the great escape
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L'arroseur arrosé |William & Cailin|

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MessageSujet: L'arroseur arrosé |William & Cailin| L'arroseur arrosé |William & Cailin| EmptyJeu 18 Juil - 21:40

L'arroseur arrosé |William & Cailin| Daniel-Craig-as-James-BondL'arroseur arrosé |William & Cailin| Scarlett-johansson-poses-for-china-vogue-editorial-in-dolce-and-gabbana-3-285x400

Un espion… Tant de doutes l’assaillaient. Depuis maintenant deux minutes, la jeune femme songeait au meilleur moyen de mettre un terme à ses questionnements. Depuis des jours elle tournait en rond, ne songeait qu’à ça. Et si… et s’il n’était qu’une fieffé manipulateur. Un peu de temps en temps ne tuait personne. Mais de là à la berner de la sorte, il y avait tout un monde.

Secouant la tête, Cailin fini par se décider. Adieux  retenu. Une réponse s’imposait derrière cette porte. Le pas de félin la porte à l’intérieur du bureau, refermant soigneusement la porte derrière elle. Par où commencer ? Le bureau évidemment !

Dans une minutie effroyable, replaçant tout exactement où elle le prenait, Cailin commença à fouiller.  Ouvrant les classeurs les uns après les autres, elle mit le nez dans un dossier fort intéressant. Et hop, une petite photo avec son appareil portable. Visiblement, il avait tissé les liens entre des personnes. Dans quel but ? Elle ferait des recherches sur eux plus tard. Si toute cette affaire lui prouvait que William était bel et bien un agent secret, elle le ferait tourner en bourrique ! Il allait le payer cher !

Attrapant une photo d’une femme parfaitement inconnue, Cailin redressa un sourcil. Tient… Une réaction surprenante pour un homme tel que William. La jeune journaliste s’attendait à moins de sentimentalisme. Est-ce qu’il se ramollissait ? Un sourire carnassier orna ses lèvres en croisant le chemin d’une boite de préservatifs. Pourquoi n’en était elle pas surprise ?  Enfin, une chose était sûre, il ne se ramollissait point de ce côté-ci. Cigarettes…mouais. Lorsque la clenche de porte annonça l’arrivée d’une personne qui, au vu de la voix, devait être William Clives; Cailin se redressa. Une idée vite!

Sans réfléchir, Cailin retira son manteau pour laisser une bretelle de sa robe tomber sur le coté. Le décolleté mis en avant,  la position lascive, elle porta son index à ses lèvres légèrement entre ouverte.

« Vous avez été trop long Clives…Vous avez laissé votre repas refroidir avant de le manger. » Déclara Cailin d’une voix boudeuse pour annoncer sa présence à William.  Joli jeu de mot entre la pause déjeuné et la petite sucrerie présente sur le fauteuil du bureau. Refermant son manteau, Cailin lui adressa un clin malicieux.  « Dommage. »

Admire ce qui vient de te passer sous le nez, mon vieux. Il avait intérêt à avoir eut le temps de contempler le tableau car déjà l’ensemble disparaissait sous le tissus fin de sa longue veste. Froissant son minois dans une moue boudeuse presque enfantine, Cailin glissa vers l’homme. La distance se rongeait dans une provocation incroyable. Un déhanché de félin, un regard de biche… Cailin maniait les expressions pour mieux se protéger. Se serait mentir que de dire qu’elle n’avait jamais envisagé ce scénario dans son esprit, celui de se faufiler ici pour le laisser plonger ses lèvres dans son cou, profiter de sa force pour achever son désir juste sur le bureau à l’arrière. Mais les pensées ne devaient s’égarer de son petit manège.  Venant poser une main sur son torse, le corps de la jeune femme se hissa pour remonter lentement ses lèvres à l’oreille de Clives, une confidence en somme.

« Pour la peine j’ai percé toutes vos capotes…  j’espère que vous aviez remarqué que j’avais fait la même chose deux semaines plus tôt avec la boite dans votre chambre… » Souffla t elle laissant retomber sa main le long de son torse pour essayer de s’éclipser vers la porte la tête haute.
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MessageSujet: Re: L'arroseur arrosé |William & Cailin| L'arroseur arrosé |William & Cailin| EmptyDim 21 Juil - 19:53

