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New friends can often have a better time together than old friends. Silver and Garrett

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Jazz Redington
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Jazz Redington
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MessageSujet: New friends can often have a better time together than old friends. Silver and Garrett New friends can often have a better time together than old friends. Silver and Garrett EmptyDim 16 Mar - 0:48

Lunettes sur le nez, il espère sincèrement qu'aujourd'hui, personne ne va l'emmerder. Garrett n'a aucune envie qu'on ne vienne lui prendre la tête avec des autographes ou des photos. Pour une fois depuis qu'il a remporté x-factor, il aimerait se faire tout petit et être incognito, sans qu'on le reconnaisse dans la rue. Depuis qu'il a embrassé Babi la veille, il n'est plus le même. Sa tension a du exploser depuis qu'il l'a regardé dans les yeux après l'avoir embrassé et lui avoir dit qu'il ne savait pas ce que ça voulait dire pour eux. En même temps, il n'a pas réfléchi lorsque ses lèvres se sont posées sur les siennes, et que ses bras l'ont enlacés. Il a agi sur le coup, sous l'impulsion du moment, sans réfléchir aux conséquences que cela aurait pu avoir pour lui et pour Babi. En soit, ce n'est pas qu'il n'éprouve pas d'affection pour Babi, c'est simplement qu'il n'est pas sur d'être prêt à s'engager dans une relation. C'est quelque chose qui le perturbe énormément parce qu'il ne sait pas quoi faire. Retrouver Babi et tenter l'histoire au risque de tout merder et de la faire souffrir? Ou bien ne rien tenter et préserver la jeune femme, tout en risquant de passer à côté de quelque chose d'unique. Il est perdu et sa mine déconfite et renfermée en est la preuve même. Alors il décide d'aller à l'endroit où il est certain de ne pas être attendu, à l'University. Un oméga et star de sa carrure est rarement attendu à l'Université, et plutôt dans les bars ou les studios d'enregistrement. D'ailleurs, ça fait un moment qu'il ne s'est pas rendu dans un studio pour enregistrer un morceau. Il n'a pas écrit depuis quelques semaines d'ailleurs. Il pensait que la vie d'étudiant serait une source d'inspiration, un moyen de pouvoir poser des mots sur cette experience unique mais non, il n'en était rien. Avec toutes ces sorties et le minimum syndicale assuré en cours, la seule chose qu'il a eu le temps de faire, c'est de profiter de sa sœur Olivia nouvellement arrivée sur le sol Américain, ainsi que de sa meilleure amie Jules. Et accessoirement, voir Babi. Parce que qu'il le veule ou non, il n'arrive pas à se détacher de Babi, à s'empêcher de la voir, de lui rendre visite, en pretextant voir sa meilleure amie. Bref, clairement sa vie a pris un tournant auquel il n'était pas prévu et ça l'emmerde vraiment. Parfois, il préfèrerait partir à nouveau sur les routes, être dans son monde, dans sa bulle où tout le monde l'adule, où il n'a pas à se prendre la tête sur quoi faire, quoi penser. Non. On the road, il décide de ce qu'il veut, sans réflexion aucune, juste au feeling, à l'instant et tous disent amen à ce qu'il dit, ce qui lui convient à merveille. Malheureusement, il a tout mis en stand by pour sa santé, prétextant officiellement une ambition plus grande, celle de devenir un artiste plus complet, prêt à s'offrir de nouvelles perspectives d'avenir. Et pour cela, il devait passer par la case université. C'est donc ainsi qu'il se rend au café de l'université, histoire de se poser un moment. Il baisse la tête derrière ses grosses lunettes de soleil et demande un café bien tassé à prendre sur place. Le beau temps s'offre à lui et lui permet de prendre un moment de détente. Il s'installe à la terrasse, les jambes étendues sur la chaise d'en face, un branleur qui s'étale, qui pose la base, clairement. Le temps s'y prête tellement qu'il pourrait même s'endormir là avec la douceur de la saison. La Californie … Clairement, il n'y a que dans cette région qu'il est possible de sortir en tee-shirt en hiver, et c'est vraisemblablement pour cela qu'il a choisi cette région. D'autant que cela lui permet de mater un maximum de filles en mini-jupe, pratiquement toute l'année. Comme cette fille là .. Cette brunette aux longues jambes fines et musclées, à la crinière auburn qui descend délicatement le long de son dos, la tenue que la jeune femme porte la met énormément en valeur, et dans ces cas là, exit Babi et ses pensées confuses, et bonjour le gros dragueur. De dos, il jurerait qu'elle a des airs de Silver, son ancienne partenaire de crime, celle qui la suivit tout le long de sa première tournée, le filmant dans les moments les plus importants et étonnants, et passant le plus clair de son temps libre avec lui dans un lit. Ah, Silver. Un petit bout de femme qui le faisait vibrer à l'époque et qui parfois lui manque. Alors il se lève de sa chaise, café à la main et s'approche de la jeune femme posant une main dans ses reins. Sa voix suave s'élève pour se lancer dans sa parade mais voilà que la jeune femme se retourne et surprise, il s'avère qu'elle est Silver, cet ange du passé qui l'a accompagné au top de sa gloire. « Silver? Bordel, qu'est-ce que tu fous ici? » Et il ne peut s'empêcher de la prendre dans ses bras, de la serrer fort pour lui montrer à quel point il est heureux de la voir. Il voulait quelque chose pour se changer les idées ? Il vient de trouver ce qui lui fallait pour la journée. « God, tu n'as pas idée à quel point je suis heureux de te voir ! Allez viens je t'offre un café. Et tant pis si tu avais quelque chose de prévu, ce quelque chose attendra. » Prenant Silver par la taille, il l'emmène au comptoir et attend que son ami passe commande. Dieu que cela lui fait un bien fou de voir son ami. Il ne comprend encore pas pourquoi il a coupé les ponts avec elle lorsqu'elle est partie à Paris pour retrouver sa famille. Peut-être qu'elle n'était qu'une parenthèse dans sa vie, du moins c'est ce qu'il pensait à l'époque. En la revoyant ainsi, grandie, plus belle, plus mature, il voit à quel point la vie peut changer les gens et les faire évoluer.


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MessageSujet: Re: New friends can often have a better time together than old friends. Silver and Garrett New friends can often have a better time together than old friends. Silver and Garrett EmptyVen 21 Mar - 20:28

New friends can often have a better time together than old friends.

