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two little princesses with some big secrets (néleya)

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MessageSujet: two little princesses with some big secrets (néleya) two little princesses with some big secrets (néleya) EmptyMar 12 Mar - 14:33

two little princesses with some big secrets (néleya) Tumblr_mbsau1jCZZ1qe1pmho1_250 « Oh babyyyyy it's cold outsiiiiiide » Sous la douche, je chantonnais la première chanson qui me passait par la tête. Pourquoi celle là ? Je n'en savais trop rien mais c'était la seule qui raisonnait dans ma tête. Le chalet était vide et c'était d'ailleurs pour cela que j'en profitais. Caroline et Roxane étaient parties faire du ski et Steven était parti... je ne sais où. Nous retrouver ensemble avait été plutôt agréable et étrange à la fois. Moi qui lui avait dis vouloir partir en vacances, voilà que j'étais loin de San Francisco et, avec lui. Je remerciais – intérieurement – les doyens d'avoir eu cette idée même si j'avais mis deux bonnes journées avant de m'y accommoder à cent pour cent. Holly me manquait. Mon petit bébé me manquait mais je savais qu'elle était entre de bonnes mains à San Francisco. Une nourrice était avec elle vingt quatre heures sur vingt quatre et je ne me gênais pas pour appeler plusieurs fois par jour pour voir comment allait me petite princesse. Depuis sa grippe, j'étais très concernée et inquiétée par son état de santé. À cet âge là, les petites créatures sont plus faibles que nous pouvions l'être vingt ans plus tard. Soufflant légèrement, je porta le pommeau de douche à mon visage et ferma les yeux. J'avais besoin de me couler quelques secondes avant de pouvoir prendre cette nouvelle journée d'un bon pied. Hier, durant le repas, j'avais réussi à entrapercevoir Meleya. Elle semblait rayonnante, bien plus que lors du bal de Noël et je me demandais bien ce qu'il pouvait se passer. J'avais donc rapidement composé son numéro – on s'en fiche du hors forfait – et avais fixé un rendez-vous avec la belle dans un bar de la station de ski. Il y en avait tellement, plus beau les uns que les autres, que j'avais mis un bon bout de temps à me décider. Sortant de l'eau, enroulée dans ma serviette, je me dirigea vers mon placard. S'il y avait bien une chose que je détestais ici, c'était le climat. Dans les chalets, on pouvait se balader en sous vêtements sans grand problème mais une fois dehors, la combinaison était de rigueur si on nous voulait pas geler sur place. Enfilant un jean slim et un léger pull, je partis rapidement me coiffer. Je n'avais guère envie que mes cheveux blonds se transforment en stalagmite au contact du froid. Léger maquillage sur le visage, une tresse poisson dans les cheveux, j'enfilai ma combinaison rose bonbon, un bonnet en laine blanc et mes après-ski. Camouflée dans toutes ces couches de vêtements, je ressemblais à un esquimau. On pourrait totalement m'envoyer en Laponie, trouver le père noël. Étonnamment, j'étais plus que couverte mais je n'avais pas très chaud. Le soleil de la Californie me manquait tellement, je venais du Sud ! Sortant du chalet, je marcha quelques longues minutes, les mains enfoncées dans les poches de ma combinaison, le visage caché derrière mon écharpe. Ils n'auraient pas pu faire un Spring Break au Mexique, dans le Sud de la France ou en Afrique ? On aurait très bien pu aider les petits africains, bronzer et profiter du temps ! Seulement le contexte politique là haut n'était pas ce qui attirait la richesse américaine. Passant la porte, je pesta. Dehors il faisait moins huit milles et, à l'intérieur du café, il faisait quarante. Ôtant ma combinaison et tout mon accoutrement, je chercha ma meilleure amie du regard. Elle était toujours en avance alors elle devait être quelque part. La voyant, je lui fis un léger signe et me dirigea vers elle. « Comment tu vas ma princesse de glace ? » Son petit nez était encore un peu, tout comme le mien. Posant tout mon attirail à mes pieds, je déposa un léger baiser sur sa joue et posa mes fesses sur le siège en face du sien. Sac sur les genoux, je lui adressa un léger sourire. « Un Irish Coffee et... » Je tourna la tête vers mon amie pour qu'elle donne sa commande. Une fois le garçon de café partit, je me concentra sur mon avis.« Quoi de nouveau alors ma belle ? Le soleil de la Californie ne te manque pas trop ? » Allez, plus que huit jours à tenir avant de plier bagage et de rentrer à la maison.
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June D. J. Martin
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June D. J. Martin
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MessageSujet: Re: two little princesses with some big secrets (néleya) two little princesses with some big secrets (néleya) EmptyJeu 21 Mar - 23:49

    Doucement mais surement, je perdais patience, et rien n'arrivait à me sortir de cet ennui. J'étais censé apprendre à skier avec Kenzo, mais avec le malaise que j'avais fait le lendemain de notre arrivée ici, le médecin m'avait interdit toute activité sportive, et de ce fait, Kenzo avait annuler notre rendez vous leçon de ski. Bien sur, nous avions remplacé cela par autre chose, une balade sur la neige, mais sincèrement, j'aurai préféré le voir me donner des cours, cela aurait été bien plus marrant, et surtout plus divertissant. Mais Kenzo avait été intransigeant, autant que le médecin, et autant dire qu'il ne prenait pas cela à la légère. Ma santé avant tout qu'il avait dit. Aussi, après avoir passé ma journée en compagnie du beau blond, je m'étais retrouvée allongée sur le canapé, à m'ennuyer de tout mon long. Je zappais les chaines à la télévision, espérant tomber sur un programme intéressant mais rien de tout ce qui passait à l'écran n'avait grand intérêt pour moi. Je ne comprenais toujours pas le but de ces émissions de téléréalités, dans lesquelles des pimbêches se pavanaient, cramant tout leur argent dans des dépenses inutiles et insultant ouvertement les gens à tord et à travers. Non ce genre d'émissions me sortait par les yeux, et autant dire que je m'étais empressée de changer de chaîne en tombant sur ce programme. J'attrapais mon téléphone trônant sur la table, et fis défiler la liste des contacts, avant de sentir le téléphone vibrer entre mes doigts. Un message de Nélye apparut sur mon écran, et je m'empressais de l'ouvrir. Je l'avais croisée très rapidement la veille au soir lors d'un repas commun avec tous les élèves de Berkeley, mais ni l'une ni l'autre n'avions eu le temps de se dire bonjour et de parler un moment. Aussi, recevoir ce message de Nélye était une aubaine inespérée, au point que je m'activais à lui répondre. Evidemment que j'étais toute disposée à la rejoindre au café, cela allait de soit. Je n'attendais que cela par ailleurs, puisque j'avais une tonne de choses à lui raconter, des choses qu'elle considérerait à la fois comme bonne, et nouvelle. Ma grossesse ne serait pas une bonne nouvelle pour elle, j'en étais certaine. Par contre, mon divorce, j'étais à peu près sur qu'elle sauterait de joie à l'écoute de cette nouvelle, tant elle m'avait toujours dit détester Gaulthier, ou même le simple fait que je sois mariée. Une fois le message envoyé, je me précipitais dans ma chambre, m'habillant à la hâte. Je passais un gros pull bleu épais, avant d'enfiler un pantalon adéquat, pour finir par passer gants, bonnet et écharpe, de sorte d'être prête pour affronter le grand froid du Canada. Sortant de ma chambre, je croisais Adriel et lui adressais un petit sourire avant de déguerpir et de le laisser à ses affaires. J'avais beau énormément apprécié le jeune homme, et nous avions beau être relativement proches depuis des années, il n'en restait pas moins que je connaissais le caractère d'Adriel et que je préférais ne pas l'embêter aujourd'hui. Sortant dehors, j'affrontais le blizzard et m'emmitouflais entièrement dans mon écharpe pour supporter le froid glacial. Je ne marchais qu'une centaine de mètres avant d'atteindre le café dans lequel j'avais rendez vous avec Nélye. Au