L’arroseur arrosé
Cailin & William



Les vacances d’été avaient pointé le bout de leur nez. Enfin… disons plutôt que le mois de juillet était enfin arrivé. Car « vacances » restait un mauvais mot pour désigner cette période. Depuis le meurtre du bal de promo, les policiers avaient élu domicile à l’université de Berkeley, interdisant aux étudiants comme aux professeurs de quitter la ville. De plus, nous étions tous invités à venir souvent dans cet établissement prestigieux afin de répondre aux diverses interrogations. Le fait est que Joe Shark comme moi-même menions également l’enquête. Les forces de l’ordre étaient désormais au courant de notre statut, si bien que nous pouvions garder un œil sur cette affaire et demander des détails lorsque nous le souhaitions. De ce fait, mon collègue et moi-même pouvions, si nous le désirions, quitter la ville pour profiter de l’été, tout simplement parce que nous n’étions pas considéré comme possibles criminels. Cependant, nous avions décidé de jouer le jeu, afin de ne pas semer le moindre doute au sein de l’université. De plus, nous devions travailler sur cette enquête. Autant, donc, rester sur les lieux. Le fait de tous rester coincés à l’université avait permis de faire des cours de soutien. Quitte à être présents, autant rendre cela utile. De ce fait, certains professeurs avaient accepté de faire des cours – payés en heures supplémentaires – pour les étudiants qui souhaitaient revoir des cours qu’ils n’avaient pas forcément assimilés. C’est ce qui expliquait d’ailleurs ma présence aujourd’hui.

Je remontais l’une des allées du campus, après avoir été déjeuné. Je me dirigeais jusqu’à mon bureau, à l’étage du bâtiment principal. En compagnie d’un collègue, je discutais avec, tout en montant les escaliers. Il m’accompagna jusqu’à la porte avant de se diriger, lui, vers une salle de cours. Ce n’est qu’après quelques secondes que je pénétrais dans mon bureau et c’est à cet instant précis qu’une femme entra dans mon champ de vision. Là, en face de moi, se tenait Cailin, en robe, une bretelle tombant sur son épaule, penchée en avant afin de m’offrir une vue splendide sur son décolleté, le regard brûlant et le doigt jouant sur ses lèvres. Instinctivement, mes sourcils se froncèrent sous l’incompréhension. La dernière fois que nous nous étions vus, nous étions dans une galerie d’art, quelques jours seulement après le bal de promo. Nous nous étions quittés alors qu’entre nous, tout devenait plus ambigüe. Avait-elle changé d’avis ? S’était-elle finalement faite à l’idée qu’elle me désirait autant que je pouvais avoir envie d’elle ? Cela me paraissait étrange qu’elle se soumette aussi facilement à moi. Quelque chose clochait. C’est ainsi qu’elle prit la parole, tandis que son monologue, cette fois-ci, ne me surprenait pas.

Cailin finit par se rapprocher de moi, dans une démarche féline. Et si, bien évidemment, elle pouvait se vanter d’attirer toute mon attention sur son corps, je restais cette fois-ci incroyablement neutre. D’apparence, tout du moins. Le visage fermé, l’œil sévère, je la laissais placer une main contre mon torse, entre ma chemise blanche et ma cravate noire. Ses lèvres remontèrent le long de mon visage pour venir à quelques millimètres seulement de mon oreille. Son souffle contre ma peau créa une vague de frissons qui parcouru ma colonne vertébrale, bien que je ne montrais aucun signe appréciateur à la jeune femme.

- Vraiment ? C’est embêtant, j’en ai utilisé quelques unes ces deux dernières semaines. En espérant que le nombre d’enfants, dont j’ignore l’existence, se limite à un.

Oui, je faisais référence à Kenzo. Finalement Cailin se détacha de moi dans le but de rejoindre la porte de mon bureau. Je restais là, quelques secondes à peine, à analyser son attitude. Le fait est qu’elle ne serait jamais venue jusqu’ici pour se soumettre à ses désirs les plus inavoués et le fait qu’elle connaissait l’existence d’une boite de préservatifs dans mon bureau ne signifiait qu’une seule chose : elle était venue ici afin de fouiller dans mes affaires. Pourquoi donc ? Simple envie de fouiner, ou bien se doutait-elle de quelque chose ? Pire encore, qu’avait-elle trouvé ? Devais-je m’inquiéter pour ma couverture ? Cailin est un véritable nuisible lorsqu’elle décide de se mêler des affaires qui ne la regarde pas. C’était d’ailleurs la raison pour laquelle on m’avait demandé de l’avoir à l’œil et de l’éloigner de toutes sources d’informations. Seulement, si désormais elle doutait de moi, les choses se compliqueraient. Ainsi, avant même qu’elle ne puisse atteindre la porte, je me tournais vers elle.

- Pas si vite, mademoiselle Watson.

Si mes paroles restaient calmes, mais gestes, eux, furent beaucoup moins doux. Ma main attrapa le poignet de Cailin tandis que je la plaquais contre le mur juste à côté de la porte. Désormais, mon corps la dominait à restant à une faible proximité du sien. Amusant quand on sait que la dernière fois que nous nous sommes retrouvés dans cette position, nous avions échangé un baiser brûlant et probablement m’en voulait-elle encore pour cela. Mais, cette fois-ci, je l’observais avec sévérité.