 

 
Silver&Garett
 
 

Je détourne mon regard de la télé pour observer la porte d'entrée. Vitaly n'est pas rentré et doit sûrement faire les courses. Il a clairement intérêt à faire ça bien et pas m'oublier certaines choses que je lui ai expressément recommandé de m'acheter sous peine de me voir le foudroyer de toutes les manières possibles et inimaginables. La veille au soir, j'avais emménagé chez lui et bien que nous deux colocataires étaient très étranges, je devais dire que je ne pouvais rêver mieux comme emplacement. Déjà, je n'avais plus à me coltiner les lourdeaux que représentaient les lambdas. Je semblais très extrême dans ma manière de les juger et pourtant, combien de fois en si peu de temps on avait pu toquer à la porte en pleine nuit. Des gars qui n'attendaient qu'une chose, entrer dans une confrérie. Mais pour le moment, ils avaient remarqué la nouvelle qui venait à peine de poser ses valises et apparemment, j'étais à leur goût car depuis, je m'évertuais à ignorer leurs remarques puériles et très peu classes. La vie en communauté. Je ne supportais rien de tout ça. j'étais du genre très solitaire, à mener ma vie de front plutôt que d'attendre quoi que ce soit de la part des personnes autour de moi car la vie m'avait apprit que rien ne pouvait être acquis. Je n'avais jamais connue de stabilité dans ma vie. Que ce soit sur le plan des endroits où j'avais vécu ou encore des amis et autres personnalités que j'avais connu. Alors même si j'aimais beaucoup créer des liens forts avec certaines personnes, j'évitais la plupart du temps de côtoyer toutes les personnes qui pouvaient m'approcher. Je n'étais pas ce genre et si pour cela, je devais montrer une apparence glaciale et hautaine alors soit, je le ferais. J'y avais été habitué à Paris alors que, pourtant, j'étais bien différente lorsque j'habitais encore à Amsterdam. Les épreuves nous changent et moi elles avaient perturbé mon mental. J'étais une Silver très changeante. Peut-être bien trop pour que les gens puissent réellement dire qu'ils me connaissent. Il y avait pourtant certaines personnes avec qui je n'avais pas à faire semblant. Cette méfiance, cet hargne, cette manière de m'auto-protéger par la solitude et ce trop plein d'indépendance, ce n'était pas moi au début. Mais après tout, on dit que les épreuves nous forgent. Je n'en étais pas si certaines que ça puisque pour moi, à partir du moment où tout avait commencé à tourner mal, je m'étais perdue en chemin devenant ce que je n'étais pas. Alors forcément, je comprenais qu'à part les gros lourds qui m'abordaient aux premières soirées auxquelles j'avais assisté pour passer mon temps, les gens n'avaient clairement pas envie de me connaître. Je ressemblais à une bêta. Désespérante par ses airs de parfaites connasses. Oui, j'avais des avis très arrêtés sur tout ce qui m'entourait et était d'une franchise déconcertante. Ça au moins, ça n'avait pas changé. Vitaly a perdu notre premier pari et c'est pourquoi je n'ai apporté aucun crédit à sa demande d'il y a quelques heures de venir l'aider à remplir les placards vide de l'appartement. Sauf que maintenant je m'ennuie cruellement. Pour intégrer la classe d'art du film il faut que je monte un projet en béton et que mon dossier soit parfait. Mais plus je regarde les films et travaux que j'ai fait à mon ancienne école de cinéma plus j'ai envie de tout effacer. J'ai bien changé depuis cette époque là. Je croyais tout comprendre et tout connaître et forcément, cela transparaissait par la qualité de mon travail. J'aurais pu tout aussi bien dire que j'avais travaillé sur le "loup de wall street" et cela aurait sûrement fait pencher la balance d'avoir le numéro de Jean Dujardin et Scorcese dans mon téléphone. Ben voyons. Je n'avais aucune envie de passer pour la prétentieuse que j'avais pu être à l'époque. Je voulais être vu pour mon travail et ce que je pouvais transmettre par mon travail. Mais là rien ne me vient, j'ai la tête pleine à cause du dossier à remplir et des nombreuses pellicules de films que je doit trier pour demain. Ras le bol, j'ai besoin de sortir. Pourtant la vue sur l'océan que nous offre l'appartement de Vitaly aurait dû être plus que relaxante et aurait sûrement inspiré plus d'une personne. Là je n'aspirais qu'à une chose, être plongée dans une foule. Avec sa cacophonie et cris qui vous striaient les tympans. Oui, j'avais beau être une solitaire, il y avait certaines fois où cela faisait du bien et je savais parfaitement où je pouvais trouver cela.
Mes yeux déambulent entre les tables de l'Albatros pour essayer de trouver une place. Etre entourée oui mais pas au point de faire amis-amis avec n'importe qui. Alors je trottine, je m'impatiente et lève les yeux au ciel pour la centième fois. Je compte abandonner rapidement lorsque je sens une main se poser sur ma taille. Non mais c'est pas vrai, ils le font exprès ceux-là ! Je me retourne vivement contredisant mon habitude de lever une main autoritaire vers le sujet pour lui intimer d'un regard froid de me ficher la paix. Sauf que mon attitude froide retombe d'un coup lorsque je frôle la crise cardiaque. Pour la seconde fois. Garett. Là je perd clairement mes moyens, j'en aurais presque bafouillé si je n'avais pas un don pour tout contrôler d'une manière exemplaire malgré que ce soit lui. Garett, j'y crois pas ! Et bien je viens tout juste d'arriver, on dit qu'ils ont un bon programme dans l'art du cinéma alors je me suis dit pourquoi pas. Sérieusement ? L'homme à qui je divulguait chaque parcelle de ma vie avant était devant moi et pourtant je lui mentais ouvertement. Se protéger des hommes. Mon plus beau crédo. Mais de lui je n'aurais pas dû car c'était bien le seul qui ne m'avait jamais déçu. Pourtant depuis notre séparation il s'était passé beaucoup de choses dans ma vie. Il me pousse vers le bar pour m'offrir un café et je ne peux m'empêcher d'avoir un sourire qui s'étend d'une oreille à l'autre. J'ai l'impression de rêver. Avec lui, je n'ai aucune méfiance à avoir. Je suis tout à toi ! Je m'empourpre et rebondis. Je ne vais clairement pas être gêné devant lui tout de même. Qu'est-ce que tu deviens ? Et t'es là depuis quand ?! Les autres sont ici ?! Tout d'un coup j'imagine le reste de notre joyeuse petite bande nous rejoindre et ne peux m'empêcher de frétiller de joie en jetant des regards autour de nous. Mais aucune visage familier à part le sien. Mais après tout, c'est lui le plus important depuis le premier jour ...

