the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

Partagez

Are we friends ?

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

Are we friends ?  Empty
MessageSujet: Are we friends ? Are we friends ?  EmptySam 22 Juin - 19:35



medical confidentiality

Parce qu'il faut y aller... Bip, Bip, Bip... 
Une main cherche à tâtons le réveil pour taper un grand coup dessus. 
Quel jour c'est déjà ? Peut importe de toute façon pour Savannah il se ressemble tous au final. Il y a des jours avec, et des jours sans, aujourd'hui c'est un jour sans, mais il faut faire avec. Elle repousse la couette avec les pieds, histoire de ne plus être dans la chaleur agréable du lit, et de tenter d'émerger. Elle est du matin, pas du genre à faire la grasse matinée dans les jours "avec". Et puis ce n'est pas comme si les cours laissaient vraiment le choix de toute façon. Après un soupir la jeune femme se redresse, et se met en tailleur sur le lit pour pouvoir s'étirer. Un peu de lumière filtre par la fenêtre. Ici il fait beau tout les jours, ce n'est pas comme à Londres. Enfin sa peau blanche n'a pas encore eut le temps de dorer depuis qu'elle est arrivée, il faut dire qu'elle a eut d'autres chats à fouetter.
Au bout de quelques secondes de plus à rêvasser elle se lève, et va jusqu'à la salle de bain pieds nus laissant tomber sur le passage son vêtement en soie. Sans prendre la peine de se regarder dans le miroir, elle pousse la porte de la douche, et fait couler l'eau sur elle. Une grimace - l'eau est froide- et puis finalement une légère vapeur commence à monter et l'eau devient chaude. Elle aurait espérer que la douche lui fasse oublier le mal être de ce matin, mais non, et ça l'agace. Rageuse elle se lave les cheveux manquant de faire tomber la poire de la douche et tout les produits de beauté en même temps. 
Une fois sortie, sans prendre la peine se sécher elle marche sur le carrelage de la salle de bain jusqu'à une petite trouve bleue, de là elle sort deux tubes oranges et les ouvrent et en sort plusieurs médicaments qu'elle avale finalement avec un peu d'eau après avoir ranger les boîtes. Puis finissant par réaliser qu'il y a de l'eau partout elle dépose un long tapis de bain sur le sol pour éponger et prend elle même une serviette pour ses cheveux, et une autre pour le corps. 

Clac... Clac... Clac...
Le bruit régulier des talons sur le marbres de ses Louboutins vient briser le calme du couloir. Il n'y a jamais grand monde dans les couloirs près des ateliers, mais finalement elle finit par croiser quelques filles de son cours. Des cours de fin d'année qu'elle ne suit que parce qu'elle est une privilégiée parmi les privilégiées, et surtout parce qu'elle s'ennui. Et d'après elle il n'y a rien de pire que de s'ennuyer, surtout quand on est dépressif. Ruminer ses idées noires ne changera rien à la situation, même si sa situation à elle n'est que temporaire. Peut être que ça ira mieux tout à l'heure, demain, dans 5 jours. Pour le moment ça ne gêne personne ici, sauf elle bien entendu, et quelque part elle en est assez fière. Ca fait presque deux mois qu'elle est à Berkeley, et personne ne sait en dehors de ses médecins et proches "d'avant" qu'elle est cyclothymique, par contre le titre la bien précédée. 
Alors qu'elle arrive avec quelques minutes d'avance devant la porte de la classe, les filles présentent la regarde avec envie. Elles ont toutes une année de plus qu'elle au niveau de leur ancienneté à Berkeley mais elles sont pour la plupart plus jeune qu'elle. Et elles ne lui parle pas. Vanniah est une princesse ça elles le savent, et peut être par déficience de leur cerveau sur le comment s'adresser à elle, et bien elles ne lui parlent pas. Surtout que Savannah loin d'être naïve sait qu'elle ne se serait jamais trouvé à prendre des cours de stylisme de manière avancée si ce n'était pas à cause de sa fortune et de son titre. Quand on est la petite fille de la reine de Georgie on ne nous refuse pas grand chose pas vrai ? Et donc beaucoup des filles présentes lui en veulent, ou l'envie peut être de ne pas avoir ce même laissé passé. Mais Savannah a de toute façon l'habitude d'avoir des regards rivés sur elle, on lui a appris à faire avec depuis sa naissance. Baissant les yeux légèrement les yeux sur sa robe bleue électrique en dentelle elle la lisse dans un geste machinal.

