Les doutes, c'est ce que
nous avons de plus intime.

turn up the love } Il ne me restait plus qu’à savoir comment j’avais atterris ici. A un casino quoi. Bien que lorsqu’on est ami avec un mec comme Jayson, il ne faut pas s’étonner. Les conversations se suivent, il suffit d’un simple petit truc, con, et nous y voilà. Ah oui, c’était à notre dernier entrainement ensembles. On s’était mit à parler argent. On s’était peut-être même défié sur quelque chose. Je ne sais plus vraiment. Mais ce que je sais, c’est que je dois faire gaffe, moi. L’argent il ne descend pas du ciel. Bien que j’aurais apprécié ce gentil petit cadeau. Avant de rejoindre le casino, je m’étais autorisé à seulement $800. Ce qui est déjà énorme, surtout si je les perds. De plus, je ne suis pas un très grand joueur non plus. Si moi j’y vais, c’est surtout pour l’ambiance, et passer un peu de temps avec Jay. Vous savez, ne pas se voir qu’en entrainement. Je me suis promis de lui ouvrir les yeux sur l’amour. Ce ne sera pas ce soir. Comme si on pouvait jouer les romantiques dans un endroit comme les casinos. Ouais non, vraiment pas. C’est comme si vous demandiez un café dans un magasin de vêtements. Bref. On était arrivé pile poil en même temps sur place. Je le saluais. « Alors prêt à perdre une tonne de tunes ? » Ah oui voilà. Je m’en souviens maintenant. On a en quelque sorte parié sur celui qui allait ramasser le plus d’argent durant cette soirée. Je me souviens surtout d’avoir tout de suite regretté par la suite. Mais par fierté j’allais jusqu’au bout. Je préfère qu’il se foute de moi après que je perde plutôt qu’il se fiche de ma tête après que j’ai abandonné avant même d’avoir commencé. Oh et puis, c’était une raison comme une autre pour pouvoir s’amuser. Bien que deux mecs comme nous, nous n’avons pas vraiment besoin d’excuses pour nous amuser en se rendant à de tels endroits. On entra dans l’enceinte de l’établissement. Je peux vous dire qu’on entrait vraiment dans un tout autre monde. La musique. Les bruits des jetons, des différents jeux de gains. Le bruit que peuvent faire tout ce monde. Les cris de joies, de colère. Ah ça, pour nous mettre dans l’ambiance, ça nous met. En frappant dans mes mains, je dis « Alors, on commence par quoi ? » Je pensais tout d’un coup à ma sœur, à qui je n’avais pas mentionné cette petite virée. Elle m’aurait gueulé dessus. Elle déteste ces genres d’endroits. Bien que le problème n’aurait pas été là. Le problème aurait été qu’elle aurait eu peur pour mon argent. Je savais que je pouvais me retenir et ne pas trop dépenser. Puis au pire, je vais en gagner du pognon hein. Je tournais sur moi-même. C’était la première fois que je venais dans ce casino, et il était plutôt pas mal. Ce qui me plaisait c’est qu’il y avait tout type de personnes. Des plutôt vieux, des jeunes comme nous. Des riches. Des gens modestes dans mon genre. Des geeks. Des hommes, mais aussi des femmes. Des groupes de filles. « Ah, si tu veux une fille, tu pourras peut-être t’en trouver une ici. Ca peut être pas mal comme endroit pour une rencontre. Je t’imagine bien raconter à tes futures gosses que tu as rencontré leur mère dans un casino. » Après tout, la femme que j’ai en ce moment dans ma vie, je l’ai rencontré durant un footing, donc bon. Tout est possible et permit. Au vu de son regard, je me tus. Ce mec me tuait. Il y avait comme ce mur de Berlin entre lui et l’amour. Mais un jour, j’arriverais à détruire ce mur. Peut-être pas ce soir, mais ceci n’est que le début. Début d’une soirée, et d’une mission que je m’étais fixé moi-même.