- Ce que j’ai appris de vous, c’est que vous ne vous donnez pas aussi facilement à un homme. Alors pourquoi  devrais-je croire à votre petit jeu de séduction ? Je suis loin d’être stupide, Watson, ne l’oubliez pas. Alors je ne vais vous poser qu’une seule fois la question, donc tâchez de bien y répondre : pourquoi étiez-vous en train de fouiller mon bureau ?

Il est clair que je ne plaisantais pas. Et, enfin de donner valeur à mes paroles, je lui adressais un regard intimidant, sévère, et particulièrement mauvais. De quoi lui faire comprendre qu’il fallait qu’elle évite de me prendre pour un idiot.
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MessageSujet: Re: L'arroseur arrosé |William & Cailin| L'arroseur arrosé |William & Cailin| EmptyLun 22 Juil - 21:12

c'était trop tentant:


Trouver la sortie aussi facilement aurait été décevant. Or William ne l’avait jamais déçu, enfin presque et jamais sur le jeu en lui-même. Son instinct avait vu juste !  A peine se retournait-elle à son appel que son dos heurtait le mur dans un hoquet de surprise. D’abord surprise, elle le fixa de ses immenses yeux clairs.  Qu’avaient-ils tous à la plaquer de la sorte, à la brusquer comme bon leur semble ? N’est-elle qu’une poupée ? Il semblerait. Dans le fond, elle le méritait amplement à jouer la femme objet. Elle ne pouvait que se blâmer pour ce comportement. Mais au lieu de changer de tactique, la jeune femme garda le cap.

« Il parait que certains plats sont meilleurs réchauffés ! Pensez à refermer la porte Clives.»

Décollant son bassin du mur, elle se gonfla pour mieux avancer.  Les épaules contre la peinture pâle gardaient une forme de recul. Cette façon de l’aguicher n’avait rien de nouveau. La distance fut courte avant d’arriver contre William. Qu’il tienne son poignet ne la dérangeait pas outre mesure, en apparence. Au fond, elle se sentait bafouée, comme si son charme ne parvenait plus à faire effet sur William.  Cet air glacial, cette question. Que se passait-il exactement ? Etait-il immunisé à son charme?  L’une de ses mains se posa sur le torse de cet homme aux allures sévères. Caressante, elle longea jusqu’à l’épaule comme pour vérifier la théorie sur la toute nouvelle froideur du professeur. Avait-elle perdu de son intérêt à partir du moment où elle s’était offerte à lui ? Possible. Les hommes tels que lui demeuraient des chasseurs avant tout. Quelle naïve petite chose elle faisait la ! Mais s’avouer vaincu ne lui ressemblait pas.

« Dites moi, Clives ? Pourquoi tant de méfiance ? Est-ce qu’il y a des choses à cacher dans votre bureau ? » Interrogea-t-elle en jetant un coup d’œil intéressé au fameux meuble.

D’accord, elle lui en voulait. Elle le haïssait si fortement que son désir pour lui décuplait. Etrangement, le concevoir comme une hypothétique menace lui plaisait. Dans le fond, elle doutait qu’il soit réellement agent secret. Sérieusement ? Ce genre de truc n’arrivait que dans les films ! Jusqu’à preuve du contraire, ici, seule la réalité avait prise. Dans un sens, sa présence et le peu de résultat qu’elle parvenait à obtenir dans l’avancement de son enquête s’expliquait mieux en plaçant Clives comme agent. Cette histoire devenait pire qu’un casse tête chinois ! Comment en avoir la preuve ?  Finalement, elle se redressa soudainement bien plus froide à son tour. A cette lueur qui brillait à présent dans ses yeux, il était aisé de constater qu’elle venait de faire la lumière dans son esprit. Dans un soupir, elle s’avoua vaincu.

« Vous avez des infos sur le meurtre. J’en suis sûre. Vous êtes leur professeur principal aux Omicron. Vous devez forcement être au centre de l’animation. »

Logique pensa-t-elle en plongeant son regard dans le sien. Un petit aveu pour en cacher une plus grosse bêtise, le marché semblait bon !
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MessageSujet: Re: L'arroseur arrosé |William & Cailin| L'arroseur arrosé |William & Cailin| EmptyMar 23 Juil - 15:49

L’arroseur arrosé
Cailin & William



Je pus sentir sa main se déposer contre mon torse afin de se faire plus caressante. Si je m’étais montré brusque en la plaquant ainsi dos au mur, mon visage restait sévère et glacial. Son comportement à elle semblait être fait pour s’assurer qu’elle n’avait pas perdu la totalité de son pouvoir d’attraction. Ce n’était pas le cas. Je la désirais toujours autant, si ce n’est plus. Lorsqu’une femme pose des limites et semble inaccessible, notre instinct de chasseur se montre plus fort et nous voulons plus que tout la posséder. C’était ce que je ressentais présentement. Malheureusement pour elle, sa présence dans mon bureau afin de fouiller dans mes affaires ne pouvait que ranimer ma sévérité. Bien sûr qu’il y avait des choses à cacher, et si elle venait à les découvrir, elle devenait une cible potentielle pour mes ennemis. Et là, clairement, ça me posait un gros problème.