Tic... Tac... Tic... Tac...
Pourquoi les horloges dans les salles d'attente font toujours un bruit assourdissant ? Et puis en plus il n'y a personne, non pas qu'elle ait envie de faire la discutions à qui que se soit, mais c'est toujours rassurant quand il y a quelqu'un ne serait ce qu'une secrétaire blasée avec des ongles trop long qui taperait sans motivation sur son clavier d'ordinateur... Non, personne, le couloir du l'aile de psychologie du pôle médical de l'université de Berkeley est désert, non pas que cette partie soit la plus grande, mais c'est tout de même étrange quoi que pas assez pour distraire la jeune brune de la contemplation du sol. 
La tête appuyée nonchalamment sur la main d'un bras lui même posé sur ses genoux croisés elle attend que quelqu'un la prenne en charge. Pour vu que ça soit rapide...

made by ℬlue ℐⅴy
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Are we friends ?  Empty
MessageSujet: Re: Are we friends ? Are we friends ?  EmptyMer 26 Juin - 3:04


i want to feel the sunshine on my face
Savannah feat Erwan.

 


Prendre un second cursus a sans doute été un projet très audacieux, peut être même trop audacieux. Bien sûr que j'aime ce que je fais et qu'il n'y a aucun doute sur le fait que je sois réellement fais pour les études, cela dit entamé un second cursus alors que je finis tout juste de préparer mes examens pour pouvoir certifier ma troisième année de médecine n'est pas si facile que cela. Et encore, mes cursus se ressemblent et se complètent, ils se retrouvent forcément à un moment ou un autre puisque ma spécialisation en médecine concernent les jeunes enfants et la spécialisation en psychologie concernent les émotions des hommes. Donc les choses s'assemblent. Ce qui est plus facile que si j'avais choisi un double cursus complètement différent du premier. Cela aurait pu être un défi intéressant à relever cela dit, mais le niveau est déjà bien assez compliquer comme ça pour que j'en rajoute une couche. Sa viendra cela dit, j'en suis sûr. Après tout c'est dans la nature propre à l'être humain que de chercher la complication là où il n'y en a pas. Pourquoi faire simple lorsqu'on peut faire compliquer N'est-ce pas ?! Cette citation semble avoir été écrite pour moi. Moi, jeune homme de 22 ans qui pourrait avoir une vie de rêve malgré les difficultés, mais qui trouve même le moyen d'avoir une vie sentimentale et sociale compliqué. Bon, sentimentale à cet âge là ce n'est pas forcément étonnant - quoi que normalement les hommes de mon âge ont quand même une certaine stabilité- mais socialement là je suis vraiment compliqué. Mon cercle d'amis c'est restreint à mesure que celui des ennemies c'est mis à augmenter. Mon caractère a changé, laissant place à un être que je ne reconnais plus. Les seules personnes encore à mes côtés sont mes plus proches amis ou bien les patients que l'on m'a attribués en psycho. C'est mince comme cercle sociale, je le reconnais. Mais comment rester sois même après la disparition des deux femmes pour lesquels mon coeur vibré ? Comment rester sois même après avoir subi la violence et l'ignorance d'un père dépressif et alcoolique à seulement treize ans ?! En ayant de la force sans doute. Visiblement c'est ce qu'il me manque. L'avantage à être entré en psychologie c'est de pouvoir me rendre compte de tout ça, d'enfin réaliser que les excuses ne me protégerons pas longtemps. Une véritable thérapie sur sois même en somme. Je dois avouer que cela me fais du bien de m'en rendre compte, mais le travail n'est pas entièrement finis car je refuse encore de redevenire moi -même. Malgré l'acharnement de mes proches à vouloir me changer. J'ai encore bien trop peur de me prendre tous ses foutus sentiments en pleins gueule. De ressentir la douleur que j'ai eu tans de mal à cacher derrière mes allures froides et solitaire. Et surtout, après tout ce temps à prendre sur moi, tout ce temps à m'efforcer de ne plus entendre cette voie qui crie au fond de moi, j'ai peur de relâcher toute la pression et que tout ce mal que je garde ne me revienne dix fois plus forts. Cela dit, je ne peux pas vivre dans le dénis comme cela bien longtemps, il faut que j'accepte de faire mon deuil. Le comprendre et l'accepter sont deux choses bien différentes...

