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the only reason god didnt make us brothers is because one mom couldn't handle us both (ezra)

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MessageSujet: the only reason god didnt make us brothers is because one mom couldn't handle us both (ezra) the only reason god didnt make us brothers is because one mom couldn't handle us both (ezra) EmptyMar 28 Mai - 16:01


A bro is always entitled to do something stupid, as long as the rest of his bros are all doing it.
Doux et agréable réveil que celui orchestré par celui que Sam a parfois fait l'erreur d'appeler son meilleur ami. Alors qu'il profitait de précieuses heures de sommeil dont il n'avait que trop besoin, Ezra s'était amusé à l'appeler une bonne dizaine de fois sur son portable afin de lui raconter je ne sais quelle histoire passionnante, ou peut-être simplement pour le plaisir de le réveiller.  Après le troisième appel, le jeune omega avait tout bonnement éteint son portable, bien décidé à ne pas se laisser plus que raisonnablement emmerder par l'insupportable Rosewood. Malheureusement c'était sans compter sur sa ténacité, puisque même s'il était la plus indifférente des créatures humaines, pour Sam il ne semblait connaître aucune limite. Par quel miracle demeuraient-ils aussi proches, et ce après toutes ces années ? Le hasard avait fait qu'ils étaient nés le même jour, qui plus est dans le même hôpital. Si la naissance d'une complicité réciproque avait été une évidence étant donnée la forte amitié que se liaient leurs mères, rien n'avait pour autant prédit que, plus de vingt ans plus tard, les deux jeunes hommes seraient inscrits dans la même université et passeraient toujours le plus clair de leur temps ensemble. Beaucoup enviaient cette amitié à toute épreuve, aussi durable que résistante. Car si tout n'était pas toujours rose entre eux, ils savaient être présents l'un pour l'autre lorsque les circonstances l'exigeaient. Ainsi à chaque coup dur que les deux hommes avaient connus, l'autre répondait toujours présent. Fait plutôt exceptionnel quand on savait à quel point ils pouvaient l'un et l'autre se taper sur le système, bien que Sam fusse presque toujours le premier à perdre son sang froid et à subir les plaisanteries douteuse et le comportement irresponsable d'Ezra. Le jeune Rosewood était si égoïste que c'en était parfois consternant, et avoir un garçon aussi turbulent comment meilleur ami était loin d'être de tout repos. Certes personne ne le faisait autant rire, et Ezra le connaissait mieux que quiconque si l'on excluait Cassandre. Mais il était si épuisant de le supporter que Sam avait souvent songé à prendre ses distances ; mais comme le montrait cette nouvelle blague très matinale, il n'en avait rien fait. Alors que le jeune omega se croyait débarrassé de son ami - du moins jusqu'à ce qu'il vienne frapper en personne à la porte de sa chambre - il découvrit à ses dépends qu'il avait une nouvelle fois sous-estimé sa ruse. Une nouvelle sonnerie vint résonner quelque part dans la pièce, qui n'était cette fois-ci par la sienne. Une voix féminine articula alors un « allo » parfaitement articulé, avant qu'un nouveau silence ne s'installe. Voilà qui signait la fin officielle de sa nuit. Swan Cartwright-Hansen, plus souriante que jamais, s'approcha du lit de son colocataire avec un mince sourire satisfait. Elle arracha les draps du corps du jeune homme, ouvrit les fenêtres et les rideaux afin de lui offrir un réveil certain. « Ezra te passe le bonjour. » lâcha-t-elle simplement avant de quitter la pièce, l'air d'avoir accompli sa bonne action de la journée. Lâchant quelques jurons dans sa barbe, il se saisit de son portable qu'il ralluma, avant d'écouter les quatre messages laissés par son "ami". Ezra réclamait sa présence et le conviait de le rejoindre dans la demeure des iotas. A peine avait-il écouté le premier message