- A vous de me répondre, mademoiselle Watson. Y a-t-il des choses à cacher dans ce bureau ?

Je fixais son regard de mes yeux bleus aciers et perçants. Je ne comptais pas la laisser s’en sortir aussi facilement. Soit elle m’avouait clairement la raison de son infraction dans mon bureau, soit elle m’aurait sur le dos si souvent qu’elle finira par porter plainte afin d’instaurer une distance entre nous. Et je ne plaisantais pas là-dessus. Il était hors de question qu’elle bousille ma carrière au sein du MI6, comme je refusais de devoir risquer ma vie pour la protéger parce qu’elle avait décidé de se montrer plus fouineuse que jamais.

- Pourquoi aurais-je des informations sur cette enquête alors que, comme tout le monde, je suis suspecté ? Et surtout, dans l’hypothèse où j’aurais des informations, pourquoi devrais-je les partager avec vous ? Vous n’êtes pas flic, Watson, mais journaliste.

Et les journalistes, ce sont ma bête noire. Quoi qu’il en soit, je jouais parfaitement la carte du bluff avec elle. Impossible de savoir si je disais la vérité ou non. Un coup je menais sur une piste, pour finalement la réfuter. Je comptais bien la faire tourner en bourrique. Je ne m’étais pas poussé du chemin afin de la libérer, bien trop occupé à la maintenir entre le mur et mon corps, afin de l’empêcher de s’enfuir. Game over, Cailin. Tu as joué, et tu t’apprêtes à perdre.

- Alors dites-moi pourquoi vous étiez en train de fouiller dans mon bureau ? Et ne me répondez pas que vous cherchiez des informations sur le meurtre, car vous savez aussi bien que moi que la police a élu domicile ici et que vous n’auriez aucun mal à avoir plus de détails en fouinant chez eux. Je vous conseille de me répondre, sincèrement.

Intimidant, moi ? Non… pas du tout… Quand je pense que l’on m’avait demandé malgré moi de garder un œil sur elle, et qu’à présent, elle risquait de devenir une plus grande menace. Désespérant, n’est-ce pas ? Si seulement elle pouvait se contenter d’être belle, ça nous épargnerait à tous bien des problèmes. Mais visiblement, la jeune femme ne l’entendait pas de cette oreille.
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MessageSujet: Re: L'arroseur arrosé |William & Cailin| L'arroseur arrosé |William & Cailin| EmptyDim 28 Juil - 13:18


« La question reste irrésolue…peut être devrions nous retourner le bureau pour en avoir le cœur net. » Souffla t elle en plissant le nez, malicieuse.

Le regard plongé dans celui de William cherchait une réponse. Mais rien ne venait. Le trouble augmentait dans l’indifférence la plus totale. Dans son reflet, elle aurait voulu lire la vérité, ce qu’elle était en réalité, ce qu’elle valait et ce qu’il pouvait valoir. Des réponses, pour savoir les choix qu’elle devait faire. Mais, dans l’immense bleu azur de ses prunelles, elle se noyait lamentablement. Pourtant, les yeux s’écarquillèrent subitement à la deuxième réplique. Un instant déstabilisée, Cailin relâcha finalement le contact avec l’agent. Le besoin d’instaurer une distance entre leur deux corps l’opprima avec force. Aussitôt, elle tira sur son poignet, le fixant avec insistance pour qu’il relâche.

« Je cherchais le moindre indice pouvant m’indiquer que vous êtes un être humain, Clives. » trancha Cailin dont le regard s’assombrissait.

N’avaient ils pas formé une équipe ? Certes, jamais un seul de leur projet n’avait su aboutir. Preuve évidente du sabotage de William.  Mais ils s’étaient fréquentés assez souvent pour en venir à la conclusion que l’un comme l’autre aimait fouiner. Cette passion commune les avait conduits à lier une forme d’accord.  Clives aurait dû l’aider à résoudre son affaire. Alors oui, pourquoi partagerait il les informations maintenant qu’elle ne servait plus rien ? Maintenant qu’il avait bien joué avec elle et qu’il pouvait avoir mieux ailleurs ?

