the great escape
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Fake |William & Cailin |

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MessageSujet: Fake |William & Cailin | Fake |William & Cailin | EmptyLun 27 Mai - 9:53

Le surprendre un peu. Jouer souvent. S’amuser beaucoup. Le séduire passionnément. Voilà une distraction bien plus digne que d’arracher sans pitié les pétales d’une pauvre marguerite sans défense. Dans le claquement régulier de ses talons aiguilles, Cailin entrait dans la danse. Pour ce soir, sa fourrure serait sombre, d’un noir contrastant avec sa peau d’albâtre. Ses yeux de biche ne trompaient personne. Elle n’était la proie que pour ceux qu’elle déciderait de faire entrer dans son monde. Le chasseur, finalement, demeurait bien elle. Au fond, cette assurance qui lui semblait si naturelle ne faisait que la leurrer elle-même, car, s’il y avait un prédateur ici, ce n’était probablement personne d’autre que William Clives. L’homme dont elle venait de s’emparer du bras.

« Bonsoir Monsieur... ? » Souffla doucement la blonde en attrapant délicatement une coupe de champagne sur l’un des plateaux s’égarant dans les parages.

L’objet serait purement décoratif, Cailin ne buvait jamais. Son tuteur avait trop souvent inondé la maison de ses effluves alcoolisés pour que Cailin ne s’autorise aux mêmes déboires. Ce n’était que pour se donner contenance. Alors que Cailin faisait mine de ne pas connaitre ce cher William, elle arbora un sourire malicieux en remontant son regard clair sur celui de son partenaire. Le jeu l’amusait d’autant plus qu’elle avait toujours adoré se faire courtiser ou simplement admirer. Or, la première rencontre était toujours la plus subtile des approches, le moment ou chacun tâtonne pour savoir dans quelle direction avancer ses billes.

Revenons-en au principal. Le bal avait été donné en l’honneur d’une noble cause pour la protection de l’enfance, un combat que Cailin pouvait écouter des milliers de fois sans cesser de trouver l’ensemble pitoyable. Aussi cruelle que l’idée puisse paraitre, elle détestait cette mascarade, comme si le beau monde réuni ici pensait à autre chose qu'à leur image public. Personne ne faisait jamais rien pour les enfants, personne n’avait rien fait pour elle en tout cas. Mais, Cailin n’avait pas rejoint la cause pour faire profiter le monde de sa beauté. Si elle était ici, ce n’était que pour enquêter, encore et toujours. Elle avait suivi Clive jusqu’ici. Enfin, ils s’étaient donnés rendez vous ici. Ponctuelle et souriante, la jeune femme était là. Dans quelle petite histoire avait elle fourrée son nez ?

Petite explication en directe. Pour réussir pleinement son bal, l’association avait mis en vente un tableau célèbre, généreux don d’un anonymat donateur. Friande d’art, Cailin devait voir par elle-même. Qui lui avait dit que la pièce était un faux ? Probablement l’homme à qui elle tenait le bras. Le scandale allait faire la une et Cailin serait là, aux premières loges. Dommage qu’en réalité, le tableau était aussi authentique que Clives était un homme. Son scoop serait pour plus tard. Pour l’instant, la blonde ignorait que son article tomberait à l’eau.
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MessageSujet: Re: Fake |William & Cailin | Fake |William & Cailin | EmptyMar 11 Juin - 17:47

Fake
Cailin & William



Un musée d’art. Bon clairement, être professeur d’Histoire ne signifie pas avoir un goût prononcé pour l’art, et encore moins les tableaux de grands peintres. Ca a toujours été ma bête noire. Et si j’ai appris les différents styles, courants et artistes, je n’en suis pas moins intéressé. Je trouve ça ennuyeux au possible, et surtout, je n’arrive pas à y déceler la moindre émotion. Mais ça, ce n’est pas une grande surprise.

Rachel McKinney m’a pourtant contraint de venir ici. Punition oblige. Avec l’histoire concernant Faith, au lieu de perdre bêtement mon travail, on avait décidé de me refiler les tâches énervantes. Faire du babysitting avec Cailin Watson en faisait parti. Pour expliquer rapidement, cette jeune femme est journaliste, gradée au rang de fouineuse omniprésente. Un réel danger pour le MI6 puisqu’elle a tendance à mettre son nez un peu trop près de nos affaires, sans pour autant s’en rendre compte. Mon rôle est donc de la garder éloignée de tout cela en attirant son attention sur d’autres scoops. Pour cela, je joue de mon côté séducteur et manipulateur, lui faisant croire que je suis uniquement un professeur d’Histoire en quête d’histoires croustillantes, comme elle. En espérant que j’attirerais finalement assez sa confiance pour l’éloigner le plus possible de ce qu’elle ne devrait pas savoir. Et clairement, la seule chose qui ne me pousse pas à me pendre à l’idée de jouer le baby-sitteur, c’est tout simplement parce qu’elle possède un incroyable petit cul.

