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On est jamais mieux qu'avec ses amis

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MessageSujet: On est jamais mieux qu'avec ses amis On est jamais mieux qu'avec ses amis EmptyJeu 23 Mai - 21:28


" De l'amour à l'amitié il n'y a qu'un pas "
Des choses c'étaient passées depuis les petites vacances imprévues qu'avait pris le jeune Walton. Il avait disparu de la surface de la terre pendant un mois, les deux seules personnes au courant de ça étaient bien sûr sa petite amie Ebony et ça meilleure amie Eileen. Pourquoi disparaitre seul et sans raison ? Et bien sur un coup de tête, ça vous arrive jamais à vous de vous payer quelque chose sur un coup de tête. Et bien quand le nombre de 0 sur votre compte en banque atteint un chiffre assez élevé vous pouvez partir à l'autre bout du monde pendant un mois sans jamais penser à la banqueroute. Il était parti un mois à Bangkok, pour le plaisir de voir la pauvreté dirons certains, pour la prostitution des mineurs dirons d'autre. La réalité était tout autre, Drew reprenait petit à petit les reines de l'entreprise familiale et il voyait bien plus grand que l'Europe et l'Amérique actuellement occupés par son père. Il voulait la Russie, le Japon, la Chine et d'autres pays ou la population explosaient. Bien sûr il n'y avait pas beaucoup d'argent, mais l'un dans l'autre la main d'oeuvre était moins chères, les gens moins regardant sur la qualité. Il y avait énormément d'argent à se faire et Drew voulait absolument réussir ce coup, le premier coup, celui qui donnerait le "la" à ses débuts. Rajoutez à ça le fait qu'il cache toujours à son père ses multiples redoublements et vous comprenez très vite qu'il n'a pas forcement droit à l'erreur. Et il avait fait un carton plein, le projet qu'il avait présenté était énorme, vendre des produits locaux uniquement, aucune importation donc forcement aucunes dépenses importantes. Employés uniquement des gens compétent pour éviter le vol et les erreurs. La bâtisse était toute neuve, bien sûr c'était un investissement énorme, un bâtiment haut de gamme digne de Walt-Mart. Drew ne voulait plus des petites supérettes ou des grands supermarchés qui ne payaient pas de mine. Il voulait du tape à l'oeil. Pourquoi dépenser autant d'argent dans l'apparence ? Chose jamais faite par son père ni même son grand-père ? C'était simple dans sa tête, il n'avait qu'un but un seul, la Russie, la Chin et autre n'étaient que des marches pour atteindre l'étage tant convoité. Le Quatar, voilà l'endroit ou il aimerait bien voir le nom de sa famille devenir une légende. Ce pays le faisait rêver, personne là-bas ne donnait l'impression d'être pauvre, tout le monde puait l'argent à plein nez. Puis avouons le, le fait de pouvoir faire du ski en plein centre commercial était quelque chose qui l'avait toujours mis sur le cul.

Avant de parler de Quatar, Russie et tous ses pays revenons en Amérique. Drew avait prévu de passer la soirée avec sa meilleure amie. Depuis l'histoire du Spring Break ils n'avaient pas encore eut le temps de se revoir. Autant dire qu'ils avaient des choses à se dire et que le ton allait hausser. Lui en couple avec la personne qu'elle pouvait le moins voir dans Berkeley. Elle en couple avec un mec qui lui avait fait du mal durant un temps et surtout un mec que Drew ne pouvait pas voir même en peinture. Autant dire que les retrouvailles allaient être chaudes. Ils se disaient tout c'était une bonne chose et bien sûr une mauvaise aussi. Surtout quand il s'agissait de parler couple, quand le couple c'était eux deux il n'y avait aucuns problèmes. Quand le couple c'était un des deux avec un autre c'était tout autre chose. La jalousie ajoutée à la haine de voir avec qui l'autre été c'était une mauvaise mayonnaise. Enfin ce soir il était tout de même très heureux de revoir sa meilleure amie, la belle le faisait toujours rire. Même si maintenant entre eux il n'était plus question de dérapage sexuel ou autre, ils étaient toujours très proches et pour ceux qui ne les connaissaient pas, ils passaient pour le couple parfait. Si Bony ou Jayan savait ça bien sûr ils les tueraient, mais de leur coté ils faisaient la même chose.
20 heures sonnaient, c'était l'heure à laquelle il avait donné rendez-vous à Eileen et pourtant il n'était pas encore parti de chez lui. Elle ne serait pas à l'heure donc pourquoi arriver à l'heure ? Ils avaient un jeu simple tous les deux, celui qui ferait attendre l'autre tout en restant raisonnable, donc la plupart du temps ils arrivaient tous les deux avec une petite heure de retard.

21 heures, c'est un Drew sur son 31 qui arrive dans le restaurant qu'il a réservé pour diner avec sa belle blonde. Scrutant la table qu'il avait réservée il ne fut pas surpris de voir que personne n'y était attablé. A l'accueil on riait moins, une heure de retard dans un restaurant hors de prix comme celui-ci ce n'était pas quelque chose de bien vu. Après s'être quelque peu pris la tête avec le serveur, les emmerdes continuèrent, quelqu'un venait de lui rentrer dedans. Se tournant prêt à gueuler il s'aperçut que la personne en question était une grande blonde, forte élégante et surtout hyper sexy. Je vous le donne en mille c'était Eileen qui arrivait avec 5 minutes de retards, Drew sourire aux lèvres après l'avoir enlacé lui lança.

    Ca fait juste une heure que je t'attends.

L'homme à l'accueil en entendant ça se racla la gorge en signe de non approbation !

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MessageSujet: Re: On est jamais mieux qu'avec ses amis On est jamais mieux qu'avec ses amis EmptyMer 29 Mai - 23:51

L’hiver s’était achevé depuis un bon moment déjà, le temps était passé, des amitiés s’étaient défaites, des sentiments étaient nés, le spring-break semblait être déjà loin derrière elle. Elle n’avait rien oublié de cette semaine infernale, piégée entre cette garce d’Ebony et son meilleur ami qui bavait sur son visage méprisable et tiraillée par les sentiments contradictoires qu’elle ressentait envers Jayan. Le haïr et l’aimer en même temps, toucher les étoiles quelques secondes, y croire et retomber sur le sol avec fracas, retour à la réalité. Elle se souvenait de tout le mal qu’il lui avait fait, intimement persuadée qu’elle ne parviendrait jamais à lui pardonner. Elle avait fini par se convaincre que les contes de fée n’étaient pas fait pour elle, et que même si le bonheur était à portée de main elle ne pourrait jamais le saisir. Dans cette spirale infernale elle n’avait pas tout de suite vu d’issue de secours, de porte de sortie, un échappatoire. Pourtant, désormais quand elle regardait derrière elle, elle voyait le chemin parcouru, le pardon qu’elle avait accordé à Jayan, cette deuxième chance qu’ils se donnaient sans savoir où cela les mèneraient. Vivre le jour présent sans se soucier du lendemain c’était peut être ça le secret pour être enfin heureux, mettre les complications et le passé de coté, l’enfermer dans une boite. Heureusement Andrew son meilleur ami avait été présent pour elle durant cette semaine de Springbreak. Il la connaissait tellement bien, qu’il avait immédiatement su quoi faire pour lui changer les idées, pour lui permettre d’aller de l’avant, pour lui faire sortit Jayan de la tête. Andrew était extrêmement protecteur avec elle, si bien que le moindre type qui osait s’approcher trop près de la belle s’attirait par la même occasion les foudres de l’Omega. Elle lui avait demandé de ne pas se mêler de sa relation avec Jayan sans trop y croire, il le détestait et pour cause; Ebony et lui avait eu une histoire, un passé commun. Après toutes les tempêtes qu’elle avait traversé, elle était finalement heureuse. Elle aimait Jayan plus que jamais, elle était parvenue à avoir une place importante dans la vie de l’Epsilon et c’était tout ce qui comptait. Néanmoins, elle avait la sensation d’avoir perdu quelqu’un en chemin, d’avoir perdu son meilleur ami. Depuis la fin du spring-break, Andrew avait tout bonnement disparu de la circulation, il n’était plus à San Francisco, il avait fuit. Partir sur un coup de tête, sans un mot, c’était typique de sa personnalité, de son impulsivité, elle le savait. Pourtant c’était à ce moment précis qu’elle aurait eu besoin de lui, de lui confier ses doutes, lui demander des conseils, il était en couple il savait comment fonctionnait ces choses là. Eileen avait enchainé les histoires sans lendemains durant toute sa vie et maintenant que les choses devenaient sérieuses elle avait l’étrange sensation d’avancer à l’aveuglette dans un pays inconnu. Il avait daigné l’appeler quelques fois, ne serait-ce que pour lui dire qu’il était encore en vie, mais rancunière comme elle était elle ne pouvait s’empêcher de lui en vouloir de l’avoir ainsi délaissé. Il faisait le tour du monde, et elle ne l’avait pas revu depuis plusieurs mois, l’ambition qu’il avait était sans limite seulement princesse Rosenbach ne supportait pas d’être mise sur le banc de touche. Il allait bientôt revenir et elle avait des milliards de choses à lui dire, et quelques reproches à lui faire. Il l’invitait dans un restaurant branché de San Francisco, un lieu élégant et atrocement cher. Avec Andrew, il n’était jamais question d’argent, ils avaient grandis dans le même milieu, ils étaient plein aux as et ne s’en cachaient pas, inutile de jouer, depuis le temps ils se connaissaient par coeur. Le diner était prévu pour vingt heures tapantes, mais elle savait d’ores et déjà qu’elle n’y serait pas à l’heure. La ponctualité était une chose qu'elle n’avait pas hérité, elle aimait se faire désirer et torturer son meilleur ami qui avait fuit comme un lâche à l’autre bout du monde tandis qu’elle était entrain de lutter contre ses sentiments lui paraissait être une excellente idée. Ce soir, elle ne serait pas l’adorable Eileen qu’il adore, non, elle allait lui montrer son autre visage, la vengeance est un plat qui se mange froid. Vêtue d’une jolie robe blanche qui mettait son teint légèrement bronzé en valeur elle arrivait sur place avec une bonne heure de retard. Elle parcourait la salle des yeux à la recherche d’Andrew, mais elle ne voyait que le gratin de San Francisco attablé, avocats, hommes d’affaires, personnalité politique, pas d’héritiers d’empire en vue. Elle se demandait comment allait se passer ces retrouvailles ? Devait elle lui parler de Jayan, lui raconter l’épisode de Vegas, les sentiments qu’elle ressentait pour lui, devait elle faire comme si il n’était jamais parti ? Perdue dans ses pensées elle avançait parmi les tables, ses yeux azurs dans le vide, ses cheveux blonds lui donnant des allures de petite fille modèle. Soudain elle fonça dans quelqu’un, et alors qu’elle s’apprêtait à hurler au scandale elle observa la personne en question. Andrew, toujours là ou on ne l’attendait pas. Il l’enserra dans ses bras, le sourire aux lèvres, elle était heureuse de le revoir mais ne le montrait pas. Jamais elle ne se serait permise de fuir à l’autre bout du globe sur un simple coup de tête, jamais elle ne l’aurait abandonner si il avait eu besoin d’elle. Il se permit une réflexion au sujet de son retard, comme s’il n’était pas habitué depuis le temps. « Et moi, je t’attend depuis la fin du Spring-Break. » dit elle sèchement, avant de se diriger vers la table indiquée par le serveur. Ce dernier ne semblait pas ravi d’accueillir dans son restaurant deux gosses de riches imbus de leurs petites personnes. Observant la table, elle remarquait qu’Andrew n’avait toujours rien commandé, et elle se demandait s’il était vraiment ici depuis une heure, ou si c’était une énième mascarade de sa part.« Une heure que tu fais face à un verre vide, laisse-moi rire. C’était comment Bangkok ? Je t’ai manqué ? » siffla-t’elle en demandant à ce qu’on lui apporte rapidement une bouteille de champagne. Elle le fixait croisant les bras, elle espérait qu’il avait une bonne raison d’être parti. Leur amitié était solide, mais son couple ? Elle décida qu’il était temps de jouer son ultime carte, commençons par les sujets qui fâchent. « Ebony devait être ravie de pas t’avoir dans les pattes, tu es passé à autre chose ? » termina t’elle par lâcher en ricanant. Andrew méritait tellement mieux que cette fille débarquée de nulle part, une Gamma pur souche, rien de chic.
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MessageSujet: Re: On est jamais mieux qu'avec ses amis On est jamais mieux qu'avec ses amis EmptyMar 4 Juin - 21:04