que son téléphone sonnait de nouveau. Impatient, Sam décrocha presque aussitôt. « Arrête de m'appeler, j'arrive crétin. » Le message sembla passer, puisque Ezra interrompit son harcèlement, pour un temps du moins, lui accordant le temps d'une douche et de se vêtir. Il n'adressa pas un regard à Swan, qui ne semblait pourtant attendre que l'occasion de le voir s'énerver, d'autant plus ravie d'être la cause de cet agacement. Leurs rapports s'étaient avérés compliqués dès les premiers jours de leur colocation, et leur quotidien était une guerre sans fin ni vainqueur. Bien que fortement énervé, Sam fit au mieux pour ne rien laisser paraître et quitta l'appartement en claquant la porte un peu plus fort qu'à son habitude. Prenant la route du pavillon des iotas, le jeune homme était parfaitement conscient qu'Ezra ne se sentirait pas le moins du monde coupable de l'avoir réveillé ainsi, et qu'il n'hésiterait pas à recommencer le lendemain. Il entra sans frapper dans la pièce, découvrant un Ezra affalé sur son lit, une cigarette à la main et un cendrier de l'autre. Quel parfait sportif, tout à fait digne d'un iota. « Rends-moi service et ne l'appelle plus jamais. Je peux savoir comment t'as eu son numéro d'ailleurs ? » Il parlait de Swan, évidemment. Il n'était même pas certain de vouloir connaître les raisons obscures pour lesquelles il connaissait son numéro, bien qu'il espérait au fond de lui qu'il l'avait seulement copié sur son propre téléphone. La fumée omniprésente dans la pièce titilla les narines de l'omega, qui avait cessé de fumer depuis presque un mois. Pari stupide lancé par Ezra qu'il avait pourtant accepté, grand joueur qu'il était. Avant même d'aller s'assoir sur le lit, il ouvrit grand les fenêtres afin d'évacuer au maximum les vapeurs de tabac insupportables. « Tu devrais arrêter de fumer, la vie est bien plus belle sans tabac. » Sa remarque ne sonnait pas convaincante pour un sou tant il rêvait de se joindre à lui et d'en allumer une. Bien sûr il n'en dirait rien, puisque l'iota n'attendait que le moindre signe de faiblesse de sa part afin de gagner son pari. Fierté avant tout.
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MessageSujet: Re: the only reason god didnt make us brothers is because one mom couldn't handle us both (ezra) the only reason god didnt make us brothers is because one mom couldn't handle us both (ezra) EmptyMer 29 Mai - 2:07


the only reason god didnt make us brothers is because one mom couldn't handle us both (ezra) Tumblr_ltfmhnplf21qaio2lo1_250
Parce que c'était lui, parce que c'était moi

Your best friend is the person who not only knows all the important stories and events in your life, but has lived through them with you. Your best friend isn't the person you call when you are in jail; mostly likely, he is sitting in the cell beside you.

Ezra Rosewood avait déjà les yeux grands ouverts lorsque son réveil sonna, à sept heures pile. Il n’était pas rare que le jeune homme se retrouve à attendre, parfaitement éveillé, que son réveil annonce l’heure du lever, car bien qu’extrêmement paresseux dans des tas de domaines, Ezra n’en était pas moins quelqu’un d’extrêmement matinal, même en ce samedi matin, lendemain de soirée dont aucune trace n’était pourtant visible sur son visage – la gueule de bois, connais pas. Rabattant ses couvertures sans l’ombre d’un regret, Ezra s’extirpa de son gigantesque lit et se rendit d’un pas tranquille sous sa douche, notant mentalement qu’il ne devait surtout pas oublier d’appeler Sam. Voilà déjà deux jours que le jeune homme n’avait pas vu son meilleur ami, et à ses yeux, la situation commençait déjà à revêtir des allures de crise. Certes, Ezra l’avait encore harcelé la veille de SMS, Whatsapp et autres appels Skype de maximum une minute trente, histoire de garder le contact, mais cela n’était en rien suffisant. Le plus égoïste et indifférent des étudiants de