La journée semblait interminable, je l'avais passer dans le pôle d'aide médicale en tans que bénévole pour soigner les petits bobos de tels ou tels étudiants - plus souvent des gamma et des delta d'ailleurs- qui cherchaient à éviter les cours trop ennuyeux à leurs goûts. Ce n'est pas comme cela que je voyais la médecine, mais il faut avouer que ce genre de situation arrive bien plus souvent à Berkeley qu'une situation dangereuse type urgence. J'aurai voulu partir en urgence avant de choisir ma spécialisation, mais finalement je n'aurai pas su gérer toute cette adrénaline et j'ai préféré me tourner vers la médecine auprès d'enfants, ce qui n'est pas forcément plus calme, en service néonatale par exemple. Quoi qu'il en soit, j'en suis encore loin et pour le moment car je me retrouve coincer ici. Je décide alors de faire un tour dans l'aile réserver aux cas "psycho". Peut être qu'ils auraient besoin de moi là-bas. Et puis j'avais déjà quelques patients à ma charge donc j'essaie de venir voir le plus souvent possible. La secrétaire n'étant pas là à mon arrivé je jette un coup d'oeil au bureau au cas où il y aurait quelques que choses aux noms de l'interne "Hawthord".C'est alors que je trouve un dossier de demande de changement de médecin au nom de Savannah Bagrationi. Cette jeune femme fut ma première patiente, une jeune bipolaire qui a juste besoin d'affection et d'intention. J'avoue qu'au fil des visite et des rendez-vous je me suis attaché à elle autrement qu'en tans que patiente, jusqu'à même éprouver certains sentiments amicaux naissant. Mais j'ai dû prendre mes distances et retrouver ma place de médecin histoire de ne pas la blesser encore plus. Savannah à sembler très déboussolé et vexer par cette nouvelle distance qu'elle ne supporte pas, voilà pourquoi elle a demandé un changement aujourd'hui.

J'avoue ne pas vraiment savoir comment prendre la chose. Savannah fut ma première patiente, cela me fais de la peine de la laisser partir avec un autre qui ne la comprendrait pas comme moi j'ai pu le faire. En relevant la tête je remarque alors sa présence dans la salle d'attente. Certe, sa tête était enfouie dans ses bras et ses jambes mais j'aurai reconnu ses longs cheveux bruns ainsi que cette façon de se tenir entre mille. Je m'approche alors doucement de la jeune femme. Autant évité de lui faire peur. J'approche alors doucement ma main de la sienne et me glisse à sa hauteur afin d'établir un contact visuel avec elle en plus de celui physique que je viens d'établir grâce aux contact de nos mains. « Je suis là Savannah.» De simples paroles qui devraient la rassurer, ou au contraire la braquer, tout dépend de son état d'esprit actuel....

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Are we friends ?  Empty
MessageSujet: Re: Are we friends ? Are we friends ?  EmptyJeu 27 Juin - 16:29



medical confidentiality

Les choses ne se passent pas toujours comme on veut qu'elles se passent...
A l'entente de son prénom elle relève la tête, elle a déjà reconnut la voix, mais autant vérifier. Oui, c'est bien Erwan. Vous croyez que beaucoup de gens appellent leur médecin par leur prénom ? Et que beaucoup de ces mêmes patients arrivent à se lier avec eux. Oui, sans doute les gens comme Savannah qui passe leur vie chez le médecin... Mais pour les autres ? A vrai dire la jeune femme ne s'est même jamais posé la question. Mais elle n'a jamais prit la peine de nouer des liens avec ses médecins, parce que ça ne l'a jamais intéressé. Et pour cause : la plupart des médecins qui s'occupent d'elle sont vieux. Et en général des vieux croulants, ceux qui ont du mal à articuler trois mots sans leur dentier. Ceux qui ont assez d'expérience pour s'occuper de la famille royale, mais qui au final risquent plus de claquer que les membres de cette famille aussi mal en point fussent ils !
Cependant à force de parler avec Erwan, Savannah en a oublié qu'il n'était pas là pour être son ami, sinon son médecin. Alors il fallait qu'elle voit les choses comme ça maintenant. Il n'était pas son ami.