" De l'amour à l'amitié il n'y a qu'un pas "
Le Spring break, depuis maintenant quatre années qu'il était ici à Berkeley c'était toujours le moment de l'année qu'il attendait avec impatience. Franchement faire la fête en ne se souciant de rien, en ne se disant pas si je fais des conneries la police va me saigner. Non c'était une fête, partir dans un autre pays ou les règles n'étaient plus les mêmes, voir des filles qui durant l'année étaient coincées s'habiller comme de véritables salopes et coucher à droite à gauche. Pendant quatre ans c'était ça pour lui l'image du Sprinbreak, le Mexique, la téquila, le sexe à ne plus savoir qu'en faire, le soleil et surtout la place à la fin de l'année. Il attendait un mois pour voir ce festival, il lui permettait de tenir toute la fin d'année puis il repartait dans un cycle qui pourrait à ses yeux êtres sans fin. Oui mais voilà le changement c'est maintenant et quand ça passe ça fait mal. Berkeley voulait se racheter une image arrêter de voir ses élèves partir en groupe dans un endroit de débauche, il fallait que le nouveau doyen ait la main mise sur tout. Alors décider d'organiser un Springbreak à la neige était un moyen pour lui de calmer les ardeurs des jeunes que ce soit dans le sens propre du terme comme dans le sens figuré. Pour Drew cette stratégie avait marché, à la fin de la semaine il s'était dit qu'il n'irait plus dans ce genre de fête, qu'il fuirait tout ce que Berkeley pouvait organiser, bien ou pas bien il s'en moquait il avait de trop mauvais souvenir de cette semaine.
Comment un homme aussi motivé que lui, aussi fêtard que lui pouvait autant déchanter. Mettez le dans une chambre avec sa meilleure amie et sa petite copine et vous arriverez à le dégouter de la vie, rajoutez à ça Jayan est là vous le verrez dans un état comme vous ne l'avez jamais vu. Pour ceux qui on loupé le train, petit rattrapage. Jayan ex petit copain d'Ebony et surtout son actuel meilleur ami. Ebony petite amie de Drew, meilleure amie de Jayan et accessoirement pire ennemie d'Eileen. Eileen meilleure amie de Drew, pire ennemie de Ebony et en froid avec Jayan. Vous comprenez mieux ce qu'il s'est donc passé ? Au lieu soit de profiter entièrement de sa petite amie, ou de sa meilleure amie, il avait dû faire face à pas mal d'histoire. Il avait tranché assez rapidement, il avait pris le parti d'Eileen, elle n'était pas dans une bonne passe et avait préféré prendre sur lui pour laisser sa brune partir avec ce connard de Jayan. Il n'avait jamais pu voir l'EPSILON depuis qu'il était ici, mais c'était encore pire maintenant. Aussi protecteur qu'il pouvait être il avait envie de lui coller son poing dans la figure pour tout ce qu'il avait fait subir à sa belle blonde.

A la suite du Sprinbeak Drew avait disparu de la surface du globe sans pour autant prévenir sa meilleure amie. Eileen était et sera toujours celle avec qui il faisait ses voyages, il n'était jamais parti en voyage sans elle depuis qu'ils se connaissaient. C'était étrange comme relation, quand ils étaient célibataires tous les deux ils leur arrivaient de coucher ensemble quand ils visitaient un autre pays. Mais étrangement depuis qu'il était en couple et qu'il avait appris qu'elle l'était aussi. Ses moments là lui manquait, surement une grosse pointe de jalousie qui le caractérisait forcement, mais ce sentiment pour lui était étrange. A Bangkok Bony lui avait manqué c'est un fait, mais celle qui lui avait manqué plus c'était Eileen allez savoir pourquoi, on veut toujours ce que l'on a plus ou qu'on aurait pu avoir. L'homme est mal fait, Drew encore plus. Que cherchait-il ? Il savait de toute manière que cette soirée ne serait pas comme celles qu'ils avaient l'habitude de faire tous les deux, celles où ils jouaient les fils de riches, celles oùils s'amusaient tout deux à être les plus odieux possible. Non elle allait certainement lui régler son compte, s'il aimait cette fille et qu'elle avait toujours été à ses cotés c'était bien pour une chose, elle était comme lui. Ils avaient vécu dans les mêmes milieux, avaient le même style de famille. Elle était la soeur qu'il n'avait jamais eu, mais couche t'on avec sa soeur ? Elle était bien plus qu'une soeur et ça c'est quand il était loin d'elle qu'il s'en apercevait.
Enfin ce soir il allait la voir et comme il la connaissait pas mal il savait pertinemment qu'elle allait le tacler dès les premières paroles, il en riait comme il en avait un peu peur pour être franc. Leur retrouvailles fut plus violente que prévu, après s'être rentré dedans il pu enfin admirer la beauté qu'elle était, une blonde légèrement bronzée avec une robe blanche. Du style, de l'argent et du gout voilà ce qu'elle avait et qui lui permettait d'être toujours impeccable.

    Enfin si tu savais pourquoi j'ai disparu aussi vite et sans avoir le temps de donner des nouvelles tu serais je pense très fière de moi !

Elle était la première personne à qui il allait parler du projet que son père lui avait donné. Ebony n'avait eu qu'une version édulcoré de la chose, il lui avait annoncé qu'il était parti là-bas pour voir deux trois produits qui pourraient voir le jour dans les magasins Walt-Mart. Mais bien sûr ça allait bien plus loin que ça, rester un mois entier dans un pays comme celui où il avait été n'était pas quelque chose d'hyper intéressant, sauf si c'est pour le boulot.

    Mon père m'a annoncé que dans les cinq ans j'allais devenir le nouveau grand patron de la marque. Mais pour ça il fallait que je monte un projet qui valait le coup. Alors j'ai réfléchi et rapidement j'ai compris, l'Amérique et l'Europe on a entièrement envahit le marcher. Autant s'attaquer aux pays en voie de développement et je ne sais pas pourquoi j'ai choist la Thaïlande. Alors en un mois j'ai hyper avancé un truc de fou, et je repars encore un mois. Mais cette fois-ci si tu pouvais m'accompagner t'imagines même pas comment ça me ferait plaisir.

Elle ne l'avait surement jamais vu aussi enthousiaste que ça, surtout lui qui était la nonchalance incarné. Il parlait vite, ne respirait même pas entre chaque phrase et venait de lâcher à la fin de son dialogue quelque chose d'assez fort, il voulait qu'elle parte un mois avec lui, chose une nouvelle fois qu'il n'avait pas proposé à Ebony, à quoi jouait il ?

    Donc le centre commercial sera en plein centre de Bangkok, il sera nouvelle-génération rien à voir avec ceux que mon père fait à l'heure actuelle. Le but franchement sera d'avoir un ou deux magasins par pays grand maximum pour dans les 15 ans pouvoir en ouvrir quelques-uns au Quatar, je rêve de voir un Walt Mart avec une piscine, une piste de ski et de surf en intérieur.

La bouteille de champagne arriva enfin à table et c'est à cet instant là que les deux enfants de riches stoppèrent pour que leurs quatre yeux se mettent à fixer le serveur. La bouteille n'était peut-être pas bas de gamme mais certainement pas assez intéressante pour eux, il comprit donc vite à qui il avait affaire. Ce soir la table qui rapporterait le plus d'argent de la salle c'était la leur, il fallait juste savoir à combien s'élèverait le pourboire et pour ça les serveurs allaient devoir être à la hauteur.