 
 
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Jazz Redington
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MessageSujet: Re: New friends can often have a better time together than old friends. Silver and Garrett New friends can often have a better time together than old friends. Silver and Garrett EmptyMar 15 Avr - 21:16

Silver. Une foule de souvenirs le submerge en apercevant la silhouette divine de la jeune néerlandaise. Il se souvient de leurs roads trips sur les routes européennes et américaines, à parcourir les salles de concerts, à faire hurler les filles, à faire vibrer les foules. Mais il se souvient aussi de leur nombreuses beuveries, leurs soirées à la projet X, jusqu'à la fin d'une soirée où leur chemin se sont croisés au détour d'un lit, au détour d'une soirée de folie. Une première, puis une deuxième et ainsi s'en sont suivis des dizaines de nuits, où leur corps se sont entremêlés pour ne faire qu'un, où leur souffle vibrait à l'unisson. Ils n'étaient pas ensemble, loin d'être un couple où la jalousie régnait entre eux. Non, rien de tout cela ne régissait leur relation. S'ils voulaient voir d'autres personnes, rien ne les en empêchaient, même si Garrett supportait mal voir un garçon tourner d'un peu trop près auprès de Silver. Cela leur a valu quelques engueulades bien soutenues par ailleurs, mais jamais au point de ne plus se parler, de se détester. Garrett finissait toujours par s'excuser, par revenir vers elle. Avec Olivia et Jules, Silver est peut-être bien l'une des seules femmes auprès de qui il n'a jamais présenté de sincères excuses, prouvant à quel point il tenait à la jeune femme. Mais comme tout dans la vie, toute bonne chose a une fin, et Silver a fini par repartir de là où elle venait, fermant la porte à une relation étrange et particulière, sur un pan de leur vie intense. L'un comme l'autre n'ont jamais cherché à prendre des nouvelles, peut-être parce que d'une certaine manière, ils pensaient appartenir au passé de l'autre et ne plus jamais se voir. Garrett a souvent pensé à la jeune femme, à la vie qu'ils ont mené ensemble, sans jamais éprouver le moindre regret. Vivre au jour le jour, YOLO, regarder vers le présent, ça a toujours été le crédo du jeune homme. Et sa nouvelle vie à Berkeley n'a en rien changé son crédo, même si la venue de Babi dans sa vie a quelque peu chamboulé ses plans. Peut importe, aujourd'hui, Garrett ne veut pas penser à la jolie italienne et se concentrer sur des moments de joies, ce que va très certainement lui offrir Silver lors de cette rencontre impromptue. Ses bras l'enlacent avec force, comme pour lui montrer à quel point il a pu tenir à elle par le passé et il s'enquiert de savoir ce qu'elle fait par ici, à Berkeley. Le programme d'art et de cinéma, c'est vrai que l'Université de San Francisco en offre un excellent, certains grands réalisateurs du monde en sont ressortis par ailleurs, et ont fait grande fortune. Nul doute que Silver parviendra à en sortir victorieuse elle aussi. « Tu as bien fait en effet ! Berkeley est une super université et la vie d'étudiant est au-delà de toutes les espérances. » Mais Garrett ne tombe pas dans le panneau, il voit bien que quelque chose chagrine la jeune femme, que la petite étincelle de vie qui animait la néerlandaise n'est plus la même qu'auparavant. Mais pas question de l'embêter avec ça pour le moment, il veut profiter de ces retrouvailles. « Tout à moi, ça faisait longtemps que je n'avais pas entendu la plus jolie fille du coin me dire cela. » Les vieilles habitudes refont surface, leur petit tique, leur petite chamaillerie, et surtout cette ambiguité toujours présente entre eux. Il la prends par la taille et l'attire vers le bar pour prendre le café de l'amitié, celui dans lequel il espère bien tout savoir de la vie de la jeune femme. « Non, ce n'est que moi. Les garçons sont partis chacun de leur côté. C'était partout dans les magasines que l'on a fait une pause. Tous pensent que l'on s'est définitivement séparé alors qu'il n'en est rien. Je voulais juste prendre un peu de temps pour moi, pour apprendre le derrière de la musique, le côté production et surtout marketing. Du coup je suis en marketing, première année.» Nul doute que ce changement de vie pour le jeune homme doit être un choc pour Silver, lui qui l'a habitué à une vie de bohème et de mouvement perpétuel. Il faut bien admettre que lui aussi a eu du mal à s'accoutumer à cette vie, à ce nouveau mode de vie. Mais au bout du compte, il a fini par s'y habituer, à gérer cette vie si différente de toutes celles qu'il a connu. Et puis surtout, il n'a plus de compte à rendre à qui que ce soit. Auparavant, après sa victoire à X-factor, il devait tout dire à Simon et ses deux accolytes, il n'avait aucune liberté de choix, tout passait par un vote, ce qui l'emmerdait profondément. Aujourd'hui, il est le seul à prendre ses décisions, le seul à choisir comment sa vie doit être, peut importe l'influence que Simon a gardé sur lui. « Et alors dis moi, tu as rejoint quelle confrérie? C'est le grand dilemme quand on entre à Berkeley hein? » Il doit bien reconnaître que lorsqu'il a du faire ses propres choix, il a longuement hésité entre les sigma et les omégas. Mais finalement, les omégas l'ont emporté sur le reste, Garrett ne voulant pas être assimilé seulement et simplement que comme un artiste. Et puis, sa volonté d'intégrer une Université résidait aussi dans son désir de connaître la vie étudiante, et quoi de mieux que de découvrir cette vie auprès des plus grands fêtards que la Terre ait porté? Son téléphone vibre et le nom de Babi apparaît sur le smartphone, que Garrett fait rapidement taire. Il ne veut pas penser à la jeune femme, pas penser à celle qui le perturbe tant. Alors il préfère se concentrer sur la jeune femme qui se trouve devant lui. « Et sinon raconte moi, comment a été ta vie à ton retour en Europe? Tu as réussi à t'habituer à cette nouvelle famille?»
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MessageSujet: Re: New friends can often have a better time together than old friends. Silver and Garrett New friends can often have a better time together than old friends. Silver and Garrett EmptyMar 22 Avr - 22:48

New friends can often have a better time together than old friends.