Tragique ?
Sans doute oui, mais de toute façon ça pourrait ne pas l'être pour tout le monde, ça le serait pour Savannah qui n'étant pas dans un bon jour était -contre son gré- maussade.
Elle avait demandé à changer de médecin. Elle n'a plus envie de voir Erwan, car vexée de ce rejet qui s'est opéré à demi mot, et aussi blessée dans son orgueil, elle a maintenant décidée de faire la part des choses entre amitié et maladie. Or elle sera toujours malade. Quand elle avait apprit qu'elle avait la cyclothymie, le médecin en question lui avait bien rappeler que ce n'était pas le genre de maladie de laquelle on pouvait guérir, bien au contraire, c'était plutôt de celles avec lesquelles on apprend à vivre, et qui viendra toujours nous hanter quoi qu'il arrive. Et ça c'est sans doute plus tragique que le fait qu'Erwan l'ait rejeté... Mais la différence c'est que pour l'un elle ne s'en rend pas compte, et que pour l'autre c'est une vraie balle dans le dos.

Les yeux levés vers Erwan elle le regarde songeuse, sans rien dire. Puis finalement elle décroise les jambes, et soupire.
« Et tu n'as fort heureusement pas besoin de rester. »
Oui, quelques instants auparavant elle voulait absolument qu'un médecin arrive, qu'il lui fasse toutes une présentation, même répondre à tout l'arsenal de question personnelle qu'il serait obligée de lui poser lui aurait plus plut que de faire face à Erwan. Elle ne comptait à la base pas lui dire qu'elle ne serait plus sa patience à partir de maintenant, qu'elle préférait changer, parce qu'elle était vexée. Il n'y a pas pire sentiment que le rejet.
« J'ai fait une demande de changement pour des raisons qui je crois ne te sont pas méconnues alors tu n'as plus besoin de t'occuper de moi quelqu'un pourra sans doute prendre le relais. »
Sans doute n'a t elle pas besoin de dire ces mots là, mais ça fait longtemps qu'elle n'a pas parler à quelqu'un à vrai dire. Ces jours ci elle passe beaucoup de temps seule, se rendant compte de sa propre situation elle a décidé d'elle même de se retirer pour quelque jour de la circulation histoire de ne pas être un boulet pour les autres. C'est comme ça que Vanniah cache sa maladie aux autres : quand ça ne va pas, elle s'éclipse, se fait toute petite, et puis revient quelque temps après quand elle n'a plus besoin de prendre autant de médicaments. Et jusque là personne n'a jamais compris son petit jeu... C'est très simple finalement de se jouer des gens. Il suffit de passer pour quelqu'un de très occupé sans pour autant dire ce que l'on fait. Parce qu'au final on ne fait rien, ou presque rien. Et puis il faut le dire Savannah a l'avantage de pouvoir passer pour une personne très occupée, c'est une princesse, elle a des devoirs, des engagements, plein de chose à faire pas vrai ? Encore quelque chose de faux. Elle a très peu de contact avec sa famille de Georgie : son frère bien entendu, et sa grand mère. Elle ne parle plus à sa mère depuis qu'elle est partie de la maison - 5 ans auparavant. Alors des devoirs de princesse il ne lui en reste plus, d'autant plus qu'elle n'a aucune requête à remplir puisqu'elle est aux Etats Unis.

made by ℬlue ℐⅴy
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Are we friends ?  Empty
MessageSujet: Re: Are we friends ? Are we friends ?  EmptyVen 28 Juin - 13:13


 Are we friends ?
Savannah feat. Erwan.

 



Et tu n'as fort heureusement pas besoin de rester M'avais alors répondu Savannah, elle ne semblait pas être dans un très bon jour, encore moins de bonne humeur. Mais je ne m'en vexe pas pour autant. Après tout, les sautes d'humeurs et les comportements comme ceux là arrivent à tout le monde, pas forcément à Mlle Savannah. C'était idiot de croire que sa maladie la rend comme cela, parce que ce n'est pas totalement vrai. Certes, certaines crises sont causée par sa bipolarité mais elles ne font qu'accentuer le caractère qu'elle a ! Je pense que c'est une femme avec beaucoup de caractère à la base. Enfin bref, aujourd'hui je ne suis pas là pour étudier son mental, mais tout simplement pour la rassurer et l'aidée. Bon, visiblement elle ne veut pas de mon aide, mais je sais au fond de moi , qu'elle aurait été encore plus déçue de me voir m'en aller. D'une cela ne ce fait pas et de deux, malgré sa demande pour changer de médecin -qu'elle vient d'ailleurs de me rappeler- je suis toujours officiellement garant d'elle. Je ne peux pas m'en aller et la laisser là toute seule, surtout qu'il n'y aucuns autres médecins dans la salle. Oh, j'aurai pu aller chercher un autre étudiant en psychologie qui se serait chargé avec plaisir de prendre soin de la belle brune, mais égoïstement je n'en avais pas envie. Elle est ma première patiente, je ne vais pas la laisser me glisser entre les doigts seulement parce qu'elle a été blessée dans son amour propre. Je n'ai plus cas essayer de retrouver sa confiance désormais. Tout en imposant une distance et en mettant les choses à plat, une bonne fois pour toute. Reste à savoir si Savannah sera prête à entendre la vérité.