    Franchement on a l'air d'enfant ou quoi ? Toujours à nous emmener du champomy ou des champagnes qui ont plus le gout de produit vaisselle qu'autre chose. Faudrait presque qu'on vienne avec nos noms tatouer sur le front pour qu'ils nous prennent un jour au sérieux ou quoi ?

Drew se moquait pas mal qu'on le reconnaisse, bien au contraire depuis tout petit il avait l'habitude de passer inaperçu, d'être tranquille. C'était la façon de faire de la famille Walton, pas de vague contrairement à la famille Hilton. Encore une fois c'était quelque chose qui allait changer quand il serait au pouvoir. Drew n'était pas le même que son père, entre alcool, abus de drogue et surtout échec scolaire il avait pas mal de choses à cacher. Surement bien plus ambitieux, mais surtout bien plus sulfureux que son père. Il allait rapidement mettre l'entreprise familiale en danger, mais qui ne prend pas de risque n'a pas de gain. Il était confiant et savait qu'il était bien entouré, Eileen serait une pièce importante dans sa prochaine entreprise, enfin si elle le voulait bien et ça il n'en doutait pas.

    Je pense qu'entre Ebony et Jayan on c'est assez pris la tête non ? En parlant de lui, j'espère qu'il n'a pas encore joué au con, pour ça il est bien doué. Le fils à papa numéro 1 de Berkeley est quoi pour toi ? Un ami, un petit ami ?

C'est là qu'on allait voir s'il était doué ou pas. Esquiver une discussion en commençant à parler d'autre chose, une chose qui fâche certes, mais qui n'a pas grand-chose à voir avec lui. Ils étaient jaloux tous les deux, comme un couple plus que comme des frères et soeurs. Il était protecteur avec elle, il ne voulait pas qu'elle souffre et savait pertinemment qu'un mec comme Jayan n'était pas fait pour elle. Il avait beau être comme eux, il n'avait pas les mêmes valeurs, pas la même façon de vivre.

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MessageSujet: Re: On est jamais mieux qu'avec ses amis On est jamais mieux qu'avec ses amis EmptyMer 12 Juin - 17:11

Ses Louboutin foulaient le sol du restaurant, elle avançait d’un pas déterminé. La tête haute, elle toisait l’ensemble des personnes présentes dans la salle à la recherche d’Andrew. Ses pupilles azurs ne présageaient rien de bon, princesse Rosenbach était de très mauvais poil et elle avait toutes les raisons de l’être. Elle estimait qu’il avait dépassé les bornes en disparaissant ainsi du jour au lendemain, ce genre de comportement méritait des excuses, beaucoup d’excuses. Elle ne méritait pas d’être traitée de la sorte et surtout pas de sa part à lui. Ils étaient censés être les meilleurs amis du monde et pourtant son acte relevait de la haute trahison, de l’abandon le plus lâche qui soit. Il s’était barré, sans un mot, sans un aurevoir, comme un voleur, pile au moment où elle avait eu besoin de lui. Rancunière comme personne, la Rosenbitch avait accepté l’invitation dans l’unique but d’avoir des explications, des excuses et pourquoi pas un joli cadeau pour prouver qu’il était sincèrement désolé. Il pouvait cesser de donner des signes de vie à qui il voulait, mais pas à elle, il pouvait foutre tous les habitants de Californie sur sa black list mais pas elle; on ne lui la faisait pas à l’envers. Sur les nerfs, elle se mouvait à travers les tables du restaurant jusqu’à leur table, ce soir elle serait imbuvable, c’était la monnaie de sa pièce, la rançon de la gloire. Il allait en baver, et elle comptait bien le faire galèrer de longues heures. Elle n’était pas sa meilleure amie sur demande, celle qu’on prend puis qu’on oublie, celle qu’on utilise et qu’on jette. Mon dieu, elle aurait adorer voir sa réaction si la situation inverse s’était produite et si c’était elle qui suite au Springbreak avait décidé de faire ses valises afin de voir si l’herbe était vraiment plus verte ailleurs. Elle l’imaginait parfaitement entrain de tirer une tête pas croyable et de lâcher des soupirs de non satisfaction pour unique réponse. Son caprice de gamine bourgeoise pour la soirée était parfaitement clair, lui en faire voir de toutes les couleurs. C’était bien beau d’avoir décrocher le titre du meilleur ami de l’année, mais si derrière il n’était pas à la hauteur du poste elle n’en voyait pas l’intérêt. « La prochaine fois, envoi moi une carte postale. Je me ferais un plaisir de la foutre au feu. » siffla-t’elle en enfonçant ses pupilles bleus dans les siennes, il venait de déclarer à la Rosenbitch et la signature d’un accord de paix allait lui couter horriblement cher. Andrew était son meilleur ami depuis bientôt deux longues années, parfois il devenait bien plus que ça. Elle se souvenait de chacun des voyages qu’elle avait fait avec lui, se faire passer pour Mrs et Mr Walton aux quatre coins du globe. Inséparables, complices et très proches ils auraient très bien pu dans d’autres conditions se mettre en couple et étaler leur fortune colossale aux yeux de tous. C’était sans compter la présence dans sa vie de BonyBitch qui en plus d’avoir mis le grappin sur son Andrew avait une relation des plus fusionnelle avec Jayan. Elle n’aimait pas cette fille, elle ne comprenait pas qu’un type comme Drew puisse se satisfaire d’une fille comme elle, que lui trouvait il ? Soupirant elle s’enfonça dans sa chaise, une mine boudeuse en travers du visage. Elle repensait à tout ces coups de fil qu’elle avait passé pour tenter de le joindre après le Spingbreak, elle avait eu besoin de la présence de son meilleur ami tout en ignorant que ce dernier avait préféré partir loin. loin de San Francisco, loin des Etats-Unis et surtout loin d’elle. Il était tant pour Andrew de lui donner des explications et elles avaient intérêt à être convenables, jamais il ne lui ferait gober n’importe quoi. Tout en fronçant les sourcils elle l’écoutait, buvant le moindre mot qui franchissait ses lèvres. Il prétextait qu’elle serait fière de lui en apprenant les vraies raisons de ce départ précipité, elle faillit éclater littéralement de rire, mais se ravisa, préférant écouter la suite du monologue du jeune Walton avant de déverser sur lui toute sa colère. Le sourire aux lèvres, il omettait le visage décomposé de sa meilleure amie, papa lui avait trouvé du boulot, un immense projet qu’il allait devoir mener de A à Z. C’était sans doute une opportunité géniale, mais elle ne se sentait pas d’humeur à le rincer de champagne et à le congratuler, dans l’histoire il avait fait passer sa carrière avant elle, elle ne parvenait pas à encaisser. Elle se foutait de la Thaïlande comme de son premier sac Chanel, elle se fichait du marché asiatique et de toutes les chances qu’il pouvait offrir à l’héritier si cela signifiait qu’elle était reléguée au second plan. « Fais donc monsieur le futur grand patron, oublie ta meilleure amie et va bâtir ton empire là bas. », en temps normal elle aurait été plus qu’enthousiaste pour lui, mais ce soir elle ne parvenait même pas à faire semblant, gardant en travers de la trachée l’abandon qu’il lui avait fait subir. Néanmoins, il l’informait qu’il allait bientôt repartir en Asie durant un long mois, cette fois il faisait les choses dans l’ordre elle esquissa son plus beau sourire de garce. Il voulait qu’elle l’accompagne, elle fronça les sourcils en signe d’incompréhension, à quoi jouait il ? Aux dernières nouvelles, il était en couple avec l’autre brune pseudo-rebelle, s’il devait prendre quelqu’un avec lui c’était bien Ebony. « Tu veux que je t’accompagne ? C’est une blague de mauvais goût Drew ? Pourquoi tu ne prends pas Bonybitch avec toi ? » finit-elle par lâcher, comme une évidence. Avaient ils des problèmes de couples ? Elle devait reconnaitre que sa proposition était plus que tentante, mais elle ne pouvait pas l’accepter, aujourd’hui Jayan avait trop d’importance dans sa vie et dans son coeur, il était impensable qu’elle passe un mois loin de celui qu’elle aimait. Plus enthousiaste que jamais l’Omega reprit de plus belle, exposant son projet bien ficelé à Eileen. Son meilleur ami avait de l’ambition c’était certain, il avait de grands rêves ce qu’elle admirait profondément, mais elle ne pourrait pas se réjouir tant qu’il ne lui aurait pas présenté ses excuses. Elle l’écoutait sans broncher formuler ses hypothèses au sujet des futures enseignes de la marque, par politesse elle acquiesçait d’un vulgaire signe de tête guettant d’un oeil l’arrivée de la bouteille de champagne. Un serveur se rapprochait de leur table avec une bouteille qui à vue d’oeil n’était pas à la hauteur de leur réputation, ni de leur portefeuille. C’était toujours ainsi, leurs parents avaient beau faire la une des tabloïds économiques Andrew et Eileen n’étaient pas célèbres, on les prenaient pour des gamins sans savoir qu’ils pesaient à eux deux des dizaines de milliards de dollar. Apparaitre une fois dans sa vie à la page six du New York Post ne suffisait plus à faire de son nom une marque et à gagner une notoriété basé sur ce même nom, dommage. Andrew semblait déverser sa colère sur le serveur qui n’avait rien demandé à personne mais qui était la seule personne sur qui on pouvait se défouler sans la moindre conséquence. Mauvais endroit, mauvais moment, mauvaise bouteille. « Si tu veux qu’ils te prennent au sérieux vient avec tes relevés bancaires. » dit elle avec un large sourire, sans doute le premier sourire sincère de la soirée. Rosenbach-Walton, les grands gagnants du classement Forbes, des empires qui leurs étaient promis depuis le jour où ils étaient venus au monde. Le serveur revint quelques minutes plus tard avec cette fois ci une bouteille d’exception entre les mains, une bouteille digne de leurs noms de famille. Elle portait immédiatement sa coupe à ses lèvres, sans même jeter un regard à Andrew, la discussion n’en finissait plus et prenait un tout autre sens. Après avoir longuement parlé de Wal Mart, il était d’en revenir à des sujets plus que sensibles : Ebony - Jayan; elle soupirait d’avance. Andrew détestait Jayan, Eileen détestait Ebony, il n’y avait pas de terrains d’entente possible, ce combat était perdu d’avance. « Pourquoi tu veux remettre cette histoire sur le tapis, quand j’ai eu besoin de toi tu étais en Thailande, en plus tu connais déjà la vérité et je doute qu’elle te plaise. » prononça t’elle, plus agacée de devoir se conforter à une réalité qui lui faisait mal qu’à la question de son meilleur ami. Oui, elle n’était pas en couple avec Jayan même si ça en avait tout l’air, il ne voulait pas s’engager avec elle pour le moment alors que c’était la chose qu’elle désirait le plus. Elle aurait pu se contenter de ce bonheur, et faire comme si officialiser cette relation n’avait pas d’importance mais elle n’y parvenait pas. Jayan avait trop d’importance désormais, trop pour prendre le risque de le perdre de nouveau, elle doutait et il n’avait pas été là, elle n’en pouvait plus d’improviser constamment car elle savait que chacun de ses choix pouvait changer toute la donne. « Il est quoi pour moi, où je suis quoi pour lui ? » se risqua t’elle à dire. Rapidement elle replia les armes, c’était amusement de faire la tête à Andrew pour son échappée belle en Asie, mais elle avait terriblement besoin de retrouver son meilleur ami. Un mince sourire se dessina sur ses lèvres tandis qu’elle attrapait sa main avec tendresse. « Nous sommes allés à Vegas ensemble, c’était vraiment bien. Inutile de te faire un dessin. Nous sommes plus que des amis, mais nous ne sommes pas officiellement en couple. Je l’aime tu sais Andrew, et le fait que tu le déteste n’y changera rien ... Seulement je crois que j’en attend trop, j’attend un conte de fée et peut être que ça n’arrivera jamais. » murmura t’elle en détournant le regard. Plus que jamais elle voulait se confier à Andrew, il la connaissait mieux que quinconce, il savait tout de la Eileen détestable et garce au possible et il savait tout de cette autre facette de sa personnalité, la petite princesse au sourire enfantin qui avait des rêves, et qui voulait croire au prince charmant et aux fins heureuses. 
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MessageSujet: Re: On est jamais mieux qu'avec ses amis On est jamais mieux qu'avec ses amis EmptyJeu 13 Juin - 16:55