- A chaque fois, ça réveille la mélancolie en moi.

Je tourne la tête vers un jeune homme qui vient de s’approcher de moi, tandis que je fixe un des nombreux tableaux, représentant des bateaux.

- Ce vénérable navire de guerre. Le temps qui passe. Inéluctable je dirais. Vous, vous y voyez quoi ?

Je continue de fixer le tableau avec un air désintéressé au possible.

- Un bateau et un autre bateau. Excusez-moi.

Mes yeux bleus viennent de se poser sur Cailin, toujours aussi ravissante. Ses talons aiguilles tapent sur le sol dans un rythme régulier. Je me lève, par respect, en bon gentleman que je suis. Très vite, elle s’empare de mon bras ainsi que d’une coupe de champagne. Je l’observe attentivement, un bref sourire sur les lèvres. Comme les siens, mes doigts entourent une flute en verre.

- Clives. Enchanté. Vous êtes ?

Comme elle, je peux jouer à ce petit jeu, faire semblant que je ne la connais pas. Comme moi, elle aime utiliser la carte de la séduction pour obtenir ce qu’elle veut. Je suis conscient d’avoir une véritable adversaire en face de moi, même si elle doit certainement se dire la même chose. Mon regard bleu acier se pose un instant sur ses lèvres charnues et colorées. Les miennes s’étirent un peu plus dans un sourire charmeur.

- Êtes-vous prête à faire un scoop ?

Je lui ai fait part d’un mensonge en lui expliquant que le tableau mis en vente par l’association, afin de venir en aide à des enfants, était un faux. Ce n’était pourtant pas le cas, mais ça la tiendrait en haleine assez longtemps pour ne pas occuper mes affaires. Je porte la coupe de champagne jusqu’à mes lèvres afin d’en boire une gorgée, puis me penche jusqu’à son oreille afin de venir y chuchoter :

- Vous êtes ravissante.
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MessageSujet: Re: Fake |William & Cailin | Fake |William & Cailin | EmptyMer 12 Juin - 23:32

« Vous pouvez m’appeler Lizzie. » Susurra Cailin en jetant un coup d’œil en biais à William.

Il savait qu’elle se jouait de lui, quel était son véritable prénom. Pourtant elle avait délibérément choisi de lui mentir, ouvrant plus ouvertement encore le jeu. Trainant à son bras, elle lui offrit un clin d’œil tandis qu’il la questionnait sur ses préparations. Avait elle un jour eut l’air autrement que prête ? Même sous la douche elle était prête ! Mais comme pour la faire monter en puissance, donner le ton de leur jeu, William contre balança son petit manège en se penchant à son oreille. Cette partie de son anatomie demeurait particulièrement sensible. Lorsque son souffle heurta sa peau, Cailin frémi crispant aussitôt ses doigts sur le bras de William. Sa voix grave, son timbre typiquement masculin, ce contact qui n’en était pas réellement un… Cailin se mordit la lèvre en sentant ses joues rougir. Ce n’était pas du jeu. Un rapprochement si rapide n’avait pas été calculé dans son esprit. C’était d’ailleurs, ce coté insaisissable qui lui plaisait. Mais s’il avait gagné la bataille, il ne gagnerait pas la guerre.  Comme toute femme se devait de le faire, Cailin avait plus d’un tour dans son sac. Elle aurait ses victoires, sa bataille et son moment de parfait contrôle.
 
« Et encore…vous n’avez pas tout vu. » Souffla t elle malicieuse en laissant son index courir négligemment sur son bustier tandis qu’il fini sa course en creux de sa chevelure, dégageant ainsi l’une des mèches derrière son oreille.  « Dessous, c’est encore mieux. »

Dans un clin d’œil, elle relâcha le bras de l’homme pour pivoter et passer devant lui toujours trop proche effleurant son torse de sa poitrine. La lèvre mordue, elle déposa sa coupe sur le buffet sans jamais toucher Clives.

« Voulez vous vérifier avec moi ? » Murmura t elle en redressant un sourcil défiant.

Alors William ? Que personne ne s’étonne, que personne ne trouve son comportement choquant ou troublant. Cailin n’avait jamais tenu sa langue. Le rentre dedans demeurait son activité favorite. En plus d’un orgueil démesuré, la jeune femme possédait un cran à toute épreuve. Aussi, un sourire en coin marqua un temps son visage avant qu’elle ne s’éclipse en direction d’une des portes dérobée. Tout spectateur penserait que Cailin venait de séduire William et que les deux jeunes gens s’enfuyaient en direction d’activités plus intimes.

Seulement, à peine eut elle refermée la porte derrière elle qu’elle changea soudainement de comportement.
 

« Le tableau est gardé dans le bureau du fond. » Précisa t elle en avança d’un pas feutré vers la direction indiquée.