Bien sûr que si je vais rester Savannah. je m'assois alors sur la chaise à côté d'elle. Elle ne s'en ira pas, elle a trop besoin de quelqu'un qui l'écoute. Bon, l'appeler par son prénom n'aidera peut-être pas à lui faire comprendre que je ne suis que son médecin et rien de plus, mais l'appeler par son nom de famille serait un véritable désastre, je n'aurai pas sa confiance et elle se sentirait trop "loin" de moi pour pouvoir se confier en cas de crise. C'est assez déroutant de ne pas réussir à trouver mes mots devant une telle souffrance et un tels sentiments de trahison qu'elle dégage.J'ai vraiment l'impression d'avoir fait quelque chose de mal à ses yeux. Alors que j'ai simplement tenus mon rôle de médecin. J'ai simplement fait ce que l'on m'a dit de faire à l'école, rien de plus, rien de moins. Mais j'aurai dû me douter qu'une personne avec ce genre de pathologie n'aurais pas forcément fais la part des choses. C'est tout l'un ou tout l'autre visiblement. Aujourd'hui elle semble vouloir faire la part de choses mais de façon excessive. Je ne pourrais pas la changer, c'est sur et certains. Et de toute façon je n'ai jamais eu pour mentalité de changer mes patients mais bel et bien de les guérirs ou du moins faire en sorte de vivre convenablement avec leurs "maladies". Hors, il est clair qu'en voyant l'état de Savannah, j'avais échoué quelques parts. Ecoute Savannah, je sais que j'ai dû te blesser en imposant une certaine distance entre nous. Mais il faut que tu comprénne, et je sais que tu en es capable. Je ne peux pas être ton ami. Non pas que je ne le voudrais pas, loin de là tu es une jeune femme super ! Mais je ne peux pas , car un médecin ne peut pas se lier d'amitié avec un de ses patients. Les choses auraient pu être différente tu sais, mais je ne peux pas me permettre ça maintenant. Cela ne veut pas dire que je ne peux pas continuer à t'écouter et à t'aider lorsque tu en as besoin ! J'avais alors prononcé chaque mots doucement, tout en articulant bien. Il était important pour moi qu'elle comprenne, même si j'y vais un peu fort.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Are we friends ?  Empty
MessageSujet: Re: Are we friends ? Are we friends ?  EmptyMar 2 Juil - 13:40



medical confidentiality

Un sourire ça se mérite.
Et autant dire que dans l'esprit de Savannah, Erwan ne mérite pas de sourire, pas même qu'elle soit un brin gentille avec lui. Pour elle aller brûler en enfer aurait surement été plus adapté à la situation. Mais on envoie pas les gens brûler en enfer parce qu'on le veut... Et pour ça il faudrait déjà que l'enfer existe, rien n'est moins sûr.
Alors elle préfère l'ignorer, c'est bien plus simple d'ignorer les gens que de leur faire face, mais c'est sa façon de se replier sur elle même, comme quand ça ne vas pas et qu'elle préfère de loin s'effacer du monde pendant quelques jours plutôt que de vivre, et personne ne lui a jamais reprocher ça, personne n'est même en droit de le lui reprocher. Et ça l'arrange il faut le dire.