Naïve petite chose qu’elle avait été. Ecouter son instinct lui aurait évité bien des désillusions. La douleur cuisante de faire face au pot aux roses apportait une toute nouvelle étincelle à son regard. Loin du désir ou du jeu auquel Cailin avait habitué Clive, cette lueur la consumait muant l’envie qu’elle avait pu éprouver pour lui en une forme puissante de dégout. Son nez se plissa aussitôt. La transformation entrainait une multitude de petits changements significatifs. Plus il se serrait contre elle pour la maintenir en place, plus corps se rebellait. Prête à mordre, elle redressa vers lui son regard étincelant de haine.

« Vous êtes assez intelligent pour réaliser que vos belles paroles ne trouvent plus aucun crédit.  Alors ? Et maintenant ?  Que comptez-vous faire ? Me violer ? Quand on n’obtient pas exactement ce que l’on veut on le prend par la force?  Vous n’aurez qu’à me balancer par la fenêtre ensuite. » Déclara froidement Cailin.

Etait-elle vouée à être manipulée, trahie et traitée comme une poupée durant toute sa vie ? A croire qu’inéluctablement, le même schéma se répéterait ! Qu’importe s’il était réellement agent ou non, cette simple révélation concernant la volonté de William de faire cavalier seul demeurait la preuve irréfutable qu’elle se leurrait depuis le début. La seule et unique chose qu’ils partageaient ce n’était qu’un jeu et aujourd’hui, Cailin souhaitait y apporter le point final.
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MessageSujet: Re: L'arroseur arrosé |William & Cailin| L'arroseur arrosé |William & Cailin| EmptyMar 30 Juil - 14:22

L’arroseur arrosé
Cailin & William




Le moindre indice pouvant lui indiquer que j’étais un être humain ? J’eus envie de rire, mais me contentais d’esquisser un bref sourire à peine visible, qu’elle seule put deviner sur mes lèvres. Oui, je suis un être humain, davantage physiquement que mentalement. Si je peux ressentir des émotions, ils restent moins nombreux et de faibles ampleurs contrairement aux personnes dites « normales ». Que cherchait-elle à me faire comprendre ? Souhaitait-elle que je culpabilise de la traiter de la sorte ? Pour cela, il fallait qu’elle se montre également franche envers moi. Mais là différence, c’est que quelque chose semblait s’être cassé en elle me concernant. Elle perdit bien vite son expression pour laisser naître de la haine sur son visage. Son nez se plissa au même titre que ses yeux. Ses sourcils se froncèrent et je sentais dans son regard une réelle envie de me réduire en miettes. Cela uniquement parce que je n’avais pas d’informations concernant la mort de Riley ? Ou bien parce que si j’en avais eu, je ne lui en aurais pas fait part ? Non, il devait probablement y avoir autre chose, mais malheureusement, elle ne souhaitait pas se confier à moi là-dessus.

Ses dernières répliques me firent froncer les sourcils. D’un coup, j’étais beaucoup moins amusé. On ne plaisante pas sur ce genre de choses, tout comme on ne vient pas me considérer comme un violeur ou je ne sais quoi de dégoûtant. Là, mes yeux se posent dans ceux de Cailin, avec une sévérité qui fait froid dans le dos. Jamais je ne ferais de mal à une femme.

- Ce n’est pas parce que je vous « déçois » que je deviens le plus grand salop de la Terre, Watson.

Là, mon regard reste fixé au sien.

- Et sachez que je ne viole pas les femmes, je leur fais l’amour.

Cette fois-ci, je la lâche pour finalement m’écarter d’elle. Mes bras se croisent sur mon torse, la tête haute et l’arrogance inscrite sur le visage. Je ne comptais pas perdre la face devant Cailin. J’avais perdu toute forme d’amusement pour adopter une expression sévère et froide. Rien de très « humain » devait-elle penser. Et dans le fond, elle n’aurait pas tord.

- Il ne s’agit pas là d’un quelconque faux tableau ou je ne sais quelle autre affaire. Un gamin est mort ce soir là. Un gamin que je connaissais, qui était mon étudiant. Alors non, je n’ai pas d’informations et si j’en avais, je ne vous en ferais pas part. Et vous savez pourquoi ? Parce que par respect pour les parents, j’imagine qu’on peut laisser la police retrouver le meurtrier, sans que des rapaces de journalistes ne viennent s’approprier l’affaire pour la tourner au ridicule.

Finalement je me retournais vers mon bureau et fouillais dans quelques papiers. Là, je pris un bout de papier pour y noter un numéro de téléphone. Finalement je froissais la feuille pour en faire une boule que je jetais aux pieds de Cailin, par mauvaiseté.