Silver&Garett

C'est vrai, je n'arrive pas à réaliser. Que Garett se tient devant moi, dans l'université que j'ai choisit. On en avait déjà parlé de l'avenir mais j'avais en imaginant qu'on pourrait se retrouver ici, ensemble. En faîtes, j'avouais qu'à l'époque, lorsqu'on parlait de l'avenir, il s'imaginait sur scène toute sa vie et moi, je ne me voyais nulle part. A l'aduler d'un regard passionné à toujours courir à droite et à gauche sans savoir où et quand me poser parce que je n'avais aucun objectif dans la vie. J'étais une fille en perdition à l'époque. Le genre qui vivait à Amsterdam, accumulait les nuits blanches à regarder son père se détruire pendant que la mère manquait à l'appel. J'avais lutté contre mes envies de rebellions mais elles avaient eu raison de moi. Solitaire dans l'âme j'appartenais à de nombreux groupes et chacun avait sa particularité à tirer le vice un peu plus loin. Je n'allais jamais jusqu'à me perdre totalement mais j'en oubliais ce que c'était qu'une vie fait de rêves concrets et non une vie au jour le jour. Je me levais chaque matin en me demandant si j'allais en cours, si j'allais rencontré de nouvelles personnes ou si j'allais me perdre dans mes frasques toutes les unes plus insensées que les autres. Mon regard s'évertue à suivre le tracé de son visage. Celui que j'ai suivit du bout de mes doigts pendant tant de temps et bien trop longtemps. Mais c'était une chose que je ne regrettais absolument pas. Cette chose c'était lui, nous, tout ce que l'on avait vécu ensemble. Parce qu'il était bien le seul homme qui ne m'avait pas fait de mal, qui ne m'avait jamais trahit. Je lui avais offert ma virginité et je ne regrettais absolument pas. Voila quelque chose dont je pouvais être fière. Ma relation avec lui qui ne s'était pas détruite mais consumée avec le temps. Mais ça arrive. A tout le monde, même au meilleur. On avait fait nos routes ensemble pour qu'ensuite nos chemins se séparent mais j'avouais ne pas avoir vécu une vie douce et paisible après ces moments d'extase à ses côtés. Mais ils étaient beaux et chacun de mes souvenirs à ses côtés me faisaient vibrer. C'était l'une des meilleures décisions que j'avais prise dans ma vie. Partir avec lui, m'évader, changer tout simplement parce qu'à un certain point, je mettais perdue dans mes conneries et je l'avais trouvé au bon moment et contrairement à beaucoup qui se laissaient submerger par leurs démons, j'étais du genre à survivre, sortir la tête hors de l'eau. Il avait été mon échappatoire et il ne savait pas à quel point pour ça je pouvais le remercier. J'aurais pu aussi bien regretter le moment où j'avais cessé de lui donner des nouvelles tout comme le moment où il avait cessé de me manquer. Que dis-je. Il m'avait toujours manqué mais ce n'est pas le manque qui vous broie le coeur à ne plus en dormir. Non. C'était une belle sensation de celle qui vous fait sourire lorsqu'on y repense. Mais je ne regrettais pas parce que je savais que beaucoup de choses avaient défilées dans ma vie et qu'il aurait été regrettable qu'il y prenne part. Parce qu'il ne m'aurait pas reconnu et que j'avais beaucoup changé en prenant des décisions qui semblaient incompréhensibles en vu d'où je venais. Je lui souris. Mais cette fois-ci c'est le sourire qu'il connaît. Car en faisant une croix sur toutes les épreuves qui avaient longé ma vie, je me retrouvais peu à peu et ce sourire enfantin était toujours présent sur mon visage. Il ne se cachait pas comme il le faisait si souvent en présence de la gente masculine. Garett était une personne que je chérissais, il avait mon entière confiance, il l'avait gagné depuis tout ce temps. J'espère bien parce que tu me connais, je risque de vite m'ennuyer sinon. Et on sait tous que dans ces moments-là, je ne réponds plus de rien ! L'ennui était un vaste tourment. Sûrement le pire pour moi. Je ne pouvais pas me contenir avant. Je ne supportais pas l'idée de patienter et d'être spectatrice des désirs des autres. Je voulais bouger tout le temps. C'est pour ça que j'étais partie sur les routes avec Garett. Il m'avait rendu vivante le temps que ça avait duré. Mais aujourd'hui je devais dire que la maladie qui me broyait le coeur avait eu raison de cette manière d'être et d'agir. Malgré ça, je cachais ces tourments par des remarques qui semblaient vraies à l'époque. C'était tout moi ça. Je souris encore une nouvelle fois à sa remarque et ne peut m'empêcher de faire mine de lui mettre un tape sur l'épaule. Comme à la belle époque. Arrête, ton côté baratineur à d'autres mais pas à moi ! Pourtant ça me fait toujours de l'effet et il le sait bien. Froide avec les hommes, lorsque je fais confiance je ne réponds plus de moi. Il puis je cherche le reste du groupe des yeux parce qu'ils font aussi partie des personnes qui m'ont fait vibrer pendant ce voyage. Et puis finalement je comprends qu'il est là seul. Malgré mon excitation, je n'en montre aucune tristesse. Du moment qu'il est là, c'est le principal. Je ne savais pas. J'ai pas vraiment eu le temps de lire les potins des grands magasines, j'ai été plutôt occupé ! Et on pouvait dire que je n'avais pas chômé depuis mon retour chez moi. Je fronce les sourcils à sa question. En arrivant à Berkeley je n'avais aucune intention d'intégrer une confrérie. C'était cher bien que mes parents adoptifs ou plutôt grands-parents voulaient m'en payer une pour mon intégration. J'étais solitaire, loin d'être le genre à faire partie de ces groupements d'étudiants. Mais finalement, les artists m'avaient attiré. Par leur manière d'être, leur façon de penser. Tout en faîtes. J'avais ça dans le sang, depuis toujours. Je crois que je m'intéresse aux Sigmas. En même temps, je crois que c'est le seul choix juste qui s'offre à moi. Il me connaît assez pour savoir que le monde du cinéma et moi ça fait deux ! Mais je me sens coupée dans ma réflexion lorsque je le vois fixer son téléphone. Je n'arrive qu'à voir une seule chose, le nom d'une fille. Mon coeur se pince. C'est bête. Je ne devrais ressentir aucune jalousie puisque notre histoire date mais je n'y peux rien, il a été mon premier. Je crois que ça s'explique ainsi. Mais alors que ma franchise a tout épreuve va me pousser à en parler, il me coupe l'herbe sous le pied. Comment dire... Etre arraché des bras de son père c'est pas facile. Pire quand t'arrives dans une famille à Paris dont tu ne connais rien. Mais oh les coeurs, il s'avère qu'ils sont en faîtes mes grands-parents et que j'ai une demi-soeur qui est ici et qui s'appelle Helsye. Donc m'y faire c'est peut-être un grand mot ! C'était la première fois que je parlais de ça ouvertement mais j'avais eu l'habitude de me confier à lui depuis toujours et mon honnêteté à toute épreuve n'arrangeait rien. Tu as... Quelqu'un dans ta vie ? Et voila comment mettre les pieds dans le plat. Parce que lorsque j'ai une idée dans la tête je ne peux plus la bouger. Une curiosité maladive qui me vient de mon père sans doute ...