« Bien sûr que si je vais rester Savannah. »
Elle hoche les épaules. Qu'il reste si il veut, mais elle ne parlera pas. C'est trop tard, ça l'est déjà depuis longtemps. Jusque là elle l'avait bien éviter, mais ce n'était pas compliqué, parce qu'il n'était plus aussi souvent là. Mais aujourd'hui ça n'était pas le cas. Et bien elle pouvait très bien forcer son esprit à faire comme s'il n'était pas là, ça elle sait faire.
Elle sent la présence d'Erwan à côté d'elle, signe qu'il s'est assis lui aussi, mais elle ne se tourne pas vers lui.
« Ecoute Savannah, je sais que j'ai dû te blesser en imposant une certaine distance entre nous. Mais il faut que tu comprennes, et je sais que tu en es capable. Je ne peux pas être ton ami. Non pas que je ne le voudrais pas, loin de là tu es une jeune femme super ! Mais je ne peux pas , car un médecin ne peut pas se lier d'amitié avec un de ses patients. Les choses auraient pu être différentes tu sais, mais je ne peux pas me permettre ça maintenant. Cela ne veut pas dire que je ne peux pas continuer à t'écouter et à t'aider lorsque tu en as besoin ! »

Savannah lève les yeux au ciel. Elle a très bien compris ce qu'il lui a dit, mais tout ce qu'elle a retenu c'est qu'il la traite exactement comme tous les enfants qu'il a put avoir dans son service avant d’atterrir en psycho.
Et si il y a quelque chose qu'elle n'aime pas, c'est bien d'être traiter comme un enfant. Les gens malades ne doivent pas être traiter comme des enfants, et elle n'est pas encore retardée mentale. Mais elle ne sera pas violente. Elle n'a même pas envie de répondre d'ailleurs, ni envie de s'énerver, parce que ça ne servirait à rien de s'énerver contre le vent.
« Et bien tu ne peux plus justement, parce que tu n'es plus mon médecin. C'est finit, tu ne peux plus m'aider, je ne veux pas que tu m'aides, et est ce que tu pourrais au moins respecter ça ? »
Parce que les médecins doivent respecter ce que les patients veulent pas vrai ? Et surtout les patients atteints de troubles psychologique. Elle est très au courant du fait qu'elle joue énormément sur le fait qu'elle soit malade pour que les choses passent mieux, c'est facile de se cacher derrière quelque chose comme ça. Ainsi il serait facile pour Savannah de faire en sorte qu'Erwan ne l'approche plus. Ou plutôt, le docteur Hawthord.

Mais elle a quand même tourné la tête vers lui pour dire ça si bien qu'elle croise son regard condescendant ce qui commence à l'énerver, pourquoi faut il qu'il la regarde comme ça ?
Finalement elle se dit qu'ils ne pourraient sans doute pas être amis mais pour d'autre raison que la barrière médicale imposée dans le cadre d'une relation médecin/patient, peut être ne s'entendraient ils pas du tout ?
C'est stupide.
Cependant à défaut de céder à l'énervement elle respire un grand coup, et se lève. Elle doute qu'un autre médecin arrive, et quand bien même il arriverait ce n'est pas une séance en 7 ans de maladie qui la tuerait. D'ailleurs ce genre de choses ne tuent pas, elles rendent juste cinglé.
Elle passe sa main dans ses cheveux histoire de les ramener en arrière, et sans un coup d'oeil pour Erwan elle se dirige vers la sortie du pôle médical en ruminant.
Elle sait très bien que les mots qu'il a dit auront un effet sur elle quand elle sera plus calme, pour l'instant elle ne les a pas assimilés, elle n'a pas envie de les assimiler parce que ça serait regarder la vérité en face, et tout le monde le sait : il n'y a que la vérité qui blesse, et ça n'a jamais été aussi vrai qu'aujourd'hui.
En même temps qu'elle marche elle essaye de se rappeler de tout les médecins qu'elle a fréquenter, et surtout de se remémorer l'attitude qu'ils avaient envers elle. Personne n'a jamais agit comme Erwan... Et d'ailleurs c'est la première fois qu'elle se retrouve avec des médecins jeunes, dans toute sa carrière médicale Savannah n'a rencontrer que des vieux croulant, et maintenant qu'elle est à Berkeley les médecins sont tous plus jeunes les uns que les autres, et tout aussi séduisant les uns que les autres. Ca devrait être interdit.

made by ℬlue ℐⅴy
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Are we friends ?  Empty
MessageSujet: Re: Are we friends ? Are we friends ?  EmptyMer 3 Juil - 19:48

:out:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Are we friends ?  Empty
MessageSujet: Re: Are we friends ? Are we friends ?  Empty

Revenir en haut Aller en bas

Are we friends ?

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Maviet Aylenwood ❀ Friends are for now, best friends are forever.
» New friends can often have a better time together than old friends. Silver and Garrett
» We're best friends ; Everything must be said.
» We are just some friends •••
» We used to be friends [ PV DANNY ]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-