- Vous savez qui doit avoir des informations ? Les parents de Riley. Alors je vous laisse leur téléphoner. Je suis sûr qu’ils seront très heureux de faire la connaissance d’une journaliste qui se mêle de ce qui ne la regarde pas, alors qu’ils sont en train d’attendre qu’on rapatrie le corps de leur enfant afin de pouvoir lui faire des adieux convenables !

Pas une seule seconde je n’avais quitté le regard de Cailin.

- Je ne suis peut être pas un « être-humain », mais on m’a inculqué le respect. Maintenant, quittez mon bureau.

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MessageSujet: Re: L'arroseur arrosé |William & Cailin| L'arroseur arrosé |William & Cailin| EmptyMar 30 Juil - 20:40


Tourner la situation à son avantage demeurait un jeu qu’il parvenait à faire avec excellence. Un instant, la culpabilité grimpa contre ses joues rosies. Il présentait tout son art, l’étalait sans vergogne au regard de la blonde. Le plus grand salop de la Terre ? Probablement pas. Un beau salop malgré tout pour la journaliste. Ses paroles avaient dépassé sa pensée. Cailin le sentait. Mais il avait le pouvoir de la pousser hors d’elle là où tous l’avaient laissée indifférente et malicieuse. Se voir réduite au rang des fouines puantes l’humiliait particulièrement. Il ne pouvait que le savoir. La jeune femme ne doutait pas un instant qu’il était renseigné sur le harcèlement médiatique qu’elle avait subit plus jeune et de quelle manière les paparazzis avaient achevé sa vie.

Qui était-il pour juger de ses actes alors qu’il avançait couvert, s’était probablement renseigné en douce sur tous les hommes présents sur son foutu schéma et qu’il n’avait pas hésité un instant à l’utiliser, elle. Qu’est-ce qui faisait la différence entre elle et lui si ce n’était que lui, avait passé tout son temps à lui mentir ? Pour quelle raison ? Pourquoi devrait-elle faire preuve de franchise avec lui alors qu’il continuait à la berner ?

« Ce n’est pas en rabaissant mon mérite que cela fera augmenter le votre, Professeur. » Souffla t elle simplement.

Son vocabulaire puait le dédain. Les mots pesaient lourds sur ses frêles épaules. Se décollant de la porte, elle fit un pas à l’intérieur lorsqu’il avança vers le bureau. Marquant volontairement l’espace de sa présence, la journaliste marqua une profonde indifférence face à ses propos blessants. Il faisait la leçon ? Réellement ? Lui ? Qu’en avait-il à faire de la douleur d’autrui ? Ses paroles pouvaient cracher autant que possible sur elle, les souliers de Clives ne brilleront pas plus. Mais lorsqu’il jeta le papier à ses pieds, Cailin secoua la tête négativement. La surenchère, encore et toujours. Elle piquait, il mordait plus fort pour mieux creuser l’inéluctable brisure en entamait de les séparer. Son tour venait à présent de jouer le jeu, de monter au dessus. Néanmoins, le cœur lui manquait. A moins qu’il ne soit trop intense pour parvenir à se plier à la règle. Peu importe l’idée que les hommes se faisaient d’elle, Cailin n’était jamais parvenue à blesser volontairement un semblable. William en demeurait un après tout. La jeune femme jouait en finesse guidant, encourageant, jouant mais jamais en poignardant. Le regard se planta sur la boulette tandis qu’elle soupirait.

« Au moins j’ai la preuve que vous êtes un homme. Seuls eux sont capables de cracher et dédaigner celles qu’ils ne peuvent plus avoir. Néanmoins, je vous remercie pour votre aide professeur même si je possède déjà ce numéro. »

Quand aux dernières paroles, Cailin secoua la tête négativement posant son talon aiguille sur la boulette de papier qu’elle fit rouler dessous sans la moindre difficulté. Du respect hum ?

« C’est en effet ce que je peux constater. Il faut croire qu’en tant que journaliste, je ne mérite pas votre éducation.»

Maintenant, il était temps de savoir si oui ou non, elle avait raison. Ouvrant la porte toute en finesse, elle se glissa par l’ouverture avant de pivoter pour poser son regard sur lui.