On est jamais mieux qu'avec ses amis Tumblr_mdr1ejXlph1rv1qpvo1_500_large On est jamais mieux qu'avec ses amis Tumblr_mdr1ejXlph1rv1qpvo1_500_largeOn est jamais mieux qu'avec ses amis Tumblr_mdr1ejXlph1rv1qpvo1_500_largeOn est jamais mieux qu'avec ses amis Tumblr_mjeps8pdbg1s5y7t2o3_250
" De l'amour à l'amitié il n'y a qu'un pas "


En partant soyons franc il n'avait pensé à personne, il était parti dans l'urgence et il était tellement excité et presque stressé (pour la première fois de sa vie) qu'il en avait tout oublié. Oublier la miss Rosenbach était la pire chose qu'il avait faite, ne pas le dire à Ebony c'était une chose. Ils avaient beau être en couple tous les deux étaient un peu libre, ne voyez pas en ça qu'ils pouvaient s'amuser à droite ou à gauche sexuellement parlant oh ça non. Mais ils n'étaient pas fusionnels comme il pouvait l'être avec la belle blonde. Disparaitre un mois et ne donner aucunes nouvelles passait avec Ebony, mais ne passerait pas avec Eileen, mais il n'y avait pas du tout pensé. C'est vrai pas une seule seconde il ne c'était mis à la place de la jeune femme et quand bien même il l'aurait fait qu'aurait il pensé. Voir Ebony partir un mois sans rien lui dire encore une fois ça passait et il ne le prendrait pas mal du tout. Mais attention voir Eileen partir ne serait ce qu'une semaine sans savoir où elle part, avec qui et pourquoi alors là il partirait totalement en live. Elle était tellement importante à ses yeux que premièrement il s'inquiéterait, la voir disparaitre sans information n'est pas dans son style, il s'inquiéterait donc comme un grand-frère qu'il pouvait être pour elle. Ensuite la voir disparaitre comme ça voudrait à ses yeux dire qu'elle était avec quelqu'un et qu'elle ne voulait pas lui dire, il serait donc jaloux comme le petit ami qu'il n'a jamais été pour elle sauf quelques-fois. Ensuite et pour finir en temps que meilleur ami, il prendrait mal le fait qu'elle disparaisse sans lui dire un petit au revoir, un coup à son égo. Alors oui qu'elle se rassure même si elle s'en fout, sa réaction ne surprendrait en rien le jeune héritier. Il aurait eu exactement le même, mais bien sûr hors de question de lui avouer, le but de ce soir étant de laisser passer l'orage blond avant ensuite de pouvoir discuter comme des amis qu'ils sont, qu'ils ont été et qu'ils seront toujours.
Ils étaient impossibles tous les deux, il y avait quelque chose entre eux qu'on ne voyait quasiment nulle part ailleurs, une amitié tellement fusionnel que parfois Drew avait l'impression de ressentir ce que ressentait la blonde. Par exemple ce soir, lui qui était tout content de la voir et surtout de lui expliquer tout ce qu'il avait fait, sentait une pointe d'énervement. Il ne savait pas pourquoi, mais il était sur les nerfs. La première phrase de la princesse lui fit comprendre tout de suite, elle était énervée comme jamais il ne l'avait vu, il allait prendre cher il en était totalement conscient.
 

    C'est vrai que dans ce genre de pays il y a des vendeurs de carte postale partout. On a visité des endroits bien plus touristiques que ça.

Il lui avait ramené une petite babiole, un truc qui n'avait pas une grosse valeur, mais qui là-bas voulait dire beaucoup. Entre eux que voulez-vous faire ? Acheter un cadeau hors de prix ne servait à rien, ils avaient tout deux les moyens d'en acheter des dizaines. Alors à chaque fois qu'il fallait se faire un cadeau, ils se creusaient la tête un truc de fou. Quand vous êtes des gens normaux avec une bourse normale, faire un cadeau chèr et quelque chose de si facile et qui fait toujours mouche. Mais vous voulez acheter quoi à Eileen ou à Drew ? Un yacht ? Oui vous arriverez à leur arracher un sourire, un merci puis voilà il ira dans la marina la plus chère d'Amérique tremper dans l'eau avec tous les autres bateaux de la famille. Voilà pourquoi ils s'offraient souvent des cadeaux lourds de sens, c'est souvent que Drew se retrouve larme aux yeux devant le cadeau de la blonde tellement il est recherché. Cette fois-ci il lui avait ramené un plaid en peau de léopard noir, le signe de richesse ultime là-bas. Ceux qui en ont l'affiche souvent devant leur porte ou ailleurs. Pour Drew c'est surtout un moyen de faire ressortir les yeux de la jeune femme quand elle se trouve au coin du feu ou des choses comme ça, un petit cadeau sans grande importance qu'il allait peut-être se gardait vu l'humeur massacrante dont elle faisait preuve à l'heure actuelle. Il ne l'avait jamais vu comme ça, enfin jamais vu comme ça contre lui. Souvent contre des serveurs puisque quand ils se trouvaient ensemble ils adoraient jouer les chieurs. Il l'avait vu froide avec Jayan et c'était la chose qui lui avait fait le plus plaisir au SpringBreak, mais jamais envers lui son meilleur ami. Ce qu'il ignorait c'est qu'elle avait vécu une mauvaise passe après ce fameux séjour, pour lui l'histoire avec Jayan était terminée. Il ne connaissait pas grand-chose à l'amour et pour lui quand ça ne marche pas on passe à autre chose, surtout quand on ressemble à Eileen. Une grande blonde, magnifique aux yeux bleus, des mecs elle n'avait jusqu'à ouvrir sa fenêtre pour voir tous ceux qu'il y avait en bas. C'était encore une fois sans savoir qu'elle était raide dingue amoureuse de ce connard d'Epsilon, la seule personne à Berkeley que Drew aimerait bien empaler.
Miss Walton allait donc voler de ses propres ailes comme lui l'avait fait quelques mois avant, ils avaient vraiment mal choisit. La facilité aurait voulu qu'ils soient en couple, les deux familles auraient été aux anges et eux à la tête d'une fortune colossale. Puis bon au lit ils s'entendaient plus que bien, dans la vie aussi, en gros un couple presque parfait. Mais non ils avaient chacun choisit la personne que l'autre pouvait le moins sentir, comme pour mettre en danger leur amitié, comme pour voir s'ils étaient aussi solides dans les problèmes que dans le bonheur.


    Enfin le futur grand patron voilà la gueule qu'il a. Mais me faire vouvoyer et voir ma tête à la fiche de certains grands magasines économiques ça a pas mal de gueule.

Ouai du grand Drew, il n'était pas le genre de mec qui faisait tout pour calmer les flammes, il adorait les faire grandir. Souvent en poussant les gens dans leur dernier retranchement ils se mettaient à bégayer et à chercher leurs mots. Avec Eileen ce ne serait pas le cas, non elle, il voulait voir jusqu'à ou elle pourrait aller, puis au moment où elle verrait qu'il jouait avec elle, elle exploserait pour ensuite redevenir la belle princesse gentille et souriante qu'elle est le plus souvent. Présenter des excuses ne serait pas une chose qui lui viendrait en tête, trop gamin comme mec peut être, lui partait du principe que quand il faisait des conneries, elles s'effaceraient avec le temps.
 