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MessageSujet: Re: New friends can often have a better time together than old friends. Silver and Garrett New friends can often have a better time together than old friends. Silver and Garrett EmptyMer 21 Mai - 12:58

C'est sans honte aucune que Garrett reconnait que Silver lui  a particulièrement manqué, comme une partie de lui qui lui aurait été ôté. Pourtant, ce n'est qu'en tombant par hasard sur elle qu'il a réalisé à quel point elle lui avait manqué, à quel point l'avoir dans sa vie était un régal, un vent de fraîcheur et de bonheur. Sans elle dans sa vie, Garrett a toujours été bien, à l'aise dans son petit confort, mais le terme heureux n'a jamais été pleinement employé. Encore moins ces derniers temps, en sachant que Babi n'a pas donné signe de vie depuis quelques jours. Babi. Ce nom est depuis quelques semaines, symbole de bonheur et de prospérité pour Garrett. Seulement c'est ce qu'il pensait jusqu'à ce fameux baiser, qui s'est scellé par un silence de plomb. Ca l'emmerde profondément d'ailleurs, parce que depuis Leyna, jamais Garrett n'a jamais éprouvé ce besoin de se retrouver aux côtés d'une femme, ce besoin de la sentir le soutenir. Il ne l'a plus ressenti jusqu'à ce qu'il croise le regard de Babi, une nouvelle fois. Sa capacité a faire sortir chez lui des sentiments oubliés ont fait de Babi une personne dont Garrett va avoir du mal à se passer, une proche qu'il veut garder auprès de lui pour longtemps encore. C'est bien là sa pensée la plus profonde, mais qui lui pose bien des problèmes en voyant le manque de nouvelles dont fait preuve Babi. Mais voilà, avoir Silver à ses côtés aujourd'hui lui permet d'oublier toutes ses peines amoureuses, et surtout, de se sentir comme un bien heureux. Pouvoir la prendre dans ses bras lui fait un bien fou et lui rappelle tellement de souvenirs… Lui parler agit tout autant. « En effet, l'ennui est loin de te réussir, je le reconnais bien. Mais ne t'inquiètes donc pas. Berkeley t'offrira tout ce dont tu as besoin, et crois moi, si jamais tu t'ennuies, je serais toujours là pour te divertir. » Qu'il lui glisse un brin taquin, comme à son habitude. Charmeur, dragueur, c'est ce qu'il a toujours été et vraisemblablement ce qu'il sera toujours. C'est d'ailleurs pour cela que Silver lui est tombé dans les bras, sans grandes difficultés. Non pas qu'il n'aurait été contre un peu de difficultés, mais après tout, compte tenu de la situation quelque peu étonnante de Silver, Garrett ne s'est pas trop posé de questions, et a foncé, a pris soin de la jeune femme comme il a pu. « Disons que ces derniers temps, je n'ai pas été le plus grand dragueur que j'ai pu être par le passé. Je me suis un peu perdu en chemin si l'on peut dire. » En d'autres termes, il s'est entiché d'une jeune italienne, la demandant en mariage devant tous les Etats-Unis d'Amérique pour faire le buzz, sans pour autant que tout cela ne soit vrai. Non, la demande en mariage n'était pas vraie, rien de tout cela n'était réelle, excepté leur premier baiser devant les caméras, excepté les sentiments de Garrett et Babi l'un envers l'autre. Cruel retournement de situation. Pour une fois que Garrett était prêt à ouvrir son cœur … Mais enfin, il préfère ne pas y penser. « Oh, tu sais de toute façon, depuis mon entrée à Berkeley, les potins se sont fait assez discret, enfin sauf sur la fin et la période des olympiades tu me diras. J'ai eu le malheur de me mettre sous les feux de la rampe. Mais après tout, avec le succès vient un prix, celui d'être épié.» Pour détourner la conversation, il s'intéresse à elle, à son cursus scolaire, son choix de confrérie, en somme à ce qui la touche de près ou de loin. Sigma. Il doit reconnaître que c'est là un choix qui correspondrait parfaitement à la jeune femme, qui est particulièrement doué derrière et devant une caméra. Nul doute qu'elle fera le bonheur des sigmas en intégrant la confrérie. « Pour avoir considérer cette confrérie, je pense que tu y seras très bien. Après tout, s'il y a bien une artiste dans l'âme, c'est bien toi ! Maintenant, je pense que tu serais tout aussi bien dans la meilleure confrérie qui soit … Les Omegas ! Ma confrérie soit dit en passant. » Qu'il précise, sourire colgate aux lèvres, pour charmer la demoiselle. Ce n'est pas qu'ils ont besoin de recrues chez les jaunes, mais un peu quand même. Le départ d'Helsye et de bien d'autres n'ont fait que montrer une certaine faiblesse dans cette confrérie réputée pour n'être bonne qu'à boire et faire la fête. Mais, nul doute que les omégas seront capables de redorer le blason de leur confrérie. Mais voilà qu'ils passent aux choses sérieuses, qu'ils abordent les questions qui fâchent, les sujets que seuls eux connaissent, des confidences qu'ils se sont faites il y a plusieurs années de cela, et qu'ils ont toujours gardés ainsi, des confidences. Et voilà que les choses dont lui parlent Silver le surprennent. Une famille adoptive en réalité biologique, une nouvelle sœur et surprise, la fameuse Helsye qui vient de partir il y a peu. La pauvre Silver, prête à affronter cette demi-sœur et voilà que finalement celle-ci a déguerpi … Mais ce n'est pas à Garrett de lui apprendre, d'autant qu'il ne sait pas si la jeune femme a simplement fui l'université sans pour autant quitter San Francisco. « En effet, je vois que beaucoup de choses te sont arrivés ces derniers temps .. Mais j'imagine que maintenant, avec la majorité, tout ça tu as pu retrouvé ton père non? Et cette famille, elle est bien? Elle te rend heureuse?? » Il évite volontairement le sujet d'Helsye, loin d'être prêt à lui annoncer la nouvelle de son départ. Et voilà que Silver aborde le sujet qu'il voulait éviter, le sujet qui va le déprimer au  possible en lui rappelant son échec, sa faiblesse. « Et bien, si tu suis la presse people, ils diront que je suis fiancée, à une dénommée Babi Pelizza Da Volpedo, une riche héritière italienne. Officieusement, ces fiançailles sont fausses, et n'ont existé que pour les olympiades de Berkeley. Maintenant, si j'ai choisi Babi pour cette connerie, ce n'est pas pour rien. Elle et moi avons quelque chose de particulier, du moins … avions. Je n'ai plus de nouvelles depuis quelques jours, depuis que j'ai été assez honnête pour lui montrer mon attachement. » Sa langue se délie avec une facilité déconcertante. Il avait oublié à quel point il lui était facile de parler avec Silver, de se confier à elle sans aucune retenue. Mais la vérité fait mal, elle blesse.  « C'est fou hein? Pour une fois, j'ose montrer à une fille un tant soit peu de reconnaissance et voilà que je me fais jeté en beauté … Les gens s'étonnent après que je devienne un vrai connard ! » Il avale son café d'une traite et regrette amèrement que celui-ci ne soit pas un verre de whisky bien sec ou un shooter de vodka, histoire de faire passer la pillule. « Mais assez parlé de moi. Est-ce qu'un garçon a réussi à me succéder dans ton cœur? » Modeste? Cela n'a jamais été son deuxième prénom.
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MessageSujet: Re: New friends can often have a better time together than old friends. Silver and Garrett New friends can often have a better time together than old friends. Silver and Garrett EmptyJeu 29 Mai - 22:51

New friends can often have a better time together than old friends.