l’université paraissait bel et bien incapable de se passer plus d’une journée de son ami de toujours, et s’il n’avait pas été prouvé par A+B (et ce, à de très nombreuses reprises) qu’il n’avait de goût que pour le sexe opposé, on aurait pu l’imaginer roucouler d’amour à l’égard de Sam – mais ça, c’est sans compter le fait qu’attribuer de pareils sentiments à Ezra relevait du pur et simple oxymore et de l’absurdité la plus totale. Bref, Ezra était décidé à passer un moment, de préférence interminable, en présence de son meilleur ami, qui était bien la seule personne dont la compagnie ne le lassait absolument jamais. À la sortie de sa douche, Ezra consulta sa montre et décida d’être clément, estimant qu’à 7h08, Sam aurait probablement encore envie de dormir. Ce ne fut donc qu’une heure et quart plus tard, après son jogging quotidien et une deuxième douche, qu’Ezra appuya sur la touche de numérotation rapide attribuée à Sam, se félicitant d’avoir un sens du timing aussi impeccable. Mais il sembla bien vite que Sam ne partageait de toute évidence pas son avis, car l’Omega ne se montra absolument pas coopératif, raccrochant systématiquement après quelques bougonnements râleurs en réponse aux phrases pleines d’entrain que lui lançait Ezra, et au bout du quatrième appel, plus aucune tonalité ne se fit entendre, au lieu de quoi la messagerie s’enclencha aussitôt. Ezra laissa pas moins de quatre messages à Sam, tous identiques, ne différant que par le nombre d’insultes qui ponctuaient ses phrases et qui allait croissant au fil du temps. « Debout, Lindley ! Il est presque neuf heures et ça fait des siècles que j’essaie de te joindre. Je sais pas comment je suis censé te faire comprendre que la situation est urgente, tu m’entends ? URGENTE, ducon. Alors lève ton cul et viens, allez ! » Réalisant que parler à un répondeur ne l’avancerait pas particulièrement, il s’accorda quelques minutes pour retrouver le nom de la colocataire de Sam, et lorsque celui-ci lui revint en mémoire, il s’aperçut avec bonheur que par un quelconque miracle, son nom figurait parmi les nombreux numéros qui constituaient son répertoire. Il parvint à la convaincre sans trop de mal de faire en sorte que Sam se lève, prétextant une urgence quelconque, roucoulant presque dans l’espoir de l’amadouer. Swan ne fut pas difficile à convaincre, elle sembla même ravie de la mission qui lui était assignée, et elle lui envoya un message pour le prévenir que Sam avait fini par émerger. Ezra rappela aussitôt son meilleur ami, qui décrocha, apparemment d’assez mauvaise humeur. Ezra grimaça lorsqu’il entendit Sam l’insulter, avant de sourire, relativisant tant bien que mal – après tout, il aurait aussi pu le traiter de tas de merde. « Ah ben quand même ! J’ai cru que ton lit t’avait digéré. Allez, grouille, t’as vingt minutes, heureusement que j’suis d’humeur clémente. » Ezra raccrocha, satisfait, s’affala sur son lit, s’alluma une cigarette, et patienta – encore que le mot fût grand, car la patience n’était en rien une vertu qui lui correspondait. Il était au milieu de sa quatrième cigarette lorsque la porte de sa chambre s’ouvrit à la volée, révélant un Sam visiblement pas au top de sa sérénité – et on se demande bien pourquoi. « Ah, déjà là ? », ironisa Ezra, ravi de voir son interminable attente prendre fin. Il n’eut cependant pas l’occasion de dire quoi que ce soit d’autre, car Sam commença déjà les reproches, arrachant un sourire goguenard à son acolyte. Visiblement, le jeune homme n’avait pas été enchanté par l’intervention de sa colocataire, et Ezra trouvait cela parfaitement hilarant. Désireux de pousser la situation jusqu’aux limites du supportable, il ne jugea pas utile de lui assurer qu’il ne s’était jamais rien passé entre Swan et lui, et se contenta de répondre avec son insolence habituelle : « Oh, tu sais… » Il n’en rajouta pas plus, conscient que s’il poursuivait sa phrase, Sam