premier regard, la demoiselle n'était pas encore présente, aussi je m'installais à une table et j'attendis patiemment qu'elle arrive. Quelques instants après, la porte d'entrée du café s'ouvrit et laissa place à la Grimaldi, belle dans toute sa splendeur. Elle me salua de la main, et s'avança dans ma direction, avant de me faire un bisou. « La princesse des glaces va plutôt pas mal compte tenu des évènements! Et la princesse de Monaco, comment va-t-elle? Pas trop perdue sans sa fille? » Quelques instants après, un serveur vint à notre rencontre, et nous demanda notre commande. Nélye se contenta d'un Irish Coffee et elle attendit ma réponse. « Un double latte s'il vous plait. » J'évitais rudement l'alcool. N'étant pas une grande fan de ce genre de boissons d'origine, m'en priver le temps de ma grossesse ne représenterait pas un gros effort à faire. Vint ensuite la grande question qu'est-ce qu'il se passait de nouveau dans ma vie. Honnêtement, je n'avais aucune idée de la manière dont j'allais annoncer toutes les nouvelles à Nélye, mais qu'importe, il faudrait bien à un moment ou un autre que je me lance. Et puis, je répétais souvent qu'Aurea me manquait en ce moment, mais Nélye reprenait à la perfection le rôle de sœur, et surtout je m'attendais à ce qu'elle me déclare un beau « je t'avais prévenu» en bonne et due forme. « Ecoute, je t'avoue qu'il se passe pas mal de choses dans ma vie ces derniers temps, des choses dont tu vas te réjouir à cent pour cent, et d'autres choses que tu n'apprécierais qu'un peu moins… » Je me tus un instant, laissant à Nélye le temps d'assimiler tout ce que je venais de lui dire. Mais au vue du regard insistant de ma meilleure amie, je m'empressais de continuer mes confidences. « Ce que tu vas considérer comme une excellente nouvelle, est qu'avec Gaulthier, nous avons décidé de divorcer. C'est pour le mieux, et de toute façon, après ce qu'il s'est passé au bal, c'était la suite logique des choses. »
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MessageSujet: Re: two little princesses with some big secrets (néleya) two little princesses with some big secrets (néleya) EmptyVen 22 Mar - 20:00

two little princesses with some big secrets (néleya) Tumblr_mi28m5GUFO1qabh72o3_250 Retrouver Meleya était sûrement la chose la plus importante à mes yeux à ce moment même. J'avais besoin de la voir, de lui parler de tout ce qui se passait dans ma vie mais aussi de savoir ce qui se passait dans la sienne. Nous étions meilleures amies et pourtant, cela ne se voyait guère ces derniers jours. Nous n'avions pas eu le temps de passer ne serait-ce que cinq minutes dans la même pièce. J'étais trimbalée de piste de ski en piste de ski et le soir, je déprimais, allongée sur mon lit, me demandant ce que faisait ma princesse. Steven avait fait son maximum pour me remonter le moral mais il n'y était pas arrivé. Holly me manquait énormément et je ne rêvais que d'une seule et unique chose : qu'elle soit avec moi, avec nous. Elle aussi avait le droit de quitter sa Californie natale, elle aussi avait le droit de prendre l'air ailleurs. Enfin, vu le temps, elle était sûrement mieux au chaud, à San Francisco. Poussant la porte, je me dirigea rapidement vers mon amie. Elle était rayonnante. L'air frais lui réussissait bien mieux qu'à moi, autant le dire. À vrai dire, l'air frais réussissait à tout le monde sauf à moi. Je détestais ce temps et préférais restée mes fesses dans le chalet que sur les pistes. Seulement, pour ne pas penser à sa misère, autant sortir ! « La princesse des glaces va plutôt pas mal compte tenu des évènements! Et la princesse de Monaco, comment va-t-elle? Pas trop perdue sans sa fille? » La regardant, je fis une petite moue. Mon bébéééé. Haussant les épaules, je l'écouta commander sa boisson et lui souris. « Elle me manque, il n'y a pas à dire mais bon.. On avait besoin toutes les deux de cette coupure. Sans compter qu'elle a eu la grippe il y a dix jours donc l'emmener au pôle nord alors qu'elle est faible n'aurait pas été l'idée la plus judicieuse que j'aurai eu... » Cela traduisait bien mon état, sans en dire un seul mot. J'allais bien mais j'avais connu mieux. Le trou que laissait Holly était horrible mais j'y arrivais. Elle était mieux en Californie. Je ne cessais de me le rappeler, comme si le faire allait rendre la chose moins douloureuse, moins intense. Je lui avais acheté pleins de petites cochonneries et attrape poussière pour qu'elle puisse partager ce moment avec moi, sans l'être. J'étais une vraie niaise quand il s'agissait de ma fille mais ça, c'était plus que normale, elle était ma fierté, ma chaire, ma vie. Nous avions tous nos problèmes, nos envies, nos fiertés et je comptais bien m'intéresser à Meleya. Peut être s'était-elle découverte une passion pour le ski ou je ne sais quoi. Avec elle, on ne savait jamais et c'était ce que j'aimais chez mon amie. Seulement ce qu'elle me dit m'inquiéta légèrement. J'allais me réjouir de quelque chose mais de quoi ? Je ne savais pas... J'osais espérer que le divorce était cette merveilleuse nouvelle mais d'un autre côté, cela me ferait mal au cœur. Je savais que tout cela la faisait souffrir, il n'y avait qu'à se souvenir de sa tête au bal de noël... elle avait tellement vécu la nouvelle, cette nouvelle qui m'avait fait jubiler. Non, je n'étais pas heureuse du malheur de ma meilleure amie mais bien plus de voir que non, je ne m'étais pas trompée sur ce Gaulthier. Je ne le portais pas dans mon cœur et j'avais tous les droits de le faire. « Ce que tu vas considérer comme une excellente nouvelle, est qu'avec Gaulthier, nous avons décidé de divorcer. C'est pour le mieux, et de toute façon, après ce qu'il s'est passé au bal, c'était la suite logique des choses. » La regardant, mon visage s'éclaira soudainement. Un large sourire prit possession de mon visage. Hell Yeah ! Elle allait enfin se débarrasser de ce vaux-rien, de cet incompétent qui n'était pas foutu de foutre un sourire sur son visage, de la rendre heureuse. C'était si compliquée que cela de rendre quelqu'un heureux ? Me dandinant sur ma chaise, je ne pus me retenir de lâcher un léger rire. Remerciant le serveur pour les boissons, je posa mes mains froides autour de mon Irish Coffee et répondis « Excellente nouvelle tu veux dire ! Bon, bien entendu, ça me fait chier pour toi mais tu seras bien mieux sans lui Meleya, je te le jure ! Il ne te mérite pas. Qu'il aille avec sa Iota et qu'on en parle plus » C'était sorti aussi simplement que cela. Je ne l'aimais pas, elle le savait, il n'y avait aucune surprise à cela. J'aurai pu me retenir de me dandiner sur ma chaise mais cela aurait été se retenir et je ne me retenais ja-mais. J'étais nature et ne passais pas par quatre chemins. Buvant une gorgée de ma boisson, je lui fis un léger sourire. J'en avais presque oublié sa mauvaise nouvelle. Je n'étais pas trois fois sûre de vouloir le savoir... Je n'arrivais même pas à savoir ce que cela pouvait bien être. Aurea était-elle décédée ? Je serra légèrement les dents avant de poser ma boisson sur la table et de plonger ma main dans mon sac à main. « Avant que tu me dises qu'elle est ta mauvaise nouvelle, je voudrais te donner ces papiers » Je lui tendis l'enveloppe brune et la laissa l'attraper. « Ce sont des papiers pour Holly et vu que tu es sa marraine.. J'ai décidé que s'il m'arrivait quelque chose, elle irait vivre avec toi et non pas Noa. Je l'ai croisé à San Francisco avant de partir et franchement, je ne veux pas qu'elle aille avec son père. Du coup, j'ai rassemblé des tas de preuves contre lui, pour montrer qu'il n'est pas apte à élever ma fille et tout est dans cette enveloppe » J'étais une garce avec Noa mais s'il pensait qu'il allait s'occuper de la petite une fois que je ne ferais plus partie de ce monde, il rêvait éveillé. Il n'était pas fichu de s'occuper d'elle aujourd'hui alors dans quelques mois ou années, c'était le même tarif. Et dire qu'il était mon meilleur ami... Je déglutis difficilement en faisant une petite moue. C'était bien moins joyeux que son divorce !