Silver&Garett


Un sourire se glisse sur mon visage de poupée. Il a bien raison. Je sais qu'à ses côtés, il n'y aucune raison de s'ennuyer. Mais je savais aussi que j'arrivais seule, dans une université où les gens se côtoyaient depuis des années. Et puis, l'endroit était immense. Et de nature solitaire, n'étant pas du genre à aller moi-même vers les gens, j'avouais avoir bien du mal à m'imaginer me faire rapidement des amis comme Garett pouvait le faire. Parce que s'il y avait bien une chose qui nous différenciait c'était bien notre manière de nous montrer sociable en public. Pour Garett, on aurait dit que c'était tout à fait normal d'aller voir les gens, de sourire, de sembler naturel malgré les nombreuses pics qu'on avaient pu lancer aux passants lorsqu'on s'arrêtait dans des villages perdues en Europe. Il avait ça dans le sens et avec un verre dans le nez, c'était bien pire. Alors que moi j'avais un air renfrogné qui ne me quittais plus depuis quelques temps, l'air froid et sans égale d'une personne qui n'a aucune envie qu'on vienne l'importunité pour x ou y raisons. Alors évidemment, j'avais de quoi paraître légèrement inquiète sur mon intégration malgré que lui, il semblait être comme chez lui ici. Ce qui me faisais aussi plaisir était la manière dont on se parlait. Car après tout, cela faisait quelques temps déjà que nos routes s'étaient séparées et on ne pouvait pas dire que j'avais été des plus bavardes concernant les nouvelles. Alors j'aurais pu imaginer qu'on se serait accosté sans savoir vraiment comment s'y prendre, en ayant peur de balbutier à chaque mots parce qu'on essayerait de faire attention à nos paroles, à se demander si on ne dépassait pas les limites, si on était toujours aussi proche pour se permettre certaines remarques. Mais à présent, il n'y avait aucun doute possible. Tout redevenait comme avant. Je n'avais pas besoin de me murer derrière des apparences et le lui faisait clairement comprendre en étant moi-même. Sans artifice, sans une once de méfiance aux alentours. J'accordais néanmoins peu de crédit à ses paroles charmeuses parce que, le connaissant, je savais pertinemment qu'il ne pouvait s'en empêcher et qu'une ribambelle de demoiselles avait dû y gouter après moi. Une pointe de jalousie s'insinue au fond de moi mais je le balaie d'un clignement de cils. Oui c'était ta première fois, oui tu l'oublieras jamais mais on est tous deux passés à autre chose alors oublie ma ptite. J'ai aucun doute là-dessus. Quoi qu'avec l'âge, tu t'es peut-être ramollit depuis. Oh l'impertinente qui tente de le déloger de son apparence des plus calmes. Mais mes répliques sortent sans aucun mal parce que je me lâche très souvent avec les personnes qui ont totalement ma confiance. J'étais sûre que les rares personnes qui me connaissaient d'apparence et de l'extérieur auraient été abasourdit de voir que j'avais une langue et que je savais parfaitement l'utiliser. Devant mes airs hautains, on ne pouvait pas forcément penser que la Silver, elle n'avait peur de pas grand chose et que ses paroles pouvaient être aussi assassins qu'une lame. Je fronce les sourcils devant sa remarque. A quoi fait-il allusion ? Au fait qu'il a quelqu'un dans sa vie ou peut-être une idée bien plus profonde que je n'arrive à cerner ? Forcément, quand je sens le malaise des gens, je ne peux m'empêcher de relever par des remarques absurdes et complètement à côté. Quoi ? Me dit pas que t'es devenu gay, je me sentirais très vexée. Voila. Merci Silver pour ce commentaire fort instructif. Mais alors j'entends le mot olympiades. Ha oui c'est vrai. J'avouais que j'en avais entendu parlé et étant à ce moment là sur le tournage du loup de Wall Street on pouvait dire que j'avais été obligé malgré moi d'observer des vidéos qui passaient à la télé mais auprès desquelles je n'avais eu qu'une attention limitée. Alors forcément, maintenant qu'il me le disait, je me rappelais effectivement que les élèves venaient de Berkeley mais je ne pensais pas qu'il aurait fait partit de tout cet esclandre. Je hausse un sourcil en espérant qu'il m'en dise plus. Curieuse comme pas un sou, je ne peux m'empêcher de me dire qu'il allait clairement falloir que j'aille fouiner sur youtube à la recherche de ces fameuses vidéos qui avaient fait rire pas mal de mes collaborateurs à l'époque mais qui ne m'avaient aucunement attiré. J'en ai entendu parlé mais je t'avoue n'avoir pas suivit. Racontes moi. Tu sais bien que de toute manière, je vais aller faire quelques recherches par moi-même alors autant que ce soit toi qui m'en parle ! Je ne m'attendais en rien à une déclaration de mariage et malgré moi je ne pouvais m'imaginer que ce soit quelque chose qui aurait une telle importance. Mouais. De ce que j'ai vu vous êtes bien trop ... Sociables pour moi ! Mais comment pouvait-il comprendre mes paroles à ce moment-là ? Il ne m'avait jamais vu quand je n'étais pas à ses côtés. Parce qu'avec lui, je me montrais sous un aspect bien différent. Un sourire toujours collé sur le visage, le rire franc et les yeux brillants d'excitation. Mais en dehors je me méfiais de tout et de tout le monde et après avoir vécu cette année à paris, je pouvais dire s'en hésitation que j'étais loin d'être le genre de fille à aller vers les autres à faire la fête avec des gens rencontrés comme ça. Les relations et moi c'était compliqué, j'en avais assez de mon côté pour en rajouter. Et bien... Oui. Ils sont gentils. Ils auraient pu cependant m'avouer la vérité avant qu'ils le soient vraiment obligés. Mais on peut pas dire que j'ai été malheureuse avec eux car ils m'ont donné tout ce qu'ils possédaient pour que je me sente chez moi. Et oui. j'ai revu mon père il y a quelques mois. Il va mieux comparé à avant. Il se reconstruit petit à petit mais faut dire que mon absence doit pas aider. Il avait arrêté de boire, avait surmonté le départ de ma père, le mien et avait recommencé à travailler. Plus au même poste qu'avant mais je savais qu'avec un peu d'investissement il finirait par retrouver son grade au sein de l'autorité de la ville. Je ne me blâmais pas non-plus de ne pas être là pour lui venir en aide car je savais que ce qu'il voulait vraiment, c'est que j'avance dans la vie et prenne soin de moi et de mes rêves. C'était plus une constatation qu'autre chose. Et là la nouvelle tombe. Il me parle d'une certaine Babi et de leur histoire. D'histoire de fiançailles. De leur rapprochement pour ensuite me dire qu'ils s'éloignent peu à peu. Je ne peux m'empêcher de jalouser cette fille parce que ça me fait bizarre d'imaginer Garett avec une autre bien que moi aussi j'ai pu vivre d'autres histoires à côté. Euuh. Ok. Je suis un peu larguée. Je n'aurais pas imaginé une histoire de ce genre. Et si elle ne te donne plus de nouvelles c'est que c'est une idiote tout simplement. Voila, ma franchise déborde de ma bouche alors que ce n'est pas forcément les paroles qu'il aimerait entendre. Mais je sais aussi en le voyant détourner le sujet que ça le gêne et je n'ai aucune envie que ce genre de sentiments s'installe entre nous. Sauf que voila, il me parle d'hommes, forcément, mes joues se rosissent légèrement. Rien à l'horizon. Je suis en colocation avec un iota qui s'appelle Vitaly et je pense clairement acheter une ceinture de chasteté pour qu'il arrête d'essayer de me sauter dessus. Ben voyons ! Et puis rien ce n'était pas forcément vrai puisqu'au moment où il m'avait posé la question, le visage d'Isay était apparu dans ma tête. Un signe ? Oh que non, il fallait que je chasse cette idée tout de suite ...