Le travail, le scoop, le prix ! L’histoire de toute sa vie. Cailin pensait à sa carrière avant toute chose, l’unique partie de sa vie qu’elle pouvait maîtriser.  Aussi, lorsqu’elle avait évoqué les dessous, elle n’avait en rien fait référence à ses sous vêtements ou son corps. Seul le tableau, les coulisses et la paperasse l’avaient préoccupée. William passerait après. Sans l’attendre, elle s’enfuyait déjà vers le bureau cité. Elle devait en avoir le cœur net, vérifier les papiers et la provenance du tableau. Ecrire un mensonge ou de fausses informations lui couterait sa carrière.  Loin de son costume d’agent secret  ou d’espionne, la jeune femme se ferait rapidement repérer avec ses talons aiguilles claquant sur le sol. Comment ouvrir la porte ? Comment se faire discrète ? Apprendre à ne pas être vu ne lui avait jamais traversé l’esprit. Aussi, elle se retrouva bête en atterrissant devant une porte fermée…  Et si, elle tournait la clenche ? Juste pour voir… Fermée et un joli bouton rouge clignota aussitôt. Cailin venait d’enclencher l’alarme silencieuse. Il conviendrait d’envisager un repli. Nous étions pas tous agent secret à James Bond... ne l'oublions pas!
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MessageSujet: Re: Fake |William & Cailin | Fake |William & Cailin | EmptyJeu 20 Juin - 10:23

FAKE
Cailin & William



- Lizzie ? Très bien. Charmant prénom.

Un sourire se dessina au coin de mes lèvres, dévoilant des fossettes sur mes joues pour une fois recouvertes d’une fine repousse de poils blonds. Je connaissais son véritable prénom, son nom de famille également, sans oublier son statut professionnel et privé. Pourtant, elle décidait de se jouer de moi aujourd’hui, et je rentrais volontairement dans son jeu. Nous utilisions la carte de la séduction, en sachant très bien que rien ne se passera entre nous. Ou plutôt, que rien ne devrait se passer. Elle, elle avait quelqu’un dans sa vie. Pour ma part, elle était bien trop jeune pour moi. Pourtant, cela ne nous empêchait pas de jouer avec le feu, au risque de nous brûler sévèrement.

Lorsque je me suis penché pour susurrer un compliment au creux de son oreille, je ressentis très clairement son frémissement. Ses doigts se refermèrent davantage autour de mon bras, enfonçant presque ses ongles à l’intérieur de ma peau. Une réaction qui me fit sourire, tandis que je gardais néanmoins une expression assez sérieuse et détachée sur le visage. Mais ce dont je ne m’attendais pas, c’était bel et bien à sa réponse. Le fait que ça soit mieux en dessous ? Je n’en doute pas une seule seconde. En l’entendant, mon sourcil droit s’arque sous l’étonnement, mais on peut très vite comprendre que l’image qui vient de se créer dans mon esprit est très agréable. Mon regard bleu acier suit le mouvement de sa main et j’ai l’impression de défaillir lorsqu’elle me fait ouvertement du rentre-dedans. Sans même attendre une quelconque réponse, elle passe devant moi pour s’éclipser. J’aurais juré ressentir un coup d’électricité en sentant sa poitrine effleurer mon torse. Et si je sais que son comportement n’est autre qu’une diversion pour quitter les lieux avec moi sans que les personnes autour de nous se doutent que nous tramons quelque chose, je suis forcé d’avouer qu’elle sait très bien me faire tourner en bourrique.

Mais c’est avec beaucoup de contenance que je reprends mes esprits. Si mes yeux se sont attardés sur la chute de ses reins, je décide de la rejoindre. Le torse bombé, la tête haute, je laisse mon regard balayer l’endroit. Certaines personnes qui nous ont accordé un minimum d’attention pensent que nous allons nous envoyer en l’air. Entre quelques mines outrées, et des sourires, je marche en direction de Cailin, avec une confiance en soi déstabilisante. La porte se referme finalement derrière nous et déjà la jeune femme part en direction du tableau.

Je lève les yeux au ciel en entendant ses talons aiguilles taper sur le sol. Dans la famille discrétion, je voudrais la fille… Comment une crevette comme elle peut faire un tel vacarme ? Son résultat à l’un des tests du MI6 serait assez amusant. La discrétion faisait partie des armes d’un bon espion. Je la rejoignais, le pas beaucoup plus léger. J’avais cette faculté de pouvoir me déplacer dans un silence troublant. C’est donc sans que Cailin s’y attende que je me trouve déjà derrière elle. Elle venait de déclencher l’alarme silencieuse.  Je levais les yeux, afin de trouver la trace d’une caméra de surveillance. Heureusement, il n’y en avait pas. Elles devaient se trouver juste derrière cette porte. Mais en attendant, nous devions nous enfuir.

- Vous pensiez réellement que la porte serait déverrouillée ?