Les doutes, c'est ce que
nous avons de plus intime.

turn up the love } Ce n’est pas cool de perdre de l’argent au casino, mais par contre c’est plutôt classe d’en gagner. J’apprécierais, moi, de dire aux gens autour de moi, j’ai gagné X dollars en jouant au casino. Je ne saurais pas vous expliquer, non vraiment pas. Mais après tout, on a tous un peu nos trucs qu’on aime ou non. Qu’on a envie de faire, d’accomplir. Gagner au casino, moi ça me plait. Et même pas besoin d’aller à Vegas pour ça. Et bien sur, j’étais heureux de partager ça avec mon ami, Jayson. En partant de la confrérie des Iotas, j’avais un peu peur de perdre contact avec les gens. Ce fut le cas avec quelques un, mais Jayson fait partie des gens avec qui je suis resté en contact. Etre un Oméga ne fait pas de moi un gars qui a renié le sport. Bien au contraire. Le sport est encore plus présent dans ma vie. J’aime bien faire du sport après une bonne soirée. Pour me changer les idées. Revenir à la réalité, me rappeler qui je suis vraiment. Un sportif. Ca me fait du bien de courir, lancer quelques balles au panier, etc. Ah et puis surtout, j’en ai besoin pour ce corps. Il ne s’est pas sculpté en une nuit, et je ne suis encore moins né avec. C’est des heures de travail. On peut être un sportif et un fêtard. C’est ce que j’ai appris. Ouais, j’étais un peu coincé avant. Maintenant, ça va mieux. Beaucoup mieux. Après tout, c’est moi qui me retrouve dans un casino avec Jay, et non un autre. Ce que mon ami me dit, me fichait un peu la trouille. J’avais envie de lui dire d’être gentil avec moi. On n’est pas tous comme lui, bourré de tunes. Sinon, ouais, j’étais prêt à en baver. Je m’y suis préparé psychologiquement. « Ne parle pas trop vite gars. » Bon ok, c’est nul. Moi qui normalement à un humour débordant, je ne l’avais pas trouvé là. Peut-être que ce mec m’intimidait un peu. Ah et peut-être qu’aussi il m’est plus facile de faire le con avec les femmes qu’avec les gens du même sexe. On n’a pas tous le même humour, et je ne veux pas qu’il me trouve nul. J’allais juste me concentrer sur les jeux, pour le faire perdre. C’est maintenant que ça commençait.

Je lui avais demandé par quoi commencer. Il me répondit par un verre. Pas stupide. Il n’y a rien de mieux pour se mettre dans une ambiance. Je lui fis un sourire à ce qu’il me dit. De l’eau, haha. Non mais ça va. Il n’y a pas que ça que je peux boire. Je peux boire tous types de sodas, des sirops. Et en plus c’est moins cher ! Désolé mais je ne suis pas venu ici pour me ruiner dans les boissons. Si j’avais voulu cela, je serais allé dans un bar. Ou autre part. « De l’eau ça me va. Tu devrais tenter un jour. Je crois que c’est la meilleure boisson pour se bourrer la gueule. » Avec son regard sur moi, je lui souris. Tout en rajoutant avec mon ton le plus sérieux. « Ah mais je t’assure. Tente, et viens me voir après. » L’exploration de terrains. Je suis certain qu’il n’aurait pas dit cela s’il n’avait pas vu toutes ces nanas. Des femmes qui semblaient être seules, du moins, non accompagnées. A moins qu’elles ne soient toutes lesbiennes. Je divague totalement. Je souris à ma propre pensée. Ce que je peux être con quand je veux. Heureusement qu’on ne pouvait pas lire dans ma pensée. « Ah ouais, ça peut aussi être un bon endroit ! » Oh allez Jayson. Mets-y un peu de ton tien aussi. J’essaie de te changer en allant dans ta direction. Quel mec voulant faire croire en l’amour proposerait un casino et un strip club. Non mais voilà quoi. Je fais beaucoup pour lui quoi. « Moi je suis plutôt appart’ et un chat. Mais bon. » Je savais que je l’énervais, mais ce n’était pas de ma faute. Je croyais en ma cause. Puis, je le voyais bien avec une femme, et des maitresses. Si c’est son amour, sa vision de la vie plus tard. Pourquoi pas. « Tu sais qu’il y a des Etats qui autorisent la polygamie ? » Lui dis-je avec un grand sourire. Ah voilà, j’avais trouvé chaussure à ses pieds. Je lui fis signe que non. Pas de boissons, non merci. Je vais très bien comme ça. Avoir les idées claires pour trouver des solutions à mon ami. On allait donc faire un petit repérage, ou l’exploration de terrains comme il l’avait dit plus tôt. Je crois qu’on regardait tous les deux, plus les femmes que les jeux. D’ailleurs, je vis deux jeunes filles plutôt proches l’une de l’autre. Je montrais discrètement à Jayson. « Je suis sûr que si tu demandes, elles seront d’accord pour t’épouser toutes les deux. » Bon ok, après, promis j’arrêtais. Nous ne sommes pas venus ici pour trouver une, ou plusieurs femmes au Jay. Bien qu’il s’agisse d’une distraction comme une autre. Peut-être qu’on allait choisir les jeux qu’on irait faire par rapport aux gens qui y sont. Qui sait.