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June D. J. Martin
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MessageSujet: Re: two little princesses with some big secrets (néleya) two little princesses with some big secrets (néleya) EmptyLun 25 Mar - 21:16

    Dire que Holly devait manquer à Nélye relevait de l'euphémisme. Je connaissais ma meilleure amie pour savoir que sa fille était son souffle de vie, son soleil et qu'en son absence, elle n'était que l'ombre d'elle-même. Bien sur, elle souriait, s'amusait comme n'importe qui, mais je ne doutais pas qu'au fond d'elle, un creux s'était formé, là où Holly la faisait sourire sous n'importe quelle condition. Aussi, lorsque je mentionnais le nom d'Holly, je ne fus pas surprise de voir une ombre passer sur le visage de l'epsilon. Mais bien vite elle me rassura, m'assurant que la coupure de ces quelques jours était essentielle pour elles deux, et que de toute manière, sa fille avait eu la grippe quelques jours auparavant. Vu sous cet angle, je ne pouvais que l'approuver. « Oui je comprends bien qu'au sortir de la grippe, il valait mieux l'éloigner du froid et du risque de tomber malade à nouveau. » Répondis-je en souriant. Nélye était elle aussi malade, et même si elle prenait son traitement aussi régulièrement que possible, je ne doutais pas que si elle pouvait éviter la moindre maladie à sa fille, elle le ferait coûte que coûte. Elle était assez tenace pour faire changer d'avis à quiconque se mettant sur son chemin, alors si elle avait décidé que sa fille serait en bonne santé, c'est ainsi que les choses se passeraient. Je savais qu'elle était aussi têtue concernant les avis tranchés qu'elle pouvait avoir sur tel ou tel sujet, et si elle avait décidé quelque chose, elle n'en démordrait pas. Aussi, j'étais quasiment certaine qu'elle allait sauter au plafond quand je lui annoncerai mon divorce. Il n'y avait pas à dire, si une personne devait se réjouir pour moi de cette nouvelle, ce serait certainement elle. Plus d'une fois elle m'avait certifié que ce mariage était une grossière erreur, et elle allait très certainement me rappeler en pleine face qu'elle me l'avait bien dit. Ah, les joies des meilleures amies. Mais qu'importe, je devais partager cette nouvelle avec elle, Aurea n'étant plus présente sur le continent, il n'y avait qu'une personne à qui je pouvais me confier plus que tout, c'était bel et bien Nélye. Je me lançais donc dans un monologue, présentant le divorce comme une relative bonne nouvelle pour elle, tout en rappelant que ce ne devait être une grosse surprise pour elle, en sachant qu'elle était présente le soir du bal de Noël et donc devait se souvenir de mon état ce soir là. Sa réaction ne se fit d'ailleurs pas attendre, puisqu'un grand sourire s'afficha sur son visage, suivi d'un petit sautillement sur la chaise avant d'entendre un petit rire sortir de sa bouche. Elle n'hésita pas à me rappeler à quel point c'était une excellente nouvelle tant il ne me méritait pas, à ses dires. Qu'il me mérite ou non, je n'en savais rien réellement. La seule chose que je savais, c'était que mon destin resterait scellé à lui à tout jamais grâce au petit pois que je portais dans mon ventre, et cela impliquait donc que mon destin soit lié à celui d'Autumn, puisqu'elle entendait bien rester dans la vie de Gaulthier encore un long moment. Je n'en étais guère enchantée, mais je savais que je n'avais pas mon mot à dire. Gaulthier était maître de ses décisions, tout comme je l'étais pour les miennes. « Je ne doutais pas un instant de cette réaction concernant cette nouvelle. Je n'en attendais pas moins de toi bien évidemment. Donc tu te doutes que dans les prochaines semaines à venir, je risque d'être un peu perdue malgré tout… » Expliquai-je, tout en espérant que cela amorcerait la prochaine nouvelle, qui tomberait comme une bombe aux yeux de Nélye. Mais cette fois, ce fut à la blonde de me lâcher ce que je considérais comme une bombe, puisqu'elle m'expliqua qu'elle me désignait comme tutrice légale, si jamais quelque chose lui arrivait. D'une part parce que j'étais la marraine de la petite, et qu'à ce titre et aux yeux de Dieu, j'étais la personne toute désigné pour m'en occuper, mais aussi parce que le père biologique de ma filleule n'avait jamais eu que faire d'elle, menant sa vie comme il l'entendait, sans jamais se soucier d'elle ou de Nélye comme il avait promis de le faire. Une larme perla au coin de mon œil, tant par la confiance que m'offrait Nélye, mais aussi par l'émotion qui me saisit, les hormones étant probablement en cause. Je l'essuyais bien vite, avant de prendre les mains de ma meilleure amie. Cela serait peut-être le parfait tremplin pour lui parler de ma grossesse, puisqu'en somme, si elle me considérait maintenant prête à m'occuper de sa fille, alors elle penserait très certainement que je serai apte à élever mon propre enfant. Nos mains entremêlées, un sourire se dessina sur mon visage. « Evidemment Nélye que je m'occuperai de ta fille. Le jour où j'ai accepté d'être sa marraine, j'ai aussi accepté d'être celle qui s'occuperait d'elle le jour où tu ne serais plus. Je te promets que je ferai tout pour qu'elle soit bien élevée comme tu l'aurais fait, qu'elle sera à l'abri du besoin, et qu'elle soit fière de sa maman! Et je promets que jamais Noa ne pourra s'approcher d'elle, que je ferai toujours barrage! » Je fis une pause, l'émotion me prenant à la gorge. « Mais de toute façon, nous n'en sommes pas là. Tu es encore en bonne santé, et bien loin d'être à l'agonie, les médecins sont confiants, tu vas t'en sortir! » Assurai-je à son attention, certaine de la véracité de mes paroles. Par ailleurs, je sentais que le moment était venu de parler de ma grossesse, l'émotion étant présente, et les enfants étant le sujet principal de la conversation, nul autre instant n'aurait pu être si parfait. « Maintenant que nous en sommes à parler enfant, garde et tout ce qui s'en suit… Il faut que je t'annonce que je suis enceinte.. de Gaulthier. J'ai décidé de le garder, il est hors de question que j'avorte tu t'en doutes, et je ne veux prendre aucun risque concernant cette grossesse. Je sais que tu as toujours été contre ce genre d'évènements pour moi, mais j'en suis heureuse, plus qu'heureuse. » Expliquai-je, un sourire discret se dessinant sur mon visage. C'était vrai, j'étais satisfaite de ce que la vie m'offrait, heureuse de ma situation, même si elle n'était pas parfaite. Elever un enfant dans un couple hors mariage n'était pas la meilleure idée en soit, mais Gaulthier et moi divorcions sur de bonnes bases, et je ne doutais pas un instant que cela ne nuirait pas à l'épanouissement de notre enfant.