finirait de toute façon par l’interrompre en déclarant en avoir entendu assez. Il le connaissait bien, son Sam. Normal, après tout, cela faisait tout de même plus de vingt-trois ans que ces deux-là partageaient chaque moment de leur vie à deux. Tirant une longue bouffée sur sa cigarette, Ezra contempla avec amusement son ami aérer la pièce, l’air excédé. Ezra n’eut aucun mal à deviner la cause de l’agacement, et décida de pousser le vice encore un peu plus loin en se saisissant de son paquet de cigarettes, calant celle qu’il était en train de fumer entre ses lèvres, avant de le présenter à son ami. « T’en veux une, peut-être ? » Toujours avec son air goguenard, il accueillit la déclaration de celui-ci sans en croire un mot. « C’est ça, et c’est quand que tu comptes me vanter les mérites du tofu bionique ? De toute façon, c’est pas comme si j’étais en mauvaise santé. » Constatation qui relevait du miracle, car Ezra fumait comme un pompier et avait fait du menu de Taco Bell son alimentation de base. Pourtant, ses poumons semblaient supporter sans difficulté la quantité de sport à laquelle s’adonnait le jeune homme pour éliminer toute la nourriture qu’il ingurgitait par journée – autrement dit, une quantité assez phénoménale. Quelques taffes plus tard, Ezra écrasa son mégot dans le cendrier presque plein, décidant d’arrêter, du moins provisoirement, la douce torture qu’il infligeait à son ami qui tentait tant bien que mal de rester sevré. Exhalant les dernières bouffées de fumée contenues dans ses poumons, il invita Sam à s’installer d’un petit signe de tête – comme s’il en avait besoin. « Alors, ma poule, qu’est-ce que tu racontes de beau ? » Ezra avait pertinemment conscience que cette entrée en la matière risquait bien d’agacer prodigieusement son meilleur ami, qui ne mettrait pas plus que quelques fractions de seconde à comprendre, si ce n’était pas déjà fait, que l’urgence évoquée par Rosewood au téléphone, et qui l’avait forcé à se lever au petit matin un samedi, se résumait à un désir de prendre de ses nouvelles. Certes, Ezra adorait se comporter de la sorte – il avait toujours été le plus gamin des deux, même s’il avait systématiquement été le plus « expérimenté » - après tout, n’était-ce pas lui qui, alors qu’ils n’avaient pas encore treize ans, avait, tout excité, montré à Sam les deux cigarettes qu’il avait volées à son père, avant d’en allumer une, invitant son ami à faire de même, toussotant aux premières bouffées, puis fumant réellement, extrêmement fier de lui-même ? L’influence d’Ezra n’était probablement pas la meilleure dont on puisse rêver, et même en dehors de cela, il pouvait être parfaitement insupportable. Mais dans le cas de Sam, c’était là une preuve, camouflée mais réelle, de toute l’affection qu’il lui portait. Alors qu’il s’apprêtait à écouter d’une oreille étonnamment attentive la réponse de Sam, qui comporterait sans doute à peu près autant d’insultes que d’éléments utiles, son téléphone se mit à vibrer, détournant son attention. Il esquissa un petit sourire en lisant le nom de Charlie s’afficher à l’écran, et décrocha avec la phrase qu’il prononçait systématiquement lorsqu’elle l’appelait : « Je te manque ? » Comme si elle allait répondre oui, alors qu’elle était encore plus insensible que lui. « En fait, je suis avec Sam. Situation d’urgence. Je peux pas en dire plus, c’est top secret. » Grand (ou pas) enfant qu’il était, Ezra devina la mine fulminante que devait arborer son interlocutrice, probablement outrée d’être reléguée au second rang par quelqu’un. Ce qui ne l’empêcha pas de débiter quelques phrases aussi suggestives qu’obscènes, face auxquelles Ezra tenta de rester impassible, sans parvenir à s’empêcher de se mordiller brièvement la lèvre. « Eh bien, j’ai hâte de voir ça. À plus tard, ma belle. » Avant qu’elle ait le temps de répondre quoi que ce soit, il raccrocha, visiblement extrêmement satisfait de lui-même – il n’était pas encore dix heures, et il avait déjà mis deux personnes sur les nerfs. Toujours tous sourires, il se retourna le plus naturellement du monde vers Sam. « Excuse-moi, mon chou. Tu disais ? »