Les doutes, c'est ce que
nous avons de plus intime.

turn up the love } On change tous avec le temps. Ca faisait maintenant trois ans que j’étais à Berkeley, trois ans que j’avais accordé aux Iotas. Je changeais, et je sentais cette envie d’aller vers les Omégas. Plusieurs personnes m’avaient incité à faire la fête. Et c’est vrai qu’un mec comme moi, peut plutôt bien s’amuser avec cette confrérie là. Après tout, j’accorde déjà beaucoup de mon temps au sport, alors pourquoi ne pas donner de ma personne à une autre cause ? Une autre confrérie. Le sport fait partie de ma vie. Mais il y a un moment où il faut stopper. Ne pas aller trop loin. Et puis, en étant chez les Iotas, j’avais plutôt l’habitude de voir toujours les mêmes personnes. Changer de confrérie m’a fait rencontrer du monde. Oh, n’allez pas penser que je ne suis plus un solitaire. J’apprécie, tout simplement, plus les autres. Et trainer avec eux. Faire des sorties. Comme cette soirée avec un ami au casino. Ce qui ne veut pas dire pour autant que je ne reste plus de temps en temps seul. Je le suis quand même assez souvent. J’ai besoin de mon espace. Et c’est un des trucs qui me différencient des autres. Tout comme le fait que je ne boive pas. Je change, j’aime de plus en plus à faire la fête, à faire le fou. Ce n’est pas pour autant que je vais me bourrer la gueule pour au final, rien. Trou noir. J’approuvais de la tête ce que dis mon pote. Tiens un alcoolique qui comprend, un temps soit peu mon point de vue. Et non, Jayson n’est pas plus alcoolique que ça, mais j’appelle tout le monde de cette manière. Toutes ces personnes qui boivent de l’alcool en sortie. Juste un moyen de me distinguer encore un peu plus des autres. J’aime cette sensation d’être différent. D’appartenir à une autre classe. De ne ressembler à personne. Avoir ma petite case où on peut me placer. Lucas LaDouceur fait partie des… Il est spécial quoi. Oh oui, ce que j’aime ça.