    Une blague ? Tu crois franchement que j'ai l'air de rigoler là ? Pourquoi tu poses des questions connes ? Déjà c'est Bonny tout court et ensuite parce que jusqu'à preuve du contraire celle avec qui je partage tous mes voyages depuis deux ans c'est toi pas elle.


Tous sauf un, mais bien sûr il connaissait les limites qu'il ne fallait pas dépasser et rire sur cette histoire n'était pas encore du gout du jour. Mais la question qu'elle avait posée et qu'il avait laissé sans réponse était très pertinente. Pourquoi ne pas emmener Bonny avec lui ? Elle était tout de même sa petite amie et c'est elle qui aurait dû prendre place au côté du futur homme d'affaire. Tous les grands hommes ont une grande femme qui les soutient, mais pourquoi faut il obligatoirement que ce soit celle avec qui il est en couple. Eileen était celle qui le comprenait le plus sur terre, Eileen était elle aussi promit à un avenir brillant et elle serait aussi appelée à prendre le relai de son père, même si pour le moment elle n'y pensait pas. Il voulait qu'elle vienne, mais savait pertinemment qu'il y avait d'énormes problèmes, le premier le fait qu'elle soit très rancunière, le second son amourette avec Jayan...
Ce fut le serveur qui vint couper la discussion, un serveur qui arriva au mauvais moment avec la mauvaise bouteille. Ils avaient l'air de deux enfants, c'est vrai, elle n'avait pas vingt ans et Drew avait beau être plus âgés il n'était pas le genre de mec que l'on prend pour un chef d'entreprise. Le serveur ne le savait pas encore, mais il allait prendre cher, même très cher, Drew qui ne voulait pas passer ses nerfs sur la belle blonde allait obligatoirement s'en prendre au serveur qui allait ramasser comme jamais.
 

    Putain ses fous ici, il faut quoi ? Qu'on vienne se garer directement avec notre voiture dans le restaurant, qu'on montre nos bijoux pour être pris un minimum au sérieux. Je suis sûr qu'au connard là-bas vous n'arrivez pas avec du champomy , alors pourquoi vous nous apportez de la merde à nous ? On n'est pas un couple qui vient pour la Saint Valentin et qui veut marquer le coup !

Le connard qu'il avait pointé du doigt n'était autre que le gouverneur, mais ça c'était accessoire. Eileen et Drew étaient des inconnus ici et pourtant ils ne doutaient pas d'une chose, si une table devait être la mieux classé au classement des richesses mondiales c'était bien celle-ci. Deux gosses de riches pesant plusieurs dizaines de milliard d'euros et qui allaient encore à l'université. Drew n'aimait pas jouer au gosse de riche, mais il ne supportait encore moins le fait qu'on se foute de lui en lui emmenant de l'eau pétillante, alors qu'il demande du champagne. A eux deux leurs vêtements avaient la valeur du PIB de certains pays et le serveur se foutait encore d'eux... Une honte !
 

    Ouai je sais et je m’excuse, je ne pensais pas forcement à ça. J’ai du me voiler la face au Sprinbreak et je pensais qu’entre toi et l’autre c’était réglé. Je m’en excuse et j’espère que tu ne m’en veux pas trop, j’ai couillé c’est vrai !

Fait rare et pourtant quand il s'agissait de sa belle blonde il était souvent pareil, il prenait beaucoup sur lui. S'excuser n'était pas quelque chose qu'il faisait souvent, mais elle, c'était la prunelle de ses yeux alors elle méritait bien des excuses après ce qui lui avait fait endurer. Elle était en plein doute, tout comme lui l'avait été avec Ebony, doute qu'il n'arrivait pas forcement à estompé. Alors il était peut-être temps d'écouter la princesse se confier à lui et c'était ensuite à lui de prendre sur lui pour lui donner une réponse sincère et qu'elle attendait.
 

    J'ai un jugement très arrêté sur lui, comme tu as un jugement très arrêté sur Bony. La question n'est pas là... Tu l'aimes ça se voit dans tes yeux, mais j'ai aussi l'impression que tu es malheureuse, pourquoi ?

Enfin ils se comportaient en meilleures amies, s'écoutant, se confiant. Quand elle lui attrapa la main, Drew sentit une vague de bien être l'envahir, il venait de retrouver sa princesse et il ne ferait plus de conneries qui pourraient lui donner des raisons de faire la gueule.
 

    Je sais que tu l'aimes, malheureusement... Je n'ai pas confiance en lui tu le sais, il s'est passé des choses qui font que. Mais je ne me mettrais pas en travers de votre couple, je veux uniquement te voir souriante. Le conte de fée tu y as le droit, putain ouvre les yeux, tu t'es vu ? T'as quoi comme mauvais côé ? Aucuns, donc des mecs bien il y en a partout, il y a certainement plusieurs princes charmants pour toi, alors si le conte de fée t'arrivera. Peut être avec Jayan, peut être pas, mais une chose est sûre ne le laisse surtout pas te faire souffrir il n'en a pas le droit.

Il avait un léger sourire qui se voulait conciliant, il était le plus âgés des deux, à lui de prendre en main ce statut et d'essayer de la convaincre ou de l'aider à prendre une décision.
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MessageSujet: Re: On est jamais mieux qu'avec ses amis On est jamais mieux qu'avec ses amis EmptyJeu 18 Juil - 1:12