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Jazz Redington
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MessageSujet: Re: New friends can often have a better time together than old friends. Silver and Garrett New friends can often have a better time together than old friends. Silver and Garrett EmptyJeu 26 Juin - 19:58

Dire que Silver doit être étonnée de voir la transformation de Garrett serait un euphémisme. En cette journée plus qu’ensoleillée, le jeune australien se cache, esquive le regarde et l’attention des autres alors que d’ordinaire, Garrett aime être le centre de toutes les discussions, des adorations. Et pourtant, force est de constater qu’il n’aime pas faire comme d’habitude aujourd’hui. C’est une surprise de taille, mais en même temps, ces derniers temps, l’oméga a changé. Il ne regarde plus les filles de la même manière, ne cherche même plus à les draguer avec le même entrain qu’auparavant, et les magazines à scandales l’ont bien remarqué. Les gros titres se ressemblent tous, mettant en avant la nouvelle idylle de l’italienne et de l’australien, leur récente fiançailles – fictive bien sur – et donc la nouvelle vie rangée du jeune homme. En réalité, ce n’était pas si mauvais que ça, pas un vrai mensonge. Certes, Garrett n’est pas officiellement en couple, il ne mène pas une vie rangée de fiancé. Non, bien sûr que non. Mais il est bel et bien absorbé par sa relation avec Babi, se concentrant sur ça et ses récents déboires avec Simon. Nul doute que sa vie est bien occupée, bien remplie. Mais il va faire une petite place pour Silver dans cet emploi du temps de ministre qu’est sa vie, parce que la jeune femme a bien trop d’importance pour lui, que ce soit en raison de leur passé, ou de leur présent qu’ils vont écrire ensemble. Alors ils se racontent tous les deux la vie qu’ils ont eu depuis que leur chemin se sont séparés, Silver sa vie en France, Garrett avec la séparation de son groupe. Bien sûr qu’elle en a entendu parlé, ça a fait les choux gras de la presse que le groupe prodige se sépare si tôt. Douce et intéressée par Garrett, Silver s’enquiert de savoir venant de lui ce qu’il s’est passé entre cette bande de copain. La vie tout simplement. Des envies différentes, des chemins qui ne veulent plus suivre la même route, rien de bien compliqué en somme, juste les choses de la vie. « Non pas gay, juste… intéressé par une fille, on peut dire que vous prenez beaucoup d’énergie vous les nanas ! » qu’il lâche un peu désinvolte. En même temps, Silver avait pour habitude de lui prendre toute son énergie, et sous toutes les formes fut un temps… Les olympiades. Les fiançailles. Comment expliquer toute cette agitation. « Je ne sais pas si tu as suivi le concept des olympiades. Mais la dernière épreuve avait pour but de faire le plus gros buzz. Je me suis retrouvé dans une pseudo télé-réalité, où l’on avait un duo attribué, pour moi c’était Babi évidemment. On a décidé de feindre un couple pour faire le buzz, autant dire qu’avec mes fans un peu trop hystériques, ça a plutôt bien marché. Et je n’ai rien trouvé de mieux pour enfoncer le clou que de la demander en mariage. Même si rien de tout cela n’était vrai, Babi a ce petit truc qui fait que tout est assez compliqué entre elle et moi. » Il n’a pas l’impression d’avoir été bien plus clair en toute honnêteté. Mais après tout, les choses ne le sont pas forcément plus dans sa tête, alors comment expliquer quelque chose de manière concise à quelqu’un, si ça ne l’est pas pour vous-même ? Finalement, le sujet se détourne vers Silver, pour qui la vie n’a pas été des plus simples, que ce soit depuis toujours ou depuis leur séparation. Se découvrir une nouvelle famille est loin d’être chose aisée, apprendre à vivre avec de parfaits inconnus non plus. Silver semble avoir eu du mal à se faire à tout cela, Garrett a même l’impression qu’elle lui cache quelque chose, quoi, il ne sait pas encore, mais nul doute qu’en creusant un peu, il finira par avoir le fin mot de l’histoire. « Que tu te sentes chez toi… Finalement tu avais tous les droits de te sentir chez toi vu votre filiation. Enfin il aurait été mieux qu’il t’avoue dès le départ qui ils étaient, tout aurait été bien plus simple j’imagine. Et tant mieux si ton père reprends sa vie en main ! Peut-être que tu pourras lui rendre visite bientôt, ça l’aidera peut-être à aller mieux plus rapidement. » Si jamais la demoiselle n’en a pas le courage, Garrett l’accompagnera lui-même jusque dans les Pays-Bas pour que la jeune femme rende visite à son père. Par la même occasion, il pourra féliciter cet homme d’avoir fait une femme si forte et si douée dans son domaine. Et puis finalement, Garrett crache le morceau. Pourquoi avec Silver ? Peut-être parce qu’il sait que d’une certaine manière, la jeune femme sera de son côté, alors que s’il en parlait à Jules, la donne ne serait pas le même. Jules étant la meilleure amie de Babi, il sait à quel point la situation peut être compliquée pour elle à gérer, à savoir donner un avis juste et correcte sans se mettre à deux ses deux meilleurs amis. Alors parler à Silver de tout ça est peut-être simplement la solution de facilité. « Une idiote ? Je ne pense pas. Je crois juste que je l’ai un petit peu effrayé, enfin c’est la seule explication logique que je vois à tout cela… » Du moins, il essaie de se convaincre que c’est bel et bien cela. Sinon, ça ne signifie qu’une chose pour lui, comme avec Rory, il se sera fait rouler dans la farine, ayant l’impression d’avoir vécu quelque chose de vrai mais qui ne l’était pas le moins du monde. Mais il essaie d’oublier cette pensée et se concentre sur les paroles de Silver. Une ceinture de chasteté ? « Oublie la ceinture de chasteté, je peux lui rendre une petite visite vite fait bien fait et lui faire passer l’envie de t’approcher d’un peu trop près si jamais ça te rassure ! » Personne ne touche à sa Silver tant qu’elle ne l’a pas décidé et qu’il ne l’a pas décidé. Même après plusieurs années d’absence, le côté protecteur se fait toujours autant ressentir. Toujours est-il que Silver semble ne pas avoir quelqu’un dans sa vie, et quelque part, ça rassure Garrett dans son égo. C’est d’ailleurs d’un égoïsme sans nom, mais c’est une facette de sa personnalité qu’il a du mal à contrôler le jeune homme. « Tu comptes aller au bal de promotion cette année ? » Ah le bal.. il s’imagine déjà là bas, en compagnie de Babi. Mais qu’il ne s’emballe pas, elle n’est pas encore dans ses bras la belle italienne.