Je l’entrainais sur le chemin du retour, tournant finalement sur la droite, près des toilettes. Et lorsque nous pûmes entendre une porte s’ouvrir et des bruits de pas, je compris qu’il fallait faire diversion afin que l’on ne nous suspecte pas. C’est ainsi que je plaquais Cailin contre le mur et scellais mes lèvres aux siennes dans un baiser brûlant et passionné. Après tout, les personnes ici présentes nous imaginaient déjà sur le point de conclure, donc autant continuer dans cette lancée pour paraître davantage crédible. Les hommes de la sécurité passèrent derrière nous tandis que je venais d’immobiliser les poignets de Cailin contre le mur, juste au-dessus de sa tête. Mon corps callé contre le sien, sans nul doute nous étions deux amants passionnés. Et, bien évidemment, on nous stoppa dans cet élan sensuel.

- Excusez-nous messieurs dames, auriez-vous vu quelqu’un passer par ici ?

J’abandonnais les lèvres de Cailin – à contrecœur, avouons-le – afin de tourner la tête vers l’homme qui venait de s’adresser à nous. Surpris, je haussais les épaules puis mon regard se perdit dans celui de la jeune femme, comme si je lui demandais son avis.

- Désolé, nous parlons… pas bien le anglais, répondis-je avec un fort accent russe. Quelqu’un parle… le russe ?

Les hommes en face de nous s’observèrent, quelque peu décontenancé. Et lorsqu’ils comprirent qu’ils allaient perdre du temps avec nous, ils s’excusèrent en expliquant qu’ils devaient retrouver une ou plusieurs personnes. C’est en les voyant s’éloigner que je haussais les épaules et tendais la main pour leur dire au revoir.

- Удача* !

Finalement je me retournais vers Cailin puis esquissais un sourire.


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MessageSujet: Re: Fake |William & Cailin | Fake |William & Cailin | EmptyMer 26 Juin - 23:37


N’osant répondre à la question, Cailin mina de n’avoir rien entendu. Évidemment que son cerveau d’oiseau n’avait jamais cru possible que la porte soit ouverte. Néanmoins, il n’avait pas plus envisagé la potentielle présence d’une alarme.  Mais la jeune reporter ne comprit pas la démarche de William. Quel intérêt de s’éloigner de la porte ? Le tableau se situait à l’intérieur ! Connaissait il une autre entrée ? Seule la confiance presque innocente qu’elle accordait à William offrit à l’espion la possibilité d’entrainer l’étudiante au loin. Plus tard, les capacités de William et ses connaissances en alarme silencieuse et en Russe pourraient l’intriguer. Actuellement, son dos rencontrait le mur glacé derrière elle.

Aussitôt, un hoquet de surprise se cogna aux lèvres de son cavalier. La respiration bloquée manqua de faire exploser sa poitrine. Animée par l’espoir de chasser le désir naissant, la main se leva en direction de cette mâchoire carrée. L'intention n'avait jamais été une tendre caresse. William, plus agile et rapide ou simplement plus ancré sur Terre qu’elle, avait eut tout le temps d’envisager le mouvement avant même que la blonde n’y songe. Aussitôt, les bras collés contre le mur, le corps de William épousa le sien. La chaleur humaine accompagnée de cette sensation caractéristique du poids d’un homme provoqua la  reddition de la jeune femme. Un soupir entre le soulagement et l’apaisement annonça le début d’une réponse débordante de passion et de fougue.  William avait probablement réveillé bien plus qu’il ne l’imaginait en un simple baiser. Alors que sa raison lui hurlait de stopper ce scandale immédiatement, tout son corps se tendait vers William dans une outrageuse provocation. Comment aurait elle pu résister  alors que depuis des mois déjà la solitude pesait sur ses épaules ? Les nuits passées seule qu’elle enchainait s’évacuaient soudainement. Jamais personne n’avait prit les devants de cette façon. Enroulant sa jambe autour de la sienne, Cailin remonta jusqu’à sa taille, l’encerclant plus brusquement contre elle.  Aussi, lorsqu’il recula, un léger grognement de frustration se fit entendre.

Déboussolée, Cailin s’interrogea d’abord sur l’endroit où elle se trouvait, la raison de la présence de la sécurité en face d’elle et enfin de sa tenue. Ajustant sa robe, elle senti ses joues envahi par une montagne rouge vif.  Alors c’était donc ça. Il ne faisait que diversion. Quelle idiote ! Son cœur accéléra à nouveau alors qu’une bouffée de chaleur l’envahi de nouveau. Le désir n’avait aucune place pour cette fois, seule la honte pouvait naître à présent.

La sortie. Elle devait sortir immédiatement et mettre le plus possible de distance entre elle et William. Elle avait un petit à la maison, des enfants, une vie… Impossible de retourner en arrière, d’affronter à nouveau la solitude juste pour une affaire de sexe. Inspirant profondément avant d’écouter l’étrange parole de William, elle reprit contenance. Nul besoin de montrer à William son ressenti. Il devait déjà être fier comme un coq d’avoir réussi son coup avec autant de perfection.