Le bout de ses ongles pianotaient sur la table dans un bruit répétitif et incroyablement agaçant, mais elle n’en avait que faire. Elle fixait le regard de son meilleur ami et affichait une moue boudeuse des plus détestable. Il voulait se faire pardonner de son absence ? très bien, qu’il commence à ramper dans ce cas, car ce n’était pas un restaurant chic, trois pinces de homards et un cadeau hors de prix qui feraient pencher la balance en sa faveur. C’était la première fois depuis qu’ils se connaissaient qu’il osait agir de la sorte, fuir à l’autre bout du globe et ne donner ni nouvelles, ni signes de vie. Elle s’était inquiétée pour lui et avait envisagé tous les scénarios catastrophes possibles suite à son absence, son départ précipité. Andrew c’était le type qui était entré dans sa vie quelques années plus tôt et dont elle ne pouvait plus se passer désormais, il faisait parti d’elle, il était un organe vital. Son meilleur ami, son confident, celui pour qui elle irait décrocher la lune s’il le demandait. Elle avait cru le perdre, elle avait eu peur et maintenant qu’il se tenait assis devant elle; elle n’avait qu’une seule envie frapper sa joue et extérioriser sa colère. « C’est dur de passer un coup de fil ... Hooo excuse moi j’avais oublié à quel point les appels vers l’étranger étaient hors de prix. » siffla t’elle en le fusillant de nouveau du regard. Elle ne plaisante pas, elle n’a pas envie de rire et ce malgré le ton faussement ironique qu’elle emploie à son égard. Andrew milliardaire à ses heures perdues pas fichu d’appeler sa meilleure amie pour lui dire - je suis vivant, je vais bien donc ne t’inquiète pas - c’était risible, c’était comme si finalement elle ne comptait pas tant que ça pour lui. Passait elle vraiment après l’entreprise familiale, Eileen moins importante que le fric, le business et les perspectives d’avenir. Elle est égoïste en bonne petite princesse de Vegas qui se respecte et Drew n’a pas fini d’entendre des reproches piquantes sortir de sa bouche, elle en a des dizaines en stock. Elle sirote son champagne enfoncé dans son fauteuil, elle estime qu’il n’avait pas le droit de lui faire ça, elle se sent trahie, abandonnée, mais elle aime toujours autant les cadeaux et il se trouve que mister Walton a quand même prit le soin de revenir avec les mains pleines. Elle pose sa coupe sur le bord de la table et elle tend les bras vers le paquet qu’il agite. Elle est d’une curiosité maladive derrière ses longues mèches blondes et puis elle le sait, les cadeaux de Drew sont toujours géniaux. « Soit pas radin, donne, je veux voir ! » qu’elle marmonne en s’impatientant telle une gamine incapable d’attendre le père Noël une minute de plus. Elle attrape le paquet et s’empresse de l’ouvrir, sur le sol une montagne d’emballage commence à apparaitre mais elle s’en moque, il y a des serveurs qui viendront tout nettoyer plus tard, et puis ils ont été tellement mal accueillis avec cette bouteille de supermarché. Elle découvre le cadeau de son oméga préféré, un plaid en peau de léopard noir, elle trouve ce cadeau vraiment classe et original, en plus ça ira parfaitement bien avec la décoration de sa maison qu’elle a récemment récupéré. Drew, il fait toujours des bons cadeaux, il lui offre des choses symboliques, des choses qui prouvent son attachement à la jolie blonde et elle adore ça même si quand vient son tour de lui faire des cadeaux, le casse tête commence. Ils ne s’offrent pas de voitures, de villas, ou de montres en diamants, parce qu’ils ont déjà tout ça en quadruples exemplaires. Les deux héritiers ne parlent jamais d’argent entre eux, c’est secondaire, l’argent ça n’a jamais été un problème dans leurs vies dorées. Ils en ont trop, à ne plus savoir quoi en faire. Elle est sincèrement touchée par son cadeau, mais elle fait mine de s’en moquer juste pour le blesser un peu dans sa fierté. « Tu m’as acheté le yacht et la maison qui va avec au moins ? et puis tiens prend note : princesse Rosenbach a envie d’une nouvelle Porsche. » elle lui lance ça d’une traite avec un large sourire méprisable au possible, elle ne pense pas un traitre mot de ce qu’elle dit mais elle sait qu’Andrew va être excédé alors intérieurement, elle savoure. Elle dépose délicatement le sublime plaid sur la chaise vide à coté d’elle et reporte son attention sur Andrew. Il ouvre la bouche et commence à lui raconter son épopée asiatique, il a des étoiles dans les yeux, il commence à devenir quelqu’un, un être à part entière et plus seulement l’ombre de son paternel. Elle est fière de lui, tout ce qu’Andrew touche se transforme en or massif, il a le sens des affaires, il parvient à saisir les bonnes opportunités au moment opportun. En temps normal elle lui aurait poser des centaines de questions, car dans quelques temps elle sera à la tête de la ville la plus déjantée des States, et tous les conseils sont bons à prendre, mais ce soir elle a décidé de bouder, de se renfermer dans son mutisme et d’afficher cette mine boudeuse presque touchante. « Enfin si tu voulais voir ta tête placardée partout il suffisait de me le demander, j’aurais mis une photo de toi sur tous les écrans géants du Las Vegas Boulevard. » Elle avança sa main vers le délicat visage de son meilleur ami avant d’y apposer une petite tape amicale, juste là, sur sa joue. C’est de la pure provocation mais elle adore ça, et puis depuis toute à l’heure il l’a cherche, il l’a pousse à bout avec son humour à trois francs et ses réflexions immatures. Soudain, son sang se glaça dans ses veines, elle était paumée, elle ne savait plus sur quel pied danser. C’était quoi cette proposition sordide sortie de nulle part ? Evidemment qu’elle mourrait d’envie de le suivre à l’autre bout de la planète, mais elle ne pouvait pas. Il avait Ebony dans sa vie, et dans son lit, elle avait Jayan dans son coeur ce n’était pas compatible avec la distance, ce n’était même pas compréhensible. Il laisserait Bonny en Californie pendant qu’elle partirait avec lui, il voulait quoi à la fin ? Tuer son couple en un claquement de doigts ? C’était le genre de situations délicates dans laquelle elle ne voulait pas se retrouver car une chose était sûre, Bonny ne prendrait jamais une telle nouvelle avec le sourire. Déjà qu’elle souriait pas souvent la Gamma, là ça revenait à signer leurs arrêts de morts à tout les deux. « Tu sais ce qu’elles te disent mes questions connes ? » qu’elle lui crache au visage excédée, la gentille Eileen à bel et bien disparu pour le moment. Déjà qu’il se barre en Thaïlande, il se permet en plus de lui parler comme un chien en revenant, elle n’est pas une gamine et elle refuse qu’il s’adresse à elle sur ce ton. Elle est tentée de prendre son sac à main et de se barrer de ce restaurant minable, mais elle reste parce que sa curiosité l’emporte sur le reste, et parce qu’il est Drew et qu’il est irremplaçable. Deux ans, deux ans qu’ils se connaissent, deux ans durant lesquels ils ont fait huit fois le tour du globe, palaces de luxe, mer turquoise, ils ont joués à monsieur et madame Walton partout où ils en ont eu l’occasion, évidemment qu’elle n’oublie rien de tout ça. « Et celle avec qui tu partages ta vie et tes draps c’est elle, pas moi. » elle secoue la tête, ses paroles sont impossibles à contredire, elle ne comprend pas pourquoi il ne veut pas d’elle dans sa Thaïlande d’adoption. Elle réfléchit, se masse délicatement la tempe et enfonce ses pupilles azurs dans les siennes, il y a un soucis. « C’est fini toi et Bonny ? Vous êtes en froid, en break, vous avez rompus ? C’est la seule explication. » elle lui demande ça sans prendre des pincettes, sans passer par quatre chemins. Elle devrait être heureuse de le savoir débarrassé de cette fille nocive et pourtant elle a mal au coeur pour lui, cette situation la dépasse complètement. Au moment où Drew s’apprête à ouvrir le bec le fameux serveur revient à la charge, il est maso, il aime se faire battre, qu’importe ce soir il va se prendre de plein fouet la colère des deux milliardaires, ils ne vont pas l’épargner, ce mec ce n’est qu’une vulgaire pion. Mauvais endroit, mauvais moment et même fichu d’apporter une bouteille convenable. Andrew s’énerve après lui, il déballe son sac, lui crache ses quatre vérités au visage, elle approuve silencieusement. « Je vais m’acheter un vignoble en France, j’aurais des bouteilles à mon nom et on aura plus ce genre de problèmes. », le serveur s’échappe le plus rapidement possible après s’être confondu en excuses. Il a enfin compris à qui il avait à faire, dommage c’est trop tard, et puis le client est roi. Elle retourne vivement les yeux vers Drew et un magnifique sourire emplit son visage, il a bien dit - je m’excuse- elle hallucine. « tu peux répéter ça s’il te plait ? » elle insiste, elle tape des poings sur la table tout en riant, elle redevient la gamine toute mignonne qu’il adore et qu’il adore détester. Il n’était pas au courant des dernières histoires entre elle et Jayan. «  Jayan, pas l’autre. Merci. » se permet t’elle de préciser dans l’hypothèse où Andrew aurait oublié le nom de l’homme qui a volé le coeur de sa tornade blonde. Il y a eu des hauts très hauts, des bas très bas, elle est passé par tous les états en quelques semaines, l’euphorie, la tristesse, la colère, et elle n’a jamais cessé de l’aimer. Elle n’avait plus besoin de se convaincre que cet amour était réel, parce qu’il l’était, il était palpable, incommensurable, indéfinissable, c’était le destin. Jayan était une évidence. « Je suis pas malheureuse. » elle ment à moitié, parce que ses doutes sont entrain de la consumer lentement de l’intérieur. « J’ai peur c’est tout. » vérité. Elle a peur que Jayan ne l’aime pas et se serve d’elle, elle a peur d’être une distraction pour le président, elle a peur qu’il trouve mieux ailleurs, avec quelqu’un d’autre; et surtout, elle a peur que l’amour qui n’est pas réciproque et les espoirs vains l’a ramène à la case départ. Elle ne veut pas retomber dans une spirale infernale, dormir le jour et vivre la nuit, elle ne veut plus vivre de cocaïne et de champagne. Jayan l’a aidait et elle a peur, peur d’être abandonné parce que elle ne peut pas encore lui faire entièrement confiance, il ne lui a pas dit, il ne lui a pas prouvé qu’il tenait à elle, qu’il tenait à elle beaucoup plus qu’à toutes les autres. Elle voulait être son exception, son évidence, pas un vulgaire coup de coeur, une amourette estivale. Elle attrape la main d’Andrew et elle la serre très fort, elle se sent bien avec lui, elle sait qu’elle peut lui faire une confiance aveugle, elle se sent en sécurité ce qui n’est pas encore le cas avec Jayan. « J’ai des centaines de mauvais cotés et je pourrais même t’en faire une liste. Ce que tu sais pas c’est que je me contrefiche des autres princes charmants, et de tout ces types qui pourraient me rendre heureuse. Il y a plus que lui qui compte, tu vois ? Il est le seul, il est partout dans mes pensées. J’ai même pas de mots pour t’expliquer tout ça, mais je te promet d’être prudente et de ne pas le laisser me faire de mal... » un mince sourire s’affiche sur son visage tandis que son regard devient flou. « Merci d'être là pour moi Drew." finit t'elle par reconnaitre d'une voix douce et mélodieuse, elle avait besoin de son meilleur ami plus que jamais, elle était à la croisée des chemins, perdue dans les contrées inexplorées de l'amour et des sentiments et elle avait besoin d'un guide, d'une lanterne pour ne pas se perdre, et surtout pour ne pas se blesser.
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MessageSujet: Re: On est jamais mieux qu'avec ses amis On est jamais mieux qu'avec ses amis EmptyVen 19 Juil - 4:45


On est jamais mieux qu'avec ses amis Tumblr_mdr1ejXlph1rv1qpvo1_500_large On est jamais mieux qu'avec ses amis Tumblr_mdr1ejXlph1rv1qpvo1_500_largeOn est jamais mieux qu'avec ses amis Tumblr_mdr1ejXlph1rv1qpvo1_500_largeOn est jamais mieux qu'avec ses amis Tumblr_mjeps8pdbg1s5y7t2o3_250
" De l'amour à l'amitié il n'y a qu'un pas "


Elle était vexée, pas la peine d'avoir fait de longues études ou de la connaitre depuis longtemps pour l'avoir compris. Tout en elle lui montrait qu'elle n'avait qu'une envie lui faire vivre l'enfer, il allait devoir être fort pour ne pas avoir envie de rire. Cette femme il l'aimait, elle était sa meilleure amie, mais elle avait toujours été pourrie gâtée et se comportait une nouvelle fois comme ça. Bien sûr, il n'était pas tout blanc dans l'histoire bien au contraire. Il avait fait durant ce mois, la chose qu'ils n'avaient pas faite durant toutes les années d'amitié qui avaient précédé cet instant. Il était partis sans donner de nouvelle, dire qu'elle aurait pu s'inquiétait était quelque chose qui ne lui avait pas traversé l'esprit. Et pour une fois il ne voulait pas se mettre à la place de la belle blonde. C'était pourtant la chose qu'il faisait le plus souvent pour comprendre ce que les gens pouvaient lui reprocher, penser comme eux pour comprendre ce qui n'allait pas. Mais là il avait tout compris, il voulait juste s'en sortir sans trop de dégâts et ça elle n'en avait pas vraiment envie. Acheter la belle n'était pas du tout dans son esprit bien au contraire, on n'achète pas une princesse avec de l'or surtout quand elle en a autant qu'elle veut. Eileen avait besoin de lui en ce moment et ça il ne le savait pas, ou se le cachait.

C'est vrai aussi, c'est hors de prix d'appeler de là-bas à ici. Quand on voit la misère on se remet très vite en question et on se dit que ... Bon tu as raison j'ai totalement oublié, ça ne veut pas dire que je n’ai pas pensé à le faire.