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MessageSujet: Re: two little princesses with some big secrets (néleya) two little princesses with some big secrets (néleya) EmptyVen 29 Mar - 15:03

two little princesses with some big secrets (néleya) Tumblr_mi28m5GUFO1qabh72o5_250 « Oui je comprends bien qu'au sortir de la grippe, il valait mieux l'éloigner du froid et du risque de tomber malade à nouveau. » Et encore, c'était peu dire. Je ne voulais pas que mon petit cœur retombe malade mais je savais aussi que, si elle avait fait partie du voyage, je n'aurai pas pu profiter de la station de ski comme j'étais entrain de le faire. Jamais je n'aurai pu passer des heures et des heures sur la neige si Holly avait été là. Personne n'aurait voulu la garder et je n'aurai pas non plus voulu la laisser à des inconnus. La petite était mon petit bijou, ma petite princesse et je ne supportais pas l'idée de la laisser avec des inconnus, qu'ils soient qualifiés pour ce genre de choses ou non. C'était plus fort que moi. J'étais une garce en temps normale, je me fichais de tout mais en présence de mon petit cœur, j'étais une vraie mère poule, presque étouffante. Elle n'avait qu'un an, je n'imaginais même pas mon comportement quand elle en aurait passé quinze et qu'elle serait en âge de faire d'autres choses que de jouer à la barbie. J'espérais juste qu'elle n'allait pas se retrouver dans ma position ou celle de Meleya. Je ne savais pas ce qui était le pire ; enceinte de son meilleur ami par choix ou un mariage par obligation. La jeune alpha pouvait me dire tout ce qu'elle voulait, elle avait beau être amoureuse de Gaulthier, je ne croyais pas un mot à leur histoire. Tout cela n'était qu'un mariage arrangé et puis c'est tout. Maintenant, elle se retrouvait au milieu d'un ancien couple, comme une pauvre fille. Je m'étais souvent moquée de ces jeunes femmes prises dans un ancien couple, n'ayant que leurs yeux pour pleurer. De voir que cette chose arrivait à ma meilleure amie me chagrinait presque. Non, cela me faisait mal pour elle parce qu'elle avait vraiment le mauvais rôle, celui de la jeune femme qui avait cru au père noël jusqu'à la dernière seconde. Son couple était condamné à la première seconde où ils s'étaient dit 'oui' pour la vie. Quelle foutaise. Si elle n'était pas passée devant le maire et le curé, elle n'aurait pas tous ces problèmes. Je l'avais prévenu mais non, elle avait voulu son mariage de princesse. Où était la fin heureuse et tous les petits bébés ? Loin, très loin. « Je me doute. Je serai là pour toi. L'abandon je sais ce que c'est t'inquiète pas pour ça. Ça fait mal au début mais on finit par s'y habituer ! » J'avais une sacré vision de la vie, je devais bien l'avouer. Meleya m'avait vu traverser des moments plutôt difficiles et, sans vouloir placer les souffrances sur une échelle, un divorce était une partie de plaisir à côté des biopsies et administrations de médicaments que j'avais du subir. Seulement, j'allais être là pour elle comme elle l'avait été pour moi. Nous devions nous serrer les coudes dans tous les moments, bien que j'avais plus envie de l'emmener faire la fête qu'autre chose. Son mariage devait être son premier échec et c'était peut être ça le pire dans cette histoire. Je ne pouvais que la comprendre là dessus... Bien que j'espérais qu'elle n'y porterait pas trop d'importance. Elle était encore jeune et belle, elle ne devait pas se soucier de tout cela. La vie était devant elle, elle n'avait aucune attache... Je profita de ce moment de confession pour lui faire part de mes intentions envers Noa, pour le futur d'Holly. Je n'avais parlé de personnes de tout cela sauf au principal concerné. Personne ne savait que, du haut de mes vingt deux ans, j'avais écrit un semblant de testament et que mes deux seules volontés étaient que la petite finisse chez sa marraine et que personne de la famille royale ne soit mise au courant de mon décès. L'émotion qui envahissait Meleya était entrain de se diriger vers moi. Je pinçais légèrement les lèvres pour me concentrer sur autre chose. Il fallait combattre la douleur par la douleur. « Mais de toute façon, nous n'en sommes pas là. Tu es encore en bonne santé, et bien loin d'être à l'agonie, les médecins sont confiants, tu vas t'en sortir! » Je lui fis un petit sourire. Oui, les médecins étaient confiants mais une rechute pouvait arriver au moment le plus inattendu qu'il soit. Je pouvais finir par claquer en un claquement de doigt. « On verra en temps et en heure mais je te préviens déjà... » Je lui fis un léger sourire, sentant ses mains tremblotter légèrement. « Si tu me fais pleurer et donc que tu fais couler mon maquillage, tu ne pourras pas t'occuper de ma fille puisque je t'aurai tué sur le champ » Lançais-je, un léger rire couvrant ma peur de décéder. Autant j'avais pour habitude de jouer avec le feu, il n'y avait qu'à voir ma petite folie de l'autre jour, autant je voulais rester forte et présente pour mon petit bébé. L'entendant me parler de sa grossesse, les yeux faillirent sortir de mes orbites. Je sentis même mon cœur arrêter de battre quelques secondes quand elle précisa qu'il était de Gaulthier. Non mais c'est quoi ce bordel ? Elle n'avait jamais appris qu'on devait se protéger lors d'un rapport, surtout avec un homme comme Gaulthier ?? Dieu seul sait où il a été trempé sa madeleine ! L'idée me répugna mais la jeune femme semblait heureuse de ce qui lui arrivait, c'était le comble ! Un divorce et un bébé, je n'imaginais même pas la tête de ses parents quand elle allait leur annoncer la nouvelle, ils allaient devenir fou, fou à lier ! Grimaçant légèrement, je passa une main dans mes cheveux et dis « T'es sûre que t'es heureuse de ça ? Tu sais quand même que les hommes de notre âge son allergique aux bébés et aux ventres ronds ? Je suis contente pour toi, tu feras une excellente mère mais sérieusement Meleya, tu aurais pu prendre du spermatozoïde un peu plus... combattant ! En tout cas, j'espère que ce sera un garçon comme ça, on pourra caser Holly et ton petit bout ! » Je lui fis un large sourire. Bah quoi, ce n'était pas parce que son mariage arrangé n'avait pas fonctionner que le leur était voué à l'échec. Enfin, ce n'était que des paroles en l'air puisque nos deux bambins allaient être comme des frères et sœurs... Buvant une gorgée de ma boisson, je lui souris et dis « En tout cas, je serai là pour toi... Tu as quelque part où vivre en rentrant à San Francisco ? Si tu veux venir à la maison tu peux. La villa est assez grande pour une autre personne et un autre bébé ! Mais par contre, Gaulthier n'aura pas le droit de mettre un pied dans la maison sinon je m'occupe de lui couper la tête avec le premier vase en cristal qui me passe sous la main » Penchant légèrement la tête sur le côté, je lui fis mon sourire le plus sincère possible. Je ne savais pas ce qu'elle voulait faire, ce qu'elle comptait faire mais elle pouvait très bien venir à la maison. Il fallait qu'elle quitte le lieu qu'elle habitait avec ce cher français et le retour à la confrérie était impossible, je lui interdirais, purement et simplement.