D’une main négligeante sur le torse du garçon, elle gagna un peu de place pour rejoindre la sortie. Sur le pas de la porte, elle pivota vers William pour lui adresser d’une voix réconfortante.

« Rassure vous, c’était pas si mal. »

Puis dans un clin d’œil malicieux, elle ajouta avant de s’éloigner définitivement.

« Je crois qu’il vous faut une petite douche froide avant de retourner dans la salle. J’ai une réputation, c’est hors de question que...votre retour se fasse dans cet état » Déclara t elle en pointant son pantalon du menton.

La véracité de ses propos importait peu. Et puis, que les invités s'imaginent que Monsieur était un rapide lui importait peu. Finalement, elle s’élança dans le couloir, laissant uniquement le claquement de ses pas annoncer son avancement. Un jour, elle se vengerait!  
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MessageSujet: Re: Fake |William & Cailin | Fake |William & Cailin | EmptyDim 30 Juin - 14:49

FAKE
Cailin & William



Si ce baiser restait avant tout une diversion, je ne pouvais nier le fait qu’il eut un effet important sur nous deux. Il n’y avait qu’à voir cette fougue et ce désir faux, devenir peu à peu réels. Les lèvres de Cailin étaient d’un délice sans fin. Un moment parfait, couplé par nos corps qui s’épousaient. Si dans un premier temps, j’avais été celui qui avait fait une avance et que la jeune femme, elle, avait tenté de me repousser, quelques instants lui suffirent pour qu’elle se montre plus provocante et intéressée par notre contact. Bien évidemment, je ne pus qu’en être fier, je reste un homme après tout. Oui, je reste cet incorrigible Don Juan qui aime obtenir ce qu’il souhaite. Et Cailin, je comptais bien l’avoir.

Ce baiser n’avait plus rien d’un jeu désormais. Nous nous étions tous les deux laissés emporter par un désir naissant et brûlant. Du moins jusqu’à ce que nous fûmes interrompus par ces hommes de la sécurité. C’est à ce moment précis que Cailin comprit la réelle nature de ce baiser. Si je me débarrassais de la présence de ce groupe, je pus sentir sans trop de difficulté un énervement de la part de la blonde, comme si elle regrettait de s’être laissée prendre au jeu, à ses dépends. Mon regard croisa le sien alors que je décelais une certaine honte dans son regard. Oh voyons… j’ai également apprécié et je venais de nous sortir de sales draps. Un peu de reconnaissance n’aurait pas été du luxe…

Finalement elle déposa sa main sur mon torse afin de me repousser et de se diriger vers la sortie. Et avant de passer le seuil de la porte, elle se retourna vers moi. Mon regard bleu se posa dans le sien, avec un sérieux et une neutralité à toute épreuve. Sa remarque, cependant, laissa un sourire amusé se dessiner sur mes lèvres. « Pas si mal. » Pour ma part, je pouvais affirmer adorer l’embrasser et sentir sa poitrine s’écraser contre mon torse. Finalement, elle reprit la parole concernant mon « état actuel ». Là, mes yeux se baissèrent sur mon pantalon, effectivement un peu déformé par le désir brûlant que j’avais pu ressentir en l’embrassant. Cela semblait l’amuser de se moquer ouvertement de moi alors que son excitation à elle pouvait rester invisible – en partie. Mes bras se croisèrent contre mon torse, tandis que je gardais la tête haute tout en l’observant s’éloigner. Mes yeux se posèrent un instant sur la chute de ses reins, tandis que mes yeux se plissaient.

- Une bonne douche froide… quelle bonne idée…

Je venais de murmurer ses mots pour moi-même, tandis que je me retrouvais seul. Je patientais quelques instants, adossé contre le mur derrière-moi, afin de laisser ma libido reprendre un rythme normal. Une fois « prêt », je retournais dans la salle de réception. Mes yeux bleus cherchèrent la jeune femme, alors que je croisais le regard de quelques personnes, comme s’ils me jugeaient. Mon sourcil s’arqua et l’expression de mon visage fut si intimidante que les têtes se retournèrent pour que je puisse quitter leur champ de vision. Finalement, mon attention se fixa sur des boucles blondes, au niveau du bar qui avait été installé. Je m’avançais vers elle, tout en saisissant une coupe de champagne. Passant derrière la jeune femme, je laissais mes lèvres susurrer à son oreille :

- Quel est votre problème ? Vous avez autant aimé que moi.