« A bientôt Professeur, je passerai vous jeter mon prochain article. Navrée s’il vous tombe plutôt sur le coin de la figure… Comprenez, les rapaces attaquent toujours d’en haut. »

D’un geste lent, elle pointa du doigt le ciel avant de lui offrir un sourire poli. Elle n’évoquait pas l’article par hasard. Rien ne venait jamais par hasard avec une blonde de son genre.  
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MessageSujet: Re: L'arroseur arrosé |William & Cailin| L'arroseur arrosé |William & Cailin| EmptyMer 31 Juil - 17:51

L’arroseur arrosé
Cailin & William




Je ne comprenais pas vraiment ce que pouvait me reprocher la jeune femme. Les femmes restaient tellement compliquées. Voilà pourquoi je n’étais pas doué pour les relations sérieuses. J’ai toujours été un bon amant, paraît-il, mais pour ce qui était du compagnon idéal, j’avais des progrès à faire. Je n’y peux rien si je ne suis pas né avec le mode d’emploi de la gent féminine. J’avais beau me creuser la tête, je ne voyais pas ce que j’avais fait de mal. Pourquoi parlait-elle de mon mérite ? Je tentais de lui expliquer qu’il serait respectueux pour la famille de Riley de ne pas faire d’article sur le décès de ce dernier. Qu’y avait-il de mauvais dans mes paroles ? Un peu de bon sens restait nécessaire. M’en voulait-elle pour lui avoir dit que je ne partagerais pas d’informations avec elle si j’en possédais ? C’était justement par rapport au fait que je ne voulais pas que les parents d’un gamin puissent lire des tonnes de théories objectives sur la mort de leur fils. Je trouvais cela cruel. Donc non, je ne m’excuserais pas de mon comportement alors que je ne me considère pas comme étant en tord.

Je plissais les yeux en entendant parler de son prochain article. Que devais-je comprendre par-là ? Etait-ce une sorte de menace ? Si quelqu’un de mon entourage avait été au courant de mon travail au sein du MI6, j’aurais juré qu’on le lui avait répété. Cependant, à part Joe, personne n’était au courant. Et dans la mesure où Shark était mon collègue, jamais il ne vendrait la mèche au risque de se mettre autant en danger que moi. De quoi parlait-elle donc ? Je restais perdu face au comportement de la jeune femme.

Finalement j’avançais vers elle, de façon à me poster juste en face. Mes yeux se baissèrent afin de croiser les siens. Je demeurais plus grand qu’elle. Là, je tâchais de lire une réponse dans son regard. Mais rien. Elle restait bien mystérieuse dans ses propos, mais visiblement, l’histoire de Riley n’était pas l’unique cause à la haine qu’elle pouvait éprouver à mon égard.

- Et si pour une fois, vous alliez droit au but au lieu de vous nourrir de quelques paroles totalement implicites ? Que dois-je entendre par-là ? Mais j’imagine que vous ne me donnerez aucune réponse, encore une fois.

A quoi bon discuter alors ? Je n’aimais pas ce genre de devinettes et je ne voyais pas l’intérêt de partager un sujet de conversation si elle décidait de parler seule en utilisant des propos implicites afin de me laisser dans l’ignorance.

- Et pour en revenir à vos propos juste avant, laissez-moi rire. Je ne peux plus vous avoir ? Rectification : je n’ai jamais pu vous avoir. Aux dernières nouvelles, vous n’avez jamais voulu de moi. Vous pensez réellement que je vous « dédaigne » par mauvaiseté ? Mon désir pour vous n’a rien à voir dans cette histoire, même si je n’apprécie que peu que vous en profitiez pour vous jouer de moi, comme vous l’avez fait quand je suis rentré dans ce bureau.

Pas une seule seconde je n’avais quitté son regard, afin qu’elle saisisse la sincérité de chacune de mes paroles. Là, je déposais mes doigts sous son menton de façon à lui relever la tête. Et sans lui demander son avis, je venais sceller mes lèvres aux siennes avec douceur et passion. Un baiser bref et pourtant délicieux. Quand mon visage se détacha du sien, j’ouvrais les yeux afin de l’observer.

- Avouez que vous n’avez jamais envisagé le fait qu’il puisse se passer quelque chose entre nous, au lieu de me faire passer pour un salop qui couche avec une femme avant de la jeter. Alors si je ne vous plais pas, quitter ce bureau, et je saurais à quoi m’en tenir.

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MessageSujet: Re: L'arroseur arrosé |William & Cailin| L'arroseur arrosé |William & Cailin| EmptyMer 31 Juil - 21:13


Pour être grand, il l’était. Du haut de ses un mètre cinquante cinq, Cailin ne pouvait rivaliser avec peu de monde. Probablement est-ce la raison qui la poussait à bénir les talons hauts. Heureusement, sa petite taille n’entravait en rien son tempérament qui, lui, n’avait rien de petit. Redressant un sourcil défiant, elle prit appuie sur l’une de ses jambes. Le déhanché s’accompagna de deux mains sur ses hanches. Le regard étincelait de reproche autant que de colère. Pourtant, il restait une chose tout au fond qui ne désirait plus partir. Tout s’aimantait vers ce point, la trame de fond sur lequel se jetaient ses émotions. Cailin cachait tant bien mal ce sentiment de perdition.