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June D. J. Martin
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MessageSujet: Re: two little princesses with some big secrets (néleya) two little princesses with some big secrets (néleya) EmptyMar 9 Avr - 1:33

    Avoir le soutien de Nélye était quelque chose d'inespéré pour moi, d'autant qu'en ce moment, j'avais le sentiment d'être abandonnée par tous. En même temps, je devais l'admettre, j'étais habituée à n'avoir aucune attache, à faire tout par mes propres moyens, en somme, être une jeune fille en totale indépendance. Depuis petite, on m'avait appris à n'avoir une confiance qu'en Dieu, et n'accorder de l'importance qu'au tout Puissant, tout en accordant un regard sur les autres, la pitié devant être un sentiment important. Aussi, même si je me sentais parfois mal de voir les gens que j'aime me quitter petit à petit, je n'en oubliais pas pour autant d'où je venais, et les principes que l'on m'avait inculqués. Et parmi ces principes, la fidélité sortait du lot, preuve en était ma fidélité inébranlable à Nélye, ma meilleure amie. Elle comme moi étions là l'une pour l'autre, je l'aidais dans son rôle de mère et dans sa maladie, pendant qu'elle m'aidait à surmonter mon mariage si particulier. Je ne fus pas surprise d'entendre Nélye me dire qu'on finissait par s'habituer à l'abandon. Après tout, elle avait vécu cela avec sa famille - royale- si compliquée, ainsi qu'avec certains de ses amis - Matthias ou Noa- qui étaient partis, la laissant seule, en proie à un grand désarroi. Alors l'écouter me parler de l'abandon avec tant de connaissances, était autant rassurant que désolant. Je n'aimais pas savoir que bons nombres de personnes l'avaient laissé tomber, sans découvrir la personne magnifique qu'elle pouvait être. « Je ne sais pas ce que je ferai sans toi tu sais Nélye?» Et je savais qu'elle pensait la même chose de moi, preuve étant la confiance qu'elle avait en moi pour me demander d'être la tutrice légale de Holly, si jamais elle en venait à mourir. Rien que cette pensée me faisait froid dans le dos, tant cela m'effrayait que Nélye puisse prochainement quitter ce monde, quitter sa fille, et me quitter par la même occasion. Un monde sans mon epsilon favorite serait un monde bien morose et terne, où peu de choses me donneraient la force d'avancer. Ou plutôt si. Holly serait la personne à me faire avancer, pour Nélye, pour lui faire honneur, et mon petit pois serait là lui aussi, pour que je garde l'espoir. « Me tuer à cause du maquillage? Et la pauvre Holly tu en fais quoi après hein? Mon dieu, si Holly devient comme toi, je vais m'amuser moi en tant que marraine! » La taquinai-je quelques instants, avant de sourire à mon amie, heureuse de la voir réagir comme ça, alors que quelques secondes auparavant, la mort était au cœur de notre conversation. Je savais qu'elle était effrayée, qu'elle refusait de le montrer mais qu'elle l'était malgré tout, chose naturelle et dans l'ordre des choses. Cet ordre naturel impliquait aussi la vie, la naissance, le renouveau, et donc allait de pair avec ma grossesse imminente, information que j'allais très prochainement transmettre à Nélye, sachant pertinemment qu'elle allait être particulièrement surprise. La nouvelle du divorce n'avait guère été facile à encaisser pour Nélye, qui n'attendait qu'une chose, me soufflait au visage un doux « je te l'avais bien dit» mais qu'elle s'abstenue de prononcer, ce dont je lui étais reconnaissante. Encore une fois, Nélye en vint à reprocher une foule de choses à Gaulthier, en tête de liste, que le jeune homme n'avait pas un spermatozoïde très résistant. Heureusement pour moi, la jeune blonde en vint à relativiser, et surtout à imaginer nos deux petits loulous en couple bien plus tard. « Oh Nélye, tu les imagines en couple? C'est comme s'ils étaient cousin et cousine, ce serait limite de l'inceste! Non je les vois plus comme deux meilleurs amis, un peu comme toi et Aidan, ou Gaël et moi! Une amitié inconditionnelle, sans limite. » Oh oui, c'est comme ça que j'imaginais nos deux futurs enfants, inséparables, se soutenant mutuellement. Si jamais Nélye en venait à ne plus être de ce monde, à ne plus marcher parmi nous, j'en ferais la promesse, que les deux enfants seraient traités comme des égales, et dans le respect mutuel. Je portais ma boisson à mes lèvres, dégustant ce breuvage avec délectation. Je jetais un regard à Nélye qui en vint à m'interroger sur mon logement. Elle s'inquiétait de savoir si je logeais toujours dans la villa de Gaulthier, et si tel était le cas, il était hors de question que j'y reste ne serait-ce qu'une journée de plus. Je souriais encore une fois en entendant le côté surprotecteur de ma meilleure amie, toujours encline à casser la tête de mon mari. J'avais toujours ma place à la villa de Gaulthier, mais au fond, j'avais besoin de m'en éloigner, de quitter ce cocon familiale, pour m'envoler de mes propres ailes, et surtout, m'épanouir dans un climat bien plu serein que celui dans lequel je me trouvais actuellement. « Non ne t'inquiètes pas ma belle! J'ai toujours mon appartement, celui que je partageais avec Aurea, à disposition. Je n'ai guère envie d'être encombrante, tu as déjà bien à faire avec Holly ma belle. Mais vraiment, merci du fond du cœur Nélye! » J'étais sincère dans mes mots, Nélye était la crème incarnée, derrière cette carapace froide et fêtarde qu'elle cherchait à se donner. J'entendais bien des gens la critiquer, déclamer haut et fort qu'elle n'était qu'une petite fille pourrie gâtée, qui avait désiré un enfant, sans prendre la mesure des conséquences. Mais personne ne savait la moitié de ce que je pouvais connaître d'elle, de son potentiel et de son rôle émérite de mère célibataire. J'avais pris l'habitude de la défendre lorsque j'entendais les critiques à son sujet, mais cela me faisait plus mal qu'autre chose d'entendre de telles inepties à son sujet. Mais Nélye avait une force de caractère à toute épreuve, et se fichait de ce qu'untel et untel pouvaient bien dire. « Avec Aidan vous avez arrangé les choses? Tu m'avais parlé d'une dispute entre vous deux, mais sans trop rentrer dans les détails. »
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MessageSujet: Re: two little princesses with some big secrets (néleya) two little princesses with some big secrets (néleya) EmptyJeu 18 Avr - 21:16