Finalement je passais à ses côtés pour déposer ma coupe de champagne sur le comptoir. Mon visage se tourna vers Cailin, tandis que je lui adressais un sourire charmeur. On pouvait facilement lire en moi concernant mes attentes, car je ne les cachais pas. En m’observant, on comprenait aisément que je ne suis pas ce type d’hommes à rechercher quelque chose de sérieux. J’aime les femmes, je suis un séducteur, presque animal et pourtant gentleman. Me laisser passer une nuit avec vous reste une grossière erreur si vous avez déjà quelqu’un dans votre vie. Je n’ai aucun scrupule de ce côté-là. Je suis un éternel salop.

- Et ne me parlez pas de ce pseudo « petit-ami » constamment absent. Vous êtes une provocatrice qui a besoin d’avoir le contrôle. Provoquer sans qu’il ne se passe jamais rien. Et si vous ne buvez jamais d’alcool, je dirais que c’est pour éviter de perdre ce contrôle.

Le ton de ma voix n’était aucunement rempli de reproches, bien au contraire. Je restais sérieux et joueur à la fois. La déstabiliser faisait partie de mes passe-temps favoris.
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MessageSujet: Re: Fake |William & Cailin | Fake |William & Cailin | EmptyLun 1 Juil - 22:17

La fureur qu’elle ressentait poussa sa mâchoire  à se crisper. Impossible de quitter les lieux sans avoir l’air suspect. De plus, elle ne souhaitait pas donner plus d’importance à William que ce qu’il en méritait.  S’approchant du bar, elle se senti soudainement plus calme. La présence d’autrui autour d’elle l’apaisait enfin. Pourtant, au bout de quelques minutes, elle se raidit. Elle l’aurait deviné entre mille. Il était là, dans son dos. Nul besoin de se signaler, de se faire entendre, elle savait. Le regard longea ce bras tendu en quête d’une coupe. Confirmation de ses pensées. Il était aisé de reconnaitre un homme après un tel rapprochement, une forme d’odeur ou de chaleur particulière.
Aux propos, l’intégralité de son self contrôle se mobilisa. A travers l’ensemble de cette provocation et de ses airs sûrs, se trouvait une timidité effroyable. Lutter contre elle devenait fatiguant. Pourtant, face ou dos, à William, les mécanismes s’enclenchaient, parfaitement huilés.  Elle avait reprit les armes pour s’assurer qu’il n’approcherait pas trop près. Aussitôt, un léger rire moqueur passa ses lèvres.

« Ils en sont tous toujours si sûrs. »

Pivotant doucement pour lui faire face, le regard plongea dans le sien. Mais le discours qui suivi éveilla une lueur mauvaise au fond de ses yeux. Accusant les coups, les lèvres se pincèrent. Seule la vérité blesse. Aujourd’hui plus que jamais, Cailin ne parvînt pas à cacher la peur presque panique que provoquait l’idée de boire de l’alcool. Il avait raison. Elle craignait de ne pas réussir à se contrôler une fois ivre. Devenir un monstre de vinasse ne faisait pas parti de ses projets d’avenir. Elle refusait de laisser à nouveau la bête noire tapie au fond d’elle revenir à la surface. William parvenait à trop facilement comprendre. Il devenait impératif de diriger à nouveau la conversation. William s’égarait dans des recoins de sa personnalité qui ne lui plaisait pas. A trop frapper, elle finirait par saigner, chose qu’elle se refusait devant lui. L’instinct de protection restait vivace.

« Alors, ca y est ? Nous nous lançons dans la psychologie de comptoir ? » Rétorqua Cailin d’une voix douce, un sourcil se redressant.

Avançant d’un pas vers lui, sa main libre vînt  doucement se saisir d’un pan de sa veste de costard. Lissant, caressant et réajustant comme le ferait une femme pour son époux, elle s’amusa un instant, à le titiller.

« Alors, je dirais que vous, les hommes, vous croyez toujours tout comprendre et saisir mais au final vous ne voyez que ce que l'on vous montre. » Se rapprochant d’un pas vers William, elle ne s’arrêta qu’une fois leur deux corps extrêmement proches.  Sa chaleur venait nourrir la sienne et son souffle se mélangeait au sien. La distance parfaite, celle où l’on se sent sans jamais réellement se toucher. Il ne lui restait qu’à remonter sur la pointe de ses pieds pour venir effleurer de son nez la peau de sa joue et échouer contre son oreille. Une fois à destination, elle lui murmura.

« J’en ai appris des choses dans les bras d’hommes comme vous. Notamment, ça … »

Un premier soupir d’aise s’accompagna d’un gémissement de plaisir. Doucement, ses soupirs et son corps commencèrent lentement à exprimer une chose que William devait bien connaitre : le plaisir charnel et finalement l’orgasme. Rien de trop bruyant ne lui échappa, juste assez pour qu’il entende. Soufflé comme une confidence, cette version condensée d’un potentiel ébat avec Cailin atteignaient le sommet de la provocation. Il avait lui-même avancé ce coté de sa personnalité quelques minutes plus tôt. La preuve se présentait à nouveau.