« Alors nous jouons franc jeu maintenant ? Étrangement il m’a semblé que lorsque c’était le cas l’un de nous deux s’amusait bien à faire semblant. »

Levant les yeux au ciel par la suite, elle s’impatienta. Comme toujours, son caractère revenait à la surface, l’ancien, celui de Sixtine. Se maudire pour être cette petite chose trouillarde ne suffisait plus. Alors même si elle cilla, tiqua lorsqu’il l’accusa ouvertement. Ne pas se laisser influencer pensa –t-elle. Il était en tord. Le laisser la culpabiliser de la sorte ne ferait que détourner l’attention du principal. Il la manipulait depuis des mois, plus d’un an ! Comment ne pas être fâchée ?

« Oh alors vous, vous avez le droit de jouer de vos charmes pour me mener par le bout du nez mais moi pas. Ou bien est-ce que c’est parce que pour cette fois vous étiez de l’autre côté de la barrière ? Vous m’avez menti, manipulé et depuis le début. Vous me faite des leçons de moral sur le respect envers les familles mais vous n’hésitez pas une seule seconde à m’éloigner de ce qui moi, me maintient debout et me permet de me lever le matin. Vous savez parfaitement ce que je cherche depuis des années et vous ne faites que mener en bateau jouant de votre séduction, de votre tempérament et de ma crédulité. Alors ne venez pas me reprocher quoique se soit quand vous avez fait bien pire. J’ai 359 familles avec moi qui mériteraient de savoir la vérité. Tout ça, ça vous passe au dessus de la tête. »

359, le nombre de victimes tuées lors de l’attentat terroriste du père de Cailin sur un célèbre hôtel de Chicago. Les blessés ne comptaient pas dans ce calcul. A vrai dire, il ne restait que peu de survivants. C’était ça, sa mission non ? L’empêcher de trouver la vérité sur cet attentat, de fouiner de mettre en péril le MI6 et de révéler la vérité au grand jour.

« Toute cette énergie pour quoi hum ? » Questionna Cailin en leva la paume de ses mains vers le ciel. « Quel était le but ? Me mettre dans votre lit me semble un peu léger. Alors pourquoi ? J’ai perdu tellement de temps avec vous. » Finit elle, la voix se brisant un peu plus.

Son corps frissonnait. L’état psychologique de Cailin s’affaiblissait de secondes en secondes. Combien de temps parviendrait-elle à rester debout face à lui alors qu’elle n’avait jamais été capable de parler de cet attentat, même pour lui expliquer. Pas un mot n’avait quitté ses lèvres. Son cœur était scellé depuis des années ? A chaque évocation de cette affaire, Cailin se sentait partir des années plus tôt. Sa colère et sa peine ne faiblissaient pas, même quinze ans après. Déboussolée, elle senti ses poings se serrer le long de son corps. Combien de temps ses petits poings parviendront-ils à dompter l’émoi de la jeune femme ? Heureusement ou pas, la solitude s’évapora au contact de doigt sous son menton. Un brin d’espoir reprit la blonde tandis qu’elle cherchait une réponse dans son regard. Les yeux se fermèrent à l’arrivée de ses lèvres contre les siennes. Tendues vers lui, elles cueillirent avec avidité la douceur qu’il imprimait à sa bouche. De la tendresse, un moment tendre… Son cœur souffrait d’un puissant manque.

Le frisson qui réchauffa sa poitrine soulagea un instant la douleur cuisante qui sommeillait là depuis des années. Un certain masochisme devait l’habiter pensa t elle alors qu’elle laissait ses yeux clos, les lèvres toujours légèrement écartées. Bien loin, elle ne revînt sur Terre qu’à la voix de Clives. Ses yeux s’ouvrirent à nouveau sur un regard totalement égaré. La solitude pesait trop lourdement sur sa poitrine depuis bien longtemps. Son fiancé ne rentrait jamais et la délaissait lorsqu’il était à la maison. L’attention, la douceur, peut être de la tendresse…des ingrédients qui manquaient à sa vie pour créer un moment de bonheur. Un instant, elle resta à la fixer, sans savoir si elle pouvait choisir entre lui et la porte.

« Et si j’ai un doute, vous recommenceriez ? » Demanda-t-elle en avançant d’un pas vers lui alors qu’elle refermait la porte derrière elle.

La vie était une chienne. Son passée devenait trop lourd pour le porter seule encore. La compagnie et la douceur de quelqu’un devenait indispensable, au moins pour quelques instants. L’exercice qu’elle venait de fournir pour énoncer et non effleurer les évènements lui avait demandé trop de force. Ironie du sort, la seule âme qui pouvait lui apporter de la tendresse demeurait Clives, l’homme qui l’avait poussé dans cet état.
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