two little princesses with some big secrets (néleya) Tumblr_mi28m5GUFO1qabh72o4_250 « Je ne sais pas ce que je ferai sans toi tu sais Nélye ? » un léger rire s'échappa de mes lèvres. La regardant, j'haussai les épaules avant de lâcher un petit « Franchement ? Rien » et de lui tirer la langue pour lui montrer que je rigolais. Meleya était sûrement la personne la plus importante pour moi après Holly. Tout nous opposait, autant le dire, mais pourtant nous étions inséparables à croire que nous puisions notre force dans notre différence. C'était fou et choquant mais j'aimais cela. Je n'avais jamais su faire confiance à qui que ce soit, vivant l'échec et l'abandon comme quelque chose d'insurmontable. J'avais mis bien du temps avant de réagir ainsi face à ces deux actes. Maintenant, j'étais habituée et sérieusement, je ne voulais pas que la jeune femme s'y habitue. Je ne voulais pas qu'elle ait l'habitude de se faire piétiner, de souffrir et de se retrouver seule. Elle pouvait penser tout ce qu'elle voulait, ce divorce allait être l'équivalent d'un tsunami pour un pays comme le Japon. Il allait lui falloir bien du temps pour reconstruire tout sur de bonnes bases, des bases solides et en bonne et dû formes. Est-ce que j'étais la mieux placée pour le faire ? Peut être pas mais je le voulais. Après tout, sa reconstruction pourrait très bien m'aider, moi aussi, parce que j'étais loin d'être bien dans mes baskets. Penser à ce que deviendrait Holly après mon décès me flanquait la chair de poule et je ne supportais pas cela. J'étais faible, une vraie loque et ce sentiment était tout aussi insupportable que l'abandon et l'échec. Discuter de ces choses était bien plus difficile que je n'aurais pu l'imaginer. Je me montrais à moi même que je n'étais pas prête pour partir, que je devais me battre et continuer d'avancer quoi qu'il arrive. « Me tuer à cause du maquillage? Et la pauvre Holly tu en fais quoi après hein ? Mon dieu, si Holly devient comme toi, je vais m'amuser moi en tant que marraine ! » Je ris légèrement en l'entendant. J'espérais fortement que ma fille suive mes pas, enfin pas sur tout. Je ne pourrais pas supporter la voir se détruire comme je l'avais fais pendant mon adolescence. Il fallait qu'elle soit forte et qu'elle réussisse à se débrouiller seule, c'était tout ce que je voulais et espérais pour elle ; qu'elle soit heureuse dans la vie, plus heureuse que je ne l'étais en ce moment même. « Tu la remettras dans le droit chemin ! Pas de maquillage avant seize ans et pas de petit ami avant dix huit. Je compte sur toi pour bien veiller à ça » Je lui fis un léger clin d'oeil. Demander cela était impossible dans notre monde. Aujourd'hui, il semblerait qu'une jeune fille perde sa virginité à seize ans, quatorze quand elle était précoce. Je déglutis difficilement. C'était horrible de voir son bébé user de préservatifs à cet âge. Enfin, si elle avait l'intelligence d'en utiliser. Je savais très bien que, là dessus, Meleya serait plus que compétente pour inculquer des valeurs que je n'avais même pas moi. Pour moi, le sexe était libérateur, quelque chose de facile et je me trouvais hypocrite de poser tant de conditions. J'étais un peu bête mais on m'aimait comme cela, j'en étais plus que sûre. J'essayais de continuer de détendre l'atmosphère, de relativiser ce qu'elle était entrain de me dire. Dans quelques mois, elle allait accueillir un petit bout de chou... Je ne m'y faisais pas mais alors pas du tout. Écoutant sa comparaison, j'abdiquais. Elle n'avait pas tord, quoi que... « Franchement, moi je serai pas contre coucher avec Aidan s'il était pas avec Logan hein ! Enfin bon, j'ai pas franchement de valeurs donc c'est pas pareil... Mais t'as raison, je préfère qu'ils soient inséparables en amitié où qu'ils finissent avec un gosse sur les bras à la vingtaine et ne se parlent plus » Un peu comme nous étions tous les deux. Meleya allait quitter Gauthier – ou l'inverse – et je n'étais plus avec Noa. Enfin, peut être qu'ils ne pourront pas se supporter, que leurs seules rencontres seront pour se tirer les cheveux et se balancer des horreurs au visage, comme la relation que j'entretenais avec mon cher et tendre petit frère. Rien que de penser à lui, j'avais des envies de meurtre. Enfin, j'avais plus important à penser et planifier que de penser à Alexandre. Je voulais savoir où Meleya allait dormir, où elle allait élever son enfant. Elle pouvait le faire chez moi, avec moi, ça ne me gênait pas, loin de là même. Je voyais bien Meleya comme la mère de famille parfaite alors que moi, je profitais de son aide. C'était méchant de réagir ainsi mais c'était tout moi ! « Tu ne m'encombres pas espèce de nouille ! Et justement, je ne suis pas contre deux mains de plus pour m'aider » lançais-je, large sourire collé aux lèvres. Bah quoi, qui ne tente rien n'a rien après tout... Après tout, si je ne sautais pas sur l'occasion, ce n'était pas dans six mois que j'allais pouvoir en profiter. Franchement, je n'arrivais pas à m'imaginer la belle avec un ventre rond comme la terre. C'était fou, presque idiot, mais je la voyais toujours comme la jeune femme prude et éloignée que j'avais rencontré il y a quelques temps maintenant. Buvant une gorgée de ma boisson, je faillis m'étouffer quand elle me demanda la raison de ma dispute avec mon meilleur ami, Aidan. Je reposa ma tasse sur sa soucoupe avant de me racler la gorge. Par où commencer ? Je soupire légèrement. « Pour faire court... Il a appris que j'ai plus ou moins encourager Logan à quitter la ville pour se ressourcer. Tu te doutes qu'il n'a guère appréciait que j'envoie la femme de sa vie à l'autre bout du pays » Mon ton était las et exagéré. Il en avait fait tout un plat, elle était revenue ressourcée, ou presque. « M'enfin, ça lui passera hein » J'en étais persuadée et essayais de ne pas douter de cela. « Et toi ? Tu n'as pas d'autres problèmes masculins que ceux avec Gauthier ? Tu sais, ma vie est un champ de mine continue alors bon... il y a un mec qui me plait bien mais il en sait trop sur moi et puis... On est censé se détester. Enfin, aux yeux du monde, on peut pas se supporter mais je n'ai qu'une envie, le mettre dans mon lit ! » Et pas pour le voir disparaître au petit matin. Seulement, il y en avait bien un autre qui me titillait mais sur un autre plan... Putain de cerveau de femmes !