Finalement, elle se recula doucement, juste assez pour voir ce qu’elle avait déclenché. Malicieuse, elle porta sa coupe à ses lèvres. La provocation, toujours la provocation. Ignorant les quelques regards en biais des personnes les plus proches, elle devina malgré tout la rougeur des joues de l’homme aux côtés de William.

« Mais vous aviez raison sur un point. Il ne se passera jamais rien. » Affirma t elle pour touche finale, l’apothéose de son chef d’œuvre.
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MessageSujet: Re: Fake |William & Cailin | Fake |William & Cailin | EmptyLun 8 Juil - 20:41

FAKE
Cailin & William



Lorsque Cailin se retourna vers moi et que je tachais de comprendre ses réactions suite à ce baiser que nous avions partagé, je crus lire en elle une sorte de peur, comme si le fait que je puisse lire en elle ne lui plaisait pas le moins du monde. Pourtant, l’expression sur son visage reflétait une émotion totalement différente, une sorte de scepticisme mêlé à de l’amusement et de l’exaspération, comme si je n’étais pas le premier homme à tenter de comprendre sa personnalité. Mais il y avait ce petit quelque chose qui me laissait penser que j’avais raison, et qu’elle usait d’une grande confiance en elle juste pour me faire croire que je faisais fausse route. D’ailleurs, mes yeux s’étaient légèrement plissés, alors que je ne quittais pas les siens une seule seconde.

- Il paraît que cette technique porte souvent ses fruits, même si l’alcool y est souvent pour quelque chose. Comme vous n’êtes pas ivre, je compense avec mon talent inné pour la déduction.

Je savais que ce côté bien trop peu modeste de ma personnalité l’énervais et la poussait à me faire croire toujours davantage qu’elle n’était aucunement intéressée par ma personne. Il est vrai que l’on ne donnera jamais raison à un homme visiblement trop imbu de sa personne. A elle de comprendre pourquoi j’agissais ainsi, si l’envie de jouer la psychologue la prenait également. En attendant, je lui adressais un sourire charmeur et non peu fier de moi-même. Je n’attendais pas à ce qu’elle me donne raison, bien au contraire. Je savais que je lui plaisais, cela se lisait dans ce regard qu’elle tentait de masquer avec de l’exaspération.

Elle s’était tournée vers moi pour lisser le pan de ma veste de costume, donnant l’impression à n’importe qui que nous sommes intimes, elle et moi. D’ailleurs, cette confiance en elle et son aisance m’amusaient beaucoup, alors qu’intérieurement, je l’imaginais être plus timide et me haïr de toutes ses forces. Quoi qu’il en soit, elle reprit la parole, tout en s’avançant vers moi de telle sorte à ce que nous soyons littéralement collés l’un à l’autre. Une proximité qui me fit esquisser un sourire amusé. Oui, car ce qui était amusant dans l’histoire, c’est que je savais que son geste n’était que pure provocation, et cela portait ses fruits. Loin de moi le cliché de la blonde aux yeux bleus avec les lèvres pulpeuses et la poitrine généreuse. Cailin m’intéressait sur un plan autre que physique – bien que je mentirais si je disais qu’elle n’était pas désirable. Je baissais la tête afin de croiser son regard, même si elle trouva plus judicieux d’approcher ses lèvres de mon oreille pour la simulation particulièrement crédible d’un orgasme, bien que discret. Nouveau sourire de ma part, alors que je l’écoutais. Mais c’était sans compter sur ma répartie. Et si l’homme à mes côtés avaient vu ses joues virer au rouge, pour ma part, je m’approchais de nouveau de Cailin qui venait de m’avouer que j’avais eu raison sur une chose : jamais rien ne se passerait entre nous. De quoi me donner augmenter toujours un peu plus mon côté compétitif.

- Seulement, certains signes ne trompent pas.

Cette fois-ci, c’est moi qui installais une faible proximité entre nous pour venir chuchoter à son oreille. Je glissais ma main puissante contre sa joue, laissant mon pouce venir taquiner le bout de son nez.

- Un souffle accéléré. Chaque muscle qui se contracte.

Là, mon index glissa sur l’arête de sa mâchoire, avant de voyager sur son cou pour se stopper au dessus de sa poitrine, tout en gardant une bonne distance.

- Des rougeurs qui apparaissent sur la peau…

Finalement, je venais effleurer le pendentif qu’elle portait avec sa robe, avant de finalement laisser retomber ma main. Cependant, je gardais mes lèvres à proximité de son oreille, afin de poursuivre.

- Ce serait prétentieux de dire que nous les hommes, sommes capables de donner des orgasmes à chaque femme, durant chaque rapport. Tout dépend de la compatibilité sexuel je dirais. Vous êtes plus difficiles à satisfaire, et c’est ce qui nous attire.