Se sortir des mauvaises passes en faisant de l'humour c'est quelque chose qu'il fait toujours, la plupart du temps quand elle lui reproche une chose minime elle se met à éclater de rire et lui saute dans les bras. Mais voyant son visage se fermer de plus en plus quand il essaie de faire de l'humour le message est clair elle est sérieuse. Il faudra donc bien plus qu'un peu d'humour pour lui faire retrouver le sourire et que lui puisse retrouver la belle petite princesse de Vegas qu'il aime tant. Cadeau dans la main, jouant avec lui il sait pertinemment que la jeune femme, tout aussi énervée, vexées et tout ce que vous voulez ne pourra pas le laisser tranquille. Elle adore les cadeaux, surtout les cadeaux qui viennent de la part du beau Drew. Amis depuis maintenant un certain temps, ils adorent se faire des cadeaux. Quand on a de l'argent c'est facile, on n'a pas d'idées, on prend un truc hors de prix, la personne est contente on a gagné. Mais quand le cadeau c'est pour quelqu'un qui est aussi riche que vous alors là le casse tête commence. Bien sûr jamais au grand jamais il ne lui avouera, préférant toujours lancer son fameux « Je te connais tellement que te trouver un cadeau est un jeu d'enfant ». Mais c'est totalement faux, voir un Drew un mois avant son anniversaire ou Noel est quelque chose de folklorique. Courir à droit à gauche pour trouver le cadeau qui fera mouche et qui fera plaisir à sa meilleure amie. Un enfer sur terre...

Héééééééééé !

Les femmes quand c'est un cadeau deviennent toutes des animaux. Cette fois-ci ne déroge pas à la règle, avec une agilité sans faille, la belle mais petite blonde réussit à prendre le paquet sans que Drew puisse faire quelque chose. Sourire aux lèvres il regarde la capricieuse en train d'ouvrir le fameux cadeau. Le papier ne fait pas long feu et les ongles prouvent une nouvelle fois qu'ils ont un métier difficile. Il comprend très vite qu'il ne vaut mieux pas se faire attaquer par ce genre de faux ongles. Il se perd même à se rappeler de nombreuses fois où elle a joué mademoiselle Walton et ou ses ongles sont venus se planter dans son dos. La phrase de la jeune femme le ramena donc sur terre et surtout autour de cette table ou l'ambiance reste toujours aussi pesante. Le plaid délicatement posé sur la chaise, pas un merci, mais la connaissant il sait qu'une nouvelle fois il a fait mouche. Les yeux ne mentent pas et malheureusement pour elle, il lit en elle comme dans un livre ouvert.

Princesse Rosenbach veut une Porches parce qu'elle a mis la dernière dans le mur ? Je te l'ai déjà dit, conduire avec des talons c'est difficile, surtout quand on a son permis uniquement parce qu'on a fait un chèque à l'examinateur.

Voilà elle a lancé le Drew qui peut être aussi méprisant qu'elle. Mais que pense-t-elle à cet instant ? Qu'elle peut être la seule autour de cette table qui peut être capricieuse, hautaine et tous les défauts que les gosses de riches arrivent à avoir si facilement ? Jamais de la vie, Drew peut lui aussi s'il le veut devenir le plus odieux personnage que cette terre ai vu de mémoire d'homme. Ce soir très heureux de voir sa meilleure amie, ce soir très heureux de lui raconter cette épopée asiatique il se heurte à un mur. Il a fait le con ok, mais c'est assez long comme peine non ? Toujours son regard planté dans le sien en guise de défi, toujours sourire en coin parce qu'il ne sait pas faire la tête quand il se trouve à son contact. Il l'écoute une nouvelle fois descendre ses arguments et son histoire. Elle se fou totalement de ce qu'il dit où elle cherche à le faire partir en vrille ? Lui pense pour le moment à la deuxième solution et c'est pour ça qu'il se retient, hors de question de lui faire plaisir...

Trop gentil Eileen, tu sais très bien que ça ne me plait pas vraiment. Je vois déjà plus grand, le jour où tu peux me garantir que l'Amérique est à tes pieds, on pourra négocier.

Qui pourrait deviner à cet instant même qu'il est en présence des deux futures grandes puissances américaines. Qui peut parier que le petit bout de femme qui se trouve attabler va bientôt diriger un énorme morceau de que fait l'Amérique. Qui peut dire que le branleur qui se trouve avec elle va bientôt être à la tête de la plus grosse ou l'une des plus grosses firmes de centres commerciaux mondiaux. 20 ans et 24 ans, ils n'auront pas encore 30 ans qu'ils seront déjà les gens les plus influents de la côte. Enfin dans ce couple d'ami, il n'y avait peut-être qu'une des deux personnes qui était vraiment prête à faire tout ce qu'il fallait pour devenir quelqu'un de puissant et d'influent. Peut être qu'en ça Drew avait déjà changé, peut être qu'il était déjà la personne la plus mature des deux et celles qui était prête à faire le plus de concession. Il était bien amoureux d'Ebony, il était bien accro à cette blonde en face de lui qui depuis des années lui servait de meilleure amie.
Alors oui il ne voyait en aucun cas le mal à laisser Ebony un mois en Californie pour s'envoler avec ça plus grande rivale et ennemie dans un pays chaud ou ils pourraient tout deux se soutenir pour construire quelque chose. Les grands hommes d'affaires laissent bien leurs femmes durant des mois pour construire un projet pourquoi lui ne pouvait pas le faire. Pourquoi le fait de le proposer faisait naitre des questions ? Alors oui les plus pessimistes pourront dire que ses grands hommes d'affaires se tapent le plus souvent la secrétaire qui les suit non stop plutôt que leur femme, mais c'est un autre débat. En Thaïlande, ce que Drew a besoin ce n'est pas d'une fille dans les draps, mais d'une fille qui pourra lui dire quoi faire et ne pas faire. Eileen aussi jeune qu'elle puisse être en était capable, Ebony elle en était incapable.

Autant le cirque que tu me fais depuis qu'on est arrivé au restaurant peut à la limite passer. Mais ça pas franchement, je suis heureux de voir ce que tu penses de moi. La seule explication pour que je veuille t'avoir à mes cotés durant un mois c'est que ma copine ne veuille plus de moi ou que je sois plus avec. Alors pour te rassurer on est encore ensemble puis on est très bien.

Oui il l'avait mal pris, oui il n'avait pas aimé ce qu'elle lui avait dit, alors peut être qu'elle avait voulu être franche et peut-être qu'elle n'avait pas pensé à ce qu'elle venait de dire. Mais cette fois-ci elle avait peut-être était bien plus loin qu'elle ne le pensait. Pour deux raisons, la première il n'avait pas aimé qu'elle pense que pour lui elle était une roue de secours, qu'il voyait ou qu'il appelait uniquement quand Ebony n'était pas là où qu'elle ne voulait pas de lui. Puis ... en fait la seule chose qui l'avait fait s'enflammer c'était bien ça, le fait qu'elle pense ça. Oui Drew était énervé et vexé, elle avait peut-être réussit son coup en essayant de lui faire ressentir ce qu'elle avait ressenti durant son absence d'un mois.
Heureusement pour eux et surtout pour leur amitié, le serveur était venu entre temps, mettant fin à leur conversation qui commençait à prendre le mauvais sens et surtout il était venu les distraire. Drew l'avait reçu et Eileen l'avait renvoyé, sur ça aucunes équipes ne leur arrivait à la cheville, quand ils tapaient un caprice à deux les murs tremblaient, les patrons aussi.

Euh, non, c'est le genre de choses qu'on ne dit qu'une fois. Tu as parfaitement entendu pas la peine de me faire répéter.

La tension venait de redescendre totalement en un quart de seconde, le serveur méritait un pourboire pour cette prouesse. Eileen était en train de vivre quelque chose qu'elle n'avait pas l'habitude de faire, Drew se souvenait avec un sourire aux lèvres des débuts avec Ebony. L'avoir embrassé sans savoir que c'était elle, avoir cherché chacun de son côté qui était la personne derrière le déguisement d'halloween pour ensuite s'apercevoir quatre ans plus tard que c'était cet ami qu'on appréciait beaucoup. Se lancer dans une relation à reculons par peur de perdre l'autre, commencer à ressentir des choses et se demander si l'autre aussi. Eileen vivait sa puissance mille, elle était avec Jayan quelqu'un que Drew ne portait pas dans son coeur. Pour lui c'était un connard et c'était surement pour ça que la belle blonde avait peur. En tant qu'ami il devait laisser de côté la haine qu'il avait pour lui et se pencher sur eux, sur le fait qu'il pouvait être le rayon de soleil qu'Eileen avait besoin. Pour le moment une chose était sûre, elle en avait envie.
C'est main dans la main qu'il l'écouta se confier, elle avait besoin de parler. Et il comprenait pourquoi elle avait été aussi agressive au début. Il avait été absent au moment ou pour elle il fallait qu'il soit là, il n'avait pas assuré sur ce coup-là, il se devait maintenant d'être au niveau.

Tu veux que je réponde quoi à ça, dans la vie on cherche tous la même chose. Si quand tu es avec lui tu es bien, si quand tu ne le vois pas tu penses à lui. Si quand tu dors tu te réveilles pour voir s'il est là, si quand il n'est pas dans ton lit tu te réveilles pour lui envoyer un sms ou l'appeler. Alors oui princesse Rosenbach est sous le charme de son prince charmant. Je ne peux pas t'empêcher de le voir, je peux juste être cette épaule qui t'aidera. Mais la seule chose dont je suis sur et certain, c'est que tu seras obligé de m'envoyer des oranges s'il venait à te faire du mal parce qu'il n'y survivrait pas.