Avec ce qui se passe dans ma vie sentimentale, je peux comprendre sa rétraction vis-à-vis de tout ce qui peut toucher de près ou de loin à l’amour. Aux vrais relations avec une femme. Mais au fond, lorsqu’on a vraiment la bonne. On ne peut qu’être plus heureux que ce que l’on est vraiment. Et ça, il ne le sait pas car il ne l’a jamais vécut. Il n’a jamais rencontré une femme qui puisse lui faire ressentir un quelconque truc. Dommage pour lui. En tout les cas, j’allais arrêter pour ce soir. Compris. Ca ne va mener à rien. Et je ne ferais que parler à un mur. Même concernant la polygamie. Décidemment, il sait vraiment ce qu’il veut ou non. En le regardant, je voyais qu’il ne dirait pas non à ces deux jeunes filles, mais juste pour un coup. Pour s’amuser un court instant. Mais pas pour la vie. Après tout, on est encore jeunes. Profitons. Je me mis à rire lorsqu’il me dit qu’il souhaitait faire des choses avec elles, mais pas le mariage. Pourquoi ne parle-t-il pas sincèrement ? A croire qu’il pourrait me choquer en disant de sales trucs. Ca va, je suis un mec aussi. Et ce n’est pas parce que je suis différent de lui, plutôt romantique, que je ne peux pas être vulgaire. « Dis tout de suite que tu veux les baiser, ça sera plus clair, mon gars. » Je le regardais et lui fis un clin d’œil. Ca s’est dit. Je souris. « C’est très sympathique Jay’, mais je n’ai pas besoin d’aide pour avoir des coups. » Ah tiens, si un jour j’ai mon enterrement de garçon, je l’inviterais. Ca pourrait être plutôt cool avec Jayson dans les invités. Mais ne parlons pas de mariage. Parlons plutôt casino. Machines ou cartes ? Bonne question ! Machines : hasard. Cartes : je suis nul. Dans tous les cas, je suis à peu près sur de perdre de l’argent. Comme venait de le faire rappeler mon ami par ailleurs. Si je perds aux cartes, je serais énervé contre moi. Mais si je perds aux machines, je le serais encore plus car tous ces trucs de hasard, ça ne marche jamais. Plus de chances d’avoir un peu plus aux cartes. Le choix était fait. « Faisons parler les cartes, allez ! » On se dirigea alors vers les tables où se déroulaient tous ces trucs de cartes. Qui ne me disaient pas grand-chose en fait. Il faut bien une première fois à tout. « Si je me retrouve sans argent, tu m’héberges chez toi ? » lui demandais-je en le poussant avec mon coude. Au fond, on savait tous les deux qu’il allait gagner ce fichu pari. Mais qui sait. La chance peut tourner en ma faveur. « J’ai l’impression d’aller à la potence. »

Les doutes, c'est ce que
nous avons de plus intime.

turn up the love } D’accord, je suis connu pour être un des mecs les plus romantiques de l’université, mais ce qui ne fait pas de moi un mec qui parle comme les gens de la haute société. Oh ça va quoi. Il y a des mots soit disant vulgaires qui ne le sont plus de nos jours. Excusez-moi, mais je ne vais pas dire qu’il veut faire l’amour à ces deux jeunes femmes. Ca serait trop gentil. Faire l’amour… Jayson ne semble pas vouloir le faire un de ces quatre. Il y a une différence entre ces deux mots. D’ailleurs, ce n’est pas pour rien qu’il y a ce mot « amour » dans l’un des deux. Bien qu’avec Aleyna, on a fait l’amour, mais on a aussi baisé. On a laissé notre envie prendre le dessus, et voilà. Enfin bref, n’allons pas débattre sur ça. Je souris à ce qu’il me répondit. « Tu me trouves grossier ? Et bien, alors je ne sais pas ce que je suis vraiment, étant donné que je suis très poli là. » Ce fut suivit d’un clin d’œil. De quoi dire qu’il n’avait encore rien vu. Oh et puis, au fond, les femmes aiment bien, de temps en temps, qu’on soit grossier. Autant qu’elles le sont aussi. La grossièreté n’est pas unique aux hommes. Les femmes sont tout simplement plus discrètes sur ce point là. En couple, mais mon ami me disait tout de même que si un jour j’avais besoin de lui, il était là. C’est qu’il est mignon le petit. « Je viendrais te voir lorsque je voudrais un truc un peu plus… hors du commun. » A voir s’il allait le comprendre. Lorsqu’on est de vrais amis, on se comprend très facilement. Je souhaitais voir si ça pouvait être le cas avec Jayson, car je l’appréciais vraiment. Notre amitié n’était que naissante, mais il faut bien qu’on la fasse vivre pour la faire grandir.