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MessageSujet: Re: the only reason god didnt make us brothers is because one mom couldn't handle us both (ezra) the only reason god didnt make us brothers is because one mom couldn't handle us both (ezra) EmptyJeu 4 Juil - 20:46

Ezra, c'est un challenge à temps plein, un gamin impossible à rassasier qui prend plaisir à jouer avec vos nerfs et ce simplement car il sait les manier à son aise. Pourtant, et c'est un comble pour quelqu'un capable d'être aussi exécrable, il se fiche complètement de tout ce qui l'entoure et ne se préoccupe que de sa simple personne. C'est à dire que, lorsqu'il est au sommet de sa forme, il peut contrarier une demi douzaine de personnes en une seule journée, alors même qu'il n'a finalement aucune envie de les blesser et ce car il est beaucoup trop insouciant pour se réjouir du malheur des autres. En tant que fêtard confirmé, Sam se devait d'être extraverti, et ce trait de caractère faisait partie intégrante de sa personnalité. Il lui était ainsi difficile d'imaginer une vie sans autrui, où sa simple personne parviendrait à le satisfaire ; car l'omega apprenait des autres, que ces apprentissages soient d'ailleurs bon ou mauvais. Et pourtant, malgré l'égoïsme flagrant et le désintérêt total d'Ezra pour à peu près tout, les deux jeunes hommes ne s'étaient pas quittés depuis vingt-trois ans. L'iota était incontestablement - et ce même s'il avait certainement du mal à se l'avouer lui-même - attaché à l'unique être humain dont il avait quelque chose à faire. Flatteur, me diriez-vous. Quoi que, son affection se manifestait parfois par des gestes inhabituels. En tous les cas, Samaël Scofield avait finalement quitté son lit et et se retrouvait, encore quelque peu grognon, face à son meilleur ami de toujours. « Navré d'avoir une vie. » réplique-t-il à la pic ironique que lui lance Ezra quant à la vitesse fulgurante de son arrivée. A croire qu'il n'avait rien d'autre à faire, à huit heures du matin, que de parcourir son répertoire à la recherche de la seule compagnie qu'il était capable de supporter. Sam lance malgré tout un regard léger à son comparse, conscient qu'aucune des vacheries qu'ils sont capables de s'envoyer ne parviendra à les faire réagir. Les plus blessantes insultes n'y changeraient rien, tant ils avaient déjà tout entendus l'un de l'autre. Il existait cependant quelques sujets sensibles, comme Cassandre, par exemple. Malgré le second degré permanent donc faisaient preuves les deux amis, la soeur jumelle de l'omega n'était pas sujet à rire, et Ezra en était parfaitement averti - la majorité du temps, du moins. S'il avait appris que son ami n'aurait pas été contre la naissance d'une romance avec Cassandre, Sam aurait certainement vu rouge. Quoi qu'il aurait pu s'estimer heureux que leur amitié compte assez aux yeux d'Ezra pour qu'il calme ses ardeurs et contrôle ses envies. Si l'iota n'a généralement pas la moindre idée du sens du mot sacrifice, c'en était certainement un à ses yeux que de réfréner son désir pour éviter de blesser quelqu'un. Comme quoi, rien n'est définitif, et le Rosewood n'est peut-être pas si irrécupérable en fin de compte. « Non merci, ma désintoxication se passe à merveille. » ironise-t-il avec un sourire en coin, ne cherchant plus à cacher sa dépendance certaine envers la cigarette. Ezra ne lit pas en lui comme dans un lit ouvert, mais pas loin. Il ne cherche pas à lui mentir, que sa fierté entre en jeu ou non. Sam part d'un rire moqueur lorsque son ami se vante de sa chanté de cheval, ce qui en devient d'autant plus agaçant lorsqu'on sait que c'est on ne peut plus véridique. Ezra fume, boit, sort jusqu'à pas d'heure, et si on lui proposait de sniffer de la colle en lui assurant que c'est vraiment fun, il le ferait sûrement. Et malgré ça il trouve encore la force de se lever tous les jours à huit heures, même lorsqu'une grasse matinée se pointe gentiment à sa porte. Soit il est inhumain, soit son feng shui est particulièrement puissant. Reste l'hypothèse de la coke, aussi. « Force pas la chance, et viens pas pleurer quand on te diagnostiquera un cancer du poumon.  » siffle-t-il entre ses dents. Il aurait pu être jaloux de sa forme olympique si lui-même n'avait pas une santé quasi parfaite. Certes le sport était loin de faire partie de ses priorités - comme ne le montrait que trop bien son choix de confrérie - mais il n'en oubliait pas pour autant de prendre soin de lui. Hors de question qu'il devienne gras et lent : après tout il avait toujours été le plus beau des deux, et il n'y avait aucune raison pour que ça change. Une fois la fenêtre ouverte, Sam inspire quelques bouffées d'air frais avant de s'installer sur le lit en prenant soin de se mettre dans le courant d'air. Il n'était pas certain de pouvoir tenir une conversation en recevant constamment sa fumée dans la figure, surtout qu'il ne faisait aucun doute qu'il s'en serait donné à coeur joie. Emmerdeur quand tu nous tiens, et doué en plus de ça. Voilà que, pour faire la conversation, monsieur Rosewood lui demande ce qu'il raconte de beau. Bien qu'il espère à une blague, le jeune homme sait bien qu'il ne l'a réveillé dans aucun but précis, s ce n'est celui de s'accorder un peu de compagnie. Heureusement que Sam se rapproche de la perfection en tant qu'ami. « Et bien puisque tu demandes... J'ai appris qu'Elmas était sortie de l'hôpital. Et qu'elle y avait été admise, aussi, puisque personne n'a jugé bon de me prévenir. Tu sais qui m'a appris la bonne nouvelle ? Tu vas pas le croire, c'est Sasha Burnett, l'intello. Et le frère d'Elmas au passage. Oh et puis elle m'a invité au bal de fin d'année, je pense que je vais accepter. Je sais pas trop à quoi m'attendre. T'en penses quoi ? » Sa tirade est prononcée d'un air particulièrement nonchalant afin de rendre la torture plus insupportable encore. Puisqu'il demande des détails, le voilà servi. Sam sait bien qu'il n'a posé cette question que pour l'agacer et le pousser un peu plus à bout. Mais s'il y a bien un avantage à cette amitié difficile, c'est celui de pouvoir - d'être obligé, soyons honnête - de développer une patience à toute épreuve. Et la répartie de l'omega n'en est devenue que meilleure. Il pousse un soupir exagéré alors qu'il s'étire de ton son long, tout en retirant ses chaussures au passage. Au fond il n'a besoin d'aucun conseil d'Ezra : preuve, la seule fois où il l'a écouté, il a trompé la fille avec qui il était sorti le plus longtemps, lors d'un voyage à Las Vegas. Le téléphone d'Ezra se met à sonner, et ce dernier décroche sans même y réfléchir à deux fois. Sam est à peu près certain qu'il n'a écouté qu'un mot sur deux de sa tirade. Il ne se demande même pas qui prend la peine de l'appeler, tout en sachant que la personne concernée doit être masochiste, ou alors terriblement aventurière. Etant donnée la formule qu'il utilise à la fin de leur "conversation" éclair il en déduit que c'est une femme. Seigneur, ça ne peut être que Charlie Hargrove, la peste de service. Ou la mauvaise, au choix. Il lève les yeux au ciel tandis qu'Ezra raccroche et reporte un semblant d'attention sur lui. « Oh, moi ? Rien d'important, je me disais juste que tu étais désespérant. » En bref, rien de neuf sous le soleil.
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MessageSujet: Re: the only reason god didnt make us brothers is because one mom couldn't handle us both (ezra) the only reason god didnt make us brothers is because one mom couldn't handle us both (ezra) EmptyJeu 19 Sep - 16:38

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