Elle et lui le savaient, ce qu'il venait de dire surtout pour la fin n'était pas que des mots, pour elle comme pour Ebony il pourrait tuer. De nature calme certes il pouvait péter un plomb si on touchait à ce qu'il avait de plus cher au monde. Etant fils unique il reportait le syndrome grand-frère sur quelqu'un d'autre, Eileen en avait hérité.
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MessageSujet: Re: On est jamais mieux qu'avec ses amis On est jamais mieux qu'avec ses amis EmptyDim 21 Juil - 16:39


Princesse Rosenbach était à deux doigts de littéralement faire un scandale en plein milieu de ce restaurant hors de prix. Oui, si Andrew continuait sur cette lancée elle serait capable de se lever de sa chaise et de tout envoyer valser, d’abord ce champagne insipide, ensuite les verres et en dernier lieu la tête de ce cher Andrew qui jouait avec ses nerfs depuis trop longtemps déjà. Elle était vexée, en colère, et sa susceptibilité se répandait sans qu’elle cherche à faire le moindre petit effort pour la stopper. Eileen faisait partie de cette jeunesse dorée qui pense que tout lui est dûe et qui n’accepte ni qu’on lui dise non, ni qu’on la mette sur le banc de touche. La belle blonde était capricieuse et il en était parfaitement conscient. Elle avait toujours eu tout ce dont elle désirait et ce depuis sa tendre enfance sauf qu’aujourd’hui il l’avait abandonné en fuyant en Asie. Elle avait tout eu sauf sa présence à ses cotés à un moment de sa vie où elle aurait eu besoin de son meilleur plus que jamais. Andrew était l’homme à qui elle confiait tout, il était son journal intime vivant, celui à qui elle confiait ses peurs et ses plus intimes secrets. Elle aimait ses conseils et faisait en sorte de toujours les écouter, il était celui qui l’aidait à faire les bons choix et à prendre toujours le bon chemin, sans lui elle était perdue. Sans lui, elle se retrouvait dans un pays inconnu sans carte ni boussole. Elle se rendait finalement compte de la difficulté que représentait le fait de faire des choix complètement seule sans qu’il soit là pour lui dire quoi faire, comment réagir. Elle redevenait cette gamine capricieuse et détestable qui était perdue dans un monde trop grand, qui avait trop de choses sur la conscience qu’elle était incapable de gérer toute seule. Elle était amoureuse pour la toute première fois de sa vie, et elle avait peur que Jayan s’en aille, elle craignait de le perdre ou de mal agir, de laisser ce précieux bonheur lui filer entre les doigts. Au lieu de l’aider maintenant qu’il était là et de rattraper le temps perdu il blaguait, il prenait toute cette colère au seconde degré, il en rajoutait une couche absolument pas nécessaire qui ne faisait qu’accroitre son énervement. « Parce que tu penses avec ta tête maintenant. » Elle applaudit et affiche un sourire de garce, insolente Eileen. « Tu veux un conseil Walton ? pense moins et agi plus. » qu’elle finit par lâcher froidement. Il avait pensé à l’appeler mais ne l’avait pas fait, étais-ce une blague de mauvais goût ou avait il décidé de lui faire du mal ce soir ? Le mot - oublié- redonnait dans sa tête comme un mauvais refrain dont elle se passerait volontiers. Eileen vient de se prendre un coup dans sa fierté et cette situation est très inconfortable, oui elle est sérieuse, oui elle le vit mal et oui elle attend qu’il se rachète par tous les moyens possibles. C’est la moindre des choses s’il veut encore prétendre au rôle de meilleur ami. Puis, vient le moment où elle repère le paquet cadeau et sa colère disparait presque aussitôt. Rosenbitch retombe en enfance, elle a cinq et demie et Andrew est le père Noël alors qu’on est seulement au début de l’été. Les couches d’emballage disparaissent en un rien de temps, elle aime les cadeaux et elle adorerait en recevoir un tous les jours de l’année. C’est un cadeau d’Andrew alors elle s’attend forcément à quelque chose de grandiose, à la hauteur de leur amitié tout en originalité en petites attentions qui vont droit au coeur. Evidemment, elle aime mais elle ne le montre pas, ça lui ferait trop plaisir et un cadeau n’est pas suffisant, il ne répare pas le poids de l’absence qu’elle a subit. Elle pose soigneusement la couverture sur la chaise vide à sa droite et exige une Porsche d’un ton anormalement autoritaire. Il veut la pousser à bout, très bien, elle aussi elle a de quoi le rendre dingue. « Je conduis extrêmement bien et je n’ai jamais encastré une seule de mes Porsche. Non, sans blague tu me l’achètes ? Je suis d’humeur à te faire claquer de la thune ce soir. ». Finit elle par dire avec un large sourire, elle a les moyens de se la payer elle même évidemment mais elle n’en a pas envie. Elle souhaite voir jusqu’où il est prêt à aller pour obtenir le précieux pardon de la princesse de Vegas. Eileen, elle roule bien, très bien même. Elle aime la vitesse et les sportives allemandes, de Vegas à San Francisco elle pousse son bolide sur les lignes droites, cheveux au vent et lunettes Prada sur le nez. Elle le vaut bien et elle le sait. Ils s’affrontent du regard, elle était la seule à faire son caprice de petite fille pourrie gâtée et voila qu’ils sont deux désormais. Paroles blessantes, regards méprisants, ils sont ridicules parce que malgré tous leurs faux semblants ils s’aiment et sont les meilleurs amis du monde, unis comme les deux doigts de la main, pour toujours et à jamais. Forever and Ever. Il l’attaque, prétextant qu’elle n’a pas l’Amérique à ses pieds, il se place en position de supériorité très clairement et elle ne sait plus quoi dire, Rosenbitch qui manque de répondant : une première. « Je te déteste. » qu’elle lâche sèchement n’en pensant pas un traitre mot. Andrew va trop loin, il dépasse les bornes sans même s’en rendre compte, elle ne craque pas et continu de fixer ses deux pupilles, elle les fusillent prête à bondir. Un jour, elle sera au sommet et tout le gratin de Vegas lui mangera dans la main, un jour elle ne sera plus Eileen Rosenbach l’héritière d’un empire colossal. Un jour, elle sera à la tête de ce monde de requin assise sur une montagne de fric et il fera moins le malin. Andrew a prit une avance considérable sur elle d’un point de vue professionnel. Il voyage, entreprend des choses, commence à se faire un nom. Evidemment elle le soutient à cinq cent pour cent, elle est même prête à lui donner des conseils ou un petit coup de pouce. Elle regarde son smartphone, il suffirait d’un appel à son papa pour changer la face du monde, un seul petit appel pour permettre à Drew de s’implanter à Vegas mais elle ne le fera pas. Il veut d’elle en Thaïlande, il a besoin de sa meilleure amie et de ses compétences dans le monde des affaires, ce qu’elle comprend parfaitement. Si il n’y avait qu’eux elle aurait accepté sans hésiter avec une immense joie, mais ils sont quatre au tableau, soit deux personnes de trop. Ebony et Jayan. Jamais elle ne laisserait Jayan seul en Californie, d’abord parce qu’elle l’aime trop pour supporter un quelconque éloignement, ensuite parce que elle estime que ça ne se fait pas. Il déteste Drew et leur relation vient à peine de naitre, elle refuse de la condamner pour un voyage imprévu aussi fantastique soit il. Ebony déteste Eileen et ce voyage aussi amical soit il ne ferait qu’envenimer encore plus les choses. Il prenait mal le fait qu’elle pense qu’elle n’était qu’une roue de secours parce que son couple battait de l’aile. Eileen s’était plantée sur toute la ligne, mais il était trop tard pour reculer ou faire marche arrière, les choses étaient dites et ça faisait mal. « Tu comprends pas. Tiens on va faire un jeu drôle. Mets toi à la place d’Ebony trente secondes. Tu te vois lui dire : Je pars pendant un mois en Thailande avec Eileen c’est pour le business elle maitrise mieux la chose que toi, oui Eileen ma meilleure amie avec laquelle j’ai vécue des tas de choses avant de te rencontrer. » Elle hausse les sourcils et s’avance un peu vers lui. « Si tu ne te prends pas une claque dans la minute tu auras droit à des applaudissements en bonne et dûes formes. ». Elle attend une réponse de sa part mais elle est interrompue par la serveur, finalement il débarque au bon moment et fait retomber la pression qui s’accumule entre eux. Il s’excuse, et elle sait que ses paroles sont sincères. Soudainement elle se sent bien mieux, et elle retrouve son Andrew. Elle avait besoin de sa main dans la sienne et de la mélodie de sa voix dans ses oreilles, plus que jamais elle avait besoin de son meilleur ami pour affronter tout ce qui était entrain de se passer autour d’elle, un tas de choses qu’elle ne maitrisait pas, qu’elle comprenait à peine. Les sentiments, les épreuves, et les secondes qui défilent trop vites, elle devait faire le point pour prendre les bonnes décisions et choisir la bonne route. Celle qui l’a mènerait au bonheur. Celle où elle ne se blesserait pas, où son coeur et son âme demeureraient intactes. Elle buvait chacune des paroles de Drew, il parvenait à trouver les mots justes et à lui faire ouvrir les yeux. Tout était vrai concernant Jayan. Il était son président et il occupait toutes ses pensées, des premières lueurs du jour jusqu’au coucher du soleil, de Vegas à Frisco, il était omniprésent dans sa vie, il était devenu la pierre qui faisait tenir l’édifice. Jayan était son oxygène, et c’était désormais lui qui avait le seul pouvoir de faire battre son coeur. « Ne me laisses plus jamais Drew. Tu me le promets ? » finit t’elle par le questionner d’une toute petite voix. Si les choses s’envenimaient avec Jayan elle espérait que ses amis seraient à ses cotés et Andrew le premier. Plus qu’un meilleur ami, il était un protecteur, un grand frère complètement différent de Jorden, plus proche et plus attentionné à son égard. Tout comme Wren, il serait capable de réduire Jayan en miettes au moindre faux pas, elle en était convaincue car si elle, était prête à pardonner et à toujours passer outre ses erreurs; Drew se chargerait de lui régler ses comptes en personne et de mettre les points sur les i. Il agirait d’ailleurs de la même façon avec Ebony si quelqu’un s’approchait trop près d’elle. L’amour ça rend beau, l’amour ça rend con mais surtout et plus que tout, l’amour ça rend vulnérable.
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MessageSujet: Re: On est jamais mieux qu'avec ses amis On est jamais mieux qu'avec ses amis EmptyDim 6 Oct - 18:32

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