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MessageSujet: Re: New friends can often have a better time together than old friends. Silver and Garrett New friends can often have a better time together than old friends. Silver and Garrett EmptyVen 4 Juil - 22:21

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Silver&Garett


Garett a changé. Je peux le voir dans sa manière de m'aborder, dans son visage impassible et ses gestes bien trop doux et rassurants. Lui, je l'ai connu au sommet de sa gloire. Lorsqu'il ne craignait rien ni personne et aucune fille n'aurait pu venir gâcher sa réussite. Il avait tout à l'époque, personne n'aurait pu lui dire le contraire. Il filait comme une flèche sur la route de la gloire et je l'avais accompagné pour suivre cette épopée qui se construisait devant mes yeux emplis d'admiration. Il avait tout et en plus de ça il ne s'en cachait pas. Il adorait que les gens se mettent à hurler son prénom autour de lui. Il se pavanait avec humour parce que Garett n'était pas le genre à paraître arrogant et outrancier et pourtant, il adorait ça. Cette manière dont on pouvait l'aduler et se présenter à lui, les yeux remplis d'adoration et les mains tremblantes d'espoir qu'il vous touche. Parce que déjà à l'époque, Garett était devenu la coqueluche des médias, le triomphe de l'Amérique, le nouvel espoir de la communauté musicale. Il aimait l'attention qu'on pouvait lui porter et encore plus lorsque c'est lui qui en annonçait la couleur. Là, il semblait presque distant. Avec tout ceux qui nous entourait. Pour moi, Garett était du genre à prendre les devants, à ne pas aimer être transparent dans une foule d'étudiants. Mais à croire que je n'étais pas la seule qui avait connu des changements conséquents dans ma vie. Au point d'enfreindre mes plus grandes règles, de devenir une autre ou du moins de changer assez pour que les gens qui nous connaissent le plus dans notre intimité le perçoive en l'espace d'un instant. Mais j'étais une très bonne actrice ce qui faisait que je ne montrais rien des conséquences qu'avaient engendré les drames dans ma vie. Je perçais les obstacles sur ma route telle une arme assez aiguisée pour pouvoir traverser n'importes quels problèmes. Et pour l'instant je m'en sortais. Je n'en étais pas ressortie indemne mais le montrer n'était pas dans mes intentions et il était hors de question qu'une personne qui faisait partit de mes connaissances découvre que je pouvais avoir des faiblesses autre que la gente masculine qui avait été, depuis Paris, une source de soucis pour moi. S'approcher d'un homme sentimentalement ? Il en était dorénavant hors de question. Je mettais fait brisée une fois, ça m'allait très bien. Et puis son regard devient sombre. Un air que je ne lui connais pas encore mais je le connais bien chez moi. C'est lorsque vos pensées sont toutes tournées vers une seule et même personne et même avec le temps, ça continue à vous hanter. J'observe un long silence après ses déclarations. L'étonnement n'est pas feint et c'est consternée que j'analyse la situation. Au moins, il n'y va pas de main morte lorsqu'il veut quelque chose et son obstination pour gagner ces olympiades avaient dépassé les limites de l'entendement. Mais je le reconnaissais bien là pour agir de la sorte, impulsivement. Je comprends. J'aurais dû regarder. Je me serais sûrement foutue de toi. Un sourire s'épanouit sur mes lèvres parce que ce n'est pas exactement ce à quoi je pense à présent mais si je peux le taquiner un peu, je le fais avec allégresse. Mais je sais ce qu'il ressent, je comprends ce que c'est d'avoir une personne spéciale dans sa vie. Une personne pour qui on ferait tout jusqu'à se damner. Oui, je pense que je le ferais. Quand j'aurais prit mes marques. Et quand je serais prête à assumer ma nouvelle vie aussi mais ça c'est une autre paire de manche. C'est parce que tu lui as pas encore montré tous tes talents. J'espère qu'elle prendra conscience qu'elle est en train de perdre quelque chose qui vaut la peine de s'y intéresser. C'est une sorte de compliment. Il est bizarre, mal dit et pourtant je ne suis pas connu pour m'exprimer de la manière la plus normale du monde. Alors ma franchise pénètre à travers mes paroles et le message passe malgré tout. S'il m'en parle c'est pour une bonne raison. La complicité qui s'était établit entre nous est toujours présente signe que plusieurs mois passés à ses côtés ont suffit pour créer un véritable lien inébranlable entre nous. Et puis je lui parle de Vitaly. Avec amusement toute fois car je n'ai aucunement l'intention de révéler à Garett que je suis gênée face à mon colocataire parce que je n'ai couché qu'avec deux hommes dans ma vie dont il a été d'ailleurs le premier. Non merci, ça ira ainsi mais son air protection ne peut m'empêcher de me faire sourire comme une gamine. Je n'ai pas l'habitude qu'un homme daigne prendre partie dans mes histoires parce que je ne laisse personne y entrer. Même mes meilleures amies ont du mal à se sentir concerné en vue de mes nombreux silences sur ma vie personnels. Je suis comme ça. Une solitaire depuis toujours qui a toujours dû se débrouiller par elle-même malgré l’irrésistible envie de me frayer un chemin au sein des vies tumultueuses de mes congénères. Mais les doutes assaillent la raison. Arrête, si tu fais ça, je vais me sentir obligée d'aller parler à cette fille pour lui faire recouvrir la raison. Elle doit être spéciale pour que tu m'en parles de cette manière. La défendre ou non n'est pas mon intérêt et je tente de rester impartial malgré la légère jalousie qui me tenaille le ventre à ce moment précis. Et maintenant il me parle du bal. Mais depuis mes retrouvailles avec Isay, mon voyage en Italie avec Pablo et les innombrables dossiers que j'ai a fournir pour les cours, je n'ai même pas eu le temps de penser à cette histoire de bal. Je lui tire une grimace digne des plus grandes comédies. Sérieusement, j'ai une tête à aller au bal ?! Mais ça se trouve j'étais bien la seule à penser que j'étais au-dessus de tout ça. Non en faites, la vraie raison c'est que j'en avais connu un de bal. Que j'avais été élue reine. Et que ça avait engendré une suite interminables de calvaires qui avaient eu raison de moi et avait définit mon départ de Paris. Alors non merci. Et toi alors ? Garett en smoking. Ce serait bien nouveau pour moi !


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