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June D. J. Martin
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MessageSujet: Re: two little princesses with some big secrets (néleya) two little princesses with some big secrets (néleya) EmptyLun 29 Avr - 23:55

    Parler de la mort, de la disparition probable de Nélye, de tout ce qui allait se passer pour Holly et pour moi ne me plaisait guère, et me faisait frissonner de partout. Je n'arrivais pas à envisager ne serait-ce qu'un instant un monde où ma Grimaldi préférée ne serait plus dedans. Elle était ma moitié, ma mienne, et je refusais d'accepter que les médecins renoncent au combat, renoncent à lui trouver le traitement qui la guérirait totalement. Ecouter les paroles de Nélye et les consignes qu'elle me donnait à suivre pour sa fille le jour où elle ne serait plus, m'agaçait plus qu'autre chose, parce que cela ne signifiait qu'une chose, elle avait tous les risques de mourir, d'abandonner sa fille, d'abandonner sa vie, de m'abandonner. Or, je refusais cela, et j'entendais bien faire mon possible pour que les médecins se bougent le derrière et trouvent la solution miracle. « Oh Nélye, tu sais bien qu'aucun garçon ne rentrera dans son pantalon avant sa majorité américaine, soit vingt et un ans. Et encore même là, je ne suis même pas sur de laisser un quelconque garçon passait le porche de la maison. Le seul garçon qui pourrait la voir sera mon fils - si tant est que ce soit un fils - .» Ricanai-je, tout en rêvassant un instant d'imaginer nos deux enfants amis, meilleurs amis du monde même, comme les deux doigts de la main. Imaginer nos deux progénitures aussi proches l'un de l'autre que nous pouvions l'être m'emplissait de joie plus qu'autre chose, et je savais qu'il en était de même pour Nélye, qui n'espérait qu'une chose que nos deux enfants finissent en couple, unissant nos deux familles une fois pour de bon. Nos deux loulous en couple, un mélange des grimaldi et des ivanova, un mélange monégasque et bulgare, un mélange de deux fabuleuses dynasties, de deux familles royales. Une puissance au top du pouvoir, ni plus ni moins. « Inséparables en amitié comme nous? Ce serait parfait je suis bien d'accord! Mais imagine nos deux loulous nous pondent des gosses… Imagine la perfection incarnée! Et puis ils ne pourraient pas se séparer, pas avec leur deux parfaites mamans voyons! » Si les deux loulous venaient à avoir des enfants, hors de question de les voir se séparer, cela n'arriverait jamais, c'était une absolue certitude. En venir ensuite à parler de mon futur, de ce que j'allais bien pouvoir advenir, et surtout de comment j'allais pouvoir élever un enfant, tout en étant séparée de mon mari, et de quitter le domicile conjugal. Je savais que ci-tôt que j'allais réintégrer le pays américain, j'allais être obligé d'avoir une conversation avec Gaulthier, concernant la garde de notre enfant, les termes du divorce et tout ce qui s'en suivait. Cela s'annonçait compliqué, difficile émotive ment, difficile physiquement, et je ne savais toujours pas comment j'allais pouvoir m'en sortir. J'avais toujours prouvé que l'indépendance faisait partie de mes traits de caractère, mais en toute honnêteté, j'avais fini par prendre goût à cette vie maritale, à ce rythme des choses, à accorder ma vie avec celle d'un autre, à entremêlé notre vie. Cette façon de voir les choses, j'avais fini par l'accepter dès lors que j'avais prononcé le oui fatidique, le oui qui avait conjugué ma vie à celle de Gaulthier, le oui qui avait décidé que les Ivanova et les Levy-Carcenac auraient à jamais une histoire en commun. « Je sais bien ma Nélye, mais je pense qu'il est temps pour moi d'apprendre à vivre seule, et de me prépare dès à présent à vivre une vie de mère célibataire, tout comme toi tu as réussi à le faire avec brio!» Et c'était vrai. Nélye était un exemple pour moi, et si je devais devenir une mère célibataire accomplie, j'entendais bien le faire comme ma meilleure amie l'avait fait, et offrir tout l'amour que je pouvais à mon enfant. La seule différence dans ce schéma résidait dans le fait qu'à l'inverse de l'epsilon, le père serait dans le tableau, dans le paysage, et j'entendais bien là aussi à ce qu'il ait une place de choix. J'avais été élevé sans famille, et j'étais passée à côté d'énormément de choses, je le savais, c'était incontournable. Aussi, si j'avais la possibilité d'éviter cela à mon enfant, alors je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour ce que cela n'arrive pas. Je déviais ensuite le sujet sur ses amours et ses amitiés, et je m'étonnais d'apprendre qu'elle et Aidan étaient en froid. Ces deux là étaient pourtant très proches, et je ne comprenais pas pourquoi pour si peu, le jeune homme lui en voulait tant. « J'espère bien que ça lui passera, parce que sinon je vais le couper en rondelle. Hors de question qu'il laisse de côté ma meilleure amie, il passe à côté de quelque chose. » Tiens, un garçon avait tapé dans l'œil de ma douce epsilon, assez pour qu'elle m'en parle. Je devais reconnaître qu'il devait être important pour qu'elle m'en parle puisqu'en temps normal, Nélye ne me racontait pas ses plans culs, et ne l'avait certainement jamais fait, surement parce qu'elle savait que c'était un concept que je ne comprenais pas. « Raconte moi donc cela! De qui il s'agit ? Il est en quelle année? Quelle confrérie? Je veux absolument tout savoir à son sujet! Quant à savoir si un garçon me tente, tu sais, je suis en instance de divorce alors j'évite de trop regarder les garçons. Mais je sais que je peux compter sur le soutien de Kenzo, et crois moi ça n'a pas de prix! C'est lui qui m'a forcé à voir le médecin pour que j'apprenne ma grossesse, et à ma grande surprise, il a été d'un soutien sans faille! » Qu'aurai-je fait sans lui? Je n'en savais absolument rien. Comment aurai-je pu supporter la nouvelle du médecin sans perdre pied, sans perdre la tête, et surtout en gardant un calme olympien? Tout cela, c'était grâce à Kenzo, et sans lui ma vie ces derniers temps serait bien morne. « Et sinon des nouvelles de ta famille ou ils n'ont toujours pas daigné montrer signe de vie à leur fille?» D'une certaine manière, Nélye et moi avions un parcours familiale des plus similaires, une famille qui nous mettait à l'écart au premier soucis, au premier problème, et qui se fichait éperdument de ce qui pouvait bien nous arriver. Pour ma part, ma famille était revenue à nouveau à la première difficulté me recherchait, me demandait de les aider et douce et naïve que j'étais, j'avais accouru, heureuse de découvrir cette famille, inconnue à mes yeux.