Je quittais enfin son oreille pour replacer mon visage face au sien. Nos nez s’effleurèrent alors que nos souffles se mélangeaient.

- Mais si rien ne se passera jamais entre nous, une chose est certaine : je vous plais, et c’est ce qui vous pose problème. Regardez-moi dans les yeux et dites-moi que j’ai tord.
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Fake |William & Cailin | Empty
MessageSujet: Re: Fake |William & Cailin | Fake |William & Cailin | EmptyMar 9 Juil - 19:02


Ils brulaient. Il la consumait si violement que Cailin se sentait à présent bien effrayée. Lui brillait de milles flammes, dégageant cette puissante chaleur qui l’attirait tant alors qu’elle n’était que le joli petit papillon hypnotisé par la lumière, la beauté du danger, de l’interdit pensait elle. On désirait tous ce que l’on ne pouvait pas avoir mais une fois entre les mains, l’objet n’avait plus tant de valeur se consolait elle. Pourtant, même après la cuisante brûlure que venait de lui infliger William en la dévorant, Cailin ne parvenait à le repousser. Un peu de conviction s’ordonna t elle. Muée par la ferme intention de reprendre le contrôle de sa vie, Cailin se redressa… Pour mieux finir contre William.

Elle n’y arriverait jamais. Il la poussait à bout. La distance qu’il réduisait entre eux la forçait à camper sur ses positions. Le moindre mouvement de recul serait interprété comme une victoire par cet odieux personnage. Le regard planté dans le sien le défiait presque d’approcher encore plus prêt. Fort heureusement, William trouva la juste mesure pour ne pas finir avec ses cinq doigts en travers de la joue. Les deux s’apprivoisaient, se domptaient inlassablement. Mais sa voix eut rapidement le dessus. Une variable que Cailin ne pouvait ignorer, là, contre son oreille. Ce son éveillait une chaleur étrange au creux de sa poitrine. Comme hypnotisée par les vibrations de ses paroles, Cailin ne parvenait à bouger. Ce n’était que physique…juste physique et elle devait rapidement s’enfuir si elle ne voulait pas finir en cendre. Pourtant, en cherchant à éviter le contact de sa main, la tête pivota vers celle de William. Un court moment, Cailin décida de reprendre le jeu en main.

Alors qu’il se replaçait face à elle, trop proche comme toujours, Cailin glissa son nez contre celui de l’agent. Un effleurement qui lui permit d’inverser la danse et reprendre la main. Elle touchait où elle voulait, comme elle le voulait. Puisqu’il voulait qu’elle le fixe, Cailin ne se fit pas prier.

« Le problème c’est ce que vous êtes Monsieur Clives. » Souffla t elle alors qu’un sourire étira ses lèvres.
Levant son index pour l’écraser contre ses lèvres, elle lui imposa un ou deux pas de recul. Replacer la limite devenait pressant. Le feu déclaré dans son bas ventre ravageait tout sur son passage. Ses entrailles se tordaient de douleur face au vide, le manque d’une présence fort particulière en elle.

« Si vous considérez que chaque femme que vous insupportez vous désire, je comprends mieux pourquoi vous vous prenez pour un Don Juan. » Déclara t elle d’une voix un peu plus forte.

Portant son verre à ses lèvres, Cailin s’offrit une petite pause bien méritée. De cette façon, elle évitait l’empressement qu’aurait pu provoquer son agacement. Le dissimuler s’avèrait aussi impératif que camoufler son angoisse ou son désir. Les émotions se mélangeaient tant que son cœur ne savait plus où donner de la tête. Etrange pour un cœur d’ailleurs ! Finalement, elle ne laissa pas le temps à Monsieur Clives de répondre.

« C’est donc votre méthode. Vous devenez suffisamment odieux et imbu de vous-même pour que, lassées, elles vous cèdent dans l’espoir de ne jamais plus vous revoir. » Taquina t elle pour avoir l’air le moins mordante possible.

Rester douce demeurait sa marque de fabrique. Pas un mot plus haut que l’autre et un masque de sûreté à toute épreuve. Cailin sembla jouer un moment avec le pied de son verre, comme elle prenait son pied à jouer à chat avec William.

« Pour ma part, je vais me contenter de vous éviter. La tâche ne devrait pas être trop difficile, vous fanfaronnez si fort que je pourrais vous situer à des kilomètres à la ronde. » Finit elle en même temps que la flûte d’un liquide ambré à bulle pouvait imiter à la perfection le champagne.
Comme les grands ou presque en somme.

« Bonne soirée Monsieur Clives. Avec votre allure, vous devriez pouvoir trouver une cavalière à votre niveau… et à votre âge. »

Autant finir avec un réel pic cette fois. William n’était plus tout jeune et sans se vanter, Cailin pouvait espérer avoir des étalons bien plus jeunes dans son lit. Mieux fallait partir maintenant qu'elle avait la tête haute et le contrôle sur ses hormones.
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