestes. Quoique, lui aussi devait être blessé que tu ais oser dire de telles choses, ravivées d’anciennes blessures qu’il tentait sûrement d’oublier du mieux qu’il le pouvait. La discussion dérapait sur un terrain où tu t’aventurais sans trop savoir sur quoi tu allais tomber, où tu savais que vous en sortiriez sûrement tous les deux blessés. Tu n’étais cependant pas en état de le réaliser totalement. Tu aurais tout le temps de regretter par la suite.

Le regardant s’éloigner, tu te dis que c’est sûrement mieux comme ça que de tenter de le retenir. Tu sentais que la suite n’allait pas être une partie de plaisir. Les bras le long de ton corps, l’un de tes poings toujours serré, tu le fixes. Et tu manques de t’étouffer en voyant ce qui suit. Alors là, il a décidé de se la joie provocation ? Soit. Tu le regardes faire, toujours aussi immobile. Ne pas bouger. C’était le seul moyen pour toi de garder le peu de sang-froid qu’il te restait. Lorsque l’odeur atteint tes narines, tu manques de foncer vers lui pour saisir le joint qu’il venait de s’allumer. Tu contentas de respirer. Rester calme. Tu avais le vain espoir de pouvoir retrouver ton calme et avoir un semblant de discussion posé avec ton meilleur ami. Mais alors qu’il s’approche de toi, fumant toujours, tu sens toutes tes dernières bonnes volontés s’envoler. « Non merci, me court-circuiter le cerveau n’est pas un de mes passe-temps favoris. » C’est bien rare que vos disputes atteignent un tel point. Souvent, tu finissais par soupirer et lui donner raison. Il était franchement têtu et tu savais quand il valait mieux courber l’échine. Toutefois, hors de question de lui donner raison maintenant. Cela allait mal se finir, tu le sentais. Tu détestais t’engueuler avec lui de cette façon. C’était quelque chose qui te blessait plus qu’autre chose. Mais, en ce moment, alors qu’il retournait vers la fenêtre, tu ne voyais pas d’autres solutions. Il n’allait certainement pas te donner raison, bien trop fier comme mec. Mais peut-être qu’il comprendrait enfin que tu t’inquiétais réellement pour lui. Et qu’il ferait plus attention.

Ça, tu l’espérais. Jusqu’à ce qu’il ouvre sa grande gueule. Alors là, là, c’est lui qui va trop loin. Tes poings se serrent. Tu n’es pas d’un naturel violent, ton poing n’ira pas éclater le mur de la chambre de King et Joshua. Tu t’avances vers lui et empoigne son bras qui tient son joint. Joint qui, sous l’impacte et la surprise, va rouler sur le sol pour finir sa course contre un mur. Ton regard se plante dans le sien. Il n’est plus dur, ni même en colère. Tu es blessé. En colère, oui. Mais tu es surtout blessé. Si lui t’as lancé un regard dégouté quelques instants plus tôt, on peut lire la douleur de dernières paroles prononcées dans ton regard. « C’est vraiment ce que tu penses ? Que, si je perds mon temps à essayer de te faire arrêter cette saloperie qui peut ruiner ta vie, c’est simplement pour ne pas avoir ta mort sur la conscience ?! » Tu es blessé de voir qu’il a une si piètre estime de toi. « T’as pas encore compris que t’es l’une des personnes les plus importantes pour moi ? Je ne me sentirais pas coupable de ta mort. Je ne saurais juste plus quoi faire si jamais tu venais qu’à mourir. Nuance. » Parce qu’il est ton plus grand confident, parce qu’il est présent depuis des années. « Vas-y, traite-moi d’égoïste si tu veux. Parce que je refuse l’idée de te perdre. Et la drogue ne te tuera peut-être pas, mais tu vas finir par te perdre toi-même si tu continues à ce rythme. »

Des choses que tu ne sais pas. Tu en as conscience. Là, de suite, tu devrais te taire. Le laisser fulminer et quitter la chambre. Et revenir le lendemain, lorsqu’il serait redevenu sobre, pour t’excuser platement. C’est ce que ta raison te dit de faire. Mais, pour une des rares fois dans ta vie, tu allais agir en tête brûlée. « Des choses que je ne sais pas ? Il me semblait que les meilleurs amis, c’était là pour ça, tout se dire. Semblerait-il que je sois le seul ici à voir cette relation comme tel. » Ces paroles te blessent. Parce que tu n’y crois pas un mot. Ou enfin, si, le doute s’immisce en toi. Peut-être qu’il n’en a simplement plus rien à battre de l’intello coincé et moralisateur que tu es. Surtout vu ce qu’il ta cracher, un peu plus tôt. Avait-il réellement une si piètre estime de toi ? « Je te l’ai déjà dit. Vas-y, explose-moi la gueule. Si c’est ce qui te chante. Frappe-moi jusqu’à tomber de fatigue si c’est ce dont tu as envie. Ça m’évitera d’être témoin lorsque tu t’enfonceras encore un peu plus dans ta dépendance. » Tu as vite remarqué qu’il s’agissait d’un point sensible. Même s’il ne l’avouait pas, il était clair qu’il devenait dépendant de ces drogues. C’est l’autre raison pour laquelle tu es si insistant, ces derniers temps. De temps à autre, pour s’amuser, ça passe mieux. Toutefois, tu ne pouvais fermer les yeux face à la nouvelle dépendance de ton meilleur ami. Jamais.
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Jake Fitzgerald
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