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MessageSujet: Re: two little princesses with some big secrets (néleya) two little princesses with some big secrets (néleya) EmptyDim 2 Juin - 21:41

[size=11]two little princesses with some big secrets (néleya) Tumblr_mi28m5GUFO1qabh72o7_250 Discuter de décès et de bébés avec Meleya était étrange mais pas tant que cela. Quand j'y pensais, la jeune alpha était la personne parfaite pour endosser le rôle de mère de substitution à Holly. Après tout, je lui faisais tellement confiance que je l'avais nommé tutrice de la petite tête blonde s'il venait à m'arriver quelque chose. La jeune Levy-Carcenac était plus ou moins tout ce que j'avais rêvé d'être pendant toutes ces années. Elle avait vécu pas mal de choses plus ou moins roses mais une chose était claire et nette, elle était plus saine d'esprit que la moitié des femmes de notre âge. Je me souvenais encore du moment où elle avait perdu sa virginité et étais tombée enceinte – une première fois – d'on ne sait qui. Tout cela m'avait semblé impensable pour la jeune brune. Après tout, elle qui semblait si calme et la tête sur les épaules avait montré que la perfection n'existait pas et que n'importe qui pouvait faire des erreurs. Aujourd'hui, elle en faisait une nouvelle mais je me gardais bien de lui dire. J'avais envie de lui hurler dessus, de la forcer à avorter mais je ne pouvais pas le faire. Je devais être là pour la soutenir même si rien de tout cela m'enchantait. Bien entendu, parler enfants et amours me plaisaient – surtout si je pouvais contrôler quelqu'un – mais avec Meleya, c'était très étrange. Je l'aimais plus que n'importe qui mais j'avais du mal. Comment allait-elle faire pour s'occuper d'un enfant seul ? Bon, certes, Gaulthier était encore là pour s'occuper de son futur enfant mais après ? Elle allait être seule le soir. Elle allait se retrouver seule face aux pleurs, aux cris et aux couches sales. Elle ne le savait pas mais c'était l'enfer qui se présentait à elle et non pas une douce illusion de bonheur et de joie. Avoir un enfant est un moment merveilleux – surtout quand on dispose de la péridurale – mais tout ce qui vient avec est bien moins amusant. Je me souviens encore des mois qui avaient suivi la naissance de ma tête blonde. Tout avait été parfait avant que ma vie se transforme en bordel sans queue ni tête. J'avais vécu la plus grosse désillusion de ma vie. J'étais passée de la jeune femme de vingt et un ans épaulée par son petit ami à une femme sans espoir, à bout de souffle et d'énergie. Holly m'en avait fait voir de toutes les couleurs et elle allait encore me faire damner, je le savais bien. Après tout, les chats ne font pas des chiens. Je souris légèrement à sa remarque. Des bébés Grimaldi-Ivanova. La perfection à l'état pure, enfin presque, puisque le petit bout qui allait sortir du ventre de mon ami serait aussi un Levy-Carcenac et ça, c'était bien moins classe. « De toute façon, quoi qu'il arrive, je compte sur toi Meleya. Que je sois là ou non, je ne veux pas que ma fille gâche sa vie avec un mouflet. C'est plutôt mal venu de ma part de dire ça devant toi qui est enceinte mais si j'avais pu attendre pour avoir Holly, je l'aurais fait. Tout ce que je veux, c'est qu'elle soit sûre de l'homme avec qui elle procréait, pas comme moi » Le cas de la jeune brune était différent du mien. Elle était amoureuse de Gaulthier et cela se voyait dans ses yeux. Dès qu'elle parlait de lui, elle avait cette espèce d'étincelle, cette petite lueur qui montrait qu'elle avait toujours envie d'avoir une histoire avec lui. Je lui avais inlassablement répété de foutre le camp avant qu'il ne soit trop tard, Aurea avait tenté de la dissuader de se marier mais elle n'en avait fait qu'à sa tête, comme à son habitude. Aujourd'hui, elle se retrouvait aux antipodes de la vie dont elle avait toujours rêvé. Elle ne l'avouait pas, préférant rester forte en toute circonstances, mais elle allait finir par relâcher la pression un jour ou l'autre et craquer. « Je sais bien ma Nélye, mais je pense qu'il est temps pour moi d'apprendre à vivre seule, et de me prépare dès à présent à vivre une vie de mère célibataire, tout comme toi tu as réussi à le faire avec brio ! » Portant ma tasse à ma bouche, je faillis éclater de rire en l'entendant dire que j'avais réussi à élever Holly avec brio. Franchement, je n'étais pas trois fois sûre de cela. Pourquoi ? Tout simplement parce que j'avais pété les plombs plus d'une fois, j'avais hurlé des heures alors que mon bébé pleurait de l'autre côté de la cloison. De nombreuses fois j'avais caché la vérité à mon entourage par honte. J'avais voulu cet enfant et, de temps à autre, je le détestais. Je m'en voulais énormément de tout cela. « Ca n'a pas tous les jours été facile Meleya tu sais... Tu as Gaulthier, c'est déjà ça, mais j'avais personne. Enfin si toi, les nourrices mais j'avais besoin de quelqu'un comme Noa » Mon ton vira au mélancolique. Dans cinq minutes, j'allais me transformer en saule pleureur. « Je te le dis maintenant mais si jamais un jour tu as besoin d'aide ou quoi que ce soit, tu m'appelles c'est bien clair ? » Gérer ma maladie plus un enfant avait été un sacré défi et les médecins m'avaient félicité de nombreuses fois. Se faire féliciter pour si peu m'avait remis rapidement en place. Je devais me battre, encore et toujours, pour elle, pour eux. Je n'avais pas encore fais ma vie, je n'étais qu'au commencement et ça, elle le savait bien. Il n'y avait qu'à me regarder pour voir que rien n'était encore fini chez moi. Je brisais des couples en un claquement de doigt, je faisais souffrir des filles par dizaines juste pour le fun. Je me prenais la tête avec mon meilleur ami pour 'rien'. J'aurais tellement voulu fermer ma bouche l'autre jour. Il aurait très bien pu ne jamais être au courant de toute cette histoire autour de Logan mais non, j'avais décidé d'ouvrir ma grande bouche. Au final, je m'en mordais les doigts à un tel point que je racontais tout à la future divorcée. Meleya me connaissait assez pour savoir que ce genre de sujets n'étaient jamais abordé sauf en cas de problèmes. J'haussa les épaules en l'entendant dire qu'il avait tord. Franchement, non, il n'avait pas tord. J'avais été une vraie garce avec lui, j'avais envoyé sa petite amie à l'autre bout du pays pour qu'elle se ressource, le rendant malheureux. J'avais vraiment merdé sur ce coup. À vrai dire, je merdais sur tous les plans avec les hommes, c'était comme ça. Même niveau sentimental. Quelque chose se passait entre Steven et moi mais je ne pouvais pas dire quoi. De l'autre côté, Killian était dans ma tête pour je ne sais quelle raison. À croire que j'avais pris les opposés, ceux que j'étais censée haïr à mort et me les étais gravé dans la tête. Idiotie. Entendant Meleya parler d'un Kenzo, je fronça les sourcils. Qu'est-ce qu'elle faisait avec un Delta ? Avait-elle réellement envie de passer de la réputation de la sainte nitouche à la traînée de service ? Serait-ce elle qui allait noircir mon tableau ? Soupirant en entendant sa dernière question, je secoua légèrement la tête de droite à gauche. Mon père et mon frère étaient morts pour moi. Buvant la dernière gorgée de ma boisson, je lui fis un léger sourire et dis « Steven, gamma, étudiant en droit. Je suis obligée de le détester. C'est le genre d'homme que je ne supporte pas mais par je ne sais quelle opération du saint esprit, je suis totalement dingue dès que je suis dans la même pièce que lui. On partage le chalet ensemble avec Roxanne et Caroline et franchement, je me demande ce qui m'empêche de faire un tour par sa chambre le soir... » J'éclate de dire avant de faire une mine 'innocente' à la jeune brune. « L'autre jour j'étais chez lui et on a cuisiné ensemble. Bref, j'étais dans un sale état en quittant son appartement ! Toute retournée. J'y ai passé la nuit mais il ne sait rien passé. J'avais un peu joué avec le feu avant et étais plus ou moins bien imbibée alors il a fait chambre à part. Juste pour ça je devrais l'épouser » Lâchais-je dans un soupir exaspéré. Le gamma était bien le premier – et unique – homme à ne pas abuser de moi alors que j'étais vulnérable. Je l'admirais pour cela, réellement mais je ne disais rien. Je préférais l'éviter, m'enfermer dans ma chambre le soir alors que je ne rêvais que de parler avec lui, parler d'Holly, de tout ce qui se passait dans ma vie et d'en apprendre plus sur lui. Nous étions irrémédiablement liés et ce lien me faisait presque peur. Non, il me faisait littéralement flippé, comme une gamine. Portant mon attention sur la jolie brune, je lui adressa un léger sourire avant de continuer mon récit, de lui en raconter plus sur mes histoires folles avec le beau gamma. J'essayais aussi d'en savoir plus sur son delta. Après tout, j'étais sa meilleure amie et vu qu'Aurea n'était plus sur le territoire américain, je devais tout faire toute seule...

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