On avait alors opté pour les cartes. Je ne me souvenais plus trop des jeux, mais ça allait me revenir. Du moins, je l’espérais. Et puis, Jay’, venait de m’annoncer qu’il n’allait pas me laisser tout perdre. Ca, c’est un ami ! Et c’est vrai, que j’avais la chance de débutant de mon côté. Bien que je n’y avais jamais cru. C’était le jour d’y croire. Ou plutôt la soirée d’y croire. Black jack. Voilà, par quoi on allait commencer. Mhh, ça me disait quelque chose. « Oui oui ! J’y ai joué quelques fois sur l’ordinateur, en ligne ! » Ce fut avec une grande confiance que je lui dis ça. Il fallait bien que je fasse preuve d’un minimum de confiance en moi. Sans cela, ça n’allait pas marcher. On s’avança. Une partie en cours, on devait attendre. Nickel. Je pouvais ainsi observer le jeu. Me remémorer un peu le truc. Après quelques minutes, tout me revint. Un sourire devait s’être illuminé sur mon visage au vu du regard que Jay me lança. Je dis avec une très grande conviction « Ah, c’est bon ça va le faire là ! Je suis chaud bouillant ! » Je n’attendais plus que maintenant à être autour de cette table pour jouer. Ce qui fut le cas, dix minutes après. Près de Jayson, maintenant c’était chacun pour soi. Ah j’allais y mettre du mien dans ce premier jeu. Gagner, et non perdre. La partie commença.

Les doutes, c'est ce que
nous avons de plus intime.

turn up the love } Je me considère plutôt comme un mec intéressant. Ainsi qu’un bon pote. Je peux être le pote avec qui parler de tout et de rien, débâter à propos de divers sujets. Ou être l’ami avec qui on a envie de se la jouer cool, et s’amuser. Petites soirées posées. Grosse teuf. Maintenant, tout me va. Je suis un genre d’ami caméléon. Je m’adapte à tout. Dans toutes les circonstances possibles. On a juste à me filer un petit coup de téléphone, et si je suis libre, je dis toujours oui. C’est surement grâce à ce truc de caméléon que je me retrouve avec des amis très différents de moi. Des gens à qui je n’aurais surement jamais parlé si je n’étais pas aussi cool. Des gens qui ne sont pas vraiment dans mes délires, normalement. Mais après tout, pour s’amuser, on trouve toujours un accord commun. Les casinos n’est pas le lieu que je fréquente le plus, et pourtant je m’y retrouve bien avec mon ami Jayson. On avait envie de s’amuser. De faire nos dur à cuire niveau argent, et voilà où ça nous avait mené. Bravo les mecs.

Pour ce jeu, le black jack, je vous avoue que je comptais bien sur la chance du débutant. Vraiment pas le jeu de cartes auquel je joue le plus. Je serais plutôt poker. Un jeu pour lequel j’ai bien eu du mal à retenir les règles. A y jouer tout simplement. Mais une fois qu’on comprend bien tout, c’est partit, et on s’amuse bien. Tant qu’on ne mise pas de l’argent. Ah je me souviendrais toujours de cette partie de poker où les jeunes de ma colonie avaient prit comme mises des bonbons. Les bonbons que leurs parents leur avaient envoyés. Plutôt cool comme idées. Ou alors je serais plutôt tarot. Bien que je ne pense pas le trouver dans un casino. Oh je ne vous compte pas toutes les soirées familiales où on y a joué. Ca c’est le jeu qui a bercé toute ma jeunesse. Bref. Vous aurez compris que le black jack se trouve en fin de liste des jeux de cartes que je connaisse le mieux. Après que le croupier ait distribué les deux cartes de chacun. Je regardais mes deux cartes. Un deux ainsi qu’un as. Ah ce que c’est bon d’avoir un as. Etant donné qu’on peut en faire un peu ce que l’on veut. Enfin, je me comprends. « Ah oui ça serait le top. Seulement s’il me reste du fric par contre. » Ah bah oui, il ne faut pas exagérer quand même. Après la femme à qui s’était le tour, il y avait moi. Ah super… Bien. La femme s’arrêta. Mon tour. Bien évidemment que j’allais demander une autre carte. Un deuxième deux. Bon sang. Allez, je suis joueur. J’en redemandai une. Un cinq. Ce qui me faisait donc soit dix neuf, soit dix. Je décidais de m’arrêter. J’aime bien le chiffre dix neuf. C’était au tour de mon ami, à qui je souriais.